person:najib mikati

  • Moulahazat sur la démission de Saad Hariri : une conséquence de la nouvelle loi électorale qui pousse les grands partis à l’affrontement et aux calculs sectaires : The Republic of Resignations
    https://moulahazat.com/2017/11/04/the-republic-of-resignations

    The only thing more predictable than Lebanese politicians is Lebanese politicians, and even in their unexpected Jumblatt-like stances, like Hariri’s recent resignation, Lebanese politicians do the same polititcal maneuvers when they are forced into similar circumstances. Hariri’s violent breakup with Hezbollah was thus likely to happen anytime before the end of 2017: In my last post on this blog, in August, I had said that with the objectives of the ruling parties completed in parliament […] one should expect an environment of political escalation between Hezbollah and the FM as they progressively start to brace themselves for elections.

    In fact, the unpredictable nature of Hariri’s resignation was part of a very predictable maneuvering pattern in Lebanese politics. On the 4th of November 2017, 13 years and 2 weeks after his father resigned from the Prime-Minister post ahead of scheduled elections, Saad Hariri did the exact same thing. But the Hariris are not the exception. In fact, they tend to be the rule: On the 22nd of March 2013, Najib Mikati resigned from the premiership of a Hezbollah-led cabinet, 2 months ahead of scheduled elections. Less than three years later, on the 22nd of February 2016, two months before scheduled municipal elections, Ashraf Rifi also resigned from the Justice ministry of another cabinet in which Hezbollah was participating.

  • Al-Akhbar outraged over letter from a united front of “ex-presidents” on Hezbollah | The Mideastwire Blog
    https://mideastwire.wordpress.com/2017/03/28/al-akhbar-outraged-over-letter-from-a-united-front-of-ex-presidents-on-hezbollah/?fb_action_ids=1069128716526512&fb_action_types=news.publishe

    On March 28, the Al-Akhbar daily newspaper carried the following report: “Al-Akhbar learned that a new crisis has risen to the surface on the evening of the Arab summit as it turned out that former Presidents Amin Gemayel and Michel Suleiman and former PMs Fouad Siniora, Najib Mikati, and Tamam Salam, held a meeting that resulted in sending a letter to the president of the Arab summit that includes negative positions regarding Hezbollah.

    “According to the available information, this is a three page letter that carries the signature of all the meeting participants on each of the three papers. The letter stressed on “Lebanon’s respect of the Arab consensuses reached through the Arab League’s conferences” and that “Lebanon does not approve of Hezbollah’s interventions in Syria, Iraq, or Yemen.”

    “The officials went back to using the “wooden language” of the former President, Michel Suleiman, as they brought up the Baabda statement and the self-distancing policy. Interestingly, the statement failed to mention the Israeli offensives or the Israeli greed when it comes to the Lebanese gas and oil or the Israeli violations to the Lebanese sovereignty and the Israeli occupation of some Lebanese lands. The statement merely called for supporting Lebanon’s position regarding Israel. Naturally, the former presidents and PMs failed to mention the terrorist threat to Lebanon and they turned a blind eye to the fact that there are Lebanese lands that are occupied by terrorist groups in the barren areas of Ersal. The “official” letter nearly limited all of Lebanon’s problems to what it deemed the “illegal weapons.”

  • Ziad Allouki libéré. Les anciens caïds de Tripoli instrumentalisés contre Rifi ?
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/liban/semaine-politique-/item/16977-ziad-allouki-lib%C3%A9r%C3%A9-les-anciens-ca%C3%AFds-de-tripoli-i

    Vendredi 12 août, Ziad Allouki est revenu à Tripoli après avoir passé deux ans et trois mois en prison et il y a été accueilli en véritable héros. Le scénario rappelait aux Tripolitains le retour de Chadi Maoulawi dans une voiture officielle, appartenant selon les uns à l’ancien Premier ministre Najib Mikati et pour d’autres à l’ancien ministre Mohammad Safadi. La comparaison s’arrête là, car Chadi Maoulawi, qui avait été arrêté dans le cadre d’une opération sophistiquée de la Sûreté générale dans les locaux de l’association de bienfaisance appartenant à Mohammad Safadi à Tripoli, avait été relâché à cause des pressions politiques et populaires. Quant à Allouki et son compagnon Saad el-Masri, qui avait été relâché en mars, ils avaient été arrêtés dans le cadre de l’application du plan de sécurité à Tripoli après la formation du gouvernement présidé par Tammam Salam et l’arrivée de Nouhad Machnouk au ministère de l’Intérieur. Comme par miracle, Machnouk avait donc réussi à imposer un plan de sécurité à Tripoli qui a mis un terme à trois années d’affrontements sanglants et destructeurs pour l’économie de la ville entre le quartier sunnite de Bab el-Tebbané et celui alaouite de Jabal Mohsen. Toutes les forces militaires envoyées en renfort sur place pour mettre un terme à cet interminable conflit avaient échoué dans leur mission pendant plus de trois ans. Finalement, il a suffi que Nouhad Machnouk à l’Intérieur et Achraf Rifi à la Justice tapent du poing, pour que soudain, le calme règne et « les chefs des axes » se retrouvent en prison.

  • Municipales : Tripoli et les régions chrétiennes du Liban-Nord au révélateur - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/988371/municipales-le-scrutin-se-deroule-dans-le-calme-au-liban-nord-et-au-a

    A Tripoli, l’ancien ministre de la Justice, Achraf Rifi, et l’ancien député Misbah Ahdab vont tenter de jouer les trouble-fêtes face à la liste ayant la faveur des pronostics, notamment soutenue par les deux anciens Premiers ministres Saad Hariri et Najib Mikati.

    « Je m’oppose au statu-quo que les parties traditionnelles tentent d’imposer à Tripoli »,a martelé M. Rifi, à l’issue de son vote dans la principale ville du Liban-Nord, exprimant le refus de voir la ville « souffrir une nouvelle fois de cela ». « J’ai quitté le troupeau. Je ne ne peux suivre personne aveuglément. Personne n’a à dicter le choix des électeurs à Tripoli », a-t-il ajouté.

    De son côté, M. Mikati a indiqué que la page du conflit avec M. Hariri avait été tournée à l’occasion de ce scrutin, ajoutant que l’ancien ministre de la Justice constituait « une composante importante de la ville que personne ne peut éliminer ».

