person:mohammed ben salman

  • Un coup de force et une alliance inédite entre USA, #Israël et #Arabie_Saoudite
    https://www.mediapart.fr/journal/international/061217/un-coup-de-force-et-une-alliance-inedite-entre-usa-israel-et-arabie-saoudi

    La reconnaissance par Donald #trump de #Jérusalem comme capitale d’Israël est vécue comme une provocation en Europe et dans le monde arabe. Mais elle s’articule à un plan de paix que Washington tente d’imposer aux Palestiniens avec l’aide de l’Arabie saoudite et d’Israël.

    #International #Palestine

    • 6 décembre 2017 Par René Backmann

      (...) Depuis quelques mois, une configuration inédite se met en place au Moyen-Orient. Hier ennemis mortels, voilà que l’Arabie saoudite et Israël unissent aujourd’hui leur influence à celle des États-Unis pour convaincre – ou plutôt pour contraindre – les dirigeants palestiniens d’accepter un nouveau plan de paix. Quel est donc ce plan ?

      Dans la soirée du 6 novembre, alors qu’il se trouvait au Caire où se poursuivaient les difficiles négociations de réconciliation entre le Fatah et le Hamas, le président palestinien Mahmoud Abbas a été invité à se rendre à Riyad. Abbas s’est entretenu avec le jeune prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS), dont l’ambition aventureuse et la poigne réformatrice – mais bien peu démocratique – sont en train de bouleverser les rapports de force dans la région.

      Mahmoud Abbas n’a pas fait de compte-rendu public de ses conversations avec « MBS ». Mais en recoupant les confidences des cinq membres de sa délégation et les informations réunies ensuite par des diplomates, voici les grandes lignes du « plan de paix » avancé par le prince héritier et rejeté, après une discussion beaucoup plus longue que prévu, par Mahmoud Abbas.

      Que propose-t-il ? Un État palestinien composé de plusieurs fragments de la Cisjordanie, sans continuité territoriale, et une souveraineté limitée des Palestiniens sur leur propre territoire. La majorité des colonies actuelles de Cisjordanie restent en place, sous contrôle israélien. Jérusalem devient la capitale d’Israël mais pas celle de l’État palestinien éparpillé, qui pourrait être installée à Abou Dis, une agglomération de l’est de Jérusalem, mais isolée de la ville par le mur de séparation. Autre disposition du plan : aucun droit au retour, même symbolique, ne sera reconnu aux réfugiés palestiniens et à leurs descendants.

      Ce plan n’a plus rien à voir avec « l’Initiative de paix arabe » de mars 2002, présentée par l’Arabie saoudite, qui offrait une normalisation des relations entre Israël et ses voisins arabes en échange d’un retrait total d’Israël des territoires occupés en 1967. Il est même plus désavantageux pour les Palestiniens que toutes les propositions mises en discussion par Israël depuis deux décennies ! « Jamais les Américains n’étaient allés aussi loin, dans le déséquilibre en faveur d’Israël, dit un proche du président palestinien. Et l’extraordinaire est qu’ils avancent un tel plan avec l’aval et la collaboration active de l’Arabie saoudite. » (...)

  • Mohammed ben Salman échappe à une tentative d’assassinat – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/662543

    Le prince héritier saoudien Mohammad Ben Salman a échappé à une tentative d’assassinat qui a retardé son intrônisation, a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.

    Selon le site Katikhon pour les études politiques, Mohammed bin Salman aurait été victime d’une tentative d’assassinat à l’intérieur du royaume, sans donner plus de détails à ce sujet.

    Une source saoudienne, a rapporté à AlAlam que Mohammed ben Salman évite de rencontrer des proches et des membres de sa famille au pouvoir par crainte d’une tentative d’assassinat contre sa personne.

    La source a indiqué que l’Arabie saoudite est sur le point de subir des changements radicaux, à l’annonce de l’abdication du roi Salman en AbdelAziz en faveur de son Mohammad Ben Salmane.

    Avec un énorme conditionnel et surtout significatif du fait que tout le monde y pense ! #arabie_saoudite

  • NEOM : la mégalopole du futur dont rêve l’Arabie saoudite
    http://www.lemonde.fr/smart-cities/video/2017/11/17/neom-la-megalopole-du-futur-dont-reve-l-arabie-saoudite_5216675_4811534.html
    https://www.youtube.com/watch?v=RqI1sSdgUSI

    D’immenses espaces verts, des voitures autonomes et de l’énergie propre : c’est la promesse de NEOM, une mégalopole futuriste de la taille de la Bretagne, érigée sur les bords de la mer Rouge. Un projet pharaonique piloté par Mohammed Ben Salmane, le prince héritier d’Arabie Saoudite. Dans cette cité, estimée à 425 milliards d’euros, l’administration de la ville se ferait virtuellement, le wifi serait considéré comme de l’air numérique et les femmes pourraient vivre et travailler non voilées. Un projet futuriste qui tranche nettement avec la réalité du pays.

    #smart_city
    Une vidéo qui ne tranche pas nettement avec des pures PR de #MbS, le réformateur, le modernisateur, le libérateur des femmes …

  • Saad Hariri devrait arriver en France « dans les prochains jours » | Metro
    https://fr.metrotime.be/2017/11/15/news/saad-hariri-devrait-arriver-en-france-dans-les-prochains-jours

    Le Premier ministre libanais démissionnaire Saad Hariri, actuellement en Arabie Saoudite, « devrait arriver en France dans les prochains jours », à l’invitation du président Emmanuel Macron, a déclaré mercredi l’Elysée à l’AFP. « Après plusieurs entretiens avec M. Hariri et le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane depuis hier » et « au regard de leur échanges », Emmanuel Macron a « invité » le Premier ministre démissionnaire à venir « avec sa famille » en France, a précisé l’Elysée.

