person:nasser bourita

  • A la recherche du Plan perdu...
    https://www.dedefensa.org/article/a-la-recherche-du-plan-perdu

    A la recherche du Plan perdu...

    Lorsqu’un ministre d’une grande puissance, ou supposée telle disons, parlant d’un plan de paix majeur dont tout le monde parle et discute entre diplomates, sur lequel tous les commentateurs discourent, lorsqu’il dit : « Si quelqu’un a vu le plan américain, merci de nous en informer ! », vous vous doutez de quelque chose. Il s’agit du ministre français Le Drian, à Rabat, au Maroc, et là-dessus ajoutant : « J’en parle d’autant plus aisément que j’ai participé à la rencontre du président Macron avec le président Trump avant-hier »

    Comme Le Drian se trouve au Maroc et que Pompeo puis Kushner, gendre du président Trump, viennent d’y passer pour parler de ce plan, les Marocains doivent savoir quelque chose, non ? Pas du tout, répond Nasser Bourita, ministre des (...)

  • Le Ministre des affaires étrangères espagnol :
    • il n’y a pas d’immigration massive en Europe,
    • les flux se reportent sur l’Espagne du fait de la fermeture de la route libyenne
    • l’Europe a besoin de sève nouvelle si elle ne veut pas devenir un continent de vieux

    Borrell dice, tras hablar con su colega marroquí, que la actitud de Rabat sobre la migración no ha cambiado
    https://www.lavanguardia.com/vida/20180730/451169272192/borrell-dice-tras-hablar-con-su-colega-marroqui-que-la-actitud-de-raba

    El ministro de Asuntos Exteriores, UE y Cooperación, Josep Borrell, ha desvelado este lunes que el domingo habló con su homólogo marroquí, Nasser Bourita, y ha asegurado que por parte de Marruecos «no hay ningún cambio de actitud» sobre la inmigración, «ninguna intención deliberada de dejar que aumente el flujo por descuido o inadvertencia».

    Borrell ha atribuido el aumento de llegadas de migrantes a las costas españolas al «cierre de la ruta libia», que ha hecho que aumente «de manera natural» la presión sobre el Mediterráneo occidental, ya que «circulan más seres humanos por circuitos que hasta ahora estaban menos transitados».

    En todo caso, ha llamado a «medir las cosas en sus justos términos» porque cree que se está «banalizando» el término «inmigración masiva». El ministro estaba compareciendo junto a su homólogo de Jordania, Ayman al Safadi, que ha explicado que, de los 10 millones de habitantes que tiene su país, 3,5 son inmigrantes y refugiados.

    «Compárenlo con las peores cifras de Europa», ha dicho Borrell, aludiendo a los 180.000 migrantes que recibió Italia en 2016 o a los alrededor de 20.000 en lo que va de 2018 en España, un país de más de 40 millones de habitantes y con una renta per capita mucho más alta que la jordana.

    Así, aunque admite que hay que tener en cuenta las cifras y que España está «con todos los efectivos desplegados y todas las capacidades en alerta», Borrell cree que las llegadas de inmigrantes «se mantienen en unos límites controlables». Según ha dicho, los mensajes «más o menos oficiosos de supuestos documentos de la UE» no dicen nada que las autoridades no supieran ya.

    Además, el ministro español ha insistido en que cualquier demógrafo defenderá que Europa necesita la inmigración porque necesita «savia nueva» si no quiere convertirse en un «continente de ancianos» y ha apuntado que muchos inmigrantes que llegan a las costas españolas en realidad no quieren quedarse en España, sino continuar a países del centro de Europa.

    (Habrá ampliación)

    (suite annoncée), mais intégralité de cet article.

  • #Nasser_Bourita sur la migration : « Les pays africains ne sont pas des gardes-frontières »

    Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a estimé, mercredi 2 mai à Marrakech, que les pays africains “ne sont pas des gardes-frontières”.

