person:michèle cotta

  • LES MAMIES ET PAPIS JOURNALISTES FONT DE LA RESISTANCE

    Quand Europe 1 a annoncé le remplacement de Jean-Pierre Elkabbach par Fabien Namias, on a pu croire un moment que la #radio périphérique allait donner un coup de jeune à sa grille.
    L’espoir a été de courte durée. Le 2 janvier, la radio d’Arnaud Lagardère annonçait avec des trémolos dans le communiqué : « Europe 1 attaque fort la nouvelle année ».
    Et d’annoncer que si Jean-Pierre Elkabbach (79 ans, quand même) disparaissait de la grille, le « Débat des grandes voix » (de 17 à 18h) conservait ses grandes signatures telles que Catherine Nay (74 ans), Michèle Cotta (79 ans), Charles Villeneuve (75 ans), Gérard Carreyrou (74 ans), Robert Namias (72 ans), Daniel Cohn-Bendit (71 ans), etc.
    Les septuagénaires ont de l’avenir chez #Lagardère, contrairement à l’ensemble des rédactions où les plus de 55 ans sont très souvent sacrifiés.
    Il serait étonnant que ces mamies et papis du #journalisme soutiennent les revendications d’une retraite à 60 ans. Ouf, Fillon, Valls et consorts sont rassurés, ce n’est pas sur Europe 1 qu’on pourfendra leur programme.
    Quant à Jean-Pierre Elkabbach, il ne disparaîtra pas puisqu’il serait en négociation avec les chaînes de #Bolloré.
    Chez Bolloré aussi, on fait plutôt confiance aux vieux routiers de l’information pour ne pas risquer de dérapages, comme l’apologie de l’indépendance des rédactions (comme à iTélé), la revalorisation du SMIC, l’interdiction des licenciements boursiers ou les dénonciations des affaires de certains dirigeants en Afrique.
    Bref, l’ordre règne sur les ondes. Le néolibéralisme est bien gardé.
    Le #SNJ-CGT, lui, sera aux côtés des nombreux jeunes (et moins jeunes !) #journalistes_précaires, #pigistes mal payés, corvéables à merci, dédiés aux tâches obscures qui ne partiront pas à la retraite dans les mêmes conditions que les « grandes voix », royalement rémunérées, qui dissertent à longueur d’antenne pour déverser la doxa bien-pensante.
    Pour le SNJ-CGT, il y a encore des « bastilles » à prendre. Dans les rédactions aussi.

    Montreuil, le mercredi 4 janvier 2017
    source : http://www.snjcgt.fr/_front/Pages/article.php?cat=1&item=1&page=1&art=757
    http://www.acrimed.org/Les-mamies-et-papis-journalistes-font-de-la

    Journalistes précaires, journalistes au quotidien


    http://agone.org/elements/journalistesprecairesjournalistesauquotidien
    #Alain_Accardo #Agone
    http://cequilfautdetruire.org/spip.php?article840
    #Olivier_Cyran #CQFD

    • A mon avis, les ""journalistes"" de télé (et de ceux des grandes radios) sont recrutés par copinage pour leur absence totale de rigueur intellectuelle et leur capacité à lécher le cul de tous les pouvoirs.

      Aucune raison donc de les renouveler quand ils vieillissent.

    • Jean-Pierre Elkabbach, serviteur de deux maîtres ?
      Conseiller de #Lagardère et de #Bolloré : l’intersyndicale de Lagardère Active proteste.

      Léa Salamé ne nous avait pas habitués à dénoncer la violence patronale qui s’exerce contre les salariés, notamment lorsqu’ils sont brutalement licenciés. C’est chose faite. Dans l’émission « C à vous » du 21 décembre 2016, ne mâchant pas ses mots, elle a jugé « très violente » l’éviction de… #Jean-Pierre_Elkabbach, écarté quelques jours auparavant de la « Matinale » d’Europe 1. Depuis peu, nous sommes rassurés : le séjour de l’intervieweur-vedette au Pôle emploi de l’éditocratie aura été de courte durée. Il avait déjà obtenu un temps partiel. Un temps plein lui est désormais assuré, et même un triple emploi.