  • Tractations franco-saoudiennes autour du sort de Saad Hariri
    Par Georges Malbrunot Publié le 10/11/2017
    http://www.lefigaro.fr/international/2017/11/10/01003-20171110ARTFIG00177-tractations-franco-saoudiennes-autour-du-sort-de-

    Riyad souhaiterait remplacer le premier ministre libanais par un de ses frères. Le conseiller Moyen-Orient d’Emmanuel Macron a été dépêché à Beyrouth.

    L’avenir du premier ministre libanais démissionnaire, Saad Hariri, est au centre de toutes les tractations. « À notre connaissance, il est libre de ses mouvements », a réagi vendredi matin sur Europe 1 Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères, quelques heures après la visite surprise d’Emmanuel Macron à Riyad, où il a rencontré le nouvel homme fort de l’Arabie, le prince héritier Mohammed Ben Salman (MBS).

    De Riyad, le conseiller Moyen-Orient du chef de l’État, Aurélien Le Chevalier, a été dépêché à Beyrouth pour évoquer l’avenir du camp Hariri. Sollicité, l’Élysée a confirmé l’information, soulignant que cette visite était prévue de longue date.

    Quelques heures avant l’arrivée du chef de l’État à Riyad, l’ambassadeur de France en Arabie, François Gouyette, avait rencontré Saad Hariri. Selon une source française, « le leader libanais était entouré d’officiels saoudiens pour cet entretien qui n’aurait pas duré très longtemps ». La rencontre n’a pas eu lieu à l’Hôtel Ritz Carlton, où sont retenus de nombreux princes et dignitaires saoudiens accusés de corruption par MBS.
    (...)
    Après Saad, Baha Hariri

    Désormais, Riyad chercherait à remplacer Saad Hariri par un de ses frères. « Une proposition a été faite à la famille Hariri de désigner Baha, un frère de Saad, pour reprendre le flambeau politique », confie une source française à Beyrouth. Nazek, la veuve de Rafic Hariri, l’ancien premier ministre assassiné en 2005, Bahyia Hariri, la sœur de ce dernier, et Ahmad, un fils de Bahyia qui dirige le Parti libanais Al-Moustaqbal, auraient été conviés à Riyad pour avaliser cette redistribution des cartes. Mais le clan l’aurait refusée.

    Visiblement agacé, Nouad Mashnouk, ministre de l’Intérieur et proche de l’ancien premier ministre Rafic Hariri, a déclaré que le Liban n’était pas « une monnaie d’échange, ni un terrain à vendre ».(...)

    #ArabieSaoudite #Liban

    • Point de presse du 10 novembre 2017
      http://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=ppfr#Chapitre7

      7. Arabie Saoudite

      Q - Avez-vous eu des assurances des autorités saoudiennes pour les investisseurs français qui ont des liens commerciaux avec les personnalités arrêtées cette semaine au royaume et est-ce qu’il y a eu une demande de l’Arabie Saoudite de geler les avoirs en France de personnalités saoudiennes ?

      R - La visite du président de la République à Riyad le 9 novembre a confirmé l’intensité des échanges bilatéraux entre nos pays.

      Les entreprises et les investisseurs français exerçant leur activité dans ce pays le font dans ce cadre et dans le respect de la loi saoudienne.

      Retour sommaire

      8. Liban

      Q - Le ministre déclare ce matin qu’« il importe que lui-même (Saad al-Hariri) fasse ses choix » Avez-vous des indications que Hariri n’est pas en capacité de faire ses propres choix ?

      Q - Avez-vous pu rendre visite à M. Saad Hariri et avez-vous constaté la liberté de mouvement dont Jean-Yves Le Drian a parlé ce matin ?

      R - Notre ambassadeur en Arabie Saoudite a rendu visite à M. Saad Hariri, à son domicile, au retour du voyage qu’il a effectué aux Emirats Arabes Unis, auquel le Ministre a fait référence ce matin.

      Comme le ministre l’a dit, nous souhaitons que M. Saad Hariri dispose de toute sa liberté de mouvement et soit pleinement en mesure de jouer le rôle essentiel qui est le sien au Liban.

  • Comment Hariri s’est retrouvé piégé en Arabie saoudite
    https://www.mediapart.fr/journal/international/101117/comment-hariri-s-est-retrouve-piege-en-arabie-saoudite

    Le prince héritier #Mohammed_ben_Salmane, à Riyad, le 24 octobre 2017 © Reuters Avec la purge effectuée samedi 4 novembre, le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, espère remettre la main sur une centaine de milliards de dollars détournés, selon le procureur général du royaume, par le clan Abdallah. De l’argent dont une partie aurait été blanchie par la société Saudi Oger, détenue par Saad Hariri. Il est toujours à Riyad.

    #International

  • La dangereuse alliance entre les Etats-Unis, Israël et l’Arabie saoudite
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/11/09/la-dangereuse-alliance-entre-les-etats-unis-israel-et-l-arabie-saoudite_5212

    A peine le califat de l’organisation Etat islamique (EI) réduit à néant, les conflits, mis en sommeil – ou plutôt passés au second plan – le temps de l’apogée et de la chute du projet djihadiste, se réveillent au Proche-Orient.

