person:mobutu sese seko

  • Que reste-t-il des palais de Mobutu vingt ans après sa mort ?
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_que-reste-t-il-des-palais-de-mobutu-vingt-ans-apres-sa-mort?id=9700757

    Le 7 septembre 1997, le maréchal Mobutu Sese Seko, ancien président du Congo rebaptisé Zaïre, décédait à Rabat au Maroc. Renversé quelques mois plus tôt par l’avancée de la rébellion de AFDL de Laurent-Désiré Kabila, Mobutu était emporté par un cancer à l’âge de 66 ans. Il vivait en exil au Maroc depuis son départ de son fief de Gbadolite le 18 mai 1997, deux jours après avoir fui Kinshasa en compagnie de sa proche famille et de quelques fidèles.

    #rdc #mobutu #fin_d_empire #ghost_things #fantôme_du_passé #fantômes #trucs_fantôme ...

    • L’histoire de Mobutu écrite par un auteur canadien-congolais a lire :" l était une fois le Maréchal Mobutu (14 octobre 1930- 7 septembre 1997)
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      << Peu de temps après son ascension au pouvoir, Mobutu ne tarda pas à affronter le fameux litige connu sous le nom du « contentieux belgo-congolais », qui véhiculait toutes les tares de l’indépendance nominale que la Belgique avait concédée, malgré elle, au Congo sous la pression des États-Unis et des institutions internationales. Deux ans seulement après sa prise de pouvoir, soit en décembre 1966, le Président Mobutu décida la nationalisation des actifs congolais de l’Union Minière ─ ce qui contraria profondément la société mère, la Générale de Belgique, qui contrôlait environ 70 % de l’économie du Congo-belge ─ et procéda à la création d’une société d’État appelée la Gécomin (Générale congolaise des mines) qui allait être rebaptisée peu de temps après Gécamines (Générale des carrières et des mines), pour l’exploitation des minerais du cuivre. La guerre du Vietnam avait provoqué une flambée spectaculaire des cours mondiaux du cuivre, ce qui avait permis à l’État congolais de remplir ses caisses. [...] Pour consolider son nouveau régime économique, Mobutu remplaça aussi la monnaie. Il lança une nouvelle unité monétaire qu’il baptisa le Zaïre, en référence à la nouvelle dénomination du pays depuis le 27 octobre 1971. Un Zaïre-monnaie équivalait à 100 Francs belges et à deux dollars américains. Ce furent pour beaucoup des années fastes, la période des vaches grasses.

      Dès 1973, le président Mobutu porte une estocade aux intérêts étrangers en « zaïrianisant » les entreprises diverses et les sociétés commerciales détenues par des étrangers, pour ensuite les confier à ses proches, les membres de sa famille ou des fidèles soutiens politiques, dont essentiellement les barons du MPR Parti/État. Mais, l’ignorance et l’incurie de nouveaux propriétaires appelés « acquéreurs » entraînèrent la faillite voire la déliquescence rapide de la plupart de ces entreprises [...]

      Toutes ces mesures économiques « nationalistes » du président Mobutu, qui avaient beaucoup plus visé les intérêts belges, avaient fini par inquiéter plusieurs autres grandes compagnies occidentales présentes au Zaïre, et celles qui prévoyaient de s’y installer. Même si les intérêts américains au Zaïre étaient au beau fixe, les entreprises américaines pouvaient émettre quelques doutes sur la bonne foi zaïroise en matière de protection des intérêts étrangers. L’extrait d’une note de la Gulf Oil Company illustre bien cette inquiétude des compagnies américaines : « Le département d’État a stimulé les investissements (américains) au Zaïre en tablant sur l’hypothèse que ce pays n’expropriera pas ces investissements et ne causera pas de tensions entre les deux pays » peut-on lire.

