person:mikheil saakachvili

  • Le Macron nouveau est arrivé, il se nomme Raphaël Glucksman.
    « De L’Obs à L’Humanité en passant par Mediapart, on s’arrache l’homme providentiel. »
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/12/RIMBERT/59364

    Il a 39 ans, des diplômes clinquants, un regard habité et des envies de changement. Entouré de jeunes chefs d’entreprise et de « porteurs de causes » issus de la « société civile », il lance un « mouvement politique » destiné à « sauver les démocraties libérales » menacées par l’« insurrection populiste ». Parce que c’est notre projet, exhorte-t-il, « à nous, désormais, de marcher ».

    Après la formation de M. Emmanuel Macron, voici Place publique, fondée en novembre par l’essayiste Raphaël Glucksmann. L’un domine le centre droit ; l’autre investit le centre gauche, où la désintégration du Parti socialiste laisse un vide et des classes moyennes cultivées désemparées. D’où va-t-on désormais proclamer que rien ne va plus et qu’il faut tout changer — sauf l’essentiel : les structures économiques et sociales ? Avec Les Enfants du vide (Allary Éditions), livre-manifeste publié cet automne, Glucksmann a d’un coup comblé la béance. De L’Obs à L’Humanité en passant par Mediapart, on s’arrache l’homme providentiel. Il est chez lui sur France Inter, louangé permanent au Monde, en « une » de Libération, en couverture de Politis. Des personnalités socialistes, écologistes ou communistes projettent sur son visage souriant leurs aspirations ravalées. Glucksmann a compris que son public cible n’aimait rien tant que battre sa coulpe, triturer sa mauvaise conscience, ruminer ses échecs et y remédier au moyen de recettes toujours identiques, mais ripolinées aux couleurs du jour — le vert, en l’occurrence. Cela tombe bien : Raphaël, qui s’est souvent trompé, met en scène confessions et conversion. À L’Obs (4 octobre 2018), il confie : « Je dois réapprendre à m’oublier. » Ambitieux programme.

    Lui qui fut tour à tour admirateur de M. Nicolas Sarkozy en 2008, animateur de la revue néoconservatrice Le Meilleur des mondes, conseiller du président géorgien néolibéral et atlantiste Mikheïl Saakachvili, lui qui admettait volontiers : « Ça ne m’a jamais fait vibrer de manifester pour les retraites » (M Le magazine du Monde, 22 mars 2014) et se déclarait au printemps 2017 « fier » de l’élection de M. Macron, revendique à présent Occupy Wall Street et dit « nous » quand il parle de la gauche. « On a zappé complètement la question sociale », admet-il. « Mon logiciel de pensée a contribué à former l’impasse dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui » (Mediapart, 14 novembre 2018). La mise à jour dudit « logiciel » copie-colle les constats effectués depuis des lustres par ceux que combattait hier Raphaël : « On voit les entreprises multinationales refuser les lois des nations et chercher à leur imposer les leurs. On voit les banques sauvées par l’argent public maquiller leurs comptes et cacher leurs fonds dans des paradis fiscaux. » À tout cela s’ajoute la menace d’un anéantissement de la planète par le réchauffement climatique.

    Alors, que faire ? Contre « les anciennes idéologies, les vieux partis, les antiques structures », contre les inégalités et le gaz carbonique, Glucksmann propose plus de participation citoyenne, plus d’écologie, plus d’Europe. « Nous assumons l’horizon d’une République européenne », écrit-il. Des « porteurs de causes » aussi frétillants que MM. Valéry Giscard d’Estaing, François Bayrou, Daniel Cohn-Bendit et Bernard-Henri Lévy ânonnent les éléments de ce credo depuis bientôt quatre décennies. Les papys du vide ont trouvé leur héritier.

    • Merci Marielle pour l’info, un homme marqué, il était le conseiller du corrompu, criminel recherché Saakashvilli, de même que lui même s’est enrichi en tant que « conseillé » il a participé au coups d’état pro-européen du Maidan. Humainement il n’a aucun crédit, proche des néocons ayant voulu ces guerres post-11 septembre meurtrière dans les pays arabes (remodelage du grand moyen-orient) il est même dangereux pour le peuple. Qu’il n’oublie pas son discrédit surtout ..