    La revendication nationale des Kurdes d’Irak d’abord, qui a été rapidement anéantie, en attendant qu’on connaisse le sort réservé à leurs cousins de Syrie. Et, surtout, le conflit latent entre l’Arabie saoudite et l’Iran, les deux principales puissances régionales, qui a fini par incarner ce que l’on range communément sous l’appellation vague et trompeuse de « guerre entre les sunnites et les chiites ».

    Ce feu-là vient de se rallumer à toute allure, attisé par les Etats-Unis, dont le président, Donald Trump, a sonné la curée en « décertifiant », mi-octobre, l’accord nucléaire conclu en juillet 2015 entre les grandes puissances (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) et la République islamique d’Iran sur son programme nucléaire controversé.

    L’Arabie saoudite vient subitement de faire monter la tension ambiante en contraignant (selon plusieurs récits non recoupés parus dans la presse) le premier ministre (sunnite) libanais, Saad Hariri, à démissionner et à dénoncer, dans un discours préparé qu’il a dû lire d’une voix blanche, les ingérences du Hezbollah (le grand parti-milice chiite libanais) et de son parrain iranien dans les affaires du pays du Cèdre.

    Le lendemain, un ministre saoudien déclarait que l’Arabie saoudite se considérait comme « en état de guerre » au Liban et attribuait directement à Téhéran le tir d’un missile intercepté au-dessus de Riyad, la capitale saoudienne, par les rebelles houthistes yéménites accusés d’être à la solde de l’Iran chiite.

    Ce qui se dessine dans la recomposition actuelle du Proche-Orient est un axe inédit entre l’Arabie saoudite, Israël et les Etats-Unis,...

    #paywall

    • Dans sa chronique, Christophe Ayad, responsable du service International du « Monde », rappelle que les trois pays, qui ont en commun leur détestation du régime iranien, cherchent à réduire son emprise sur la région.

      A peine le califat de l’organisation Etat islamique (EI) réduit à néant, les conflits, mis en sommeil – ou plutôt passés au second plan – le temps de l’apogée et de la chute du projet djihadiste, se réveillent au Proche-Orient.

      La revendication nationale des Kurdes d’Irak d’abord, qui a été rapidement anéantie, en attendant qu’on connaisse le sort réservé à leurs cousins de Syrie. Et, surtout, le conflit latent entre l’Arabie saoudite et l’Iran, les deux principales puissances régionales, qui a fini par incarner ce que l’on range communément sous l’appellation vague et trompeuse de « guerre entre les sunnites et les chiites ».

      Ce feu-là vient de se rallumer à toute allure, attisé par les Etats-Unis, dont le président, Donald Trump, a sonné la curée en « décertifiant », mi-octobre, l’accord nucléaire conclu en juillet 2015 entre les grandes puissances (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) et la République islamique d’Iran sur son programme nucléaire controversé.

      L’Arabie saoudite vient subitement de faire monter la tension ambiante en contraignant (selon plusieurs récits non recoupés parus dans la presse) le premier ministre (sunnite) libanais, Saad Hariri, à démissionner et à dénoncer, dans un discours préparé qu’il a dû lire d’une voix blanche, les ingérences du Hezbollah (le grand parti-milice chiite libanais) et de son parrain iranien dans les affaires du pays du Cèdre.

      Le lendemain, un ministre saoudien déclarait que l’Arabie saoudite se considérait comme « en état de guerre » au Liban et attribuait directement à Téhéran le tir d’un missile intercepté au-dessus de Riyad, la capitale saoudienne, par les rebelles houthistes yéménites accusés d’être à la solde de l’Iran chiite.

      La détestation commune de l’Iran

      Ce qui se dessine dans la recomposition actuelle du Proche-Orient est un axe inédit entre l’Arabie saoudite, Israël et les Etats-Unis, rassemblés par leur commune détestation du régime iranien et leur volonté de réduire son emprise sur la région.

      L’Iran, par alliés interposés, tire en effet les ficelles en Syrie, au Liban, en Irak (un peu moins) et au Yémen (encore moins). Sa quête permanente d’armes de destruction massive (le nucléaire, actuellement gelé, et le balistique, en plein développement) vise à lui assurer une supériorité stratégique – Téhéran parle plutôt de parité – qu’Israël et l’Arabie saoudite ne peuvent accepter.

      Longtemps, Barack Obama a cherché à raisonner ses alliés saoudien et israélien, voire ignoré leurs inquiétudes. L’arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump, et l’ascension éclair d’un jeune prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, ont tout bouleversé.

      Depuis janvier, Jared Kushner, le gendre du président américain, ne cesse de faire la navette entre Jérusalem et Riyad (ainsi qu’Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis) sans que grand-chose ne fuite de ses tournées. Il travaille en fait à un vieux rêve israélien : rapprocher les Arabes – du moins les monarchies du Golfe – d’Israël.

      Israël doit trouver de nouveaux « amis »

      Dans une région qui lui est hostile depuis sa naissance, en raison de l’absence d’un Etat palestinien, Israël est obligé de trouver des alliés ou du moins des puissances « amicales ». Longtemps, ce furent l’Iran du chah et la Turquie kémaliste, alliés des Etats-Unis et même pilier de l’OTAN pour ce qui est de la Turquie.

