person:nathalie kosciusko-morizet

  • 12 graphiques pour prendre la mesure des inégalités | Alternatives Economiques

    https://www.alternatives-economiques.fr/12-graphiques-prendre-mesure-inegalites/00087311

    Gilets jaunes 12 graphiques pour prendre la mesure des inégalités
    Aude Martin et Vincent Grimault
    06/12/2018

    La scène est désormais classique, mais dans le contexte de mobilisation des « gilets jaunes », elle a fait l’effet d’une bombe. Sur le plateau de Cnews, la députée LREM Elise Fajgeles s’est montrée incapable de citer le montant du Smic. Elle s’ajoute à la longue liste des hommes et femmes politiques visiblement déconnectés des prix du quotidien, que ce soit le pain au chocolat de Jean-François Copé à « 10-15 centimes » ou le ticket de métro de Nathalie Kosciusko-Morizet à « 4 euros ». Au-delà de ces anecdotes à la symbolique particulièrement forte, assiste-t-on véritablement à un creusement des inégalités et à une séparation nette entre deux mondes au sein de la population française ?

    #inégalités #france

    • Loin de rectifier le tir, le budget 2019 conforte l’étiquette de « président des riches » qui colle à la peau d’Emmanuel Macron. En effet, à en croire les résultats d’une récente étude de l’Institut des politiques publiques (IPP), les 1 % des ménages les plus riches sont les grands gagnants de la politique fiscale présentée dans le projet de loi de finances (PLF) pour l’année à venir.

  • Politique : où sont les femmes ?

    Cécile Duflot, Nathalie Kosciusko-Morizet, Najat Vallaud-Belkacem   : plusieurs femmes politiques, qui avaient réussi à compter, ont jeté l’éponge. A l’heure des campagnes #MeToo, comment ne pas y voir un signal d’alerte  ?

    Notre pays exprime chaque jour un peu plus ses colères. Du monde étudiant à celui des cheminots, de Carrefour à Mobipel, le peuple mobilisé a des visages de femmes et d’hommes, reflets de toutes les diversités. Notre époque #MeToo nous rappelle combien les figures populaires ne sont pas que masculines, combien les femmes au XXIe siècle ne sauraient être marginalisées et maltraitées. Dans l’espace politique, qui se doit de donner écho à la réalité populaire, nous constatons que la place des femmes reste subalterne. Leurs combats à travers l’histoire, de la Révolution française à Mai 1968, sont oubliés, comme effacés. Ce décalage constitue une faille démocratique majeure.

    La loi sur la parité a permis l’accès massif de femmes à la vie politique. Et pourtant, nous sommes encore loin, très loin de l’égalité. Un plafond de verre persiste pour les femmes dans cet univers traditionnellement masculin.

    Plusieurs jeunes femmes en politique qui avaient réussi à être visibles, à compter, dans un monde qui ne leur rend pas la tâche facile ont récemment jeté l’éponge. Nathalie Kosciusko-Morizet, Najat Vallaud-Belkacem et Cécile Duflot ont choisi de quitter la politique institutionnelle. Comment ne pas voir un symptôme, un signal d’alerte   ? Chacune a évidemment ses propres raisons et, à l’heure où le non-cumul des mandats dans le temps s’impose comme une idée juste, de nature à vitaliser la politique, les mandats d’élus et de direction de partis qui se suivent et durent une vie entière ne sont sans doute plus d’époque. Mais, devant ces départs féminins en chaîne, de Sandrine Rousseau à Fleur Pellerin, comment ne pas voir la difficulté, la fatigue, la dureté d’être une femme dans un univers façonné par et pour les hommes   ?

    Au XXe siècle, les femmes ont conquis le droit de vote, la possibilité de siéger dans les assemblées et de s’exprimer dans l’espace public. Des suffragettes au mouvement #MeToo, des vagues successives portent l’exigence d’égalité, en politique comme dans l’ensemble de la société. Mais voilà   : on ne se débarrasse pas comme ça de mécanismes sexistes si profondément ancrés. Les résistances sont tenaces. Le monde politique a ses codes, ses formes, ses rythmes, ses habitudes qui empêchent, en ce début de XXIe siècle, un exercice à égalité des responsabilités politiques. Notre société s’accorde aujourd’hui autour de l’idée qu’il faudrait une mixité réelle dans la vie publique. C’est un progrès, une conquête. Mais l’idée se heurte au mur du réel, celui des freins matériels et symboliques à l’ascension des femmes en politique comme à leur épanouissement dans ce cadre. Le Président, le Premier ministre, les chefs des grands partis (songeons qu’aucune femme n’a pu être candidate au poste de secrétaire national du PS et de l’UMP  !), le président de l’Assemblée nationale, celui du Sénat, celui de l’association des maires de France… Bref, foin de parité, le masculin s’impose partout, surtout au sommet, là où se jouent les grandes décisions. Les hommes politiques occupent la place, y compris médiatiquement. Il n’y a qu’à regarder les invités de la semaine dans le journal le dimanche pour voir que dans les grandes émissions politiques, les femmes sont l’exception qui confirme la règle masculine.

    Les entraves viennent de loin. Commençons par la temporalité. Le rythme de la vie poli­tique, très chronophage, s’est installé loin de toute prise en compte de la part dite privée de nos vies. Et pour cause  : le modèle fut longtemps simple (et il continue en partie de fonctionner). Les hommes politiques délaissaient aux femmes le soin de s’occuper mentalement et concrètement de tout ce qui relève de la vie domestique et parentale pour s’adonner à toutes les joies et contraintes de la vie politique. Dès lors que les femmes entrent en scène publique – politique mais plus globalement professionnelle – la répartition aurait dû s’en trouver repensée mais la société n’a pas anticipé les réponses à ce nouveau défi. Le rythme politique semble être resté immuable, dans ses horaires, comme dans ses codes. Le présentéisme est toujours une clé déterminante pour gravir les échelons, et les femmes sont socialement lésées dans cet exercice qui n’est pas toujours d’impérieuse nécessité mais qui reste décisif pour être reconnue et progresser. La réduction du temps de travail et le partage des tâches de la maison ne se sont pas imposés comme des objectifs décisifs pour parvenir à l’égalité. D’ailleurs, ce n’est même pas un sujet poli­tique de premier plan.

