person:nada

  • La réforme du système financier palestinien : une façon d’enterrer la seconde Intifada | مجد كيّال | السفير العربي
    2018-11-12 | Majd Kayyal | Traduit par Nada Yafi
    http://assafirarabi.com/fr/23172/2018/11/12/la-reforme-du-systeme-financier-palestinien-une-facon-denterrer-la-sec

    La deuxième Intifada a pris appui sur un système financier informel et parallèle qui a permis l’acheminement du soutien qui répondait aux besoins d’une société sous embargo ainsi qu’aux besoins matériels des organisations de la Résistance. Israël a imposé à l’Autorité palestinienne - via des pressions directes ou celles de la communauté internationale - des réformes qui ont joué un rôle déterminant dans la stratégie israélienne de contrôle de la société palestinienne. (...)

  • Il y aurait tout un dossier à faire sur Canada Park / Parc Canada, construit sur le site chrétien historique d’Emmaus (devenu Imwas), dans les territoires occupés depuis 1967, et dénoncé par l’organisation #Zochrot :
    https://en.wikipedia.org/wiki/Canada_Park

    75% of visitors to Canada Park believe it’s located inside the Green Line
    Eitan Bronstein Aparicio, Zochrot, mai 2014
    https://www.zochrot.org/en/article/56204

    Dont le #FNJ (#JNF #KKL) efface la mémoire palestinienne :

    The Palestinian Past of Canada Park is Forgotten in JNF Signs
    Yuval Yoaz, Zochrot, le 31 mai 2005
    https://zochrot.org/en/press/51031

    Canada Park and Israeli “memoricide”
    Jonathan Cook, The Electronic Intifada, le 10 mars 2009
    https://electronicintifada.net/content/canada-park-and-israeli-memoricide/8126

    Canada Plays A Part In Sustaining Israel’s Military Occupation
    Tyler Levitan, Huffington Post, le 6 juin 2017
    https://www.huffingtonpost.ca/tyler-levitan/candian-taxes-israel_b_16957458.html

    Israël-Palestine, des arbres qui cachent la colonisation
    Adèle Ribuot et Nadav Joffe, Orient XXI, le 19 septembre 2018
    https://orientxxi.info/magazine/israel-palestine-des-arbres-au-service-de-la-colonisation,2637

    A relier à la problématique plus générale des destructions de #forêts en Palestine :
    https://seenthis.net/messages/317236

    #Palestine #Canada #Canada_Park #Parc_Canada

    • Emwas : Restoring memories
      Documentaire de Dima Abu Ghoush (Palestine, 2016)
      https://seenthis.net/messages/738832

      Dima est née à Emwas, mais elle a été forcée d’en partir à l’âge de 2 ans, comme tous les autres villageois, le second jour de la guerre de 1967. Toute sa vie elle a entendu des histoires à propos d’Emwas, mais elle ne connaît ce lieu qu’en tant que parc public, car c’est ainsi qu’Israël a transformé le village, quelques années après l’avoir démoli. En 2009, Dima décide de reconstruire Emwas sous la forme d’une maquette, avec l’aide de sa famille et de ses amis. Le film réussit à redonner vie à la bourgade disparue à travers la mémoire de ceux qui y ont habité, et soulève des questions sur le futur d’Emwas, et de ses anciens habitants qui rêvent encore d’y retourner.

      #Emmaus #Emwas #Imwas

  • Maintenant, il est temps de regarder au-delà de l’icône, au-delà du symbolisme, pour comprendre la véritable nature de la lutte du peuple palestinien, car Ahed Tamimi ne sera libre et ne vivra dans la dignité que lorsque tous les Palestiniens vivront dans la dignité.

    – Nada Elia est une écrivaine et commentatrice politique issue de la diaspora palestinienne. Elle travaille actuellement sur son deuxième livre, Who You Callin’ “Demographic Threat” ? Notes from the Global Intifada. Professeur (retraitée) d’études sur le genre et la mondialisation, elle est membre du collectif de pilotage de la Campagne américaine pour le boycott universitaire et culturel d’Israël (USACBI).
    https://bxl.indymedia.org/spip.php?article17998

  • Egypt 858: Archiving as a tool of resistance | MadaMasr
    https://www.madamasr.com/en/2018/02/11/feature/culture/858-archiving-as-a-tool-of-resistance

    Seven years ago, volunteers — some of whom would later make up the Mosireen collective — began collecting footage from the public at a tent in the center of the Tahrir sit-in during the 2011 revolution. On January 16, 2018, Mosireen released 858 hours of this footage, time-stamped and indexed.

    Housed today on Pandora, an open-source tool designed to provide a home for media archives of heavily text-annotated video material, this fresh archive sits there, gazing at us, waiting for us to gaze back and think of what’s next, beyond recalling the moments it froze for us on screen.

    Intrigued, editors Leila Arman, Lina Attalah, Ahmed Mongey, Yasmine Zohdi and interns Nada Nabil and Farida Hussein from Mada sat down with Mosireen members and 858 creators, all of whom have a background in filmmaking and writing. We spoke about the process of curating the 858 archive, the ways in which it could breed more archives (as well as other mediums of documentation) and, ultimately, the relationship between archives, death and redemption.

  • Chères toutes et tous

    Comme on peut l’apprendre, de temps en temps, en lisant #mon_oiseau_bleu, je travaille en ce moment à un texte intitulé Frôlé par un V1, dont l’une des recherches les plus saillantes est de s’intéresser aux figures de l’invisible. Dit comme cela ça peut paraître un peu mystérieux. Je vous donne un exemple : les standardistes de téléphone qui invariablement se présentent comme Arnaud ou Nathalie (et qui en fait s’appellent Mehdi ou Djemila - ce qui est tellement plus joli ceci dit par ailleurs) et auxquelles on compose des visages fictifs dont on ne saura jamais s’ils ont la moindre part de ressemblance (surtout si on prend pour argent comptant qu’elles s’appellent Nathalie ou Arnaud). Le texte procède beaucoup par petites fiches quand ce n’est pas par petites touches, voici une des fiches.

    Mort de Raymond Samuel Tomlinson (1941 - 2016). Je me souviens que c’est en apprenant sa mort, le 5 avril 2016, que j’ai découvert tout ce que je devais à Raymond Samuel Tomlinson, et ce n’est pas rien quand on y pense, rien moins, en effet, que le courrier électronique, qui est rien moins que ma deuxième drogue de prédilection, après la morphine. Et il faudrait sans doute ici dresser la liste de tant d’illustres dont j’ai paradoxalement appris l’existence le jour de leur mort, des figures de l’invisibilité, des fantômes par excellence.

    Je crois qu’assez nombreuses sont effectivement les personnes dont j’ai découvert l’existence en lisant leur chronique nécrologique. En revanche si je voulais dresser une liste de ces personnes, et bien, je ne me souviens pas d’un seul nom !

    Du coup je me demandais si dans notre belle et riante communuaté d’omniscientes et d’omniscients, il n’y aurait pas quelques-uns de ces fantômes que les unes et les autres pourraient me prêter pour me dépanner dans cet effort de fiction qu’est donc Frôlé par un V1

    D’avance #merci

    • Comme par exemple, ce patron de bar tabac dont une amie m’a annoncé la mort alors que je le connaissais pas. Je l’ai imaginé tout grisouille : la cinquantaine, de taille moyenne, le visage un peu carré, une chevelure courte, légèrement bedonnant, habillé d’une chemise et d’un pantalon gris bleuté. La voix un peu rocailleuse. Sans doute le côté tabac qui ressort :) Je ne connais pas son nom.

