person:michèle rivasi

  • Un projet d’autoroute hérisse les défenseurs de l’environnement en Camargue AFP - Le figaro - 2 mars 2019
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/03/02/20002-20190302ARTFIG00042-un-projet-d-autoroute-herisse-les-defenseurs-de-l

    Relancé par le gouvernement, un projet de contournement de la ville d’Arles hérisse les écologistes, qui redoutent l’impact sur les terres agricoles et les écosystèmes aux portes de la Camargue.

    Chaque jour, Arles - la cité provençale prisée des touristes pour sa feria et son festival de photographie - est empoisonnée par les gaz d’échappement de 80.000 véhicules en transit. Parmi eux, des milliers de camions qui relient l’Espagne à l’Italie. Évoqué depuis au moins un quart de siècle et plusieurs fois enterré, le projet de contournement autoroutier, baptisé A54, a été relancé fin 2018 par le gouvernement, dans une liste de « grands projets » d’infrastructures à mener à bien malgré la disette budgétaire. Des études ont été lancées pour réactualiser le projet.

    Très soutenu localement, des milieux économiques à la mairie communiste, le projet fait cependant bondir des associations écologistes qui tentent de protéger les équilibres fragiles d’une zone unique, entre le parc régional de Camargue, la plus vaste zone humide d’Europe, et la plaine de la Crau, steppe de 25.000 hectares. Et vendredi, ils ont reçu l’appui de deux eurodéputés EELV, José Bové et Michèle Rivasi, venus dénoncer un projet qu’ils estiment « dévastateur, polluant et climaticide ». « Ce contournement, c’est 900 hectares de terres agricoles perdues, dont 700 hectares de terres arables ! », s’alarme Michèle Rivasi. « Faire cette autoroute, c’est montrer qu’on n’a rien compris au changement climatique », ajoute-t-elle, contemplant depuis un pont la plaine déjà balafrée par la voie rapide et une voie ferrée.

    Les flamants roses au contact des camions
    Cigognes, canards, flamants roses et tortues du parc régional de Camargue devront voisiner avec les camions, dénoncent les détracteurs du projet, qui craignent une hausse du trafic. « On ne passe pas au milieu du delta du Rhône », rétorque Jean-Luc Masson, élu d’Arles qui préside l’entité chargée de veiller sur les digues du fleuve. Le périmètre du parc régional a été rogné pour le « rendre compatible » avec le projet, précise-t-il. Pour tenter de mobiliser, l’ancien leader paysan José Bové évoque le contournement autoroutier de Strasbourg (GCO), « un projet qui ressemble comme deux gouttes d’eau » à celui d’Arles. Ses travaux ont été en partie suspendus par la justice après une mobilisation des écologistes. . . . .

    #grands_projets_inutiles #capitalisme #massacre de la #Camargue à venir, ainsi que d’#Arles et du #parc_régional #camions #écologie

  • « Détentions arbitraires et trafic de dates de naissance de migrants : le procureur de la République ouvre une enquête sur les pratiques policières à la frontière »

    Tout est parti d’un document de vingt pages fourni par les associations et les élus.

    Ils y dénonçaient des détentions arbitraires, "parfois jusqu’à onze heures pour certains mineurs", et un trafic de dates de naissance, afin de pouvoir renvoyer les mineurs de l’autre côté de la frontière.

    Sans autre forme de procès.

    "Les dates de naissance sont délibérément tronquées, les expulsions se font à la chaîne et directement", expliquait ainsi, scandalisée, l’eurodéputée Michèle Rivasi au sortir d’une visite surprise à la police aux frontières de Menton en avril 2018.

    Nombre d’ONG, avocats et associations évoquent ce type de pratiques depuis des années.

    "Même les autorités italiennes ont donné de la voix en expliquant que les policiers français renvoyaient des mineurs de l’autre côté de la frontière", commente Me Zia Oloumi, qui défend régulièrement des migrants. (...)

    LE PRÉFET DES ALPES-MARITIMES DÉFEND LA LÉGALITÉ DES ACTES

    "La loi prévoit qu’un mineur doit être retenu un jour franc pour être en mesure de faire valoir ses droits. Or, les policiers n’ont pas les locaux pour les retenir, ils préfèrent alors maquiller les dates de naissance pour les faire passer pour des adultes et les renvoyer de l’autre côté de la frontière."

    Me Mireille Damiano, du syndicat des avocats de France, affirme avoir étudié les documents de refoulement et découvert que les procédures prenaient entre huit et dix minutes chacune seulement. "Impossible dans un si court laps de temps de s’assurer de la minorité réelle d’un migrant", dénonce-t-elle.

    "Il ne s’agit pas de s’en prendre individuellement à des fonctionnaires de police, mais peut-être faut-il les encadrer, les informer, mieux les former", estime l’avocate.

    Le préfet des Alpes-Maritimes, de son côté, affirme de manière constante que tout est fait dans la légalité.

    Ce qui n’a pas empêché la préfecture d’être condamnée à de nombreuses reprises (plus d’une vingtaine) pour avoir illégalement renvoyé des mineurs de l’autre côté de la frontière. (...) »

    Relayé par http://www.infomie.net/spip.php?breve3280
    Article source : https://www.nicematin.com/justice/detentions-arbitraires-et-trafic-de-dates-de-naissance-de-migrants-le-pro
    #MIE #MNA #exils #migration #repression

  • A Menton, la police aux frontières sous inspection parlementaire - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/04/01/a-menton-la-police-aux-frontieres-sous-inspection-parlementaire_1640389

    Deux élus EELV, Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère, et Michèle Rivasi, eurodéputée du Grand Sud-Est, ont rendu samedi une visite surprise à la PAF de Menton.

    Un orage arrose le poste-frontière de Menton (Alpes-Maritimes). Des éclairs zèbrent l’obscurité. Au petit matin, samedi 31 mars, la circulation entre l’Italie et la France est anecdotique.
    Quand Guillaume #Gontard, sénateur EELV de l’Isère, se présente à la police aux frontières pour une visite surprise, la torpeur cède à des longues tractations. Un policier ose, face à l’élu : « Vous voulez un pied dans la réalité ? Passez une semaine avec nous, voyez les horaires qu’on fait. C’est bien que vous soyez venus, parce que les gens qui nous dirigent ne savent pas la réalité du terrain. » L’agent, sorti fumer, ajoute : « C’est compliqué tout ça, pour les migrants, pour nous. Le plus dur, c’est les enfants, ça fait mal. Je suis là depuis un an, le pire que j’ai vu, c’est un gamin de 13 ans, on ne peut pas imaginer comment il a pu traverser la Méditerranée tout seul. Au début, quand on arrive, on est humains. Après, qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse, ils sont des millions en Afrique, ils ne vont pas tous venir en France.

    Quarante minutes plus tard, Guillaume Gontard peut enfin entrer. A condition de laisser dehors la presse, pourtant autorisée depuis 2015 à accompagner les parlementaires dans les centres de rétention et les zones d’attente. Contacté, le cabinet du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, justifie ce refus au motif qu’il ne s’agit pas d’un lieu de privation de liberté. « C’est clairement un lieu de rétention qu’on ne nomme pas, jugera Gontard à l’issue de sa venue. Il y a un endroit fermé à clé, grillagé, avec des cadenas, où les conditions sont plus que spartiates, qui font même un peu peur. Il y a des gens qui sont retenus pour une nuit, voire plus. On a pu constater que des mineurs y étaient retenus depuis la veille et mélangés à des majeurs. C’est contraire à la loi. »

    A Menton-Garavan, la PAF expéditive

    Au même moment, une autre observation s’est déroulée à quelques kilomètres, à la gare de Menton-Garavan, menée par Michèle #Rivasi, eurodéputée EELV du Grand Sud-Est. Chaque jour, les CRS inspectent les trains en provenance de #Vintimille (Italie), à la recherche de #migrants. Ils sont amenés sur le champ au poste de la PAF. De là, les policiers les renvoient en nombre de l’autre côté de la frontière, qu’ils franchissent à pied. Un modus operandi expéditif que dénonce l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé). Avant d’être refoulée, la personne bénéficie en théorie d’une « procédure qui doit lui être notifiée dans une langue qu’elle comprend ou avec l’aide d’un interprète, avec un examen approfondi de sa situation et des documents qu’elle peut présenter. Ses droits, comme la possibilité de déposer une demande d’asile, doivent également lui être notifiés », explique Emilie Pesselier, chargée de mission à l’Anafé.