    Quatre listes s’affrontent à Tripoli. La liste présidée par Azzam Awada, soutenue par le leader du Courant du Futur, fait face à une liste présidée par l’ingénieur Ahmad Qamareddine, soutenue par Achraf Rifi, ainsi qu’à une liste incomplète soutenue par l’ancien député Misbah Ahdab et une quatrième liste composée de quatre membres de la société civile.

  • Confidences Liban
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/confidences/confidences-liban-?issue_id=215

    Les Ikhwan avec Mikati
    Alors que les séances du dialogue entre le Moustaqbal et le Hezbollah se poursuivent, la relation de la confrérie des Ikhwan libanais avec les deux partis se détériore. Ainsi, les canaux d’échange entre la Jamaa islamia et le plus grand parti chiite libanais sont quasi bloqués, de même avec le mouvement des Ikhwan palestiniens. La tension est montée d’un cran, selon des sources fiables, après l’assassinat de Samir Kantar par Israël, assassinat que les Ikhwan se sont abstenus de condamner. Sur les réseaux sociaux, certains commentaires semblaient brocarder l’agression, comme celui de la fille du Palestinien radical, Khaled Mechaal, qui réside au Qatar. Sur un autre plan, la discorde entre les Ikhwan et le Moustaqbal a atteint un niveau tel que le mouvement intégriste nie toute alliance passée ou future avec le parti de Saad Hariri. Les Ikhwan vont même jusqu’à provoquer ce dernier en organisant une série de dialogues politiques avec le président Najib Mikati. Des sources islamiques font allusion au rôle des services de renseignements turcs dans le rapprochement Mikati-Ikhwan.

  • Christians clash with Lebanese security forces - Jean Aziz
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/07/lebanon-president-vacuum-protests-beirut-aoun-future-salam.html

    This was what happened on the ground. Yet, there are some other political reasons that contributed to the incident. The disagreement within the government actually started weeks ago, as Aoun’s camp demanded the appointment of a new commander of the Lebanese army. From a legal point of view, current Commander-in-Chief Jean Kahwaji reached the age of retirement — 60 — on Sept. 30, 2013.

    Back then, the government that was headed by Najib Mikati had resigned and was limited to managing day-to-day state affairs. Thus, it did not have full constitutional powers and was not authorized to appoint a new commander in chief. On July 30, 2013, the minister of defense took an exceptional decision to postpone the dismissal of the army commander.

    Since the formation of the new government headed by Salam on Feb. 15, Aoun has been duly calling for appointing a new commander in chief, demanding that the issue be a top priority in the government sessions. Aoun’s ministers refused to discuss any other matter before the appointment of a new commander, which consequently led to the altercation July 9.

    As per the Lebanese custom laws, the army commander in chief ought to be Maronite, which automatically makes the current head of the army a semi-permanent candidate for the presidential seat, which is also traditionally allocated to Maronites. Electing army commanders as presidents was not unconstitutional before the amendments on the Taif Agreement in 1990. Afterward, Article 49 of the Constitution expressly stipulated that the candidates for the presidency have to be retired for two years before being entitled to run in the elections. This article was modified in 1998 for one exceptional time, which allowed the election of Emile Lahoud as president at the time. Afterward, the two-year retirement stipulation was completely disregarded when Michel Suleiman was elected in 2008, under the pretext that the presidential seat was vacant.

    In fact, three commanders in chief have served as presidents throughout the history of Lebanon. First, there was Fouad Chehab, who was elected Sept. 23, 1958, following the end of the civil war that took place during the summer of the same year. Emile Lahoud was the second army commander to be elected president Oct. 15, 1998. For his part, Michel Suleiman came to office May 25, 2008, after a presidential vacuum since Nov. 24, 2007, until his election.

    Aoun’s opponents, the Future Movement, consider that he’s seeking to appoint a new army commander to ward off any potential presidential rival, while his supporters deny such claims.

    Aoun’s supporters, however, believe that the Sunni camp is trying to control the Christian role in the government and in managing the state’s affairs. Sunnis rejected the election of a president who represents the majority of Christians in Lebanon. This is not to mention their rejection of the electoral law, which allows Christians full power to elect their MPs. Currently, Christians are being denied the right to full participation in the running of government affairs in the absence of a president.

  • Le scandale qui m’avait échappé : l’ancien premier ministre libanais Najib Mikati a dépensé 25 millions de dollars pour le mariage de son fils au Maroc. Oui, les Mikati « de Tripoli » : fais-moi encore pleurer avec tes histoires de « sunnites de Tripoli humiliés par le Hezbollah », s’il te plaît. (La chroniqueuse people de L’OLJ est enthousiaste.)
    http://www.lorientlejour.com/article/922780/a-marrakech-un-compte-de-fees.html

    Tout le monde en parle sur un ton dithyrambique. Beaucoup, en revanche, très en colère, regrettent férocement sur les réseaux sociaux que le Liban n’ait pas profité de cette manne financière.

    Huit cent cinquante invités (dont une majorité de jeunes) venus du Liban, de Jordanie, d’Arabie saoudite et de Londres, se sont retrouvés à Marrakech pour le mariage littéralement somptueux et foncièrement élégant de Malek Mikati (le fils de l’ancien Premier ministre Nagib Mikati) et Raf Hachem (divine dans sa robe Élie Saab). Dans l’enceinte de l’imposant palais Badïi, embrasé de mille lumières, l’Orchestre philharmonique de Kiev accompagné du ténor béchara Moufarrej et du soliste Michel Fadel, compositeur et pianiste de stars telles que Feyrouz, Majida el-Roumi et Julia Boutros, a rythmé le dîner avec un florilège de musique lyrique arabe et occidentale... avant d’être relayé par le roi de la scène artistique égyptienne, Amr Diab, qui s’est présenté à 2h00 du matin ! Un concert qui a rendu fou, fou, fou son public de passionnés !

    Les hommes arboraient leurs plus beaux costumes tandis que les femmes, elles, n’ont pas lésiné pour rivaliser d’élégance, à l’image de Mouna Hraoui, Vivianne Debbas, Nada Mikati, Salwa Tuéni, Nada Salamé, Rana Turkiet, Randa Bdeir, Gaby Bassatni, Bouchra Salha, Raëda Kassar, Mona Safadi, Randa Ghandour et d’autres encore.

