Affaire Naomi Musenga : les failles de la thèse d’une intoxication au paracétamol
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Des éléments du dossier médical et du rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) à propos du décès de Naomi Musenga démontrent que l’intoxication au paracétamol n’est pas possible. C’est pourtant encore la thèse officielle retenue à ce jour pour expliquer la mort de la jeune femme de 22 ans, en décembre 2017. (lire l’article complet : Affaire Naomi Musenga : les failles de la thèse d’une intoxication au paracétamol)
]]>La Réunion : Des députés veulent une commission d’enquête sur les avortements et stérilisations forcés
▻https://www.20minutes.fr/politique/2433223-20190126-reunion-deputes-veulent-commission-enquete-avortements-st
Des milliers de Françaises forcées à avorter, certaines stérilisées dans la foulée, le tout « avec la bénédiction de l’Etat », le scénario d’un film de science-fiction ? Non. Une histoire on ne peut plus vraie, que des députés viennent de sortir de l’oubli.
Le 19 décembre, le Réunionnais Jean-Hugues Ratenon (LFI) et une trentaine de collègues issus des rangs LR, UDI et GR, notamment, ont déposé une proposition de résolution pour obtenir la création d’une commission d’enquête sur les avortements et stérilisations forcés qui ont eu lieu il y a une cinquantaine d’années sur l’île de La Réunion. Des pratiques révélées en 1970 par « un vieux médecin catholique de Trois-Bassins [ouest de l’île] qui, un soir de mars, est appelé au chevet d’une patiente de 17 ans victime d’une grave hémorragie après un avortement », indiquait Le Nouvel observateur, qui médiatisa l’affaire le 30 novembre de cette année-là.
« Certaines femmes étaient enceintes de six mois »
L’enquête démontre alors que ces actes non consentis ont été réalisés par milliers, « parfois sur des femmes enceintes depuis six, sept ou huit mois », précise Le Nouvel observateur, et « depuis au moins 1966 dans une clinique de Saint-Benoît [est de l’île], complètent les députés dans l’exposé des motifs de leur proposition de résolution. En 1971, un procès a lieu pour manœuvres abortives, en première instance, puis en appel, contre trois médecins et un infirmier de la clinique. Les peines prononcées vont de deux ans d’emprisonnement (avec interdiction d’exercer pendant quelques années) à la relaxe. Le directeur de l’établissement hospitalier, lui, est reconnu civilement responsable, mais sans peine. » Puis l’affaire tombe dans l’oubli. Jusqu’à ce que Jean-Hugues Ratenon soit élu député et qu’il ait « les moyens de formuler [lui-même] la demande » de création d’une enquête parlementaire.
« Je connais des femmes à qui c’est arrivé »
Le sujet lui tient à cœur. Parce que « je suis né à Saint-Benoît et que je connais des femmes à qui c’est arrivé, confie l’élu du parti La France insoumise à 20 Minutes. Beaucoup de victimes sont encore en vie, car elles étaient jeunes à l’époque et que les faits ne remontent pas à il y a tellement longtemps. Mais elles ne veulent pas témoigner. Cette affaire fait partie, avec celle des “enfants de la Creuse”, des grands tabous réunionnais. Mais pour avancer sereinement, il faut purger tout ça. »
En demandant la création d’une commission d’enquête parlementaire, les députés espèrent que la lumière sera faite sur ces événements afin d’avoir « une idée précise de l’ampleur des faits (les déclarations de journées d’hospitalisation et les témoignages laissent penser que le nombre de victimes peut s’élever à plusieurs centaines ou milliers de femmes) » et d’évaluer « l’étendue des responsabilités personnelles et institutionnelles ».
L’Etat mis en cause
« Il y a eu des arrangements et des complicités, à l’époque, entre les médecins, le conseil départemental d’alors et l’Etat », condamne Jean-Hugues Ratenon. Dans la proposition de résolution des députés est cité l’un des accusés : « La Sécurité sociale, le président du conseil général m’ont donné le feu vert pour les stérilisations (…). Comment expliquer que tous ces actes aient été faits en plein jour et tous remboursés par la Sécurité sociale ? »
Une politique antinataliste a-t-elle été menée à La Réunion alors que, à cette époque, l’avortement était interdit et criminalisé en métropole ? Françoise Vergès l’affirme. Entre autres politologue et militante féministe, elle a publié en 2017, deux ans après les 50 ans de la loi Veil, Le ventre des femmes : capitalisme, racialisation, féminisme (Albin Michel). Un ouvrage dans lequel elle rend « hommage aux 30 femmes noires avortées et stérilisées de force qui ont eu le courage de témoigner en 1971. Elles ne recevront aucune réparation. » Elle y dénonce aussi la façon dont l’Etat a traité différemment les femmes en fonction de leur territoire. « Les femmes blanches ont été encouragées à faire des enfants, indique-t-elle à 20 Minutes. La publicité pour les contraceptifs était, par exemple, interdite dans l’Hexagone. A La Réunion, en revanche, des campagnes pour le contrôle des naissances et la contraception ont été organisées. » Dans une entrevue donnée à Libération le 14 avril 2017, Françoise Vergès précisait : « D’immenses affiches au bord des routes représentaient des femmes suivies de 8 enfants avec, écrit en gros : “Assez !” »
Les milieux médicaux « sexistes et racistes » ?
