person:mohammed ben nayef

  • Khashoggi : pourquoi l’Arabie saoudite l’a tué ? Par Walid Sharara dans Al-Akhbar - Actuarabe
    http://actuarabe.com/khashoggi-pourquoi-larabie-saoudite-la-tue

    Mohammed Ben Salman, sous le patronage de son père, a mené un véritable coup d’état qui a changé la nature du régime saoudien et a mis en place une nouvelle légitimité politique basée sur la monopolisation par un seul pôle de la famille royale des rênes du pouvoir et de ses prérogatives, au point que certains observateurs ont parlé de la fin du royaume saoudien et du début du royaume salmanien. Avant le coup d’état, le régime saoudien était en partie multipolaire, avec un groupe de princes influents à la tête des différentes institutions politiques, sécuritaires et militaires de l’Etat. Ils participaient à la prise de décision politique et cela était très important dans le réseau puissant et profond de relations tissées avec les alliés du Royaume. Parmi ceux-ci, il y a des princes qui ont joué un rôle décisif dans la politique extérieure et sécuritaire du Royaume comme Turki Al-Faysal, Mohammed Ben Nayef, Muqrin Ben Abdelaziz et Saoud Al-Faysal. Mais le Prince héritier n’a pas hésité à arrêter un grand nombre de ces princes et les hommes d’affaires qui leur étaient liés, ainsi que des personnalités politiques possédant des liens organiques avec certains anciens pôles du pouvoir. Il les a torturés et humiliés afin d’arracher leur loyauté et mettre la main sur une bonne partie de leur fortune. C’est dans ce cadre qu’est intervenue l’arrestation du Premier ministre libanais Saad Hariri et l’on ne peut comprendre la décision de Khashoggi de quitter l’Arabie saoudite pour se réfugier aux Etats-Unis et commencer à critiquer publiquement la nouvelle équipe au pouvoir que dans ces circonstances. La violence excessive utilisée par cette équipe envers ses adversaires montre qu’elle a peur de ne pas pouvoir mener à terme son coup d’état en vidant les institutions des éléments fidèles aux anciens pôles et en coupant leurs canaux de communication avec des parties occidentales et américaines influentes. Il ne fait aucun doute que Khashoggi incarnait l’un de ces canaux.

  • Trump on Saudi Leadership Shake-up: “We’ve Put Our Man on Top!”
    https://theintercept.com/2018/01/04/trump-saudi-arabia-fire-and-fury-michael-wolff

    When Saudi Arabia’s Mohammad bin Salman effectively launched a coup and unseated his political rival in June, President Donald Trump took private credit. “We’ve put our man on top!” Trump told his friends, writes Michael Wolff in his forthcoming book, “Fire and Fury: Inside the Trump White House.”

    Saudi Arabia’s King Salman had ousted his nephew Mohammad bin Nayef as crown prince and replaced him with his then-31-year-old son, bin Salman, shaking up the line of succession and turning on decades of custom within the royal family. The move was announced in the dead of night and was just another step in bin Salman’s rise to power in the kingdom in recent years. The king also removed bin Nayef, once a powerful figure in the country’s security apparatus, from his post as interior minister.

    Just a month earlier, Trump had visited Saudi Arabia on his first overseas trip, meeting with leaders from across the Middle East and signing a $110 billion aspirational arms deal with the kingdom’s leaders. When bin Salman was named crown prince, Trump called and congratulated him on his “recent elevation.”

    Wolff describes Trump’s Saudi trip as a “get-out-of-Dodge godsend,” as it was an escape from Washington shortly after the president fired FBI Director James Comey. “There couldn’t have been a better time to be making headlines far from Washington. A road trip could transform everything.”

    The book is based on 18 months of interviews and access to Trump and his senior staff. But Wolff has a history of being an unreliable narrator, and questions have already been raised about the veracity of his claims. Trump, for his part, is outraged by the book, which contains damning passages about him and his family, attributed to the president’s former chief strategist Steve Bannon. The president’s lawyer has demanded that Wolff and his publisher cease and desist publication of the book.

    #arabie_saoudite

    • http://french.almanar.com.lb/726801
      Confidence de Trump : « Je suis derrière le putsch en Arabie Saoudite ! »

      Ces révélations viennent confirmer la thèse de coup d’Etat mené, en juin dernier, par le fils du roi Salman contre le prince héritier légitime, à savoir Mohammed Ben Nayef, avec le soutien de Donald Trump, qui a fait, durant la même semaine, son premier voyage en Arabie Saoudite pour présider un sommet avec les chefs d’Etat d’une quarantaine de pays musulmans. Une thèse que réfute Riyad puisque, selon la version officielle, cette ascension de Mohammed Ben Salman aurait obtenu l’approbation de tous les membres de la famille régnante.

      Aussi, l’implication du gendre de Trump, Jared Kushner, déjà évoquée par plusieurs sources, dans le rapprochement entre l’Arabie Saoudite et Israël, notamment, est ici indirectement confirmée.

      Très lié à Mohammed Ben Salman, Kushner serait à l’origine de toutes les démarches d’« ouverture » initiées par Riyad envers ‘Israël’ et un durcissement envers l’Iran et ses alliés. Il est également la cheville ouvrière de la décision bouleversante annoncée par Trump, le 6 décembre dernier, reconnaissant AlQuds capitale d’ « Israël ».

