person:michael o'leary

  • Le grand bond en arrière de #Ryanair
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/le-grand-bond-en-arriere-de-ryanair-750909.html

    L’annulation brutale de 40 à 50 vols par jour à effet immédiat d’ici à fin octobre annoncée par Ryanair, et la communication hasardeuse qui l’a accompagnée vont coûter cher à la compagnie. Bien plus que les 5 millions d’euros en moins de rentabilité au cours des prochaines semaines et des 20 millions d’euros maximum prévus par la compagnie pour indemniser les 400.000 passagers touchés par l’annulation de ces 2.000 vols au total. Sans solution de repli, les voyageurs ont dû, le plus souvent, mettre la main à la poche pour trouver le moyen d’arriver à bon port.

    Car cette décision, prise selon la compagnie pour rétablir une ponctualité défaillante provoquée par des erreurs dans les plannings des pilotes, suscite la colère des passagers et écorne évidemment l’image de Ryanair. Michael O’Leary, son directeur général parle « d’importants dommages à la réputation » et propose même, selon La Libre Belgique, un bonus de 12.000 euros à ses commandants de bord et 6.000 euros à ses copilotes pour qu’ils fassent une croix sur 10 jours de congés afin de limiter la casse. Pouvant représenter quasiment un mois de salaire chez certaines compagnies, ce chèque en dit long sur l’ampleur du couac et de son impact sur Ryanair.

  • La compagnie low cost Ryanair traverse une zone de turbulences RTS - Estelle Braconnier - 12 Mai 2017
    http://www.rts.ch/info/economie/8615992-la-compagnie-low-cost-ryanair-traverse-une-zone-de-turbulences.html

    Numéro un européen en matière de passagers transportés, Ryanair voit le ciel s’assombrir après que sept fonds de pension ont exclu la compagnie low cost de leur portefeuille. Des raisons éthiques sont évoquées.

    A eux seuls, les sept fonds de pension (ATP, PKA, Sam, Industriens Pension, PFA, Pension Danmark et Foksam) qui ont retiré Ryanair de leur portefeuille gèrent plus de 300 milliards de francs d’actifs, explique vendredi l’émission de la RTS Tout un Monde.

    Ce retrait massif, historique dans le secteur du transport aérien, risque de couper en plein vol l’ascension de la compagnie irlandaise. D’autant que l’asset manager britannique Baillie Gifford et le cabinet de conseil aux investisseurs Hermes EOS ont, eux aussi, exprimé leurs préoccupations.

    Droit du travail en question
    La politique de la compagnie à bas prix en matière de droit du travail est en cause. Des turbulences agitent Ryanair depuis plusieurs années. Elle a par exemple déjà été condamnée par le Danemark et la France pour avoir obligé ses équipes locales à signer des contrats irlandais.
    Plus récemment, Ryanair s’est illustrée en délocalisant sa base aérienne en Lituanie pour opérer ses vols danois dans le but d’éviter les actions des syndicats dans le pays scandinave.

    Dernier fait d’arme : faire décoller ses avions le plus rapidement possible à Bruxelles, en s’éloignant ainsi des radars sonores au sol, pour éviter de payer des amendes pour nuisances sonores.

    120 millions de passagers par an
    « Nous n’avons pas eu de grève en 31 ans. Nous sommes probablement la seule compagnie aérienne en Europe qui a une politique en matière de droit du travail en ligne avec les attentes des investisseurs », estime pour sa part Michael O’Leary, le bouillonnant patron de Ryanair.

    Avec 120 millions de passagers par an, Ryanair est devenue en 2016 la plus grosse compagnie aérienne européenne. Par ailleurs, elle annonce déjà une augmentation de 14% de ses passagers en avril par rapport à l’année précédente.

    Mais l’atterrissage pourrait s’avérer compliqué pour la compagnie low cost avec le retrait des sept fonds. Inquiets pour leur image, ceux-ci ont préféré se retirer en bloc, Ryanair ne leur assurant aucune garantie de pérennité, malgré ses rendements actuels.