A ses yeux, la création d’une commission d’enquête parlementaire « permettra, peut-être, de rétablir la vérité. Mais comment réparer toutes ces vies dévastées ? » Selon les recherches juridiques et administratives qu’elle a menées afin de rédiger son ouvrage, « entre 7.000 et 8.000 avortements sans consentement ont été pratiqués chaque année à La Réunion dans les années 1970 ». Mais, « surtout, quelles décisions politiques seront prises à l’issue de cetet enquête ? Le sexisme et le racisme dans les milieux médicaux seront-ils étudiés davantage ? » Ces comportements ne sont pas d’un autre âge, alerte la politologue, qui évoque « la polémique autour du décès de Naomi Musenga, ou encore les accusations de stérilisation forcée de femmes roms ».
La proposition de résolution a-t-elle des chances d’aboutir ? Elle a en tout cas été renvoyée à la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, qui devrait se prononcer sur la question en séance publique. Quand ? Interrogé en début de semaine, Jean-Hugues Ratenon ne le savait pas, mais promettait de « tout faire pour mettre ce scandale sur la table ». Une façon, aux yeux de Françoise Vergès, de « retourner le sentiment de honte de toute une génération de femmes ».
#sexisme #racisme #misogynoir #violence_médicales #eugénisme #mutilations_sexuelles
]]>Un an après la mort de Naomi Musenga, un rassemblement pour obtenir des réponses
▻https://www.rue89strasbourg.com/un-an-apres-la-mort-de-naomi-musenga-un-rassemblement-146699
Samedi 29 décembre, le collectif « Justice pour Naomi Musenga » organise un rassemblement à 16h, place de l’Hôpital à Strasbourg, un an jour pour jour après la mort de la jeune femme de 22 ans dont l’appel au Samu n’avait pas été pris en compte. (lire l’article complet : Un an après la mort de Naomi Musenga, un rassemblement pour obtenir des réponses)
]]>Refus de soin, grossophobie, racisme : le cas de Naomi Musenga est loin d’être isolé | Aude Lorriaux
▻http://www.slate.fr/story/164036/moqueries-sexisme-racisme-urgences-samu-hopital-patients-naomi-musenga
Les résultats d’une enquête à laquelle a participé un millier de personnes sont accablants. Source : Slate
]]> Vous vous souvenez de Naomi Musenga, morte parce qu’une opératrice de SAMU lui a ri au nez ?
Samu Strasbourg
▻https://fr.scribd.com/document/382187787/Samu-Strasbourg#fullscreen&from_embed
▻https://imgv2-1-f.scribdassets.com/img/document/382187787/original/03860bff4a/1529519581?v=1
Enquête sur les circonstances ayant conduit
au décès d’une jeune patiente suite aux
sollicitations du Samu de Strasbourg le 29 décembre 2017
]]>« D’habitude, les gens comme vous se roulent par terre » : patients et médecins dénoncent les préjugés racistes du monde médical
▻https://www.francetvinfo.fr/sante/mort-de-naomi-musenga/d-habitude-les-gens-comme-vous-se-roulent-par-terre-patients-et-medecin
Les histoires de Karima et Asma ne sont pas uniques. Depuis l’affaire Naomi Musenga, les témoignages pullulent sous les hashtags #MédecineRaciste ou #SyndromeMediterranéen. Et les témoignages ne proviennent pas seulement des patients. Sous couvert d’anonymat, une gynécologue raconte à franceinfo comment elle a assisté, plusieurs fois, à des scènes racistes alors qu’elle était encore interne. Elle évoque ainsi les remarques d’un professeur lors d’une visite à ses patientes. « Nous passons devant une femme noire qui poussait des cris à chaque contraction. Jusque-là, rien d’anormal », raconte-t-elle. Quand la sage-femme s’interroge sur une éventuelle péridurale, « la réponse du gynécologue a été : ’Oh ces gens-là n’en ont pas besoin, ils ont l’habitude, ils endurent la douleur bien plus facilement que nous.’ »
Une attitude décriée par la gynécologue qui évoque « une loi du silence ». « C’est véritablement un sujet délicat et les médecins ne se dénoncent pas entre eux. » Ce genre de comportements découle pourtant d’une expression bien connue dans le monde médical : le « syndrome méditerranéen ». « Ce n’est pas quelque chose qu’on apprend à la faculté de médecine, mais dont on peut nous parler pendant les stages », confirme le médecin Baptiste Beaulieu. « C’est un terme officieux qui sert à désigner les comportements d’exagération dans l’expression de la douleur qu’on retrouverait chez les personnes du pourtour méditerranéen. »
]]>L’école des soignant.e.s : Le syndrome de l’Autre - par Marc Zaffran/Martin Winckler
▻https://ecoledessoignants.blogspot.fr/2018/05/le-syndrome-de-lautre-par-marc.html
La mort de Naomi Musenga a fait apparaître au grand jour la notion de « syndrome méditerranéen » - à savoir le préjugé courant et ancien dans la profession médicale selon lequel les personnes originaires des pourtours de Méditerranée et d’Afrique sub-saharienne « exagèrent » quand ils présentent leurs symptômes.