  • Le prince héritier Mohammed ben Salmane a soudoyé Donald Trump, selon un lanceur d’alerte saoudien
    MEE | 7 novembre 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/le-prince-h-ritier-mohammed-ben-salmane-soudoy-donald-trump-selon-un-

    Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane aurait personnellement soudoyé Donald Trump en lui donnant 1 milliard de dollars lors de sa visite à Riyad en mai, selon un commentateur saoudien bien informé mais anonyme, qui utilise le pseudonyme Mujtahidd sur Twitter.

    Ben Salmane, alors vice-prince héritier, est parvenu à gagner les faveurs de l’administration américaine dans sa lutte pour le pouvoir avec son cousin Mohammed ben Nayef, qui était l’héritier du trône jusqu’à sa destitution en juin.

    Middle East Eye n’a pas été en mesure de vérifier les allégations de Mujtahidd au moment de la publication.

    Mujtahidd a déclaré lundi que la visite de Trump en Arabie saoudite a changé la position de Washington sur la rivalité entre ben Salmane et ben Nayef, forçant les États-Unis à se ranger aux côtés du prince de 32 ans.

  • “Trumpisation” accélérée des Saoud
    http://www.dedefensa.org/article/trumpisation-acceleree-des-saoud

    “Trumpisation” accélérée des Saoud

    ... Pendant ce temps-là, il était une fois une crise entre l’Arabe principalement (avec quelques amis officiels et les Israéliens officieusement-officiellement) et le Qatar, cette crise-là qu’il importe de ne pas oublier. Le nouveau leader d’Arabie (il vient de remplacer le jeune Mohammed ben Nayef [MbN], qui affirmait une stature de direction depuis 2012), le Prince Mohammed ben Salman (MbS), fils du Roi et prochainement Roi à la place du Roi (plus de 80 ans, ennuis de santé) a présidé à un coup d’éclat pour son entrée en fonction en envoyant un ultimatum au Qatar (le second) qui comprend 13 ou 15 points qui doivent être absolument remplis dans les dix jours. Sinon ? Ce n’est pas précisé... On devrait le savoir puisque le Qatar a repoussé l’ultimatum.

    Adam Gurrie, de (...)

  • “Trumpisation” accélérée de l’Arabie
    http://www.dedefensa.org/article/trumpisation-acceleree-de-larabie

    “Trumpisation” accélérée de l’Arabie

    ... Pendant ce temps-là, il était une fois une crise entre l’Arabe principalement (avec quelques amis officiels et les Israéliens officieusement-officiellement) et le Qatar, cette crise-là qu’il importe de ne pas oublier. Le nouveau leader d’Arabie (il vient de remplacer le jeune Mohammed ben Nayef [MbN], qui affirmait une stature de direction depuis 2012), le Prince Mohammed ben Salman (MbS), fils du Roi et prochainement Roi à la place du Roi (plus de 80 ans, ennuis de santé) a présidé à un coup d’éclat pour son entrée en fonction en envoyant un ultimatum au Qatar (le second) qui comprend 13 ou 15 points qui doivent être absolument remplis dans les dix jours. Sinon ? Ce n’est pas précisé... On devrait le savoir puisque le Qatar a repoussé l’ultimatum.

    Adam Gurrie, de (...)

  • House of Saudi Cards : The Inside Story
    https://sputniknews.com/columnists/201706241054941082-saudi-house-of-cards-inside-story

    A top Middle East source close to the House of Saud, and a de facto dissident of the Beltway consensus, minces no words; “The CIA is very displeased with the firing of [former Crown Prince] Mohammad bin Nayef. Mohammad bin Salman is regarded as sponsoring terrorism. In April 2014 the entire royal families of the UAE and Saudi Arabia were to be ousted by the US over terrorism. A compromise was worked out that Nayef would take over running the Kingdom to stop it.”

    Escobar. L’idée de base c’est qye bin Nayef était l’homme de la CIA et que le coup de force pour faire accéder au trône MBS est une fuite en avant qui risque très vite de mettre la région à feu et à sang. Hypothèse invérifiable mais crédible.

    #catastrophe_arabe peut-être ?

  • Le fils du roi obtient tous les pouvoirs en #Arabie_Saoudite
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210617/le-fils-du-roi-obtient-tous-les-pouvoirs-en-arabie-saoudite

    Mohammed ben Salman en visite à Paris en 2015. © Reuters Chamboulant l’ordre de succession, le roi a confié à son fils #Mohammed_ben_Salman, 31 ans, la direction du pays. Artisan d’un programme de modernisation du royaume il y a un an, c’est lui qui, en tant que ministre de la défense, a engagé la guerre au Yémen. Chassé de ses fonctions, Mohammed ben Nayef, successeur en titre du roi Salman, subit une rare humiliation.

    #International

  • Un album photo des rois saoudiens effraie le département d’Etat US
    https://fr.sputniknews.com/international/201608291027504677-usa-arabie-saoudite-yemen-accusations

    Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a exprimé jeudi, lors d’une rencontre avec les représentants du Royaume-Uni et des six monarchies membres du Conseil de coopération du Golfe, la préoccupation de Washington face aux photos qui lui avaient été présentées par le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Nayef. M.Kerry a déclaré que les clichés, qui n’ont pas été publiés, montrent « des missiles iraniens déployés à la frontière saoudienne ». Le secrétaire d’Etat a mis en garde contre la menace posée par l’envoi de missiles et d’autres armes sophistiquées iraniennes au Yémen, « qui s’étend bien au-delà du Yémen et n’est pas seulement une menace pour l’Arabie saoudite et la région ».

