person:michael ashkin

@peweck Dans un genre assez voisin, ce que j’avais moi-même fait en 1988 :

►http://www.desordre.net/photographie/berlin/index.htm

1988, c’est justement l’année où j’ai découvert Berlin.
C’est incroyable comme cette ville peut-être ennuyeuse et pourtant irrésistiblement attachante. Après toutes ces années, je n’arrive toujours pas à m’en éloigner…
▻http://www.weck.fr/tag/berlin

@peweck Superbe ! Bravo. On aurait pu se croiser alors en hiver en 1988 ? En 1988 je n’aurais pas dit cette ville très ennuyeuse, plutôt le contraire, quelque chose d’anormalement vivant, mais la nuit. Je n’y suis plus retourné depuis, je n’ose pas imaginer le changement. Et peut-être, oui, l’ennui.

Oui, l’ennui venait plutôt de l’année suivante (un an de service militaire) et du moment où je devais partir : un moment de concentré d’une extrême intensité de vie dans cette ville et l’évaporation de tout cela parce que j’allais partir (je n’avais pas réussi à rester ou je n’osais pas y rester…), la ville me renvoyait alors comme l’échec de mon installation, comme effaçant soudainement sa magie qu’elle avait bien voulue partager avec moi pendant cette année. Comme toutes villes, soit on est en phase avec elles et elles sont merveilleuses, soit non, et alors on ne peut y ressentir que l’ennui et l’envie de fuir ailleurs