  • Ukraine : des hommes encagoulés capturent l’ancien président géorgien Saakachvili
    http://www.lemonde.fr/europe/video/2018/02/13/ukraine-des-hommes-encagoules-capturent-l-ancien-president-georgien-saakachv

    Mikheïl Saakachvili, l’ex-président géorgien devenu opposant en Ukraine, a été expulsé vers la Pologne par les autorités de Kiev. Il a été arrêté dans l’après-midi, lundi 12 février dans un restaurant, par des hommes portant des uniformes non identifiés. Cet épisode pourrait mettre fin à des mois d’un feuilleton politico-judiciaire très médiatisé.

    D’abord allié du président ukrainien, Petro Porochenko, Mikheïl Saakachvili est devenu par la suite l’un de ses plus farouches adversaires. En juillet, M. Porochenko l’a déchu de la nationalité ukrainienne, qu’il lui avait accordée en 2015. L’opposant avait ensuite été brièvement arrêté à deux reprises en décembre à Kiev, puis relâché.

    pourrait mettre fin …, on parie ?

  • Ukraine : l’opposant Mikheïl Saakachvili libéré
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/12/11/ukraine-l-opposant-mikheil-saakachvili-libere_5228209_3214.html

    L’ancien président géorgien Mikheïl Saakachvili, arrêté vendredi à Kiev et accusé d’avoir voulu fomenter un coup d’Etat contre le président ukrainien, Petro Porochenko, a été libéré lundi 11 décembre, contre l’avis du parquet, qui demandait son assignation à résidence avec bracelet électronique.

    Le feuilleton continue,…
    … la guerre du Donbass aussi,…

    Tiens que dit ou fait notre président qui pensait, il y a 6 mois, qu’il n’y a pas de salut hors de #Minsk_2 ?

  • Le pouvoir ukrainien tente d’arrêter Mikheïl #Saakachvili, la foule le libère
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/12/05/mikheil-saakachvili-arrete-en-ukraine-son-convoi-bloque-par-la-foule_5224849

    L’humiliation subie par le pouvoir ukrainien est terrible. Mardi 5 décembre, sa tentative d’arrêter l’un de ses opposants les plus déterminés, l’ancien président géorgien Mikheïl Saakachvili, a tourné à la débandade, révélant une fois de plus la faiblesse et l’impuissance d’un Etat mis en déroute par un opposant d’envergure modeste et quelques centaines de ses partisans.

    Première erreur, les agents masqués des services de sécurité (SBU) venus interpeller M. Saakachvili dans son appartement kiévien l’ont fait à la lumière du jour, laissant le temps à des dizaines de caméras de venir sur les lieux. Celles-ci ont pu immortaliser la fuite par les toits de l’ancien président géorgien, finalement rattrapé et placé dans un fourgon policier. Seconde erreur, les policiers se sont laissés encercler par quelques dizaines de partisans de l’opposant. Le fourgon n’a pu parcourir que quelques dizaines de mètres avant d’être bloqué par une foule toujours plus nombreuse. Lorsque de premières barricades improvisées ont été érigées pour lui barrer la route, il est apparu évident que les forces de sécurité devraient capituler, à moins d’employer la manière forte.

    A l’issue d’un face-à-face surréaliste de plus de deux heures, les partisans du Géorgien ont réussi à l’extirper du véhicule et à faire battre en retraite les forces de l’ordre. « Micha », cheveux ébouriffés, a pu s’emparer d’un mégaphone pour clamer qu’il était prêt à « donner sa vie pour l’Ukraine » et enjoindre la foule à marcher vers le Parlement. Terrible symbole d’une inversion du rapport de forces.
    […]
    L’arrestation a été ordonnée par le bureau du procureur général au titre de l’article 256 du code pénal sur la « participation à une entreprise criminelle ». Lors d’une conférence de presse, le procureur général, Iouri Loutsenko, a expliqué que Mikheïl Saakachvili avait « reçu de l’argent volé par Viktor Ianoukovitch pour financer sa tentative de s’emparer du pouvoir en Ukraine », par le biais de Sergueï Kourtchenko, un oligarque proche de l’ancien président déchu en 2014. L’hypothèse d’une extradition vers la Géorgie était également dans l’air, puisque M. Saakachvili y est poursuivi dans une procédure pour abus de pouvoir aux airs de vendetta judiciaire.

    Jusqu’à présent, l’ancien président géorgien (2004-2013) n’était recherché officiellement que pour son entrée illégale sur le territoire ukrainien, au mois de septembre. Celle-ci faisait suite à la décision de Kiev, trois mois plus tôt, de priver Saakachvili de sa nationalité ukrainienne, accordée en grande pompe en 2015 au moment de sa nomination au poste de gouverneur de la région d’Odessa. Cette décision avait déjà été interprétée comme une tentative d’écarter un gêneur.