    • @james Oui, ça marche à fond. On n’est pas obligé que ce soir la jour-même.

      @odilon Disons que c’est mieux si la personne est effectivement connue d’un panel plus large de personnes, limite célébrité, mais je garde le buraliste en question, qui si cela se trouve était au contraire fort bel homme et gentil comme tout, et avec la chemise parfaitement rentrée dans le pantalon.

    • Je pourrais alors dire « Paul VI ! », mais ce serait un peu hors sujet. Juste que c’est le jour où il est mort que j’ai découvert qu’il y avait un Pape. À l’époque, ça m’a franchement intrigué mais honnêtement, ça ne me hante pas ...

    • @james Je n’en reviens pas. Il se trouve que je fais partie des rares personnes qui l’ont vu vivant une dernière fois alors qu’il tentait d’obtenir du connard de gardien du 22 rue Monsieur le Prince le code pour se réfugier dans la cour intérieure et que nous n’avons pas eu le temps de lui gueuler que c’était le 9573 depuis le fond de la cour, parce qu’il a pris ses jambes à son cou mais pas assez vite puisque les voltigeurs l’ont rattrapé juste après la rue Racine devant le numéro 20 où il y a désormais une plaque à son nom.

    • J’ai vécu un moment, hier, qui se rapproche un peu de ta recherche de fantômes. L’enterrement d’un proche : J-F 1964-2018, dernier oncle maternel de ma fille. J’ai approché ce fantôme que les 12 dernières années de sa vie. (il cumulait une douzaine d’année derrière les barreaux entre entrée et sortie).
      Beaucoup plus que sa mort, c’est son enterrement qui m’a appris la difficulté de se faire enterrer comme indigent. Et fantôme de la bouche de la grand-mère de ses 2 fils, Mehdi & Milhan, qui disait qu’elle avait eue accident, hier, en venant à Rennes (elle a pliée sa voiture, c’est tout) que J-F avait dévié sa trajectoire pour que ses fils ne voient pas son cadavre.
      #bleu_comme_un_cadavre
      Aujourd’hui 4 personnes sur les 9 qui ont assisté et arrosé sa sépulture ont le bruit d’un V1 dans le cerveau.
      J-F lui est une nouvelle fois entre 4 murs et cette fois-ci pour perpète. R.I.P

    • @odilon et @james oui, un chapitre en soi celui des anonymes qui deviennent connus par leur décès qui résulte donc des violences policières. Du coup là je me demande si je ne devrais pas ouvrir une catégorie spécifique.

      Cookie Muller, je ne connaissais pas. Merci @vanderling

      Une fois deplus, et c’est le cas presque à chaque fois que je suscite l’intelligence collective de seenthis, ça débloque pas mal de choses.

    • Ça m’a toujours amusé de me retrouver à habiter des rues portant le nom de total·es inconnu·es : Simone Bigot à Clichy, Louis Vestrepain à Toulouse et maintenant Emile Duployé.

      dans le genre parfaitement inconnu, même mort, sauf quand on doit donner l’adresse !
      et pourtant !

      Duployé wrote a series of books on this subject, whose first edition was named Stenography-Duployé, writing easier, faster and more readable than any other, which applies to all languages (published in Lyon in 1860).

    • Je disais hier que parfois j’ai envie de tuer des gens, les deux filles étaient gênées, j’ai cru que j’allais prendre un couteau. Où est la peur ? le jeu ? J’ai dit qu’au contraire, j’aurais du faire du cinéma, au cinéma on peut mourir pour pas cher, on y tue beaucoup plus que dans la vraie vie, et surtout on ressuscite à chaque fois. Le cinéma est fait par des psychopathes détournés de leur dessein premier, des sortes de gentils dont il faudrait quand même se méfier. Et j’y repense aujourd’hui quand le gars fonce à moitié sur nous avec sa voiture, qu’il crève en enfer me dis-je. Mais bon, il parait que si je questionne pourquoi sa copine était gênée c’est que moi-même je devais connaitre la réponse, qu’elle non plus, jamais de chez grand jamais elle n’a pensé à tuer quelqu’un. Mais penser n’est pas tuer, quand même ? et écrire alors ? Bande d’hypocrites.

    • Mikhaïl Timofeïevitch Kalachnikov
      J’ai appris son existence le jour de la fermeture de l’usine qui fabriquait le fameux AK-47.
      Donc pas vraiment le jour de sa mort, quoi que...
      En réalité, dans son cas la (les) mort ça ne (se) compte pas.
      Et le plus sidérant pour moi fut d’apprendre qu’à la fin de sa vie il aurait mis au point ... un piège à taupes !

      « Au total, Mikhaïl Kalachnikov a créé à peu près cent-cinquante armes diverses. »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Mikha%C3%AFl_Kalachnikov

    • Merci à toutes et tous. Même si je vais seulement picorer dans vos suggestions, il n’en est pas moins que vous avez ouvert une brêche pour ce qui est des personnes, notamment militantes, anonymes qui ont accédé regrettablement à la notoriété par leur mort, voilà typiquement des fantômes qui ont leur place dans mon récit décousu des Frôlés par un V1 .

      On n’est décidément jamais déçu quand on suscite l’intelligence collective de seenthis .

      Et surtout que ce mot de remerciement ne dissuade personne de continuer de forer dans cette tempête de cerveaux , je suis encore très éloigné d’une forme fermée de mon texte.

      Encore une fois, #merci

    • Peut-être d’autres brêches

      Les militant·es des droits des peuples autochtones, des terres, de l’environnement ayant un certain renom dans leur pays et qui ont été assassiné·es :
      Berta Cáceres militante écolo assez connue au Honduras
      Rodrigo Tot, leader indigène au Guatemala qui avait reçu le Goldman Environmental Prize
      Isidro Baldenegro López, mexicain, Goldman Prize 2005
      Si tu as besoin d’une liste tu peux faire une recherche #assassinat ou #meurtre, j’en ai référencé quelques uns

      Les femmes assassinées par leur compagnon ou leur ex :
      Zenash Gezmu, marathonienne éthiopienne réfugiée en France

      et aussi
      les victimes d’homophobie
      Hande Kader, l’héroïne de la Gay Pride retrouvée brûlée à Istanbul

    • Alain Kan est un chanteur français né à Paris le 14 septembre 1944 et disparu le 14 avril 1990. Sa carrière, qui s’étend du début des années 1960 au milieu des années 1980, est assez atypique, du fait de son passage d’un style à l’autre : d’abord chanteur de variétés, il passe au glam rock puis au punk, gagnant en originalité artistique tout en se marginalisant. De manière inhabituelle pour l’époque, il affirmait ouvertement son homosexualité, à laquelle il faisait référence dans certaines de ses chansons, mais aussi sa toxicomanie qui a contribué à nuire à sa carrière. Vu une dernière fois dans le métro parisien, il disparaît sans laisser de traces.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Kan#Disparition
      https://www.discogs.com/fr/artist/493333-Alain-Kan
      #Alain_Kan

    • Bon je vous livre, je vous dois bien ça, l’extrait en question écrit, grâce à ce que je qualifie dans cet extrait-même comme l’intelligence collective de Seenthis.