    Ce samedi, la première rotation des CRS en provenance de Garavan livre un homme. Sans qu’il ne sorte de la fourgonnette banalisée, il lui est remis un « refus d’entrée » signé de la PAF, puis il est congédié vers l’Italie. « On voit bien qu’aucun entretien n’a été fait », commente Emilie Pesselier. Comme les Italiens n’acceptent plus de « retours » entre 19h et 8h, trois conteneurs ont été annexés aux locaux de la police pour « accueillir » les migrants la nuit. Une « boîte de conserve », dit Guillaume Gontard, en forme de U et agencée autour d’une cour dont le ciel a été couvert d’un grillage : « Les policiers nous ont dit que plus de 100 personnes ont pu se trouver là en même temps, hommes et femmes mélangés », explique le sénateur, entre-temps rejoint par Michèle Rivasi. Leur visite va durer près de trois heures.

    Manipulation des dates

    « Dans ces conteneurs, tout est métallique, il n’y a pas de banc, les fenêtres sont fermées et il n’y a même plus l’air conditionné, décrit la députée européenne. On voit bien que les gens amenés ici ne sont pas libres. » Parmi la vingtaine de personnes qui ont dormi au poste, un Malien explique avoir réclamé de l’eau, sans succès. Pas de couverture fournie, ni en-cas, ni informations légales : « On ne nous dit même pas pour la demande d’asile, c’est comme si on n’était jamais entrés. On prend juste notre nom et notre date de naissance. Mais je n’ai pas récupéré le bon papier, ce n’est pas mon nom et la bonne date, je l’ai signalé au policier, il m’a dit que c’est pas son problème. Ils donnent le même formulaire à tout le monde, où c’est coché que tu veux retourner en Italie. »

    Les #mineurs, qui ne devraient pas être expulsés mais placés sous une protection spécifique, font aussi les frais de ce renvoi express et d’une privation de liberté pendant la nuit. « Dans le poste, il y avait deux garçons qui paraissaient très jeunes, les policiers nous ont dit qu’ils étaient là depuis le matin. Les jeunes nous ont dit qu’ils étaient là depuis la veille. Les policiers ont fini par reconnaître qu’ils avaient passés la nuit là », raconte Michèle Rivasi. Elle poursuit : « On a eu accès à un fichier sur lequel, pour certains jeunes, les dates de naissance indiquées étaient les mêmes, le 1er janvier 2000. On a demandé pourquoi, les policiers nous ont dit que les jeunes ne connaissaient pas leur date de naissance. Deux d’entre eux nous ont dit qu’ils étaient de 2002. Les policiers ont répondu qu’ils s’étaient trompés. » Sous les yeux des parlementaires, les années de naissance finissent par être modifiées. « On a assisté en direct à une manipulation des dates ! », s’insurge Rivasi.

    « Le mal-être est palpable »

    Mais la députée préfère fustiger « les défaillances du système » plutôt que de charger les agents de la PAF. « Ils travaillent avec des moyens a minima, souligne-t-elle. Les policiers nous ont montré où ils se changent, où ils peuvent se doucher, c’est en mauvais état. Et ils ont surtout l’impression que ce qu’il font ne sert à rien. Ils font repartir des gens qu’ils retrouvent quelques jours plus tard au même endroit, ça n’a pas de fin, c’est inutile, le mal-être est palpable. » Guillaume Gontard abonde : « Je suis choqué par cette absurdité totale. Les personnes qui entrent en France sont "libres" de retourner en #Italie, mais on les enferme pour être sûrs qu’ils y retournent bien. Quel délit ont-ils commis ? Ils ont juste eu le tort de frapper à la porte de notre pays. »
    Maïté Darnault envoyée spéciale à Menton

    Ah des élu·e·s qui font leur taf ! Ça fait tout drôle !
    #Menton #immigration #PAF #frontière #expulsion #mineurs_isolés #racisme

  • A Menton, la police aux frontières sous inspection parlementaire (Libération)
    https://www.wereport.fr/articles/a-menton-la-police-aux-frontieres-sous-inspection-parlementaire-liberation

    Deux élus EELV, Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère, et Michèle Rivasi, eurodéputée du Grand Sud-Est, ont rendu samedi une visite surprise à la PAF de Menton. Un orage arrose le poste-frontière de Menton (Alpes-Maritimes). Des éclairs zèbrent l’obscurité. Au petit matin, samedi 31 mars, la circulation entre l’Italie et la France est [...]

  • A #Menton, la police aux frontières sous #inspection_parlementaire

    Deux élus EELV, #Guillaume_Gontard, sénateur de l’Isère, et #Michèle_Rivasi, eurodéputée du Grand Sud-Est, ont rendu samedi une visite surprise à la PAF de Menton.

    Un orage arrose le poste-frontière de Menton (Alpes-Maritimes). Des éclairs zèbrent l’obscurité. Au petit matin, samedi 31 mars, la circulation entre l’Italie et la #France est anecdotique.
    Quand Guillaume Gontard, sénateur EELV de l’Isère, se présente à la police aux frontières pour une visite surprise, la torpeur cède à des longues tractations. Un policier ose, face à l’élu : « Vous voulez un pied dans la réalité ? Passez une semaine avec nous, voyez les horaires qu’on fait. C’est bien que vous soyez venus, parce que les gens qui nous dirigent ne savent pas la réalité du terrain. » L’agent, sorti fumer, ajoute : « C’est compliqué tout ça, pour les migrants, pour nous. Le plus dur, c’est les enfants, ça fait mal. Je suis là depuis un an, le pire que j’ai vu, c’est un gamin de 13 ans, on ne peut pas imaginer comment il a pu traverser la Méditerranée tout seul. Au début, quand on arrive, on est humains. Après, qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse, ils sont des millions en Afrique, ils ne vont pas tous venir en France. »
    Quarante minutes plus tard, Guillaume Gontard peut enfin entrer. A condition de laisser dehors la presse, pourtant autorisée depuis 2015 à accompagner les parlementaires dans les centres de rétention et les zones d’attente. Contacté, le cabinet du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, justifie ce refus au motif qu’il ne s’agit pas d’un lieu de privation de liberté. « C’est clairement un lieu de rétention qu’on ne nomme pas, jugera Gontard à l’issue de sa venue. Il y a un endroit fermé à clé, grillagé, avec des cadenas, où les conditions sont plus que spartiates, qui font même un peu peur. Il y a des gens qui sont retenus pour une nuit, voire plus. On a pu constater que des mineurs y étaient retenus depuis la veille et mélangés à des majeurs. C’est contraire à la loi. »

    A #Menton-Garavan, la PAF expéditive

    Au même moment, une autre observation s’est déroulée à quelques kilomètres, à la gare de Menton-Garavan, menée par Michèle Rivasi, eurodéputée EELV du Grand Sud-Est. Chaque jour, les #CRS inspectent les trains en provenance de #Vintimille (Italie), à la recherche de migrants. Ils sont amenés sur le champ au poste de la PAF. De là, les policiers les renvoient en nombre de l’autre côté de la frontière, qu’ils franchissent à pied. Un modus operandi expéditif que dénonce l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé). Avant d’être refoulée, la personne bénéficie en théorie d’une « procédure qui doit lui être notifiée dans une langue qu’elle comprend ou avec l’aide d’un interprète, avec un examen approfondi de sa situation et des documents qu’elle peut présenter. Ses droits, comme la possibilité de déposer une demande d’asile, doivent également lui être notifiés », explique Emilie Pesselier, chargée de mission à l’Anafé.

