person:mohammad ben nayef

  • À l’intérieur du château de cartes de la Maison de Saoud - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/a-l-interieur-du-chateau-de-cartes-de-la-maison-de-saoud.html

    PAR WILL SUMMER le 25 JUIN 2017 • ( 1 )

    Image Sputnik/Mikhaïl Voskrenenskiy
    Par Pepe Escobar, le 24 juin 2017

    Alors que les observateurs géopolitiques avaient parié sur un changement de régime au Qatar – orchestré par une Maison de Saoud aux abois – ledit changement de régime se produisit en fait à Riyad, orchestré par le Prince Guerrier, Destructeur du Yémen et Blocus du Qatar, Mohammad ben Salman (MBS).

    Considérant la nature impénétrable de cette oligarchie familiale du pétrodollar désertique s’affichant telle une nation, il incombe aux quelques étrangers bénéficiant d’un accès direct de donner un sens à ce tout nouveau Game of Thrones d’Arabie. Cela n’aide pas non plus que la « largesse » des lobbies saoudiens – et émiratis – à Washington réduise presque tous les think-tanks et informateurs en vue à la flagornerie la plus abjecte.

    Une source de premier plan sur le Moyen-Orient proche de la Maison de Saoud, et dissident de facto du consensus en cours dans le Beltway, ne mâche pas ses mots ; « la CIA est très mécontente du renvoi de [l’ancien Prince Héritier] Mohammad ben Nayef. Mohammad ben Salman est vu comme un promoteur du terrorisme. En avril 2014, la totalité des familles royales des Émirats Arabes Unis (EAU) et de l’Arabie Saoudite devaient être déchues du pouvoir par les USA, à cause du terrorisme. Un compromis fut atteint, selon lequel Nayef prendrait les rênes du Royaume afin d’empêcher cela. »

    Avant le coup à Riyad, un récit insistant circulait dans certains cercles géopolitiques moyen-orientaux bien précis, selon lequel les renseignements US avaient « indirectement » empêché un autre coup d’état visant le jeune Émir du Qatar, le Sheikh Tamim al-Thani, orchestré par Mohammad ben Zayed, Prince Héritier d’Abou Dhabi avec le concours de l’armée de mercenaires Blackwater/Academi d’Eric Prince aux EAU. Zayed, et c’est essentiel, se trouve être le mentor de MBS.

    Notre source clarifie, « MBS échoue partout. Le Yémen, la Syrie, le Qatar, l’Irak, etc., sont tous des échecs de MBS. La Chine est également fâchée contre lui car il a attisé les troubles au Xinjiang. La Russie ne peut être heureuse du fait que MBA était, et est toujours, derrière les prix dégonflés du pétrole. Qui sont ses alliés ? Il n’en a qu’un et c’est son père, qui n’en a guère la compétence. » Le Roi Salman est quasiment infirme, pour cause de démence sénile.

    La source est formelle, « il est grandement possible que la CIA agisse contre la monarchie en Arabie Saoudite. » Cela hisserait la guerre entre le Président Trump et certains secteurs particuliers de l’état profond US à un niveau d’une toute autre envergure.

    Et pour assaisonner davantage le mélange, il y a le facteur Jared d’Arabie. Impossible qu’un acteur sérieux, proche de ces événements, confirme quoi que ce soit à propos du coup (avorté) au Qatar. Mais si cette tentative de coup d’état a réellement eu lieu et qu’elle a été réprimée, Jared Kushner a pu en avoir vent eu égard à ses relations.

    Selon la source, « Jared Kushner est essentiellement en faillite au 666 5ème Avenue, et il a besoin du soutien financier saoudien. Il fait donc tout ce que veulent les Saoudiens. Le 666 5ème Avenue est dans un état financier si mauvais que même son beau-père est incapable de l’en dépêtrer. »

    Opération Arrogance du Désert

    Cette piste complexe d’événements corrobore bien le fameux mémo’ de décembre 2015 de la BND – les renseignements allemands – selon lequel la Maison de Saoud a assumé une « politique d’intervention impulsive » avec MBS, alors Ministre de la Défense et Vice-Prince Héritier, un « joueur », provoquant immanquablement de nombreux troubles.

