person:michel maffesoli

  • Insurrection contre la canaille mondaine
    http://www.dedefensa.org/article/insurrection-contre-la-canaille-mondaine

    Insurrection contre la canaille mondaine

    Michel Maffesoli ne manque pas de préciser que l’expression de « canaille mondaine » est de Joseph de Maistre. Signe sympathique et profondément significatif pour nous qui considérons depuis longtemps Maistre comme une de nos grandes références, le nom de cet immense métaphysicien revient très souvent dans les écrits de Maffesoli. Ici, dans le texte que nous présentons, il (Maistre) est donc présent bien que, – ou parce que le sujet est d’une intense actualité : il s’agit des insurrections en cours dont les Gilets-Jaunes est le plus brûlant exemple, bien entendu insurrection contre la « canaille mondaine » (“les élites” dans le langage facile et ambigu de la postmodernité).

    Maffesoli est professeur émérite à la Sorbonne, directeur du Centre d’études sur l’actuel et (...)

    • Le canular est disponible ici : http://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/1647/files/2015/03/Automobilit%C3%A9s-proposition-Soci%C3%A9t%C3%A9s-JPT-2014-MX-V2.pdf

      Résumé :
      Le présent article vise à mettre au jour les soubassements imaginaires d’un objet socio-technique urbain contemporain : l’Autolib’. Sur la base d’une enquête de terrain approfondie, elle-même couplée à une phénoménologie herméneutique consistante, nous montrons que la petite voiture de location d’apparence anodine, mise en place à Paris en 2011, se révèle être un indicateur privilégié d’une dynamique macro-sociale sous-jacente : soit le passage d’une épistémê « moderne » à une épistèmê « postmoderne ». A travers l’examen de l’esthétique du véhicule (que l’on caractérise comme poly-identificatoire), comme de ses caractéristiques et fonctionnalités les plus saillantes (la voiture électrique connectée illustre le topos contemporain de « l’enracinement dynamique »), nous mettons au jour les diverses modalités socio-anthropologiques qui permettent d’envisager l’objet « Autolib’ » comme le produit/producteur, parmi d’autres choses, d’un nouveau « bassin sémantique ».
      Mots-clés : Autolib’ ; postmodernité ; topique socio-culturelle de l’imaginaire

    • Quelques notes de Maffesoli pour la revue Société à propos du canular : http://www.cairn.info/revue-societes-2014-4-page-115.htm

      La revue Sociétés a fait l’objet d’un canular qui a abouti à la publication d’un article parodique rédigé, non par Jean-Pierre Tremblay, mais par deux jeunes sociologues, anciens étudiants de Michel Maffesoli, et dont l’un a entamé un travail de thèse sur la sociologie de l’imaginaire il y a 12 ans.
      L’article a été relu par deux personnes ; un avis a été négatif, l’autre favorable vu le sujet, réservé sur « le côté un peu jargonnant ».
      S’agissant de la rubrique « Marges » de la revue, qui accueille des articles très divers, parfois de très jeunes auteurs ou d’auteurs non francophones, avec plus d’indulgence que le « dossier », cet article a été accepté et publié.
      C’est une erreur et je m’en excuse auprès de tous nos lecteurs.
      Ce « canular » n’entache cependant pas la qualité d’une revue, publiée depuis plus de 30 ans et qui compte de nombreux et fidèles abonnés.
      Gardons cette « affaire » dans les limites, comme le dit Descartes, de la droite raison et du bon sens réunis.
      Michel Maffesoli

    • Dans Le Nouvel Obs : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150318.OBS4920/et-michel-maffesoli-voulu-reinventer-la-sociologie-seul-contre-
      Et Michel Maffesoli voulut réinventer la sociologie... seul contre tous

      Si cette affaire peut avoir une quelconque utilité, ce serait en invitant toute la profession à réfléchir. Il faut certes contrôler au mieux la validité des affirmations, mais il faut aussi éviter que cela aboutisse à un discours sans aspérités, qui ne fâche personne, qui devienne creux ou ’langue de bois’", un sociologue anonyme