    Les entraves pour les femmes en politique ­relèvent également des représentations. Masculin et féminin, voici deux catégories aux histoires et attributs distincts et hiérarchisés. Les femmes peinent à être reconnues et à se sentir légitimes dans un univers qui leur a été si longtemps interdit. Elles doutent, travaillent deux fois plus, hésitent à s’exposer. L’ambition leur est souvent reprochée quand elle paraît naturelle pour les hommes. Les commentaires sur leur tenue, leur posture sont souvent sexistes, blessants, usants. Se pose inlassablement la question de leur style. Faut-il épouser les normes masculines ou rester féminine dans un monde qui valorise le masculin  ? Comment inventer un nouveau genre  ? Pas simple. Les problèmes de gestuelle ou de voix sont récurrents pour les femmes. La façon d’exprimer la politique s’est façonnée à partir de corps d’hommes, de postures viriles, de micros calés sur des voix masculines. La parole légitime en politique a un ton et un visage quasi exclusivement masculin.

    Autre réalité, dans les réunions et dans le ­débat public, les femmes prennent infiniment moins la parole que les hommes. Parce qu’elles y sont minoritaires mais aussi parce qu’elles sont moins écoutées et que leur éducation leur a enseigné que leur avis comptait moins. Le fond sonore monte bien souvent dès lors qu’une femme prend la parole dans une réunion, une assemblée. Dans les cadres informels où se joue aussi la vie politique, les hommes ont pris l’habitude d’être des interlocuteurs mutuels. La stratégie, même entre deux portes ou autour d’un café, reste principalement une affaire d’hommes. Quand une femme participe, elle lutte pour faire valoir sa légitimité, peinant parfois à trouver un regard et une attention au point d’avoir l’impression d’être invisible. Comme si les hommes ne savaient pas quoi faire de ces femmes qui pénètrent leur espace. La force de l’habitude, celle d’un entre-soi cultivé pendant tant de siècles. Les hommes s’appellent, les femmes apparaissent souvent contingentes. Sauf au moment de la photo où de nouveaux réflexes ­imposent de se dire – et encore, pas toujours – qu’il faut des femmes.

    Nous caricaturons  ? Même pas. De nombreuses femmes craquent, même si souvent elles se plaignent à bas bruit. Car il est de bon ton de ne pas râler. Pour tenir. En silence, estiment la majorité des femmes en politique, car il est bien vu de savoir mettre ses éventuelles remarques de nature féministe sous le boisseau, tant elles agacent. Certaines se disent qu’il vaut mieux minauder ou faire preuve de patience, c’est plus payant. Le caractère viril de la politique a aussi ses formes violentes dans lesquelles les femmes ne se sentent pas toujours à l’aise pour évoluer dans l’arène. ­Elles espèrent qu’en prenant de biais, ça ira. Le résultat est pour l’instant peu probant… En rabattre sans cesse abîme l’estime de soi et suppose beaucoup d’énergie. Combien, ­au-delà des figures visibles, décident finalement d’abandonner ?

    Notre conviction est que pour tenir et gagner notre juste place collective, nous devons parler, nous parler. La sororité est, ici comme ailleurs, un ressort pour que l’égalité progresse. Ensemble, et avec les hommes qui y sont prêts – et il y en a ! – il nous faut inventer des façons nouvelles de faire de la politique. Il n’est par ailleurs plus possible pour des hommes qui se disent féministes d’accepter de perpétuer cette situation. La vie publique, minée par l’entre-soi masculin, a besoin de ce nouveau souffle pour se régénérer. C’est urgent.

    Par Clémentine Autain Députée, groupe La France insoumise (LFI) Emmanuelle Becker Conseillère de Paris, groupe communiste Elsa Faucillon Députée, groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR) Sarah Legrain Secrétaire nationale du Parti de gauche (PG) aux relations unitaires Myriam Martin Conseillère régionale, Ensemble Insoumis Corinne Morel-Darleux Conseillère régionale, LFI Mathilde Panot Députée groupe LFI Barbara Romagnan Génération.s Sandra Regol Porte-parole et secrétaire nationale adjointe Europe Ecologie-les Verts (EE-LV) Danielle Simonnet Conseillère de Paris, LFI Laura Slimani Conseillère municipale à Rouen, Génération.s et Marie Toussaint Déléguée à l’Europe, EE-LV.

  • Quatre mois de prison avec sursis requis contre l’agresseur présumé de NKM
    http://www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/17/1739763/nkm-quatre-mois-de-prison-avec-sursis-requis-contre-l-agresseur-presume


    Mieux vaut frapper une femme que voler une part de pizza ou un paquet de gâteaux, dans ce pays !
    Dans tous les cas, mieux vaut être un homme blanc.

    Une peine de quatre mois d’emprisonnement avec sursis et 1.500 euros d’amende ont été requis mardi contre le maire d’une commune de Normandie poursuivi pour outrages et violences contre Nathalie Kosciusko-Morizet, lors de la campagne des législatives.

