person:mike pence

  • L’Indiana rendra obligatoire l’enterrement ou l’incinération des tissus des foetus avortés - AFP à Washington - 28 Mai 2019 - Le devoir
    https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/555468/l-indiana-rendra-obligatoire-l-enterrement-ou-l-incineration-des-tissus-de

    La Cour suprême des États-Unis a adopté mardi une position en demi-teinte sur le sujet explosif de l’avortement, validant en partie une loi restrictive de l’Indiana et invalidant d’autres dispositions.


    Photo : Andrew Caballero-Reynolds Agence France-Presse - En pleine offensive des États conservateurs contre le droit à l’interruption volontaire de grossesse, la Cour suprême a pris son temps avant de se prononcer.

    En pleine offensive des États conservateurs contre le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), la Cour suprême a pris son temps avant de se prononcer.

    Le temple du droit américain a finalement autorisé l’Indiana à rendre obligatoire l’enterrement ou l’incinération des tissus des fœtus avortés comme « les autres restes humains » et non comme des « déchets médicaux ».

    Cette disposition « n’affecte pas le droit des femmes » à avorter et peut donc entrer en vigueur, a jugé la Cour suprême.

    En revanche, la haute cour a confirmé que l’État ne pouvait pas interdire aux femmes d’avorter en raison du sexe, de la race ou d’une malformation de leur fœtus, notamment en cas de détection d’une trisomie.

    Elle se réserve toutefois la possibilité de changer d’avis ultérieurement, en soulignant qu’une seule cour d’appel a été saisie de cette question. « Nous suivons notre pratique habituelle qui consiste à rejeter les requêtes tant que les points légaux soulevés n’ont pas été étudiés par davantage de cours d’appel », dit-elle.

    Les deux lois avaient été promulguées en 2016 par le gouverneur républicain de l’Indiana, Mike Pence, devenu depuis vice-président des États-Unis et connu pour revendiquer sa foi chrétienne.

    Elles avaient été bloquées par des tribunaux fédéraux en 2017.

    L’Indiana avait alors fait appel auprès de la Cour suprême, qui a légalisé en 1973 le droit des Américaines à avorter tant que le fœtus n’est pas viable.

    Elle a depuis confirmé sa jurisprudence à plusieurs reprises.

    Mais la droite religieuse est galvanisée par l’arrivée en son sein de deux juges conservateurs nommés par Donald Trump, plaçant les magistrats progressistes en minorité (quatre sur neuf juges).

    Plusieurs États, dont l’Alabama ou la Géorgie, ont adopté récemment des lois très restrictives sur l’avortement, en espérant que, grâce à ces nouveaux juges, la Cour suprême revienne sur son arrêt de 1973 « Roe v. Wade ».

    #sexisme #culture_du_viol #patriarcat #domination_masculine #misogynie #masculinisme #avortement #IVG #fœtus #usa

  • Footage Contradicts U.S. Claim That Maduro Burned Aid Convoy - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/03/10/world/americas/venezuela-aid-fire-video.html

    Les conservateurs américains et Donald Trump pris en flagrant délit de fake news.

    Du bon journalisme de la part du New York Times, qui veut certainement redresser la barre et faire oublier son rôle de pourvoyeur de récits des faucons qui ont précédé la Guerre d’Irak.

    Une véritable manière d’éviter une intervention militaire que le journalisme basé sur les faits...

    CÚCUTA, Colombia — The narrative seemed to fit Venezuela’s authoritarian rule: Security forces, on the order of President Nicolás Maduro, had torched a convoy of humanitarian aid as millions in his country were suffering from illness and hunger.

    Vice President Mike Pence wrote that “the tyrant in Caracas danced” as his henchmen “burned food & medicine.” The State Department released a video saying Mr. Maduro had ordered the trucks burned. And Venezuela’s opposition held up the images of the burning aid, reproduced on dozens of news sites and television screens throughout Latin America, as evidence of Mr. Maduro’s cruelty.

    But there is a problem: The opposition itself, not Mr. Maduro’s men, appears to have set the cargo alight accidentally.

    Unpublished footage obtained by The New York Times and previously released tapes — including footage released by the Colombian government, which has blamed Mr. Maduro for the fire — allowed for a reconstruction of the incident. It suggests that a Molotov cocktail thrown by an antigovernment protester was the most likely trigger for the blaze.

    At one point, a homemade bomb made from a bottle is hurled toward the police, who were blocking a bridge connecting Colombia and Venezuela to prevent the aid trucks from getting through.

    But the rag used to light the Molotov cocktail separates from the bottle, flying toward the aid truck instead.

    Half a minute later, that truck is in flames.

    The same protester can be seen 20 minutes earlier, in a different video, hitting another truck with a Molotov cocktail, without setting it on fire.

    #Fake_News #Vénézuela #Donald_Trump #Guerre

  • A Munich, le fossé se creuse entre #Etats-Unis et #Europe
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/18/a-munich-le-fosse-se-creuse-entre-etats-unis-et-europe_5424724_3210.html

    A Varsovie, où les Etats-Unis avaient convoqué une réunion internationale, les 13 et 14 février, pour tenter de monter un front contre Téhéran, le vice-président américain, Mike Pence, a appelé les Européens à se retirer eux aussi du JCPOA, alors même que plusieurs pays de l’Union européenne, dont la France et l’Allemagne, avaient ostensiblement refusé d’envoyer leur ministre des affaires étrangères à cette réunion.

    M. Pence a ensuite fait le voyage à Munich, où, devant un parterre de hauts responsables européens, il a réitéré cette exigence, accompagnée de la demande aux trois grands pays membres de l’UE (Allemagne, France et Royaume-Uni) de « cesser d’affaiblir les sanctions américaines contre l’Iran » – allusion au mécanisme Instex récemment mis en place, devant permettre à certaines entreprises européennes de commercer avec l’Iran, en dépit des sanctions américaines qui paralysent les réseaux bancaires.

    Le discours moralisateur de M. Pence à Munich, samedi 16 février, mêlant admonestations et reproches, sans même s’encombrer des habituelles fioritures sur la solidité des engagements des Etats-Unis à l’égard de leurs alliés ou au sein de l’#OTAN, a reçu un accueil glacial.

    Le vice-président [...] a également mis en garde les Européens contre la société chinoise Huawei et les achats de gaz russe. « Sous Donald Trump, a-t-il conclu, les Etats-Unis sont de nouveau le leader du #monde_libre. »

    #sans_vergogne

  • Pourquoi le Venezuela doit être détruit
    http://www.dedefensa.org/article/pourquoi-le-venezuela-doitetre-detruit

    Pourquoi le Venezuela doit être détruit

    La semaine dernière, Trump, son vice-président Mike Pence, le directeur du département d’État américain Mike Pompeo et le conseiller à la sécurité nationale John Bolton, ainsi qu’un groupe de pays d’Amérique centrale, qui sont grosso modo des colonies américaines et qui n’ont pas de politique étrangère propre, ont annoncé, en même temps, que le Venezuela avait un nouveau président : une non-entité virtuelle nommée Juan Guaidó, qui ne s’était jamais présenté à ce poste, mais qui a été en quelque sorte formé pour ce poste aux États-Unis. Guaidó est apparu lors d’un rassemblement à Caracas, flanqué d’une petite clique de flagorneurs très bien rémunérés. Il avait l’air très effrayé lorsqu’il s’est autoproclamé président du Venezuela et s’est mis à remplir ses fonctions (...)

    • Guaidó est apparu lors d’un rassemblement à Caracas, flanqué d’une petite clique de flagorneurs très bien rémunérés. Il avait l’air très effrayé lorsqu’il s’est autoproclamé président du Venezuela et s’est mis à remplir ses fonctions présidentielles en allant se cacher immédiatement.

      On ne savait pas où il se trouvait jusqu’à ce qu’il fasse surface lors d’une conférence de presse, au cours de laquelle il n’a pas répondu à la question de savoir s’il avait été contraint de se déclarer président ou s’il l’avait fait de son propre gré, sans hésiter. Il y a beaucoup de choses à la fois tragiques et comiques dans cette histoire, alors démontons-la morceau par morceau. Ensuite, nous passerons à la question de savoir pourquoi le Venezuela doit être détruit (du point de vue de l’establishment américain).