      Alors qu’une interview hebdomadaire devait être confiée à Jean-Pierre Elkabbach sur #Europe_1, il a ainsi décidé de rejoindre #i-Télé, future CNews – où la violence patronale qui émeut tant Léa Salamé a provoqué le départ de plus des deux tiers des effectifs.

      Par la même occasion, il a été nommé conseiller du groupe de Bolloré pour son développement, comme l’a officialisé le 11 janvier, sur Twitter, le groupe Canal+ :


      http://www.acrimed.org/Jean-Pierre-Elkabbach-serviteur-de-deux-maitres

    • Bizarre, je me rend compte que je suis pas le seul finalement à trouver que sa réflexion et sa manière de l’exposer laisse toujours planer un doute sur la question de savoir s’il défend l’institution en place ou non. Comme le dit Alain Badiou, il ne tranche pas son discours en omettant de déclarer que premièrement nous sommes en oligarchie, mot qu’il n’emploie jamais lorsqu’on l’écoute.

      Je retiens l’idée qu’il resouligne tout à la fin de l’interview, en disant que la démocratie n’est pas une théorie ou un produit qu’on peut vendre ou exporter clé en main, comme le font les pays riches occidentaux, mais une #expérimentation (au sens de l’arnarchisme, si j’ai compris).

      Dans l’expérimentation en question, j’aurais aimé qu’il insiste davantage sur les formes égalitaires et autogestionnaires d’expérimentation. Qu’il parle concrètement des possibilités de mettre en oeuvre cette égalité politique, qui à mon avis est la ligne de rupture entre faux_démocrates (les professionnels de la politiques, les appareils politiques, les intellectuels au service du pouvoir, etc) et vrais_démocrates (ceux qui dénoncent cette oligarchie).

      PS : expérimentation —> expérience

    • Ce « réformisme » là n’est que l’autre nom de la contre révolution. Ce type est l’un innombrables dirigeants CFDT sur lesquels a pu compter le socialisme français dès son arrivée au pouvoir en 1981 pour mater la société.

      Enquête sur la Fondation Saint-Simon
      Les architectes du social-libéralisme, par Vincent Laurent, septembre 1998, aperçu car #paywall
      https://www.monde-diplomatique.fr/1998/09/LAURENT/4054

      « Menaces de dépression. » Pour la première fois, le « Financial Times » a reconnu les risques qui pèsent désormais sur la planète. Les plans de sauvetage massifs du FMI sont incapables de colmater les brèches (lire « La crise menace les digues de l’économie mondiale »). Les marchés européens et nord-américains pourraient être frappés à leur tour, ce qui menacerait la #croissance qui s’amorce. Pour les dirigeants de la gauche française, qui tablent sur cette dernière, les lendemains risquent d’être difficiles. Sont-ils prêts pour une nouvelle donne ? Il leur faudra d’abord se dégager des dogmes qui fondent l’action des gouvernants. Ces évidences ont été nourries par des « boîtes à idées » publiques et privées, comme la Fondation Saint-Simon, servant de pont entre droite et gauche. Des gouvernements #socialistes peuvent, par exemple, #privatiser avec autant d’entrain que des équipes conservatrices. Lorsque les responsables reprennent les idées développées par ces fondations, ils expliquent qu’elles ont pour auteurs des « #experts ». Combien de temps ces « vérités » résisteront-elles à la pression de la réalité sociale ?