      Extrait donc de Frôlé par un V1, roman en cours

      Mort de Raymond Samuel Tomlinson (1941 – 2016). Je me souviens que c’est en apprenant sa mort, le 5 avril 2016, que j’ai découvert tout ce que je devais à Raymond Samuel Tomlinson, et ce n’est pas rien quand on y pense, rien moins, en effet, que le courrier électronique, qui est rien moins que ma deuxième drogue de prédilection, après la morphine. Et il faudrait sans doute ici dresser la liste de tant d’illustres dont j’ai paradoxalement appris l’existence le jour de leur mort, des figures de l’invisibilité en somme. L’écrivant, je me suis rendu compte que ce paradoxe relevait presque d’une expression du langage courant, Untel ou Unetelle, c’est la première fois que j’en entends parler, dit-on lors de certains décès, de certaines disparitions. Et il faudrait sans doute ici dresser la liste de tant d’illustres dont j’ai pareillement et paradoxalement appris l’existence le jour de leur mort, des fantômes par excellence. Mais alors, je me suis rendu compte que je n’avais pas d’exemples en tête de tels fantômes, de personnes apparaissant dans mon existence littéralement en mourant, et pourtant je jurerais que de telles personnes sont légions. Je tentais par exemple de parcourir les rayonnages désordres de ma bibliothèque tentant de me rappeler quels seraient les auteurs et les auteures que j’aurais lues, ma curiosité intriguée, pour ainsi dire, par l’annonce de leur décès, mais je me rendais bien compte que je regardais au plus mauvais endroit qui soit, ma bibliothèque qui recèle de morts bien vivants dans mon esprit, et celles et ceux que j’aurais adoptés tout juste post mortem et dont j’aurais lu les livres, parfois avidement, auraient rejoints le corpus quasi familial de mes auteurs et auteures avec lesquelles j’entretiens des relations quasi amicales quand ce n’est pas familiales. Je demandais un peu autour de moi, amis et famille, y compris à celles et ceux de mes proches dont justement je me souvenais qu’ils aient un jour proféré cette étrange parole de la naissance d’une personne à sa mort ― je me souvenais assez distinctement par exemple avoir appris la mort de je ne sais plus qui à B. qui me disait ne pas connaître tel auteur ou telle artiste, mais, pareillement, ces proches, B. compris, étaient comme moi, incapables de donner le moindre exemple, la liste de ces fantômes allait donc être très courte : l’ensemble vide, Ø, un ensemble fantôme en soi. Cela m’a vraiment taraudé quelques jours, je ne supportais plus l’idée que ce livre ne compte pas de ces authentiques fantômes, lesquels étaient en train, tels les fantômes qu’ils sont, de me poursuivre dans mes nuits jusqu’à m’en gâter le sommeil ― il m’en faut peu, on l’a vu, une scène d’égorgement nocturne, un octopode imaginaire...―, jusqu’à ce que j’en vienne à utiliser une de mes bottes secrètes, l’intelligence collective de Seenthis. Je m’explique. Seenthis est un réseau social libre, dont on doit, pour beaucoup, la conception, la réalisation, les nombreuses améliorations et l’entretien à un certain @arno ― toutes les personnes dont il va être ici question vont être appelées par leur nom de profil dans ce réseau social, dans lequel je suis moi-même @philippe_de_jonckheere. Il me faudrait sans doute plusieurs douzaines de pages pour décrire à la fois le fonctionnement de cet édifice mais surtout la très intense vie intelligente et cultivée qui y a cours, sans parler de ses très riches débats. Je donne un exemple malgré tout. L’année dernière ma fille Sarah, en préparant ses épreuves de baccalauréat, rencontrait de véritables difficultés avec ses exercices de cartographies, une épreuve, la cartographie, pour laquelle elle se faisait un souci insigne et je n’étais d’aucune aide pour elle, je m’en rendais bien compte, d’une part la géographie n’a jamais été ma matière forte ― ai-je une matière forte ? ― et par ailleurs je suis un très piètre pédagogue. Pour rire, je faisais remarquer à Sarah que c’était d’autant plus idiot que sur Seenthis je suivais, avec grand intérêt, les travaux de quelques cartographes fameux, @reka, @fil, @simplicissimus, @odilon, @visionscarto et leurs discussions passionnantes qui concernaient beaucoup la visualisation de données ― sujet auquel je trouvais une pertinence remarquable, une vieille marotte à moi : les images sont en train de devenir le langage etc… je vous épargne. « Ah Seenthis…, ton Facebook bio », avait répondu pleine de dédain juvénile Sarah, 18 ans. Vexé, évidemment, je décidais de mettre mon Facebook bio à l’épreuve et m’ouvrais, sur mon compte, @philippe_de_jonckheere, à la fois de l’incrédulité de Sarah ― ce qui fit bien rire et même adopter l’expression Facebook bio ― et, à la fois aussi, de la problématique ― la difficile mémorisation d’une carte qu’il faut ensuite restituer depuis un fond de carte, exercice nettement plus difficile qu’il n’y paraît ―, et quelle ne fut pas la richesse des réponses ― il fut même offert à Sarah une possible leçon particulière par visioconférence avec le célèbre @reka ―, et si j’exagérais un peu, ce que je ne fais pas naturellement, je pourrais pousser jusqu’à dire que grâce à Seenthis, mon Facebook bio, Sarah a finalement obtenu un très belle mention à son baccalauréat ― elle a obtenu la note de 15 sur 20 à son épreuve d’histoire-géographie. Il n’empêche, toutes plaisanteries et exagérations mises à part, il règne sur ce réseau de demi-savants une atmosphère d’intelligence collective et de mise en commun remarquable. Je décidais donc de m’ouvrir de ma difficulté du moment dans l’écriture de mon texte en cours, Frôlé par un V1. Je n’ai pas été déçu du résultat, puisque @odilon, @james, @vanderling, @touti, @alexcorp, @vazy ont participé à une conversation longue de quarante-deux messages, laquelle a été suivie, de près, par @marielle, @line_d, @7h36 et @reka et de laquelle est ressortie une figure particulièrement proéminente de fantômes , auxquels je n’avais pas du tout pensé : les victimes anonymes de violences policières, anonymes un jour, fondus et fondues dans la masse en somme, et parce que tués et tuées par les violences policières, ces personnes accédaient à une forme de notoriété étrange, il n’est que de ce citer certains de leurs noms pour vous faire toucher du doigt cette extraction surnaturelle de la masse indifférenciée de la foule, Malik Oussekine (1964 – 1986) ― le premier exemple donné par @james, qui, comme on va le voir, a résonné très étrangement à mes oreilles ―, Rémi Fraisse (1993 – 2014), Adama Traoré (1992 – 2016) et tant d’autres ― lors du printemps 2016, qui a été un véritable déluge de violence policières, s’est tenue une manifestation à Rennes qui a été elle-même violemment réprimée, et pour cause : les manifestants avaient peint au pochoir sur le pavé les noms des très nombreuses victimes de violence policières en France ― depuis 1945, si mes souvenirs sont bons. Mais le nom de Malik Oussekine cela avait une résonnance toute singulière, dont j’ai tenté en plusieurs endroits de mes différents textes ― dans le Jour des Innocents ( http://desordre.net/bloc/ursula/2014/cinquantaine ) notamment, mais aussi dans la longue lettre que j’ai écrite à Adrien Genoudet à propos de son livre l’Étreinte passage qui est devenu un élément saillant de notre spectacle éponyme ― de dire, justement, le frôlement qui a été le nôtre, Malik Oussekine et moi, et qui est, en soi, la figure du fantôme et du frôlement mêlés, fantôme et frôlement qui sont les deux thèmes de ce texte à propos de ce qui est à peine visible, quand ce n’est pas entièrement invisible. Malik Oussekine était un étudiant contestataire, à juste titre, des lois Devaquet-Monory en décembre 1986 ― et comme j’ai été rattrapé par une tristesse boudeuse, précisément en réglant les droits d’inscription élevés pour l’entrée à l’université de Sarah en septembre dernier, et dont je me souvenais que de tels droits, une telle somme, étaient l’une des mesures prévues par ces lois scélérates, et combattues pour cela, et dont je mesurais qu’elles avaient sans doute toutes été plus ou moins adoptées et mises en application, au fil des trente dernières années, en douceur, si j’ose dire, par les différents gouvernements de droite qui se sont succédés, sans discontinuer depuis décembre 1986, hiver au cours duquel, les manifestants avaient fini par obtenir, fort justement et dans la douleur, l’annulation des fameuses lois Devaquet-Monory (1923 – 2009). À ce titre dans la nuit du 6 au 7 décembre 1986 Malik Oussekine a été poursuivi dans la descente de la rue Monsieur de Prince à Paris par une escouade de voltigeurs ― sur une motocyclette, deux gendarmes, l’un pilote l’engin pendant que le second assis derrière, fait usage de sa matraque, notamment en frappant les personnes qui fuient leur charge dans les jambes, mais pas que dans les jambes, sont-ils maladroits ! Malik Oussekine a tenté de trouver refuge dans la très belle cour intérieure du 22 de la rue Monsieur le Prince mais dont l’accès était barré par un digicode ― le 9573 ―, lesquels n’étaient pas aussi fréquents alors, et que le gardien de cette adresse ― un type immonde de bêtise crasse et dont je dois confesser que j’ai souvent rayé, suis-je maladroit ! la carrosserie de cette voiture qu’il entourait de mille soins attentifs, notamment dans la cour intérieure le dimanche matin (Daphna ironisait souvent que sa femme ne devait pas connaître tant de douceur ― Daphna), et on a beau être étudiant aux Arts Déco, il est admirable à quel point on peut manquer d’imagination, et de compétence graphique, finalement, pour ce qui est des représentations obscènes gravées à la clef sur l’acier, des bites donc ― le gros gardien donc, n’a pas voulu lui donner le code, ce qui a condamné Malik Oussekine à prendre la fuite toujours plus bas dans la rue Monsieur le Prince, il a tout juste eu le temps de traverser la rue Racine avant d’être repris par un duo de voltigeurs et donc battu à mort ― je me souviens qu’Élie, le frère de Daphna, et moi, cruels et jeunes, avons tenté de faire valoir, les jours suivants, auprès de cet abruti de gardien qu’il portait la mort de Malik Oussekine sur la conscience, mais j’ai pu constater à quel point de tels concepts pénétraient imparfaitement l’intelligence si rare chez lui, qui nous a répondu, sans surprise, que tel n’était pas son problème à lui, à l’époque le point Godwin n’existait pas, mais je vous laisse imaginer le genre de reducio ad Hitlerum dont Élie et moi, nous sommes rendus coupables, brodant, sans grande imagination, sur des thèmes arendtiens pas spécialement bien maîtrisés par nous, je ne sais pas pour Élie, mais pour ma part il allait encore se passer de nombreuses années avant que je ne lise Hannah Arendt (1906 – 1975), qu’est-ce qu’on peut être péremptoire quand on est jeune ! Ce dont je me souviens surtout c’est que nous avons hurlé, Daphna et moi, depuis le fond de la cour, que le code c’était le 9573 ― pas une fois que je ne passe dans ce quartier sans que je ne tente, vainement depuis, de composer ce code à quatre chiffres au 22 de la rue Monsieur le Prince, rituel morbide, mais dont je ne peux m’empêcher ―, mais que Malik Oussekine dont j’ai le vague souvenir du visage lointain, souvenir qui ne correspond pas du tout à l’unique photographie connue de lui, comme si dans mon souvenir, vieux de plus de trente ans, son visage avait déjà été partiellement happé par la mort, tandis qu’il ne lui restait plus qu’une minute ou deux à vivre, Malik Oussekine ne nous a pas entendus, nos voix sans doute couvertes par le bruit de la rue et justement celui de la motocyclette qui approchait ― et peut-être aussi, je suis en train de m’en souvenir et de m’en rendre compte en l’écrivant, que Daphna et moi, dans notre précipitation, avons dit la même chose, 9573, de deux manières différents et finalement concurrentes, Daphna à l’américaine, neuf-cinq-sept-trois et moi à la française, quatre-vingt-quinze soixante-treize, concourant, presque autant que le gardien abject, finalement, au drame. Ici je dois aussi expliquer, j’imagine, que Daphna et moi résidions, alors, chez le père de Daphna, qui lui-même résidait ailleurs, dans ce qui avait été l’ancien atelier du photographe touche-à-tout pas forcément génial, André Vigneau (1892 – 1968), atelier dont le père de Daphna avait hérité du bail et dans lequel, aux mains justement de cet André Vigneau, Robert Doisneau (1912 – 1994) avait fait ses classes en photographie, ce dont il gardait un souvenir immuable, qu’il avait été content de partager avec moi, nous l’avons vu, lors d’un vernissage au Palais de Tokyo, du temps où ce dernier était le Centre National de la Photographie, avant d’être désamianté et laissé dans cet état assez lamentable qui est celui d’aujourd’hui et qui sert de façon assez décorative, il faut bien le dire, de décor de pseudo friche industrielle et qui permet sans doute à des artistes en manque de sensations révolutionnaires, tels Thomas Hirschhorn, de nous faire croire à leurs vagues intentions anarchistes, parfaitement cadrées par ailleurs, ce n’est pas l’absence de crépi sur les cimaises qui permet d’annuler l’institution. Mais je m’égare. Il y a, malgré tout, dans mon esprit, souvent désordonné, j’en conviens, des liens de sens quasi directs entre Malik Oussekine et Thomas Hirschhorn, les-quels passent étonnamment par le photographe Robert Doisneau. Et il y aura désormais ce genre de liens distendus et capillotractés dans mon esprit entre Raymond Samuel Tomlinson et Malik Oussekine. À la réflexion ce n’est pas le plus inadéquat des hommages si l’on consi-dère que Raymond Samuel Tomlinson a contribué, grandement ― le courrier électronique est la plus belle des fonctionnalités d’Internet ― à la construction et à l’essor d’Internet, qui est le lieu même de la sérendipité, le passage du coq-à-l’âne, grâce, notamment, aux invraisemblables catapultes que sont les liens hypertextes, l’autre merveilleuse fonctionnalité d’Internet. #merci #Raymond_Samuel_Tomlinson_, comme on dit sur _Seenthis. Sur Internet.