  • ¿Por qué Trump apuesta por Venezuela ?
    http://www.el-nacional.com/noticias/por-que-trump-apuesta-por-venezuela_269484


    Foto : Cortesía

    Question – sans réponse – posée par l’agence espagnole EFE

    El presidente estadounidense, Donald Trump, ha aparcado su habitual tendencia aislacionista y su respeto por las figuras autócratas en el caso de Venezuela, un país que cautivó su atención desde que llegó al poder y que ahora motiva una de sus apuestas más arriesgadas en el plano internacional.

    Trump, un líder crítico con el papel de EE UU como «policía del mundo» y poco preocupado por temas de derechos humanos en países aliados, sorprendió a sus asesores al interesarse por Venezuela en cuanto llegó a la Casa Blanca y esa atención ha culminado en el reconocimiento del opositor Juan Guaidó como presidente interino.

    «Antes de llegar al poder, pasó algo que realmente despertó su interés en Venezuela. Pero no sé qué fue», dijo a Efe un ex asesor de Trump en asuntos latinoamericanos, Fernando Cutz.

    Aunque no descarta la posible influencia en la política hacia Venezuela del asesor de Seguridad Nacional John Bolton, del senador republicano Marco Rubio y del vicepresidente Mike Pence, Cutz cree que Trump siempre tuvo claro que quería actuar en el país sudamericano.

    «Lo veía como un reto de política exterior que definiría su Presidencia, una de sus tres prioridades junto a Corea del Norte e Irán», aseguró el ex funcionario.

    Durante su frenética primera semana en el poder en enero de 2017, Trump encontró tiempo para pedir a su equipo en el Consejo de Seguridad Nacional de la Casa Blanca (NSC, en inglés) que le pusiera al día sobre Venezuela.

    Cutz organizó entonces una sesión en la que Trump exigió «desarrollar opciones» para hacer frente a lo que consideraba una inaceptable crisis humanitaria en el país.

    «Me preguntaba sobre la gente, sobre por qué estaban sufriendo tanto. Preguntaba por qué pasaba eso en un país tan rico, y cómo podíamos ayudarles», relató Cutz, que dejó la Casa Blanca el año pasado y que ahora trabaja en la consultora The Cohen Group.
    […]
    Los defensores de Maduro apuntan a un posible interés por el petróleo venezolano de Trump, quien hace años lamentó que EE UU no se quedara con el crudo de Irak cuando invadió el país; y tampoco faltan quienes especulan, sin aportar pruebas, sobre un hipotético lazo empresarial del presidente en Venezuela.
    […]
    En cualquier caso, el discurso de la Casa Blanca se endureció a partir de la llegada el pasado abril de Bolton, quien ha definido a Venezuela, Cuba y Nicaragua como una «troika de la tiranía» y se ha rodeado de figuras afines como Mauricio Claver-Carone, de origen cubano y encargado de Latinoamérica en el Consejo de Seguridad Nacional de los Estados Unidos.

    Ni Cutz ni Feierstein descartan tampoco que Trump pueda estar pensando en su campaña de reelección en 2020, dada la importancia de Florida, «donde hay una creciente diáspora de estadounidenses de origen venezolano», en palabras del primero.

    Sea cual sea la causa, el interés de Trump en Venezuela ha derivado en la audaz decisión de apostar todas las cartas al triunfo de Guaidó, que por ahora no tiene el control de facto del país.

    «Es arriesgado porque no hay garantías de que funcione, y si no funciona estaremos en apuros. Habremos usado todos los mecanismos de presión que teníamos, y podríamos vernos forzados a intervenir militarmente», concluyó Cutz.

  • C’était téléphoné: Pence Pledged U.S. Backing Before Venezuela Opposition Leader’s Move
    https://www.wsj.com/articles/a-call-from-pence-helped-set-an-uncertain-new-course-in-venezuela-11548430259

    The night before Juan Guaidó declared himself interim president of Venezuela, the opposition leader received a phone call from Vice President Mike Pence.

    Mr. Pence pledged that the U.S. would back Mr. Guaidó if he seized the reins of government from Nicolás Maduro by invoking a clause in the South American country’s constitution, a senior administration official said.

  • Au Venezuela, la logique du pire

    Lors d’une grande manifestation de l’opposition, le 23 janvier 2019, le président de l’Assemblée nationale s’est autoproclamé président de la République par intérim. Il s’agit de M. Juan Guaidó, du parti Volonté populaire, la formation la plus à droite, la plus radicale, la plus convaincue qu’une intervention armée est la meilleure méthode pour se débarrasser du chavisme.

    De toute évidence, les choses ont été bien préparées, comme le souligne le Wall Street Journal. La veille, le vice-président américain Mike Pence avait invité les Vénézuéliens à manifester contre le président Nicolás Maduro, en les assurant du soutien des États-Unis. Et, quelques heures à peine après l’autoproclamation de M. Guaidó, des camions publicitaires circulaient dans les rues de New York, évoquant la chute de l’« usurpateur Maduro », remplacé par le « président Guaidó ».

    Le président colombien Ivan Duque et son homologue brésilien Jair Bolsonaro ont presque aussitôt annoncé que leur pays reconnaissait M. Guaidó. Le Pérou ainsi que le Canada leur ont emboité le pas, tout comme le président équatorien Lenin Moreno et M. Mauricio Macri, le président argentin. Au total, onze des quatorze États du groupe de Lima, créé pour « répondre à la crise vénézuélienne », ont fait de même. Manquent à l’appel le Guyana, Sainte Lucie et, surtout, le Mexique.

    Mexico a publié un communiqué commun avec l’Uruguay pour appeler à une issue pacifique à la crise, tout en précisant que les deux États reconnaissent toujours la légitimité de M. Maduro. De leur côté, la Bolivie et Cuba, qui ont toujours appuyé l’actuel gouvernement vénézuélien, réaffirment leur soutien à Caracas, tout comme Moscou, Ankara, et sans doute Pékin. Quant à l’Union européenne, elle réclame de nouvelles élections générales, « libres et crédibles », au Venezuela.

    Pour l’heure, l’armée vénézuélienne serre les rangs derrière le président Maduro.

    Le chaos économique et politique ne date pas d’hier au Venezuela. Dans une analyse de la situation publiée en novembre dernier, Temir Porras Ponceleón suggérait les moyens d’une issue pacifique à la crise actuelle.

    https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2019-01-24-Venezuela

  • Au Venezuela, la logique du pire (La valise diplomatique, 24 janvier 2019)
    https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2019-01-24-Venezuela

    Lors d’une grande manifestation de l’opposition, le 23 janvier 2019, le président de l’Assemblée nationale s’est autoproclamé président de la République par intérim. Il s’agit de Juan Guaidó, du parti Volonté populaire, la formation la plus à droite, la plus radicale, la plus convaincue qu’une intervention armée est la meilleure méthode pour se débarrasser du chavisme.

    De toute évidence, les choses ont été bien préparées, comme le souligne le Wall Street Journal. La veille, le vice président américain Mike Pence avait invité les Vénézuéliens à manifester contre le président Nicolás Maduro, en les assurant du soutien des États-Unis. Et, quelques heures à peine après l’auto-proclamation de M. Guaidó, des camions publicitaires circulaient dans les rues de New York, évoquant la chute du « dictateur Maduro », remplacé par le « président Guaidó ».

  • A Wall Street Rule for the MeToo Era: Avoid Women at All Cost
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-12-03/a-wall-street-rule-for-the-metoo-era-avoid-women-at-all-cost

    No more dinners with female colleagues. Don’t sit next to them on flights. Book hotel rooms on different floors. Avoid one-on-one meetings.

    In fact, as a wealth adviser put it, just hiring a woman these days is “an unknown risk.” What if she took something he said the wrong way?

    Across Wall Street, men are adopting controversial strategies for the MeToo era and, in the process, making life even harder for women.

    Call it the Pence Effect, after U.S. Vice President Mike Pence, who has said he avoids dining alone with any woman other than his wife. In finance, the overarching impact can be, in essence, gender segregation.