    Estelle Braconnier/rens
    #fonds_de_pension #Ryanair #low_cost menace de #boycott

  • ’There could be no flights to and from UK for months after Brexit’ - Ryanair chief - Independent.ie
    http://www.independent.ie/irish-news/news/there-could-be-no-flights-to-and-from-uk-for-months-after-brexit-ryanair
    http://www.independent.ie/incoming/article35586374.ece/ALTERNATES/h342/4+NEWS%20II%20RYANAIR%207.jpg

    Ryanair chief Michael O’Leary has revealed that flights to and from Britain could be cancelled in the weeks immediately after Brexit.

    Speaking to Ivan Yates on Newstalk this morning, the airline CEO said he doesn’t know what Britan’s divorce from the EU will mean for the airline industry.

    Mr O’Leary has explained that the UK is planning to leave the ’Open Skies’ arrangement as part of the Brexit negotiations and he claims this will mean they will need to negotiate bilateral arrangements with European partners within the next two years.

    #ryanair à nouveau très résilient prévoit de s’adapter au Brexit à sa manière :)

  • Ryanair fait son mea culpa et promet ses grands Dieux de ne plus être arrogant

    http://www.nrk.no/ostfold/ryanair-kutter-i-gebyrene-1.11319260

    Michael O’leary vient d’avouer que Ryanair avait peut-être été « un peu trop » arrogante, et a promis que la compagnie allait s’assagir et offrir des conditions de voyages « améliorées » à ses « fidèles » passagers : par exemple, une réduction des surcharges financières pour les bagages et excédents de bagages, ainsi que sur les billet qu’il faut réimprimer à l’aéroport quand les passagers ont honteusement oublié de le faire à la maison.

    Ryanair veut montrer quelle a vraiment compris qu’elle était à la limite extérieure de ce qui était supportable pour ses clients, et promets de très sensibles améliorations : les passagers auront désormais 24 heures pour rectifier des problèmes « mineurs » (oui, parce que faut quand même pas exagérer) dans leur commandes, corriger des fautes d’orthographe, et même changer d’itinéraire... (quelle révolution). O’leary a ausi annoncé que sur les vols qui décollent avant 8:00 du mat ou après 21:00, il n’y aura plus d’annonces commerciales (ce qu’il appelle des vol silencieux).

    Dès le 1er décembre, les passagers auront le droit d’avoir DEUX petits bagages au lieu d’un seul...

    Cela suffira-t-il ?

    På Ryanairs årlige generalforsamling i september innrømmet selskapets toppsjef Michael O’Leary at flyselskapet kan få problemer som følge av et dårlig rykte på kundebehandling.

    I etterkant ba selskapet om tilbakemeldinger fra kundene via et omfattende tilbakemeldingsprogram med navnet « Tell MOL » eller « Fortell Michael O’Leary ».

    Nå bekrefter Ryanair at de vil endre på en rekke ting for å forbedre kundenes inntrykk av dem.

    – Vi er veldig godt fornøyd med å innføre disse betydelige forbedringen, sier O’Leary i en pressemelding.

  • Boyband-stjerna Brian McFadden raser mot Ryanair - Kjendis

    http://www.kjendis.no/2013/06/04/kjendis/musikk/boyband/brian_mcfadden/ryanair/27527841

    A l’occasion d’un « mauvais trip », une super-star irlandaise s’attaque à Ryanair, dénonce ses pratiques et... traite son patron Michael O’leary de sac de merde.

    Superstjerner får ikke alltid spesialbehandling når de er ute og reiser. Spør bare Brian McFadden (33).

    Den tidligere Westlife-sangeren bestemte seg for å teste ut Ryanair da han skulle den korte veien fra Liverpool til London for å fly videre på golftur til Spania.

    Det kommer han neppe til å gjøre igjen.