    • Je ne connaissais pas le mot sérendipité @philippe_de_jonckheere je regarde dans le dico, rien. un deuxième rien non plus, doivent être trop vieux.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9rendipit%C3%A9

      La sérendipité est le fait de réaliser une découverte scientifique ou une invention technique de façon inattendue à la suite d’un concours de circonstances fortuit et très souvent dans le cadre d’une recherche concernant un autre sujet.

      sans parler de découverte scientifique, ça m’arrive souvent sur le net et sur @seenthis où je dérape souvent, Je sais d’où je pars sans savoir où je vais et bon dieu, j’adore ça. La merveilleuse glissade.

    • Jusque-là, j’associai @davduf à l’histoire de Malik Oussekine, bien que je ne retrouve pas de traces écrites. Je suppose qu’il a fait un travail de mémoire à ce propos, mais je ne me souviens plus :/

      Maintenant vous serez 2 pour me rattacher à lui. Et par lui, à qui j’etais en 1986...

      Bref, ce fil de discussion provoque en moi un vertige que j’ai du mal à exprimer. De l’inventeur du courrier électronique qu’on oubliera à nouveau dans un certain temps et cet étudiant qu’on ne pourra pas oublier... je ne sais pas comment dire... et pourtant j’aimerais bien...

    • @james

      je ne sais pas comment dire... et pourtant j’aimerais bien...