      Les Arabes, a fortiori les Palestiniens, étaient les grands perdants de cette entente tacite. La révolution islamique de 1979 en Iran a tout changé : l’Iran de l’ayatollah Khomeyni s’est autoproclamé champion de la cause palestinienne – sans demander leur avis aux Palestiniens, bien sûr – ou plutôt du « front du refus » à Israël.

      Puis la Turquie est devenue hostile sous la houlette de l’islamiste Recep Tayyip Erdogan, les deux pays rompant même leurs relations diplomatiques de 2010 à 2016. Les relations ont été restaurées, pas la confiance. Il faut donc, pour Israël, trouver de nouveaux « amis », l’Egypte et la Jordanie, qui ont signé des traités de paix, en restant au stade de la « paix froide » du fait de leurs opinions publiques très hostiles. En revanche, les puissances du Golfe se sont lentement rapprochées d’Israël, depuis la découverte, en 2002, de l’existence d’un programme nucléaire iranien avancé.

      En face, l’axe russo-irano-turc

      Ce mouvement tectonique, longtemps lent et souterrain, s’est accéléré avec l’arrivée au pouvoir dans le Golfe d’une nouvelle génération pas embarrassée par les tabous de ses aînés. Mohammed Ben Salman, l’homme fort du royaume saoudien, et Mohammed Ben Zayed, celui des Emirats, ne s’encombrent pas de la « cause sacrée » palestinienne. C’est l’Iran qui les obsède, tout comme Israël, qui a bien compris que les Arabes étaient faciles à diviser – quand ils ne le font pas tout seuls comme dans l’actuelle crise du Qatar.

      Aujourd’hui, il ne manque plus grand-chose pour que cette nouvelle alliance s’affiche au grand jour. L’alliance des Etats-Unis, d’Israël et du Golfe serait une combinaison sans précédent de puissance militaire et technologique, de capitaux financiers et de ressources énergétiques. En face, l’axe russo-irano-turc qui se dessine fait pâle figure : armées nombreuses mais technologies obsolètes, économies exsangues, intérêts stratégiques divergents. Mais cette comparaison vaut surtout sur le papier car, pour le moment, c’est bien cette coalition improbable – dans laquelle Ankara a un pied dedans et l’autre dehors – qui contrôle le terrain et ne cesse d’avancer.

      De fait, ce qui manque le plus à l’alliance Etat-Unis - Israël - Arabie saoudite en gestation, c’est un minimum de flair politique et d’intelligence par rapport aux situations de terrain. Ces trois pays se sont chacun lancé dans des conflits ingagnables ces dernières années : les Etats-Unis en Irak (en 2003), l’Arabie saoudite au Yémen (depuis 2015), et Israël au Liban (en 1982 et en 2006) puis dans la bande de Gaza (2008, 2012 et 2014). Lancer des guerres est facile, mais, passé les premières victoires, il faut savoir durer. Et c’est la principale qualité de l’Iran : savoir patienter et ne jamais dévier de son but.

  • L’alliance israélo-saoudienne bat les tambours de guerre
    Richard Silverstein | 8 novembre 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/l-alliance-isra-lo-saoudienne-bat-les-tambours-de-guerre-189015113

    (...) Le prince héritier saoudien semble désireux de faire monter d’un cran le conflit avec l’Iran. Mohammed ben Salmane, comme son nouvel allié, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, semble vouloir exploiter et manipuler l’hostilité envers un ennemi étranger afin de renforcer sa propre stature nationale.

    Étant donné qu’il est déterminé à établir sa propre domination dans la politique intérieure saoudienne, un tel ennemi est très utile pour éloigner les rivaux.

    Israël a réagi de même. Lundi, le ministère israélien des Affaires étrangères a envoyé un télégramme urgent à tous les diplomates pour leur demander d’afficher une ligne pro-saoudienne concernant la démission de Hariri. Le correspondant diplomatique de Haaretz, Barak Ravid, a tweeté le contenu du câble :

    1 \ I published on channel 10 a cable sent to Israeli diplomats asking to lobby for Saudis\Hariri &against Hezbollah https://t.co/AbeLPC35GP

    — Barak Ravid (@BarakRavid) November 6, 2017

    Traduction : 1 \ J’ai publié sur Channel 10 un câble envoyé aux diplomates israéliens demandant de faire pression en faveur des Saoudiens|Hariri et contre le Hezbollah http://news.nana10.co.il/Article/?ArticleID=1272790&sid=126 … – Barak Ravid (@BarakRavid)

    Cela indique qu’Israël et l’Arabie saoudite développent le genre de relation « no daylight » (c’est-à-dire sans le moindre désaccord apparent) que les dirigeants israéliens avaient l’habitude de promouvoir avec leurs homologues américains. Avec leur puissance militaire et leur richesse pétrolière, ces deux pays pourraient constituer un produit hautement inflammable.

    MBS a peut-être aussi appris une autre leçon auprès d’Israël : il est vain de chercher l’aide de puissances extérieures pour mener de tels conflits. Il a vu Netanyahou passer des années à supplier en vain deux présidents américains de le rejoindre dans une aventure militaire contre l’Iran.

    La nouvelle alliance de Netanyahou avec l’Arabie saoudite pourrait fournir l’élan militaire dont il a besoin pour mener à bien une série d’attaques contre ses ennemis régionaux. (...)