  • Xi sort prudemment de ses gonds
    http://www.dedefensa.org/article/xi-sort-prudemment-de-ses-gonds

    Xi sort prudemment de ses gonds

    Le visage toujours impassible et profondément chinois, le président Xi a choisi, à la réunion de l’APEC en Papouasie-Nouvelle Guinée, de riposter avec dureté et sans mâcher ses mots si l’on a à l’esprit la proverbiale prudence chinoise, aux attaques et aux pressions constantes des États-Unis. Son évocation de la Deuxième Guerre mondiale sur son front du Pacifique, notamment, est caractéristique. Il a fait ce discours devant Mike Pence, le vice-président des USA, qui tient dans l’administration Trump le rôle de porte-voix de la mise en accusation de la Chine, voire de la menace de guerre contre ce pays.

    Le résultat est sans précédent : une réunion de l’APEC (Asia Pacific Economic Co-operation), annuelle depuis 25 ans, se termine sans communiqué commun à cause d’une mésentente (...)

  • MBS est derrière le meurtre de Khashoggi, selon la CIA - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1144033/mbs-est-derriere-le-meurtre-de-khashoggi-selon-la-cia.html

    La CIA a conclu que le prince héritier saoudien a commandité l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi à Istanbul le mois dernier, a rapporté vendredi le Washington Post, citant des sources anonymes au courant des investigations.

    Cette information divulguée par le Washington Post, où collaborait régulièrement le journaliste critique de Riyad, contredit les récentes affirmations du royaume saoudien, qui a totalement dédouané Mohammed ben Salmane, surnommé « MBS ». Contactée par l’AFP, l’agence américaine de renseignements a refusé de commenter.

    #mbs #arabie_soudite

    • Pour mujtahid
      https://twitter.com/mujtahidd/status/1063587806902128641
      il s’agit d’une manoeuvre, notamment du NYT, pour forcer la main à Trump.
      دون أن تعلن رسميا ومن أجل إحراج ترمب بإلزامه تحميل ابن سلمان المسؤولية مسؤولون في CIA يسربون لواشنطن بوست استنتاج الوكالة النهائي: أن ابن سلمان هو المسؤول عن كل الجريمة علما وتنسيقا ومتابعة وأنه كلف أخاه خالد بإقناع جمال بالحصول على الأوراق من تركيا

    • Pour la CIA, Mohammed Ben Salman a ordonné l’assassinat de Jamal Khashoggi
      https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/11/17/pour-la-cia-mohammed-ben-salman-a-ordonne-l-assassinat-de-jamal-khashoggi_53

      Cette information, relayée par le « Washington Post », contredit les affirmations du royaume saoudien, qui a totalement dédouané le prince héritier.

      Le prince héritier saoudien se pensait épargné, jeudi, après que le parquet l’a totalement dédouané dans l’affaire Jamal Khashoggi. C’était sans compter l’enquête de la Central Intelligence Agency (CIA, l’agence états-unienne de renseignement), qui a conclu que Mohammed Ben Salman Al Saoud (« MBS ») avait ordonné l’assassinat du journaliste et dissident, rapporte vendredi 16 novembre le Washington Post.
      Cette information divulguée par le journal auquel collaborait régulièrement le journaliste critique de Riyad contredit les récentes affirmations du royaume saoudien qui a totalement dédouané le prince héritier Mohammed Ben Salman. Contactée par l’Agence France-Presse, l’agence américaine de renseignements a refusé de commenter.

      Pour parvenir à ces conclusions, précise le Washington Post, la CIA a examiné plusieurs sources de renseignement, notamment un appel entre le frère du puissant prince héritier, également ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, et Jamal Khashoggi. Selon le quotidien, Khaled Ben Salman a conseillé à M. Khashoggi de se rendre au consulat saoudien à Istanbul, lui assurant qu’il ne lui arriverait rien.

      Le quotidien ajoute qu’il avait passé ce coup de fil à la demande de son frère, ajoutant qu’il n’était pas clair que Khaled Ben Salman soit au courant que M. Khashoggi serait ensuite assassiné.

      Khaled Ben Salman a très rapidement réagi, sur Twitter, à ces accusations. « C’est une accusation grave qui ne devrait pas être laissée à des sources anonymes », a-t-il dénoncé.

    • La CIA est formelle : « MBS » a fait tuer Jamal Khashoggi
      https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/0600164124093-la-cia-est-formelle-mbs-a-fait-tuer-jamal-khashoggi-2222549.p

      Les conclusions de la CIA risquent d’avoir de sévères répercussions. Selon le Washington Post, l’agence de renseignement aurait en effet découvert le rôle joué par le prince héritier saoudien dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. A savoir : le commanditaire.

      « Les Etats-Unis sont déterminés à demander des comptes à tous ceux qui sont responsables » du meurtre, a prudemment réagi le vice-président américain Mike Pence. Pour parvenir à cette conclusion, la CIA a examiné plusieurs éléments, dont un appel entre l’ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, qui n’est autre que le frère de « MBS », et Jamal Khashoggi.

      Khalid ben Salmane aurait apparemment conseillé au journaliste de se rendre au consulat saoudien à Istanbul, lui assurant qu’il ne lui arriverait rien. Le quotidien ajoute qu’il aurait passé ce coup de fil à la demande de son frère. Toutefois, il n’est pas encore clair si Khalid ben Salmane était au courant de l’assassinat prévu.

  • Le Paraguay fait défection au duo israélo-américain – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/09/13/le-paraguay-fait-defection-au-duo-israelo-americain

    Un peu plus de trois mois après avoir, en imitation des Etats-Unis, déplacé son ambassade en Israël à Jérusalem, le Paraguay a décidé le retour de celle-ci à Tel-Aviv. Cet inattendu revirement paraguayen a été ordonné par Mario Abdo Benitez, le nouveau président du pays qui a pris ses fonctions fin août. Il a désemparé les autorités sionistes dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait, à l’occasion de la cérémonie du premier transfert de l’ambassade paraguayenne, proclamé d’une manière jubilatoire que de nombreux autres pays lui avaient promis de suivre l’exemple du Paraguay alors que seuls les Etats-Unis et le Guatemala avaient fait de même. Son dépit, le Premier ministre israélien l’a manifesté en qualifiant de « gravissime » la décision du Paraguay et en ordonnant la fermeture de l’ambassade israélienne à Asunción, la capitale de ce pays.

    S’il y a eu une décision « gravissime » de la part du Paraguay c’est celle prise par l’ex-président de ce pays Horacio Cartes d’emboîter le pas aux Etats-Unis au mépris de l’opposition quasi unanime exprimée par la communauté internationale à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale « indivisible » d’Israël. Le nouveau président paraguayen n’a fait que corriger le tort porté par son prédécesseur à la juste cause du peuple palestinien. De sa part c’est un acte qui souligne sa volonté d’afficher la souveraineté du Paraguay quelque peu abdiquée par Horacio Cartes sous les pressions et menaces auxquelles Donald Trump et son administration se sont adonnés dans le dossier de Jérusalem. Son courageux geste a évidemment déplu à Washington qui, par la voix du vice-président, l’a considéré comme étant un reniement par le Paraguay de son « engagement » antérieur. Venant de Mike Pence, le vice-président, les Etats-Unis qui, depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche a déchiré presque tous ses engagements internationaux antérieurs, le grief étasunien fait au nouveau président paraguayen est révélateur de l’arrogance avec laquelle Washington mène sa politique étrangère.

    Pour aussi « petit » pays qu’il soit, le Paraguay a infligé à son puissant voisin du Nord une leçon de morale consistant en l’exemple qu’il a donné en rectifiant une décision prise en violation du droit international et des résolutions des Nations unies, même si cet acte va à l’encontre de la politique de la plus grande puissance planétaire. Le revirement du Paraguay ne fait qu’accentuer l’isolement diplomatique étasunien sur le dossier palestinien que Donald Trump a pensé pouvoir exorciser en menaçant de représailles économiques, financières voire même militaires les Etats qui y concourent. Pour Israël, il est la preuve que son Premier ministre a pris les fantasmes guidant son action diplomatique pour la vérité vraie dont il lui a fait miroiter qu’il en récoltera le fruit, à savoir que la communauté internationale serait disposée à entériner le fait accompli que l’alliance américano-israélienne s’emploie à rendre irréversible concernant l’issue du conflit palestino-israélien.

                                                                                   URL de cet article 33777
    Kharroubi HABIB                                                                                                                                                 https://www.legrandsoir.info/le-paraguay-fait-defection-au-duo-israelo-americain.html

  • Mike Pence: Book calls vice president a ’Christian supremacist’
    https://www.usatoday.com/story/news/politics/2018/08/23/mike-pence-book-calls-vice-president-christian-supremacist/1062696002

    As Trump’s presidency became more endangered this week with the conviction or guilty plea of two of his former aides, a new book about the vice president will stoke concerns about Pence.