      Ben tu vois moi cela faisait des années que j’essayais d’en dire quelque chose, ce que j’ai donc déjà essayé de faire, et puis je n’y parvenais pas et c’est finalement toi, qui dans ce post de seenthis , a déclenché cet extrait dans une forme que je trouve enfin satisfaisante, ce dont je te suis reconnaissant.

      Si tu veux on peut échanger sur le sujet en dehors de seenthis par mail (pdj arotruc desordre.net), ce qui serait peut-être plus facile, je sens bien que tu es ému, je le suis également.

      Et si tu es francilien, samedi soir, à 20H, à Beaubourg, Adrien Genoudet et moi lisons l’Etreinte et la lettre que j’ai écrite à Adrien que je ne connaissais pas alors, et dans laquelle il est très brièvement question de la génération Malik Oussekine, c’est gratuit, je crois que cela vaut le jus.

      Amicalement

      Phil

    • @vanderling En fait c’est une traduction littérale de serenpidity en anglais et qui est désormais plus ou moins courament admis en Français. C’était même le plaisir par excellence sur Internet il y a vingt ans (@arno portait encore des culottes courtes) notamment parce que les moteurs de recherche alors n’étaient pas du tout pertinents dans les résultats qu’ils fournissaient, on avait coutume de dire qu’on obtenait pas souvent ce qu’on cherchait et presque toujours ce que l’on ne cherchait pas ou plus.

    • J’ai lu hier le très beau texte publié sur médiapart à propos de la disparition de Patrice_Barrat que je ne connaissait pas et ça m’a vraiment donné envie d’en savoir plus sur lui. J’ai cherché vainement et engluée dans ce vide, je n’ai pas eu le reflex de poster cette info sur seenthis.

    • Ma séquence « #vu_de_Gelbique » du coup...

      #Semira_Adamu https://fr.wikipedia.org/wiki/Semira_Adamu dont je découvre que l’ignoble meurtre s’est passé il y a presque 20 ans et dont le fantôme me soutient à chaque discussion avec mes contemporains moins ouverts à l’altérité

      #Julie et Mélissa, victimes de la perversion de Marc Dutroux. Deux fillettes dont la disparition avait semé l’émoi, provoqué bien des fantasmes puis fait découvrir que, si l’on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui, on peut aussi le regretter durement quand l’incertitude baignée de distance et de pseudo indifférence laisse la place à l’horrible cruauté de la perversion mortelle

      #René_Michaux qui a droit à une brève notice Wikipédia en flamand mais pas en français ! https://nl.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Michaux. Un gendarme passé tout près d’être le héros qui aurait retrouvé les précédentes vivantes et, n’ayant pu l’être, s’est retrouvé anti-héros au coeur des discussions sur la guerre de polices. Il en est mort pendant 13 ans, avant de décéder.

      #Thierry_Lotin, lieutenant de l’armée belge mort au Rwanda avec les 9 membres de son peloton, en 1994 juste au début de ce qui est devenu le génocide.

      #Aaron_Swartz, militant superbe dont le nom m’était vaguement connu jusqu’à ce que la nouvelle de son suicide attire mon projecteur personnel sur son oeuvre militante...

      #Ian_Murdock, créateur et fondateur de Debian et du projet Debian. Un nom connu mais une personne inconnue. Une fiche Wikipedia tellement courte pour une trace tellement grande dans le monde du libre.

      Merci @odilon d’avoir attiré mon regard sur ce fil riche :-)

  • Israël : 18 mois de prison pour le soldat franco-israélien qui avait tué un Palestinien blessé
    21/02/2017
    http://www.france24.com/fr/20170221-israel-18-mois-prison-soldat-elor-azaria-israelien-palestinien-bl

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    Mort d’un Palestinien. Un soldat israélien condamné à 18 mois de prison
    Modifié le 21/02/2017 à 13:15 | Publié le 21/02/2017 à 13:15
    http://www.ouest-france.fr/societe/justice/mort-d-un-palestinien-un-soldat-israelien-condamne-18-mois-de-prison-48

    Le soldat israélien reconnu coupable d’homicide pour avoir achevé un Palestinien blessé écope de 18 mois de prison ferme.

    Un tribunal militaire israélien a condamné mardi à 18 mois de prison le soldat Elor Azaria, accusé d’avoir achevé un assaillant palestinien blessé, point d’orgue d’un procès qui a profondément divisé le pays.

    Le procureur militaire Nadav Weisman avait estimé que « la peine appropriée pour l’accusé ne doit pas être inférieure à trois ans et ne pas dépasser les cinq ans » alors que le soldat encourait jusqu’à 20 ans de prison. Le procureur s’était justifié en déclarant que le soldat avait « tué une personne, même s’il s’agissait d’un terroriste. »

    Elor Azaria est entré dans le prétoire du Tribunal de tel-Aviv sous les applaudissements, en uniforme et les mains libres, arborant un sourire crispé. Il a embrassé sa fiancée et longuement étreint ses parents et amis, présents à chacune de ses audiences. À l extérieur du tribunal se tenait une manifestation de soutien au soldat, surveillée par la police. La foule brandissait des pancartes « On ne laisse pas tomber les combattants » ou « mort aux terroristes ».

    • Procès Azaria : « Pas de justice pour les Palestiniens ! »
      par Jonathan Cook | 21 février 2017 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
      http://chroniquepalestine.com/pas-de-justice-pour-palestiniens

      Habituellement, lorsque l’armée est forcée de poursuivre [un soldat] – ont noté les groupes de défense des droits de l’homme – les procédures traînent en longueur et des accords sont négociés en coulisses pour épargner des procès aux soldats pour les crimes commis.

      Le mois dernier, Ben Dery, commandant de la police de la frontière, a été jugé dans le cadre d’un accord avec les procureurs, coupable d’homicide involontaire pour avoir utilisé une arme à feu « avec négligence ». Dery a été filmé visant et tuant délibérément le jeune Nadim Nuwara, âgé de 17 ans, lors d’une manifestation à un barrage militaire en Cisjordanie en mai 2014, alors que le jeune homme ne représentait aucun danger. Trois autres Palestiniens avaient été touchés par des tirs à balles réelles en direct, et l’un d’entre eux est également mort de ses blessures.

      L’accusation a accepté l’affirmation de Dery selon laquelle il avait, par erreur, chargé une balle réelle dans son fusil alors qu’il avait l’intention de tirer une balle en acier et caoutchouc. La famille de Nuwara a qualifié l’affaire de « montage » et de « honte pour le système judiciaire israélien ».

      Et Zahalka de conclure : « Il n’y aura jamais de véritable justice pour les Palestiniens devant les tribunaux israéliens. L’adresse appropriée est la Cour pénale internationale, où les Israéliens doivent être jugés pour crimes de guerre ».

  • Honor Edward Said’s legacy by supporting BDS | Nada Elia
    http://mondoweiss.net/2016/09/edward-legacy-supporting

    September 25, 2016 marked the thirteenth anniversary of the passing of Professor Edward Said, one of the most influential intellectuals of the twentieth century, and a political icon for anyone invested in the Question of Palestine. And as happens with many historical icons, Said’s legacy is causing a tug-of-war between “liberal Zionists” on the one hand, and the thousands of anti-Zionist critics and BDS activists his radical scholarship and political engagement have spawned. Source: Mondoweiss

  • CPI : les criminels de guerre israéliens semblent avoir le trouillomètre à zéro… –
    Amira Hass | publié par Haaretz le 17 août 2016 et traduit par Luc Delval
    http://www.pourlapalestine.be/cpi-les-criminels-de-guerre-israeliens-semblent-avoir-le-trouillomet

    Il se présente comme “Abu Nabil”, mais l’Arabe n’est pas sa langue maternelle. Pourchasser des gens et les menacer de mort, tel est son métier. On peut supposer qu’il est payé pour ça. Il travaille avec une équipe, dotée de moyens technologiques avancés pour localiser et surveiller des gens.