    Le mémo’ de la BND détaillait comment la Maison de Saoud avait, en Syrie, financé l’Armée de Conquête – grosso-modo un recyclage de Jabhat al-Nosra, alias al-Qaeda en Syrie – ainsi que l’organisation Ahrar al-Sham, une sœur idéologique. Traduction ; la Maison de Saoud est complice du terrorisme salafiste/djihadiste, en le finançant et en l’armant. Cela provient d’un régime qui accuse désormais le Qatar des mêmes crimes (le Qatar a soutenu des organisations différentes).

    Au Yémen, Le BND s’inquiétait que la guerre de MBS contre les Houthis et l’Armée du Yémen ne bénéficiait qu’à al-Qaeda dans la Péninsule Arabique (AQPA). Maintenant, la guerre de MBS – conduite avec des armes étasuniennes et britanniques – a également provoqué une atroce catastrophe humanitaire.

    Comment un crétin arrogant, négligé et imbu tel que MBS en est-il venu si près de mettre le feu à toute l’Asie du Sud-Ouest ? Et pas seulement l’Asie du Sud-Ouest ; des vagues de désarroi se répandent à travers les cercles d’investisseurs occidentaux, comme quoi MBS est tellement imprévisible que ses actes vont démolir des comptes-retraite dans tous les secteurs.

    Il convient de dresser une toile de fond. Ce que nous avons aujourd’hui, c’est le Troisième Royaume saoudien – fondé en 1902 par ibn Saoud, et qui conserve la même alliance néfaste avec des écclésiastiques wahhabites troglodytes. Ibn Saoud ne régnait que sur le Najd pour commencer ; puis, en 1913, il annexa l’Arabie orientale chiite (c’est là que se trouve le pétrole) et jusqu’en 1926 le Hedjaz, sur la côte de la Mer Rouge. Le Royaume « uni » d’Arabie Saoudite ne fut proclamé qu’en 1932.

    Ibn Saoud mourut en 1953. La plus influente des épouses de son harem était sans doute Hassa al-Sudairi. Ils ont eu 7 fils. Le Roi Salman (sénile), Nayef et MBS sont tous des Sudairis. MBS est le premier des petits-fils d’Ibn Saoud en ordre d’accession au trône.

    De nombreux autres princes sont plus compétents que MBS. Nayef, qui a passé beaucoup de temps au Ministère de l’Intérieur, était le tsar saoudien de l’anti-terrorisme (et donc un chouchou de la CIA). Il y a Mitab ben Abdullah, Ministre de la Garde Nationale d’Arabie Saoudite ; le notoire Prince Turki, ancien patron du renseignement, ancien ambassadeur aux USA et ancien meilleur pote d’Oussama ben Laden ; et Khaled ben Faisal, Gouverneur de La Mecque et ancien Ministre de l’Éducation.

    MBS a tout parié sur sa « Vision 2030 » – qui en théorie pourrait propulser l’économie saoudienne au-delà de la monoculture pétrolière, mais implique un aggiornamento politique virtuellement impossible ; après tout, le château de cartes de la Maison de Saoud est irréformable. Prenez la liste risible des 13 exigences désormais imposées au Qatar – c’est le boulot de MBS – comprenant l’excommunication belliqueuse de l’Iran et la fermeture d’al-Jazeera.

    Pas étonnant que chaque acteur géopolitique majeur imagine désormais des scénarios de guerre – malgré le fait que seule l’Allemagne ait vu ses inquiétudes enregistrées. Le Qatar a le statut d’observateur à l’OTAN. Doha est formelle ; elle ne pliera pas face aux exigences saoudiennes. Et maintenant… MBS – le « dirigeant » le plus dangereux dans la géopolitique actuelle – perdra-t-il la face, ou déclenchera-t-il encore une autre guerre insensée et ingagnable, allant cette fois-ci jusqu’à faire se convulser le monde ?