    La veille du mariage, vêtues de abayas, nos Libanaises se l’étaient jouée ethnique chic. Zeina Arslane, Laura Lahoud, Nada el-Assaad, Caroline Tabourian, Lara Hanna Debs, Hiba Alamuddine, Candice Mikati, Diane Nasrallah, Lina Chaker, Mira Bdeir et Dana Mikati (un vrai bout-en-train) avaient des looks de princesses.

    J’espère qu’il fait de la politique, ce Malek, parce que cette image démontre déjà un savoir-faire indéniable en matière de rapport du chef à son petit peuple :

  • Lebanon: Does the Future Movement still have pull in Tripoli?
    http://english.al-akhbar.com/content/lebanon-does-future-movement-still-have-pull-tripoli

    The fighting began in Tripoli as a rebellion during the Future Movement’s anger over the appointment of Najib Mikati to lead a new government after Saad Hariri’s government collapsed. Then people started to publicly arm themselves under the eyes and ears of the Future Movement after the death of Sheikh Ahmed Abdel Wahed. Soon, various regional security agencies found in this overwhelming chaos an opportunity to prove their existence. Many political factions were preoccupied with turning the city into a field feeding the Homs countryside with everything that its fighters need.

    The Future Movement thought that one day, Hezbollah will come exhausted to the negotiating table and give up the party’s weapons in return for army weapons that come from the hands of the Future Movement. Tripoli, donning an armed takfiri mask, was part of a project aimed at blocking the way of the Resistance in Saida and sending car bombs through Ersal.

    Hariri’s attempt to sell the theory that Hezbollah took power by force was a preface to saying that what was taken by force can not be restored except by force.

  • Malheureusement, l’article du jour d’Orient XXI sur Tripoli au Liban est sans intérêt :
    http://orientxxi.info/magazine/tripoli-deux-quartiers-en-proie,0556

    L’importance de la pauvreté, qui facilite les manipulations politiciennes – cœur de l’article – est certes réelle, mais minorer les enjeux politiciens aujourd’hui même est aussi gentiment naïf qu’un éditorial de Beirut Spring. Et ne citer aucun nom de personnalités liées au Courant du Futur donne l’impression de lire un communiqué de presse sur Now Lebanon.

    La responsabilité des « hommes politiques » se résume à deux personnalités :
    – « Même Najib Mikati, ancien premier ministre, […] finance une milice »
    – « de l’autre bord. […] Rifaat Al-Eid, c’est l’homme fort du quartier »

    La tournure est tout de même assez invraisemblable : à Tripoli, Mikati contre Rifaat Eid… Certes, sur Mikati, j’avais traduit un billet d’Angry Arab en mai 2012, L’autre sponsor d’Al Qaeda au Liban :
    http://seenthis.net/messages/70149
    Mais il est très extravagant d’en faire le seul acteur côté sunnites, en ne citant que lui. Les magouilles du Courant du Futur à Tripoli sont pourtant connues et documentées de longue date, notamment le rôle d’Ashraf Rifi et de Amid Hammoud.

    Dans mon billet sur le Cablegate au Liban :
    http://blog.mondediplo.net/2013-06-24-Au-Liban-ce-que-devoilent-les-cables-de-Wikileaks

    En avril 2008 (08BEIRUT490), M. Joumblatt s’inquiète de « l’entraînement des milices sunnites de Saad [Hariri, constituées de] 15 000 membres à Beyrouth, et plus à Tripoli » sur les « mauvais conseils » du chef des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Ashraf Rifi.

    Sur les lourdes ingérences françaises et américaines en faveur de Rifi, qui participeront à faire chuter le gouvernement libanais en mars 2013 :

    La révélation de l’implication de M. Rifi dans la création d’une milice sunnite n’a évidemment pas été oubliée. Début 2013, l’ambassade américaine, l’ambassadeur saoudien et le premier ministre français font ouvertement connaître leur soutien à la prorogation, par voie législative, du mandat du chef des FSI au-delà de l’âge légal de départ en retraite. Pris entre ces ingérences étrangères et le refus absolu de ses ministres alliés du Hezbollah, le premier ministre Nagib Mikati est contraint à la démission le 22 mars. Moins d’une semaine plus tard, en pleine crise politico-sécuritaire, le général Rifi est ostensiblement reçu par l’ambassadrice américaine et par l’ambassadeur français Patrice Paoli.

    J’évoquais les révélations du Akhbar de mars 2013 :

    Parmi ces démissionnaires, un certain Amid Hammoud rejoint M. Hariri pour réorganiser sa milice en déroute. Il annoncera en octobre 2012 « avoir de nouveaux plans pour “armer la communauté sunnite et affronter le Hezbollah” [7] » ; son nom resurgit en mars 2013, lorsque des miliciens sunnites impliqués dans les attaques contre les Alaouites de Tripoli (la capitale régionale du Nord) dénoncent leur propre instrumentalisation [8], et accusent M. Hammoud d’être responsable d’une récente vague d’attaques à la grenade et de saborder les tentatives d’apaisement entre les groupes armés.

    Un article très important en octobre 2013. À peine retraité, Ashraf Rifi reprend la main à Tripoli avec une nouvelle structure milicienne avec de l’argent séoudien. Pour cela, il force la main à Amid Hammoud. La crainte de ses concurrents du Courant du Futur : il ferait cela pour devenir Premier ministre
    http://english.al-akhbar.com/node/17447

    “Ahrar Tripoli” – that’s the name of a new militia under construction in the northern city of Tripoli, led by former ISF commander Rifi, who seeks to unite the various bands of fighters under the banner of protecting the Sunni sect.

    Sources tell Al-Akhbar that Rifi started working on this project shortly after his retirement on 1 April 2013, with Saudi funding and under the direct supervision of the kingdom’s intelligence chief, Bandar bin Sultan, sparking the ire of many Future Party competitors who fear the former police chief being anointed the next prime minister.

    The first sign of tensions over Rifi’s growing prominence came last September 10, when his men clashed with another group loyal to Saad Hariri’s security adviser, retired Col. Amid Hammoud. The fighting only ended after the mediation of yet another former army officer at the request of Hariri.

    Précision explicite en fin du même article : ce sont bien les zones sous l’influence de Rifi qui explosent, celles contrôlées par Mikati restent relativement calmes :

    Rifi’s attempts to lure some of the local commanders loyal to Prime Minister Najib Mikati have yet to succeed. Local sources in Tripoli insist that all the hot spots in the city are those under the influence of Rifi, while others have remained relatively quiet.