    Ce samedi, la première rotation des CRS en provenance de Garavan livre un homme. Sans qu’il ne sorte de la fourgonnette banalisée, il lui est remis un « #refus_d’entrée » signé de la PAF, puis il est congédié vers l’Italie. « On voit bien qu’aucun entretien n’a été fait », commente Emilie Pesselier. Comme les Italiens n’acceptent plus de « retours » entre 19h et 8h, trois conteneurs ont été annexés aux locaux de la police pour « accueillir » les migrants la nuit. Une « boîte de conserve », dit Guillaume Gontard, en forme de U et agencée autour d’une cour dont le ciel a été couvert d’un grillage : « Les policiers nous ont dit que plus de 100 personnes ont pu se trouver là en même temps, hommes et femmes mélangés », explique le sénateur, entre-temps rejoint par Michèle Rivasi. Leur visite va durer près de trois heures.

    Manipulation des dates

    « Dans ces conteneurs, tout est métallique, il n’y a pas de banc, les fenêtres sont fermées et il n’y a même plus l’air conditionné, décrit la députée européenne. On voit bien que les gens amenés ici ne sont pas libres. » Parmi la vingtaine de personnes qui ont dormi au poste, un Malien explique avoir réclamé de l’eau, sans succès. Pas de couverture fournie, ni en-cas, ni informations légales : « On ne nous dit même pas pour la demande d’asile, c’est comme si on n’était jamais entrés. On prend juste notre nom et notre date de naissance. Mais je n’ai pas récupéré le bon papier, ce n’est pas mon nom et la bonne date, je l’ai signalé au policier, il m’a dit que c’est pas son problème. Ils donnent le même formulaire à tout le monde, où c’est coché que tu veux retourner en Italie. »

    Les #mineurs, qui ne devraient pas être expulsés mais placés sous une protection spécifique, font aussi les frais de ce renvoi express et d’une privation de liberté pendant la nuit. « Dans le poste, il y avait deux garçons qui paraissaient très jeunes, les policiers nous ont dit qu’ils étaient là depuis le matin. Les jeunes nous ont dit qu’ils étaient là depuis la veille. Les policiers ont fini par reconnaître qu’ils avaient passés la nuit là », raconte Michèle Rivasi. Elle poursuit : « On a eu accès à un fichier sur lequel, pour certains jeunes, les dates de naissance indiquées étaient les mêmes, le 1er janvier 2000. On a demandé pourquoi, les policiers nous ont dit que les jeunes ne connaissaient pas leur date de naissance. Deux d’entre eux nous ont dit qu’ils étaient de 2002. Les policiers ont répondu qu’ils s’étaient trompés. » Sous les yeux des parlementaires, les #années_de_naissance finissent par être modifiées. « On a assisté en direct à une manipulation des dates ! », s’insurge Rivasi.

    « Le mal-être est palpable »

    Mais la députée préfère fustiger « les défaillances du système » plutôt que de charger les agents de la PAF. « Ils travaillent avec des moyens a minima, souligne-t-elle. Les policiers nous ont montré où ils se changent, où ils peuvent se doucher, c’est en mauvais état. Et ils ont surtout l’impression que ce qu’il font ne sert à rien. Ils font repartir des gens qu’ils retrouvent quelques jours plus tard au même endroit, ça n’a pas de fin, c’est inutile, le mal-être est palpable. » Guillaume Gontard abonde : « Je suis choqué par cette #absurdité totale. Les personnes qui entrent en France sont "libres" de retourner en Italie, mais on les enferme pour être sûrs qu’ils y retournent bien. Quel délit ont-ils commis ? Ils ont juste eu le tort de frapper à la porte de notre pays. »


    http://www.liberation.fr/france/2018/04/01/a-menton-la-police-aux-frontieres-sous-inspection-parlementaire_1640389
    #frontières #asile #migrations #réfugiés #PAF #police_aux_frontières #rétention
    cc @isskein

    • A la frontière franco-italienne, l’accueil des migrants est « indigne » et « irrespectueuse de leurs droits »

      Locaux insalubres, non-respect du droit d’asile, violences… Un rapport du Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) dresse un portrait au vitriol de la police aux frontières (PAF) à Menton, à la frontière italienne.

      La prise en charge des migrants à la frontière franco-italienne par la police de Menton est lourdement épinglée dans un rapport du Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL).

      D’après le document, les migrants sont non seulement mal-informés sur leurs droits mais ils en sont surtout privés : ils restent en général moins d’une heure dans les locaux de la police aux frontières avant d’être renvoyés en Italie. Ils n’ont pas accès à une consultation médicale, à l’assistance d’un avocat, à un interprète professionnel. Certains d’entre eux ont également été soumis à des actes de violence.

      InfoMigrants a dressé la liste des principaux points sensibles du rapport.

      Acte de violence :

      Lors de leur enquête réalisée en septembre 2017, les contrôleurs du CGLPL ont assisté, à une scène de violence à l’encontre d’un jeune migrant, qui se disait mineur. Ce dernier a été interpellé à la gare de Menton-Garavan, le 5 septembre 2017 vers 20h, puis conduit dans les locaux de la PAF. Le fonctionnaire de police est accusé de l’avoir giflé.

      Extrait du rapport : « Le chef de poste s’est alors tourné vers le jeune en l’interpellant : ‘Tu es mineur, toi ?’ et l’a aussitôt giflé. L’étranger s’est alors laissé glisser au sol en vue de se protéger, tout en se tenant la joue et en pleurant, manifestement choqué et effrayé par le comportement du policier. »

      Droit d’asile non respecté :

      Les personnes en situation irrégulière ont le droit de demander l’asile aux frontières. Elles n’en sont pas informées.

      Extrait du rapport : « Les personnes interpellées à la frontière franco-italienne sont en droit de solliciter spontanément l’entrée sur le territoire au titre de l’asile. Les services de la police aux frontières ont indiqué aux contrôleurs que personne n’en faisait cependant la demande. »

      Les personnes qui demandent l’asile en arrivant sur le territoire français n’ont pas le droit d’être renvoyés avant examen de leur dossier.

      Pire, les personnes souhaitant demander l’asile ne sont pas entendues. Elles n’ont pas la possibilité d’entamer la procédure.

      Extrait du rapport : « Ces demandes ne sont ni traitées ni enregistrées au motif qu’elles sont irrecevables selon les services de la police aux frontières. »

      Formulaires pré-remplis :

      Les migrants interpellés à la frontière doivent remplir un formulaire de trois pages sur le « refus d’entrée » sur le sol français. Ils y donnent leur identité et y expliquent leur situation administrative. Plusieurs cases sont à cocher, notamment sur ce qu’un migrant envisage de faire : « avertir la personne chez qui vous souhaitez vous rendre », « disposer d’un jour franc (c’est-à-dire du droit à ne pas être renvoyé avant l’expiration d’un délai de 24h) », ou encore « repartir tout de suite »…

      Extrait du rapport : « Dans la quasi-totalité des procédures consultées, la case ’je veux repartir le plus vite possible’ était pré cochée informatiquement avant impression du formulaire. Les quelques formulaires pour lesquels ce n’était pas le cas étaient simplement non renseignés. »

      À aucun moment, un interprète n’est proposé pour aider les personnes en situation irrégulière à comprendre les documents des autorités ou à leur expliquer les démarches.