    Source : https://sputniknews.com/columnists/201706241054941082-saudi-house-of-cards-inside-story

    https://globalepresse.net

  • Transition en douceur à Riyad, pas d’impact prévu au Liban - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1058609/transition-en-douceur-a-riyad-pas-dimpact-prevu-au-liban.html

    Selon un spécialiste des questions saoudiennes installé à Beyrouth, ces deux dossiers resteront primordiaux pour l’émir au pouvoir presque absolu. Par contre, le dossier syrien ne l’intéresse pas beaucoup et il serait prêt à jeter du lest en Syrie, moyennant des acquis au Yémen et au Qatar. Ce spécialiste qui a requis l’anonymat rappelle qu’en 2016, l’émir ben Salmane a rencontré à Riyad le général Ali Mamlouk. Certes, la rencontre n’a pas été déterminante et elle n’a pas eu de suivi en raison notamment de sa divulgation dans la presse, alors que les deux parties s’étaient engagées à la maintenir secrète. Mais c’était un premier contact qui montrait déjà que le prince héritier n’avait pas vraiment de position rigide sur le dossier syrien. Concernant le Liban, l’éviction de l’émir Mohammad ben Nayef peut être considérée comme une aubaine pour le Premier ministre Saad Hariri (que cet émir ne portait pas dans son cœur) et comme une mauvaise nouvelle pour Achraf Rifi. Mais, toujours selon le spécialiste précité, ces impressions sont des détails secondaires. Ce qui compte, c’est que le Liban n’est pas aujourd’hui une priorité pour le nouvel héritier du trône...

  • Des mails fuités révèlent une offensive émiratie contre l’Iran, le Qatar, et le Hamas, et en faveur de Mohamad Ben Salmane – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/434696

    En parallèle à la crise qui a éclaté entre les monarchies du Golfe, a éclaté l’affaire des emails de l’ambassadeur des Emirats arabes unis (EAU) aux Etats-Unis. Elle révèle les manœuvres réalisées par ce petit émirat, dans le sillage de la politique saoudienne, pour obtenir les faveurs de Washington. Tout y passe : l’Iran, le Qatar, le Hamas, Al-Jazeera et le vice-prince héritier saoudien Mohamad Ben Salmane. Et même le Mondial 2022 prévu au Qatar…

    (...) Contre l’Iran

    Ambassadeur depuis 2008, M. Al-Otaiba est perçu comme « l’homme le plus charmant de Washington » selon le Huffington Post. Il est aussi connu pour ses liens étroits avec les milieux pro israéliens et plus précisément avec l’ambassadeur israélien Ron Dermer.

    Ce lobbying le diplomate émirati l’a mené en concertation avec la Fondation pour la défense des démocrates (FDD). Ce mouvement américain pro-israélien est financé par le milliardaire Sheldon Adelson, un allié du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu selon The Intercept.
    Au cœur des discussions entre Al-Otaiba et le FDD : les pressions à exercer sur les grandes entreprises pour éviter les échanges économiques avec l’Iran.
    Les fuites prouvent que Youssef Al Otaiba a échangé avec le PDG de la FDD, Mark Dubowitz, le 10 mars 2017, à propos d’une liste d’entreprises à viser pour qu’elles fassent le choix entre faire du commerce avec l’Iran ou les EAU.
    La liste contient un grand nombre d’entreprises internationales majeures comme Airbus ou le Russe Lukoil, selon The Intercept.

    Un agenda a aussi fuité dans les mails. Serait alors prévue une discussion « possible » entre les politiques américains et émiratis pour « impacter positivement la situation interne de l’Iran ». Une façon de « contenir et vaincre l’agression iranienne », selon les informations obtenues par The Intercept.