    Les infos en anglais ici :

    Brian McFadden’s anger over Ryanair’s baggage policy after being charged £150 to print his boarding pass and excess luggage michael oleary | Mail Online

    http://www.dailymail.co.uk/news/article-2335676/Brian-McFaddens-anger-Ryanairs-baggage-policy-charged-150-print-boardin^headlines

    Brian McFadden brands Ryanair boss O’Leary an ’exploitative scumbag’ after being charged £150 to print his boarding pass and for excess luggage

    The former Westlife star vented his anger over the charges on Twitter

    He accused the airline of exploiting ’hard working people’ with loopholes

    McFadden called the airline’s chief executive and one of Ireland’s richest businessmen Michael O’Leary a ’scumbag’

    O’Leary has previously called customers who fail to print off their boarding pass ’stupid idiots’ who should be charged for ’their f*** up’

    Ryanair said its 80m customers manage to print their own boarding cards

    #ryanair #transport_aérien

  • Ryanair veut qu’Athènes baisse ses taxes aéroportuaires

    http://www.deplacementspros.com/Ryanair-veut-qu-Athenes-baisse-ses-taxes-aeroportuaires_a21206.htm

    Comme s’il n se passait rien en Grèce. C’est obscène, mais Rien n’arrête Michael O’Leary...

    Ryanair veut qu’Athènes baisse ses taxes aéroportuaires

    Pour le Directeur Général Adjoint de Ryanair, Michael Cawley, il n’y a pas de doute : sa compagnie pourrait attirer 10 millions de touristes en Grèce au cours des trois prochaines années, si les taxes de l’aéroport d’Athènes étaient moins importantes.

    #ryanair #transport-aérien

  • Turbulences dans le transport aérien en Norvège

    Après L’émotion soulevée par "l’affaire" Ryanair, ses contrats "d’esclaves" et les épouvantables conditions de travail de ses salariés, c’est au tour le la compagnie "Norwegian", une low cost norvégienne, de jeter son pavé dans le fjord.

    Norwegian qui n’avait jusqu’ici que des liaisons européennes, est en train d’ouvrir des lignes intercontinentales vers New York, Miami et Bangkok. A cette occasion, la compagnie souhaite réduire les coûts salariaux et « améliorer la rentabilité » (j’aime beaucoup l’expression pour dire faire plus de cash sur le dos des salariés)...

    Harmoniser vers le bas...

    Bjørn Kjos, le patron de Norwegian qui commence à se prendre pour celeui de Ryanair, Michael O’Leary, avance comme argument qu’il est impossible de concurrencer les compagnies asiatiques avec les niveaux de salaire en Norvège. Pour l’instant, les autorités norvégiennes n’ont pas permis à la "Norwegian" d’employer des salariés basés en Asie sur des avions immatriculés en Norvège.

    "Norwegian" a donc eu l’idée d’enregistrer ses nouveaux Dreamliners non pas à Oslo, mais en Irlande... Pour avoir plus de liberté et de flexibiité pour les contrats, les salaires, et les conditions de travail.

    Anne-Sissel Skånvik, la porte-parole de "Norwegian" au nom de son cynique patron : « Nous dialoguons avec les autorités norvégiennes dont nous respectons les positions : puisqu’il est interdit d’employer des équipages étrangers dans des avions immatriculés en Norvège, il semble logique et naturel d’enregistrer nos avions à l’étranger pour pouvoir employer des équipages étrangers, non ? Nous n’avons pas vraiment envie d’enregistrer nos avions à l’étranger, mais c’est le manque de flexibilité des règlements norvégiens qui nous force à le faire ».

    Harmoniser par le haut...

    Le puissant syndicat "Parat" veille au grain et a déjà dit qu’il ne resterait pas sans rien faire si la compagnie "Norwegian" venait à s’engager dans un processus de "dumping social".