      Extrait du rapport : « Il n’est jamais recouru à un interprétariat professionnel. Quand les personnes étrangères ne sont pas francophones, les agents se débrouillent pour communiquer en anglais (voire en italien ou en arabe selon les informations recueillies). »

      Mineurs isolés étrangers :

      Selon le rapport, les mineurs sont traités comme des adultes. Ils ne sont pas signalés à l’Aide sociale à l’enfance. Ils ne bénéficient d’aucune protection particulière – contrairement à ce que prévoit la loi.

      Extrait du rapport : « La prise en charge des mineurs isolés qui représentent près d’un tiers des personnes non admises à la frontière franco-italienne dans les Alpes-Maritimes, n’est pas […] différenciée des adultes.

      Les contrôleurs ont relevé que des mineurs isolés interpellés sur le territoire ont été réadmis vers l’Italie alors qu’ils ne peuvent en aucun cas faire l’objet d’une mesure d’éloignement. »

      Expulsion :

      En moyenne, les migrants interpellés à la frontière passent moins de 5 heures dans les locaux de la PAF. Ils sont ensuite exhortés à retourner en Italie, par leurs propres moyens, à pieds, munis de leur décision de refus d’entrée en France.

      Extrait du rapport : « En journée, les personnes non admises ne passent en général que quelques minutes au poste de police, installées sur une rangée de quatre sièges située dans le hall d’entrée. Leur identité, leur âge et leur nationalité leur est de nouveau demandée et les échanges s’en tiennent à cela. »

      Pour le CGLPL, les forces de police sont sans doute soumises à la pression de leur hiérarchie.

      Extrait du rapport : « L’objectif de réacheminement des migrants interpellés à la frontière franco-italienne par la police aux frontières s’apparente à une obligation de résultat : garantir l’étanchéité de la frontière dans le déni des règles de droit. Dans ce contexte de pression politique, les fonctionnaires de police accomplissent leurs missions ’à la chaîne’ ».

      Détention dans les locaux de la PAF dans des conditions difficiles :

      Il apparaît dans le rapport que les locaux de la PAF sont exigus, qu’ils ne sont pas adaptés pour accueillir les personnes en situation irrégulière. Il n’y a pas de douches, pas de chauffage, pas de lits ou de matelas, pas de repas non plus. L’électricité fonctionne partiellement.

      Extrait du rapport : « De nuit, les étrangers sont maintenus dans des locaux indignes. Les mineurs et les femmes restent jusqu’au matin dans une ’salle d’attente’ pouvant accueillir jusqu’à trente personnes, dépourvue de tout confort minimal (quelques bancs ne permettant pas de s’allonger, un WC à la turque sans verrou).

      La nuit, les mineurs placés dans cette salle se plaignaient d’avoir froid : ils ne disposaient pas de couvertures et n’avaient pas accès à leurs effets personnels ; ils portaient les mêmes vêtements qu’au moment de leur interpellation, souvent en tenue d’été.

      Les points d’eau installés dans la salle d’attente et dans la cour ne permettent pas d’assurer l’hygiène corporelle des personnes en attente. Aucun équipement (matelas, couverture…) n’est fourni pour dormir ou se protéger de la fraîcheur de la nuit. De plus, les étrangers qui passent plusieurs heures de jour comme de nuit dans ces locaux ne bénéficient d’aucun repas. Seuls quelques madeleines et des bouteilles d’eau sont distribuées à la demande, voire selon la bonne volonté des fonctionnaires de police. »

      http://www.infomigrants.net/fr/post/9695/a-la-frontiere-franco-italienne-l-accueil-des-migrants-est-indigne-et-

      Pour télécharger le #rapport :
      Rapport de visite des locaux de la #police_aux_frontières de #Menton
      http://www.cglpl.fr/wp-content/uploads/2018/06/Rapport-de-la-deuxi%C3%A8me-visite-des-services-de-la-police-aux-fronti%C3%A8r
      #PAF

  • « Nucléaire : y a-t-il matière à débats ? » et « Etes-vous favorable à la sortie du nucléaire ? »
    ils ont de drôles de questions à FranceQ et La France Insoumise ??
    https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-a-moudre/du-grain-a-moudre-du-lundi-12-mars-2018

    Un « débat national » se tiendra entre septembre et décembre sur la gestion des déchets nucléaires, qui sont pour l’instant destinés à être enfouis sur le site de Bure (Meuse), a annoncé, mercredi 7 mars, le secrétaire d’Etat à la transition écologique, Sébastien Lecornu.

    à cela Michèle Rivasi répond à quoi bon un débat national puisque la décision est déjà prise. du foutage de gueule une fois de plus !
    Quelques liens sur le site de l’émission :
    https://www.franceculture.fr/oeuvre-la-france-nucleaire-l-art-de-gouverner-une-technologie-conteste
    http://premium.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2017/05/18/29006-20170518ARTFIG00284-les-quatre-chiffres-a-connaitre-sur-l-ene
    https://seenthis.net/messages/668974
    http://www.michele-rivasi.eu/a-la-une/bure-la-guerre-est-declaree


    http://sortirdunucleaire.org
    #nucléaire

  • Alerter pour agir | Presse libérée
    http://audioblog.arteradio.com/post/3083596/mucem__alerter_pour_agir

    Captation d’une table-ronde lors de la Nuit des lanceurs d’alertes au Mucem à Marseille le 25 janvier. Avec : Fabrice Rizzoli (professeur à Sciences Po Paris, président fondateur de Crim’halt), Eric Alt (Anticor), Martin Pigeon (chercheur à l’Observatoire européen des lobbys - CEO), Henri Thulliez (Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique), Michèle Rivasi (eurodéputée, co-fondatrice de la CRIIRAD) et Françoise Nicolas (ancienne fonctionnaire de l’ambassade de France au Bénin, devenue lanceuse d’alerte). Durée : 55 min. Source : Radio Zinzine

    http://sons-audioblogs.arte.tv/audioblogs/sons/3048014/3085870_MP3_3_alerter_pour_agir.mp3

  • La solitude du lanceur d’alerte

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/02/09/la-solitude-du-lanceur-d-alerte_5254286_3232.html

    Outre Edward Snowden, intervenu par liaison vidéo, trente-six personnes traquées pour avoir alerté étaient présentes au forum qui s’est tenu jeudi 25 janvier au MuCEM, à Marseille. Tous ont souligné l’importance d’une mobilisation citoyenne en soutien de leur action.

    Un frisson parcourt l’auditorium du ­Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), à Marseille, bondé depuis plus d’une heure. Plein écran, le visage d’Edward Snowden apparaît, toujours juvénile derrière ses fines lunettes. Souriant et grave à la fois. Comme promis, l’ancien informaticien de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine honore le rendez-vous du premier Forum des lanceurs d’alerte qu’accueille, ce jeudi 25 janvier, le musée national.

    Depuis son exil russe, l’Américain qui a révélé la surveillance généralisée de nos données privées par son pays ouvre une des trois tables rondes de la soirée. La connexion Internet vacille, la traduction aussi, mais Edward Snowden réussit à faire passer un message simple : « Faites pression sur vos gouvernements. Voulez-vous une Europe qui soutient la politique de Donald Trump après celle de Barack Obama dans sa guerre aux lanceurs d’alerte ? Une Europe pour qui les droits de l’homme ne sont plus qu’un patrimoine historique ? Ou une Europe qui protège ceux qui sont vulnérables aujourd’hui ? »

    Nécessaire protection

    L’intervention de celui qui incarne, avec le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, l’homme traqué pour avoir alerté est un joli coup médiatique pour le collectif citoyen Marseille en commun et le MuCEM, coorganisateurs de la soirée. Elle a également le mérite de réunir, autour d’un même symbole, deux thèmes nourrissant le débat actuel : la solitude des lanceurs d’alerte et l’organisation de leur nécessaire protection, tant au niveau français, où la loi Sapin 2 leur donne un statut depuis décembre 2016, qu’européen.