    Le 25 février, Abu Nabil a téléphoné en Suède, au domicile de la famille de Nada Kiswanson, une juriste palestinienne qui jouit de la double nationalité jordanienne et suédoise, et il a averti la famille que si Nada Kiswanson ne laissait pas tomber son emploi ils ne la reverraient jamais.

    #CPI

  • CPI : Une juriste des droits de l’homme gravement menacée aux Pays-Bas
    Leonie van Nierop | Publié le 10 août 2016 sur NRC.nl | Traduction : Jean-Marie Flémal
    http://www.pourlapalestine.be/cpi-une-juriste-des-droits-de-lhomme-gravement-menacee-aux-pays-bas

    Du fait que les menaces renvoient à ses activités et au vu des techniques avancées utilisées pour les lui adresser, la juriste présume que les services israéliens sont derrière l’affaire. Ces mêmes services « ne désirent pas réagir à de telles accusations », a fait savoir le ministère israélien des Affaires étrangères.

    Les autorités hollandaises prennent l’affaire très au sérieux, si l’on s’en réfère aux entretiens avec les personnes concernées. Le ministre des Affaires étrangères et de la Sécurité ainsi que son homologue de la Justice sont au courant, de même que le coordinateur national de la lutte contre le terrrorisme. Le Ministère public, quant à lui, prend aussi l’affaire « très au sérieux », a-t-il déclaré. La juriste bénéficie d’une « surveillance et sa sécurité est assurée ».

    Pour autant que l’on sache, c’est la première fois qu’une militante des droits de l’homme travaillant pour le compte de la Cour pénale internationale installée au Pays-Bas subit des menaces.

    Des coups de fil menaçants

    La juriste en question est Nada Kiswanson, 31 ans, qui travaille pour l’organisation palestinienne Al Haq. Kiswanson a la double nationalité jordanienne et suédoise et réside à proximité de La Haye avec son mari et leur fille.

    Chez elle, elle a reçu des coups de fil menaçants et des fleurs accompagnées d’un message intimidant. Les gens qui la menacent sont chaque fois capables de retrouver des numéros de téléphone anonymes de Kiswanson et ils se font entendre depuis plusieurs pays.(...)

    • La Hollande enquête sur les menaces contre l’avocate d’un groupe palestinien devant la Cour de La Haye
      16 août | Charlotte Silver pour The Electronic Intifada |Traduction JPP pour l’AURDIP |
      http://www.aurdip.fr/la-hollande-enquete-sur-les.html

      (...) Herman von Hebel, le greffier en chef de la Cour pénale internationale, a déclaré au NRC Handelsblad que son organisme n’avait jamais vu de telles menaces contre des salariés d’organisations non gouvernementales travaillant avec la Cour. Il affirme que les autorités néerlandaises faisaient peu de cas du problème jusqu’à ce que la Cour intervienne.

      « Nous l’avons vu immédiatement : ces menaces sont graves. Ceci doit être examiné. Et il devrait y avoir une meilleure protection des (organisations non gouvernementales) au Pays-Bas », dit-il.

      Von Hebel met l’accent sur le fait que la Cour pénale internationale compte sur des groupes comme Al-Haq pour lui fournir la documentation qui lui servira à déterminer s’il s’agit d’un dossier pénal.

      « Ce qui est tenté là, c’est d’empêcher quelqu’un de nous donner cette information. C’est une attaque contre l’idée même du combat contre l’injustice à une grande échelle », dit-il. (...)

  • Tourcoing : le chaudron du Grand Mix sort une nouvelle potion, éclectique et colorée - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/tourcoing-le-chaudron-du-grand-mix-sort-une-nouvelle-ia26b58810n3435450

    Rock, hip-hop, chorale, electro… la scène tourquennoise affiche près d’une trentaine de dates d’ici la fin juin. On en a sélectionné quelques-unes à ne pas rater.

    En s’associant au producteur portugais Batida, Konono n°1, légendaire orchestre de Kinshasa, promet une soirée de feu !

    Des phénomènes. Le Grand Mix est réputé pour ses cartons pleins. Sur la scène rap française, la salle promet une grosse soirée avec un plateau emmené par le roi du buzz et des clips innovants, Vald. Aux côtés de celui qui viendra dire Bonjour, on entendra Georgio et Charly Nine, jeudi 21 avril (c’est dans le cadre du festival Les Paradis artificiels). Dans un tout autre registre, belge cette fois, Trixie Whitley envoûtera la scène tourquennoise de sa pop bluesy, mardi 3 mai. Plus soul et R’n’B, Lee Fields and The Expressions promettent un moment rare et chaleureux, nourri de quarante-trois prolifiques années de carrière, mercredi 11 mai.

    Des retours attendus. Pour celui des Innocents, la salle affichera certainement complet bien avant le 27 mai. Reconstituant leur duo, Nataf et Urbain remontent sur scène dans une formule intimiste qui met en évidence la finesse de leur répertoire, entre perles encore méconnues et tubes fédérateurs. Autre retour, celui du musicien britannique Tricky, ce dimanche 10 avril. Le pilier du trip-hop déposera l’empreinte sombre de son douzième album, Skilled Mechanics.

    Du fun ! Vous aimez les mélanges qui pétillent ? Rendez-vous samedi 30 avril pour la rencontre entre un légendaire orchestre de Kinshasa, Konono nº1 (récompensé par un Grammy Award), et Pedro Coquenão, alias Batida, producteur, vidéaste et DJ angola-portugais, qui revigore le kuduro à coups de beats electro. Au final, leur collaboration promet une soirée world music et surtout une fête sans fin entre tradition et modernité.

    En mode « after work ». Discuter, danser, manger et boire (dans n’importe quel ordre), direct après les cours ou le bureau : c’est le concept de ce rendez-vous musical mensuel qui démarre systématiquement à l’heure de l’apéritif (18 h), le jeudi. En avril, rendez-vous le 28 pour se laisser emporter par l’abstract hip-hop et l’electro rêveuse d’Unno. En mai, c’est la pop langoureuse du duo Her, le 26, qui nous fera battre du pied (entrée gratuite).

    Dernières places à saisir. Pour Cult of Luna, mercredi 13 avril, et pour Matt Simons, mercredi 20 avril (Les Paradis artificiels), il ne faut plus traîner pour acheter des places. Mais pour les Américains de Nada Surf, mardi 12 avril, c’est déjà complet !

    Le Grand Mix, 5, place Notre-Dame à Tourcoing. Tél. : 03 20 70 10 00. www.legrandmix.com.

  • LIBAN : Bilan politique du 15 janvier - Nada Ghosn - An-Nahar
    http://fr.annahar.com/article/302369-liban-bilan-politique-du-15-janvier

    Le comité des parents et familles des détenus islamistes ont protesté ce vendredi à Tripoli, contre la libération de l’ancien ministre Michel Samaha. Le cheikh Mohamad Ibrahim a condamné le maintien des détenus derrière les barreaux sans procès, réclamant leur libération.
    Le mufti de Tripoli et du Nord, cheikh Malek Chaar, a reçu, ce vendredi, dans sa résidence à Tripoli, l’Ambassadeur de France au Liban, Emmanuel Bonne. Les discussions ont porté sur les développements locaux et régionaux en cours. Le mufti Chaar a indiqué que « la libération de l’ancien ministre, Michel Samaha, constitue une enfreinte à la loi. Le Tribunal militaire est présidé par un juge qui doit être au courant des lois et de la justice ». « Il est honteux qu’un inculpé soit libéré. Sa sortie de prison s’apparente à une récompense du terrorisme. Cet agissement représente une entorse à la liberté. L’Etat et le gouvernement ne doivent pas faire preuve de laxisme à cet égard. Le criminel doit être jugé sans prendre en considération le parti qui le soutient », a-t-il précisé.