    In “The Shadow President: The Truth About Mike Pence,” on sale Tuesday, authors Michael D’Antonio and Peter Eisner cast Pence’s background – congressman, Indiana governor, Trump VP – in a harsh light, arguing that “the most successful Christian supremacist in American history” is already functioning as a “kind of replacement president” and is preparing to “fashion a nation more pleasing to his god and corporate sponsors.”

    #alternatives_US

  • Mike Pence : « Une simple présence dans l’espace ne suffit pas, nous devons dominer l’espace »
    http://www.lalibre.be/actu/planete/mike-pence-une-simple-presence-dans-l-espace-ne-suffit-pas-nous-devons-domin

    Le vice-président américain Mike Pence a annoncé jeudi la création d’une « Force de l’espace », souhaitée par Donald Trump, qui veut ainsi assurer que …

  • Woody Harrelson, en liberté surveillée

    http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2018/05/22/woody-harrelson-en-liberte-surveillee_5302517_766360.html

    Fils d’un tueur à gages, l’acteur américain ne cesse de jouer avec la loi, à l’image de son rôle de corsaire dans « Solo, A Star Wars Story ».

    « Trente secondes… Vingt-cinq… Vingt… » Le compte à rebours égrené par le staff de Disney n’anticipe pas la mise sur orbite du dernier vaisseau maison, Solo, A Star Wars Story, toujours fixée au mercredi 23 mai dans l’essentiel des salles du système solaire. « Quinze… Dix… Cinq… » Il s’agit, sur un registre plus terrestre, de rappeler à notre photographe qu’il ne dispose que de deux minutes chrono pour tirer le portrait de Woody Harrelson. L’Américain, qui incarne un corsaire interstellaire dans le nouveau spin-off de la franchise, est du genre diligent : « Woody souhaite impérativement quitter l’hôtel à midi pile… », argumente un stormtrooper déguisé en attaché de presse.

    Deux jours plus tôt, le 15 mai, le divertissement de Ron Howard a été fraîchement reçu lors de sa présentation hors compétition sur la Croisette ; le tournage s’était éternisé, et l’acteur exige que, cette fois, le planning soit respecté à la seconde près. Rien que de très « prévisible », comme dirait avec fatalisme son personnage : depuis que la série Cheers l’a révélé, dans les années 1980, Harrelson s’arrange toujours pour se trouver dans des situations limites. Qui d’autre a autant joué avec la loi, qu’il s’agisse de la faire appliquer ou, au contraire, de s’en affranchir effrontément ?

    Sur grand et petit écran, il s’est improvisé garant des institutions policières (True Detective, Triple 9, Three Billboards), militaires (La Ligne rouge, Des hommes d’influence, La Planète des singes), médicales (The Sunchaser), voire étatiques (L.B. Johnson, après Kennedy). Mais il a tout aussi habilement enfilé les haillons du hors-la-loi : outrage aux bonnes mœurs (Larry Flint), kidnapping (Wilson), fraude bancaire (Le Château de verre), meurtre (Tueurs nés, Sept psychopathes), grand banditisme (No Country for Old Men), son casier est chargé.

    Blockbusters et productions indés

    De Defendor à Insaisissable 2, il lui arrive même de se dédoubler en cours de film : ainsi de Self Control, où il campe avec autant d’implication un gigolo travesti et un agent de sécurité. Lorsqu’on l’interroge sur cette drôle de règle qui régit sa filmographie, Dr. Woody bafouille – « euh, ouais… » –, et Mr. Harrelson bredouille – « il y a du vrai… ». Car, dans son cas, l’antique dilemme yankee – flic ou voyou – fait résonner une corde particulièrement intime. Tour à tour condamné pour paris illégaux, vols à main armée et meurtres, son père est mort en prison, en 2007. Dans les années 1970, cet ex-vendeur d’encyclopédies texan a fait la « une » des journaux pour s’être attribué, sous l’emprise de drogues, l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, après avoir avoué celui d’un juge fédéral, commandité par un trafiquant.

    Comment tuer le père quand le vôtre est tueur à gages ? A la séparation de ses parents, en 1968, Woody suit sa mère en Iowa, puis étudie le théâtre et la littérature dans une université de l’Indiana. Il fréquente des cercles ultracatholiques, où il se lie avec le futur vice-président de Donald Trump, Mike Pence. Mais réalise bientôt, comme il le confiera à Playboy en 2009, que « la Bible est un instrument pour contrôler les gens », et s’éprend d’autres causes : méditation hindouiste, véganisme, légalisation du cannabis, anarchisme. Cette volte-face ne diminue guère la fréquence de ses visites en prison, au contraire : « Mon papa est l’une des personnes les plus charmantes et érudites que je connaisse, dira-t-il ainsi, en novembre 1988. Mais je me demande encore s’il mérite ma loyauté. Je le regarde comme quelqu’un qui pourrait devenir mon ami, plutôt que comme celui qui était mon père. »

    Sa loyauté, il l’offrira au cinéma, qui fera dire tout et son contraire à ses yeux bleu revolver, à ses maxillaires maximaux, à son sourire oblique : parangon de convivialité ou misanthrope patenté, ici meneur d’équipes, là loup solitaire, Harrelson est crédible à chaque extrémité du jeu social. Sur l’échiquier esthétique, de même, il évolue sur les côtés, alternant blockbusters à grands frais et productions indés, drames graves et pochades potaches.

    Une liberté toute surveillée, qu’il doit à quelques anges gardiens. Ecoutez-le évoquer la mèche postiche qu’il affiche dans Solo, chipée non pas à Chewbacca, mais à une amie productrice : « C’est une idée d’Allison Shearmur. Je tenais à ma calvitie, mais Allison refusait qu’on lui réponde non… Elle est morte juste après le tournage, à 54 ans, d’un cancer. Sans sa force de conviction, je n’aurais joué ni dans Hunger Games, ni dans Solo. Je venais de tourner ma première réalisation, Lost in London. Imaginez quand j’ai dû dire à ma famille : “Hum, je vais devoir rester à Londres neuf mois de plus !” Ron Howard [qui a remplacé Phil Lord et Chris Miller en cours de production] a fait un boulot épatant : deux semaines pour monter les décors, soixante-dix jours pour boucler le tournage, du grand artisanat ! »

    Ascèse et excès

    Des prouesses, Harrelson aussi en a troussé. Tourné en un seul plan-séquence dans 24 décors différents, Lost in London a été diffusé en direct dans 550 cinémas, le 19 janvier 2017 : « C’est une déclaration d’amour un peu bancale à ma femme. J’y reviens sur l’une des pires nuits de ma vie. Elle m’a hanté pendant des années, jusqu’à ce que je réalise qu’il y avait peut-être là matière à une fiction comique et cathartique. » Londres, 7 juin 2002 : un tabloïd le montre au bras de trois femmes de petite vertu, en petite tenue. S’ensuivent une « terne » performance théâtrale, des échanges échaudés avec Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire et Lukas Haas dans une boîte de Soho, une course-poursuite en taxi avec les flics, et quelques heures derrière les barreaux.

    Autre prison – dorée celle-là –, autres anges gardiens : à 56 ans, Woody vit à Hawaï avec sa femme et leur chienne, Monkey, qu’il aime « presque autant » que leurs trois enfants, confesse l’ex-barman de Cheers en ingurgitant un breuvage brunâtre. Et de mentionner ses plus proches amis hawaïens, les quasi-homonymes Owen Wilson et Willie Nelson, sans qui « Lost in London n’aurait pas été drôle du tout ». La comédie sort le 25 mai sur plusieurs plates-formes de streaming : « A terme, je pense que les petits films de ce genre seront voués à n’être vus qu’à la maison... Dorénavant, les gens ne se déplacent en salles que pour les grosses machines, façon Disney. Vous pouvez trouver ça triste, mais c’est la réalité. »

    « Quinze… Dix… Cinq… Zéro ! » Il faut décoller de Cannes, tonne le stormtrooper. Des souvenirs remontent : « J’ai trop fait la fête ici… Il y a trente ans, en rentrant de Grèce, je suis tombé sous le charme de cette station balnéaire. J’ai loué un appartement, pour un mois. J’avais mis au point une petite routine vacancière, croissants et compagnie… Jusqu’à ce que le Festival nous tombe dessus : j’ai vu une ville paisible se transformer en Babylone. Waouh ! Heureusement, ma pote Diane Keaton veillait sur moi. » Ainsi va la vie de Woody Harrelson, toute d’ascèse et d’excès mêlés, valeureusement borderline.