    L’engouement autour du forum marseillais marque-t-il l’amorce d’une prise de conscience générale ? « Quelque chose se passe sur l’éveil de la citoyenneté, une vraie évolution de nos sociétés », convient Nicole Marie Meyer, ex-fonctionnaire désormais chargée de l’« alerte éthique » au sein de l’association Transparency International. L’agora du MuCEM grouille de monde. Entre 18 heures et minuit, 800 personnes vont passer par là. « Marseille est gangrenée par l’affairisme, le clientélisme, la corruption. Cette soirée déclenche un fort intérêt, assure Sébastien Barles, ancien élu municipal EELV et membre de Marseille en commun. Ces événements grand public font aussi sortir les lanceurs d’alerte de leur solitude et de ce qui s’apparente souvent à un suicide social, professionnel et financier. »

    « Quand on est seuls, on peut nous tuer »

    Cette solitude, les 36 lanceurs d’alerte invités la vivent tous ou presque. Pour un Jean-Luc Touly, auteur de plusieurs ouvrages sur les multinationales de l’eau, qui assure que « documenter ces opérations mafieuses est un véritable plaisir », combien de vies brisées ? De cette déchéance, Karim Ben Ali parle simplement. Ce chauffeur routier intérimaire de 35 ans a diffusé sur Internet les vidéos des produits toxiques qu’il déversait dans la nature autour de Florange (Moselle). Ses donneurs d’ordre d’alors, Suez et ArcelorMittal, le poursuivent en justice pour diffamation. « Depuis, j’ai eu des problèmes de couple, une dépression. Je suis au RSA et n’arrive plus à trouver du travail », raconte-t-il, le regard douloureux. Jeudi, le MuCEM lui a offert une ovation. « La première fois que des gens me montrent que j’ai fait quelque chose de bien », sourit-il.

    Entourer le lanceur d’un collectif, l’aider à recueillir des preuves tangibles, à gérer le raz-de-marée médiatique et la pression juridique qui suivra. Pour tous les acteurs de l’alerte, la nécessité ne se discute plus. « Quand on est seuls, on peut nous tuer », assène Michèle Rivasi, députée européenne EELV et cofondatrice de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité. « Lorsqu’on dénonce les actes de l’Etat, la loi ne suffit pas à vous défendre », embraye Pierre-Alain Mannoni, universitaire niçois et membre de l’association Roya citoyenne, que plusieurs centaines de personnes ont accompagné au tribunal en septembre 2017. Condamné à deux mois de prison avec sursis pour avoir accueilli des migrants, il affirme : « L’engagement, la mobilisation et la médiatisation m’ont protégé. »

    Tensions

    En réponse à ce besoin de collectif, vingt et une associations, dont Transparency International, Sciences citoyennes et Anticor, annoncent pour 2018 la création d’une « maison des lanceurs d’alerte ». « Un agrégat de compétences pour apporter un soutien juridique et procédural, mais aussi un accompagnement médiatique, psychologique et financier », explique Glen Millot, chargé de l’alerte à la fondation Sciences citoyennes. Pour Eric Alt, ­d’Anticor, ce dernier volet est devenu « essentiel » depuis que le Conseil constitutionnel a annulé une disposition de la loi Sapin 2 permettant au défenseur des droits de la République de « prendre en charge financièrement » le lanceur d’alerte.

    Si l’ensemble des associations la salue comme une « avancée notable », la loi Sapin 2 cristallise encore quelques tensions. « Nous avons obtenu un statut parmi les plus avancés du monde », défend, bec et ongles, Nicole Marie Meyer. « Cette loi impose aussi un carcan », relativise Daniel Ibanez, opposant à la ligne ferroviaire Lyon-Turin qui, comme d’autres, s’inquiète de l’obligation législative pour le lanceur d’alerte de « prouver sa bonne foi » ou de passer, sauf situation d’urgence, par un canal hiérarchique au sein de son entreprise. « Si je possède une alerte d’intérêt général, quelle est la logique de la soumettre d’abord à l’expertise interne ? interroge M. Ibanez. Dans l’affaire Lactalis, l’information était disponible depuis plusieurs mois dans l’entreprise. »

    Attentives en France à l’application de Sapin 2, les associations regardent désormais vers l’Europe. Fin octobre 2017, le Parlement a adopté un rapport d’initiatives sur les « mesures légitimes visant à protéger les lanceurs d’alerte ». Présente à Marseille, sa rapporteuse, l’eurodéputée française Virginie Rozière (PRG), y voit une « injonction à la Commission pour qu’elle promeuve une loi contraignante prenant en compte la fragilité du lanceur d’alerte face à des structures qui ont les moyens d’un long combat ». « Seule la mobilisation des citoyens permettra d’y arriver, car les Etats sont réticents », prévient-elle déjà.

  • #Mort, on pollue encore
    https://reporterre.net/Mort-on-pollue-encore

    À côté du formol, l’attention de l’association se focalise sur un métal pauvre retrouvé dans de nombreux corps : le mercure. Michel Kawnik considère que la crémation est « la première #pollution mercurielle de France », notamment du fait des amalgames dentaires en mercure très utilisés il y a quelques décennies dans l’Hexagone. 17 tonnes de mercure dentaire seraient placées dans la bouche des Français chaque année. Des chiffres avancés dans une tribune publiée en 2012 par un groupe de chercheurs et acteurs publics, dont Michèle Rivasi, eurodéputée EELV. L’association Non au mercure dentaire rappelle par ailleurs les résultats d’une étude anglaise de 2003. Celle-ci a suivi pendant 37 ans, près de 240.000 femmes enceintes et résidant près d’un crématorium. Les chercheurs ont conclu à un risque accru de 17 % de spina bifida (développement incomplet de la colonne vertébrale) et de 12 % de défauts cardiaques chez les nouveau-nés. La Suède a estimé quant à elle en 2000, que les rejets de mercure liés aux crémations représentaient environ un tiers des émissions de mercure nationales. Dans son article, Claude Bouriot estime ainsi que sur les 150 crématoriums présents en France en 2011, « sept tonnes de formaldéhyde pur » étaient incinérées, soit « 47 kilos par crématorium et par an, avec cependant une diversité entre les crématoriums urbains, qui pratiquent plus de crémations ».

  • Sels d’#aluminium dans les #vaccins : faut-il s’en inquiéter ? (MAJ)
    http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-sels-aluminium-vaccins-faut-il-inquieter-maj-42646

    Mais l’Agence nationale de #sécurité du #médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé le mois dernier qu’elle ne financerait pas la poursuite de ses travaux sur les adjuvants à l’aluminium, suscitant notamment une vive émotion auprès de l’association de malades atteints de myofasciite à macrophages (E3M).

    Les recherches de Romain Gherardi ne font pas l’unanimité. Certains experts relèvent qu’aucune relation de cause à effet n’a encore été démontrée, d’autres considèrent que les soupçons qui planent sur les sels d’aluminium sont suffisamment graves.

    Un #moratoire contre les vaccins aux sels d’aluminium ?

    « Il y a un manque de connaissance sur l’aluminium », a reconnu au cours de la conférence de presse Christopher Exley, un biochimiste britannique qui travaille sur l’aluminium depuis plus de 20 ans. On ne sait pas aujourd’hui, souligne-t-il, ce que peut provoquer « une exposition lente et consistante à l’aluminium pendant des années » et « on peut se demander » si des maladies neurologiques auto-immunes comme la sclérose en plaques ne seraient pas, elles aussi, liées à l’aluminium.