]]>Mort de Naomi Musenga, le calvaire des trois opératrices accusées à tort
▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/05/15/mort-de-naomi-musenga-l-enfer-des-trois-operatrices-accusees-a-tort_5299486_
Mort de Naomi Musenga : « Nier la dimension raciste, c’est passer à côté du fond du problème » - Bondy Blog
►https://www.bondyblog.fr/opinions/tribune/mort-de-naomi-musenga-nier-la-dimension-raciste-cest-passer-a-cote-du-fond
Une de mes formatrices nous a répété plusieurs fois le même conseil : « Certaines catégories de populations ont tendance à dramatiser, à surjouer. Vous voyez ce que je veux dire, les gens du Sud… Et puis je ne vous parle même pas du Maghreb ! » Voilà, c’était dit. Sur le moment, j’ai été choquée, mais je n’ai rien dit. Personne ne l’a fait, d’ailleurs. J’aurais dû, évidemment, confronter ma formatrice au racisme assumé de sa remarque. Mais cette formation avait lieu pendant notre période d’essai : nous n’étions donc pas formellement engagés, j’avais désespérément besoin de cet emploi pour pouvoir poursuivre mes études et je craignais de perdre ma place en m’opposant frontalement à cette personne en position de supériorité hiérarchique.
]]>Affaire Naomi Musenga : pourquoi soupçonne-t-on les patients de simuler ?
▻https://www.lejdd.fr/societe/affaire-naomi-musenga-pourquoi-soupconne-t-on-les-patients-de-simuler-3653378
« Je vais mourir » – « Oui, vous allez mourir, certainement un jour comme tout le monde. » L’affaire Naomi Musenga commence par la divulgation de cet …
]]>Mort de Naomi Musenga : « Nier la dimension raciste, c’est passer à côté du fond du problème »
►https://www.bondyblog.fr/opinions/tribune/mort-de-naomi-musenga-nier-la-dimension-raciste-cest-passer-a-cote-du-fond
Camille a travaillé plusieurs mois dans un centre d’appel d’urgence. Elle a vu les comportements racistes de certains collègues et supérieurs. Elle regrette que les débats actuels sur la mort de Naomi Musenga évitent de parler d’un sujet essentiel : les biais racistes dans la prise en charge des patients. Témoignage. Source : Bondy Blog
]]>La conférence de presse des parents de Naomi Musenga - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=yzt6AJ7pw1Q
La famille de Naomi Musenga, décédée à l’hôpital de Strasbourg fin décembre après un appel pris à la légère par le Samu, compte réclamer des réponses à ses questions sur la mort de cette jeune femme de 22 ans, refusant d’ériger l’opératrice du Samu en bouc émissaire. Les parents et la sœur de cette Strasbourgeoise décédée le 29 décembre s’expriment devant la presse, au cabinet de leurs avocats.
Je lis et relis ce qui traîne sur cette affaire et personne à part des particuliers dans les commentaires, ou des personnes militant déjà contre la négrophobie, ne présentent les choses sous l’angle du racisme. C’est quand même un truc de fou ce pays !!
On apprend quand même que le corps est resté en réanimation après son décès au lieu d’être envoyé en chambre froide, ce qui a rendu l’autopsie compliquée, ou que personne de l’hôpital n’a reçu dignement la famille. On ne connaît pas les sanctions éventuelles prises contre l’autre personne au téléphone.
En fait les deux façons de se débarrasser des noirs et des arabes en France c’est les dégommer comme des pigeons par l’intermédiaire de la police ou les laisser crever quand ils sont en danger via le personnel hospitalier. Et après ça vient faire la morale en pointant du doigt les États-Unis.