  • #Syrie : Trump, le doigt sur son « gros bouton »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/110418/syrie-trump-le-doigt-sur-son-gros-bouton

    Donald Trump entouré du vice-président Mike Pence, de John Bolton et de l’état-major militaire, lundi 9 avril à la Maison Blanche. © Reuters Le président américain envisage des #frappes de représailles après l’attaque chimique meurtrière à Douma, dans la banlieue de Damas. Des discussions sont en cours avec Paris et Londres.

    #International #Donald_Trump #France #Nations_unies #ONU #Royaume-Uni

  • Mahmoud Abbas exhorte les Européens à reconnaître la Palestine
    Philippe AGRET et Alix RIJCKAERT | AFP22 janvier 2018
    https://fr.news.yahoo.com/mahmoud-abbas-demande-%C3%A0-lue-reconna%C3%AEtre-letat-palestine-033

    Le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas (g) s’exprime au côté de la cheffe de la diplomatie de l’UE, Federica Mogherini, le 22 janvier 2018 à Bruxelles

    Bruxelles (AFP) - En froid avec l’administration Trump, le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé lundi à Bruxelles les 28 Etats membres de l’UE à reconnaître « rapidement » la Palestine comme un Etat indépendant.

    « Nous considérons vraiment l’Union européenne comme une véritable partenaire et amie et pour cette raison, nous appelons ses Etats membres à reconnaître rapidement l’Etat de Palestine », a plaidé M. Abbas, venu chercher le soutien des Européens après la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme la capitale d’Israël.

    Pour le président de l’Autorité palestinienne (AP), « il n’y a pas de contradiction entre une reconnaissance et la reprise des négociations » de paix avec Israël.

    Il a été reçu par la cheffe de la diplomatie de l’UE, Federica Mogherini, et les 28 ministres des Affaires étrangères en marge de leur réunion mensuelle, comme l’avait été le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 11 décembre.

    En l’accueillant, Mme Mogherini a redit « l’engagement ferme de l’UE pour la solution à deux Etats » (israélien et palestinien), « avec Jérusalem comme capitale partagée ».

    « Ce n’est pas le moment de se désengager » du processus de paix, a lancé Mme Mogherini alors que la direction palestinienne refuse désormais de considérer les Etats-Unis comme un médiateur « légitime » et que Mahmoud Abbas a accusé Israël d’avoir « mis fin » aux accords de paix d’Oslo (1993), censés conduire à un règlement négocié du conflit israélo-palestinien.

    La visite de Mahmoud Abbas à Bruxelles coïncidait avec une tournée sous tension du vice-président américain Mike Pence au Proche-Orient (Egypte, Jordanie et Israël), boycottée par les Palestiniens.

    Au moment où le président Abbas s’exprimait à Bruxelles, M. Pence annonçait devant le parlement israélien que l’ambassade américaine en Israël ouvrirait à Jérusalem avant fin 2019.

    – ’Masse critique’ -

    L’UE veut contribuer à relancer les négociations de paix pour sauvegarder la solution à deux Etats, mais la reconnaissance d’un Etat palestinien n’est pas aujourd’hui sur la table.

    "Il n’y a pas de « masse critique » pour reconnaître un Etat palestinien", a reconnu le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn. Certains Etats membres pourraient cependant bientôt franchir le pas, comme la Slovénie, selon des sources palestiniennes.

    Tout au plus, les Européens envisagent de proposer la perspective d’un « accord d’association » entre l’UE et l’AP, comme il en existe un avec Israël.

    La France et l’Espagne, notamment, y sont favorables. « Nous voulons passer d’un accord intérimaire à un accord d’association et qu’on engage dès à présent un processus dans cette direction », a plaidé le Français Jean-Yves Le Drian.

    Mais l’idée n’a pas été discutée avec M. Abbas, selon Mme Mogherini, précisant que la discussion se poursuivrait entre les 28 « dans les prochaines semaines ».

    « Nous n’en sommes qu’à une étape très préliminaire », avait déjà prévenu un haut responsable européen, expliquant qu’un accord d’association ne pourrait être signé qu’à condition que l’UE ait reconnu la Palestine comme un Etat indépendant.

    Malgré le rappel constant des « positions inchangées » de l’UE —sur la solution à deux Etats dans les frontières de 1967, la colonisation israélienne ou le statut de Jérusalem—, les 28 ne peuvent masquer des « divergences de vue et des différences d’approche », reconnaît-on à Bruxelles.
    (...)
    Les 28 ont également adopté lundi des sanctions contre sept hauts responsables du régime vénézuélien, en raison de la répression de l’opposition, et contre 17 Nord-Coréens impliqués dans les tests nucléaires et de missiles de Pyongyang.

  • Jordan’s Abdullah to Pence: East Jerusalem must be capital of Palestinian state - #Jordan
    Haaretz and Reuters Jan 21, 2018 5:24 PM
    https://www.haaretz.com/middle-east-news/jordan/jordan-s-abdullah-to-pence-east-jerusalem-must-be-palestinian-capital-1.574
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=83&v=rbrbKJ6ku-M

    Jordan’s King Abdullah voiced concern on Sunday over a decision by Washington to recognize Jerusalem as Israel’s capital, insisting that East Jerusalem must be the capital of a future Palestinian state.

    In remarks during talks with U.S. Vice Mike Pence in Amman, the king said the only solution to the Israeli-Palestinian conflict was a two-state one.

    “The U.S. decision on Jerusalem ...does not come as a result of a comprehensive settlement of the Palestinian-Israeli conflict,” the monarch told Pence at the start of the talks in the royal palace.

    “For us, Jerusalem is key to Muslims and Christians, as it is to Jews. It is key to peace in the region and key to enabling Muslims to effectively fight some of our root causes of radicalization,” he continued.

    Pence added he and Jordan’s King Abdullah ’agreed to disagree’ on Trump’s Jerusalem decision.

    King Abdullah also told the vice president that he viewed the Israel-Palestinian conflict as a “potential major source of instability”. Abdullah went on to add: “We hope that the U.S. will reach out and find the right way to move forward in these challenging circumstances,” he said.

    Israeli Prime Minister Netanyahu praised Pence ahead of his landing in Israel, “Tonight a great friend of the State of Israel will arrive...a true friend.”

    Netanyahu addressed plans by Israeli opposition members to boycott Pence’s speech to the Knesset, “I view it as a disgrace that members of Knesset intend to boycott this important visit,” said Netanyahu.

    Jordan lost East Jerusalem and the West Bank to Israel during the Arab-Israeli war in 1967.

    Pence was in Amman on the second leg of a three-country tour that concludes in Israel.

    In comments delivered in Egypt, he said Washington would support a two-state solution for Israelis and Palestinians if the two sides agreed to it.
    Last month’s endorsement of Israel’s claim to Jerusalem as its capital by President Donald Trump drew universal condemnation from Arab leaders and widespread criticism elsewhere.

    It also broke with decades of U.S. policy that the city’s status must be decided in negotiations with the Palestinians, who want East Jerusalem as the capital of their future state.

    Pence told the king that Washington was committed to preserving the status quo of holy sites in Jerusalem.

    “We take no decision on boundaries and final status, those are subject to negotiation,” he said.

    Pence’s is the highest-level visit by a U.S. official to the region since Trump made his declaration on Jerusalem last month.

    Jordanian officials fear Washington’s move on Jerusalem had also wrecked chances of a resumption of Arab-Israeli peace talks which the monarch had sought to revive.

    King Abdullah said the U.S. move on Jerusalem would fuel radicalism and inflame Muslim and Christian tensions.

    King Abdullah’s Hashemite dynasty is the custodian of the Muslim holy sites in Jerusalem, making Amman sensitive to any changes of status of the disputed city.

    “For us, Jerusalem is key to Muslims and Christians, as it is to Jews. It is key to peace in the region,” he said.