  • Vincent Debraize conteste les charges retenues contre lui et donne sa version de l’incident avec Nathalie Kosciusko-Morizet
    Pour rappel :
    – Monsieur Vincent Debraize est maire de Champignolles (Eure).
    – Ancien membre de l’UDI, Vincent Debraize avait parrainé la candidature à la présidentielle d’Henri Guaino, qui s’est présenté face à NKM dans la 2e circonscription de Paris lors du premier tour des législatives.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=381&v=45RCR2Zr0Cw

  • De NKM au maire de Montfermeil renversé par un scooter : pire que la colère des électeurs à cran, la dérive de pans entiers de la société française qui ne respectent plus l’autorité
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13693-de-nkm-au-maire-de-montfermeil-renverse-par-un-scooter-pire-que-la-

    FRANCE :..NKM agressée = et quand les Français auront conscience de la faillite de l’Etat et leur spoliation ?

    Atlantico : Suite aux agressions survenues cette semaine de Nathalie Kosciusko-Morizet et de Xavier Lemoine, quel constat peut-on établir quant à la remise en cause des symboles de l’autorité d’une manière générale ?

    Eric Deschavanne : Ce qu’on appelle crise de l’autorité n’est que l’envers des progrès de l’individualisme. L’autorité n’est pas le pouvoir. Le pouvoir et la hiérarchie sont des fonctions sociales qui ne disparaissent pas et n’ont pas vocation à disparaître. L’autorité est une supériorité en valeur et en prestige dont la reconnaissance oblige, force le respect et facilite ainsi l’exercice du pouvoir. L’individualisme, comme (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce vendredi 16 juin 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13688-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, vendredi 16 juin 2017, les jours se suivent mais ne se ressemble pas forcément, aussi j’espère que vous allez bien. Ce matin une actualité encore bien chargé, je pense que Spartou feras un update de sa partie de la Revue de presse ... ; )))

    Du reste, je suis désolé si nous n’avons pas le temps de développer l’actualité en pleine page, mais rien de transcendant non plus dans les dernier jours.

    Sur ce, voici les infos du jour que j’ai noté dans l’actualité.

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    16.06.2017

    Affaire Grégory : le couple Marcel et Jacqueline Jacob déféré au parquet général de Dijon (Atlantico.fr)

    La ministre de la Santé pourrait rendre obligatoire une dizaine de vaccins infantiles (Les Echos.fr)

    Nathalie Kosciusko-Morizet hospitalisée après avoir été agressée (...)

    #En_vedette

  • La #droite anticipe déjà l’après-Fillon
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280317/la-droite-anticipe-deja-l-apres-fillon

    Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet. © Reuters Confrontés aux mauvais retours du terrain, bon nombre d’élus #LR commencent à sérieusement douter des chances de #François_Fillon de l’emporter. Sans présager des résultats du premier tour de la présidentielle, mais dans la perspective d’un duel Le Pen-Macron, chacun s’organise en coulisses pour préparer la suite.

    #France #Les_Républicains #présidentielle_2017

  • Les clés d’un nouveau modèle social
    http://www.laviedesidees.fr/Les-cles-d-un-nouveau-modele-social.html

    Tout revenu de base n’est pas bon à prendre. Ariel Kyrou et Yann Moulier Boutang, rédacteurs de la revue Multitudes, militent ici pour l’instauration d’un revenu inconditionnel et suffisant qui, en donnant un nouveau sens au #travail, participe à la construction d’une société contributive.

    Essais & débats

    / #revenu_universel, #impôt, travail

    #Essais_&_débats

    • Nombre d’économistes de gauche restent sceptiques vis-à-vis de ce revenu de base. Ainsi Jean-Marie Harribey, ancien coprésident d’Attac France, craint-il l’avènement d’une société duale, entre ceux ayant ou non un emploi. Comment expliquer pareilles divergences entre chercheurs a priori du même bord ? Qu’ils soient issus des syndicats, d’une gauche ou d’une droite défendant mordicus la valeur du travail, ses adversaires semblent croire encore aux vertus de la croissance économique et à l’horizon du plein emploi. Ses partisans constatent quant à eux l’inadéquation de ces objectifs à la réalité, voire la nécessité de boussoles moins « productivistes ». Mais quels sont dès lors les arguments économiques, sociaux et culturels des défenseurs d’un revenu universel d’existence ? Seraient-ils d’une certaine façon les « Modernes », prenant acte du chômage technologique d’aujourd’hui et de demain, que l’on pourrait opposer à des « Anciens », persuadés que les emplois éliminés par l’automatisation seraient systématiquement compensés à terme par ceux créés via l’innovation technologique – selon la théorie de la « destruction créatrice » de Joseph Schumpeter ? Et si cette métaphore est juste, sur quels critères reposerait la différence entre le revenu de base tel que qu’il est défendu par Benoît Hamon ou Yannick Jadot et la version que soutiennent Nathalie Kosciusko-Morizet, Christine Boutin ou encore Alain Madelin ?

      Après, ceux qui craignent « une société duale entre ceux qui ont un emploi et les autres » devraient un peu sortir de leur grotte : c’est fait !
      Et les conditions de vie qui sont faites aux #chômeurs sont de nature à peser sur les autres en les manipulant par la peur d’une condition sur laquelle ils n’ont aucune prise. Oui, on va rappeler que ce n’est pas le salarié qui décide d’être chômeur, mais le patron qui choisit de fabriquer un chômeur pour optimiser ses profits.
      #RDB

    • Enfin un papier qui - n’en déplaise aux tenants des idéologies syndicales tradi et gauchistes recentrées (l’emploi comme sésame de la dignité et de la politique) - clarifie pour partie les enjeux.
      La #réforme_fiscale indispensable au financement d’une telle réforme est présentée ici comme pouvant être indolore (jusqu’à prévoir de réviser l’ISF ?). L’"euthanasie des rentiers " (Keynes) façon bisounours ?

