person:napoléon iii

  • L’#Union_sociale pour l’#habitat fête ses 90 ans
    https://www.banquedesterritoires.fr/lunion-sociale-pour-lhabitat-fete-ses-90-ans

    L’#Union_sociale_pour_l’habitat a été créée en 1929. Elle rappelle, dans une frise historique débutant en 1889, que « l’histoire du logement social en France est étroitement liée à celle de la révolution industrielle ». Il visait alors plusieurs objectifs : lutter contre les « conditions misérables d’habitat des #ouvriers » ; mais aussi « protéger la #famille - pivot de la société - et donc de favoriser la #natalité » ; et même « lutter contre le socialisme naissant » (la meilleure solution étant de « combattre pacifiquement l’émeute en rendant l’ouvrier propriétaire » aurait dit Napoléon III).

    #hlm

  • Louise Michel : une vie d’honnêteté et de fidélité aux idéaux de la Commune

    Biographie sommaire une centaine d’année après sa disparition le 9 janvier 1905 et un cortège funèbre immense le 21 janvier 1905.

    De tous les per­son­na­ges de la Commune de Paris, Louise Michel est la pre­mière femme à avoir triom­phé de la cons­pi­ra­tion du silence et de l’oubli.

    Combattante, ora­trice, éducatrice, poète, accu­sée trans­for­mant les tri­bu­naux en tri­bune, elle campe un per­son­nage qui ser­vira de réfé­rence à toutes les révo­lu­tion­nai­res d’idéo­lo­gies diver­ses depuis la fin du 19e Siècle jusqu’à nos jours.

    Louise Michel naît à Vroncourt (Haute-Marne), le 29 Mai 1830. Fille d’une ser­vante, elle est née au châ­teau appar­te­nant à la Mr et Mme Demahis qui l’éduquent dans la connais­sance des Lumières et le sou­ve­nir de la Première République. Cette éducation lui fera pren­dre cons­cience d’abord de l’injus­tice, puis de la néces­sité de la com­bat­tre.

    En 1853, elle devient ins­ti­tu­trice mais elle refuse de prêter ser­ment à l’Empereur Napoléon III. Elle ensei­gnera donc dans des écoles « libres », c’est-à-dire sans lien avec le pou­voir, d’abord en Haute-Marne, puis à Paris à partir de 1856.

    Ses métho­des péda­go­gi­ques s’ins­pi­rent de quel­ques grands prin­ci­pes : l’école doit être pour tous, pas de dif­fé­rence entre les sexes, néces­sité d’une éducation à la sexua­lité, l’ensei­gnant doit en per­ma­nence accroî­tre son savoir.

    Sur ces idées, elle ren­contre tout ce que Paris compte de répu­bli­cains et l’avant-garde socia­liste.

    En 1870, après la défaite de Napoléon III, Louise Michel se bat pour une République démo­cra­ti­que, ins­pi­rée de la Convention de l’an II, et sociale dans le pro­lon­ge­ment de juin 1848. Elle sera de tous les com­bats pour la défense de Paris et pour récla­mer l’élection de la Commune. Elle pré­side le Comité de vigi­lance des femmes de Montmartre.

    Le 18 Mars 1871, elle est au pre­mier rang des femmes de Montmartre qui met­tent en échec la ten­ta­tive de Thiers de s’empa­rer des canons de la Garde Nationale.

    Pendant la Commune, elle combat dans la Garde natio­nale. Elle se bat sur les bar­ri­ca­des de la Semaine san­glante. Le 24 mai, sa mère ayant été prise en otage par les Versaillais, elle se cons­ti­tue pri­son­nière. Elle connaî­tra l’hor­reur des pri­sons de Satory et des Chantiers à Versailles.

    Le 16 Décembre, elle passe devant un Conseil de guerre qu’elle trans­forme en tri­bune pour la défense de la révo­lu­tion sociale. Elle est condam­née à la dépor­ta­tion dans une enceinte for­ti­fiée. Elle est incar­cé­rée à la prison d’Auberives en (Haute-Marne), jusqu’à son départ pour la Nouvelle Calédonie le 24 août 1873 où elle arrive le 8 décem­bre.

    http://rebellyon.info/Louise-Michel-une-vie-d-honnetete.html