      S’il est vrai que les États-Unis et la Belgique avaient hissé le lieutenant-général Mobutu à la tête du Congo pour servir leurs intérêts, il est aussi vrai que avec l’évolution du temps, la conjoncture géopolitique et surtout l’expérience acquise au sommet de l’État, Mobutu était parvenu à maîtriser le mécanisme de fonctionnement interne du système politique et financier de ses alliés occidentaux, au point d’en déceler les faiblesses et les contradictions internes qu’il était parvenu à les manier avec maestro pour échapper à leur pression. Il était ainsi parvenu à renverser de temps en temps les rôles ; le léopardeau devenu grand avait dompté ses dompteurs. Comme l’a souligné le cinéaste Thierry Michel, réalisateur de plusieurs films-documentaire sur la vie du président zaïrois, « Mobutu a été l’otage des Américains et des Belges, c’est évident. Mais il s’est affranchi de cette tutelle. Il a joué les Américains contre les Belges, les Français contre les Américains, etc. Il a même joué les différents clans du pouvoir américains les uns contre les autres. » Le président-maréchal ira jusqu’à expulser, plus d’une fois, l’ambassadeur américain Deane Hinton, du pays sans perturber sérieusement les relations entre le Zaïre et les États-Unis. C’est dire...

      Mobutu savait comment et quand provoquer des crises politiques au sein du gouvernement belge. Il a aidé des chefs d’États et des ministres européens à se faire élire « démocratiquement » chez eux. Et ces derniers savaient comment lui renvoyer l’ascenseur quand il en avait besoin. Plus proches des républicains américains, Mobutu savait jouer avec les puissants lobbies juifs américains et israéliens pour tirer son épingle du jeu. Mais son erreur est qu’il n’a pas su anticiper les conséquences de l’effondrement du mur de Berlin. Il n’a pas su, ou n’a pas voulu situer dans le temps et dans l’espace le degré exact de cette « amitié » avec l’Occident. En avait-il identifié l’objet et le mobile profond ? En avait-il évalué la durée dans le temps, et la résistance face aux changements des circonstances et des intérêts à travers les péripéties de l’Histoire ? Avait-il compris que, après ce bouleversement à l’échelle mondiale, les intérêts et les alliances de ses « amis occidentaux » allaient être complètement révisés de fond en comble ? Et que, dans ce domaine de la jungle moderne des rapports entre États, seuls les intérêts comptent et que les sentiments n’ont aucune place ?
      Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Maréchal Mobutu a eu tort de mêler sentiment aux raisons d’État et de croire jusqu’au bout que ses « amis occidentaux » avaient une dette de reconnaissance envers lui pour des « services rendus ». Lui qui était un animal politique a oublié, ou n’a pas voulu comprendre que les « raisons d’État » sont aveugles, sans cœur ni mémoire. Mobutu n’a pas compris qu’il n’avait pas le profil des « nouveaux leaders africains » de l’après-guerre froide. Ces dirigeants qui n’opposeraient plus de résistance aux pillages sauvages des richesses de l’Afrique en général et du Zaïre en particulier. Il n’avait pas vraiment réalisé que ces dirigeants-là, qui devaient provenir de petits pays voisins, lorgnaient eux aussi les immenses richesses du sol et du sous-sol zaïrois et rêvaient, comme toutes ces grandes firmes occidentales qui se sont mis en retrait durant la période de la guerre froide, de bâtir leur prospérité sur les ressources puisées chez leur grand voisin. En gros, Mobutu n’a pas su anticiper les bouleversements géopolitiques majeurs à venir qui se précisaient dès la seconde moitié des années 1980...>> (Extrait Stratégie du livre "chaos et du mensonge", pp. 581-584) Patrick Mbeko est l’auteur de plusieurs livres dont sur le Rwanda et du drame du Congo et le quasi génocide de 9 millions de congolais par des armées proxies venus des pays voisins et dont Paul Kagamé est le maitre des basses oeuvres.

  • The “Offshore” Phenomenon: Dirty Banking in a Brave New World // CABINET Issue 2 Mapping Conversations Spring 2001
    http://cabinetmagazine.org/issues/2/dirtybanking.php

    by Mark Lombardi
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    There are many reasons why someone would want to avail themselves of such services. Perhaps the oldest is the fear of seizure or confiscation in times of war, civil unrest, or political instability; what’s known as “fright capital.” Quite often when a country is invaded, under threat of invasion, or in the grip of a civil war or reign of terror, there is an attendant rush to ship assets out of the country. A classic case is the struggle of thousands of European Jews to transfer their property (most of which was never recovered) out of Nazi-controlled areas and into Switzerland and beyond.