    Anniken Huitfeldt, la ministre du travail, rappelle avec force : « Nous ne pourrons jamais rivaliser avec l’Asie pour ce qui est des conditions de rémunérations ». Pour l’instant, il n’est pas question pour le gouvernement de céder à la compagnie. Anniken Huitfeldt espère vivement que "Norwegian" ne se réinstallera pas à l’étranger (elle veut dire dans un paradis fiscal où le droit du travail est inexistant) et en même temps, réaffirme qu’il n’est pas non plus question de s’adapter et d’assouplir les règles existantes en Norvège (qui protègent très bien les salariés). « Ce serait une vraie honte s’ils décidaient de partir à l’étranger sous le prétexte que nous refusons de revenir sur les acquis sociaux et le droit du travail tel qu’il existe aujourd’hui ici »

    Mais Anniken Huitfeldt voit plus loin. Au lieu de céder à la tentation d’assouplir la loi au sacrifice des conditions de salaire et de travail en Norvège, elle porte le débat au niveau européen en lançant l’idée d’établir une législation européenne... Pour mettre tout le monde au niveau norvégien. Idée intéressante, même s’il y a du boulot, mais ça vaut la peine de se battre alors que partout en Europe, les gouvernement sont en train de pulvériser le code du travail.

    Selon NRK, la "Norwagian" pourrait économiser jusqu’à 10 000 euros par vol long courrier s’il utilisait de la main d’oeuvre étrangère avec des salaires "irlandais" ou "asiatiques" (Dieu seul sait exactment ce que cela veut dire, mais c’est comme ça que la NRK rapporte l’info).

    Anne-Sissel Skånvik, qui parle au nom de la Norwegian accuse le syndicat Parat de vouloir « détruire le transport aérien en Norvège en l’empêchant de se développer internationalement » .

    Il y a encore et toujours des bonnes raisons de continuer à se battre.

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    Source : NRK et Aftenposten

    Norwegian vil flagge ut til Irland
    http://www.nrk.no/okonomi/norwegian-vil-flagge-ut-til-irland-1.10999875

    Ikke aktuelt å lempe på reglene - Huitfeldt : – Vi kan aldri konkurrere med Asia
    http://www.nrk.no/okonomi/_-ikke-aktuelt-a-lempe-pa-reglene-1.11001440

    Norwegian vil flagge ut Dreamlinerne til Irland

    http://www.aftenposten.no/okonomi/Norwegian-vil-flagge-ut-Dreamlinerne-til-Irland-7184203.html

    #ryanair #norwegian #transport-aérien #travail #emploi #dumping-social

  • Le système Ryanair

    http://fr.myeurop.info/dossier/le-systeme-ryanair

    Puisque je suis les frasques de Michael O’Leary en Norvège (il fait d’ailleurs un peu moins le malin depuis deux ou trois semaines) je signale ce dossier de Myeurop que je viens de consulter et qui est fort bien fait. Vous y trouverez l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur la compagnie AVANT de voyager avec...

    Vous serez prévenus :)

    Michael O’Leary, le patron de Ryanair, a-t-il résolu la quadrature du cercle ? Alors que nombre de compagnies aériennes piquent du nez, sa compagnie low cost enregistre de confortables bénéfices et s’est hissée à la première place du ciel européen. Ceci en proposant des billets à un prix qui peut être inférieur à un menu Mac Do.
    Alors comment fait-il ? Il n’y a évidemment pas de miracle : Ryanair multiplie les ressources et rabote tous les coûts. Il n’y a pas de petits profits -faire payer la formation aux nouvelles recrues et leur louer leur uniforme...- mais il y en de grands -faire subventionner les lignes par les collectivités locales et les Chambres de commerce, sous peine de fermer la destination locale-.
    Quant à O’Leary, il paye de sa personne (ça coûte rien !) en posant avec des hotesses sexy et en multipliant les déclarations scabreuses qui font du buzz. MyEurop vous invite au voyage. Ne détachez pas vos ceinture pendant le trajet, le ciel est fortement perturbé.