    (...) Selon l’expert et diplomate iranien, ces spéculations font partie « du projet baptisé Iranophobie et destiné à cacher les crimes » américains et saoudiens dans la région.

    « Ces déclarations sont un signe de la défaite politique des Etats-Unis. Un vainqueur ne monte jamais des accusations infondées contre son adversaire », a ajouté le diplomate.

    M.Afghani a estimé que les Américains et les Saoudiens, qui soutiennent la guerre, « n’ont aucun droit de décider du sort du Yémen » et doivent permettre aux Yéménites de s’entendre au moyen d’un dialogue politique au niveau national.

    « Les mains des Américains, de la dynastie saoudienne et de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite sont couvertes du sang des civils yéménites (…). Les chasseurs américains mis à la disposition de l’Arabie saoudite bombardent ouvertement des quartiers résidentiels des villes yéménites, tuant des civils (…). Les Etats-Unis livrent des armes à Riyad, qui servent à tuer des Yéménites (…). L’Arabie saoudite soutient les terroristes, y compris Daech, en Syrie et en Irak », a déclaré l’expert.

    Il a rappelé que l’Onu avait protesté à maintes reprises contre les bombardements des civils au Yémen et a même inscrit l’Arabie saoudite sur sa liste noire des pays et organisations violant les droits des enfants.

    « Malheureusement, le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon a par la suite cédé à la pression de Riyad en retirant l’Arabie saoudite de cette liste. C’est aussi surprenant : le secrétaire général d’une organisation censée être un symbole de protection et de maintien de la paix, de lutte contre l’agression et l’oppression des peuples, avoue qu’il a été +obligé de le faire+ », a poursuivi M.Afghani.

    D’ailleurs, si l’Iran souhaitait accorder une aide directe au Yémen, « il le fera car il ne craint personne » et lutte déjà contre le terrorisme dans plusieurs pays, d’après l’expert.

    « Nous aidons les Palestiniens en leur envoyant des armes (…). Nous participons au conflit en Syrie : nos conseillers militaires combattent aux côtés des militaires syriens contre les terroristes. Et nous en sommes fiers. Nous envoyons des armes à l’armée irakienne, aux milices Al-Hashd Al-Shaabi (forces de mobilisation populaire) qui luttent contre le terrorisme. Plusieurs résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu soutiennent cette guerre antiterroriste contre Daech et le Front al-Nosra », a rappelé le diplomate iranien.

    L’Iran agit dans le cadre des normes internationales alors que « les Etats-Unis entendent blanchir les terroristes du mouvement Front al-Nosra en leur donnant d’autres épithètes et noms », a conclu M.Afghani.

    Diplomatie de l’#iran au #yémen

  • Moujtahed lache sa bombe : les propos de Ben Nayef sont véridiques
    http://french.almanar.com.lb/adetails.php?eid=306943

    Le fameux Tweeter saoudien , Moujtahed a encore une fois créé la surprise en affirmant que « le site saoudien alWatan n’a pas été piraté » comme ce dernier l’a prétendu et que par conséquent, les déclarations du prince héritier saoudien Mohammed ben Nayef dans lesquelles il a critiqué l’Arabie Saoudite sont vraies" a rapporté la chaine satellitaire alAlam.

    Il a écrit sur son compte Tweet que « le quotidien saoudien Watan n’a pas été victime d’un quelconque piratage et que les déclarations publiées de Mohammed bin Nayef sont vraies ».

    Il a ajouté que « le fait de supprimer ces déclarations du site prouvent que Mohamed ben Salman est le plus puissant », indiquant qu’"il publiera le texte intégral de ces déclarations plus tard".

    Rappelons que le prince héritier saoudien Mohammed ben Nayef, avait déclaré sur le site internet alWatan que « son pays avait échoué en Syrie et au Yémen » notant que « les promesses des Etats-Unis et de la Turquie d’évincer le régime du président syrien Bachar al-Assad, ne se sont pas réalisées .

    Il avait ajouté que » l’Arabie Saoudite compte présenter de sérieuses concessions dans les dossiers syrien et yéménite".

    Suite à cela, alWatan avait supprimé ces déclarations en désactivant son site pendant des heures, avant de le ré-activé, avec l’annonce « piraté ».

    Le site alWatan a écrit qu’"il a été piraté et que par conséquent de fausses déclarations ont été diffusée et et attribuées à Son Altesse le prince héritier Mohammed bin Nayef bin Abdel Aziz".

    Suite de ce signalement : http://seenthis.net/messages/496157

    #arabie_saoudite

  • La véritable histoire de la Légion d’honneur du prince héritier saoudien

    https://www.causette.fr/le-mag/lire-article/article-1442/la-va-ritable-histoire-de-la-la-gion-da-honneur-du-prince-ha-ritier-saoudie

    Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour faire plaisir à un futur roi saoudien ? Contrairement à la version officielle, l’attribution de la Légion d’honneur au prince saoudien Mohammed ben Nayef s’est faite « à sa demande », soucieux qu’il est – en tant que futur roi d’Arabie saoudite – de « renforcer sa stature internationale ». Cela a donc été traité de manière « très très urgente (TTU) » par l’Élysée et le ministère des Affaires étrangères. Un échange de mails diplomatiques (intégralement reproduits ci-dessous, fautes d’orthographe comprises) est tombé dans le sac à main de Causette. Et il est scandaleux.