    En attendant des recherches plus poussées, la députée européenne Michèle Rivasi (EELV) a réclamé un moratoire sur tous les vaccins contenant de l’aluminium, comme l’avait déjà fait en mars dernier un groupe d’études de l’Assemblée nationale, en application du principe de précaution.

    L’Académie nationale de #médecine avait reconnu en juin que de l’aluminium pouvait pénétrer dans le cerveau mais s’était déclarée hostile à tout moratoire, estimant que celui-ci rendrait impossible la majorité des vaccinations alors que des solutions de rechange ne pourraient être prêtes que dans 5 ou 10 ans.

  • Assistants parlementaires : la liste des 19 eurodéputés concernés par l’enquête
    Emmanuel Galiero, Le Figaro, le 30 mai 2017
    http://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/2017/05/30/38001-20170530ARTFIG00118-assistants-parlementaires-l-enquete-concerne-19-e

    Dans les rangs du Parti socialiste, apparaissent Edouard Martin, Emmanuel Maurel, Christine Revault d’Alonnes Bonnefoy et Jean-Louis Cottigny. Côté LR, sont cités Michèle Alliot-Marie, Angélique Delahaye, Brice Hortefeux, Marc Joulaud, Tokia Saïfi, Jérôme Lavrilleux (ex-LR) et Constance Le Grip. A l’UDI, apparaissent Jean Arthuis (devenu En Marche) et Dominique Riquet. Avec Marielle de Sarnez pour le MoDem, Robert Rochefort est également évoqué. Enfin, on découvre Yannick Jadot et Michèle Rivasi élus EELV, Patrick Le Hyaric du Front de Gauche et Virginie Rozière du PRG.

    #France #corruption #parlement_européen #eurodéputés

  • La filière nucléaire suspendue aux progrès de la forge du Creusot

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/04/01/la-filiere-nucleaire-suspendue-aux-progres-de-la-forge-du-creusot_5104120_32

    De nouvelles révélations jettent un doute supplémentaire sur la sûreté des produits issus du site industriel Creusot Forge.

    L’avenir de la filière nucléaire française se joue peut-être dans l’usine Creusot Forge d’Areva. Depuis 2015, le site de Saône-et-Loire est l’objet d’audits approfondis menés par Areva, EDF et par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), mais aussi par des experts indépendants venus de cinq pays (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, Chine, Finlande). Objectif : s’assurer que ce maillon essentiel de la chaîne nucléaire répond à tous les standards internationaux. Et ils jugent que le compte n’y est pas encore. Areva a transmis à l’ASN, vendredi 31 mars, le dernier état des modifications du site, afin qu’il puisse reprendre cet été la fourniture de composants aux centrales françaises et britanniques d’EDF, suspendue depuis avril 2015.

    Las, de nouveaux éléments sont venus alourdir le dossier « Creusot Forge ». Selon des révélations de France Inter et France Info vendredi, des défaillances industrielles avaient été pointées du doigt par l’ASN dès la fin de 2005. Dans deux lettres de décembre 2005 et mai 2006, citées par les deux radios, le gendarme du nucléaire mettait en garde EDF contre ce fournisseur, soit un peu avant que l’électricien ne lui confie le forgeage de grosses pièces – notamment la cuve de l’EPR de Flamanville (Manche).

    Alors patron de l’ASN, André-Claude Lacoste était descendu au Creusot et en était revenu « effondré », affirment France Inter et France Info : l’usine, alors détenue par Sfarsteel, ne répondait pas aux standards de qualité requis dans l’industrie nucléaire. Il avait demandé qu’EDF change d’équipementier ou qu’Areva l’acquière pour le remettre à niveau. Ce dernier s’était exécuté pour 170 millions d’euros.

    200 millions investis

    Pourquoi Creusot Forge a-t-il été retenu pour forger les gros composants de l’EPR ? Le feu vert pour la construction de ce réacteur de troisième génération à Flamanville a été donné par le gouvernement Raffarin en avril 2004, notamment pour maintenir les compétences de la filière nucléaire. Ses grands composants devront être made in France, alors que la cuve de l’EPR construit par Areva en Finlande a été faite au Japon. « Ce qui a justifié le rachat de Sfarsteel, c’est la volonté du groupe de maîtriser la fourniture des pièces forgées essentielles au développement de la flotte nucléaire mondiale, confirme au Monde David Emond, directeur des usines de composants d’Areva (Le Creusot, Chalon/Saint-Marcel, Jeumont…). Nous connaissions la situation au Creusot et dès 2006, Areva a mis en œuvre des actions pour amener‎ l’usine aux standards du groupe et de l’industrie nucléaire. » En dix ans, il y a doublé les effectifs et a investi 200 millions d’euros.

    De son côté, l’ASN a-t-elle failli à sa mission, comme le lui reproche l’Observatoire du nucléaire ? « Elle est gravement fautive puisqu’elle n’a rien vu, ou pire rien dit, pendant de longues années, dénonce-t-il aujourd’hui. Lorsqu’elle a autorisé en décembre 2013 l’installation de la cuve dans l’EPR en construction, elle était déjà parfaitement informée des déboires de fabrication de cette cuve. » Pour l’association antinucléaire, « il est désormais avéré que la décision concernant la cuve de l’EPR ne peut et ne doit en aucun cas être prise par l’ASN ». Michèle Rivasi, députée européenne (Europe Ecologie-Les Verts), juge pour sa part qu’« une commission d’enquête parlementaire est indispensable ».

    L’ASN a confirmé, vendredi, qu’elle rendrait un premier avis cet été sur la sûreté de la cuve de Flamanville. En avril 2015, le gendarme du nucléaire avait annoncé que l’acier du couvercle et du fond de cet élément ultrasensible de l’îlot nucléaire présentait une trop forte teneur en carbone, qui pourrait amoindrir sa résistance aux fortes contraintes qu’elle devra subir.

    Pas de plan B

    Le gendarme du nucléaire se défend de laxisme, a fortiori de dissimulation. Son directeur général adjoint, Julien Collet, joint par Le Monde, dissocie deux dossiers. Le premier est celui des « difficultés techniques » de Creusot Forge. « Dans les années 2005-2006, dit-il, nous avons constaté des problèmes au niveau de la fabrication des pièces et des anomalies en termes d’assurance qualité. » A la suite d’inspections, plusieurs courriers ont été adressés à EDF, qui pointaient « de nombreux écarts » et des « incidents récurrents » dans la fabrication des équipements sous pression nucléaire. EDF a été sommée de « surveiller » plus étroitement son fournisseur. L’ASN a mis en ligne vendredi sur son site l’historique de ses échanges avec EDF et Areva depuis 2005.

    Le second dossier, celui de l’excès de carbone dans l’acier de la cuve de l’EPR de Flamanville, est distinct, selon M. Collet. « A la suite de l’arrêté du 12 décembre 2005 modifiant la réglementation sur les équipements sous pression nucléaire, précise-t-il, nous avons demandé à Areva, dès août 2006, de démontrer la qualification technique de la calotte supérieure de la cuve, c’est-à-dire son homogénéité. » Sans avoir d’« inquiétude particulière à ce moment-là », reconnaît-il. Ce n’est qu’« en octobre 2014 » qu’Areva informera l’ASN de la non-conformité des résultats de nouveaux essais. Une grave anomalie rendue publique par l’ASN en avril 2015. Et une preuve, selon elle, de sa « transparence ». L’historique des échanges de courriers entre l’ASN et Areva semble confirmer cette chronologie.