  • Israel’s assaults on Palestinian education amount to genocide
    Nada Elia and Rima Najjar The Electronic Intifada 25 September 2015
    https://electronicintifada.net/content/israels-assaults-palestinian-education-amount-genocide/14867

    Israel’s army and schools work hand in hand, say teachers
    Jonathan Cook, Middle East Eye, Sunday 27 September 2015
    http://www.middleeasteye.net/news/israel-s-army-and-schools-work-hand-hand-say-teachers-201601890

    traduit en français sur le site de l’AURDIP :

    L’armée israélienne et les écoles travaillent main dans la main, selon les enseignants
    Jonathan Cook, Middle East Eye, Sunday 27 September 2015
    http://www.aurdip.fr/l-armee-israelienne-et-les-ecoles.html

    Action d’information devant l’Université François Rabelais à Tours
    Campagne BDS France, le 27 Septembre 2015
    http://bdsfrance.org/index.php?option=com_content&view=article&id=3859%3A2015-09-27-18-12-37&c

    Report reveals 9 Israel lobby tactics to silence students
    Nora Barrows-Friedman Activism and BDS Beat 30 September 2015
    https://electronicintifada.net/blogs/nora-barrows-friedman/report-reveals-9-israel-lobby-tactics-silence-students

    traduit en français sur le site de l’AURDIP :

    Un rapport révèle neuf tactiques du lobby pro-Israël visant à réduire au silence les étudiants
    Nora Barrows-Friedman, Activism and BDS Beat, 30 September 2015
    http://www.aurdip.fr/un-rapport-revele-neuf-tactiques.html

    Conférence BDS à Toulouse avec Ben White : une grande réussite ! Ils ne nous feront pas taire !
    Campagne BDS France, le 1 Octobre 2015
    http://bdsfrance.org/index.php?option=com_content&view=article&id=3860%3A2015-10-01-21-34-34&c

    #Palestine #BDS #Boycott_universitaire #Apartheid #Censure

  • UN laments ‘extreme times’ as two Arab sites join World Heritage List | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/news/un-laments-extreme-times-two-arab-sites-join-world-heritage-list-1489
    http://www.middleeasteye.net/sites/default/files/images/Old+Sanaa_0.jpg

    “It’s an extreme time,” Nada Al Hassan, head of the Arab unit for UNESCO’s heritage protection wing, told Middle East Eye. “We have had the news of destruction and intentional destruction nearly every day. It has been a hard year and it doesn’t seem like it will go better.”

  • Cité de la musique Live - Nada Strancar chante Brecht / Dessau

    http://www.citedelamusiquelive.tv/concert/0950690/nada-strancar-chante-brecht-/-dessau.html

    J’avais été très impressionné par ce concert et l’interprétation de ces oeuvres peu connues par Nada Strancar. L’orchestration est simplement magique.

    Nada Strancar chante Brecht / Dessau
    enregistré à la Cité de la musique le 05 novembre 2010

    #musique #bertold_brecht #kurt_weil #paul_dessau

  • Nada Abou Farhat - Scarlett Haddad
    http://www.lorientlejour.com/article/895396/nada-abou-farhat.html

    Dans un univers réputé pour ses magouilles, ses rivalités féroces et ses gros enjeux financiers, Nada Abou Farhat fait figure d’extraterrestre. Mais une extraterrestre sereine, déterminée à aller de l’avant sans faire de compromis sur ses valeurs et ses convictions. Là où d’autres choisissent de prendre l’ascenseur de la célébrité, quitte à devenir des clones les unes des autres, l’actrice préfère gravir les marches une à une, rester authentique et miser sur la compétence... Dans un métier de l’éphémère, elle ne craint pas le temps, peaufinant, rôle après rôle, son talent et consolidant ses engagements pour une société plus ouverte où la femme serait réellement l’égale de l’homme. C’est d’ailleurs pourquoi elle n’hésite pas à mettre son image au service de grandes causes comme celle de la violence contre les femmes, de la femme dans l’action publique ou encore de la lutte contre le cancer du sein. À elle seule, elle est membre militante et volontaire de trois ONG spécialisées dans ces dossiers, Kafa, Women in Front et Sanad. Elle voudrait d’ailleurs faire encore plus, tant elle est convaincue qu’une actrice a aussi une responsabilité sociale.

  • Photos: The Ruins of the USSR’s Secret Nuclear Cities | WIRED
    http://www.wired.com/2014/10/photos-ruins-ussrs-secret-nuclear-cities/?mbid=social_twitter#slide-id-1596913

    Nadav Kander traveled to the steppes of Kazakhstan four years ago to see the “closed cities” of the Soviet nuclear testing area, a network of cities all but invisible to outsiders until the arrival of Google Earth. The photographer ventured first to the town of Kurchatov—named for the physicist who developed the USSR’s first nuclear bomb—where he found a guard at a gate. Kander, with help from a local contact, convinced the guard to let him pass, checked into the town’s only guest house, and set about making photographs with his large plate camera. His haunting images of an eerily beautiful landscape raise questions about secrecy, transparency, and the universal human attraction to ruins.

    “I like to photograph things that are quite difficult to look at, but in a beautiful way,” said Kander. “It’s something I keep doing and doing because it nourishes me. It makes the viewer uneasy and challenges your idea of what’s beautiful.” This is a theme Kander, who is based in London, explored brilliantly in Long River, his Prix Pictet-winning series about the Yangtze River. The closed cities series, Dust, is showing at the Flowers Gallery in London and in an iPhone app. His images also will be collected in a book to be released in November.

    #ex-urss #soviétisme #ghost_town #nucléaire

  • What would Israel do in Hamas’ shoes? -
    The Palestinian response to the killing of Mohammed Deif’s wife and son will be exactly like the Israeli response in the reverse situation: Vengeance and retribution.
    By Gideon Levy | Aug. 21, 2014 | Haaretz
    http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.611672

    Think of a terrible scenario: Hamas, heaven forbid, kills Sara and Yair Netanyahu, the prime minister’s wife and son. Another scenario, no less terrible: the targets are Revital and Nadav Gantz, the IDF chief of staff’s wife and son. What would Hamas have gotten out of such horrific murders? And how would Israel have reacted? Submitted to its demands? Would public opinion have moderated? Would Israel ever forgive?

    And what would Hamas benefit if it succeeded, heaven forbid, to kill the prime minister or the chief of staff? Wouldn’t we have found substitutes? Would Israel have renounced its leadership? Bowed its head to its leaders’ assassins? Would Israel have hastened to build them a deep-water seaport and airport in Gaza?

    Whoever decided to try to assassinate Mohammed Deif and succeeded in killing Vidad, his wife, and Ali, his son (an 8-month-old infant), didn’t think in those terms. Israelis are never willing to play the opposite-role game and consider what would have happened if we were in their place. It’s part of our dehumanization and demonization of the Palestinians. Murdering their leaders and commanders? Legitimate. Murdering ours? Monstrous horror. How can you even compare?

