person:michel pharaon

  • La communauté orthodoxe au Liban divisée, des ministres chiites dans le différend : le confessionnalisme au-delà du confessionalisme
    L’avant-dernier Conseil des ministres adopte une série de décisions et vante ses propres réalisations - Jeanine JALKH - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1116084/lavant-dernier-conseil-des-ministres-adopte-une-serie-de-decisions-et

    Évoqué en Conseil des ministres le 3 mai, le projet d’université avait suscité une opposition de la part du ministre de la Défense Yaacoub Sarraf, qui avait estimé que l’édification d’une nouvelle institution universitaire orthodoxe portait atteinte à l’Université de Balamand, ralliant à son camp les ministres Ali Kanso et Ali Hassan Khalil, respectivement du PSNS et du mouvement Amal. Face à eux, les ministres Ghassan Hasbani, Michel Pharaon, mais aussi Melhem Riachi et Ghattas Khoury, proches du 14 Mars, avaient défendu l’initiative, avant que le débat ne soit ajourné. 

    Ce dossier, qui était au départ un problème d’organisation ecclésiastique au sein de la communauté orthodoxe, opposant le patriarche de l’Église orthodoxe d’Antioche, Mgr Youhanna Yazigi, basé à Damas, au métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audi, a fini par être récupéré en politique, suscitant des divisions entre pro et antisyriens. 

    L’Université de Balamand relève du patriarche Yazigi qui s’oppose à l’édification d’un nouveau campus, alors que l’ensemble des institutions orthodoxes à Beyrouth dépendent de l’évêque Élias Audi qui, en aspirant à la construction d’une université dans la capitale, « réclame en quelque sorte son autonomie et son indépendance de Balamand », explique Antoine Courban, professeur à l’USJ. 

    Avant la réunion du Conseil des ministres, M. Kanso a tenu à réitérer devant la presse son opposition à ce projet. « Tant que le patriarche Yazigi n’est pas d’accord, je ne vois ce qui nous obligerait à aller à l’encontre de son souhait », a-t-il dit, alléguant le risque d’une division au sein de l’Église orthodoxe. Une position qu’il maintiendra lors de la réunion, sachant que le ministre de la Défense s’est opposé cette fois-ci, non plus à l’édification de l’université en tant que telle, mais à la création d’une nouvelle faculté de médecine. 

    M. Sarraf a motivé sa position par le problème que poserait une nouvelle faculté de médecine aux étudiants de Balamand qui, jusque-là, effectuaient leur stage à l’hôpital Saint-Georges à Achrafieh sur la base d’un contrat conclu entre les deux institutions. Or, le risque serait que l’hôpital Saint-Georges révoque ce contrat pour laisser la place aux stagiaires en provenance de la nouvelle université. Une objection qui n’a vraisemblablement pas bloqué l’adoption du projet.

  • Le Conseil des scandales - Fady NOUN - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/976202/le-conseil-des-scandales.html
    3 scandales majeurs évoqués pendant ce conseil des ministres libanais et aucune décision sur :
    – le scandale des déchets
    – le scandale du blé cancérigène (polémique sur la réalité de ce fait ; sur l’autorité en charge d’en décider ; sur l’utilisation de cette polémique pour masquer celle des déchets, où le ministre de la Santé chercherait à arranger certains intérêts économiques de personnalités de de son bloc politique)
    – un peu de confessionnalisme : est ce que les Grecs catholiques ont le droit d’avoir leur propre service de sécurité ?

    Le Conseil des ministres a également été marqué par un vif échange entre Gebran Bassil et Ali Hassan Khalil, sur fond de polémique au sujet de la Sécurité de l’État, un organisme présidé par un grec-catholique dont cette communauté demande en vain la réactivation depuis quelques mois. Aux ministres Michel Pharaon et Alain Hakim qui en demandaient l’examen, M. Salam a répondu qu’il compte d’abord expédier l’ordre du jour. Un flottement a alors marqué la séance, qui a failli être suspendue, avec les deux ministres menaçant de s’en retirer et un Tammam Salam excédé lançant : « Eh bien, faites, mais faites donc ! »
    « Pas d’accord, devait interjeter, venimeux, Gebran Bassil. Chaque fois qu’il s’agit d’une question qui concerne les chrétiens, les questions sont écartées ! » À Ali Hassan Khalil qui lui faisait remarquer qu’ « il réfléchit en dhimmi politique », M. Bassil devait rétorquer : « Nous en parlons, mais vous le pratiquez ! »

    #Liban #sens_des_priorités

    • Deux éminents représentants du 8 Mars (Amal et aouniste) s’emplâtrant sur le concept de dhimmitude (trademark : Bachir Gemayel repris par Bat Ye’or), c’est franchement pitoyable.

  • Saad Hariri, qui ne pourra finalement pas être celui qui répartit les largesses saoudiennes au Liban (plusieurs milliards annulés), et dont l’entreprise Saudi Oger ne paie plus ses 56.000 employés depuis 5 mois, lance une très émouvante « pétition de loyauté au Royaume d’Arabie séoudite » lors d’une très humiliante cérémonie. Ça se fait sur un tableau tellement moche qu’il y a fort à parier qu’aucun graphiste n’a accepté de travailler là-dessus sans être payé à l’avance par le Futur…

    Hariri launches petition expressing Lebanon commitment to Arab consensus
    http://nna-leb.gov.lb/en/show-news/57268/Hariri-launches-petition-expressing-Lebanon-commitment-to-Arab-consensus

    Upon the invitation of Former Prime Minister Saad Hariri, a ceremony was held this evening at the “Center House” entitled “Loyalty to the Kingdom of Saudi Arabia and the Gulf Cooperation Council States”.

