C’est parti, le #contrôle des #chômeurs va se généraliser, s’intensifier. On s’y attendait.
Quand les politiques veulent faire diversion, ils convoquent les chômeurs. Ils ont bon dos.
En 1970, Raymond Barre déjà cherchait les faux chômeurs qui gonflaient les statistiques.
En 1991, Michel Charasse, alors Ministre du Budget lâche sa petite phrase sur les "700 000 faux chômeurs en France", lui les avait comptés.
Martine Aubry, Ministre du travail lui répondra : « Il est inadmissible de faire peser la suspicion sur des centaines de milliers de chômeurs qui sont dans des situations difficiles ». Ce qui ne l’empêchera pas d’être à l’origine de la loi sur le contrôle des chômeurs [en 1992], qui, pour la première fois dans l’histoire, inverse la charge de la preuve.
Depuis, c’est au chômeur d’apporter les preuves qu’il recherche bien un emploi, activement, positivement, tout le temps, faisant fi de la présomption d’innocence.
Après l’assistanat qui serait le cancer de la Société selon Wauquiez, c’est au tour de #Rebsamen, Ministre du Travail d’emboîter le pas, des chômeurs pour le moins oisifs doivent s’inscruster à #Pôle_Emploi , il est grand temps pour l’organisme chargé du placement des chômeurs de « renforcer les contrôles pour vérifier que les gens cherchent bien un emploi », et d’ajouter « faut qu’il y ait, à un moment, une sanction ». C’était en septembre 2014.