    Le mercredi 2 mars, à 7 h 04, l’ambassadeur de France en Arabie saoudite depuis 2007, Bertrand Besancenot, écrit au conseiller pour le Moyen-Orient de François Hollande, David Cvach. Dans cet échange, les arguments pour faire passer la pilule ne manquent pas de sel et sont savamment saupoudrés d’un cynisme de haut vol. Serions-nous très sérieusement pris pour des quiches ?

    • En revanche, l’accueil à Paris du prince Mohamed ben Nayef est importante à plusieurs titres :
      – Confirmation de la pérennité de notre partenariat stratégique à un moment sensible de la situation au Moyen Orient
      – Reconnaissance du rôle personnel éminent du prince dans la lutte contre le terrorisme, qui est une priorité nationale partagée
      – Nécessité de conserver la dynamique de renforcement de notre coopération bilatérale pour conforter nos prospects civils et militaires
      C’est aussi un geste envers le prochain Roi d’Arabie Saoudite. C’est dans ce contexte qu’il me parait indispensable de répondre à sa demande de recevoir la Légion d’Honneur, à un moment où il souhaite renforcer sa stature internationale.

      [...]

      Vu d’anmo [section Afrique du Nord - Moyen-Orient du ministère des Affaires étrangères, ndlr] aucune raison de ne pas le faire : il faut que ce soit discret vis a vis des medias mais sans dissimulation, si nous ne le faisons pasce sera vu comme un camouflet et si on nous interroge on repondra lutte contre daech et partenariat economique et strategique. Rajoutons, pour faire bonne mesure, des elements droit de lhomme dans les elements se langage bien sur.

    • > Arabie saoudite : légion d’honneur et décapitations
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/09/23/arabie-saoudite-defense-des-droits-de-l-homme-le-lundi-decapitation-le-jeudi

      En trois mois, de janvier à mars, le royaume wahabbite a exécuté 70 personnes, dont 47 en une seule journée, le 2 janvier. Parmi ces condamnés à mort, le plus souvent décapités au sabre, des criminels de droit commun, mais aussi des opposants politiques, comme le chiite Nimr al-Nimr.

      En 2015, l’Arabie saoudite a exécuté 153 personnes, contre 87 en 2014. Entre janvier 1985 et juin 2015, au moins 2 208 personnes ont été victimes de la peine de mort, parmi lesquelles plus d’un millier d’étrangers, des mineurs et des handicapés mentaux. _Madjid Zerrouky _

      Et aussi, au rayon déshonneur : M. Hammouchi décoré, la légion d’honneur déshonorée -
      https://www.acatfrance.fr/communique-de-presse/m-hammouchi-decore--la-legion-d-honneur-deshonoree

      « Mis en cause pour complicité de torture dans plusieurs plaintes qui font l’objet d’une enquête judiciaire en France, le chef du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi, sera bientôt décoré par la France de la Légion d’honneur. » ACCAT

  • La France serait-elle devenue sunnite ? — RT en français
    5 mars 2016
    https://francais.rt.com/opinions/16708-france-sunnite

    La rencontre entre le prince saoudien Mohammed ben Nayef Al Saoud et François Hollande a été ignorée par les médias parce que ce dernier ne veut pas faire plonger sa cote de popularité déjà très basse, estime le chercheur Frédéric Pichon.

    RT : Comment voyez-vous les relations franco-saoudiennes ?

    Frédéric Pichon (F. P.) : Je pense qu’elles sont à l’image de la visite du prince héritier saoudien Nayef, c’est-à-dire un peu discrètes puisque si on regarde l’agenda du président de la République François Hollande, cette visite a été à peine annoncée.

    Elle se produit à un moment où l’Arabie saoudite connaît une situation économique très tendue. Et du point de vue politique aussi puisque l’Arabie saoudite a décidé de suspendre le crédit de 3 milliards de dollars qu’elle avait accordé à l’armée libanaise. L’Arabie saoudite a de gros problèmes en ce moment, d’autant plus qu’il y a toujours cette offensive qu’elle mène au Yémen qui, en France, est passée sous un silence assourdissant. Pour François Hollande essayer de resserrer les relations avec ce partenaire, c’est quand même assez compliqué.

    RT : Il n’y a eu quasiment aucun article consacré à cette rencontre. Pourquoi autant de discrétion est-elle de mise ?

    F. P. : Effectivement, je crois que la « sainte guerre » qui est menée au Yémen en ce moment, essentiellement par l’Arabie saoudite, est quelque chose qui commence à sortir dans les médias français. Certaines personnalités commencent à s’y intéresser, alors que cela fait six mois qu’elle est fortement engagée. Je crois donc que François Hollande n’a pas envie de rajouter ce facteur aggravant à sa côte de popularité déjà très basse.

    http://seenthis.net/messages/467194
    http://seenthis.net/messages/467012

  • Cette fois l’inversion orwellienne est totale : la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, les Saoudiens luttent contre l’extrémisme et le terrorisme.

    Quand la France décore le prince saoudien... pour sa lutte contre l’extrémisme !
    https://fr.sputniknews.com/international/201603051023145735-legion-honneur-prince-hollande

    Reçu vendredi à l’Elysée, le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Nayef Al Saoud s’est vu remettre la plus haute distinction française pour ses efforts déployés au nom de la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme.

    Le président François Hollande a décerné la Légion d’honneur à Mohammed ben Nayef Al Saoud, prince héritier d’Arabie saoudite, vice-président du Conseil des ministres et ministre de l’Intérieur, écrit l’Agence de presse saoudienne (SPA).