      Un texte voisin (s’attarder au cas du bureaucrate socialiste Hamon est sans doute la meilleure manière de ne pas tenir compte du contenu de ce texte) :
      Hamon et le revenu universel, Toni Negri
      HTTP://WWW.EURONOMADE.INFO/?P=8792

  • Franck Lepage : « Le revenu universel (revenu de base) est une mesure de droite »
    https://www.youtube.com/watch?v=cQQh67cdYu8

    Quand une mesure présumée "de gauche" recueille les applaudissements de Frédéric Lefebvre, Nathalie Kosciusko-Morizet, Christine Boutin et des économistes du FMI, la méfiance est de mise.

    Donner 800 euros à tous sans condition de revenus. Cette mesure proposée notamment par Benoît Hamon à gauche peut sembler une bonne idée. C’est un piège pour Franck Lepage.

    Dès 2003, le « dividende universel » est une proposition prioritaire du programme politique de Christine Boutin.

    En 2011, lors de la précampagne électorale des présidentielles de 2012, Dominique de Villepin a intégré à son programme l’idée d’un « revenu citoyen » de l’ordre de 850 €

    En novembre 2015, le député Les Républicains Frédéric Lefebvre pose un amendement demandant la rédaction d’un rapport sur le sujet52.

    Devenu candidat à la primaire de 2016, il met l’instauration d’un revenu de base au centre de son programme pour 2017.

    En 2015, Bruno Lemaire, le conseiller économique de Marine Le Pen, propose quant à lui un « Revenu minimum de dignité » (RMD), idée qu’il avait déjà avancé en 2011 sur son blog personnel53. Le 19 avril

    2016, Marine Le Pen se prononce lors d’une interview pour l’instauration d’un revenu universel, mais le Front national ne l’a pas encore inscrit officiellement dans son programme

    Durant la primaire de la droite et du centre de 2016, Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-Frédéric Poisson l’ont inclus dans leur programme.

    Source : http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/franck-lepage-le-revenu-de-base-72190

    #revenu_universel #revenu_de_base #Franck_Lepage #Piege_à_cons

    • Je ne suis pas spécialiste, mais ça me semble un peu caricatural. Si le revenu de base sert juste à supprimer la solidarité nationale ou à baisser le prix des salaires, effectivement. Mais rien n’empêche qu’il vienne en complément au reste (bon ça se budgétise), notamment dans une optique de gauche.

    • @nicolas, Ce qu’explique Franck Lepage, c’est que cette idée servira à à supprimer la solidarité nationale à baisser les salaires, supprimer la Sécurité Sociale, les retraites, l’Ecole encore en grande partie gratuite.
      => Lire la liste des bienfaiteurs de l’Humanité qui en parlent.

      Gauche : Attention, il ne faut pas confondre la Gauche et le ps.

      Le ps trahit toujours ses électeurs.
      hamon, il était ministre d’hollande.

    • Ça dépend surtout de qui le défend.
      – Sécurité Sociale
      – Retraite
      – Ecole Laïque gratuite.
      T’as vu comment ils les défendu, les politiques français ?

      Surtout lit bien le détail des articles sur SeenThis, tu en apprendras beaucoup.

    • Les mots sont importants, #revenu vs #salaire.

      Un salaire à vie, ça vaut mieux qu’un Revenu (de subsistance) Universel Garanti ! (Partie 1) | Article | Réseau Salariat
      http://www.reseau-salariat.info/881077f7d3805a456d4f7c3f33795f07?lang=en

      (...) mais sans modifier ni la #propriété_lucrative ni les rapports sociaux de production et d’échange qui sont structurés autour du #travail et de la valeur travail.

      cf https://seenthis.net/messages/481675 (@gastlag)

    • Une belle illustration entendue à l’instant par Jean-Luc Bennahmias, un revenu de base pour les enfants (200-300€), qui remplacerait les allocations familiales, et qui serait placé sur un compte de l’enfant dispo à ses 16 ans. Bon c’est cool pour le gosse, par contre pour le foyer qui se fait sucrer les allocs qui sont censées couvrir les frais inhérents à la vie des enfants...

    • C’est cette question centrale du travail et du Droit collectif au travail, à la différence du droit individuel de (ne pas) travailler qui sera traitée dans la partie II, ainsi que de la valeur du travail : étant dans l’impossibilité de valider l’utilité économique et sociale du jeu et de l’oisiveté, les partisans du DRUG en revendiquent l’inconditionnalité. On verra alors qu’ils militent de fait pour une individualisation des rapports sociaux qui repose sur une éthique profondément libérale, voire libertarienne. Ne s’attaquant en rien aux fondements du capitalisme, les bénéficiaires du RUG sont maintenus comme des citoyens qui continuent d’avoir néanmoins des besoins qu’il leur faut satisfaire : ce sont essentiellement des consommateurs à qui on conseille de réduire leurs besoins au nom de la décroissance. La section III sera dédiée au Salaire qualifié à vie et au statut politique de producteur de tout-e salarié-e, proposés par le Réseau Salariat.

      J’attends la suite avec impatience. Merci @fredlm pour le lien vers cet article qui repose bien les problèmes liés au travail, et au concept de la valeur.