    “La coopération avec le Sud ne doit pas être exclusivement liée au contrôle des frontières. Les pays africains ne sont pas des gardes-frontières, ils sont des partenaires à part entière dont les priorités ne sont pas secondaires”, a indiqué le ministre en ouverture de la 5e conférence ministérielle du dialogue euro-africain sur la migration et le développement.

    https://www.huffpostmaghreb.com/entry/nasser-bourita-sur-la-migration-les-pays-africains-ne-sont-pas-des-

    #Conférence_ministérielle_du_dialogue_euro-africain_sur_la_migration_et_le_développement

    #frontières #migrations #asile #réfugiés #développement #externalisation #Afrique #coopération_au_développement #aide_au_développement

  • L’immigration au cœur de l’accord #post-Cotonou

    L’accord actuel prévoit que les pays africains réintègrent les immigrants illégaux. Pourtant, un seul accord de retour est opérationnel, celui entre l’UE et le Cap-Vert. Nombre de groupements de la société civile s’inquiètent de l’accent récemment mis par l’UE sur l’immigration.
    « Au départ, le #développement était le pilier principal de l’accord de Cotonou. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’un des piliers. Pour l’UE, la priorité est la migration et la sécurité, puis la croissance économique, et après seulement le développement », regrette un représentant de la société civile à Euractiv.

    https://www.euractiv.fr/section/aide-au-developpement/news/migration-control-must-be-at-heart-of-next-eu-africa-pact-says-eu
    #accord_de_Cotonou #réintégration #renvois #expulsions #aide_du_développement #externalisation

    • L’impasse sur la migration assombrit les relations entre l’UE et l’Afrique

      Le contrôle des migrations en provenance d’Afrique obsède les dirigeants européens. Le sujet pourrait aussi faire dérailler le principal accord politique de l’UE avec le continent africain.

      Les dirigeants européens et africains sont très divisés sur la manière d’aborder la politique migratoire au travers des discussions qui démarrent pour renouveler l’accord de Cotonou.

      Malgré les protestations des dirigeants de l’UE, lors d’une réunion avec son homologue de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat en mai, le chef de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a souligné que « la coopération avec l’Afrique va bien au-delà de la migration » . Il a aussi cité l’expression d’« un partenariat entre égaux » – ce à quoi personne ne croit.

      Le mantra de la Commission européenne est que les outils d’investissement récemment mis en place par le bloc – le Fonds européen d’investissement extérieur et le Fonds fiduciaire pour l’Afrique – destinés au marché africain « s’attaqueront aux causes profondes de la migration ».

      Finalisé en 2000, quand les migrations n’effrayaient pas les dirigeants européens, le contrôle des de l’immigration ne constitue qu’une partie mineure de l’accord de Cotonou. L’accord comprend des dispositions obligeant les pays africains à reprendre les migrants illégaux, mais elles n’ont jamais été utilisées.

      En pratique, le seul accord de retour des migrants que l’UE a conclu avec un pays africain est avec le Cap-Vert, une île d’un peu plus de 500 000 habitants.

      « La migration joue un rôle relativement mineur dans l’accord de Cotonou actuel », assure Carlos Lopes, Haut Représentant de l’Union africaine pour les négociations post-Cotonou.

      Mais de nombreux pays européens ne veulent plus que l’immigration reste un point marginal du pacte. « Pour l’UE, la priorité est la migration, la sécurité, la croissance économique, puis le développement », a déclaré un dirigeant d’une ONG basée à Bruxelles qui participe aux pourparlers.

      L’UE a déjà fait part de son intention de donner la priorité au contrôle des migrations dans le prochain accord, en conditionnant l’aide et les investissements financiers futurs aux pays africains qui redoublent d’efforts pour contrôler leurs frontières.

      « Le nouveau partenariat de l’UE avec l’Afrique doit davantage se centrer sur la migration [politique] », a déclaré Koen Vervaeke, directeur général pour l’Afrique au Service européen pour l’action extérieure (SEAE), lors d’une réunion au groupe de réflexion de Chatham House en mars.