  • Mohammed ben Nayef, le prince héritier saoudien et ministre de l’intérieur, vient de recevoir les insignes de la Légion d’Honneur des mains de F. Hollande :


    Ayrault a par ailleurs abordé la question des tensions des Saoudiens avec le Liban, lors de sa rencontre avec ben Nayef, invitant le royaume faire preuve de « magnanimité » envers le Liban et à concentrer ses attaques sur le Hezbollah :
    http://www.lorientlejour.com/article/973869/la-france-tente-de-desamorcer-la-crise-saoudo-libanaise.html

    Une source proche de l’Élysée et du Quai d’Orsay a souligné hier soir que Paris a tenu à inclure la crise politique saoudo-libanaise à l’ordre du jour des réunions d’hier tant au palais présidentiel qu’à Matignon et au Quai d’Orsay, pour souhaiter que les deux parties amies de la France mettent fin à l’escalade verbale et que les dirigeants saoudiens fassent preuve de compréhension et de magnanimité à l’égard du Liban et de son peuple en tant que tels. En se concentrant sur leur adversaire lui-même, c’est-à-dire le Hezbollah pour son alignement sur l’Iran, d’une part, et sur sa participation aux combats en Syrie, d’autre part.
    « Il ne faut pas insulter l’avenir », a dit à ce propos une personnalité française faisant allusion à des développements positifs et à des changements politiques et diplomatiques que l’on pourrait constater dans les prochaines années et peut-être même dans les prochains mois.
    Il convient de signaler que François Hollande a remis au prince héritier saoudien les insignes de grand officier de la Légion d’honneur.

    • Les armes françaises destinées au Liban seront livrées à l’Arabie
      OLJ/Reuters
      05/03/2016
      https://www.lorientlejour.com/article/973916/les-armes-francaises-destinees-au-liban-seront-livrees-a-larabie.html

      La France va livrer à l’Arabie saoudite des armes destinées à l’origine au Liban qui devait financer ce contrat de trois milliards de dollars grâce à une aide de Riyad, a fait savoir samedi le ministre saoudien des Affaires étrangères.

      Les autorités saoudiennes, déçues par l’attitude de Beyrouth dans l’affrontement géopolitique qui les opposent à l’Iran, ont suspendu le mois dernier ces financements, ainsi qu’une autre aide d’un milliard de dollars.

      « Nous n’avons pas interrompu le contrat. Il sera mis en oeuvre mais le client sera l’armée saoudienne », a déclaré M. al Jubeir au cours d’une conférence de presse à Paris. « Nous avons décidé que les trois milliards de dollars (d’équipements) cesseraient d’être livrés à l’armée libanaise et seraient redirigés vers l’armée saoudienne », a-t-il dit.

      « Nous sommes face à une situation où les décisions du Liban sont captées par le Hezbollah. (Les armes) iront à l’Arabie saoudite, pas au Hezbollah », a poursuivi M. al Jubeir.

      Le royaume wahhabite avait promis cette aide financière à l’armée libanaise en 2013 avant de la concrétiser par un accord signé en novembre 2014 à Paris.

    • Les livraisons d’armes, quinze jours après que le Parlement européen a voté un embargo sur les armes à destination de l’Arabie. Avec les voix des socialistes français à Bruxelles. #contexte

      La résolution sur la crise humanitaire au Yémen a été adoptée avec une large majorité de 449 voix (36 contre, 78 abstentions, sur un total de 751 élus). L’amendement exigeant un embargo sur les ventes d’armes à l’Arabie saoudite a lui fait l’objet d’une majorité un peu plus étroite : 359 pour, 212 contre et 31 abstentions. « Pas d’armes pour les criminels », se sont félicités les socialistes français qui ont voté, comme prévu, en faveur de l’amendement. « Cet appel du parlement européen (...) est sans précédent et prouve la frustration croissante à l’égard de la guerre menée par les forces saoudiennes au Yémen », juge de son côté le Britannique Alyn Smith, du groupe des Verts-ALE. « C’est une piqûre de rappel nécessaire à l’adresse des Etats membres qui continuent d’ignorer le code de conduite européen sur les exportations d’armes », estime quant à elle la Néerlandaise Marietje Schaake (libérale).

      https://www.mediapart.fr/journal/international/240216/les-eurodeputes-votent-pour-un-embargo-sur-les-ventes-d-armes-l-arabie-sao

  • En Arabie saoudite, des exécutions de masse qui aggravent les tensions confessionnelles
    http://orientxxi.info/magazine/en-arabie-saoudite-des-executions-de-masse-qui-aggravent-les-tensions,11

    Dimanche 3 janvier à midi, la France n’a toujours pas réagi à l’exécution de l’opposant chiite saoudien Nimr Baqer Al-Nimr, alors que l’Union européenne et les États-Unis ont chacun exprimé leur inquiétude. L’ambassade saoudienne à Téhéran a été prise d’assaut et brûlée, tandis que la tension avec Riyad est au plus fort. Ces assassinats vont encore aggraver les tensions dans la région et aviver encore plus les tensions confessionnelles entre sunnites et chiites, de la Syrie au Yémen en passant par l’Irak et le (...) Source : Orient XXI