    But far and away the most common reason is tax evasion. The first truly modern multinational tax evaders arose in the United States in the 1920s. They were men like Joseph P. Kennedy, father of the late president, a stock manipulator and liquor importer who ordered his foreign suppliers and attorneys to submit fraudulent and inflated bills which he then promptly paid in order to move otherwise taxable profits overseas. Another was Meyer Lansky, the infamous longtime chief financial officer of the American mob. Lansky and his associates, whose revenues came primarily from bootlegging, illegal gambling, loansharking and prostitution, employed couriers and bagmen to carry their ill-gotten loot to banks overseas, primarily in Canada, Switzerland, and the Bahamas. By the mid-l930s many large US-based corporations had also begun to get in on the act by setting up foreign subsidiaries and affiliates, particularly in the United Kingdom and Bermuda, as vehicles for various kinds of financial gimmickry.
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    The attitude of most Western governments to this activity is simple; they deplore it in countries considered unfriendly while condoning or even encouraging it among clients and allies. The purpose is to concentrate money and power in the hands of loyal local elites. Thus, unlike hot investment capital flowing in from other tainted offshore sources, “politically-packaged” black money often receives special red carpet treatment because it is controlled by a corrupt ally.

    Though fully aware of the source of the plunder, officials of even the most “law-abiding” Western countries rarely interfere in the process, citing “mutual cooperation,” "national security interests," or “healthy export markets” as a pretext. Thus former Ethiopian emperor Haile Selassie was able to amass a fortune worth around $15 billion over the course of his reign, most of which was banked and invested in Europe; ex-Zairean president Mobutu Sese Seko was believed at the time of his ouster to control bank accounts and assets in Belgium, the former colonial power, worth several billion dollars at a minimum; and Saddam Hussein’s personal and family fortune was at one time estimated at between $10 and $15 billion, some of which was invested in major French companies. Much the same applies to the Marcoses of the Philippines, the Shah of Iran, the Duvaliers of Haiti, Noh Tae Wu of South Korea, Suharto of Indonesia, Somoza of Nicaragua, the Salinas brothers of Mexico, ad infinitum. In some cases the level of cooperation offered by a patron state can go beyond “noninterference” to the actual provision of advisors and access to financial entities capable of performing whatever services the lucky ally or client might require. It is thought that Castle Bank and Trust (founded in the Bahamas in 1964), Nugan Hand Limited (chartered in Australia in l973), and World Finance Corporation (which operated out of Miami in the middle to late 1970s) provided such services at the behest of several successive American administrations.

    Gerhard Friedl
    https://de.wikipedia.org/wiki/Gerhard_Friedl

    Gerhard Friedl (Dokumentarfilm, Experimentalfilm)
    http://www.cargo-film.de/blog/2009/jul/05/gerhard-friedl

    Container vom 5. Juli 2009 von Bert Rebhandl
    Der beste Film über die Deutschland AG stammt von einem Österreicher:

    Hat Wolff von Amerongen Konkursdelikte begangen? von Gerhard Friedl aus dem Jahr 2004. Hier ist ein Blogeintrag dazu, und beim Wiener Innovativfilmvertrieb Sixpackfilm gibt es das offizielle Filmdatenblatt dazu. Gerhard Friedl, Jahrgang 1967, hat an der Münchner Filmhochschule bei Helmut Färber studiert.

    Bei einer Begegnung vor wenigen Wochen sprach er von einem neuen Projekt, zu dem die Recherchen schon weit gediehen waren und das ihn in die Karibik hätte führen sollen. Wie wir heute erfahren haben, hat Gerhard Friedl sich das Leben genommen.

    #art #politique #réseau #évasion_fiscale

  • The Rumble in the Jungle
    http://africasacountry.com/2016/06/the-rumble-in-the-jungle

    Some of the most indelible images of #Muhammad_Ali come from his 1974 trip to the Congo. He was the feted guest of dictator Mobutu Sese Seko — who renamed the country Zaire in 1971 — for the spectacular “Rumble in the Jungle” title bout with heavyweight champion George Foreman. The fight exemplified Ali’s boxing smarts. […]

    #SPORTS #identity_politics #Obituary #pan-Africanism #Racial_Nationalism