person:mia farrow

  • « L’armée d’espions » de Weinstein pour étouffer les accusations d’abus sexuels

    http://www.liberation.fr/planete/2017/11/07/l-armee-d-espions-de-weinstein-pour-etouffer-les-accusations-d-abus-sexue

    Harvey #Weinstein a employé des moyens colossaux pour tenter d’étouffer les révélations sur ses #abus_sexuels présumés, utilisant par l’intermédiaire de ses avocats les services d’ex-agents secrets enquêtant sous de fausses identités ou des journalistes de la presse à scandale, affirme le New Yorker lundi.

    Selon l’article, le producteur en disgrâce a déployé cette « armée d’espions » depuis au moins l’automne 2016. Le New Yorker cite des dizaines de documents et sept personnes directement impliquées dans les efforts du producteur déchu pour empêcher en vain la publication d’accusations à son encontre. D’après l’hebdomadaire, une ex-agent israélienne, employée de la société #Black_Cube, dont le contrat prévoyait au moins 200 000 dollars d’honoraires, a notamment contacté l’actrice #Rose_McGowan, l’une des principales accusatrices de #Harvey_Weinstein, en prétendant être une militante pour les droits des femmes. Elle a enregistré en secret des heures de conversations avec McGowan, qui s’apprête à publier ses mémoires, « The Brave », un livre qui inquiétait Weinstein.

    L’agent de #BlackCube qui avait établi des contacts avec Rose McGowan a par ailleurs, sous une différente identité, contacté des journalistes enquêtant sur les agressions sexuelles présumées de Weinstein, notamment un reporter du magazine New York, Ben Wallace, pour savoir de quelles informations ils disposaient.

    Weinstein et son équipe ont aussi enquêté sur les reporters eux-mêmes, y compris leur vie personnelle et sexuelle et leurs précédentes enquêtes et potentiels litiges, pour tenter de les contredire, les discréditer ou les intimider. Son équipe a notamment rassemblé des éléments sur l’ex-femme de M. Wallace.

    Weinstein, aujourd’hui visé par des enquêtes policières à Londres, New York et Los Angeles, « surveillait personnellement les progrès de ces enquêtes ». Certaines étaient orchestrées par les avocats de Weinstein y compris #David_Boies, célèbre notamment pour avoir défendu #Al_Gore lors du litige sur le scrutin présidentiel de 2000 et pour avoir plaidé en faveur du mariage gay devant la Cour suprême, bien que son cabinet défende par ailleurs le New York Times dans un procès pour diffamation.

    Selon le New Yorker, Harvey Weinstein a également obtenu des informations de #Dylan_Howard, directeur des contenus d’ #American_Media_Inc. qui publie le magazine de ragots #National_Enquirer. L’un des journalistes de National Enquirer a notamment appelé l’ex-femme d’un réalisateur ayant eu une relation amoureuse avec Rose McGowan, Roberto Rodriguez, pour lui faire dire des commentaires négatifs sur la comédienne.

    La porte-parole de Weinstein #Sallie_Hofmeister et #Boies n’ont pas répondu aux demandes de commentaires de l’AFP Hofmeister a déclaré au New Yorker : « C’est une fiction de suggérer que des personnes aient pu être visées (ou aient fait l’objet d’efforts d’intimidation) » évoquant une « conspiration ».

    La société Kroll a par ailleurs envoyé à Weinstein 11 photos où Rose McGowan et Weinstein apparaissaient ensemble à différents événements des années après son agression présumée, pour discréditer ses accusations.

    La célèbre avocate de célébrités Blair Berk, qui fait partie de l’équipe légale de Weinstein, a décrit ces méthodes comme ordinaires. « Tout avocat de défense au pénal qui se respecte enquêterait sur des allégations non prouvées pour savoir si elles sont crédibles ».

    Ronan Farrow, l’auteur de l’article du New Yorker - le fils de Mia Farrow et Woody Allen - précise que Weinstein utilisait des #détectives pour enquêter sur les j#ournalistes qui écrivaient des articles négatifs sur lui depuis des années.

    Le New Yorker écrit également que des ex-employés de Weinstein ont été recrutés sous le faux prétexte de faire des recherches pour un livre sur « les belles années de Miramax », la maison de production co-fondée par Harvey Weinstein et son frère Bob. Au lieu de cela, ils ont été utilisés pour rassembler des listes d’anciens employés et d’actrices, les contacter… et les intimider.