  • Pourquoi la primaire de gauche pourrait se jouer... très à gauche !
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12890-pourquoi-la-primaire-de-gauche-pourrait-se-jouer-tres-a-gauche

    Maintenant qu’ils ont viré Verdier et Filoche, ils ont bon dos de s’identifier à gauche, ça c’est la gauche version censure. Du reste je me permet de rappeler utilement qu’Arnaud Montebourg est aussi un Youg Leader.... (Même si il a certaines bonnes idées). Quand à Manuel Valls le dossier est trop chargé pour le résumer à un lien, aussi ayez le réflex.... (informations complémentaires)

    Comme pour la primaire de droite, sept postulant-e-s sont en lice dans la primaire de gauche. Comme à droite, une seule femme est sur la ligne de départ. Et comme à droite, sauf le respect qui est dû à deux anciennes ministres, aucune chance pour elle de l’emporter : Nathalie Kosciusko-Morizet était "trop à gauche" dans la primaire de droite, Sylvia Pinel est trop "Radical de (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • France:Présidentielle de 2017:Le‘sarkozysme’dorénavant dans les ‘poubelles de l‘histoire ’ ! - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/france-presidentielle-de-2017-le-sarkozysme-dorenavant-dans-les-po

    (F.Fillon, N. Sarkozy et A. Juppe)
    Bye-Bye Kabila !!! ; Bye-Bye Kabila !!! C’est le nouveau slogan que scandent les jeunes de la République Démocratique du Congo qui sont lassés de voir Joseph Kabila Jr à la tête de leur pays. Et bien ce slogan peut désormais se transporter en France et s’appliquer à l’ancien homme fort de la droite française et ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.

    Bye- Bye ‘Sarkozy’ est aujourd’hui une réalité. Ainsi en ont décidé les électeurs de la droite et du centre droite qui ont carrément rejeté l’ancien président de la République, c’était le Dimanche 20 Novembre dernier. Pour une humiliation, c’en était vraiment une !

    Oui en effet ils étaient un peu plus de 4 millions de français de la droite à trancher et le score est sans appel :

    44% Pour François Fillon (l’ancien premier ministre sous Sarkozy 2007-2012)

    28% pour Alain Juppé (l’ancien premier ministre et ancien chef de la diplomatie et longtemps proche collaborateur de Jacques Chirac).

    Et un petit 20% pour l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy.

    Les 4 autres candidats se partagèrent le reste.

    A 62 ans l’ancien président a été éliminé in fine. Et il a prononcé le discours de son ‘oraison funèbre politique’. Dans le discours prononcé quelques heures après cette défaite ‘cruelle’ et inattendue Nicolas Sarkozy a dit espérer vouloir dire la vérité aux français. Erreur !!! car la vérité était plutôt du côté des électeurs eux même qui lui ont carrément barré la route pour un deuxième mandat (non consécutif) à la tête de la France. Il a fallu seulement trois (3) petits débats télévisés organisés entre des candidats de cette primaire pour que les électeurs de la droite française ‘appréhendent’ les accents arrogants et la vision belliqueuse de l’ancien président de la République. Toutes choses qui ne suscitaient pas espoir dans un monde déjà perturbé par l’élection de M Donald Trump aux USA.

    Au-delà de la France c’est en Afrique que Nicolas Sarkozy a laissé des souvenirs ‘amères’. En effet le gouvernement de Sarkozy a été ‘la cheville ouvrière’ de la ‘manipulation’ à l’ONU ayant conduit à l’invasion de Tripoli par l’OTAN et à la chute du régime socialiste et panafricaniste de Mouammar Kadhafi. C’est aussi Nicolas Sarkozy qui a conduit la campagne militaire pour déloger l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo avant de le transférer devant la CPI (Cour Pénale Internationale). Le souvenir de Nicolas en Afrique c’est aussi son discours de Dakar qui a totalement discrédité cet homme aux yeux des africains francophones. Que dire ? C’était sous le regard complice de Nicolas Sarkozy que l’ancien président nigérien Mamadou Tandja a élaboré et a exécuté son programme mort-né de Tazarché.

    ‘Sarko’ : l’animal politique au style bling-bling !

    Nicolas Sarkozy a été longtemps le chouchou des jeunes de la droite. Il aimait les foules hystériques et les meeting standup. L’ancien président français était un gaulliste affiché qui avait apporté son soutien à Edouard Balladur face au duel qui opposa ce dernier à Jacques Chirac. Au-delà de Jacques Chirac, ses adversaires au sein de la droite française se nommaient justement Alain Juppé, MAM (Michelle Alliot Marie), Dominique De Villepin etc… Mais Sarkozy fut un animal politique hors pair. Tenez-vous bien, c’est en véritable stratège politique qu’en 2002 il réussit à fédérer toutes les forces politiques de la droite et centre droite. En effet, Jacques Chirac et son RPR (Rassemblement Pour le Républicains) furent mis en ballotage par le vieux leader du FN (Front National) d’antan Jean Marie LePen. Toutes les forces politiques y compris le parti socialiste de Lionel Jospin se mobilisèrent pour barrer la route à M. LePen. Chirac fut réélu pour un dernier mandat. Nicolas Sarkozy en fin stratège transforma le RPR en UMP (Union pour un Mouvement Populaire). Plébiscité pour diriger ce mouvement, Nicolas Sarkozy bat campagne et devient le candidat de la droite avant de remporter la présidentielle de 2007 face de la socialiste Ségolène Royal.

    Après cinq (5) ans de présidence Sarkozy jalonnée par une crise économique sans précèdent et une crise sociale qui a failli basculer tout le pays dans le chaos, Sarkozy fut éliminé en 2012 par l’actuel président François Hollande, qui vint ainsi ‘prendre vengeance’ après la défaite de son ex compagne madame Royal cinq (5) ans plutôt.

    Toujours en fin stratège, Nicolas Sarkozy transforma cette fois l’UMP en « Les Républicains », espérant gagner un autre mandat pour représenter le même parti dont il a changé le nom à deux (2) reprises. Cette fois ci, ce politicien qui aime la provocation et qui est l’incarnation d’une France identitaire vient de tomber. Sarkozy a gonflé ses biceps et finalement patatras il est par terre ! contrairement à ses six (6) adversaires l’ancien président a oublié qu’il avait un bilan à défendre, lui qui a mal dirigé le pays et les électeurs ne dormaient pas. Ils ont vu l’ancien président a l’œuvre pendant 5 ans (Mai 2007-Mai 2012). En plus de son programme c’était aussi le style Sarkozy qui est rejeté et d’une certaine mesure ces idées ‘démesurées’ qui pourriez plonger la France dans un nationalisme qui ne dit pas son nom.