    The ceremony was attended by the Head of the Future Parliamentary Bloc Fouad Siniora, Deputy Speaker Farid Makari, Deputy Prime Minister and Minister of Defense Samir Mokbel, Ministers Wael Abu Faour, Michel Pharaon, Rashid Derbas, Akram Chehayeb and Nabil de Freige, former Ministers Marwan Hamadeh, Mohamad Safadi, Adnan Kassar and Hassan Mneimne, and a large number of MPs, businessmen, journalists, economic figures, representatives of civil society and dignitaries.

    The ceremony was an occasion to launch the signing of a petition expressing “Solidarity with the Arab consensus and loyalty to the Arab brotherly states.”

    At the onset of the ceremony, Premier Hariri delivered the following statement:

    "Today’s meeting is entitled: Loyalty to the Kingdom of Saudi Arabia and the Gulf Cooperation Council States.

    Tiens, je suis curieux de savoir qui sont les « nombreux journalistes » qui ont signé ce truc… (Au fait, tous ces gens qui prêtent ostensiblement allégeance à l’Arabie séoudite se présentent toujours comme les défenseurs absolus de l’« indépendance » libanaise.)

  • Quelqu’un m’a dit... - Dita Von Bliss - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/945590/quelquun-ma-dit.html
    Voilà qui vous avait peut être échappé...

    Créé en 1965 par l’Association des anciens élèves du Collège protestant français en hommage à leur ancienne directrice, Louise Wegmann, le CLW a fêté cette année son 50e anniversaire. Différentes actions et manifestations ont émaillé l’année écoulée, jusqu’au dîner de gala qui s’est tenu au Biel, samedi dernier.
    Un magnifique dîner où se sont retrouvés, entre autres, Lama Salam, l’épouse du Premier ministre Tammam Salam et membre du conseil d’administration du CLW ; les ministres Michel Pharaon, Élias Bou Saab et Boutros Harb ; les ex-ministres Raymond Audi et Leila Solh Hamadé ;
    l’ancienne Première dame Mouna Hraoui ; l’ambassadeur de France Emmanuel Bonne ;
    la réalisatrice Nadine Labaki ; l’auteur-compositeur-interprète Khaled Mouzannar ; la chanteuse Tania Kassis ; le musicien Guy Manoukian, ainsi que les membres du comité fondateur de l’établissement, Leila Khalaf (présidente), May Richani (vice-présidente), Nadia Khlat et Hélène Badaro ; Tiba Geha Villard, la directrice du CLW, mais aussi un grand nombre d’amis et d’élèves, anciens et nouveaux.
    Clou de la soirée, organisée par Luxury Limited Edition-Cynthia Sarkis Perros : la présence de l’actrice Emmanuelle Béart, venue au Liban pour quelques heures, malgré le décès de son père, le chanteur Guy Béart, qui a vécu dans le passé 15 ans au Liban et à qui elle a rendu un hommage particulièrement émouvant. L’inoubliable Manon des Sources est apparue vêtue d’une magnifique robe noire Élie Saab.
    À sa descende d’avion, raconte Cynthia Sarkis, l’actrice française n’a pu contenir son émotion, elle s’est agenouillée pour embrasser le sol libanais, pays d’enfance de son père, auquel il était resté très fortement attaché, affirme-t-elle.

  • Au Liban, une semaine marquée par l’effervescence sociale de nouveau en perspective - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/863038/une-semaine-marquee-par-leffervescence-sociale-de-nouveau-en-perspect

    Enfin, toujours sur le plan de la grille des salaires, les mécontents étaient nombreux au sein de l’Union des syndicats touristiques, qui a dénoncé samedi le projet de taxation à 100 % des stations balnéaires ne disposant pas d’une licence d’exploitation. « Ces établissements qui ne possèdent pas de licences, dont la superficie ne représente que 18 % de l’ensemble de la bande côtière libanaise, seront tous obligés de mettre la clé sous la porte », a souligné le secrétaire général, Jean Beyrouthi, lors d’une rencontre avec le ministre du Tourisme, Michel Pharaon.

    Pauvres choux : 40 ans à exploiter le pékin sans rien payer... c’est trop dur
    #Liban #littoral #biens_fonds_maritimes

    • Ce qui m’a semblé surtout très caractéristique, c’est que sous le titre « effervescence sociale », on a uniquement un exposé de revendications anti-sociales.

      Et tiens donc, tout le monde semble avoir une bonne raison de s’opposer à une hausse des salaires :

      Des réserves et des interrogations également émises par le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï. « Nous espérons que le Parlement prendra en considération les droits du peuple et les capacités de l’État en étudiant la grille », a-t-il déclaré hier dans son homélie pour la messe des Rameaux.

    • Ce n’est pas la hausse des salaires qui est uniquement en cause, si cette hausse est adoptée, elle donnera une legitimité définitive aux comités de coordination et détruira pour toujours le peu de crédibilité qui reste à la CGTL qui n’est plus qu’un petit executant des basses besognes du haririsme.