    Sinon, l’article d’Orient XXI évite très visiblement l’actualité pourtant ultra-chaude du moment concernant Tripoli :
    – Rifi n’est pas devenu Premier ministre, mais est devenu Ministre de l’intérieur d’un cabinet perçu comme le fruit d’un accord régional ; une analyse étant donc que la Syrie neutralise le clan Eid, pendant qu’au Liban, Rifi est « neutralisé » par une promotion ministérielle :
    http://english.al-akhbar.com/content/ashraf-rifi’s-new-type-justice

    There are two sides waging a bloody war in Tripoli. Former MP Ali Eid politically represents one side, while Justice Minister Ashraf Rifi politically represents other side. Both figures have used their political backers to protect their fighters from ever facing any sort of accountability for their actions. It was assumed that the no winners and no losers equation on the ground will be reflected on the political level but political compromises made Rifi justice minister and Eid a fugitive, “It is the shrewdness of their political backers.” The Future Movement once again took in times of peace, according to one of Tripoli’s politicians, what they failed to take in war.

    – ce qui se traduit sur le terrain, depuis hier, par un vaste (et très sensible) plan de sécurisation de Tripoli, dont le Akhbar indique qu’il se joue certainement aujourd’hui même :
    http://www.al-akhbar.com/node/203837

    حتى ليل امس، لم تكن «الخطة الأمنية» في طرابلس قد بدأت بشكل جدي بعد. فهي استهدفت بشكل رئيسي قادة المحاور في جبل محسن، وقائدي الجبل السياسيين، النائب السابق علي عيد ونجله رفعت. عملياً، صار الجبل في قبضة الجيش. لكن الاختبار الحقيقي للخطة الأمنية يبدأ اليوم، إذ من المنتظر ان يدخل الجيش وقوى الامن الداخلي منطقتي باب التبانة والحارة البرانية، حيث ثقل انتشار مسلحي طرابلس.

    L’article de Nicolas Lupo contient même la désormais rituelle invocation de Michel Seurat, « même si les circonstances ont changé ». Citer Seurat sur Tripoli et la Syrie, c’est devenu une sorte de signature, manière de (très scolairement) signaler une certaine connivence intellectuelle (assez directement opposée, par exemple, à ce que pourrait écrire un intellectuel libanais comme George Corm).

  • The Salafi Plot to Assassinate #Najib_Mikati
    http://english.al-akhbar.com/content/salafi-plot-assassinate-najib-mikati

    The Government Guard has stepped up its security measures over the past two days in the vicinity of Mikati’s home in #Tripoli, and those of his family. (Photo: Haitham Moussawi) The Government Guard has stepped up its security measures over the past two days in the vicinity of Mikati’s home in Tripoli, and those of his family. (Photo: Haitham Moussawi)

    #Lebanon’s Internal Security Forces (ISF) have circulated a warning that Prime Minister Najib Mikati has been named as a possible target for assassination. Some security officials have downplayed the threat, but others are taking it seriously, given #al-Qaeda’s increased activity in #Lebanon, particularly in the north and the Bekaa. read (...)

    #Al-Nusra_Front #Articles #ISIS #Islamic_State_of_Iraq_and_Syria

  • Tripoli sur fond d’affrontement entre Mikati et Rifi :
    http://www.al-akhbar.com/node/196217

    وإلى جانب العدد الكبير للضحايا، تميزت الجولة الـ18 من الاشتباكات بانفجار الصراع المكتوم بين ميقاتي والمدير العام السابق لقوى الأمن الداخلي اللواء أشرف ريفي، وخروجه إلى العلن.

    لم تكن العلاقة بين الرجلين على ما يرام منذ تكليف ميقاتي تأليف الحكومة في مطلع عام 2011 بعد إسقاط حكومة الرئيس سعد الحريري. رغم ذلك لم تقطع شعرة معاوية بينهما. فهما من مدينة واحدة، كما أن لميقاتي الفضل في تعيين ريفي مديراً عاماً لقوى الأمن الداخلي خلال ترؤسه حكومته الأولى عام 2005.

    حتى استقالة ميقاتي قبل نحو تسعة أشهر كانت بسبب رفض الأغلبية الوزارية التجديد لريفي، ما حدا بالأخير إلى زيارة رئيس الحكومة في منزله في طرابلس وسط الحشود، تعبيراً عن تضامنه معه وردّ الجميل له.

    لكن الأيام التالية حملت تطوراً سلبياً لافتاً في العلاقة بين الرجلين لأسباب لم تتضح. فقد شرعت ألسن البعض في طرابلس بتناقل انتقادات حادة يطلقها ريفي بحق ميقاتي في ما يخص سياسة الحكومة تجاه طرابلس وطريقة مقاربتها الوضع الأمني فيها، فهمت للوهلة الأولى أنها محاولة من ريفي لإيجاد «موطئ قدم» سياسي في طرابلس، فكان الهجوم على ميقاتي، برأيه، مدخلاً إلى ذلك.

    سرعان ما بدأت الأمور تتضح من خلال التسريبات والتسريبات المضادة من الطرفين، وتفيد بأن ريفي يُعدّ نفسه ليكون رأس حربة تيار المستقبل لمواجهة ميقاتي انتخابياً في طرابلس.

    جولات الاشتباكات المتتالية، وتحديداً منذ استقالة ميقاتي وإحالة ريفي على التقاعد، كانت الساحة البديلة لمحاولة ريفي التهجّم على ميقاتي، بدأه بدفاعه عن «قادة المحاور».

    • Un extrait traduit sur Mediarama :
      http://mediaramalb.files.wordpress.com/2013/12/mediarama-474.pdf

      Une heure après le communiqué publié par le Premier ministre démissionnaire, Najib Mikati, au sujet de la situation à Tripoli, l’ancien directeur général des Forces de sécurité intérieure (FSI), Achraf Rifi, lui a demandé de « quitter son poste et d’élever la voix pour faire cesser les combats à Tripoli ». Il a notamment déclaré : « Tripoli n’acceptera pas moins que votre
      départ, ainsi que celui de tous les autres comploteurs, qu’ils soient responsables sécuritaires ou politiciens (...) ».