    In finish, il a été rejeté, humilié et même congédié de la famille gaulliste de la droite française : un véritable coup de tonnerre ! M Sarkozy a d’ailleurs reconnu et a tiré sa révérence avec le peu de dignité qui lui restait.

     

    Fillon et Juppé les deux finalistes au bonnet blanc, blanc bonnet !

    Autre lecture qu’on pouvait faire de ces primaires de la droite en France, c’est que l’establishment a été reconduit à la tête du parti. Malgré la défaite du sarkozysme, les deux (2) finalistes sur les 7 sont tous des anciens routiers du system politique français. Autant Nicolas Sarkozy a voulu séduire la droite en jouant sur la peur des militants autant Alain Juppé jouait le rassembleur en cherchant à séduire les électeurs qui s’affichaient au centre-droite. Et c’est au milieu de ce duel qui opposerait Nicolas Sarkozy à Alain Juppé (longuement pronostiqué par les media et les instituts de sondages) qu’un troisième larron très ancré dans la droite traditionnelle réussît à se placer au-dessus de la mêlée.

    Il faut dire que François Fillon a mené une campagne timide mais c’est durant les débats télévisés qu’il a pu convaincre l’électorat de droite. Ils étaient sept (7) candidats au départ (Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Fillon, Bruno Lemaire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean François Copé, et Jean-Frédérique Poisson) tous des candidats qui portaient des valeurs de la droite mais au finish ce sont François Fillon et Alain Juppé qui s’affrontent (aujourd’hui) pour le choix du champion qui représentera les Républicains à la présidentielle du mois de Mai 2017.

    Aujourd’hui se joue le 2ème tour et tout porte à croire que c’est François Fillon qui sortira gagnant. Fillon ou Juppé, le candidat issu des primaires affrontera un président de la République socialiste très affaibli dans l’opinion, François Hollande. Ce dernier avait conditionné sa candidature à un 2ème mandat à une reprise de la croissance économique et à la réduction du taux de chômage se rappelle-t-on. Son bilan économique médiocre a rendu M Hollande le président le plus impopulaire de la 5ème République française si bien que ses détracteurs arguent que Brad Pitt (l’acteur américain d’Hollywood) serait plus populaire que le président François Hollande en France.

    Pour finir sur note plus sérieuse, disons que nous sommes tout simplement amenés à constater que le Front National de Marine LePen (fille de Jean Marie LePen) fait des avancées spectaculaires et que si les partis traditionnels français ne se serrent pas la ceinture, le peuple français risquerait de revivre un remake : Républicains contre le Front National ou bien Parti Socialiste contre le même Front National au 2ème tour.

    Pour emprunter le refrain de la chanson du français Johnny Hallyday « Souvenirs, Souvenirs » nous nous disons « Vigilance ! Vigilance ! »

    DJIBRIL OUMAROU, Baltimore, MD USA
    https://wordpress.com/read/blogs/99399829/posts/607

  • Nathalie Kosciusko-Morizet : « L’avenir de l’Union européenne, c’est aussi et surtout les jeunes ! »
    http://www.taurillon.org/nathalie-kosciusko-morizet-l-avenir-de-l-union-europeenne-c-est-aussi-et

    Candidate à la primaire de la droite et du centre, dont le premier tour aura lieu ce dimanche 20 novembre, Nathalie Kosciusko-Morizet a accepté de répondre aux questions du Taurillon afin de présenter son programme et ses propositions pour l’Europe.

    #Élection_Présidentielle_2017

    / #France, #Primaires, #Présidentielles_2017

  • Enquête sur Bernard Squarcini, le maître-espion des réseaux sarkozystes
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/11/04/les-methodes-peu-orthodoxes-de-l-ex-espion-bernard-squarcini_5025157_3224.ht

    Ils appartiennent à un cercle très fermé, celui des hauts gradés de la police nationale. Proches de Nicolas Sarkozy, virés par la gauche, ils sont membres, aujourd’hui, d’une confrérie secrète, dissimulée derrière des noms mystérieux, les « Happy few » ou le « club de Quenza », un village de Corse-du-Sud, dînent les uns chez les autres…

    Ils s’appellent Frédéric Péchenard, Michel Gaudin, Claude Guéant, Ange Mancini, Christian Flaesch… Recasés auprès de l’ancien président de la République ou dans le privé, ils forment un réseau informel, très bien renseigné et toujours influent. Ils patientent, priant pour un retour en grâce électorale de leur mentor.

    Parmi ces hommes, il en est un qui fait office de courroie de transmission avec le cœur du réacteur sarkozyste : c’est Bernard Squarcini, l’ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur – DCRI, devenue Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

    Longtemps, il s’est agité dans l’ombre, après son départ forcé, au printemps 2012, de la DCRI. Mais c’était avant que la justice ne mette au jour ses méthodes peu orthodoxes. Les juges du pôle financier Serge Tournaire et Aude Buresi l’ont mis en examen, le 28 septembre, pour, notamment, « entrave aux investigations », « compromission », « trafic d’influence », « faux en écriture publique », « détournement de fonds publics »…

    Le Monde a eu accès à leur enquête, notamment aux écoutes judiciaires pratiquées en mars et avril 2013 sur le téléphone portable de M. Squarcini. On y découvre l’étendue d’un... #paywall @#@1& !!