  • En Norvège, les « contrats d’esclave » précipitent Ryanair dans la tourmente
    http://www.miroirsocial.com/actualite/8598/en-norvege-les-contrats-d-esclave-precipitent-ryanair-dans-la-tourment

    Deux anciennes hôtesses de l’air habitant la Norvège ont porté plainte, avec le soutien des syndicats, contre Ryanair. Elles ont assigné la compagnie en justice pour licenciement injuste et violation du droit du travail. L’emballement politico-médiatique qui en a suivi a forcé M. O’Leary à intervenir sur la chaîne télé nationale pour tenter d’arrêter l’hémorragie. Trop tard. Les « slave contracts » de Ryanair lui colleront désormais à la peau, quoi qu’il arrive.

  • Les aventures de Ryanair en Norvège, suite de la suite...

    je viens de découvrir ces deux interview de Michael O’Leary (en anglais donc)

    http://www.nrk.no/okonomi/_-dette-beviser-fryktregimet-1.10982525

    et celle-ci

    http://www.nrk.no/okonomi/ryanair-sjefen_-_-frivillig-a-jobbe-1.10981301

    diffusées sur la NRK ce soir. Elle sont très intéressantes. Il résume en quelques mots le long développement que je viens de faire ici

    http://seenthis.net/messages/129892

    Mais il utilise d’autres arguments que je n’ai pas mentionné :

    « L’hôtesse (d’origine italienne) qui attaque en justice Ryanair - si elle n’était pas satisfaite de ses conditions de travail - pouvait rompre son contrat et partir quand elle voulait - mais je répète qu’elle a été licenciée pour faute grave mettant en cause la sécurité de l’appareil ! »

    « Le syndicat Parat m’attaque pour avoir fait signer des contrats de travail illégaux et pour avoir violé la loi norvégienne, mais c’est ce même syndicat qui est en train de négocier avec la SAS et le gouvernement norvégien la suppression de 6 000 emplois et une réduction de salaire de 17 % ! Si Stoltenberg préfère voyager avec la SAS qui supprime des emplois et réduit des salaires plutôt qu’avec nous qui investissons en Norvège, créons des emplois en Norvège et qui allons augmenter les salaires des pilotes et du personnel de cabine de 10 % cette année, c’est son problème... »

    « On arrive à vendre des billets très peu chers non pas parce que nos salaires sont bas - ils ne le sont pas - mais parce que nous sommes une énorme compagnie (300 avions), nous remplissons nos avions presque toujours à leur capacité maximum et que nous achetons tout en très grandes quantité ce qui nous permet d’avoir des prix tout à fait concurrentiels »

    « Quand aux critiques... Les 80 millions de passagers que nous transportons tous les ans ne se plaignent pas, seulement deux ou trois personnes ici ou là. »

    Et finalement, lorsque le journaliste Ole Torp lui dit que les parlementaires l’ont gravement mis en cause dans un débat mercredi après-midi, il répond : « D’abord, je n’ai aucune idée de ce qu’ont dit les parlementaires, les parlementaires peuvent vraiment dire tout et n’importe quoi, y compris des mensonges ! Sans être inquiétés le moins du monde simplement parce qu’ils ont une immunité et qu’ils ne peuvent être attaqués en justice pour leurs déclarations ! »

    Il est redoutable, O’Leary, parce qu’il avance des arguments très frappants.

    Mais en même temps, il ment lui même comme un vendeur de voitures d’occasion, par exemple sur les salaires.

    Le niveau officiel de pauvreté en Norvège est un revenu inférieur à 20 000 euros par an. O’ Leary prétend que ses salaires vont de 27 000 à 35 000 euros par an et sont donc largement au dessus. Mais le syndicat Parat qui a analysé les contrats Ryanair fait remarquer que sur ces fameux contrats, il est indiqué que le taux horaire est de 16,5 Euros de l’heure, et que le maximum d’heures de vols annuels autorisés pour le personnel de cabine est de 900 heures, ce qui fait environ 15 000 euros de revenu annuel...

    Qui dit vrai ? qui ment ?

    A suivre donc

    Source : NRK et NTB.