    Contre le Qatar, avec les Israéliens

    John Hannah, un responsable du FDD et l’ambassadeur émirati aux Etats-Unis échangent très régulièrement. « Durant la dernière année, les deux hommes ont voulu soumettre le futur des relations entre les Etats-Unis et le Qatar au débat », écrit le Huffington Post qui explique que le Qatar est perçu comme le pays faisant la promotion d’un islam extrémiste voulant imposer la charia. D’un côté, Israël s’inquiète du soutien qatari au Hamas, de l’autre, une guerre est menée entre les EAU et le Qatar pour savoir qui aura plus d’influence sur les États-Unis. Les pro-Israéliens et Émiratis s’allient alors pour se lancer dans un lobby anti-qatari à Washington D.C.

    Al-Jazeera et le Hamas
    Un prisme des emails qui a été largement repris par Al Jazeera (détenu par l’Etat du Qatar) qui angle sur le rôle joué par l’ambassadeur émirati dans la campagne pour ternir l’image du Qatar. En effet, les mails dévoilent un agenda qui inclut des discussions autour de : « Al Jazeera, un instrument de l’instabilité de la région ».

    Dans un autre échange, daté d’avril 2017, John Hannah se plaint à M. Al-Otaiba du fait que le Qatar héberge une réunion du Hamas dans un hôtel appartenant à un Emirati. L’ambassadeur répond que ce n’est pas la faute du gouvernement émirati et propose un accord au FDD : « Faisons comme ça : vous déplacez la base militaire, après nous déplacerons l’hôtel ». En allusion à la base militaire américaine située au Qatar que les Emirats souhaitent héberger à la place des Qataris.

    Autre sujet de ces emails : l’organisation de la coupe du monde de football en l’an 2022 au Qatar, manifestement raillé par l’ambassadeur émirati qui a accusé aussi la Fifa que Doha de corruption.

    Pour Ben Salmane, contre Ben Nayef

    Les emails du diplomate émirati montrent aussi que les EAU soutiennent l’accès au pouvoir du vice-prince héritier saoudien Mohammad Ben Salmane, au détriment du prince héritier actuel Mohammad Ben Nayef.

    Dans ce qui semble être un accord dans le cadre de l’organisation d’une campagne médiatique, un email adressé au chroniqueur du Washington Post, David Ignatius révèle très bien cette tendance : « Je crois que nous sommes tous d’accord sur le changement en Arabie saoudite. Je suis satisfait du fait que vous avez commencé à rallier notre vision. Votre voix et votre crédibilité seront décisifs pour la persuasion… notre besogne maintenant consiste à faire tout notre possible pour s’assurer que Mohammad Ben Salmane succèdera à son père », lit-on dans ce message électronique, apparemment rédigé après une rencontre entre le journaliste américain et le vice-prince héritier saoudien.

    Une conclusion découle de ces messageries électroniques : Toutes les décisions régionales prises par les dirigeants des Etats du Golfe passent nécessairement par Washington.

    #nuit_torride

  • Arabie Saoudite : Paris doit placer « Vision 2030 » au coeur de sa politique saoudienne - Middle East Strategic Perspectives
    http://www.mesp.me/2016/06/22/arabie-saoudite-paris-doit-placer-vision-2030-au-coeur-de-sa-politique-saoudien

    D’autant qu’un nouvel élément, crucial, émerge actuellement, avec les informations (de sources américaines non confirmées à Riyad) sur l’état de santé du Prince héritier Mohammad Ben Nayef Ben Abdulaziz, celui qui fût longtemps une « valeur sure » pour Washington (et Paris), et qui verrait ses chances de succéder au Roi Salman Ben Abdulaziz ou de régner durablement s’il devenait Roi, se réduire… Un élément qui déstabiliserait davantage le régime. « Vision 2030 » deviendrait, pour MBS, une ultime planche de salut (avec ou sans MBN)…

  • La rivalité des émirs et ses répercussions au Liban - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/975349/la-rivalite-des-emirs-et-ses-repercussions-au-liban.html