    • Quelques réflexions épistémologiques ici : http://www.anthropiques.org/?p=1521
      Quelques réflexions au sujet de la nouvelle affaire Maffesoli

      Maffesoli, dans Le Monde, déclare qu’il ne veut pas être un scientifique, puisque précisément, « la sociologie n’est pas une science, mais une "connaissance". Une connaissance bien sûr rigoureuse, mais dont le paradigme n’est pas la mesure ». Je passe sur la question de la rigueur. Quinon et Saint-Martin me semblent avoir démontré qu’il n’est pas nécessaire d’être si rigoureux que cela pour écrire un article accepté dans une revue maffesolienne. Ce qui m’arrête, c’est l’assimilation de la science et de la mesure. Voilà une épistémologie très vieux jeu et en même temps très actuelle, avec laquelle Maffesoli donne paradoxalement raison à certains de ces adversaires. Car il ne manque pas de gens pour penser, comme lui, que la science, c’est la mesure. D’où la profusion d’études quantitatives en tout genre, y compris en sociologie. Je ne vais pas, bien sûr, soutenir la thèse inverse. La mesure fait assurément partie de la boîte à outils scientifique. Mais la mesure en elle-même ne garantit absolument pas la scientificité de la démarche. On peut mesurer - et on mesure de fait - à peu près tout et n’importe quoi. Ce qui donne parfois des connaissances certes quantitatives, mais pas moins mythiques que les connaissances de la sociologie maffesolienne.

    • Les auteurs du canular reviennent à la charge le 9 mai 2015 : http://zilsel.hypotheses.org/1979
      D’une polémique à l’autre… en passant par la compréhension. Petite note bio-méthodologique

      Un extrait d’une discussion que vous trouverez dans l’article :

      Mon interlocuteur : « – Je ne comprends pas… Comment peux-tu travailler sur un sujet que tu critiques en même temps ?
      – En, fait, le “maffesolisme”, même s’il est le point de départ de ma thèse, avec l’affaire Teissier, n’est qu’une petite partie de mon terrain, qui porte bien plutôt sur le réseau de chercheurs “ésotéristes” fédéré dans les années 1960, 70 et 80, par l’islamologue Henry Corbin et le sociologue Gilbert Durand…
      – Oui, mais même s’il s’agit d’une petite partie, comment peux-tu travailler là-dessus de manière objective, si tu les critiques par ailleurs ?
      – Hé bien, comme je te l’indiquais, ce n’est qu’une petite partie de mon terrain… Mais je ne vois pas bien ou serait la contradiction : tu peux bien critiquer, dans un premier ou dans un second temps, les bases épistémologiques d’une théorie particulière, le mode d’administration de la preuve qui y prévaut, et, dans un autre temps, chercher à décrire et à comprendre cette théorie dans toutes ses ramifications conceptuelles, en mettant en suspend la question de son adéquation avec la réalité, non ?
      – Tu critiques Maffesoli, mais tu es d’accord avec ce que disent Henry Corbin et Gilbert Durand, Durand que Maffesoli présente pourtant comme son “Maître” ?
      – (moi, m’échauffant un peu :) Non, pas du tout ! Leur vision du monde, à Corbin et à Durand, leur conception ésotériste d’une “chevalerie spirituelle” garante de l’équilibre cosmique, n’est pas du tout ma tasse de thé ! Je suis agnostique, moi, je ne crois pas en l’existence d’une connaissance secrète salvatrice, réservée à une élite spirituelle, et capable de sauver l’humanité… Mais so what ? C’est comme si tu reprochais à un ethnologue de faire un terrain exotique, parce qu’il n’est pas acquis à la vision du monde des indigènes qu’il étudie…
      – (mon philosophe, toujours calme et sceptique :) Humm… Donc tu travailles sur des objets que tu n’apprécies pas ? Pas plus Maffesoli, que Durand et Corbin…
      – (moi, agacé :) – Mais où est le problème, encore une fois ? Moi, je cherche à comprendre ces braves gens, comme le ferait n’importe quel ethnologue perdu en Amazonie. Et même si leurs visions respectives de l’homme et du monde ne sont pas les miennes, ça n’empêche pas que j’ai bien plus de sympathie pour les théories de Durand et Corbin, qui constituent l’objet central de ma thèse, que pour celles de Maffesoli, que je critique à l’occasion. De même, comme je te le disais tout à l’heure, que j’ai beaucoup plus de sympathie pour les grandes fresques philosophico-apocalyptiques de Heidegger et de l’Ecole de Francfort (ce sont de belles histoires, après tout, non ?), que pour les élucubrations et falsifications freudiennes. Même si je ne crois, à titre personnel, à aucune de ces charmantes mythologies intellectuelles.
      – (mon philosophe, toujours imperturbable et sceptique) : Mouais… Reste que je ne comprends toujours pas bien comment tu peux…
      – (moi, tranchant :) Et moi je ne comprends pas pourquoi tu n’écoutes pas ce que je te répète depuis tout à l’heure, et pourquoi tu me mets dans une boîte qui n’est pas la mienne ! Parlons d’autre chose… »