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    Dette beviser fryktregimet - Økonomi
    http://www.nrk.no/okonomi/_-dette-beviser-fryktregimet-1.10982525

    Dette beviser fryktregimet i selskapet

    Parats nestleder mener Ryanair-sjef Michael O’Learys opptreden på tordagens pressekonferanse viser hvorfor ansatte er redde for å si fra om kritikkverdige forhold.

    #ryanair #transport-aérien #norvège

    • Et une troisième interview encore pire que les deux autres...
      Toujours en anglais

      http://www.aftenposten.no/okonomi/Viftet-med-oppsigelsesbrev-7171554.html

      Il répète sans cesse que tous les employés Ryanair doivent avoir des salaires irlandais, puisqu’ils ont des contrats irlandais et payer leurs impôts en Irlande... Même s’ils vivent et travaillent en Norvège (ou dans un autre pays).

      Il revient sur le cas d’une autre ancienne hôtesse qui l’attaque devant la justice norvégienne : il connait tellement bien ses dossiers qu’il se trompe, et prétend qu’elle est lettone alors qu’en fait elle est Slovaque. Il l’accuse de ne pas s’être présentée au travail...

      Elle a donc été licenciée pour faute grave. Gros mensonge, parce que cette employée a pu prouver qu’elle était malade et qu’elle avait à chaque fois prévenu la compagnie dans les temps règlementaires avec des justificatifs de médecins qu’elle a du payer elle même (parce que dans le contrat Ryanair - de droit irlandais - il n’est aucunement question d’une quelconque couverture sociale...)...

  • Les aventures de Ryanair en Norvège, la suite

    Après les virulentes critiques dont il a fait l’objet cette semaine, Michael O’Leary...

    lire :

    http://seenthis.net/messages/129241
    http://seenthis.net/messages/129468
    http://seenthis.net/messages/129378

    ... a réagi très rapidement et a tenu ce jeudi une conférence de presse (où il s’est montré très agressif selon l’agence de presse BTP) à l’aéroport de Moss/Rygge - Base de Ryanair en Norvège - qui se trouve à une soixantaine de kilomètres au sud d’Oslo.

    Il a notamment répondu aux attaques sur les conditions de travail dans l’entreprise et les violations des lois norvégiennes pour ce qui concerne la sécurité sociale et le lieu d’imposition des salariés basés en Norvège.

    « Rien ne permet de dire que Ryanair a enfreint la loi » , a martelé O’Leary sur un ton très péremptoire lors de la conférence de presse.

    Il a du avoir un peu peur, car il a fait en catastrophe le déplacement en Norvège depuis l’Irlande pour se justifier et pour dire haut et fort que l’accusation sur les « contrats d’esclave » est une vaste farce. « Croyez-vous que je puisse garder 8 500 salariés dans mon entreprise avec des « contrats d’esclaves » s’est-il esclaffé ? « Chez nous, le taux de renouvellement est très faible, et de toutes façons, nous n’avons aucun problème pour recruter » .

    C’est-à-dire qu’en temps de crise... Il est peut-être possible de garder 8 500 personnes sur des contrats pourris de la gueule faute de pouvoir trouver mieux, mais la réalité de la crise échappe peut-être à ce brillant patron.

    A propos d’Allesandra Cocca, cette hôtesse de l’air licenciée après dix mois d’activité et qui intente une action en justice contre Ryanair, O’Leary a répété plusieurs fois qu’il est absolument convaincu qu’il va gagner le procès « puisqu’elle n’a pas été licenciée abusivement » et quelle a « réécrit l’histoire après avoir été débarquée de la société ».

    O’Leary visiblement furieux a encore dit en criant presque « qu’il n’a entendu que des mensonges depuis deux jours, aussi bien lors des déclarations de cette employée que dans celles du syndicat norvégien (Parat) qui la soutient »

    Et là, sur la question du pays d’imposition, O’Leary se montre redoutable et va exploiter une faille (ou plutôt une grosse maladresse) des représentants des impôts norvégiens :

    « Nos salariés travaillent sur des avions immatriculés en Irlande, ils ne sont donc pas imposables en Norvège, mais en Irlande. Ce n’est pas Ryanair qui a fait ces règles, c’est l’Union européenne ! » s’est défendu O’Leary.