      Dans le sixième arrondissement de Paris, la Fondation Saint-Simon occupe un espace d’une centaine de mètres carrés au rez-de- chaussée d’un immeuble cossu situé au 91 bis de la rue du Cherche-Midi. Cette association loi 1901 (en dépit de ce que peut laisser penser son nom) a vu le jour en décembre 1982 dans l’un des salons de l’hôtel Lutétia, sous l’impulsion de François Furet et de MM. Pierre Rosanvallon, Alain Minc, Emmanuel Le Roy-Ladurie, Pierre Nora, Simon Nora et Roger Fauroux. Ce dernier raconte : « Nous avons pensé qu’il fallait que le monde de l’#entreprise et celui de l’Université se rencontrent. (...) Nous sommes rapidement arrivés à la conclusion que ces rencontres ne pouvaient être fécondes et durables que si nous avions des actions concrètes à mener, ce qui exigeait un cadre juridique et de l’argent. Alors nous avons cherché des adhérents, d’où un aspect club. Chacun a rassemblé ses amis. François Furet et Pierre Rosanvallon dans l’Université, Alain Minc et moi dans le monde de l’entreprise. »

      Ces confrontations auraient eu pour objet de surmonter « l’indifférence, l’incompréhension et même la défiance » entre ces deux planètes (Université, entreprise) et de favoriser « une fertilisation croisée », assise sur des « besoins » réciproques. Président de Saint-Gobain, M. Roger Fauroux avait, avant d’implanter une usine de verre en Iran, vérifié les ressources du pays en hydrocarbures, mais omis de prendre en compte l’influence chiite à la veille de la révolution islamique. Tirant les leçons d’une telle expérience, il souligne le « besoin de sciences sociales » que ressentiraient des chefsd’entreprise.

      Or, de leur côté, des intellectuels souhaitaient eux aussi, selon lui, ne pas se cantonner à la sphère spéculative et sortir de « leur tour d’ivoire, où n’arrivaient de l’#économie que les échos des catastrophes sociales ». Traduction immédiate : François Furet et Pierre Rosanvallon participèrent aux conseils d’administration de filiales de Saint-Gobain...

      La Fondation Saint-Simon
      http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article106

      La Fondation Saint-Simon a été fondée en décembre 1982, sous l’impulsion de François Furet et Roger Fauroux (co-présidents), Pierre Rosanvallon (secrétaire général), Alain Minc (trésorier), Emmanuel Le Roy-Ladurie, Pierre Nora, Simon Nora, bientôt suivis par Jean-Claude Casanova, Jean Peyrelevade et Yves Sabouret (administrateurs). Il s’agissait de « développer l’analyse du monde contemporain », comme le Club Jean Moulin l’avait fait en son temps. Roger Fauroux se souvient de ces débuts dans Le Débat (1986, n°40) : « Nous avons pensé qu’il fallait que le monde de l’entreprise et celui de l’Université se rencontrent. [...] Nous sommes rapidement arrivés à la conclusion que ces rencontres ne pouvaient être fécondes et durables que si nous avions des actions concrètes à mener, ce qui exigeait un cadre juridique et de l’argent. Alors nous avons cherché des adhérents, d’où un aspect club. Chacun a rassemblé ses amis. François Furet et Pierre Rosanvallon dans l’Université, Alain Minc et moi dans le monde de l’entreprise . » Alain Minc, reformulant la rhétorique aronienne, parle d’une alliance entre « la gauche intelligente et la droite intelligente » (Les Echos, 4-5 avril 1997).