    Jordanian officials are further worried the move could trigger violence in the Palestinian territories and a spillover into Jordan, a country where many people are descendants of Palestinian refugees whose families left after the creation of Israel in 1948.

    • Pence Visit Met by Opposition from Jordan and Palestine
      January 21, 2018 6:32 PM IMEMC News & Agencies
      http://imemc.org/article/pence-visit-met-by-opposition-from-jordan-and-palestine

      (...) Meanwhile, the Palestine National Liberation (Fateh) movement, on Saturday, announced a general strike for Tuesday, when US vice president arrives in Israel, as a protest against the Jerusalem decision.

      The strike will include all sectors, except for the ministries of Education and Health, according to the PNN.

      In an interview with Voice of Palestine radio, member of the Fateh Central Council Jamal Muheisen said that the strike aims to protest Trump’s move and activate non-violent popular resistance as affirmed by the Palestinian Central Council, WAFA reported

      He said that a meeting will be held on Sunday to discuss ways to strengthen popular resistance to end the Israeli occupation.

      This visit has been postponed since last December, where Pence was scheduled to meet with Palestinian Authority officials, who in turn said they will not receive him after Trump’s recognition of Jerusalem as the Israeli capital, which sparked Palestinian rage and ensuing protests all over the West Bank and Gaza.

      Following Trump’s recognition, the PA said that the US no longer qualifies to mediate in the Israeli-Palestinian negotiations or peace-process, announcing its halt.

  • Invité de la mi-journée - « Mike Pence est dans une situation inconfortable » selon Frédéric Charillon
    Par Chantal Lorho | Diffusion : dimanche 21 janvier 2018
    http://www.rfi.fr/emission/20180121-mike-pence-situation-inconfortable-frederic-charillon

    Le vice-président des Etats-Unis Mike Pence est en tournée au Proche-Orient : après l’Egypte hier, il est aujourd’hui en Jordanie et en Israël. Une tournée qui ne se déroule pas sous les meilleurs auspices. Frédéric Charillon, professeur en science politique à l’Université d’Auvergne, Cofondateur et ancien directeur de l’IRSEM, l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire, répond aux questions de Chantal Lorho.

  • With Bannon banished from Trump World, pro-Israel hard-liners pin their hopes on Pence

    Far-right U.S. Jewish Republicans believed the one-time Breitbart supremo had their back, but his fall from grace shifts their focus to the vice president and a very unlikely blast from the recent past

    Allison Kaplan Sommer Jan 16, 2018

    Few American Jews shed tears at the downfall of Steve Bannon, whose humiliation was made complete Tuesday when he stepped down from Breitbart News following his ugly estrangement from President Donald Trump – confirmed by the insulting new nickname of Sloppy Steve.
    skip - Donald Trump tweet
    The catalyst for his fate were his uncensored remarks in Michael Wolffs White House tell-all book, Fire and Fury, alienating Trump and then, fatally, the Mercers (Bannons arch-conservative financial backers who bankrolled both Breitbart and his endeavors to become a renegade Republican kingmaker.)
    The vast majority of Americas overwhelmingly liberal and Democratic Jews viewed Bannon as either an anti-Semite or an anti-Semite enabler whose conspiratorial references to demonic global financiers awakened and emboldened white supremacists. His oft-quoted description of Breitbart as the platform for the alt-right white nationalist movement confirmed such views.
    But for the minority of staunchly hard-line, pro-Israel Jews (and evangelical Christians) who support Israels settlement enterprise, oppose a Palestinian state and any form of territorial compromise, Bannon was an important force in the White House.
    For this group, his out-of-the-box positions on Israel far outweighed any threats the views of the Trump-voting, alt-right fan base from which he drew his influence might pose.
    Notably, it was Morton Klein of the Zionist Organization of America – who invited Bannon to address his organizations annual gala last November – who was the sole loyalist quoted as willing to speak up for Bannon in a lengthy Politico piece on Sunday. Klein said: If there is anyone, like Bannon, who is a strong supporter of Israel and a strong fighter against anti-Semitism and that person ends up having less influence on the administration, that is something that would sadden me.

    In Fire and Fury, the extent to which Bannons position on Israel matched hard-liners like Klein was described in detail. The book not only revealed that Trumps then-strategic adviser planned to move the U.S. Embassy from Tel Aviv to Jerusalem on Day One after entering the White House, but, moreover, had an extreme and highly unorthodox approach to solving the Israeli-Palestinian conflict: Let Jordan take the West Bank, let Egypt take Gaza, says Bannon in the book. Let them deal with it. Or sink trying.
    He then claimed that both GOP megadonor Sheldon Adelson and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu were all in on his plans.
    Taken as a whole, it is a depiction of an extreme right-wing cabal, one that could find its place on the right fringes of Likud, that has been guiding if not running [President Donald] Trumps Middle East policies, Haaretzs Chemi Shalev wrote. Shalev described it as an axis that dominated Trumps Middle East policies during his first year in office. It is an alliance that Netanyahu appears to have cultivated, with the assistance, or at the direction, of his Las Vegas benefactor, Adelson. All three operate under the premise ascribed to Bannon that the further right you were, the more correct you were on Israel.
    This hard-line trio of influence presumably acted as a counterweight against the more pragmatic former military men in the White House – most prominently National Security Adviser H.R. McMaster, but also former Secretary of Homeland Security and current Chief of Staff Gen. John Kelly and Defense Secretary James Mattis – whom, along with Secretary of State Rex Tillerson, the far right privately scorn as Arabists who are soft on Israel. It was also a bulwark against Trumps fantasies of making the ultimate deal, which they believed were being cultivated by Bannons nemesis – Trumps son-in-law and aide, Jared Kushner.
    Bannons banishment from the White House, and now his political self-immolation and disappearance from Trumps circle of influence, comes as a deep disappointment to those who embraced and celebrated his outlook and that of satellite foreign policy Bannonites like Sebastian Gorka.
    Sad, tragic and disappointing, one pro-Trump Republican on the Jewish far right told me, asking not to be identified by name. Israels lost a really important voice.
    With that sadness comes concern over the increased influence of the generals, as well as Javanka (Kushner and his wife Ivanka Trump), on Middle East policy. The Jewish Trump supporter said he believes the presidents son-in-law has got his head in a very dark place when it comes to this peace thing. I think Jared is really wrong on this whole peace plan and can only do damage, he noted.
    But the hard-liners are still hopeful, attributing their optimism that the Trump administration will avoid any Kushner-fueled peace attempts to three factors.
    First, and most prominently, their hopes are pinned on Vice President Mike Pence – who will visit Israel on January 22-23 – and the evangelical Christian base he represents. Rejecting the portrayal of a sidelined Pence in Wolffs book, they call him a powerful player, particularly on Israel.

    U.S. Vice President Mike Pence, January 9, 2018. JOSHUA ROBERTS/REUTERS
    Clear evidence for this, they argue, lies in the fact that last months declaration of recognizing Jerusalem as Israels capital and the plan for an embassy move came after Bannon left the White House. It was Pence and the evangelicals – not Adelson, Netanyahu and Bannon – who ultimately got something done, and they are the ones who will have Israels back in the post-Bannon era.
    Secondly, there are the Palestinians themselves, who called the Jerusalem declaration a kiss of death to the two-state solution.
    Third, there is Trump himself. Much as the president is portrayed as an utterly transactional empty vessel, his Jewish supporters dont believe his views were artificially foisted on him by Bannon, but instead come from his own core beliefs. It was the president himself who wanted to move the embassy at the very beginning of his administration, they say, and it was Netanyahu himself who told Trump it would be better to wait.
    skip - Conor Powell tweet
    Return of the Mooch?
    If there is now a vacuum in the conduit between the far-right Klein/Adelson crowd and the Trump White House, one figure is clearly eager to fill it. Former White House Communications Director Anthony Scaramucci is not only different from Bannon – as slick and public as Bannon is unkempt and secretive – but he is also Bannons nemesis.