    Mais un journaliste de la NRK, dans une question directe, lui dit qu’il doute de sa réponse puisque la direction des impôts norvégiens, interrogée, a affirmé que les salariés de Ryanair sont probablement imposables à la fois en Norvège et en Irlande...

    « Mais c’est tout simplement absurde, a dit O’Leary en rigolant, selon la réglementation européenne, il n’est pas possible d’être taxé deux fois ! Les employés n’auraient plus rien pour vivre ! » .

    Une petite précision s’impose ici pour ceux qui ne connaissent pas le système fiscal norvégien. Il est absolument certain que la direction des impôts n’a pas voulu dire que les salariés devaient payer des impôts deux fois, mais que travaillant dans une compagnie irlandaise qui opère en Norvège, ils devaient déclarer leur revenus dans les deux pays, et remplir le formulaire qui stipule que la déclaration a été faite dans les deux pays pour activer le processus qui évite la double imposition. Et dans ce cas précis, les impôts norvégiens ont voulu dire que les salariés dépendaient du système fiscal norvégien mais devait déclarer ce qu’ils gagnaient ici, en Norvège, aux autorités irlandaises. Ça fait une petite différence, tout de même, mais que O’Leary à feint de ne pas comprendre.

    Par ailleurs, les impôts ici en Norvège sont prélevés à la source, aussi bien pour la sécurité sociale, la retraite que pour les impôts sur le revenu. Et il faut savoir que les salariés étrangers, s’ils décident de revenir dans leur pays d’origine à la retraite ou même avant (après avoir travailler 10 ou 20 ans), peuvent toucher d’un seul coup (et rapatrier dans leur pays) une somme équivalente à ce qu’ils toucheraient en Norvège pendant X années de retraite... Qui dit mieux ?

    Ensuite, il y a un autre épisode de la conférence de presse qui montre O’Leary comme un redoutable débatteur. Le premier ministre, Jens Stoltenberg, a publiquement dit cette semaine qu’il n’a jamais pris et ne prendra jamais un vol de la Ryanair pour ses déplacements. O’Leary s’est moqué de lui en disant que Stoltenberg n’a qu’à « voler » avec qui il veut, il s’en fiche complètement, et il ne l’a pas épargné de ses sarcasmes... : « Oui, c’est vrai, Stoltenberg voyage plutôt avec la SAS, qui a été au bord de la faillite et qui vient de supprimer plusieurs milliers d’emplois alors qu’il pourrait utiliser une compagnie comme la notre qui investit dans son pays... » . Redoutable.

    O’Leary a justifié ce voyage éclair en Norvège pour couper court à « toutes les critiques complètement crétines qui lui ont été faites, lesquelles ont été reprises par tous les journaux norvégiens ».

    Avant d’ajouter : « Ici il fait très beau, le ciel est bleu, la bière est bonne et vous avez de très jolies filles. Je n’ai pas besoin d’autres prétextes pour venir en Norvège. »

    Toujours très en forme, Michael O’Leary a ensuite lancé un défi à la ministre des transports, Marit Arnstad, en l’invitant à venir visiter la base Ryanair de Rygge pour constater elle même s’il s’agissait bien ici d’un « parc à esclaves » et si les employés de la SAS étaient mieux lotis que les siens... Il répondait ainsi à une déclaration du porte-parole de la SAS qui a affirmé, il y a quelques jours, que Ryanair « détruisait » le ciel norvégien [ndlr : le système de transport aérien norvégien...]

    « Que ceux qui disent que la Norvège possède le meilleur système de transport aérien au monde me disent ce qu’ils ont fumé, parce que j’en veux aussi ! » a-t-il conclut.