  • #Arabie_Saoudite: le «Game of Thrones» du prince héritier
    https://www.mediapart.fr/journal/international/091117/arabie-saoudite-le-game-thrones-du-prince-heritier

    Avec l’arr Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane © Reuters estation d’une cinquantaine de personnalités, la démission forcée du premier ministre libanais et les accusations contre l’Iran, le prince #Mohammed_ben_Salman assoit avec véhémence son pouvoir et son influence internationale.

    #International #Etats-Unis #Iran #Liban #Riyad #Saad_Hariri

  • Le prince héritier Mohammed ben Salmane a soudoyé Donald Trump, selon un lanceur d’alerte saoudien
    MEE | 7 novembre 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/le-prince-h-ritier-mohammed-ben-salmane-soudoy-donald-trump-selon-un-

    Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane aurait personnellement soudoyé Donald Trump en lui donnant 1 milliard de dollars lors de sa visite à Riyad en mai, selon un commentateur saoudien bien informé mais anonyme, qui utilise le pseudonyme Mujtahidd sur Twitter.

    Ben Salmane, alors vice-prince héritier, est parvenu à gagner les faveurs de l’administration américaine dans sa lutte pour le pouvoir avec son cousin Mohammed ben Nayef, qui était l’héritier du trône jusqu’à sa destitution en juin.

    Middle East Eye n’a pas été en mesure de vérifier les allégations de Mujtahidd au moment de la publication.

    Mujtahidd a déclaré lundi que la visite de Trump en Arabie saoudite a changé la position de Washington sur la rivalité entre ben Salmane et ben Nayef, forçant les États-Unis à se ranger aux côtés du prince de 32 ans.

  • Le royaume saoudien se met en ordre de bataille
    http://www.lemonde.fr/international/article/2017/11/06/le-royaume-saoudien-se-met-en-ordre-de-bataille_5210649_3210.html

    Samedi 4 novembre, par une rafale de décisions surprises, la couronne saoudienne est brusquement passée à l’offensive, sur la scène intérieure comme sur la scène régionale. Ce raidissement a commencé en début d’après-midi, avec la démission-choc du premier ministre libanais, Saad Hariri, annoncée par l’intéressé depuis Riyad où il s’était rendu la veille, sur convocation expresse du prince héritier, Mohammed Ben Salman.

    Le contexte très inhabituel de l’annonce, faite depuis l’extérieur du Liban, et le traditionnel poids de l’Arabie saoudite dans le Courant du futur, le mouvement de M. Hariri, suggèrent que ce dernier, en poste depuis décembre 2016, s’est fait dicter sa décision par ses hôtes.

    Nooooon, même le Monde a des doutes… Il faut dire, c’est le correspondant à Beyrouth, c’est pas à la rédaction de Paris qu’on serait aussi … suggestif.

  • « Complètement cinglés » : un émissaire émirati se moque des dirigeants saoudiens dans un e-mail | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/compl-tement-cingl-s-un-missaire-mirati-se-moque-des-dirigeants-saoud

    L’ambassadeur des Émirats arabes unis à Washington a décrit des dirigeants saoudiens comme étant « complètement cinglés » dans un échange d’e-mails divulgués, qui sous-entendent des années de frustration émiratie face à l’ancien régime de Riyad ayant donné lieu à une stratégie claire visant à l’évincer en soutenant l’ascension du jeune Mohammed ben Salmane.

    Dans ces messages, obtenus par Middle East Eye via le groupe de hackers GlobalLeaks, Otaiba se moque de l’Arabie saoudite en s’adressant à son épouse égyptienne, Abir Shoukry, suite à la décision prise en 2008 par la police religieuse saoudienne d’interdire les roses rouges à la Saint-Valentin.

    #alliés #arabie_saoudite #e.a.u

  • L’Arabie saoudite rouvre sa frontière avec le Qatar [mais uniquement aux pélerins qataris…]
    Grosse, énorme omission dans le titre…
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/08/17/l-arabie-saoudite-rouvre-sa-frontiere-avec-le-qatar_5173128_3218.html

    Le roi Salmane d’Arabie saoudite a ordonné l’ouverture de la frontière pour permettre aux Qataris d’effectuer le #Hadj, le pèlerinage de La Mecque, a annoncé mercredi 16 août l’agence officielle de presse saoudienne SPA.

    Cette décision, premier signe d’assouplissement de la tension diplomatique entre le royaume et l’Emirat, a été annoncée après que le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a reçu un émissaire de Doha.

    Il s’agissait de la première rencontre de ce type depuis le 5 juin et la rupture des relations diplomatiques de Ryad avec Doha, une démarche qui avait été imitée par les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l’Egypte.

    Ces pays accusent le Qatar de soutenir des groupes extrémistes et de s’être trop rapproché de l’Iran chiite, le grand rival du royaume sunnite.

    Le roi Salmane a ordonné que les pèlerins qataris soient autorisés « à entrer en Arabie saoudite par le passage frontalier, pour faire le pèlerinage », indique le communiqué publié par SPA.

    Cette ouverture est une première depuis la fermeture totale par l’Arabie saoudite et ses alliés de toutes leurs liaisons terrestres, aériennes et maritimes avec le Qatar. Ces mesures s’étaient accompagnées d’autres mesures de rétorsion économiques.

    Le souverain a aussi ordonné que des avions privés appartenant aux lignes aériennes saoudiennes soient envoyés à l’aéroport de Doha « pour transporter tous les pèlerins qataris à ses frais », a ajouté l’agence.