    Un enjeu vital

    Dans les prochains mois, toute l’attention se concentrera sur l’ASN : elle s’est donné jusqu’en septembre pour dire si la cuve de l’EPR est « bonne pour le service », comme l’assurent EDF et Areva, en s’appuyant sur leurs propres tests menés en 2016. Les dirigeants du groupe d’électricité sont si confiants qu’ils assurent n’avoir « pas de plan B » en cas d’avis négatif de l’ASN, qui leur a pourtant réclamé un tel « plan B ».

    L’enjeu est vital pour EDF. Un refus l’obligerait à se priver d’un réacteur qui doit entrer en service début 2019. A moins de forger une nouvelle cuve – sans doute au Japon – entraînant plusieurs années de retard et des surcoûts faramineux pour une centrale dont le budget initial a déjà triplé en dix ans (10,5 milliards). Stopper Flamanville compromettrait aussi l’image déjà ternie du nucléaire français. Et EDF ne pourrait plus racheter Areva NP (filiale réacteurs et services d’Areva), puisque la Commission européenne a fait de la validation de la cuve par l’ASN une condition pour autoriser l’Etat français à injecter 4,5 milliards dans le groupe nucléaire en grande difficulté. C’est toute la filière française qui plongerait dans l’inconnu.

    Les cuves des deux EPR d’Hinkley Point en Angleterre doivent sortir du site du Creusot. Et le gendarme nucléaire britannique suit de près la remise d’équerre de l’usine bourguignonne.

    • Dans les prochains mois, toute l’attention se concentrera sur l’ASN : elle s’est donné jusqu’en septembre pour dire si la cuve de l’EPR est « bonne pour le service », comme l’assurent EDF et Areva, en s’appuyant sur leurs propres tests menés en 2016. Les dirigeants du groupe d’électricité sont si confiants qu’ils assurent n’avoir « pas de plan B » en cas d’avis négatif de l’ASN

      et sur http://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/info-franceinfo-defauts-sur-la-cuve-de-lepr-de-flamanville-l-autorite-d :

      L’ASN doit se prononcer en septembre sur la cuve de l’EPR et dire si, malgré ses défauts, la pièce est bonne pour le service. Une décision aux conséquences multiples qui ne laisse guère de choix à l’Autorité, selon Cyrille Cormier, de Greenpeace. « Aujourd’hui, on dit à l’ASN : à vous de valider ou non l’utilisation de la cuve de l’EPR. Mais on lui dit : attention, si vous ne validez pas la cuve, c’est le chantier de l’EPR de Flamanville qui prend des années de retard et donc des milliards d’euros supplémentaires. C’est sans doute la construction d’un nouvel EPR à Hinkley Point en Angleterre qui tombe. Et c’est le chantier de Taishan en Chine qui s’arrête. » Cyrille Cormier va plus loin : « C’est le sauvetage d’Areva par l’Etat qui est menacé. C’est tout le projet d’une industrie nucléaire française, le renouveau du nucléaire, qui tombe à l’eau. Evidemment on sait ce qui va se passer : personne ne peut résister à une telle pression. »

      #chantage_à_l'emploi #roulette_russe

  • La #réforme du code minier oublie les objectifs climatiques – EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/section/climat-environnement/news/la-reforme-du-code-minier-oublie-les-objectifs-climatiques

    Plusieurs points font défaut dans la nouvelle mouture du code minier qui doit être discutée dès le 16 janvier en commission parlementaire à l’Assemblée nationale, au premier rang desquels son incompatibilité avec les engagements climatiques pris par la France lors de la COP 21 et la nouvelle #loi sur la transition énergétique. (LTE).

    « Le minimum aurait été de subordonner le code minier à ces deux textes. Ils ne sont même pas mentionnés dans la proposition » regrette Claude Taton est membre du réseau Frack Free Europe.

    « Aujourd’hui, ce code minier n’est pas compatible avec les engagements pris par la France dans l’accord de Paris, puisqu’il prévoit la poursuite de l’#exploitation des #énergies fossiles » rappelle de son côté la députée écologiste.

    Autre biais dénoncé par les élus Verts, le pouvoir très limité de l’État, pourtant propriétaire du sous-sol français, et seul habilité à délivrer des permis, en matière de suspension de titres miniers.

    Pour pouvoir refuser un permis d’extraction, la puissance publique doit montrer qu’il y a un « doute sérieux » relatif à l’impact sur environnement.

    « Résultat, l’État ne peut même pas arrêter un forage minier pour des raisons sanitaires ! » prévient Michèle Rivasi.

    Autre risque, d’après la version avancée par le gouvernement, un exploitant n’aura pas l’obligation de préciser la technique d’extraction lors de la demande de permis minier. Un manque d’encadrement qui pourrait ouvrir la porte à des techniques comme la fracturation hydraulique, craignent les ONG.

    #code_minier #fracturation_hydraulique #schiste

  • Présidentielle : #EELV choisit #Yannick_Jadot
    https://www.mediapart.fr/journal/france/071116/presidentielle-eelv-choisit-yannick-jadot

    À l’issue de la primaire écologiste, le député européen l’a facilement emporté face à Michèle Rivasi. Proche de Daniel Cohn-Bendit, il espère profiter de l’explosion de la gauche et vise un score supérieur à 10 %. Une gageure pour un parti très affaibli.

    #France #écolos #présidentielle_2017

  • « Cécile Duflot est apparue déconnectée du terrain »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/201016/cecile-duflot-est-apparue-deconnectee-du-terrain

    Vidéo accessible dans l’article. © Mediapart Vanessa Jérôme, sociologue à Paris-1 et à l’EHESS, spécialiste de l’engagement, est interrogée sur la défaite de l’ancienne ministre du logement à la #primaire d’Europe Ecologie-Les Verts.

    #France #Cécile_Duflot #EELV

  • Moment détente. Primaire écologiste : Cécile Duflot éliminée dès le premier tour...
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/12526-moment-detente-primaire-ecologiste-cecile-duflot-eliminee-des-le-pr

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2016/Septembre/Duflot_20_10_2016.png

    Dxit ma femme elle aurait dit aux journalistes « je ne comprends pas…. », eh bien moi je comprends très bien !… LOL ! (n’interprettez pas mal mes propos : je n’ai rien contre les femmes, au contraire)

    Yannick Jadot (à droite) et Cécile Duflot (à gauche), tous deux candidats à la primaire EELV, lors d’un meeting

    le 28 septembre 2016 à Bordeaux. (NICOLAS TUCAT / AFP)

    Coup de théâtre ! Cécile Duflot, pourtant favorite, est éliminée du premier tour de la primaire écologiste.

    C’est ce qu’on appelle une déculottée. A l’issue de la primaire des écologistes, la favorite Cécile Duflot, 41 ans, ex-ministre et ex-secrétaire nationale de Verts, arrive en troisième position, derrière l’autre favori Yannick Jadot, 49 ans, et l’inattendue Michèle Rivasi, 63 ans.

    L’ancienne ministre s’est dite (...)

    #En_vedette #Divers

  • Michèle RIVASI : « Oui, je suis favorable au fédéralisme... »
    http://www.taurillon.org/michele-rivasi-oui-je-suis-favorable-au-federalisme

    Membre d’Europe Écologie Les Verts, Michèle Rivasi fait partie des quatre candidats en lice pour la primaire écologiste. Elle a confié au Taurillon ses ambitions pour la primaire et a pris position sur les questions liées à l’environnement ainsi qu’à l’avenir de l’Europe Kévin Bangratz : La campagne pour la primaire écologiste bat son plein et Cécile Duflot apparaît comme la favorite du scrutin, notamment en raison de sa forte notoriété. Dans ce contexte, quels sont vos soutiens ? Michèle Rivasi : Pour (...)