    Selon des sources diplomatiques arabes, l’explication serait peut-être dans l’existence d’une grande rivalité interne en Arabie saoudite entre l’héritier du trône l’émir Mohammad ben Nayef et son propre héritier l’émir Mohammad ben Salmane. Selon ces mêmes sources, l’émir Mohammad ben Nayef était présent à la réunion de Tunis, en tant que ministre de l’Intérieur de son pays. Il avait ainsi pris la parole avant le ministre Nouhad Machnouk, en déclarant qu’il faut s’attendre à ce que le Liban émette des réserves au fait de considérer le Hezbollah comme une organisation terroriste, en raison de la participation de cette formation au gouvernement libanais. Le ministre Machnouk s’était ensuite exprimé dans une déclaration allant dans le même sens et il avait été salué au Liban par le courant du Futur comme étant l’homme qui place les intérêts du Liban au-dessus de ses propres opinions. S’il faut en croire les sources diplomatiques précitées, Nouhad Machnouk aurait donc obtenu auparavant l’aval du ministre saoudien de l’Intérieur. Ce n’est peut-être qu’un détail, mais il en dit long à la fois sur les divisions à l’intérieur du royaume et sur les allégeances au sein du courant du Futur.

  • La rivalité des émirs et ses répercussions au Liban - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/975349/la-rivalite-des-emirs-et-ses-repercussions-au-liban.html

    Selon des sources diplomatiques arabes, l’explication serait peut-être dans l’existence d’une grande rivalité interne en Arabie saoudite entre l’héritier du trône l’émir Mohammad ben Nayef et son propre héritier l’émir Mohammad ben Salmane. (...)
    Les sources diplomatiques arabes affirment ainsi que l’émir Mohammad ben Salmane est le plus hostile au Hezbollah et à l’Iran en raison de la guerre au Yémen qui constitue sa priorité et dans laquelle il s’est totalement investi. Aujourd’hui, cet émir qui est aussi ministre de la Défense de son pays souhaiterait trouver un règlement à ce conflit qui dure depuis bientôt un an et qui a été très coûteux pour l’Arabie sur les plans militaire et financier, mais aussi au niveau de l’image internationale du royaume, sans apporter le moindre acquis concret. (...) Mais, toujours selon les sources diplomatiques arabes, le prince Mohammad ben Nayef préférerait voir le conflit se prolonger pour mettre en difficulté le prince Mohammad ben Salmane. Cette rivalité aurait donc aussi des échos au Liban, où Mohammad ben Nayef conseillerait la sagesse et la prudence, pour éviter une réaction musclée du Hezbollah qui affaiblirait les alliés du royaume, alors que Mohammad ben Salmane serait plus radical, souhaitant mettre en difficulté le Hezbollah coûte que coûte. Ce serait cette même rivalité qui donnerait une certaine marge de manœuvre au chef du courant du Futur qui, tout en attaquant le Hezbollah, continue à prôner le dialogue avec lui et à miser sur un compromis final qui aboutirait à l’élection d’un président de la République...
    Les sources diplomatiques arabes précitées estiment aussi que la position en flèche du ministre irakien des Affaires étrangères Ibrahim al-Jaafari, au cours de la réunion ministérielle arabe au Caire, à travers laquelle il a défendu la milice chiite irakienne et le Hezbollah, n’aurait pas été possible sans un feu vert américain au moins tacite. Les Américains et les Iraniens seraient ainsi les pays les plus influents en Irak et au cours de la première réunion ministérielle arabe, Jaafari avait voté en faveur du communiqué qui considérait le Hezbollah comme une organisation terroriste. Or il a changé d’attitude au cours de la réunion de vendredi, ce qui pousse les sources diplomatiques précitées à dire qu’il aurait obtenu pour cela l’aval des Américains... Certes, les Américains ne seraient nullement soucieux de défendre le Hezbollah, mais pour de nombreuses raisons, ils seraient favorables au maintien de la stabilité dans la région et en particulier au Liban et en même temps, ils souhaiteraient mettre un frein à la colère saoudienne vis-à-vis de l’Iran. Une attitude qui aurait été comprise par l’émir Mohammad ben Nayef...