  • Michel #Maffesoli visé par un #canular
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2015/03/un-canular-sociologique-d%C3%A9cortique-le-maffesolisme.ht

    Un sociologue est né. Il nous vient du Québec, et répond au nom très « pure laine » de Jean-Pierre Tremblay. Très jeune, puisqu’il est encore doctorant, il possède une maîtrise de sociologie de l’Université de Laval. Et pourtant la gloire académique lui est déjà ouverte, avec un formidable article dans la dernière parution de la revue « Sociétés » - sous-titrée « revue des sciences humaines et sociales » - , éditée par De Boeck Supérieur, et où publier permet d’inscrire son travail dans les bases de données professionnelles servant à la diffusion des connaissances mais aussi à évaluer les chercheurs. Une revue surtout dirigée par le sociologue Michel Maffesoli.

    L’article de Jean-Pierre Tremblay a donc passé avec succès l’épreuve de la « revue par les pairs », du comité de lecture de la revue, gage de sérieux et de qualité scientifique. Son titre ? « Automobilités postmodernes : quand l’Autolib’ fait sensation à Paris ». En dix pages, il met à jour, affirme son résumé, « les soubassements imaginaires d’un objet socio-technique urbain contemporain : l’Autolib’. Sur la base d’une enquête de terrain approfondie, elle-même couplée à une phénoménologie herméneutique consistante, nous montrons que la petite voiture de location d’apparence anodine, mise en place à Paris en 2011, se révèle être un indicateur privilégié d’une dynamique macrosociale sous-jacente : soit le passage d’une épistémè « moderne » à une épistémè « postmoderne »(... ) ».

    • Un charlatan de talent, comme les Minc, Allègre, BHL et cie...

      « L’exaspération » qu’évoquent les deux compères face au maffesolisme se fonde sur l’idée que la sociologie a une fonction : éclairer les citoyens sur le fonctionnement de leur société. Un fonctionnement dont l’obscurité est logiquement destinée à masquer les mécanismes des dominations, des inégalités, des captations de richesses.

      Or, insiste Manuel Quinon « la soi-disant sociologie de Maffesoli jette un voile sur la réalité, au lieu de la dévoiler. Son épistémologie confirmative, celle qui ne retient que les faits qui la confortent et refuse de voir ceux qui la contredisent, c’est celle du charlatan et de l’astrologue ».

      (..)

      Peu étonnant, donc, qu’il ait publié en 2011 un vibrant appel en faveur de … Nicolas Sarkozy (« Sarkologies, pourquoi tant de haine(s) ?, Albin Michel).