      Pendant 17 ans, la Fondation va rassembler l’élite dirigeante française. Aux côtés de François Furet, on trouve donc Roger Fauroux (énarque et inspecteur des finances, successivement président de Saint Gobain, directeur de l’ENA, ministre de l’industrie dans le gouvernement de Michel Rocard de 1988 à 1991), Pierre Rosanvallon (ancien conseiller d’Edmond Maire, devenu directeur de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, directeur du Centre de recherches politiques Raymond Aron, professeur au Collège de France), Alain Minc (passé par Saint-Gobain et l’italien Benedetti, conseiller économique d’Edouard Balladur, par qui il est nommé au conseil d’administration d’Air France, avant de se rallier à Lionel Jospin, administrateur d’Yves Saint Laurent, consultant auprès de plusieurs grands chefs d’entreprises, dont François Pinault, président du conseil de surveillance du Monde et président de la société des lecteurs), Simon Nora (grand commis de l’Etat, l’un des fondateurs de L’Express puis du Point, alors directeur de l’ENA, qui rejoindra la banque d’investissement américaine Shearson Lehman Brothers en 1986). Les saint-simoniens sont des philosophes (Alain Finkielkraut, Edgar Morin, Luc Ferry), des éditeurs (Pierre Nora des éditions Gallimard, Yves Sabouret d’Hachette), mais surtout des journalistes (Françoise Giroud de L’Express, Jean Daniel, Jacques Julliard et Laurent Joffrin du Nouvel observateur, Franz-Olivier Giesbert du Figaro, Serge July de Libération, Jean-Marie Colombani du Monde, Albert du Roy de L’Evénement du Jeudi, Jean Boissonat de L’Expansion, Alain Duhamel), des journalistes de télévision (Anne Sinclair, Christine Ockrent, Jean-Pierre Elkabbach, Michèle Cotta), des patrons de presse (Jacques Rigaud, président de la CLT (RTL), membre du conseil de surveillance de Bayard-Presse (La Croix), Marc Ladreit de Lacharrière, président de Fimalac, vice-président de L’Oréal, qui contrôle la SOFRES et diverses publications (Le Spectacle du Monde, Valeurs actuelles...), également vice-président de la Fondation Agir Contre l’Exclusion de Martine Aubry), des hauts fonctionnaires (Pierre-Yves Cossé, commissaire général au Plan), des patrons d’entreprise (Jean-Luc Lagardère, président du groupe Matra-Hachette, Antoine Riboud, président de Danone, Jean-Louis Beffa, président de Saint-Gobain, ancien vice-président de la Compagnie Générale des Eaux, Maurice Lévy, PDG de Publicis), des banquiers (Jean-Claude Trichet, gouverneur de la banque de France, Michel Albert, membre du conseil de la politique monétaire de la Banque de France, Jean Peyrelevade président du Crédit Lyonnais, René Thomas, président de la BNP), et des politiques (Martine Aubry, Robert Badinter, Jean-Paul Huchon, Bernard Kouchner), dont certains venus de l’entreprise (Francis Mer, directeur général d’Usinor-Sacilor, Christian Blanc, président d’Air France) ou allés à elle (Philippe Pontet, conseiller ministériel auprès de Valéry Giscard d’’Estaing).
      Au nombre des contributeurs de la Fondation, on compte la Caisse des dépôts, Suez, Publicis, la Sema, le Crédit local de France, la banque Worms, Saint-Gobain, BSN Gervais-Danone, MK2 Productions, Cap Gemini Sogeti, Saint- Gobain... La Fondation Olin verse à elle seule quelque 470 000 dollars à François Furet, enseignant à l’université de Chicago depuis 1985, au titre de son programme d’étude des révolutions américaine et française, à l’époque de leur bicentenaire . Environ 100 membres cooptés participent à des rencontres régulières à huis clos. C’est rue du Cherche-Midi que se tient le déjeuner-débat mensuel organisé autour de l’exposé d’un des membres ou d’un invité. Helmut Schmidt et Raymond Barre, Mgr Lustiger, Robert Badinter, Jacques Chirac, Edmond Maire, Michel Rocard, Laurent Fabius, Valéry Giscard d’Estaing... se sont succédé au siège de la Fondation. La quasi-totalité des premiers ministres français y ont commenté leur politique. Un cercle plus large de 500 personnes participe sur demande à des séminaires interdisciplinaires, tandis qu’un public plus vaste reçoit une note de synthèse mensuelle. L’activité principale de la Fondation regarde la réunion de groupes de réflexion traitant des questions économiques, sociales ou internationales. Les travaux sont édités sous forme d’ouvrages ou de notes. Ces travaux s’adressent surtout à des hommes politiques, chefs d’entreprise, cadres supérieurs, hauts fonctionnaires, ainsi qu’à quelques intellectuels et à un nombre croissant de journalistes, économiques notamment. Certains de ces textes sont parfois publiés à l’extérieur, dans Le Nouvel Observateur, Esprit, Le Débat, Politique internationale, etc. La Fondation diffuse aussi des livres : elle dirige la collection « Liberté de l’esprit », aux éditions Calmann-Lévy.
      La Fondation Saint-Simon s’est dissoute en 1999. Selon Pierre Rosanvallon, elle avait « accompli sa mission ». Le bilan de la Fondation Saint-Simon a été salué de tous côtés : « Elle a œuvré à une véritable mutation du débat socio-politique en France », déclarait Denis Segrestin, professeur de sociologie et directeur du Cristo.
      La canonisation libérale de Tocqueville (Encadré 17, Chapitre 3), Claire Le Strat et Willy Pelletier, Syllepse, 2006.