#justice_pour_Naomi #Naomi_Musenga #samu #racisme #hôpital
Mort de Naomi Musenga : « Ce n’est pas un cas isolé »
▻https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14869-mort-de-naomi-musenga-ce-n-est-pas-un-cas-isole
Comme le dit l’avocat de la victime, il ne faut pas que l’opératrice serve de bouc émissaire, c’est l’ensemble du système qu’il faut revoir. Les opérateurs téléphoniques du 15 n’ont même pas de formation obligatoire. Comme dans les entreprises classiques, ils ont des objectifs de performance, et cette course à la rentabilité est en contradiction avec un service qui se veut public.
Alors qu’il faisait une crise cardiaque, Gilles Gauvain a contacté le Samu qui lui a répondu « d’aller dormir ». (Illustration.)
LP/Arnaud Journois
Le décès de Naomi Musenga, dont l’appel n’a pas été pris au sérieux par le Samu du Bas-Rhin, ravive les plaies d’autres patients mal pris en charge par le 15, comme Gilles.
Dans quelques jours, Gilles Gauvain prendra sa retraite. Si le tout jeune sexagénaire a (...)
]]>« Ma fille de 8 ans est morte parce que le Samu avait décidé qu’elle simulait »
▻http://www.marieclaire.fr/samu-mort-sante,1264055.asp
La terrible histoire de Naomi Musenga, morte après avoir appelé en vain le Samu à Strasbourg, a réveillé la douleur de Christine Caugant. Elle a perdu sa fille après avoir imploré pendant des heures le Samu d’intervenir. Elle témoigne pour éviter d’autres drames.
« Il y avait ces personnes désagréables au bout du fil. J’avais l’impression de les déranger. Mon inquiétude et mon insistance les agaçaient. Elles pensaient que j’étais une mère qui s’inquiétait pour rien. Dès le début de l’appel elles avaient décidé que ce n’était pas grave et qu’elles ne se déplaceraient pas », se souvient Christine après avoir pris connaissance des enregistrements de Naomi Musenga, la jeune femme de 22 ans morte quelques heures après avoir appelé en vain le Samu à l’aide.
Noélanie, la fille de Christine est morte il y a onze ans dans des circonstances similaires. L’enfant était victime de harcèlement scolaire. Les camarades de son école d’un village proche de Perpignan insultaient la fillette originaire de Tahiti, la traitaient de « noiraude » ou lui lançaient des « rentre dans ton pays ! ». Noélanie était harcelée, rackettée, et frappée – dans l’indifférence des commissaires lors d’une première plainte qui « n’avaient pas que ça à faire de s’occuper des problèmes de cour de récré ».
Un après-midi de novembre 2007 en rentrant de l’école, Noélanie confie à sa mère avoir très mal à la tête. « Maman, ils m’ont étranglée. » Noélanie perd connaissance, puis se met à convulser. Christine appelle le Samu. Au bout du fil, on lui assure qu’il n’y a rien à craindre. « Ça arrive de faire des convulsions. Madame rassurez-vous. » Déjà 14 minutes que Noélanie convulse et que Christine supplie le Samu de se déplacer. Rien n’y fait. On lui répond sèchement : « Vous n’êtes pas médecin Madame. Ce n’est pas à vous de nous dire si on doit venir ou pas. »
Démunie, Christine appelle les pompiers, mais ces derniers n’avaient pas le matériel pour transporter l’enfant. Une fois en compagnie des pompiers très inquiets, Christine rappelle le Samu. Même discours : « Ce n’est ni à vous ni aux pompiers de nous dire si on doit venir ou pas. »
Responsable à 50% de la mort de l’enfant
Après une heure et demie, le Samu arrive enfin. Devant Noélanie, les médecins jugent qu’elle simule pour « attirer l’attention ». Ils font alors sortir Christine de la pièce et prétendent que sa fille s’arrêtera aussitôt de simuler dès lors que sa mère ne sera plus à ses côtés. Une fois transportée à l’hôpital (pas au service des urgences, mais dans une chambre en pédiatrie) : même diagnostic. C’est évident que Noélanie simule. « Le visage de ma fille était figé mais ils étaient persuadés qu’elle simulait. Le pédiatre a même dit « Moi aussi je peux faire pareil » avant de la mimer sans bouger. »
]]>Pourquoi le SAMU n’a pas secouru Naomi Musenga, 22 ans ? - MeltingBook
▻http://www.meltingbook.com/samu-na-secouru-naomi-musenga-22-ans
Le mépris dans sa forme la plus effarante.
C’est un audio d’une violence inouïe. Naomi Musenga, jeune Strasbouregaoise 22 ans, est décédée, le 29 décembre 2017. Cinq mois après sa mort, la conversation entre la jeune maman et les opératrices du SAMU a ressurgi. Elle révèle comment son appel à l’aide a été tourné en dérision par le service d’urgences médicales.
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