    #viol

    • Harvey Weinstein’s Army of Spies By Ronan Farrow, November 6, 2017
      https://www.newyorker.com/news/news-desk/harvey-weinsteins-army-of-spies

      he film executive hired private investigators, including ex-Mossad agents, to track actresses and journalists.

      [...]

      On October 28, 2016, Boies’s law firm, Boies Schiller Flexner, wired to Black Cube the first hundred thousand dollars, toward what would ultimately be a six-hundred-thousand-dollar invoice. (The documents do not make clear how much of the invoice was paid.) The law firm and Black Cube signed a contract that month and several others later. One, dated July 11, 2017, and bearing Boies’s signature, states that the project’s “primary objectives” are to “provide intelligence which will help the Client’s efforts to completely stop the publication of a new negative article in a leading NY newspaper” and to “obtain additional content of a book which currently being written and includes harmful negative information on and about the Client,” who is identified as Weinstein in multiple documents. (In one e-mail, a Black Cube executive asks lawyers retained by the agency to refer to Weinstein as “the end client” or “Mr. X,” noting that referring to him by name “will make him extremely angry.”) The article mentioned in the contract was, according to three sources, the story that ultimately ran in the Times on October 5th. The book was “Brave,” a memoir by McGowan, scheduled for publication by HarperCollins in January. The documents show that, in the end, the agency delivered to Weinstein more than a hundred pages of transcripts and descriptions of the book, based on tens of hours of recorded conversations between McGowan and the female private investigator.

  • Qui est Ronan Farrow, le « tombeur » d’Harvey Weinstein ?

    http://www.lemonde.fr/cinema/article/2017/10/13/ronan-farrow-le-tombeur-d-harvey-weinstein_5200274_3476.html

    Fils de Woody Allen et Mia Farrow, le journaliste et juriste a recueilli des témoignages de victimes du producteur hollywoodien.

    Ronan Farrow, qui a publié dans le New Yorker les ­révélations qui ont fait un paria du producteur Harvey Weinstein, l’un des hommes les plus puissants d’Hollywood, n’est pas tout à fait un journaliste ordinaire. A 29 ans, il a déjà eu plusieurs carrières : diplomate, militant, avocat. Il est aussi fils de stars. Son père est Woody Allen. Sa mère Mia Farrow. Un couple orageux, dont la rupture, en 1992, lorsque le cinéaste est tombé amoureux de Soon-Yi, la fille adoptive de l’actrice, a fait les délices de la presse new-yorkaise à scandales.

    Ronan Farrow n’a jamais pardonné à son père ce qu’il a qualifié de « transgression morale », au point d’abandonner le prénom que le réalisateur lui avait choisi à la naissance – Satchel, comme son joueur de base-ball favori Satchel Paige. Depuis des années, le jeune homme n’a cessé de défendre ­Dylan, une autre de ses sœurs adoptives, qui a accusé Woody ­Allen de l’avoir agressée sexuel­lement alors qu’elle avait 7 ans. Avec leur mère Mia Farrow, la tribu fait corps à chaque fois que le réalisateur d’Annie Hall est invité pour un hommage. En 2015, lorsque son père a présenté son film L’Homme irrationnel à Cannes, Ronan Farrow a signé un texte dans le Hollywood Reporter qui expose son analyse de la couverture – ou la non-couverture – par la presse des accusations d’agressions sexuelles contre les puissants.

    Surdoué

    Quand Ronan-Satchel est né, en décembre 1987, à New York, la famille baignait dans un mélange de bohème multiethnique et de snobisme de l’Upper East Side. A la maternelle, l’enfant avait déjà un psychiatre. Très jeune, il était familier des gros titres et des paparazzis. Ses grands-parents étaient l’actrice irlandaise Maureen O’Sullivan, la Jane du Tarzan Johnny Weissmuller, et le réalisateur australien John Farrow, autre couple en dysfonctionnement chronique. Le fils de stars a toujours été surdoué. A 15 ans, il sortait de l’université Barnard, à New York, le plus jeune diplômé (en biologie et philosophie) de l’histoire de l’institution. A 16 ans, il était admis à la faculté de droit de Yale. A 21 ans, il passait le barreau de New York, tout en travaillant comme chargé du droit humanitaire à la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants. « Je brûlais de faire mes preuves », a-t-il dit au magazine Esquire. Loin de « l’ombre imposante de parents célèbres ». A 23 ans, il rédigeait les discours de Richard Holbrooke, l’envoyé spécial de Barack Obama pour l’Afghanistan. Après la mort du diplomate, il est devenu le conseiller à la jeunesse de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton.

