Lahoucine Ait Omghar, Amine Bentounsi, Houcine Bouras, Abdoulaye Camara, Wissam El Yamni, Amadou Koumé, Mourad Touat... Bien que les crimes policiers fassent rarement la Une, ces noms vous disent peut-être quelque chose. Ils sont ceux d’hommes morts sous les coups de feu, de poings ou de Taser de policiers français.
Afin d’obtenir vérité sur les circonstances de ces décès, leurs familles se sont constituées partie civile et se sont rassemblées au sein du collectif Urgence Notre Police Assassine (UNPA). Pour chacun des proches, la quête de justice s’apparente à un véritable parcours du combattant : incompréhension, criminalisation des victimes, difficultés à obtenir certaines pièces et à consulter les dossiers, enquêtes au point mort, menaces de représailles, non-lieux...
Pour faire face, au-delà de la solidarité des familles ayant traversé les mêmes épreuves et du soutien de réseaux militants qui constituent une véritable force, les familles de victimes ont besoin d’une aide financière.