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      Ils appartiennent à un cercle très fermé, celui des hauts gradés de la police nationale. Proches de Nicolas Sarkozy, virés par la gauche, ils sont membres, aujourd’hui, d’une confrérie secrète, dissimulée derrière des noms mystérieux, les « Happy few » ou le « club de Quenza », un village de Corse-du-Sud, dînent les uns chez les autres…

      Ils s’appellent Frédéric Péchenard, Michel Gaudin, Claude Guéant, Ange Mancini, Christian Flaesch… Recasés auprès de l’ancien président de la République ou dans le privé, ils forment un réseau informel, très bien renseigné et toujours influent. Ils patientent, priant pour un retour en grâce électorale de leur mentor.
      Parmi ces hommes, il en est un qui fait office de courroie de transmission avec le cœur du réacteur sarkozyste : c’est Bernard Squarcini, l’ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur – DCRI, devenue Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

      Longtemps, il s’est agité dans l’ombre, après son départ forcé, au printemps 2012, de la DCRI. Mais c’était avant que la justice ne mette au jour ses méthodes peu orthodoxes. Les juges du pôle financier Serge Tournaire et Aude Buresi l’ont mis en examen, le 28 septembre, pour, notamment, « entrave aux investigations », « compromission », « trafic d’influence », « faux en écriture publique », « détournement de fonds publics »…

      Le Monde a eu accès à leur enquête, notamment aux écoutes judiciaires pratiquées en mars et avril 2013 sur le téléphone portable de M. Squarcini. On y découvre l’étendue d’un système de renseignement parallèle, délictueux, au croisement des mondes économiques, politiques et policiers.
      La chute de l’ex-espion, piégé par son entrisme forcené, son imprudence, aussi, ébranle tout le réseau sarkozyste, plongeant au passage la DGSI et son directeur actuel dans la tourmente. M. Squarcini aura cette phrase, en garde à vue : « J’ai changé d’activité [il s’est reconverti dans la sécurité privée], mais j’ai gardé un esprit identique que celui qui m’accompagnait en ma qualité de haut fonctionnaire. » On ne saurait mieux dire.

      Cahuzac et « Victor Hugo »

      Pour un ancien espion, Bernard Squarcini est très bavard. Trop. Le 4 avril 2013, à 14 h 51, le répondeur de son téléphone portable réceptionne ce message : « Allô, M. Bernard Squarcini, bonjour, c’est le secrétariat du président Nicolas Sarkozy (…) Auriez-vous la gentillesse de nous appeler au bureau ? » Deux minutes plus tard, il s’exécute.
      La secrétaire de l’ex-chef de l’Etat lui passe Michel Gaudin, ancien directeur général de la police devenu directeur du cabinet de M. Sarkozy. Le climat politique est tendu, poisseux. Deux jours plus tôt, Jérôme Cahuzac a admis détenir un compte bancaire à l’étranger. Le scandale éclabousse le pouvoir socialiste.

      Nicolas Sarkozy voit se profiler l’aubaine : et si François Hollande avait menti, s’il avait été au courant bien plus tôt des avoirs occultes de son ex-ministre du budget ? Il faut aller au renseignement, obtenir, qui sait, de quoi déstabiliser le chef de l’Etat. Une rumeur circule, déjà : une note émanant de la DGSI aurait alerté l’exécutif, plusieurs mois auparavant, sans que celui-ci réagisse.
      C’est donc en ce sens que les policiers interprètent l’appel de M. Gaudin à M. Squarcini. « On ne peut pas récupérer une note, là ? », demande le premier. « Je vais essayer », répond M. Squarcini, qui ajoute : « Mais bien sûr qu’ils étaient au courant. » « Bon, alors il faut lancer l’opération Victor Hugo », lance, énigmatique, M. Gaudin.

      Près de deux semaines plus tard, le 16 avril 2013, M. Squarcini recontacte le secrétariat particulier de M. Sarkozy. « Je revenais vers vous pour prendre un petit rendez-vous, commence-t-il. Il [M. Sarkozy] m’a dit de passer régulièrement… » Il ajoute : « Et je voudrais vous envoyer un petit mail pour… A son intention [Nicolas Sarkozy]… Et à celle de Michel Gaudin aussi. » Et il précise, en riant : « C’est sur l’affaire Cahuzac, c’est un petit blanc ». Un « blanc », dans le jargon du renseignement, c’est une note confidentielle, sans en-tête ni signature. « On lui remettra », promet l’assistante de l’ancien président.
      Cette note, datée du 15 avril 2013, existe bien : elle a été découverte dans le coffre loué par M. Squarcini à la BNP de la rue d’Anjou, à Paris, lors d’une perquisition, au printemps 2016. Sept petits paragraphes expliquant, sans preuve, que « l’argent placé en Suisse n’appartiendrait pas qu’à M. Cahuzac » mais aurait servi à un financement illicite du Parti socialiste (PS) et de Dominique Strauss-Kahn, comme le résument les policiers. De plus, notent les enquêteurs, « il est question que M. Hollande aurait été mis au courant des problèmes de M. Cahuzac et qu’il aurait refusé sa démission avant les aveux officiels ».