  • Cheikh Nimr al-Nimr, un influent défenseur des chiites - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/962887/execute-en-arabie-cheikh-nimr-etait-un-influent-defenseur-des-chiites

    C’est dans la mosquée Imam Hussein à Awamiya, son village natal, qu’il tenait ses prêches du vendredi, très politiquement engagés, a-t-il poursuivi. C’est également dans ce village chiite du royaume que les attaques et manifestations contre la police sont courantes.
    Il a par ailleurs été brièvement détenu à plusieurs reprises entre 2003 et 2008 pour avoir réclamé la remise en liberté d’activistes, davantage de droits pour la communauté chiite dont le droit des enseignants à exercer dans les écoles, selon son site officiel www.sknemer.com qui est géré par sa famille. Mais c’est en 2009 qu’il a commencé à énerver sérieusement les autorités, en appelant à une sécession de l’est de l’Arabie saoudite, une région majoritairement chiite et de sa fusion avec le royaume proche de Bahreïn.

    « Une vengeance personnelle »

    Dans un discours en novembre 2011, suite à la mort de quatre chiites dans la Province orientale, le cheikh Nimr avait appelé à « la remise en liberté de tous les détenus au cours de manifestations et de tous les prisonniers de conscience, sunnites et chiites ». Au cours des funérailles d’un des manifestants de l’époque, il avait assuré : « nous sommes déterminés à réclamer nos droits légitimes par des moyens pacifiques ».
    Mais en 2012, une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre Nimr se réjouissant de la mort du ministre de l’Intérieur de l’époque, le prince héritier Nayef. « Que les vers le mangent », disait-il, critiquant également les dynasties sunnites régnantes en Arabie saoudite et au Bahreïn où les autorités ont écrasé en 2011, avec l’aide des troupes saoudiennes, un mouvement de protestation animé par la majorité chiite.
    Le fils de Nayef, Mohammad ben Nayef, est devenu prince héritier l’an dernier.

  • Mujtahed révèle les raisons de la soi-disant coalition antiterroriste saoudienne
    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=273436

    Il a souligné que « la raison pour laquelle Ben Salmane est si enthousiaste envers cette idée vide réside dans le fait qu’il est exaspéré par la façon dont l’Occident applaudit Mohammad Ben Nayef et le considèré comme un héros de lutte contre le terrorisme.. Mais aussi, Ben Salmane n’a pas apprécié comment la presse allemande et américaine l’ont qualifié d’enfant irresponsable qui représente une menace pour l’Arabie saoudite ».

    Et d’ajouter : « bref il s’agit d’un coup de théâtre de désespoir de la part de Mohammed Ben Salmane pour montrer qu’il est le meilleur candidat en mesure de satisfaire l’Occident dans la lutte contre le terrorisme.. A vrai dire, le message qu’adresse Ben Salmane aux Etats-Unis et à l’Occident est le suivant : si Ben Nayef a vaincu le terrorisme dans le royaume, je vaincrai le terrorisme dans le monde musulman ».

    _Si l’on en croit Mujtahid, fuite côtée dans les milieux saoudiens, l’annonce de la coalition saoudienne s’inscrirait dans la lutte de pouvoir en Arabie saoudite.

    #arabie_saoudite

  • Du Yémen à la Syrie, des confrontations multiples pour un même objectif - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/922795/du-yemen-a-la-syrie-des-confrontations-multiples-pour-un-meme-objecti

