person:nafeez ahmed

  • Quand les journalistes deviennent des #médias indépendants

    J’ai découvert aujourd’hui une initiative assez incroyable du journaliste #Nafeez_Ahmed, journaliste d’investigation depuis 12 ans, passé entre autre par le Guardian, qui a écrit un article dans Medium intitulé : “Manifeste pour une #révolution des médias”. Je n’ai pas pu rester insensible à cet appel !

    https://medium.com/medialab-session/quand-les-journalistes-deviennent-des-medias-independants-7aaae39843a6
    #journalisme

  • Quand les journalistes deviennent des #médias_indépendants

    J’ai découvert aujourd’hui une initiative assez incroyable du journaliste #Nafeez_Ahmed, journaliste d’investigation depuis 12 ans, passé entre autre par le Guardian, qui a écrit un article dans Medium intitulé : “Manifeste pour une #révolution des médias”. Je n’ai pas pu rester insensible à cet appel !

    https://medium.com/medialab-session/quand-les-journalistes-deviennent-des-medias-independants-7aaae39843a6
    #journalisme #presse

    • La démarche est intéressante mais pose question sur l’information a destination d’une communauté définie.
      Le paywall aussi.
      Il existe depuis 2008 aux Etats Unis"un organisme sans but lucratif basé à New York ProPublica. De type pure player, l’organisme se décrit comme une salle de nouvelles indépendante spécialisée en journalisme d’enquête d’intérêt public." Wikipedia.

      "Avec un Pulitzer 2010 à ProPublica, c’est la première fois qu’un média explicitement “non-profit” monte au sommet du journalisme mondial. Le message qu’a voulu envoyer le jury cette année est sans équivoque : en période de crise des vieux modèles économiques, le journalisme d’investigation ne peut se baser seulement sur des logiques de profit et de recherche de l’audience à tout prix.

      Les médias financés par des mécènes font désormais officiellement jeu égal avec les entreprises traditionnelles. Philippe Couve le rappelait la semaine dernière, l’information n’a jamais été un produit commercialement viable. Jacques Rosselin, fondateur de Courrier International, en rajoute une couche. Citant Alain Minc, il compare le journalisme à de la haute-couture, “activité non rentable financée par les parfums et produit dérivés”.

      Dans leur expérience du for-profit, les médias ont déjà exploré plusieurs pistes, des services Minitel à l’organisation de conférences pour la presse professionnelle. Rosselin cite l’exemple de CityzenTV, une télé locale caennaise financée par les recettes du bar dans lequel elle était implantée. Sans que ça le choque pour autant : “Après tout, un bistro, un site local, une télé local ou un journal local jouent tous le même rôle de lien social non ?”"

      D’après les documents fiscaux de ProPublica, les journalistes sont payés un peu plus de 60 000 dollars par an. Un peu moins de 3 700 euros bruts par mois. Un salaire relativement correct en temps de crise du journalisme. Pas étonnant qu’ils soient en mesure de sortir plus de Pulitzer que leurs homologues de Seed, le programme de sauvetage du journalisme d’AOL. Là bas, les piges sont payées 50 dollars. "

      http://owni.fr/2010/04/13/propublica-remporte-un-pulitzer-la-fin-de-lhypocrisie-dune-linformation-for-pro

      *What we do
      http://www.propublica.org/about
      "In the best traditions of American journalism in the public service, we seek to stimulate positive change. We uncover unsavory practices in order to stimulate reform. We do this in an entirely non-partisan and non-ideological manner, adhering to the strictest standards of journalistic impartiality. We won’t lobby. We won’t ally with politicians or advocacy groups. We look hard at the critical functions of business and of government, the two biggest centers of power, in areas ranging from product safety to securities fraud, from flaws in our system of criminal justice to practices that undermine fair elections. But we also focus on such institutions as unions, universities, hospitals, foundations and on the media when they constitute the strong exploiting or oppressing the weak, or when they are abusing the public trust."

      How We Do It

      "We have a newsroom of about 40 working journalists, all of them dedicated to investigative reporting on stories with significant potential for major impact.

      Each story we publish is distributed in a manner designed to maximize its impact. Many of our “deep dive” stories are offered exclusively to a traditional news organization, free of charge, for publication or broadcast. We have had 104 publishing partners in our five and half years. Many are augmented with data rich “news applications” which, in turn, permit the localization of stories on the same subject by other news organizations. Almost all our stories are available for reprint under a Creative Commons license."

      C’est à mon sens retrouver une idéologie du métier et de son rôle dans une société démocratique et non pas la création d’une marque. L’information n’est pas une marchandise.

  • Le Pentagone se prépare à contrer les mouvements de rupture de la société civile - Paul Jorion
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/89534469572

    Sur son blog, Paul Jorion propose la traduction d’un article du Guardian signé Nafeez Ahmed qui revient sur le programme Minerva du département de la #défense américaine visant à étudier, via les sciences sociales, les mouvements de protestation pour comprendre quand ils deviennent dangereux. "Le département de la Défense amércaine considère-t-il les mouvements de protestation et le militantisme social en différents points du monde comme une menace pour la sécurité nationale des États-Unis ? Si oui, pourquoi ? Militantisme, contestation, “mouvements politiques”, et bien sûr ONG, sont des éléments essentiels à la bonne santé de la société civile et de la démocratie ; pourquoi le département de la Défense subventionne-t-il de la recherche autour de tels enjeux ?" s’inquiète Nafeez Ahmed. Nous sommes tous des (...)

    #surveillance