    • On notera que la guerre au Yémen est menée par Mohammed Ben Salman. La lutte contre les djihadistes, en revanche, est l’apanage du prince héritier Mohammed Ben Nayef, qui a mené le combat de façon déterminée contre l’insurrection islamiste du début des années 2000, au point d’échapper de justesse à la mort en 2009 lors d’un attentat-suicide d’un militant d’Al-Qaida qui avait réussi à l’approcher, et d’être, pour cela, très estimé par l’administration américaine. Se pourrait-il qu’une partie même infime de l’explication de la guerre au Yémen et des exécutions massives de ce début d’année soit à chercher dans la sourde rivalité entre les deux Mohammed, chacun cherchant à prouver qu’il est l’homme fort dont le pays a besoin, alors que la santé du roi Salman, âgé de plus de 80 ans, est fragile ?

      et

      Le royaume, durement affecté par la chute importante et durable des cours du pétrole, auquel il a largement contribué par l’augmentation de sa production d’hydrocarbures, vient d’annoncer des mesures d’austérité draconiennes6 sans précédent, au risque de susciter un mécontentement social que le régime a toujours tenté d’éviter en achetant la paix sociale avec l’argent du pétrole.

      Austérité et crise sociale, pauvreté, enlisement au Yémen, aliénation de la minorité chiite... : les perspectives pour l’Arabie saoudite en ce début d’année sont bien sombres. Et la politique menée par les dirigeants de Riyad pour répondre à ces défis donne le sentiment de relever de la fuite en avant bien davantage que d’une stratégie mûrement réfléchie.

      #énergie #pétrole #subventions

  • La Turquie retourne à Mossoul en conduisant une nouvelle « révolte arabe »
    Par M. K. Bhadrakumar | AsiaTimesOnline, le 7 décembre 2015 | traduction [JFG-QuestionsCritiques]
    http://questionscritiques.free.fr/edito/AsiaTimesOnline/M_K_Bhadrakumar/Turquie-Mossoul_Irak_071215.htm

    (...) C’est sans surprise que la Turquie se coordonne avec l’Arabie Saoudite et le Qatar — avec le soutien tacite de Washington — étant donné l’élan anti-iranien et anti-russe de sa manœuvre en vue d’établir un contrôle militaire sur la région de Mossoul, hautement stratégique.

    Le Roi Salman d’Arabie Saoudite, avec une suite de 20 princes de premier rang à son service, dont le Prince héritier Mohammed ben Nayef et le vice-Prince héritier Mohammed ben Salman, a reçu Barzani pour un déjeuner royal, le 1er décembre, juste quatre jours avant que la Turquie n’envoie des centaines de soldats et de chars à Mossoul. Certes, le grand banquet offert par Salman à Barzani était un gros signal pour Téhéran (et Moscou) que les Saoudiens s’introduisent dans la politique turque.

    Erdogan a l’intention de saper la capacité de la Russie et de l’Iran à utiliser la carte séparatiste kurde contre la Turquie, ce qui à son tour donnerait à Ankara une liberté d’action pour faire accepter le programme d’un « changement de régime » en Syrie, prendre le contrôle des vastes réserves d’hydrocarbures de la région (que la Grande-Bretagne impériale s’était accaparées en vertu de l’Armistice de Moudros en 1918) et de rallier les pays arabes sunnites sous son leadership.

    Certes, Erdogan va devoir batailler. Téhéran a réagi furieusement à l’annonce turque concernant l’installation d’une base militaire à Mossoul, disant que cela « menace la sécurité de la région », laquelle, au lieu d’aider à combattre le terrorisme, ne fera qu’« accroître le chaos et l’insécurité » dans la région.

    Le ministre irakien des affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur turc pour protester contre cet « acte hostile » ; le Premier ministre Haïder al-Abadi a dit que c’était une « grave violation de la souveraineté irakienne » ; le Président Fouad Massoum a dit que ce mouvement est « une violation des normes et des lois internationales et de la souveraineté de l’Irak » et exigé que la Turquie retire ses troupes « immédiatement ». (...)

    #Turquie #Mossoul #pétrole

    • À quoi Erdogan joue-t-il en Syrie et en Irak ?
      Par Pepe Escobar
      Sputnik News, le 8 décembre 2015 | traduction [JFG-QuestionsCritiques]

      (...) Le Premier ministre Ahmet Davutoglu jure qu’Ankara a été « invité » par le gouvernement de la province de Ninive, avec l’approbation de Bagdad (un mensonge flagrant). Un porte-parole du Gouvernement régional du Kurdistan (KRG) semi-autonome, au nord de l’Irak, dit que tout est légal.

      Le quotidien turc Hurriyet débite qu’Ankara occupe une base militaire permanente à Bashiga, près de Mossoul, pour entraîner les forces Peshmergas, un accord signé le mois dernier entre le président du KRG, Massoud Barzani, et le ministre turc des affaires étrangères Feridun Sinirliogu.

      Eh oh ! Ankara ! Il y a un (énorme) problème ! Mossoul et Bashiga ne font même pas partie du KRG. Cela n’a donc rien à voir avec l’entraînement des Peshmergas — autant qu’Erdogan et l’AKP cuirassent lourdement leur haine des Kurdes : les trafiquants du KRG et les Peshmergas sont les « bons Kurdes », tandis que le PYD/YPG et le PKK sont les « mauvais Kurdes ».

      Si vous avez un doute, suivez le pétrole. La mafia de Barzani vend — illégalement — à la Turquie le pétrole qui appartient à Bagdad. Ils possèdent littéralement le trafic de pétrole dans le KRG ; et ils font un malheur, grâce aux bonnes relations avec leur « associé », Genel Oil, dont le président est Tony « Deepwater Horizon » Hayward.