    Ronan Farrow n’avait que 5 ans quand il a été pris dans le tumulte du divorce de ses parents. Mia Farrow, l’héroïne du Rosemary’s Baby de Polanski, a toujours mené une vie hors du commun. A 21 ans, elle a épousé Frank Sinatra, qui en avait trente de plus. En deuxième mariage, le compositeur et chef d’orchestre André Previn. Woody Allen l’a fait tourner dans treize de ses films, de Zelig à La Rose pourpre du Caire. Ils sont restés douze ans ensemble, mais ils ne se sont jamais mariés. Militante passionnée, courant d’expéditions humanitaires en séjours au Darfour, Mia Farrow a adopté 11 enfants, parmi les plus déshérités de la terre. En 1992, la tribu – et l’industrie cinématographique – a été secouée par un tremblement de terre lorsque Mia Farrow a découvert chez Woody Allen des photos d’une de ses filles adoptives, nue. Soon-Yi Previn, 21 ans, avait été adoptée en ­Corée à l’âge de 8 ans par Mia et André Previn. Elle a trente-cinq ans de moins que le cinéaste. La liaison a fait scandale.

    Une enquête de dix mois

    Dylan, 7 ans, n’a plus voulu voir son père adoptif. Le traumatisme n’a jamais disparu. Pour la Fête des pères, en 2012, Ronan a publié un Tweet sardonique. « Bonne Fête des pères. Ou, comme on dit dans ma famille, bonne fête des beaux-frères. »

    En 2013, après le département d’Etat, Ronan Farrow a été recruté par MSNBC, la chaîne câblée, pour une émission de l’après-midi censée s’adresser aux « millenials ». Il était trop sérieux. L’émission n’a duré qu’un an. Depuis 2015, il reste sous contrat avec NBC pour des grands sujets d’investigation. L’enquête sur les agressions sexuelles dont est accusé Harvey Weinstein lui a pris dix mois. Il y dénonce un système de couverture des agressions sexuelles à Hollywood, par la presse, les agents, les intermédiaires chargés des relations publiques, aboutissant à une « culture d’acquiescement ». Pourquoi a-t-il choisi de publier son scoop dans le New Yorker plutôt que sur la chaîne qui l’emploie ? Mercredi 11 octobre, les responsables de NBC ont nié avoir refusé son enquête par crainte de nuire à un homme aussi influent qu’Harvey Weinstein. L’enquête n’était « pas publiable en l’état », ont-ils affirmé. Interrogé – sur la même chaîne MSNBC –, Ronan Farrow a réfuté cette explication, soulignant que le New Yorker avait immédiatement accepté le dossier. Il s’est néanmoins gardé d’accuser directement la chaîne d’avoir cédé à des pressions.

    Dans son texte de 2015 au Hollywood Reporter, Ronan Farrow estime que la presse ne saurait s’exonérer de l’écoute des victimes au motif qu’il n’y a pas de plainte. « Notre rôle est encore plus important quand le système légal ne remplit pas sa mission auprès des vulnérables confrontés aux puissants, écrit-il. Souvent les femmes ne peuvent pas ou ne veulent pas porter plainte. Le rôle d’un reporter est celui de porteur d’eau pour elles. » Selon lui, une nouvelle génération de médias, « libérés des années de journalisme d’accès », commence à enquêter sur les agressions sexuelles commises par les « moguls » d’Hollywood ou d’ailleurs. « Les choses changent », assure-t-il.

