Celui qui pourrait changer le monde. Aaron Swarz, écrits. ►http://editions-b42.com/books/celui-qui-pourrait-changer-le-monde
Un livre en français sans #lyber ?!!!!
▻https://twitter.com/supergeante/status/856185462259687424
#aaronswartz #aaron_swartz
Celui qui pourrait changer le monde. Aaron Swarz, écrits. ►http://editions-b42.com/books/celui-qui-pourrait-changer-le-monde
Un livre en français sans #lyber ?!!!!
▻https://twitter.com/supergeante/status/856185462259687424
si ; on peut <del>les troller</del> leur rappeler quelques principes sur ▻https://twitter.com/EditionsB42 ou bien trouver le PDF sur le net
En fait, ils ont indiqué que les textes restaient sous licence CC suite à une intervention de Lionel Maurel (c’est visiblement une erreur de leur part de ne pas l’avoir indiqué directement sur le livre).
Après, licence CC ne veut pas dire que c’est à eux de mettre le source en ligne... ça veut dire qu’ils ne s’opposeront pas à ce que quelqu’un le fasse.
Sinon, cela voudrait dire qu’ils ne font plus de commerce... donc plus d’argent, plus de traduction, et au final pas de diffusion. L’équilibre économique de l’édition est quelque chose d’assez difficile à obtenir.
@hlc Il me semble que les éditions de l’éclat et d’autres, font les deux c’est à dire du commerce et des lybers, je crois que c’est la filiale de la découvertes Zones qui fait ça aussi. Les livres sortent en librairie et sont disponibles en ligne. Je pense aussi à ce bouquin, qui a eu déjà plusieurs éditions et est à nouveau épuisé :
►http://micropolitiques.collectifs.net
@suske c’est parce que tu manques de boulets sauce lapin !
@supergeante Oui, il y a toujours plusieurs modèles économiques avec les Creative Commons... mais il ne sont pas obligatoires (à la différence de la GPL pour les logiciels qui contraint à ouvrir et partager le code modifié... mais l’économie du logiciel + service est totalement différente de l’économie du livre).
C’est pas facile de trouver un bon modèle qui partage et qui permette une économie. On a essayé de le formuler avec notre Licence édition équitable (▻http://edition-equitable.org)... mais c’est pas facile.
Et puis pour moi, le « partage », c’est entre gens qui se connaissent (des « communautés »), et le « gratuit » c’est souvent un prix d’appel, un arbre qui cache une forêt de captation des traces ou bien le dumping de ceux qui ont les moyens pour couvrir le monde de leur vision des informations (cf les journaux « gratuits » de propagande distribués dans nos villes).
@hlc il est tout à fait logique que tu ramènes cette question à ta propre expérience d’éditeur, et tout le monde convient que cette équation économique n’est pas facile. Même si, comme le dit Peg, l’expérience lyber montre que la question n’est pas si tranchée que tu sembles vouloir le dire (internet => pas d’argent => pas de traduction).
Mais là on ne fait pas des généralités : dans ce cas précis, pour cet auteur précis, sur ce sujet précis, le fait de ne pas distribuer le livre librement et volontairement paraît (pour le dire gentiment) un contre-sens.
Et suggérer que quelqu’un prenne le risque de « pirater » le livre (comment, d’ailleurs ?) en disant « il est probable que l’éditeur ne va pas poursuivre en justice », c’est incompréhensible quand on met ça en rapport avec l’histoire d’Aaron.
En fait l’expérience a souvent montré que les livres disponibles en Lyber étaient aussi ceux qui se vendaient le mieux en librairie, ou en tout cas que leur disponibilité n’entravait pas les ventes (ceux qui les lisent en ligne ne les auraient de toute façon pas achetés).
Cf. le texte de Michel Valensi « Petit traité plié en dix sur le Lyber »
▻http://www.lyber-eclat.net/lyber/lybertxt.html
Mario Tronti, Nous opéraïstes. Le « roman de formation » des années soixante en Italie, traduit de l’italien par Michel Valensi, Paris, éditions de l’Eclat/Lausanne, éditions d’En bas, 2013, 206 pages, 14 € | Dissidences : le blog
▻http://dissidences.hypotheses.org/3477
« Pour des assises de l’édition pauvre, où nous resterions debout ! » | Michel Valensi (Agone)
►http://blog.agone.org/post/2012/03/02/Pour-des-assises-de-l-edition-pauvre,-ou-nous-resterions-debout
Logiquement, donc, on associe l’indépendance à une certaine richesse, et la dépendance à une certaine pauvreté. Dans l’édition, ce n’est pas le cas. L’éditeur indépendant est, finalement, pauvre, ce qui explique ce phénomène étrange, que relève Thierry Discepolo dans son livre, à savoir que, dès lors qu’il perd son indépendance, ce même éditeur clame sur tous les toits qu’il n’a jamais été aussi libre, ce qu’il faut entendre finalement comme « Je n’ai jamais été aussi riche ». Si on concevait la pauvreté non plus comme « manque d’argent » mais comme choix de vie, on pourrait alors penser l’édition indépendante d’une tout autre manière. On assisterait aujourd’hui, non plus aux Rencontres de l’édition indépendante, mais plutôt celles de l’édition pauvre (...) Source : Agone