      Des sources proches de M. Mikati ont répliqué que « l’opinion publique doit savoir que celui qui demande à l’Etat de s’en aller est lui-même un comploteur contre Tripoli, il distribue des armes à certains des jeunes de la ville et a transformé les institutions de l’Etat en repaire pour les gangs et les hommes armés. »

      Et la source proche du Premier ministre démissionnaire de poursuivre en s’adressant à Rifi : « Votre appel au départ de l’Etat vise-t-il à transformer Tripoli en repaire pour les voyous proches de vous ? (Achraf Rifi) joue avec le sang des habitants de la ville au moment même où elle est la cible de bombardements. Il utilise un discours électoral qui n’aboutira à rien. Rifi est nerveux car l’armée a arrêté (dimanche) le dénommé Hatem Janzarli et six de ses miliciens, qui sont proches de l’ancien directeur des FSI. Son arrestation est intervenue après qu’il eut ouvert le feu contre une patrouille de l’armée, et le commissaire du gouvernement près du tribunal militaire, Sakr Sakr, a émis un mandat d’arrêt contre Janzarli et sept autres personnes. »

    • Miqati, Rifi Engage in Verbal Spat over Situation in Tripoli
      http://www.naharnet.com/stories/en/108067-miqati-rifi-engage-in-verbal-spat-over-situation-in-tripoli

      Caretaker Prime Minister Najib Miqati lashed out on Monday at former Internal Security Forces chief Maj. Gen. Ashraf Rifi, a day after the official urged the premier to “raise the voice” to stop the deadly clashes in Tripoli or leave his post.

      Miqati expressed surprise in comments published in al-Joumhouria newspaper over Rifi’s statements, saying that “Rifi’s stance is political.”

      “Today, Rifi is giving random advices and suggesting proposals, a matter that he never did when he was handed over important state posts,” sources close to Miqati quoted him as saying.

      The sources slammed Rifi, reminding him that the first spread of arms in the northern city of Tripoli was under his auspices in May 2008 when he launched the “Brigades of Tripoli, during which he was an ISF chief.

      “This suspicious acts (by Rifi) didn’t end here as 15 gunbattles in the city of Tripoli occurred when he was an ISF chief,” the sources said.

      Miqati wondered why Rifi didn’t have these suggestion back then.

    • (12 novembre 2013) Mikati : Si l’Arabie nous ferme ses portes, nous devons entrer par les fenêtres - Scarlett HADDAD
      http://www.lorientlejour.com/article/841604/mikati-si-larabie-nous-ferme-ses-portes-nous-devons-entrer-par-les-fe

      M. Mikati ne se laisse pas entraîner dans les polémiques. Il rappelle qu’il a démissionné à cause de l’affaire du général Achraf Rifi, « mais chacun est libre de faire l’interprétation de son choix », dit-il.

  • Le confessionnalisme politique prend, avec les déclarations de Saad Hariri et Najib Mikati, une tournure d’un grotesque achevé. Ça n’est pas nouveau, mais il faut vraiment insister là-dessus : Hariri et Mikati, régulièrement, dénoncent « l’humiliation » de « leur » communauté, les sunnites, qui seraient moins bien traités que « les autres » communautés.

    Le piège est évidemment de discuter l’idée même que « les sunnites » ceci ou « les sunnites » cela. Il faut avant tout rappeler que Saad Hariri et Najib Mikati sont MIL-LI-AR-DAI-RES. Ils sont milliardaires – leur fortune est équivalente à celle de mille millionnaires – dans un pays dont plus du tiers de la population vit avec moins de 4 dollars par jour (seuil de pauvreté). Ils sont d’anciens Premier ministres, dans un pays dont même la capitale n’a pas l’électricité toute la journée. Mais comment peuvent-ils même oser parler de l’« humiliation » de « leur » communauté ?

    Parce que la question du confessionnalisme, ça revient encore et toujours à se demander en quoi un libanais sunnite vivant avec 450 dollars par mois (salaire moyen) serait plus proche d’un milliardaire sunnite que d’un libanais chiite ou chrétien vivant lui aussi avec 450 dollars par mois. Et puisqu’on parle d’humiliation : pourquoi un sunnite survivant avec moins de 4 dollars par jours serait-il plus proche de Najib Mikati (fortune de 2,5 milliards de dollars) que d’un chiite survivant avec moins de 4 dollars par jours ?

    • http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=5016

      JAY: So to understand the transaction, you have privately owned Lebanese banks, on behalf of the government, selling these bonds at 49 percent. The money is then owed—this is foreign money? Or it’s Lebanese money that’s loaned to the banks?
      TRABOULSI: No. It’s—I mean, it’s everything. But now I should say that now it’s 17.5 percent, the interest rate on government bonds.

      JAY: Given, at a time when rates in the US are practically zero.
      TRABOULSI: Yup. And at that time in the ’90s you had an inflow of international capital, Arab capital, attracted by the huge [inaudible] profits that you can imagine. But a few years, when the rates came down, most of those sold their government bonds. So now we have—actually, 40 percent is foreign debt, and 60 percent is mainly our local banks. Now, when we say Lebanese banks, we mean—it’s not always necessary to mean that the Lebanese own the majority of those banks. Usually you have oil money invested in it.

      JAY: And by oil money you mean Arab oil money?
      TRABOULSI: Arab oil money, Arab oil money. And for a time, American banks had a strong hold on Lebanese banks, especially before the war. But you still have a good chunk of non-Arab shares in our banks.

      JAY: Is a significant amount of the money Saudi money?
      TRABOULSI: Yeah, definitely, definitely. Saudi, Khaleeji—Kuwait, Bahrain, the whole lot.

      JAY: Now, many of the people or families that own these banks are also running the Lebanese government. Is that correct?
      TRABOULSI: In a sense, yes, and that’s the paradoxical situation. And Lebanon, now, you tell me you see—people see Lebanon as Hezbollah, but, I mean, the overall impression is that Lebanon is a country of sects and ethnicities, and politics is seen as being the politics of ethnicity. So a lot of economic power is very much camouflaged, whereas we are run by a party of bank owners, importers, and of course contractors. Those three effectively run both the state, the economy, and are the greatest influence, let’s say, over the political bosses, who are not necessarily the same people, but who are very much related to the banks.

      JAY: In terms of the Hariri ​family, there you have a direct connection, you know, between a family that owns banks and many other things and also [inaudible]
      TRABOULSI: That’s not the only link. I mean, the owner of the biggest bank is also a minister. You have three billionaires representing the city of Tripoli who are MPs. Well, one thing is obvious, and that is the rich people—but more precisely the capitalist rich people, not the landed property—are now a high percentage of people in power directly. Before, it was political bosses who catered for economic powers. Now those who hold economic power, especially after 1990, after the war, and with the advent of the late prime minister Hariri, they are more directly represented in the organs of power.

