person:nadia comaneci

  • Nadia Comaneci : “quand vous vivez dans un pays communiste, vous essayez de vivre du mieux que vous pouvez” | euronews, the global conversation

    http://fr.euronews.com/2014/11/08/nadia-comaneci-quand-vous-vivez-dans-un-pays-communiste-vous-essayez-de

    Elle a gagné l’attention et l’affection du monde entier à l‘âge de 14 ans. En 1976, la jeune gymnaste roumaine obtient pour la première fois de l’histoire olympique la note parfaite de 10 et entre dans la légende du sport.
    Mais sa vie en Roumanie était compliquée, et elle est revenue à la Une des journaux quand elle a choisi, au péril de sa vie, de s’enfuir pour échapper au régime brutal de Nicolae Ceaucescu.

    #souvenirs #nostalgie #gymnastique #roumanie #ceaucescu

  • Lola Lafon et « l’Etat L’Oréal » - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/livre/2014-c-est-leur-annee-4-4-lola-lafon,106944.php

    C’est même en partie pour cela qu’elle écrit, soucieuse de combattre par ses livres une certaine image de la femme qu’elle trouve de plus en plus archaïque et amnésique : « Le corps de Nadia ­Comaneci a été scruté, noté, adulé, rejeté, comme le sont encore tous les corps féminins aujourd’hui. Je suis frappée par le procès hormonal qu’on fait maintenant à toutes les femmes. Il y a une injonction à la maternité très forte et, en même temps, il faut que les femmes soient consommables dès leur retour de la maternité. Comme si leur corps appartenait toujours à l’Etat. Après la dictature de l’Etat communiste, c’est celle de l’Etat L’Oréal... »

    #femmes #corps #sexisme

    • le « je ne suis pas féministe, mais... » me fait disjoncter aussi.
      Par rapport à l’injonction de "beauté" c’est même plus toléré ce répis pendant l’accouchement pour certaines voire ceci :
      http://www.babypop.fr/archives/2013/02/15/26414096.html

      La première chose que j’ai faite quand j’ai perdu les eaux lors de ma première grossesse c’est : filer me maquiller dans la salle de bain. Fond de teint, anticernes, poudre et mascara waterproof !

    • Sinon, la servitude volontaire des femmes me fait vraiment chier, même si je comprends le problème des opprimées qui pensent améliorer leur condition en anticipant les desiderata de l’oppresseur... Et c’est d’autant plus vrai quand je vois des nanas de mon âge transmettre avec diligence ce modèle à leurs filles, et tout ce qui va avec de honte de soi, d’intériorisation de leurs pseudos faiblesses et infériorités !

    • C’est il me semble la problématique du bouquin de A. Dworkin dans « les femmes de droite » que j’ai pas encore lu. Le truc de l’oppression c’est que ca fonctionne a plein quant le groupe opprimé se met à s’opprimer sans que les dominants s’en mêlent.
      Dans l’exemple de cette femme qui va se maquiller avant de partir à la maternité, elle dit quelle le fait « pour elle » ce qui me semble un argument (de merde) commun. Mon agacement/exasperation/bienveillance ocille la dessus selon les jours. Ca m’arrive de rentrer dans le lard brutalement de la nana et d’autre fois j’essaye de prendre de la distance et de pas rejeter totalement cette éducation féminine en la dévalorisant à base de « c’est superficiel » ou ce genre d’idées. Je me suis beaucoup construite dans le rejet de la féminité, pendant longtemps j’etait flatté quant mes potes me disaient « mais toi t’es pas une fille » et sur ce point la lecture de beauté fatale m’a fait révisé mon point de vue et examiner ma misogynie personnelle, ce qui me permet parfois certains jours d’être un peu moins sevère avec ces « femmes de droite », en sachant en plus que je ne suis pas à l’abris de mes petites et grosses lâchetés féministes et autres et qu’en plus vu que je suis nullipare et stérile je me débarrasse de la question de l’éducation de progéniture. Et pour ce changement dans mon point de vue sur le féminin, merci Mona !

    • Ah oui, et cette question de savoir à quel moment on est femme. Je me souviens que je m’étonnais des cris horrifiés des filles de l’école primaire quand on allait au bois et que je ramassais des vers de terre pour leur montrer. Je les trouvais stupides et mijorées, déjà pétries d’interdits, mais c’était aussi là la définition d’une fille.

  • Cross Media Consulting : L’actu media web - Les aigles, les linottes, Twitter et Laurent Joffrin
    http://www.erwanngaucher.com/01092011Les-aigles--les-linottes--Twitter-et-Laurent-Joffrin,1.media?

    Vous rejetez avec force l’idée que certains ont exposé, dont moi mais je n’ose penser que mon modeste blog ait pu être visé, donc lu depuis les cimes où volent les aigles, l’idée, donc, qui voudrait que vous refusiez le débat : « j’ai participé à des centaines de débats publics dans toute la France, face à des auditoires, courtois la plupart du temps mais parfois coriaces. Je trouve beaucoup plus facile – et tellement moins enrichissant – de répondre à des tweets que d’argumenter face à un public sceptique, hostile ou simplement méfiant ».
    Je pense sincèrement que c’est ici que vous faites erreur. J’ai assisté, peut-être pas à des centaines, mais à des dizaines de débats de ce genre. Vous y êtiez parfois partie prenante, d’autre fois non. Mais le rituel est toujours le même : les « sachant » sont sur scène, légèrement surélevés par rapport à la salle, sous les lumières, installés dans les confortables fauteuils avec entre eux , l’inévitable table basse, les verres d’eau et quelques plantes artificielles. Et le débat s’engage. Dans la salle, le public se bat et se contorsionne pour interpeller une hôtesse et se voir confier les précieux et trop rares micros.
    Les quelques élus qui auront remporté cette première manche en faisant pâlir d’envie Nadia Comaneci sur l’épreuve de tortillement-en-fauteuil-de-salle-des-congrès ont alors une poignée de secondes pour vous poser une question, vous interpeller. S’il déborde, l’hôte de la journée, qui tient à faire honneur aux grands journalistes parisiens qui ont fait le déplacement, se chargera de le couper poliment, mais fermement. Vient ensuite la réponse. Celle-ci peut en revanche durer aussi longtemps que le « sachant » le souhaite. Il peut répondre frontalement, avec humour, en profondeur, à côté de la plaque. Il ne sera pas interrompu, et beaucoup mieux, ne sera pas contredit ou relancé. En bas, dans la salle obscure, celui qui a posé la question n’a plus le micro depuis longtemps.

    Tiens c’est exactement ce que Paris Web veut faire tomber :)
    http://www.paris-web.fr
    #parisweb #micro #débat #public

    • En même temps dans un débat s’adressant à un public spécialisé tel Paris Web à peu près tous les membres du public ont une expérience du sujet discuté, un débat donnant la parole au public sur des sujets qu’il ne maîtrise pas particulièrement est rapidement ennuyeux. L’objectif n’est pas le même.