    #hajj

  • “Trumpisation” accélérée des Saoud
    http://www.dedefensa.org/article/trumpisation-acceleree-des-saoud

    “Trumpisation” accélérée des Saoud

    ... Pendant ce temps-là, il était une fois une crise entre l’Arabe principalement (avec quelques amis officiels et les Israéliens officieusement-officiellement) et le Qatar, cette crise-là qu’il importe de ne pas oublier. Le nouveau leader d’Arabie (il vient de remplacer le jeune Mohammed ben Nayef [MbN], qui affirmait une stature de direction depuis 2012), le Prince Mohammed ben Salman (MbS), fils du Roi et prochainement Roi à la place du Roi (plus de 80 ans, ennuis de santé) a présidé à un coup d’éclat pour son entrée en fonction en envoyant un ultimatum au Qatar (le second) qui comprend 13 ou 15 points qui doivent être absolument remplis dans les dix jours. Sinon ? Ce n’est pas précisé... On devrait le savoir puisque le Qatar a repoussé l’ultimatum.

    Adam Gurrie, de (...)

  • “Trumpisation” accélérée de l’Arabie
    http://www.dedefensa.org/article/trumpisation-acceleree-de-larabie

    “Trumpisation” accélérée de l’Arabie

    ... Pendant ce temps-là, il était une fois une crise entre l’Arabe principalement (avec quelques amis officiels et les Israéliens officieusement-officiellement) et le Qatar, cette crise-là qu’il importe de ne pas oublier. Le nouveau leader d’Arabie (il vient de remplacer le jeune Mohammed ben Nayef [MbN], qui affirmait une stature de direction depuis 2012), le Prince Mohammed ben Salman (MbS), fils du Roi et prochainement Roi à la place du Roi (plus de 80 ans, ennuis de santé) a présidé à un coup d’éclat pour son entrée en fonction en envoyant un ultimatum au Qatar (le second) qui comprend 13 ou 15 points qui doivent être absolument remplis dans les dix jours. Sinon ? Ce n’est pas précisé... On devrait le savoir puisque le Qatar a repoussé l’ultimatum.

    Adam Gurrie, de (...)

  • Le fils du roi obtient tous les pouvoirs en #Arabie_Saoudite
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210617/le-fils-du-roi-obtient-tous-les-pouvoirs-en-arabie-saoudite

    Mohammed ben Salman en visite à Paris en 2015. © Reuters Chamboulant l’ordre de succession, le roi a confié à son fils #Mohammed_ben_Salman, 31 ans, la direction du pays. Artisan d’un programme de modernisation du royaume il y a un an, c’est lui qui, en tant que ministre de la défense, a engagé la guerre au Yémen. Chassé de ses fonctions, Mohammed ben Nayef, successeur en titre du roi Salman, subit une rare humiliation.

    #International

  • 2015 : Le FMI : ’L’Arabie Saoudite pourrait épuiser ses réserves financières en moins de 5 ans’
    https://fr.express.live/2015/10/22/le-fmi-larabie-saoudite-pourrait-epuiser-ses-reserves-financieres-en-mo

    Mais ce n’est pas tout : un rapport du Fonds monétaire international (FMI) publié mercredi sur les perspectives économiques pour le Moyen-Orient affirme que si les conditions actuelles se maintiennent, Riyad aura épuisé ses réserves de trésorerie (actuellement, le pays dispose de 700 milliards de dollars de trésorerie en devises) dans les 5 prochaines années.

    Août 2016 : il resterait 562 milliards
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/11/14/97002-20161114FILWWW00161-arabie-saoudite-des-reserves-financieres-tres-con

    Selon des chiffres officiels, les réserves du royaume sont passées de 732 milliards de dollars fin 2014 à 562 milliards de dollars en août dernier.

    Et donc, mai 2017 :
    http://www.latribune.fr/economie/international/380-milliards-de-dollars-le-montant-hallucinant-des-accords-entre-ryad-et-

    Les Etats-Unis et l’Arabie saoudite ont signé samedi des accords d’une valeur de plus de 380 milliards de dollars, dont 110 milliards pour des ventes d’armements, au premier jour de la visite du président Donald Trump à Ryad, a annoncé le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir. Un responsable de la Maison Blanche a cité plus tôt des contrats de ventes d’armements d’une valeur de 110 milliards de dollars à l’Arabie saoudite.

    Il va rester quoi, des « réserves » saoudiennes, après ce voyage ?

    Alors je n’ai aucune sympathie pour Mohammed ben Salmane, mais la prochaine fois qu’il se fera mousser avec ses histoires de réformer l’économie du pays, d’instaurer une TVA, de privatiser des trucs… au moins on va pouvoir ouvertement ricaner.

  • Une gigantesque cité de divertissements bientôt en #Arabie_Saoudite
    https://www.lorientlejour.com/article/1045775/une-gigantesque-cite-de-divertissements-bientot-en-arabie-saoudite.ht

    L’Arabie saoudite lancera en 2018 la construction d’une gigantesque cité de divertissements grâce à des investissements locaux et étrangers, dans le cadre des projets de diversification de son économie, fortement dépendante du pétrole, a annoncé le vice-prince héritier.

    La zone située au sud-ouest de la capitale saoudienne Riyad, accueillera « la plus grande ville culturelle, sportive et de divertissement du royaume (...), a affirmé vers minuit vendredi le fils du roi et ministre de la Défense Mohammed ben Salmane, cité par l’agence de presse officielle Spa. Considérée comme unique en son genre dans le monde, elle aura une superficie de 334 km² », a-t-il ajouté, soit environ trois fois celle de Paris.