    In this July 2017 file photo, Anthony Scaramucci blows a kiss after answering questions during the press briefing.Pablo Martinez Monsivais/AP
    Call it a coincidence, but on the same day Bannon departed from Breitbart, it was also announced that Scaramucci – who spent the day dancing on his grave – would be a keynote speaker at the annual meeting of the Republican Jewish Coalition in Las Vegas. The RJC confab is set for early February at Adelsons Venetian hotel and casino. In the past, ZOAs Klein has described Scaramucci as being supportive of Israel in the ZOA way, not in the mainstream Jewish way.
    Scaramucci has made a point of cozying up to the Adelson-backed Rabbi Shmuley Boteach. It was at a Boteach Hanukkah party that Scaramucci reportedly took a verbal detour from recounting his trip to Israel to insult Bannon, allegedly calling the former Trump aide messianic and a loser, warning that Hell be a stalwart defender of Israel until hes not. Thats how this guy operates. Ive seen this guy operate. He was a stalwart defender of me until it became better for him not to be.
    In the end, it was not his failure to defend Israel that proved to be Bannons undoing. It was his failure to defend Donald Trump.

    Allison Kaplan Sommer
    Haaretz Correspondent

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  • Tomgram: Engelhardt, Seeing Our Wars for the First Time | TomDispatch
    http://www.tomdispatch.com/post/176369/tomgram%3A_engelhardt%2C_seeing_our_wars_for_the_first_time/#more

    Mapping a World From Hell
    76 Countries Are Now Involved in Washington’s War on Terror
    By Tom Engelhardt

    He left Air Force Two behind and, unannounced, “shrouded in secrecy,” flew on an unmarked C-17 transport plane into Bagram Air Base, the largest American garrison in Afghanistan. All news of his visit was embargoed until an hour before he was to depart the country.

    More than 16 years after an American invasion “liberated” Afghanistan, he was there to offer some good news to a U.S. troop contingent once again on the rise. Before a 40-foot American flag, addressing 500 American troops, Vice President Mike Pence praised them as “the world’s greatest force for good,” boasted that American air strikes had recently been “dramatically increased,” swore that their country was “here to stay,” and insisted that “victory is closer than ever before.” As an observer noted, however, the response of his audience was “subdued.” (“Several troops stood with their arms crossed or their hands folded behind their backs and listened, but did not applaud.”)

    Think of this as but the latest episode in an upside down geopolitical fairy tale, a grim, rather than Grimm, story for our age that might begin: Once upon a time — in October 2001, to be exact — Washington launched its war on terror. There was then just one country targeted, the very one where, a little more than a decade earlier, the U.S. had ended a long proxy war against the Soviet Union during which it had financed, armed, or backed an extreme set of Islamic fundamentalist groups, including a rich young Saudi by the name of Osama bin Laden.

    By 2001, in the wake of that war, which helped send the Soviet Union down the path to implosion, Afghanistan was largely (but not completely) ruled by the Taliban. Osama bin Laden was there, too, with a relatively modest crew of cohorts. By early 2002, he had fled to Pakistan, leaving many of his companions dead and his organization, al-Qaeda, in a state of disarray. The Taliban, defeated, were pleading to be allowed to put down their arms and go back to their villages, an abortive process that Anand Gopal vividly described in his book, No Good Men Among the Living.

  • Tapes Reveal Egyptian Leaders’ Tacit Acceptance of Jerusalem Move - The New York Times

    https://www.nytimes.com/2018/01/06/world/middleeast/egypt-jerusalem-talk-shows.html?smid=tw-share

    As President Trump moved last month to recognize Jerusalem as the capital of Israel, an Egyptian intelligence officer quietly placed phone calls to the hosts of several influential talk shows in Egypt.

    “Like all our Arab brothers,” Egypt would denounce the decision in public, the officer, Capt. Ashraf al-Kholi, told the hosts.

    But strife with Israel was not in Egypt’s national interest, Captain Kholi said. He told the hosts that instead of condemning the decision, they should persuade their viewers to accept it. Palestinians, he suggested, should content themselves with the dreary West Bank town that currently houses the Palestinian Authority, Ramallah.

    “How is Jerusalem different from Ramallah, really?” Captain Kholi asked repeatedly in four audio recordings of his telephone calls obtained by The New York Times.

    “Exactly that,” agreed one host, Azmi Megahed, who confirmed the authenticity of the recording.

    For decades, powerful Arab states like Egypt and Saudi Arabia have publicly criticized Israel’s treatment of the Palestinians, while privately acquiescing to Israel’s continued occupation of territory the Palestinians claim as their homeland.

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    But now a de facto alliance against shared foes such as Iran, the Muslim Brotherhood, Islamic State militants and the Arab Spring uprisings is drawing the Arab leaders into an ever-closer collaboration with their one-time nemesis, Israel — producing especially stark juxtapositions between their posturing in public and private.

    Mr. Trump’s decision broke with a central premise of 50 years of American-sponsored peace talks, defied decades of Arab demands that East Jerusalem be the capital of a Palestinian state, and stoked fears of a violent backlash across the Middle East.

    Arab governments, mindful of the popular sympathy for the Palestinian cause, rushed to publicly condemn it.

    Egyptian state media reported that President Abdel Fattah el-Sisi had personally protested to Mr. Trump. Egyptian religious leaders close to the government refused to meet with Vice President Mike Pence, and Egypt submitted a United Nations Security Council resolution demanding a reversal of Mr. Trump’s decision. (The United States vetoed the resolution, although the General Assembly adopted a similar one, over American objections, days later.)

    King Salman of Saudi Arabia, arguably the most influential Arab state, also publicly denounced Mr. Trump’s decision.

    At the same time, though, the kingdom had already quietly signaled its acquiescence or even tacit approval of the Israeli claim to Jerusalem. Days before Mr. Trump’s announcement, the Saudi crown prince, Mohamed bin Salman, privately urged the Palestinian president, Mahmoud Abbas, to accept a radically curtailed vision of statehood without a capital in East Jerusalem, according to Palestinian, Arab and European officials who have heard Mr. Abbas’s version of events.

  • #Jérusalem capitale : Mahmoud Abbas refuse la visite de Mike Pence - Monde - 24heures.ch
    https://www.24heures.ch/monde/mahmoud-abbas-refuse-visite-mike-pence/story/21235766

    « Il n’y aura pas de rencontre avec le vice-président américain en Palestine », a dit Majdi al-Khalidi, conseiller diplomatique du président Abbas.

    Une visite de M. Pence en Israël et dans les Territoires palestiniens est prévue durant la seconde moitié du mois de décembre.

    La décision annoncée mercredi par le président américain Donald Trump de déclarer Jérusalem capitale d’Israël a suscité dans les Territoires palestiniens, des manifestations et des heurts meurtriers avec les forces israéliennes.

  • Aux Etats-Unis, les créationnistes repassent à l’offensive

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/11/19/aux-etats-unis-les-creationnistes-repassent-a-l-offensive_5217118_3232.html

    Bien qu’en perte de vitesse, le mouvement fondamentaliste qui tente d’empêcher que la théorie de l’évolution soit enseignée à l’école est toujours puissant. Un combat centenaire pour la science se poursuit.

    Assise sur un banc, devant l’arche de Noé « grandeur nature » posée depuis un an dans ce coin de campagne du Kentucky, Rebecca, 39 ans, se remet de ses émotions. Cette mère au foyer venue de l’Indiana sort de la construction imposante édifiée par les fondamentalistes chrétiens de l’organisation Answers in Genesis (AIG), qui défendent une lecture littérale de la Bible. Entre « musée » et parc d’attractions, l’Ark ­Encounter a séduit cette « passionnée d’histoire », profondément croyante.

    « Les dinosaures étaient dans l’arche »

    Dans des cages en bois, au premier étage de l’embarcation longue de 150 mètres, des dizaines de couples d’animaux empaillés, existants ou disparus, font la joie des enfants. Les parents, eux, lisent les panneaux expliquant comment le Déluge a formé le Grand Canyon. Pour Rebecca, « les réponses apportées par le musée sont convaincantes ». Elle y a même découvert que « les dinosaures aussi étaient dans l’arche, avant d’être noyés lorsque les eaux du Déluge se sont retirées ».

    Rebecca fait partie du million de visiteurs qui ont arpenté les trois étages de l’arche depuis son ouverture. Le plus souvent, les voyages sont organisés par les Eglises protestantes du pays. Les responsables du lieu et de son précurseur, le Musée de la Création, ouvert il y a dix ans à 50 kilomètres de là, ne s’en cachent pas : les croyants sont leur cœur de cible. « Nous devons leur donner des outils pour qu’ils défendent leurs convictions. Toutes les Eglises protestantes devraient être sur la même ligne, sans compromis avec la théorie de l’évolution », explique, dans son bureau saturé de livres, Nathaniel Jeanson, « chercheur en biologie et conseiller scientifique » des deux institutions.