    En même temps, c’est dans le contexte des réactions régionales à l’accord sur le nucléaire qu’il faut, selon la source diplomatique arabe, situer la nouvelle offensive des forces de l’opposition syrienne dans le nord du pays. La source précitée affirme que le vice-héritier du trône saoudien, le prince Mohammad ben Nayef, s’est rendu le 6 avril à Ankara pour préparer cette offensive. Il était d’ailleurs accompagné de 20 officiers des renseignements saoudiens qui sont restés sur place, ou plutôt qui se sont installés à Antioche (non loin de la frontière syrienne) pour diriger la nouvelle salle des opérations militaires, qui regroupe des militaires saoudiens, qataris et turcs, dont les pays sont unis dans la même volonté de s’imposer dans la région face à l’influence grandissante de l’Iran. Ces trois pays ont estimé qu’ils n’ont plus le temps d’attendre que les États-Unis aient achevé d’entraîner des forces de l’opposition dites modérées et ils ont décidé d’agir rapidement.
    D’ailleurs, le général américain Michael Nagata, chef adjoint des opérations spéciales contre le terrorisme au sein de l’armée américaine, qui avait été chargé d’entraîner l’opposition syrienne modérée, a démissionné, sans que cette décision modifie la volonté des Turcs, des Saoudiens et des Qataris de lancer une vaste offensive dans le nord de la Syrie.

  • Le feu vert américain à l’opération « Tempête de la fermeté » suscite des interrogations... - Scarlett Haddad
    http://www.lorientlejour.com/article/919784/le-feu-vert-americain-a-loperation-tempete-de-la-fermete-suscite-des-

    Mais aujourd’hui, la campagne de la coalition conduite par Riyad entre dans son quinzième jour et aucun des objectifs déclarés n’a été atteint. L’ancien responsable se demande à ce sujet si en donnant leur feu vert à l’opération saoudienne au Yémen, les Américains n’ont pas au final tendu un piège à Riyad. Selon lui, les Saoudiens avaient voulu par leurs frappes aériennes provoquer une guerre civile au Yémen, entre Ansarullah et les autres factions de la population. Mais la population yéménite s’est en grande partie solidarisée face à ce qu’elle considère comme une agression externe. Ansarullah et 80 % de l’armée yéménite se battent côte à côte face aux partisans du président en fuite Abed Rabbo Mansour Hadi et parviennent à gagner du terrain dans le sud du pays, notamment à Aden et tout près de Bab el-Mendeb. En même temps, les bombardements aériens font des ravages parmi les civils. Ce qui ne peut que nuire à l’image de leader de l’Arabie saoudite, sans oublier le fait que rien n’indique pour l’instant qu’Ansarullah soit sur le point de déposer les armes, de perdre du terrain, ou encore d’entrer en conflit avec ses nouveaux alliés, les partisans de l’ancien président Ali Abdallah Saleh. Au point que la coalition, Riyad en tête, étudie de plus en plus la possibilité d’une opération terrestre, mais cherche des soldats pour la mener, du côté de l’Égypte et du Pakistan...

    Selon l’ancien responsable libanais, « la Tempête de la fermeté » soulève même des critiques au sein de la famille royale, même si elles restent très discrètes. Ainsi, le silence de l’héritier du trône l’émir Moqren est jugé significatif, ainsi que celui de l’émir Metaab ben Abdallah qui occupe les fonctions de chef de la garde royale. De plus, même entre les deux hommes forts du régime, les émirs Mohammad ben Nayef et Mohammad ben Selmane, il y a un conflit sur le rôle des gardes-frontières. Théoriquement, ceux-ci relèvent du ministère de l’Intérieur (donc de l’émir Mohammad ben Nayef), mais le ministre de la Défense (Mohammad ben Selmane) souhaite les placer sous son contrôle puisqu’ils combattent à la frontière contre les forces yéménites. Enfin, la visite de l’émir Mohammad ben Nayef à Ankara à la veille de la visite du président turc en Iran n’est pas anodine et les Saoudiens pourraient commencer à songer à un dialogue avec l’Iran pour trouver des solutions politiques aux dossiers conflictuels, en particulier celui du Yémen...