  • Qui est Ronan Farrow, le tombeur d’Harvey Weinstein - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/medias/qui-est-ronan-farrow-le-tombeur-d-harvey-weinstein_1951787.html

    Le journaliste de MSNBC et du New Yorker n’est pas le premier à raconter l’envers fétide du rêve hollywoodien. Mais pour lui, c’est une affaire de famille. Celle d’un père prestigieux, Woody Allen, dont il ne cesse de dénoncer, de tweets en tribunes ou en plateaux télé, les dérapages sexuels, notamment commis selon lui aux dépens de sa soeur, Dylan Farrow. Et s’il voue une rancune particulière au milieu du cinéma, s’il l’observe avec une telle défiance et y a plongé ses antennes, c’est parce que le tout Hollywood a pris fait et cause pour son père au moment de son divorce d’avec sa mère, la non moins prestigieuse Mia Farrow.

    https://www.newyorker.com/news/news-desk/from-aggressive-overtures-to-sexual-assault-harvey-weinsteins-accusers-te

    Bien ouèj quand même, comme au bowling, #strike.

  • 6 Young Actors Who Are Breaking Free of Hollywood’s Ingenue Trope | L.A. Weekly
    http://www.laweekly.com/arts/6-young-actors-who-are-breaking-free-of-hollywoods-ingenue-trope-8081160

    In many ways, the modern starlet — a diminutive term for which there is no male counterpart — can be credited to Woody Allen, a man who himself has been long plagued by accusations of sexual misconduct and abuse; it was Allen’s ongoing work with female muses in movies such as Annie Hall, Zelig and Match Point that helped bring the ingenue offscreen. As the entertainment industry began to use the term to describe lead actresses Mia Farrow, Diane Keaton, Scarlett Johansson and Emma Stone, both on- and offscreen, these leads enjoyed powerful rises to fame. But critical acclaim garnered in this way comes at the cost of being typecast for a singular role and public persona — and it has lasting consequences. “[Naming] new young actresses as ’ingenues’ and ’it girls’ only reinforces the damaging media narrative that women’s value lies in their youth, beauty and sexuality, rather than in their artistic ability and capacity to lead,” Jennifer Siebel Newsom, maker of the documentary Miss Representation and founder of nonprofit the Representation Project, says via email.

    Le documentaire “Miss Representation” peut être vu ici:
    http://documentarylovers.com/film/miss-representation

    #actrices

    • Ronan Farrow: My Father, Woody Allen, and the Danger of Questions Unasked
      Hollywood Reporter | May 11, 2016
      https://www.yahoo.com/celebrity/father-woody-allen-danger-questions-unasked-guest-column-100415073.html

      “They’re accusations. They’re not in the headlines. There’s no obligation to mention them.” These were the objections from a producer at my network. It was September 2014 and I was preparing to interview a respected journalist about his new biography of Bill Cosby. The book omitted allegations of rape and sexual abuse against the entertainer, and I intended to focus on that omission. That producer was one of several industry veterans to warn me against it. At the time, there was little more than a stalled lawsuit and several women with stories, all publicly discredited by Cosby’s PR team. There was no criminal conviction. It was old news. It wasn’t news.

      So we compromised: I would raise the allegations, but only in a single question late in the interview. And I called the author, reporter to reporter, to let him know what was coming. He seemed startled when I brought it up. I was the first to ask about it, he said. He paused for a long time, then asked if it was really necessary. On air, he said he’d looked into the allegations and they didn’t check out.

      Today, the number of accusers has risen to 60. The author has apologized. And reporters covering Cosby have been forced to examine decades of omissions, of questions unasked, stories untold. I am one of those reporters - I’m ashamed of that interview.

    • #Cannes Susan Sarandon : « Je n’ai rien de bien à dire sur Woody Allen »
      Publié le 15/05/16
      http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/22754-cannes-allen-sarandon-cine-susan-sarandon-woody-allen.htm

      « Je n’ai rien de bien à dire sur Woody Allen, donc je ne pense pas que nous devions aller sur ce terrain », a déclaré l’actrice américaine Susan Sarandon ce dimanche à Cannes, lors d’une table ronde consacrée à la place des femmes dans l’industrie du cinéma.

      Elle était interrogée à propos d’une remarque de Woody Allen qui avait déclaré, au début du festival, qu’il n’avait pas suffisamment de matière pour un film où une femme tomberait amoureuse d’un homme plus jeune qu’elle.

  • Encore des soutiens d’artistes, du monde de la culture et du sport...