  • Donald Trump reçoit l’influent prince saoudien Mohammed
    http://www.parismatch.com/Actu/International/Donald-Trump-recoit-l-influent-prince-saoudien-Mohammed-ben-Salman-12105

    Donald Trump a reçu mardi le vice-prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, l’influent fils du roi Salmane.

    En version arabe, cela donne : « Un responsable saoudien : le prince Mohammed Ben Salmane et Trump se sont mis d’accord sur le fait que l’Iran représente la principale menace sécuritaire dans la région. »

    http://www.raialyoum.com/?p=638874
    مسؤول سعودي : الأمير محمد بن سلمان وترامب اتفقا على أن إيران تشكل تهديدا أمنيا للمنطقة

  • François Fillon n’a pas souhaité rencontrer le prince héritier d’Arabie saoudite
    http://www.rtl.fr/actu/politique/francois-fillon-n-a-pas-souhaite-rencontrer-le-prince-heritier-d-arabie-saoudite

    Et certains l’appellent « Farid Fillon » ???

    « L’Arabie saoudite a une responsabilité particulière dans la montée de l’intégrisme », « L’Arabie saoudite n’est certainement pas notre alliée », « Nous devons revoir nos positions avec l’Arabie saoudite et le Qatar »... Les relations entre François Fillon et cette monarchie ne sont pas au beau fixe. Nouvelle preuve ce lundi 19 décembre. Le Figaro révèle que le candidat de la droite et du centre à la présidentielle 2017 a refusé de rencontrer Mohammed Ben Salman, ministre de la Défense et surtout vice-prince héritier d’Arabie saoudite.

    « Nous avons effectivement reçu plusieurs demandes émanant de plusieurs sources pour que le prince rencontre François Fillon, mais nous n’y avons toujours pas répondu, pour l’instant », a expliqué l’entourage du vainqueur de la primaire de la droite dans les colonnes du quotidien.

  • Le scandale de Mohammad ben Salman : le trillion de riyals qui s’est évaporé de la trésorerie – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/90528

    ❝Le fameux Twitter saoudien Moujtahed a écrit sur son compte que le vice- prince héritier » Mohammed ben Salman est très en colère, voire qu’il est au bord de la crise des nerfs à cause de l’article de l’économiste saoudien Hamza Salem, dans lequel il met en cause sa responsabilité personnelle dans la disparition de la somme d’un trillion de riyals de la trésorerie du royaume, laissant entendre que Ben Salman l’aurait volé », a rapporté l’agence d’informations iranienne Farsnews.

    Dans une étude en deux parties publiées par le site « Riyadh Post » spécialisé dans la publication d’études stratégiques et d’analyses politiques, relatives à la région du Golfe et du Moyen-Orient, l’économiste Hamza Salem a dévoilé la disparition d’un trillion de riyals (mille milliards de riyals) de la trésorerie de l’État saoudien , à compter du début de l’année 2015 jusqu’aux 9 premiers mois de 2016.

    (...) Moujtahed écrit que » l’ arrestation de Salem par Ben Salman sera considerée comme arbitraire et augmentera la crédibilité de son article », soulignant que « Ben Salman a porté plainte contre Salem et a ordonné aux juges de résoudre le problème rapidement et de le condamner à la prison ».

    #mujtahid continue à faire des siennes en #arabie_saoudite pas loin de l’implosion...

  • #Arabie_Saoudite. Haro sur les modes vestimentaires “immorales” de la jeunesse
    http://www.courrierinternational.com/article/arabie-saoudite-haro-sur-les-modes-vestimentaires-immorales-d

    En l’occurrence, cette campagne d’arrestations n’a pas été le fait de la police religieuse, mais de la police ordinaire. En avril dernier, le jeune vice-prince héritier Mohammed ben Salman avait soigné son image de réformateur en réduisant les pouvoirs de la police religieuse. Celle-ci n’a notamment plus le droit de procéder elle-même à des arrestations.

  • Selon une déclaration du vice-prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (MBS) rapportée dans une dépêche de l’agence jordanienne Petra News, mais ensuite effacée, l’Arabie saoudite aurait contribué à hauteur de 20% à la campagne d’Hillary :
    http://www.middleeasteye.net/news/deleted-official-report-says-saudi-key-funder-hillary-clinton-preside

    The Petra News Agency published on Sunday what it described as exclusive comments from Saudi Deputy Crown Prince Mohammed bin Salman which included a claim that Riyadh has provided 20 percent of the total funding to the prospective Democratic candidate’s campaign.
    The report was later deleted and the news agency has not responded to requests for comment from Middle East Eye.
    It is illegal in the United States for foreign countries to try to influence the outcome of elections by funding candidates.
    The Washington-based Institute for Gulf Affairs has re-published the original Arabic Petra report, which quoted Prince Mohammed as having said Saudi Arabia had provided with “full enthusiasm” an undisclosed amount of money to Clinton.
    “Saudi Arabia always has sponsored both Republican and Democratic Party of America and in America current election also provide with full enthusiasm 20 percent of the cost of Hillary Clinton’s election even though some events in the country don’t have a positive look to support the king of a woman (sic) for presidency,” the report quoted Prince Mohammed as having said.