      Parenthèse d’actu, si souvent oubliée : Aubry en a « ralbol de Macron » lit on dans le journal. Elle fut pour sa part non pas banquière mais pédégére dune des plus grosses boites française, ex bras droit de Jean Gandois, ex président du CNPF (ancêtre du Medef) à la direction de Péchiney.

    • Une recherche sur Wikipédia sur Pierre Nora, cofondateur avec Pierre Rosanvallon de la Fondation Saint Simon, et notamment ayant un certain pouvoir et un certain rôle dans le monde de l’édition :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Nora#Critiques_et_controverses

      Le pouvoir certain de Pierre Nora dans le monde de l’édition française l’a exposé à des critiques. Ainsi, il refuse en 1997 de faire traduire l’ouvrage d’Eric Hobsbawm The Age of Extremes (1994), en raison de l’« attachement à la cause révolutionnaire » de son auteur.

    • you’re welcome. une chose étrange est le peu de consistance de ce que dit Badiou face à ce gars (Rosanvallon est depuis longtemps membre du #Siècle), comme si il voulait croire que les derniers entrechats de Rosanvallon sur la scène intellectuelle (démocratie bla bla bla) constituait une amorce de retour critique... c’est pourquoi j’ai posé de maigres références pour situer rapido la #fondation_Saint_Simon, dont le rôle dans la glorification socialiste de l’entreprise « seule productrice de richesse » (comme il fut dit autrefois du travail...) et « coeur de la société », dès les années 80, préparait la « #refondation_sociale_patronale » qui donna lieu à la création du Medef à la fin des années 90.

      Dès l’orée des années 80, le P.S est l’ardent promoteur colberto-saint simonien des intérêts de la grand industrie (précarisation de l’emploi ++ et licenciements massifs), tout en faisant l’apologie de l’entrepreneur « individuel » (Tapie nommé ministre...) comme forme de vie exemplaire, à reproduire par chaque un.

      #domination ; succès de la #lutte_de_classe (la leur)

    • Finalement, est-il possible de prendre partie pour la démocratie au sens ethymologique et grecque du terme, lorsqu’on appartient à des clubs privés qui maintiennent en place l’#oligarchie ? En effet le nombres de publications et de conférences sur le thème de l’#égalité ("La société des égaux" par exemple) de Pierre Rosanvallon pousse à penser qu’il est défenseur et promoteur de la démocratie, et que ses recherches vont dans ce sens. Mais avec un doute qui peut émerger en arrière fond.

      Lorsqu’on le présente dans les médias, ce qui est drôle c’est qu’on ne restitue pas son parcours académique, le fait qu’il fait partie des universitaires qui se sont rapprochés de l’oligarchie ou de la #synarchie.

      cc @colporteur

      PS : mais la question à se poser est « à qui ses recherches s’adressent véritablement ; quel sont les destinataires du message ? », et la réponse est certainement l’élite et l’oligarchie.