      Alors que Michel Maffesoli vient de prendre sa retraite, faut-il se préoccuper de déchirer ce voile ? Oui, répondent les deux compères, car si retraite académique il y a, Maffesoli est plus que jamais présent dans l’espace public, invité à tout propos sur les chaînes de radio (encore Europe-1 le 4 mars dernier par Frédéric Taddeï) et de télévision où il s’attire l’admiration de... Eric Zemmour qui lui lance "je pense que vous avez raison". C’est probablement pour cette raison que d’autres chercheurs ont annoncé qu’ils allaient apporter leur contribution à cette opération de « salubrité publique », se réjouissent les deux compères.

  • Michel #Maffesoli visé par un canular
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2015/03/un-canular-sociologique-décortique-le-maffesolisme.html

    Tout lecteur ayant réagi aux lignes qui précèdent avec le vague sentiment d’un foutage de gueule intégral a du flair. Du flair pour le canular. Le pastiche. La démonstration par l’absurde. Car, comme le révèle dans un long et documenté article paru samedi dernier dans la revue Carnet Zilsel, « Le maffesolisme, une #sociologie en roue libre », le sociologue Arnaud Saint Martin (chercheur au CNRS et à l’Université Versailles Saint Quentin) et le doctorant Manuel Quinon (Université Denis Diderot), il s’agit bien d’un énorme canular dont ils sont les véritables auteurs. Un canular destiné à démontrer la totale absence de rigueur scientifique de la revue Sociétés et du courant sociologique maffesolien.

    Le texte du faux article est excellent :

    http://sciences.blogs.liberation.fr/files/soc_126_0115.pdf

    • Automobilités postmodernes : quand l’Autolib’ fait sensation à Paris - Cairn.info
      http://www.cairn.info/revue-societes-2014-4-page-115.htm

      Le présent article vise à mettre au jour les soubassements imaginaires d’un objet socio-technique urbain contemporain : l’Autolib’. Sur la base d’une enquête de terrain approfondie, elle-même couplée à une phénoménologie herméneutique consistante, nous montrons que la petite voiture de location d’apparence anodine, mise en place à Paris en 2011, se révèle être un indicateur privilégié d’une dynamique macrosociale sous-jacente : soit le passage d’une épistémè « moderne » à une épistémè « postmoderne ». À travers l’examen de l’esthétique du véhicule (que l’on caractérise comme poly-identificatoire), comme de ses caractéristiques et fonctionnalités les plus saillantes (la voiture électrique connectée illustre le topos contemporain de « l’enracinement dynamique »), nous mettons au jour les diverses modalités socio-anthropologiques qui permettent d’envisager l’objet « Autolib’ » comme le produit/producteur, parmi d’autres choses, d’un nouveau « bassin sémantique ».

  • Rites piaculaires (à propos des événements tragiques de janvier 2015 en France)
    http://www.larevuedesressources.org/rites-piaculaires-a-propos-des-evenements-tragiques-de-janvier

    Ce texte de Michel Maffesoli est une version (légèrement différente éventuellement) de son article paru le 12 janvier 2015 dans l’édition en ligne permanente de l’hebdomadaire Le Point, qui nous a été remise par l’auteur. Il tranche dans le vif des causes et du contexte environnemental, des plus proches aux plus distants, pour installer une critique sociologique sur les journées tragiques et l’appel au rassemblement national en hommage aux disparus, qui eurent lieu en France entre les 6 et 12 janvier. (...)

    #Etudes

  • Brosser la bête dans le sens du poil | Angélique Del Rey
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/DEL_REY/46921

    Nous vivons une époque obscure, où nous faisons l’expérience de la dispersion des pratiques, pensées et croyances qui rythmaient jusqu’ici nos sociétés. Mais pour Michel Maffesoli, loin d’être un signe d’obscurité, ce serait au contraire une bonne nouvelle. « Rappelons-nous, écrit le sociologue (...) / #Idées, #Idéologie, #Intellectuels, #Mutation, #Science - 2011/11

    #2011/11