  • Business et politique au Liban
    Mikati, Safra in top Forbes Arab-rich list | Business , Lebanon | THE DAILY STAR
    http://dailystar.com.lb/Business/Lebanon/2013/Apr-16/213907-mikati-safra-in-top-forbes-arab-rich-list.ashx#axzz2QhZg0tLS

    Najib and Taha Mikati occupied the 8th positions with $3.5 billion each while Bahaa Hariri, the eldest son of the late Prime Minister Rafik Hariri, was ranked in the 15th position, with a wealth of $2.4 billion.

    Former Prime Minister Saad Hariri’s wealth was estimated at $1.9 billion, ranking him in the 26th position. His brothers Ayman and Fahed ranked 31st, with a wealth of $1.35 billion each.

    Notre affaire Cahuzac est ridicule en comparaison...
    #Liban

  • Lebanon PM resigns after cabinet deadlock
    http://www.aljazeera.com/news/middleeast/2013/03/2013322164518758276.html

    Najib Mikati, Lebanon’s prime minister, has resigned after deadlock in his cabinet over preparations for a parliamentary election and a dispute over extending the term of a senior security official.

    “I announce the resignation of the government,” Mikati told a news conference on Friday in the government offices overlooking central the capital, Beirut.

    Shia group Hezbollah and its allies, which backed the government, blocked the creation of a body to supervise parliamentary elections and opposed extending the term of a senior security official.

    Il me semble que c’est la troisième fois que Mikati remet sa démission.

  • Prime Minister Najib Mikati phoned his Bahraini counterpart Sunday evening to express Lebanon’s respect for Bahrain’s sovereignty after critical remarks by Free Patriotic Movement leader Michel Aoun provoked an angry response from the Gulf kingdom. Amid the political fallout over Aoun’s remarks, Bahraini Interior Minister Sheikh Rashid bin Abdullah alKhalifa said his country had arrested eight nationals in a militant cell with links to Iran, Iraq and Lebanon

    The Daily Star

    Read more: http://www.dailystar.com.lb/News/Politics/2013/Feb-18/206849-mikati-calls-bahrain-pm-after-aoun-sparks-row.ashx#ixzz2LEvTrsR

  • Syrie : Le trajet des gazoducs qataris décide des zones de combat !, par Nasser Charara
    http://french.irib.ir/analyses/item/225017-syrie-le-trajet-des-gazoducs-qataris-d%C3%A9cide-des-zones-de-com

    Notamment voir les remarques sur la place du Liban dans cette nouvelle géopolitique du gaz

    Il n’est pas inintéressant de noter la remarquable transformation positive de l’attitude de Doha à l’égard du Premier ministre libanais Najib Mikati, lors de sa dernière visite au Qatar. Non seulement le boycott diplomatique et économique est levé, mais l’ouverture est totale. On ne menace plus d’expulser les libanais travaillant sur le territoire qatari. On propose la mise en place de projets de développement pour soutenir et renforcer la stabilité économique du pays. Encore mieux, on se propose d’offrir une assistance financière au port de Tripoli, lequel est destiné à suppléer au port syrien de Lattaquié en cas de nécessité. Il n’est pas inintéressant, non plus, de noter que la raffinerie de Tripoli ne fonctionne plus depuis des années, mais qu’existent toujours des réservoirs de stockage de pétrole, non de gaz. Mais il est parfaitement possible de réhabiliter le port et d’y amener les installations nécessaires à la liquéfaction et au stockage du gaz. En même temps, ce serait l’une des options d’expédition du gaz qatari vers l’Europe !

    #Liban
    #gaz_naturel
    #Qatar
    #Turquie
    #Syrie
    #Homs

  • Ah, ce coup-ci Mikati ne démissionne plus. (En plus, là il va en Arabie séoudite, comme quoi tout baigne.)
    http://english.al-akhbar.com/content/future-blunders-are-boost-mikati-say-tripoli-supporters

    After the failed breach of the Grand Serail by March 14 protesters Sunday, Mikati’s backers breathed a sigh of relief. Those who called him shortly thereafter to declare their support said the prime minister assured them he does not intend to resign.

    “I will stay to pursue my responsibilities toward my constituents and my country,” the prime minister is reported to have told those who contacted him.

    “It was [Future Party leader] Fouad Siniora’s speech that provoked me, after which I decided to forego the idea of resigning,” Mikati reportedly said. “If he had not said what he said, I was open to talking about the matter. But if they want a showdown, then let it be.”

    • quelques centaines hier :
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20121025-liban-faible-mobilisation-mouvement-14-mars-reclamant-le-depart-premier

      Les jeunes qui se sont rassemblés sur la place Sassine à quelques mètres de l’endroit où s’est produit l’attentat entendent mobiliser les citoyens jusqu’à la démission du gouvernement de Najib Mikati. Hier soir, on pouvait entendre des slogans comme « Mikati dégage », ou encore « on veut la sécurité maintenant ». Selon eux, le gouvernement a failli sur le plan sécuritaire, mais aussi économique et social.

      Mais la mobilisation n’était pas au rendez-vous, quelque 300 jeunes seulement brandissaient des drapeaux libanais, et se sont dirigés vers le centre ville. Ce que regrette Nadia, une habitante du quartier d’Ashrafieh. Elle était descendue avec son fils de 9 ans pour écouter les discours.