    • Et devant le bruit, Petra News prétend maintenant que cette dépêche est le fruit d’un hacking.
      http://www.petra.gov.jo/Public_News/Nws_NewsDetails.aspx?Site_Id=1&lang=2&NewsID=257423&CatID=13&Type=Home&GTy

      Amman, June 13 (Petra) In response to what has been published by some media outlets as well as the social media regarding news that were attributed to Jordan News Agency (Petra), we would like to clarify the following: 1) A technical failure on Petra ’s website occurred for a few minutes on Sunday evening, June 12, 2016. Protection systems at the agency as well as the technical department noticed that and therefore, they suspended the transmission system and the electronic site and moved to the alternative website.
      2) Later, it became clear that the technical failure that occurred was and attempt to hack the agency’s transmission system and its website.
      3) The Agency was surprised to see some media outlets as well as the social media publishing false news that were attributed to Petra

      Cela semble devenir une routine que d’effacer des nouvelles rapportant des déclarations imprudentes de l’une de ses majestés et de prétendre ensuite que le site qui les a publiées a été piraté...
      http://seenthis.net/messages/496157

      Et certains petits veinards, comme Joshua Landis, ont même droit à un tweet perso ad hoc de la responsable presse de l’ambassade jordanienne à Washington pour leur faire savoir que tout ça c’est du pipeau :
      https://twitter.com/joshua_landis/status/742530210063515650

      De deux choses l’une. Soit les pirates iraniens (ou syriens) ont beaucoup d’humour, soit les Saoudiens se foutent de la gueule du monde et n’hésitent pas à faire censurer l’ensemble de la presse arabe pour rattraper leurs boulettes en communication.

    • Saudi Crown Prince: We Fund 20% Of Clinton’s Presidential Campaign
      The Saudi crown prince reportedly said that over the years his country has always financially supported both Republican and Democratic candidates.
      By teleSUR | June 13, 2016
      http://www.mintpressnews.com/saudi-crown-prince-we-fund-20-of-clintons-presidential-campaign/217172

      Saudi Arabia has paid more than 20 percent of the cost of Hillary Clinton’s campaign for presidential elections, Saudi Deputy Crown Prince Mohammed bin Salman was quoted as saying Sunday in a news report by the Jordanian Petra News Agency.

      According to the Middle East Eye news website, the report was later deleted from the agency’s website. However, a snapshot of the original Arabic version was later republished by the Washington-based Institute for Gulf Affairs.

      “Saudi Arabia has always sponsored both Republican and Democratic Parties of America and… the kingdom also provides with full enthusiasm 20 percent of the cost of Hillary Clinton’s campaign in the U.S. presidential elections despite the fact that some influential forces within the country don’t have a positive look toward supporting the candidate because she is a woman,” the agency’s report quoted Prince Mohammed as saying.

  • أقل من 24 ساعة تفصل السعوديين عن رؤية المملكة 2030 - العربية.نت | الصفحة الرئيسية
    http://www.alarabiya.net/ar/aswaq/2016/04/24/أقل-من-24-ساعة-تفصل-السعوديين-عن-رؤية-المملكة-2030.html

    Campagne de presse qui frise le ridicule dans les médias saoudiens pour préparer l’annonce par “le dauphin du dauphin”, le très ambitieux MBS (Mohammed Ben Salmane) qui, après avoir lancé la désasteuse campagne du Yémen s’apprête à délivrer sa “vision pour l’Arabie saoudite en 2030”.

    La version très très “soft” de Reuters ci-dessous donne un goût de la chose dans sa version originale :
    http://www.reuters.com/article/us-saudi-plan-idUSKCN0XL0B2

    Saudi Arabians are anticipating with hope, doubt and worry the release this week of a government plan to liberate the kingdom from its reliance on oil, which could solve deep-rooted problems but bring economic pain.

    Deputy Crown Prince Mohammed bin Salman, the 30-year-old son of King Salman, is to announce on Monday his “Saudi Vision 2030”, which is expected to set goals for the next 15 years and a broad policy agenda to reach them, official sources say.

    #arabie_soudite #mbs

    • Un aspect que j’aimerais développer concernant notamment la Syrie, c’est l’enthousiasme d’une grande partie de nos « experts » à évaluer doctement depuis 2011 que, le régime syrien étant très mauvais communiquant et si facile à humilier sur Twitter, il va s’effondrer. Le genre d’analyse certes très formatée pour les réseaux sociaux, mais d’un intérêt limité pour les Syriens qui, eux, savent de longue date que pour « convaincre » le peuple, le régime n’a pas besoin d’être un excellent communiquant sur Facebook, mais d’avoir suffisamment de nervis pour bloquer les récalcitrants dans des pneus et taper dessus avec des barres de fer.

      Bref : cette confusion permanente à juger du pouvoir réel des dirigeants selon leurs compétences de communicants sur le Web 2.0, confusion déjà pénible quand il s’agit des démocraties libérales, devient carrément insupportable quand il s’agit de dictateurs.

      Mais avec ce prince MBS, on atteint un autre niveau d’aveuglement chez ces personnages falots du Golfe : le dictateur qui semble croire qu’il a besoin d’une campagne de presse menée sur le modèle libéral, avec de longs entretiens à bâtons rompus dans des médias ricains… des fois que les Séoudiens auraient le droit de donner leur avis (ou même, rions un peu, d’élire leurs dirigeants).

      (Voir Chomsky : contrairement à l’idée généralement reçue, c’est en démocratie, et non en dictature, qu’il y a besoin de mettre la plus puissante propagande médiatique.)