    #Élection_Présidentielle_2017

    / #France, #Élections, #Ecologie, #Primaires

  • LGV Lyon-Turin : Michèle Rivasi veut le retrait de l’Union européenne
    http://www.taurillon.org/lgv-lyon-turin-michele-rivasi-veut-le-retrait-de-l-union-europeenne

    Suspecté dangereux pour l’environnement, économiquement non rentable, le projet de liaison ferroviaire entre Lyon et Turin suscite la polémique. L’Union européenne s’est pourtant engagée à le financer. Une position que l’eurodéputée écologiste française Michèle Rivasi conteste. Interview.

    Environnement & Energie

    / #France, #Italie, #Transports

    #Environnement_&_Energie
    http://www.michele-rivasi.eu

  • Center Parcs c’est non ! n°4
    http://www.esgourdes.net/2015/02/12/center-parcs-cest-non-n4/1269

    A Roybon, commune rurale des Chambaran entre Grenoble et Romans-sur-Isère, la multinationale du tourisme Pierre et Vacances a l’idée folle de construire un village vacances « Center Parcs » en lieu et place d’une zone humide qui abrite des espèces protégés et constitue un « château d’eau » important pour la région. Quatrième partie de la série consacrée aux arguments en défaveur du projet, avec des zadistes en « automédia », Michèle Rivasi eurodéputée EELV opposée au projet et Andrea Barolini journaliste qui a enquêté pour Reporterre sur la société Pierre et Vacances. Durée : 1h04. Source : Radio Zinzine

  • Le parlement européen appelé à voter la libéralisation des transport de matières radioactives, sur la base du rapport Kovàcs déjà adopté par la commission parlementaire idoine.
    Tout est fait pour « fluidifier » et banaliser ces transports. Ainsi le rapport n’exclut pas que voisinent à l’intérieur d’un même camion un lot matières radioactives et des matériaux explosifs !
    Et comme souvent au sujet du nucléaire le processus démocratique est faussé par un traité dérogatoire.
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/transport-matieres-radioctives-rapport-escreg-20040.php4#xtor=EP
    #nucléaire

    • Selon la rapporteure fictive ("shadow rapporteure") de ce texte, Michèle Rivasi (Verts-ALE), le rapport Kovács est « une opportunité pour mieux encadrer la réglementation européenne sur ces transports des substances radioactives ». Mais, pour Mme Rivasi, les eurodéputés n’ont pas su imposer les contraintes nécessaires à une véritable responsabilisation des transporteurs : « Au lieu de cela, les eurodéputés conservateurs ont préféré privilégier les intérêts du marché des marchandises dangereuses pour faciliter leurs déplacements avec un minimum de contraintes ». Le risque est de voir accréditer le transfert de la responsabilité des industriels vers les transporteurs eux-mêmes, selon une dilution du principe pollueur-payeur. En cas d’accident, le transporteur serait sanctionné, mais pas le producteur de matières radioactives. Et le rapport Kovács n’exclut pas que voisinent à l’intérieur d’un même camion un lot matières radioactives et des matériaux explosifs.

    • ça fait longtemps que les camions sont utilisés et sur une aire d’autoroute on peut stationner à coté d’un tel camion et se prendre une dose l’air de rien. La Criirad avait d’ailleurs effectué des mesures dans ces conditions pour dénoncer ces pratiques.

  • Les pistes de la députée Rivasi pour faire des économies sur les médicaments
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/06/25/les-pistes-de-la-deputee-rivasi-pour-faire-des-economies-sur-les-medicaments

    Pour la députée écologiste Michèle Rivasi, membre de la Commission santé et environnement du Parlement européen, c’est une véritable « gabegie ». Lors d’une conférence de presse lundi 24 juin à Paris, elle a souligné qu’avec 33 milliards d’euros en 2012, notre consommation nationale de médicaments remboursables dépasse allègrement celle de nos voisins, 17,83 milliards d’euros pour l’Italie, par exemple. Cela représente « 72% de plus à populations égales, mais 85% de plus en hors taxes, pour les mêmes résultats sanitaires et même une meilleure espérance de vie à la naissance en Italie », remarque-t-elle. Des chiffres provenant d’une étude menée ces derniers mois par un groupe de travail dirigé par un pharmacien, Serge Rader.

    Selon Michèle Rivasi, une baisse de 10 % par an de notre dépense pendant trois ans permettrait une économie de 10 milliards d’euros, « de quoi résoudre le déficit chronique de la branche maladie » de la Sécurité sociale. Les prévisions pour 2013 font état d’un déficit de 7,9 milliards d’euros pour cette branche. Les économies potentielles pourraient servir, estime la députée européenne, à financer de nouveau une recherche publique sur le médicament plutôt que de « continuer à l’abandonner aux firmes pharmaceutiques. »

    Michèle Rivasi suggère six mesures afin de réformer la filière du médicament en France. La première concerne les pharmaciens avec le remplacement de la rémunération actuelle — une marge commerciale — par un honoraire, ce qui rendrait « indépendant le coût de la distribution quel que soit le prix du médicament. »

    Devançant les protestations que l’industrie pharmaceutique pourrait opposer à son initiative, Michèle Rivasi a souligné que les 10 milliards d’efforts sur trois ans qu’elle appelle de ses voeux « ne représentent que 2,5% des près de 400 milliards d’euros de chiffre d’affaires que réalisent les quinze plus grands groupes pharmaceutiques mondiaux concernés ».

    #santé #pharma #big_pharma

  • Contre la résistance aux #antibiotiques, la #phagothérapie, une vieille médecine | Chez Michèle Rivasi | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.com/michele-rivasi/2013/04/16/une-alternative-salvatrice-aux-antibiotiques-la-phagotherapie-230132

    Découverte à la fin des années 1910, cette thérapie reste largement méconnue en Europe de l’Ouest ou aux Etats-Unis, alors qu’elle semble être une alternative ou un traitement complémentaire efficace aux antibiotiques.

    Le traitement consiste à utiliser les phages, virus naturels des bactéries (on parle même de virus « mangeurs de bactéries »), présents partout dans la nature et notamment dans les eaux usées.

    Après des tests in vitro, il est possible de sélectionner les phages efficaces contre les bactéries présentes dans la plaie de la personne infectée, pour la soigner. Et les résultats sont impressionnants. Là où les antibiotiques échouent, les phages soignent.

    Seuls certains pays de l’Est, notamment la Géorgie, continuent à les utiliser et les commercialiser. Au sein de l’Union européenne et en France, on estime que les phages, issus de la nature, ne sont pas brevetables, selon le docteur Alain Dublanchet, car il s’agit d’êtres vivants.

    Les industriels ne peuvent pas s’en saisir pour en faire des médicaments, et le traitement n’est donc pas légal : on ne peut pas l’utiliser car, s’il y a le moindre problème, c’est la responsabilité du médecin prescripteur qui est engagée.

    #antibiorésistance #santé #brevet

  • Cancers de la #thyroïde et #Tchernobyl - {sciences²}
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/09/cancers-de-la-thyro%C3%AFde-et-tchernobyl.html

    Pourquoi des responsables politiques (la candidate à l’élection présidentielle Eva Joly, l’eurodéputée Michele Rivasi), et non seulement des militants opposés à l’énergie #nucléaire, nient-ils cet état des connaissances et affirment ainsi que le non lieu prononcé est un « déni de justice » car cette dernière aurait eu « la preuve » - affirme Michele Rivasi - du crime de Pierre Pellerin ? Cette attitude consiste à dire « la médecine a raison », lorsqu’elle affirme que les milliers de cancers des enfants russes, ukrainiens et biélorusses sont dûs à l’iode radioactive de Tchernobyl, puis « la médecine a tort » lorsque, par les mêmes outils - épidémiologie, connaissances de l’effet biologique des rayonnements - elle affirme ne pas trouver de trace d’une telle relation en France. Les juges ont été plus logiques et cohérents.