  • Les faits ne sont pas mystérieux, on pourra donc se baser sur le compte-rendu des aounistes : contrairement à la présentation faite en France de funérailles qui auraient dégénéré (la faute à pas de chance, colère légitime, etc.), l’émeute de Beyrouth a bien été provoquée par les appels très explicites depuis la tribune officielle.
    http://rplfrance.org/index.php?content=rapportquotidien/121022mediarama1-eh.htm

    http://www.youtube.com/watch?v=9gGeyF_AHtU

    Les funérailles populaires organisées à l’appel du 14-Mars se sont transformées en violente manifestation politique contre le régime syrien et le gouvernement, accusés de couvrir le crime. Alors que le principal orateur, le mufti de Tripoli cheikh Malek al-Chaar, tenait un discours calme et modéré, deux autres personnalités se sont employées à chauffer à blanc les manifestants. Le mufti limogé du Akkar, Oussama Rifaï, a pris la parole, alors que son nom ne figurait pas sur la liste des intervenants. Il a incité les jeunes à « agir », au lieu de « pleurnicher comme les femmes ». L’ancien Premier ministre et chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, a poursuivi le travail. Il a accusé Najib Mikati de couvrir les assassins du général al-Hassan et a exigé le départ du gouvernement, affirmant qu’il refusait tout dialogue avant la démission du cabinet. Ensuite, un journaliste de la télévision de Saad Hariri a pris le micro pour appeler la foule à prendre d’assaut le Grand Sérail. Un groupe de plusieurs centaines de personnes, composé d’islamistes, de partisans des FL, des Kataëb et du Parti national libéral, d’éléments du Courant du futur, ainsi que des opposants syriens, ont attaqué les forces de l’ordre à coup de bâton, de barres de fer et de chaînes. Ils ont forcé les premières lignes et sont arrivés à l’entrée du Grand Sérail, avant d’être repoussés à coups de gaz lacrymogène.

    • It’s True... There’s No Going Back | Ibrahim al-Amin
      http://english.al-akhbar.com/content/it%E2%80%99s-true-there%E2%80%99s-no-going-back

      Unfortunately, the only thing the March 14 whiz-kids could think of was to call for the execution of Najib Mikati in Riad al-Solh Square. Did these juveniles stop to think what if Mikati had been in the Serail, the protestors had been able to storm and torch it, and people had been killed? Were they planning for Mikati to be physically killed? At least that’s what we heard in their rantings from the podiums.

    • La prise de distance, a posteriori, de Sanioura et Hariri, est grotesque, et l’absence de réaction internationale est à nouveau claire : imaginons que, durant le long sitting organisé par le Hezbollah et ses alliés il y a quelques années, un présentateur d’Al Manar ait appelé depuis la tribune officielle la foule à attaquer le Sérail… évidemment que le Hezbollah aurait été tenu immédiatement responsable, les condamnations internationales auraient été sans nuance et aucune prise de distance a posteriori par Nasrallah n’aurait été acceptée.

  • Le New York Times ouvre (ben tiens !) ses colonnes aux élucubrations de l’éditeur de Now Lebanon sur le Hezbollah. C’est pas la peine de perdre ton temps avec ça. Mais en revanche, le commentaire d’Angry Arab, tu peux y aller, c’est très marrant.
    http://angryarab.blogspot.fr/2012/08/now-hariri-in-new-york-times-on.html

    But there is some comic relief in the article: “It seems that the Lebanese Army has finally received political cover, mainly from President Michel Suleiman and Prime Minister Najib Mikati, to confront Hezbollah”. Wait. Wait. So even though the March 14 coalition in Lebanon, which has a real popular base in Lebanon (half of the Lebanese population support that coalition), failed in confronting Hizbullah, but now the two men with NO REAL POPULAR base have decided to confront Hizbullah? How funny is that? The supporters of Michel Sulayman in Lebanon can all fit in one falafil hut. Wait: but the writers have evidence and a solid example: “On Sunday, 18 armed men from a family with links to Hezbollah were arrested by the Lebanese Army. Two trucks and a warehouse full of weaponry were confiscated. This arrest is politically significant.” Let me update the story: all the armed men have been released. Kid you not. Now that is funny. So their only real evidence did not materialize either.

  • Deux billets d’Angry Arab à propos des affrontements à Tripoli (nord du Liban). Je vous livre une rapide traduction.

    Le premier billet résume la situation : Guerre anti-alaouites à Tripoli
    http://angryarab.blogspot.com/2012/08/anti-alawite-war-in-tripoli.html

    Il y a une guerre contre la présence alaouite à Tripoli. Le stupide gouvernement étatsunien a émis une déclaration de condamnation qui suppose que les alaouites (à peine 5% de la population de Tripoli) sont responsables du déclenchement du conflit (supposément pour le compte du régime syrien) alors que durant la dernière année, ce sont les salafistes et fanatiques pro-Qatar et pro-Arabie séoudite (ou, encore mieux, « pro-occidentaux » dans la nouvelle terminologie de la presse occidentale) de Bab At-Tibannah (dont certains sont en même temps des supporters de Najib Mikati) qui ont provoqué les alaouites. Hier, les fanatiques de Bab At-Tabbanah ont mené une campagne d’incendies et d’explosions contre les magasins tenus par des alaouites à Tripoli. Un propriétaire qui a vu son magasin détruit par une bombe incendiaire est apparu sur New TV pour témoigner : je suis sunnite et non alaouite, a-t-il répété, et il a montré sa carte d’identité à la caméra.

    Le second billet, particulièrement intéressant, permet de balayer cette espèce d’essentialisme qui oppose systématiquement « sunnites anti-syriens » et « alaouites pro-régime syrien » : À propos des références de Damien Cave aux sunnites et à la Syrie à Tripoli.
    http://angryarab.blogspot.com/2012/08/regarding-damien-caves-reference-to.html

    Al m’a envoyé un bon résumé de l’histoire récente de Tripoli :

    « Ma femme est de Mina, à Tripoli, qui était un bastion communiste. Au début des années 80, des échanges de tirs ont éclaté entre le Tawheed islamique à Bab Tabaneh et les alaouites du Parti arabe démocratique. Les Tawheed ont essayé d’étendre leur contrôle sur Tripoli/Mina en attaquant les communistes et en prenant Mina et d’autres quartiers de Tripoli. Les PSNS (qui étaient principalement sunnites) et les communistes tenaient toujours des quartiers de Tripoli. Au milieu des années 80, avec le soutien de l’artillerie lourde syrienne, les communistes et les PSNS ont lancé une attaque et vaincu les Tawheed à Tripoli/Mina et pris le contrôle des secteurs détenus par les Tawheed (sans les alaouites du Jabal Muhsin). Les seuls sunnites dans les années 80 qui étaient contre les Syriens étaient les membres du Tawheed. Le leader sunnite le plus populaire à Tripoli était Rachid Karamé, qui était pro-syrien. Les sunnites de Tripoli sont restés pro-syriens, comme vous l’avez mentionné, jusqu’en 2005.