      Il a été largement prouvé que le gendre d’Erdogan et ministre de l’énergie Berat Albayrak détient le droit exclusif de déplacer le pétrole du KRG en Turquie. Suivant les preuves collectées par le ministère russe de la défense, le pétrole volé de Daech pourrait bien être mélangé en chemin au pétrole du KRG. Et l’un des principaux bénéficiaires de tout ce système est le fils d’Erdogan, Bilal, alias Mini Me, à travers sa compagnie maritime BMZ, qui livre ce pétrole essentiellement à Israël. Mini Me est à présent exilé à Bologne, en Italie, où il gère des montants intraçables de cash, bien au chaud dans des comptes bancaires suisses.(...)

    • Paralysée en Syrie, la Turquie vise à créer un Sunnistan en Irak
      Par Pepe Escobar | RT, le 9 décembre 2015
      http://questionscritiques.free.fr/edito/Pepe_Escobar/syrie_turquie_sunnistan_irak_091215.htm

      L’« incursion » de la Turquie en Irak est une manœuvre froide et calculée. Et, une fois encore, le nom de ce jeu est — quoi d’autre ? — Diviser pour Régner.

      La Turquie a envoyé au Kurdistan irakien — qui fait partie de l’Etat irakien — un bataillon constitué de pas moins de 400 soldats, soutenu par 25 chars d’assaut M-60A3. A présent, le nombre de bottes turques sur le sol au camp de Bachika, au nord-est de Mossoul, atteindraient désormais un total d’environ 600. Pour faire court, ce n’est pas un « camp d’entraînement » — comme Ankara le débite. C’est une véritable base militaire, peut-être permanente.

      Cet accord louche a été passé le mois dernier, à Erbil, entre le Gouvernement Régional du Kurdistan (KRG) ultra-corrompu et le ministre turc des affaires étrangères d’alors, Feridun Sinirlioglu.

      Des torrents de propagande turque jurent qu’il ne s’agit que « d’entraîner » les Peshmergas pour combattre L’Etat Islamique/Daech. Foutaises ! Le fait crucial est qu’Ankara est terrifié par l’alliance « 4+1 » qui combat l’Etat Islamique, alliance qui unit l’Iran, les Chiites irakiens et l’Armée arabe syrienne (AAS), de même que le Hezbollah, à la Russie.

      En Syrie, Ankara est quasiment paralysé, après le « coup de poignard dans le dos » en abattant le Su-24 : révélations russes de complicité entre la première famille turque et le pétrole syrien volé (Bilal Erdogan, alias « Mini Me », nie tout en bloc) ; forces aériennes russes qui pilonnent sans relâche la cinquième colonne turkmène de la Turquie. Sans mentionner le déploiement des S-400 et même d’un sous-marin de troisième génération équipé de missiles de croisière Kalibr.

      Ankara détourne donc l’attention vers l’Irak avec une « contre-alliance », faite de la Turquie, du KRG (qui vend — illégalement — du pétrole à la Turquie) et de Sunnites au nord de l’Irak, sous le prétendu leadership de la tribu tentaculaire Nuceyfi à Mossoul.

      C’est le néo-ottomanisme dans toute sa grandeur en action. Nous ne devrions jamais oublier que pour l’AKP, au pouvoir à Ankara, le nord de la Syrie et le nord de l’Irak ne sont rien d’autre que des provinces de l’ancien empire ottoman, une extension orientale de la province turque du Hatay. Le phantasme (inavoué) du « Sultan » Erdogan est d’annexer tout cet ensemble.

      Pendant ce temps, Daech contrôle toujours Mossoul. Mais les Sunnites irakiens — de même que l’Armée irakienne — préparent lentement une offensive. Donc, ce qu’Ankara veut avec sa base militaire à proximité de Mossoul, est d’être de la partie, et venant s’ajouter à cela deux programmes « invisibles » : protéger leur cinquième colonne turkmène, où qu’elle se trouve, et avoir plus de bottes sur le terrain pour combattre — qui d’autre ? — les Kurdes du PKK qui ont pris refuge dans le Kurdistan irakien.

      Toute la logique du Sultan Erdogan est que Bagdad ne gouverne plus le nord de l’Irak (là, il a raison). Mais le problème, pour Ankara, est que les puissances réelles dans cette région pourraient s’avérer être les Chiites et le PKK (c’est tiré par le cheveux, mais c’est le raisonnement d’Erdogan).

  • Moujtahed : Mohammad ben Salmane dirige son père le roi Salman
    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=253890

    Moujtahed a accusé Mohammed ben Salman de contrôler le roi, mais aussi de mettre la main sur toutes les clefs du pouvoir en imposant un ètau autour du roi et du prince héritier Mohammed ben Nayef.

    Moujtahed a souligné que « l’entourage du roi a rapporté que le prince Ben Salman a mis sur place une équipe pour contrôler le roi et le vice-directeur du royaumeTamim Al-Salem Al Amiri, qui possède des secrets et des scandales qualifiés de catastrophiques ».

    (...) Rappelons qu’il y a quelques jours, Moujtahed avait révelé sur son compte Tweeter que le prince Mohammed ben Salman, troisième homme au sommet de la pyramide du pouvoir en tant que second héritier du roi Salman, s’était emparé de tous les projets d’expansion des deux Saintes Mosquées à La Mecque et à Médine.

    Le compte Twitter de l’anonyme « Mujtahid » est presque toujours une source hyper-fiable...