    • Un complément d’info qui répond à sa façon à la question à qui s’adresse cet « expert » (et bien d’autres), à nous tous pour nous coloniser le temps de cerveau disponible et corrompre la réflexion.
      Pierre Rosanvallon, un évangéliste du marché omniprésent dans les médias, Acrimed
      http://www.acrimed.org/Pierre-Rosanvallon-un-evangeliste-du-marche-omnipresent-dans-les-medias

      État, experts, média, telle est la multitudinaire sainte trinité du dieu économie, ou si on préfère, de la #politique_du_capital.

  • Les radios régionales… 21/24
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/08/les-radios-regionales-2124.html

    Un feuilleton d’été en 24 épisodes, du mardi au vendredipar Gérard Coudert21. FR3 Radio : le "Quai de l’oubli"Lorsqu’en septembre 74 on abandonna au Havre le paquebot France désarmé, on appela « Quai de l’oubli » l’appontement où loin des regards, il attendit cinq ans… Les gens de FR3 radio, eux, n’attendirent pas cinq ans. Tout de même, une fois prononcée leur unionavec Radio France le 1er janvier 83, le temps leur parut bien long avant que ne soient consommées les épousailles ! Voyons cela…• 10 mai 81 : élection de François Mitterrand• 9 novembre 1981 : loi 81-994, dérogations au monopole d’Etat pour les radios locales privées associatives.• Août 1981 : nomination de Michèle Cotta à la Présidence de Radio France• 27 juillet 1982 : loi sur l’audiovisuel, attribution à Radio (...)

  • TV5MONDE : L’UER lance un réseau de femmes dirigeantes dans les médias télévisuels publics
    http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Terriennes/Chroniques/Les-organisations-internationales-a-la-rescousse-des-femmes-La-chronique-de-Michele-Jacobs-Hermes/p-27433-L-UER-lance-un-reseau-de-femmes-dirigeantes-dans-les-medias-televisuels

    Ingrid Deltenre, Directrice Générale de l’Union Européenne de Radiodiffusion qui regroupe quelque 80 médias de service public, sans compter les 35 membres associés et 8 participants agréés, a réussi son pari : une trentaine de femmes, occupant des postes importants dans des télévisions (1), ont répondu à son appel et ont décidé, le 5 février 2014, de se constituer en réseau.

    La première réunion du «  Women Executives in the Media Network  » (WEM) s’est tenue à Bruxelles. Son invitée d’honneur était la Française Michèle Cotta, qui a exercé la fonction de vice-présidente de l’UER et de « sage » du CSA, et dont la carrière s’est partagée entre médias publics et privés, journalisme télévisuel et presse écrite. A l’issue des travaux, pas moins de 170 messages venant de toute l’Europe, voire des États-Unis, apportaient déjà leurs soutiens, leurs encouragements et leurs félicitations à cette initiative.

    Changer l’image de la femme sur les écrans
    Le WEM s’est enfin penché sur la responsabilité des télévisions quant à l’image donnée de la femme sur les écrans. Image dans les fictions, dans les programmes pour enfants. Image dans les reportages, les interviews et dans le choix même des animateurs/trices d’émissions, des présentateurs/trices des journaux télévisés.
    (…)
    L’avis a été unanime : les télévisions jouent un rôle de premier plan dans la chasse aux stéréotypes sexistes et le changement des mentalités. La réunion de Bruxelles aura permis à l’UER d’assurer ses membres féminins de tout son appui en la matière et de conforter sa volonté de donner à l’égalité femme/homme sa pleine légitimité dans sa propre stratégie. Son Plan baptisé « Vision 2020 », impulsé par le président de l’UER Jean-Paul Philippot, devrait s’en trouver enrichi.

    1) Pays représentés : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Espagne, France, Irlande, Italie, République tchèque, Royaume Uni, Suède, Suisse.


    Ingrid Deltenre, Directrice Générale de l’Union Européenne de Radiodiffusion, est à l’initiative du réseau de femmes dirigeantes dans les médias télévisuels publics ©UER (Shirin Mashayekh)