  • Déchu de sa nationalité ukrainienne, Mikheïl Saakachvili se retrouve exilé et apatride
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/07/27/dechu-de-sa-nationalite-ukrainienne-mikheil-saakachvili-se-retrouve-exile-et

    C’est en effet depuis les Etats-Unis, où il est en voyage, que l’ancien président a lu le communiqué du service des migrations ukrainien annonçant la décision du président Porochenko de le déchoir de sa nationalité ukrainienne. M. Saakachvili avait acquis celle-ci au moment de sa nomination à Odessa, recevant son passeport des mains mêmes de M. Porochenko, son ancien camarade d’université à Kiev.

    Selon le communiqué, le Géorgien aurait à l’époque fourni dans sa requête des documents qui se seraient avérés faux ou incomplets. Aucun détail n’est donné, mais il aurait omis de mentionner qu’il faisait l’objet de poursuites judiciaires à Tbilissi.

    Problème : en devenant Ukrainien, le nouveau gouverneur s’était vu privé par les autorités de son pays d’origine de sa nationalité géorgienne. Saakachvili apatride ? La situation n’est pas complètement claire, et l’imbroglio pourrait trouver une issue grâce à la nationalité néérlandaise de son épouse. Mais selon le député ukrainien Sergueï Leschenko, compagnon de route de Mikheïl Saakachvili, celui-ci n’a pour l’heure d’autre choix que de demander l’asile aux Etats-Unis. « S’il tente de revenir en Ukraine, il sera arrêté et probablement extradé vers la Géorgie », assure M. Leschenko.

    Pour le député, comme pour la quasi-totalité des observateurs et M. Saakchvili lui-même, la motivation politique de cette décision totalement inattendue ne fait guère de doute. Elle est reconnue à demi-mot par un autre député, Anton Gueraschenko, conseiller du ministre de l’intérieur, qui écrivait mercredi sur Facebook : « Je crois que Mikheïl n’a jamais apprécié sa nationalité ukrainienne. Il a surtout utilisé l’Ukraine pour sa promotion personnelle, dans l’espoir d’un retour en Géorgie. »

    Et dire que cette belle démocratie n’est toujours pas associée à l’Union européenne !

  • Saakachvili, l’ex-président géorgien, vient d’être nommé gouverneur de la région d’Odessa après un décret de naturalisation éclair de Poroshenko :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/05/30/97001-20150530FILWWW00086-ukraine-l-ex-president-georgien-saakachvili-nomme

    L’ex-président géorgien pro-occidental Mikheïl Saakachvili a été nommé samedi gouverneur de la région stratégique ukrainienne d’Odessa sur les bords de la mer Noire, a annoncé le président Petro Porochenko. Le président ukrainien a présenté à Odessa le nouveau gouverneur, « un grand ami de l’Ukraine », selon des images diffusées en direct à la télévision. Il a précisé avoir signé la veille un décret accordant à Saakachvili la citoyenneté ukrainienne.

    L’argument de Kiev pour justifier cette nomination est proprement orwellien, tendance grotesque :

    « Il reste un grand nombre de problèmes à Odessa : préserver la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance et le calme », a souligné M. Porochenko. « Une autre guerre qui est peut-être encore plus importante est celle contre la corruption », a-t-il ajouté.

    « Souveraineté, indépendance, calme et lutte contre la corruption », qui pourrait incarner mieux ces bonnes et belles valeurs qu’un géorgien naturalisé à la va-vite, accusé de corruption dans son pays, à la botte de des néoconservateurs américains et qui a entraîné son pays dans la calamiteuse guerre de 2008 contre la Russie ?

    Pour mémoire ceci parachève le recyclage de l’équipe Saakachvili (avec par exemple la femme du fils Glucksmann) par le nouveau pouvoir de Kiev :
    http://seenthis.net/messages/342799

  • Géorgie : De nouveaux députés en poste, d’anciens ministres en fuite - REGARD SUR L’EST

    http://www.regard-est.com/home/breves.php?idp=1574
    Par Sophie Tournon

    Le 10 octobre, le gouvernement géorgien a donné sa démission au Président Mikheil Saakachvili, qui a accepté la nouvelle équipe proposée par son adversaire politique Bidzina Ivanichvili, après sa victoire aux législatives. Ce dernier, citoyen français, s’est vu rendre par le Président sa citoyenneté géorgienne un an après en avoir été déchu. Il peut désormais devenir chef du gouvernement, inaugurant de fait la cohabitation politique avec le Président.

    #géorgie #caucase