  • Opération anti-terroriste visant l’EI : l’Arabie Saoudite annonce l’arrestation de 431 suspects, 37 morts, 120 blessés - Libé

    http://www.liberation.fr/monde/2015/07/21/l-arabie-saoudite-face-a-la-menace-interieure-de-l-etat-islamique_1350847

    Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a ainsi annoncé le démantèlement d’une organisation liée au groupe radical sunnite et l’arrestation de 431 de ses membres présumés, en majorité des Saoudiens. Il a aussi affirmé que de nouvelles attaques visant des mosquées et une mission diplomatique –qui n’a pas été nommée– avaient été mises en échec. Pas moins de 37 personnes ont été tuées durant ces arrestations, dont des membres des services de sécurité et des civils, et 120 autres blessées. Cette opération d’envergure survient après un attentat perpétré à Riyad, revendiqué par l’organisation d’Abou Bakr al-Baghdadi.

    En mai, deux attentats suicides avaient été perpétrés deux vendredis successifs contre des mosquées de la minorité chiite, à Qatif et Dammam dans la Province-Orientale faisant 25 morts. L’EI s’est également attribué un attentat sans précédent en juin contre une mosquée chiite au Koweït voisin qui a causé la mort de 26 personnes. Si l’on en croit les autorités, le réseau démantelé était constitué de « petites cellules » qui opéraient « sur un scénario préparé depuis des zones agitées à l’étranger, dans le but d’attiser une sédition confessionnelle et d’étendre le chaos ». Figurent parmi les personnes appréhendées 190 suspects qui, toujours selon le ministère de l’Intérieur saoudien, planifiaient de nouvelles attaques, à la fois contre d’autres mosquées chiites et les forces de sécurité. Ce n’est pas la première fois que Riyad doit faire face à un défi sécuritaire important : de 2003 et 2006, Al-Qaeda avait lancé une campagne d’attentats et d’attaques sanglantes dans le royaume avant d’être terrassée par une répression des plus violentes. Pourchassés sans relâche, les survivants avaient dû se réfugier au Yémen où ils ont créé, avec la branche yéménite de l’organisation, une nouvelle structure : Al-Qaeda dans la péninsule arabique (AQPA).

    Cette fois, la stratégie de l’EI est double. D’une part, il cherche à frapper les forces de sécurité saoudiennes et les missions diplomatiques, comme le faisait Al-Qaeda dans les années 2000. D’autre part, il s’attaque aux mosquées chiites. Par fanatisme, comme il le fait en Irak et en Syrie, mais aussi pour pousser cette minorité (environ 20% de la population), qui s’estime déjà discriminée par le pouvoir saoudien, à se radicaliser et à se rebeller contre lui au prétexte qu’elle n’est pas assez protégée. Le défi de l’EI s’annonce donc encore plus radical que celui d’Al-Qaeda, d’autant plus que l’organisation d’Al-Bagdadi occupe à présent un tiers de l’Irak, pays avec lequel Riyad a une frontière de plusieurs milliers de kilomètres qu’il lui est impossible de contrôler. C’était déjà le prince Mohammed ben Nayef qui avait personnellement dirigé, durant ses longues années passées au ministère de l’Intérieur, la lutte contre Al-Qaeda. Cible de quatre attentats, il avait survécu par miracle à celui d’août 2009 perpétré par un kamikaze lié à AQPA. Devenu prince héritier et ministre de l’Intérieur, c’est encore lui qui est en première ligne contre l’EI. Il y joue aussi son avenir politique. On peut prévoir que la répression qu’il dirige sera terrible.

    Cette offensive de l’EI tombe à un mauvais moment pour le royaume saoudien, dont l’attention est déjà accaparée par la situation au Yémen et aux suites de l’accord nucléaire iranien conclu la semaine dernière. La situation à Aden, certes, apparaît tourner à l’avantage des forces gouvernementales que soutient Riyad mais, en même temps, les provinces limitrophes saoudiennes du Najran et de l’Assir –qui furent longtemps yéménites avant d’être conquises par la force par le roi Ibn Séoud– commencent à s’agiter.

  • Arabie saoudite : le roi désigne Mohammed ben Nayef nouveau prince héritier
    http://french.xinhuanet.com/monde/2015-04/29/c_134195348.htm

    Le roi Salmane ben Abdel Aziz d’Arabie saoudite a relevé mercredi son demi-frère, le prince Moqren, de ses fonctions de prince héritier et de premier vice-Premier ministre, et a désigné comme héritier au trône son neveu Mohammed ben Nayef, qui était deuxième dans l’ordre de succession, ont rapporté des médias locaux.

    Le roi a également désigné son fils, le prince Mohammed ben Salmane, comme futur prince héritier, et a remplacé le ministre des Affaires étrangères, le prince Saud al-Faisal, par l’ambassadeur du royaume à Washington, Adel al-Jubeir, selon la chaîne de télévision d’Etat.

    Saud al-Faisal était le ministre séoudien des affaires étrangères depuis… 1975. Al-Jubeir est généralement considéré comme un homme de Bandar bin Sultan.

    Et pour mémoire, quand Saad Hariri avait qualifié Assef Chawkat d’« assassin » sur un enregistrement audio fuité, il avait précisé que ce dernier « était semblable au prince saoudien Mohammad ben Nayef » :
    http://seenthis.net/messages/335081
    Oui, Saad, tout le monde comprend que tu as beaucoup à te faire pardonner : ce type est ton prochain roi (on essaiera de te trouver un petit boulot à Sukleen).