  • Saad Hariri n’en a pas fini de devoir faire des courbettes. Puisque Mohamed Ben Nayef devient vice-héritier séoudien, « nouvel homme fort en Arabie saoudite » :
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/01/24/mohamed-ben-nayef-nouvel-homme-fort-en-arabie-saoudite_4562798_3218.html

    Mais, à peine nommé, le nouveau monarque a aussi placé son neveu, Mohamed Ben Nayef, 55 ans, au poste de vice-prince héritier, où il conservera le portefeuille de l’intérieur.

    on se souviendra que Saad Hariri s’était compromis en le traitant de boucher (pire qu’une insulte, il l’avait comparé au syrien Assef Chaoukat !) dans une discussion avec le TSL qui avait fuité sur al-Jadeed en 2011 : Après Vérité-Leaks : Hariri s’excuse du prince Nayef, ce dernier l’ignore.
    https://mplbelgique.wordpress.com/2011/01/19/apres-verite-leaks-hariri-sexcuse-du-prince-nayef-ce-dernier-

    Le quotidien as-safir a rapporté, dans ce contexte, que le premier ministre sortant a téléphoné, plusieurs fois, au prince Nayef, qu’il l’a qualifié d’ »assassin » pour s’excuser et lui justifier sa position, mais ce dernier ne lui a pas répondu.

    Peu auparavant il s’était excusé de tous « les amis » libanais, personnalités politiques et journalistes, qu’il a insultés lors du deuxième enregistrement sonore relatif à l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri.

    S’agissant du prince Nayef, le bureau de presse du Premier ministre sortant a essayé mardi de justifier les qualificatifs prononcés par Hariri.

    Dans un communiqué le bureau de Hariri a prétendu que « les propos attribués au Premier ministre Hariri sur le prince Mohammad ben Nayef, jouent en sa faveur et non contre lui. Nul ne pourra faire dire à M. Hariri un seul mot qui porterait atteinte au prince. Ce responsable arabe, très apprécié par M. Hariri, est aussi un modèle d’efficacité, de dynamisme et de succès. Il fait partie d’une grande famille qui s’est consacrée au service de son pays et des causes arabes ».

    Il est à noter que lors de l’enregistrement sonore Hariri a qualifié d’ « assassin » le beau-frère du président syrien, Assef Chawkat. Il a notamment dit que ce dernier, « était semblable au prince saoudien Mohammad ben Nayef ».

  • Saad Hariri qualifie de meutrier le régime syrien - (Ouh là là !)
    http://www.20minutes.fr/ledirect/893785/saad-hariri-qualifie-meutrier-regime-syrien

    « Il y a un meurtrier appelé le régime de Bachar al-Assad, qui commet quotidiennement, au vu et au su de tout le monde, des dizaines de meurtres dont témoignent des vidéos et des documents sonores à travers toute la Syrie », a déclaré Saad Hariri

    Mais pourquoi ce genre d’« information » arrive en France, alors qu’aucune information intéressante ou pertinente concernant le Liban n’est jamais publiée par ailleurs ?

    Pour mémoire, c’est le même Saad Hariri qui s’est fait enregistrer (diffusion sur New TV à l’époque), comparant déjà certains membres du système syrien au… bienfaiteur de Saad Hariri, le prince séoudien Nayef :
    http://mplbelgique.wordpress.com/tag/al-jadeed

    Il est à noter que lors de l’enregistrement sonore Hariri a qualifié d’« assassin » le beau-frère du président syrien, Assef Chawkat. Il a notamment dit que ce dernier, « était semblable au prince saoudien Mohammad ben Nayef ».

    Ensuite, ça continue :

    « Il y a une ville appelée Homs, contre laquelle Bachar al-Assad a lancé une guerre, qui n’est pas moins féroce, brutale et cruelle que la guerre d’Israël contre le Liban et Gaza », a-t-il ajouté, en allusion au conflit entre l’Etat hébreu et le Hezbollah libanais en 2006 et à l’offensive israélienne contre le Hamas palestinien au cours de l’hiver 2008-2009.

    Mais enfin, sérieusement, personne chez Reuters ne se souvient de ce que tous les ministres et politiciens proches de Hariri sont allés raconter aux Américains pendant cette même guerre, en 2006 ? Personne n’a lu les cablegate ?

    Bon sang, laissez ce brave Baboulinet se remettre de son attentat de ski, mais ne le citez pas quand il prétend faire de la géopolitique.