    Une manière de conforter le mouvement créationniste qui, bien qu’en perte de vitesse, reste puissant dans le pays. Selon un sondage Gallup publié en mai, 38 % des Américains pensent que Dieu a créé la Terre et l’homme dans sa forme actuelle il y a moins de 10 000 ans. Ce chiffre a beau être historiquement bas, il place toujours les Etats-Unis dans le peloton de tête des pays les plus enclins à douter de l’évolution.

    Le « procès du singe »

    « On peut mettre cette spécificité en partie sur le compte du protestantisme, majoritaire dans le pays, et du principe “scriptura sola”, selon lequel les Ecritures seules font autorité », explique Glenn Branch, vice-président du National Center for Science Education, organisation qui défend l’enseignement scientifique contre les interférences idéologiques. « Ajoutons à cela un éloignement géographique des controverses sur l’évolution au XIXe siècle et une forte décentralisation dans l’enseignement, qui a longtemps permis aux écoles, selon les Etats et les comtés, d’adopter un programme plus ou moins conforme aux convictions religieuses locales. » Depuis près d’un siècle, des militants créationnistes tentent donc d’imposer leurs vues dans l’enseignement. Et l’histoire américaine est jalonnée de décisions de justice mettant aux prises opposants de l’évolution et scientifiques.

    Pionnier en la matière, le professeur John Thomas Scopes est passé à la postérité en 1925 lors du procès dit « du singe ». Cet enseignant de lycée contestait une loi alors en vigueur dans son Etat du Tennessee, le Butler Act, qui interdisait d’enseigner la théorie de l’évolution dans les écoles publiques. Ce texte devait son nom à un élu, John Washington Butler, fermier de profession, pour qui « les évolutionnistes, qui nient l’histoire de la ­Création telle qu’elle est rapportée dans la Bible, ne peuvent pas être chrétiens ».

    Scopes fut condamné à une peine légère, 100 dollars d’amende, mais la victoire médiatique et intellectuelle revint aux évolutionnistes, tant les défenseurs du Butler Act avaient, durant le procès, donné de leurs convictions une image obscurantiste. Néanmoins, le Butler Act prospérera jusqu’en 1967, date à laquelle un autre enseignant décida de le contester. Il emporta cette fois la bataille judiciaire, faisant valoir la « liberté d’expression » inscrite dans le premier amendement de la Constitution américaine.

    Premier amendement

    Cet épisode fondateur est le premier d’une longue série de contentieux, au cours desquels les créationnistes ont subi défaite sur défaite. Ainsi, l’Arkansas tenta à deux reprises de chasser la théorie de l’évolution de ses écoles publiques. Mais, en 1968, la Cour suprême estima cette pratique inconstitutionnelle, affirmant que le premier amendement n’autorisait pas un Etat à imposer ou interdire un enseignement en fonction d’une croyance religieuse. En 1982, la tentative de ce même Etat d’instaurer un enseignement « équilibré » entre évolution et créationnisme fut également rejetée. Depuis les années 1980, les offensives créationnistes de plusieurs Etats ont eu le même sort.

    Après ces revers, les militants anti-évolution ont ajusté leur stratégie. « On peut classer les tentatives politiques pour attaquer l’enseignement de l’évolution aux Etats-Unis en trois vagues », estime Nicholas J. Matzke, auteur d’une étude parue en 2015 dans Science, pour laquelle il a analysé 67 projets de loi ­anti-évolution proposés depuis 2004. Les interdictions pures et simples étant devenues impossibles après 1968, les créationnistes ont tenté d’introduire la notion de « science de la Création », puis de « dessein intelligent » (DI). Ces tentatives ont aussi échoué.

    En 2005, un juge fédéral interdit à un comté de Pennsylvanie d’introduire le « dessein intelligent » dans les programmes scolaires. Le projet affirmait que le DI constituait une explication alternative au darwinisme sur les origines de la vie. Le juge dénia au DI le statut de « science » et, confirmant son lien avec une croyance religieuse, l’exclut des salles de classe.

    Incompréhension

    De même, les tentatives des créationnistes de jouer sur les mots se sont heurtées à la justice. En 2002, un comté de Géorgie fit apposer sur chaque manuel de sciences l’autocollant suivant : « L’évolution est une théorie, pas un fait. » Deux ans plus tard, des parents d’élèves portèrent l’affaire en justice et firent retirer cet avertissement. « Cette tentative illustre l’incompréhension dans le public de ce qu’est une théorie en matière scientifique, note Philip Crowley, enseignant en biologie à l’université du Kentucky. Les créationnistes veulent faire croire que la théorie de l’évolution est sujette à discussion, à évaluation, à controverses car elle ne serait qu’une hypothèse. » En 1996, le pape Jean Paul II, se démarquant des courants chrétiens créationnistes, avait affirmé que « l’évolution est plus qu’une hypothèse ».

    Ces déboires n’ont pas découragé les tenants du créationnisme. Ils s’efforcent désormais de diluer l’évolution dans une série de sujets jugés « polémiques », moins directement liés à la croyance religieuse. Ils appellent à développer « l’esprit critique » des élèves ou à défendre la « liberté académique » des enseignants. Depuis deux ans, les offensives se sont multipliées. Le Missouri a tenté de faire passer un texte qui aurait accordé aux enseignants plus de latitude pour aborder les sujets scientifiques « controversés ». Le Montana a défendu une résolution plaidant pour le développement de la « pensée critique » dans les cours sur les origines de la vie, la sélection naturelle, l’ADN… D’autres Etats, comme le Dakota du Sud, incluent dans ces sujets « polémiques » le réchauffement climatique ou le clonage humain.

    La dernière tentative a eu lieu au printemps, au Texas. Elle entendait donner aux enseignants la liberté d’enseigner « les forces et faiblesses de théories scientifiques existantes ». Là encore étaient cités « le changement climatique, l’évolution biologique, les origines chimiques de la vie et le clonage humain ». Tous ces textes ont été rejetés.

    « Penser différemment »

    M. Crowley reste convaincu que, « devant la justice, les arguments scientifiques finissent toujours par l’emporter ». Mais il reconnaît un regain de procédures dans les Etats du sud et du centre des Etats-Unis. « Ce sont des cycles. Quand il y a une poussée de la droite conservatrice, comme en ce moment, les fondamentalistes reprennent de la voix. » De telles législations sont en vigueur dans plusieurs Etats – le Mississippi, le Tennessee et la Louisiane – et des milliers d’enfants sont exposés à la promotion du créationnisme.

    Mettant en avant sa formation scientifique en microbiologie, M. Jeanson, pilier d’Answers in Genesis, fait partie des militants avides de débat. Dans son nouveau livre, Replacing Darwin (« remplacer Darwin », Master Books), il affirme utiliser la géographie et la biologie plus que les Ecritures pour démontrer « les failles de la théorie de l’évolution ». « Je ne fais pas de l’antiscience. Mais les enfants, qui entendent une chose à l’école, pourront lire mon ouvrage à la maison pour penser différemment. » Car, à ses yeux, le « consensus scientifique » qui rendrait l’évolution inattaquable ne tient pas. « La science est toujours questionnable », assure ce jeune père de famille qui n’hésite pas à convoquer Darwin pour étayer ses dires. « En publiant L’Origine des espèces en 1859, lui-même a fait exploser le consensus du moment. »

    Face à de telles convictions, M. Branch conserve un certain optimisme. « Les enseignants plus jeunes sont mieux formés et, depuis le début des années 2000, on assiste à une centralisation des normes d’enseignement et des programmes au niveau fédéral. » Cela n’a pas empêché les Américains d’élire en 2016 un vice-président fondamentaliste chrétien, Mike Pence, qui, lors d’une audition devant le Congrès en 2002, affirmait : « Darwin n’a jamais pensé l’évolution autrement que comme une théorie. Donc, je voudrais simplement et humblement demander : ne peut-on pas l’enseigner comme telle et envisager aussi d’enseigner d’autres théories sur l’origine des espèces ? » « Ces positions relèvent de la liberté d’expression, conclut, philosophe, M. Crowley. A nous, éducateurs, de lutter contre l’ignorance. » Un combat centenaire.