    Implicitement, ce genre de rappel permet de percevoir l’invraisemblable et terriblement dangereuse agitation confessionnelle, soutenue par de l’argent wahhabite, qui permet de faire sombrer des quartiers entiers (ici des bastions laïcs, PSNS et communistes) du Liban dans l’affrontement sectaire (avec quasiment inversion des positions politiques) en quelques années seulement.

    • Ces billets réagissent, initialement, à une phrase d’un article du New York Times. Voici la réaction initiale d’Angry Arab : Regardez comment le New York Times stigmatise tous les alaouites (même les alaouites libanais)

      Ceci est tiré d’un article écrit par le reporter de Rolling Stone à Beyrouth (qui couvre la Syrie) : « lorsqu’un leader sunnite a été tué par un sniper d’un quartier dominé par les alaouites, les membres de la secte à laquelle appartient le président syrien Bashar al-Assad ».
      http://www.nytimes.com/2012/08/25/world/middleeast/syrian-forces-strike-again-in-suburbs-of-damascus.html

      Quelle est la pertinence de lier les alaouites libanais à Bashshar al-Asad dans la même phrase ? Pourquoi ne pas dire la même chose du « leader sunnite » (qui était en réalité un salafiste admirateur de Ben Laden, mais qui se soucie encore des salafistes maintenant qu’ils sont qualifiés de « pro-occidentaux » dans les médias occidentaux ?) ? Pourquoi ne pas identifier les sunnites ainsi : les membres de la secte à laquelle appartenait Oussama Ben Laden ? Pourquoi ne pas présenter Barry Obama en tant que : membre de la secte à laquelle appartenait Ted Bundy ?

  • Traduction du billet d’Angry Arab : L’autre sponsor d’Al Qaeda au Liban
    http://angryarab.blogspot.fr/2012/05/other-sponsor-of-al-qaidah-in-lebanon.html

    Il serait injuste de ne parler que de Hariri en tant que sponsor des salafistes au Liban. Najib Mikati, prêt-à-tout pour obtenir un soutien populaire dans sa ville natale [NdT : Tripoli], a toujours cultivé un soutien parmi les salafistes du Nord. La libération de Shadi Al-Mawlawi et l’empressement de Mikati à le rencontrer immédiatement en sont des exemples. Un reporter libanais qui connaît la région du Nord du Liban m’a dit que, chez les militants de la région de Dinniyeh, il n’est pas rare de voir des photos de Mikati et de Ben Laden sur le mur.

    • The Number One Sunni in Lebanon
      http://qifanabki.com/2012/05/21/the-number-one-sunni-in-lebanon

      Shortly after Najib Miqati became prime minister of Lebanon early last year, he went on Marcel Ghanem’s venerable political talk show, Kalam el-Nas.

      Marcel asked him to respond to his opponents’ critique that he was not “Sunni enough” to assume the post from which Saad Hariri had been unceremoniously ejected by Hizbullah and its allies. Miqati responded with a hysterical tirade, which you can watch here. (Translation is below)…

      Mikati: “I don’t accept anyone to question my Sunnism. If there’s a Sunni in Lebanon, it’s me. I won’t accept it! And those who want to hand out certificates (of Sunnism) can go do it on their own. I’m Sunni in belief, Sunni in practice, Sunni in politics, and I’m the number one defender of the Sunnis in Lebanon. If you want to talk about Sunnis, I’m the one with the highest number of Sunni votes. In the ballot boxes of Tripoli, 87% of the Sunnis voted for Najib Miqati, which has never happened in the history of elections in Lebanon. So [whoever is questioning my Sunnism] can get lost, with all my respect for the muftis and who else is concerned with this issue. I’m the Number One Sunni in Lebanon!

  • RENAULT : Chaire multidisciplinaire de Management de la Sécurité Routière, Université Saint Joseph, Liban
    http://www.zonebourse.com/RENAULT-4688/actualite/RENAULT-Chaire-multidisciplinaire-de-Management-de-la-Securite-Routiere-

    L’Université Saint Joseph de Beyrouth et la Fondation d’entreprise Renault annoncent ce jour le lancement public de la Chaire multidisciplinaire de Management de la Sécurité Routière, sous le haut patronage de Najib Mikati, Président du conseil des ministres libanais, René Chamussy, Recteur de l’Université et Carlos Ghosn, Pdg de Renault.

    […]

    Le taux de mortalité routière pour la région Méditerranée Orientale est 2 fois supérieur à l’Europe, malgré un taux de motorisation 4 fois inférieur . C’est pourquoi la Fondation Renault a choisi de développer cette Chaire sur une zone s’étendant du Maghreb au Mashrek en partenariat avec l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Cette Chaire accueillera un centre de recherches permanent et proposera un diplôme de Master spécialisé en sécurité routière, trilingue et multidisciplinaire, d’une durée de 18 mois.

    Tu me dis, hein, si ça t’intéresse pas.

  • Liban : le procureur du TSL va délivrer un nouvel acte d’accusation
    http://www.lorientlejour.com/category/Dernières+Infos/article/745017/Liban:_le_procureur_du_TSL_va_delivrer_un_nouvel_acte_daccusation.htm

    Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de juger les auteurs présumés de l’attentat contre Rafic Hariri, va délivrer un nouvel acte d’accusation d’ici la fin du mois, a annoncé mardi le Premier ministre libanais Najib Mikati.

    […]

    M. Mikati a ajouté que M. Bellemare l’avait informé que les précisions apportées à l’acte d’accusation portaient sur les attaques menées contre trois autres hommes politiques libanais, en lien avec l’assassinat de M. Hariri.

    Il s’agit de George Hawi, ex-chef du Parti communiste libanais tué dans un attentat à la voiture piégée en juin 2005, de l’ancien ministre de la Défense Michel Murr, qui a survécu à une attaque de ce type en juillet 2005, et du parlementaire et ex-ministre druze Marwan Hamadeh, qui a réchappé à une tentative d’assassinat en 2004.

  • Najib Mikati, Premier ministre libanais
    http://www.france24.com/fr/20120213-entretien-najib-mikati-premier-ministre-libanais-conflit-syrien-p

    Wassim Alahmar rencontre Najib Mikati, Premier ministre libanais. Il revient sur la politique de distance que le Liban applique vis-à-vis de son voisin syrien et du conflit qui s’y déroule. Il évoque le sujet des réfugiés et leur devoir humanitaire. Enfin il s’explique sur le déploiement de l’armée libanaise à la frontière.

    Questions intéressantes, réponses un peu langue de bois.