    Les syndicats et les partis d’oppositions ont accusé cette semaine le gouvernement travailliste de connaître depuis longtemps la situation tragique des employés de Ryanair exploités « comme des esclaves » et d’avoir fermé les yeux, d’être resté passif, sans rien faire, alors que ce même gouvernement est toujours prompt à faire respecter strictement la loi, par exemple, sur les questions migratoires et les expulsions. Lequel gouvernement a promis qu’il allait sévèrement contrôler les activités de Ryanair en Norvège en 2013...

    On se donne donc rendez-vous après les contrôles.

    Source : NRK, NTB, Aftenposten, Ryanair et Rygge Airport News center.

    –-------

    O’Leary avviser kritikken
    http://www.nrk.no/okonomi/o_leary-avviser-kritikken-1.10982221

    Det irske lavprisselskapet har den siste uken møtt hard kritikk fra flere hold for arbeidsmiljøet og mulige brudd på skatteregler blant de ansatte.

    Det er ingenting som tilsier at Ryanair har brutt noen lover, slo en skråsikker O’Leary fast på pressekonferansen.

    Det er ingenting som tilsier at Ryanair har brutt noen lover, slo en skråsikker O’Leary fast på pressekonferansen.

  • Puisque je suis sur les articles Ryanair ce matin, je me suis aperçu que le PDG, Michael O’Leary fait semblant d’être un clown. Dans la presse norvégienne, on le voit toujours dans des positions improbables, feignant de faire le clown... Ça lui donne un air plutôt sympa (ah qu’il est rigolo ce patron !). On le voit maintenant avec son bonnet rouge - son dernier truc pour encore plus ressembler à un clown qu’il n’est pas - et même (là c’est très drôle) faisant semblant d’étrangler le responsable d’un aéroport norvégien (en réalité c’est bien ça qu’il essaye de faire en négociant pour une réduction de 80 % des taxes aéroportuaires).

    Ça fait partie de la « grosse mise en scène » Ryanair pour se rendre sympathique, se donner l’image d’une compagnie jeune, cool, rigolote. C’est pathétique, et c’est un peu minable comme gimmick marketing, mais bon. Ces sympathiques photos de ce sympathique patron ne doivent pas faire oublier qu’il est en vrai un implacable prédateur, un capitaliste cynique sans foi ni loi. Une vraie crapule.

    Morceaux choisis :

    https://dl.dropbox.com/s/47bzki9svi4wxaw/michaeloleary1.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/4gl9j7k65enn4ya/michaeloleary2.png

    https://dl.dropbox.com/s/b53yc47104d4mh1/michaeloleary3.png

    https://dl.dropbox.com/s/i0o8b3mqow308o3/michaeloleary4.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/kmtrnvd6t623bmi/michaeloleary5.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/4q2gnjggo0swlds/michaeloleary6.jpg

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    https://dl.dropbox.com/s/rdueqy3jcgppmlh/michaeloleary8.jpg

    #ryanair #transport-aerien #misère

  • Ryanair boss Michael O’Leary tells MPs idea of new hub airport is ’insane’ | Business | guardian.co.uk

    http://www.guardian.co.uk/business/2012/nov/19/ryanair-michael-oleary-airports-mps

    New runways should instead be built at Stansted and Gatwick as well as Heathrow, transport select committee hears

    Michael O’Leary said the argument for creating a new hub airport was driven by high-fare airlines and operators seeking to shunt passengers through Heathrow, pictured. Photograph: Getty Images

    The idea of a new hub airport should be dropped and three runways built immediately at airports in south-east England, according to the chief executive of Ryanair, Michael O’Leary.

    O’Leary told MPs on the transport select committee that the argument for expanding only one central hub was driven by high-fare airlines and operators seeking to shunt passengers through Heathrow, and that new runways should be built at Stansted and Gatwick as well as Heathrow.

    “London has the benefit of multiple airports, it has the infrastructure in place – get on and build three more runways,” he said.