    Those responsible for murdering the members of the Deif family were looking for a victory picture, or at least a pain photo, painful enough to stop the rocket fire. But the effect was, and always will be, the opposite. This action too will only intensify the resistance, extremism and resolve, just as it would have done in the reverse situation, of killing an Israeli leader.

    A war that began with the “pain map” drafted by the Air Force, which included bombing the homes of “Hamas operatives” – a wondrously flexible term that comprised bombing the homes and families of a hospital director and police chief – was looking for a happy ending. The moral issue of bombing a house with all its residents inside, of attempting to assassinate Deif and killing his wife and baby son – aren’t they innocent? – raise only a snigger in the Israel of today. Setting the moral issues aside, as there’s no demand to consider them, what about sense or reason? That is likewise not a prevalent commodity. Not to mention learning the lessons from the futile past of targeted killings. The people want an assassination – let’s give it one.

    The Palestinian response to the killing of Deif’s wife and son will be exactly like the Israeli response in the reverse situation. Vengeance and retribution. We saw it in Tuesday’s and Wednesday’s barrages and we’ll see it in the days to come. There will be no substitute for Deif’s wife and son, but there would most certainly be one for Deif – as there was one for all his predecessors, fatalities of Israel’s targeted killings over the generations.

    None of the replacements was more moderate than his predecessor. Abdel Aziz al-Rantisi wasn’t more moderate than Ahmed Yassin, Deif is not more moderate than Ahmed Jabari, and Yahya Ayyash’s heir was not Mahmoud Abbas. No assassination has ever changed the picture for the better. Israel only hung more scalps on its belt, a false display of victory. Israel got nothing out of them but bloodshed, lust for revenge and feelings of hatred. But why should Israel learn from its past? That’s too sensible and self-evident.

    Like a used-up wad of chewing gum stuck to one’s sole, this war is sticking to Israel and Gaza, refusing to let go. Its end is nowhere in sight, it has no conclusion. Tuesday’s assassination only prolonged its days.

    Nobody knows what terms the Israeli delegation agreed to in Cairo and, just as inexplicably, nobody knows what terms it refused, either. The impression emerging from the smoke screen is that Israel did not agree to give Gaza much, if anything, and Hamas reacted, in self-evident frustration, with rocket fire.

    There are other (imaginary?) scenarios as well. For example, Israel saw the chance to kill Deif, so it retracted its agreements, preparing the ground for the mother of all victory photos. But what good did that do? Nothing. No quiet, not even a mock victory photo, only more blood and retribution.

  • Palestine et féminisme, certains de ces textes ont déjà été postés ici, mais le premier vient d’être traduit en français :

    Les hommes palestiniens peuvent-ils être des victimes ? Genrer la guerre d’Israël sur Gaza
    Maya Mikdashi, Jadaliyya, le 23 juillet 2014
    http://vincentfortune.over-blog.com

    Israel’s War Against Gaza’s Women & Their Bodies
    David Sheen, Muftah, le 23 juillet 2014
    http://muftah.org/israels-war-gazas-women-bodies

    Mettre fin au sionisme : une question féministe
    Nada Elia, Electronic Intifada, le 24 juillet 2014
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article14770

  • Des cinéastes israéliens demandent un cessez-le-feu à Gaza et dénoncent la partialité des médias - Le Monde

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/07/15/des-cineastes-israeliens-demandent-un-cessez-le-feu-a-gaza_4457822_3246.html

    Huit cinéastes israéliens dont les films sont présentés au festival de Jérusalem, organisé du 10 au 20 juillet, en appellent à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. « Les enfants de la bande de Gaza ne bénéficient pas de la protection du système du Dôme de fer, écrivent Efrat Corem, Ronit Elkabetz, Shlomi Elkabetz, Tali Shalom Ezer, Shira Geffen, Bozi Gete, Nadav Lapid et Keren Yedaya. Ils ne disposent pas d’espaces résidentiels sécurisés, ni de sirènes. Les enfants qui vivent aujourd’hui à Gaza sont nos partenaires pour la paix de demain. La tuerie et l’horreur que nous infligeons ne font que repousser plus loin toute solution diplomatique. »

    (…)

    Les réalisateurs mettent également en cause l’impartialité des médias dans la couverture du conflit : « Ceux qui filment la souffrance des Israéliens devraient être assez courageux et honnêtes pour filmer également les morts et les destructions à Gaza, et raconter aussi cette histoire. La douleur des Israéliens et des Palestiniens ne peut être distinguée, et l’une ne cessera pas tant que l’autre durera. »

  • Des cinéastes israéliens demandent un cessez-le-feu à Gaza
    par Thomas Sotinel | Le Monde.fr | 15.07.2014
    http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/07/15/des-cineastes-israeliens-demandent-un-cessez-le-feu-a-gaza_4457822_3246.html

    Huit cinéastes israéliens dont les films sont présentés au festival de Jérusalem, organisé du 10 au 20 juillet, en appellent à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. « Les enfants de la bande de Gaza ne bénéficient pas de la protection du système du Dôme de fer, écrivent Efrat Corem, Ronit Elkabetz, Shlomi Elkabetz, Tali Shalom Ezer, Shira Geffen, Bozi Gete, Nadav Lapid et Keren Yedaya. Ils ne disposent pas d’espaces résidentiels sécurisés, ni de sirènes. Les enfants qui vivent aujourd’hui à Gaza sont nos partenaires pour la paix de demain. La tuerie et l’horreur que nous infligeons ne font que repousser plus loin toute solution diplomatique. »

    Ce texte a été présenté lors d’une conférence de presse, lundi 14 juillet. Les réalisatrices Shira Geffen et Keren Yedaya ont lu les noms d’enfants tués à Gaza lors des affrontements des derniers jours, en précisant : « Ce n’est pas une provocation, il est naturel de leur donner un nom et de se souvenir. »

    Les réalisateurs mettent également en cause l’impartialité des médias dans la couverture du conflit : « Ceux qui filment la souffrance des Israéliens devraient être assez courageux et honnêtes pour filmer également les morts et les destructions à Gaza, et raconter aussi cette histoire. La douleur des Israéliens et des Palestiniens ne peut être distinguée, et l’une ne cessera pas tant que l’autre durera. »

    Navi Lapid, l’auteur de L’Institutrice, présenté lors du dernier Festival de Cannes à la Semaine de la critique, a déclaré à Screen International : « J’espère que ce n’est qu’un premier pas et que les cinéastes israéliens se feront plus actifs et plus influents en tant que tels dans la vie politique israélienne. »

  • Hier soir en début de soirée, on a retrouvé John et Nada, qui sont de retour au Liban. Good news, John va repartir en tournée avec son groupe, les #Fareeq_el_Atrash (que je n’ai toujours pas vus jouer live, bon sang de bon sang…) :
    http://www.youtube.com/watch?v=61Q6_ps2Mxc

    J’ai filé ensuite retrouver @saoudallan et Macadi. #Macadi_Nahhas tourne beaucoup en ce moment, elle va venir en Europe à l’automne (elle devrait passer à Bruxelles, je vous donnerai les dates) :
    http://www.youtube.com/watch?v=18skz6yk3uU

    On est allés assister au concert du grand joueur de oud #Charbel_Rouhana à Dhour Choueir :
    http://www.youtube.com/watch?v=nYhBUuNy_V8

    La vidéo le montre dans un concert un peu intimiste interprétant un instrumental de son dernier album ; hier soir, au village, on a eu quelques très beaux moments de ce genre, mais il a surtout joué des chansons réjouissantes de son premier album, comme ça les gens chantaient et dansaient. Le son était énorme, il est accompagné par certains des meilleurs musiciens du Liban.

    Tu peux pas dire que je profite pas de mes vacances pour me culturer.

    #musique