      La préoccupation des pays de l’UE en matière de contrôle des migrations est telle que le mandat de négociation du bloc sur le nouvel accord de Cotonou n’a été approuvé qu’à la fin juin, après avoir été bloqué pendant plusieurs mois par un petit groupe d’États membres dirigé par la Hongrie et la Pologne.

      Les deux pays de Visegrad, qui bloquent depuis deux ans tout quota européen de réinstallation des migrants d’Afrique du Nord, veulent que le chapitre de Cotonou couvrant la réadmission des migrants potentiels des pays ACP qui ne sont pas autorisés à rester en Europe soit considérablement renforcé.

      En échange d’une meilleure politique de retour des migrants illégaux, les responsables de l’UE font la promesse d’assouplir les mécanismes légaux permettant aux migrants africains de se déplacer légalement en Europe.

      Lors du sommet européen de juin, le communiqué approuvé par les dirigeants soulignait la nécessité d’« explorer le concept de centres régionaux de débarquement ».

      Cependant, l’idée d’accueillir des « plates-formes » de migration a jusqu’à présent été rejetée catégoriquement par les pays africains. À commencer par le Maroc, qui a rejeté le concept lors d’un sommet de l’Union africaine le 2 juillet, quelques jours seulement après que les dirigeants de l’UE se sont mis d’accord pour poursuivre l’idée.

      Les plate-formes, une solution de facilité

      « C’est une solution facile et contre-productive », a déclaré le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Au lieu de cela, les dirigeants africains ont convenu de créer un Observatoire africain des migrations et du développement (OAMD), qui sera basé à Rabat, et se concentrera sur « l’harmonisation des stratégies nationales des États africains et l’amélioration de l’interaction avec les partenaires ».

      Cependant, si les dirigeants africains ont jusqu’à présent refusé d’accueillir les nouveaux centres, Moussa Faki a déclaré que le continent portait sa propre responsabilité dans la crise migratoire, condamnant ce qu’il décrit comme des « actions intolérables » commises contre les migrants africains sur leur propre continent. Ces paroles n’ont pas encore été suivies d’actions concrètes de la part des gouvernements.

      Après plus de trois ans de sommets UE-Afrique sans débouchés concrets sur un accord sur les migrations, il y a peu de signes d’une sortie de l’impasse au cours des 18 prochains mois de négociations. Mais cela ne risque pas de faire dérailler complètement les relations UE-ACP.

      Un « no deal » sur la migration pourrait empêcher la conclusion d’un nouvel accord de Cotonou, mais ce dernier ne serait pas enterré. « Cotonou a le potentiel d’être étendu », a déclaré Carlos Lopes.

      « Je dirais qu’il n’y a aucun risque qu’il n’y ait pas d’accord. Ce n’est pas comme le Brexit. Si nous n’avons pas d’accord d’ici 2020, nous étendrons ce que nous avons déjà. »

      https://www.euractiv.fr/section/migrations/news/impasse-on-migration-clouds-eu-africa-relations

    • Dossier :
      Accord de Cotonou : nouveau départ ou marche arrière ?

      Conclu en 2000 au Bénin, l’accord de Cotonou a façonné les relations entre l’UE et les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) durant 20 ans. L’accord expire en 2020 et les négociations autour de son successeur débuteront la semaine prochaine.

      Alors que le premier accord de Cotonou était largement perçu comme un instrument commercial et de développement, les priorités de Cotonou 2 pour les deux parties ont évolué. Les pays européens voient de plus en plus leurs relations avec l’Afrique à travers le prisme du contrôle de l’immigration.

      Quant aux pays africains, ils sont en train de mettre en place leur propre zone de libre-échange au niveau du continent et parleront d’une seule et même voix lors de ces négociations. Les pays des Caraïbes et du Pacifique réclament quant à eux plus d’investissement et de commerce avec l’Europe.

      Toutes ces requêtes sont-elles compatibles ?

      https://www.euractiv.fr/section/all/special_report/eu-acp-relations-after-cotonou-agreement-re-set-re-launch-or-retreat