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  • "Dirty Diaries" du porno pour les femmes

    http://videos.arte.tv/fr/videos/_dirty_diaries_du_porno_pour_les_femmes-3306622.html

    Dirty Diaries - Repenser la pornographie, 12 réalisatrices - 12 propositions" un film compilé par Mia Engberg

    Militante féministe, Mia Engberg a tôt fait d’identifier son ennemi : le capitalisme et le patriarcat. Sa première réaction fut de jeter des pavés dans les vitrines des sex-shops.

    Puis vint le temps où elle comprit qu’il était plus pertinent de se réapproprier la pornographie pour combattre le pouvoir masculin qui généralement l’accompagne. Il y a près d’une dizaine d’années, elle réalise un court-métrage, « Selma & Sofie », une ébauche de porno féministe. Mais la fleur est trop bleue, le film trop sage, trop lisse, trop produit aussi. Son mode économique contredit ses aspirations. Pourtant, l’idée est là. Plus récemment, elle filme une série de visages, capture l’inatteignable connaissance l’orgasme féminin et solitaire, et le poste sur le net. Le résultat, « Come together », suscite des réactions. Les mecs qui tombent sur le film trouvent que les filles sont moches. Tant pis pour eux, leur désir est battu en brèche, contrarié. Mia tient enfin quelque chose, sans pour autant crier « Girl power ! » à tue-tête, sur tous les toits. Et pourtant, même à voix basse, les institutions l’entendent. Elle obtient des fonds (48 000 euros) du Swedish Film Institute pour produire « Dirty Diaries », un film collectif qui serait une approche différente de la pornographie. Mini scandale national : l’argent du contribuable détourné pour financer des films de cul ! Evidemment, ceux qui à Stockholm criaient au loup n’avaient rien vu, et probablement pas compris que le discours était finalement plus pernicieux pour eux que des images gentiment crues en basse def’.

    La controverse n’a que peu d’importance. L’idée d’un porno « différent » est un serpent de mer qui va et vient depuis des lustres. Même certaine chaîne cryptée française est récemment venue mouiller dans ces eaux troubles, sans résultats notoires. L’essai de Mia Engberg n’est peut-être pas totalement transformé, mais a au moins le mérite de se complaire ni dans l’underground, ni dans la joliesse bien pensante télévisuelle.

    Il est plus facile de dire « non » à soi-même qu’à quelqu’un d’autre.

    #porno, #Mia_Engberg, #culture, #Dirty_Diaries

  • Dirty Diaries, le porno au féminin
    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/plaisirs-articles-section/47-cinema/471-dirty-diaries-le-porno-au-feminin

    Un porno suédois féminin : Dirty Diaries a tout pour rompre avec les traditionnels films érotiques réalisés par des hommes. A travers douze courts métrages aux influences arty et underground, la réalisatrice suédoise Mia Engberg présente douze regards de femmes sur la pornographie. Pari réussi ? Plus qu’érotique, la jouissance que procure ce film est d’ordre intellectuel en nous invitant à réfléchir sur la sexualité féminine.

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