    8 Surprising Celebrities Outraged by Israel’s Assault on Gaza (dont Mia Farrow)
    Alternet, le 23 juillet 2014
    http://www.alternet.org/world/8-surprising-celebrities-outraged-israels-assault-gaza?page=0%2C1&paging=o

    Massive Attack visit Palestinian refugees in Lebanon: ’All of them have a right to a life of dignity and beauty’
    Jenn Selby, The Independent, le 29 juillet 2014
    http://www.independent.co.uk/news/people/massive-attack-visit-palestinian-refugees-in-lebanon-all-of-them-have

    Gaza: Javier Bardem, Penélope Cruz et Pedro Almódovar dénoncent un «génocide»
    Pauline Verduzier, le Figaro le 29 juillet 2014
    http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/07/29/03002-20140729ARTFIG00228-gaza-javier-bardem-penelope-cruz-et-pedro-almdova

    Israeli group have show cancelled after protest
    Edinburgh News, 30 juillet 2014
    http://www.edinburghnews.scotsman.com/what-s-on/theatre/israeli-group-have-show-cancelled-after-protest-1-3494010

    NBA Stars Including Magic Johnson Cancel Sports Arena Opening in Israel
    Jack Moore, International Business Times, le 30 juillet 2014
    http://www.ibtimes.co.uk/gaza-crisis-nba-stars-including-magic-johnson-cancel-sports-arena-opening

    Nine Grammy-awards winner John Legend says John Kerry “grovels” to Israel
    The Independant, le 30 juillet 2014
    http://www.independent.co.uk/news/people/john-legend-on-israelgaza-so-sick-watching-our-secretary-of-state-gro

  • Mia’s Story | Vanity Fair
    http://www.vanityfair.com/magazine/archive/1992/11/farrow199211

    Whatever you already know about this tangled and painful situation, you’ve only heard half: the case against Mia Farrow. This is the other half and it isn’t any prettier. It concerns Woody Allen’s behavior and what it has done to Mia Farrow and the 11 children involved. The author breaks new ground on one of the year’s most shocking stories.
    by Maureen Orth (1992)

    There was an unwritten rule in Mia Farrow’s house that Woody Allen was never supposed to be left alone with their seven-year-old adopted daughter, Dylan. Over the last two years, sources close to Farrow say, he has been discussing alleged “inappropriate” fatherly behavior toward Dylan in sessions with Dr. Susan Coates, a child psychologist. In more than two dozen interviews conducted for this article, most of them with individuals who are on intimate terms with the Mia Farrow household, Allen was described over and over as being completely obsessed with the bright little blonde girl. He could not seem to keep his hands off her. He would monopolize her totally, to the exclusion of her brothers and sisters, and spend hours whispering to her. She was fond of her daddy, but if she tried to go off and play, he would follow her from room to room, or he would sit and stare at her. During the school year, Allen would arrive early at Mia Farrow’s West Side Manhattan apartment, sit on Dylan’s bed and watch her wake up, and take her to school. At her birthday party last July, at Farrow’s country house in Bridgewater, Connecticut, he promised that he would keep away from the children’s table so that Dylan could enjoy her birthday party with her friends, but he seemed unable to do that. Allen, who was a fearful figure to many in the household, was so needy where Dylan was concerned that he hovered over her through the whole party, and when the cake arrived, he was right behind her, helping to blow out the candles.

    Calling attention to someone’s birthday-party behavior may seem trivial at best. However, Dr. Coates, who just happened to be in Mia’s apartment to work with one of her other children, had only to witness a brief greeting between Woody and Dylan before she began a discussion with Mia that resulted in Woody’s agreeing to address the issue through counseling. At that point Coates didn’t know that, according to several sources, Woody, wearing just underwear, would take Dylan to bed with him and entwine his body around hers; or that he would have her suck his thumb; or that often when Dylan went over to his apartment he would head straight for the bedroom with her so that they could get into bed and play. He called Mia a “spoilsport” when she objected to what she referred to as “wooing.” Mia has told people that he said that her concerns were her own sickness, and that he was just being warm. For a long time, Mia backed down. Her love for Woody had always been mixed with fear. He could reduce her to a pulp when he gave vent to his temper, but she was also in awe of him, because he always presented himself as “a morally superior person.”

    #Woody_Allen #Mia_Farrow #Dylan_Farrow