      Rien ne vient étayer ces graves accusations dans ce document que fait pourtant circuler M. Squarcini, puisqu’il l’adresse aussi au secrétariat particulier de Bernard Arnault, chez LVMH. C’est désormais l’un de ses employeurs – il émarge à hauteur de 12 000 euros mensuels –, depuis qu’il a été écarté de la DCRI. Il s’en amuse, même, au téléphone, avec l’assistante de l’empereur du luxe. Il appelle M. Hollande « l’usurpateur », précise qu’il va voir M. Sarkozy le vendredi suivant, et assure, à propos des avoirs cachés de M. Cahuzac : « C’est la campagne de DSK, et là c’est de source sûre. » Et il ajoute, à propos de M. Sarkozy : « Il a lu la note, ça l’a intéressé aussi. »
      Entendu par les policiers, le 26 septembre, M. Gaudin se montre fort embarrassé. « Depuis 2012, je n’ai aucun souvenir particulier d’un échange d’informations avec Bernard Squarcini », commence-t-il. Mais quand les enquêteurs lui font part de l’écoute téléphonique, il change de stratégie, et soutient que son appel avait trait à l’affaire dite des frais d’enquête de la police nationale – qui lui a valu d’être condamné en première instance. L’affaire Cahuzac, la fameuse note « blanche » ? « Jamais, répond-il, je la découvre aujourd’hui. » L’« opération Victor Hugo » ? Aucun souvenir non plus…

      « Fillon, faut l’éteindre »

      Depuis son éviction de la DCRI, en mai 2012, Bernard Squarcini a du temps. Préfet hors cadre en disponibilité, il a créé Kyrnos Conseil en mars 2013, et représente en France la société Arcanum. Deux officines spécialisées dans la sécurité. Il s’occupe donc de la protection de la famille Arnault, mais ne dédaigne pas tremper dans la petite politique française. En témoigne une conversation interceptée par les policiers, le 28 mars 2013. Au bout du fil, Nathalie Kosciusko-Morizet, alors en plein combat pour la mairie de Paris. M. Squarcini tente de ménager les intérêts du couple Tiberi, mis sur la touche.
      Mais très vite, la conversation vient sur Rachida Dati et François Fillon, deux ennemis du « Squale », comme on surnomme M. Squarcini. « Bon, allez, tu me tues Rachida et Fillon (…) Parce que Rachida on n’en veut plus (…) Basta crapoto », attaque M. Squarcini. NKM, qui tente d’imposer ses vues dans la constitution des listes municipales, ne se fait pas prier : « Je vais te dire, le meilleur moyen de la tuer, c’est d’éteindre (…) Et Fillon, c’est pareil, faut pas le tuer publiquement, faut l’éteindre. » Et tous deux de s’esclaffer, glosant sur l’identité du père de la fillette de Mme Dati – la DCRI époque Squarcini avait discrètement enquêté sur l’identité du géniteur de l’enfant. « C’est vraiment une… », lâche NKM, sans finir son propos. Et M. Squarcini de conclure : « Elle est folle. »

      L’ancien patron des services met son nez dans tous les dossiers. Les policiers découvriront dans son coffre une note liée à l’affaire HSBC – déclenchée en 2009 par l’informaticien Hervé Falciani, auteur du vol de données en Suisse révélant l’identité de dizaines de milliers de détenteurs de comptes occultes. Accrochée à cette note, une carte de visite de Claude Guéant, demandant à son « cher Bernard » s’il a « quelque chose à ce propos ». Le document soutient qu’Arnaud Montebourg « protégerait » Falciani en échange d’informations « à scandale » que le député socialiste pourrait utiliser lors de la campagne présidentielle de 2012.

      Autre découverte intrigante faite par les enquêteurs, au domicile du préfet cette fois, une note réalisée par la DCRI concernant une opération de sécurisation électronique réalisée au domicile de Ségolène Royal, avec l’examen complet de son appartement, qui avait effectivement été cambriolé en juillet 2008. Et c’est la DCRI de M. Squarcini qui l’avait « dépoussiéré », à la recherche d’éventuels micros clandestins. « J’ai pris cela à l’époque avec le sourire, soutient M. Squarcini, devant les policiers. Il n’y a jamais eu de fuite. » Mais dans ce cas, pourquoi conserver en lieu sûr ces documents, huit ans plus tard ?

      A la DGSI, le chef reste le « chef »

      M. Squarcini a gardé tant d’amis au siège de la DGSI, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), que l’on croirait qu’il n’en est jamais parti. Les trois secrétaires particulières du directeur, par exemple. Quatre ans après son départ, elles sont encore aux petits soins. Surtout l’une d’elles, qui le suit depuis son passage à Marseille (2004-2007) en tant que préfet délégué à la sécurité. On l’appelle encore « chef » ; lui affuble ses anciens subordonnés de surnoms, comme « Flup » et « Flop ». Une ordonnance pour sa femme ? Un certificat d’assurance pour sa moto ? Un rendez-vous chez le médecin ? Le numéro de téléphone privé d’un ambassadeur ? Pas de souci, le secrétariat du directeur de la DGSI s’exécute, sans sourciller.

      M. Squarcini ne continue-t-il pas de recevoir sur sa boîte mail de nombreuses revues de presse et différentes publications, y compris le bulletin interne de la DGSI ? Pour un coût estimé par les enquêteurs à 8 000 euros par an ! Mais on ne refuse rien au « chef », quand bien même sa réputation laisserait désormais à désirer. « C’était d’un commun accord avec M. Calvar », se défend M. Squarcini lors de son audition.

      Patrick Calvar, nommé par la gauche pour le remplacer à la tête de la DGSI, fréquente à l’occasion le même club privé, surnommé le « Happy few », que M. Squarcini. Ces petites largesses ont débouché sur une perquisition dans les locaux de la Sécurité intérieure, le 25 septembre, et une convocation par les enquêteurs d’une dizaine de membres des services secrets. Dont Patrick Calvar lui-même. Inédit et gênant.
      D’autant que M. Squarcini ne s’est pas contenté de ces petits passe-droits. Ainsi, le jour où Claude Guéant, devenu avocat, le sollicite pour en savoir plus sur l’un de ses clients potentiels, il n’hésite pas à contacter M. Calvar. Leurs échanges téléphoniques sont interceptés. Le patron des services secrets, pris dans un conflit de loyauté embarrassant, renseigne malgré tout son prédécesseur. « Avec des pincettes », lui lâche-t-il ainsi, quand il faut qualifier le profil du client de M. Guéant.
      Interrogé par les policiers le 29 septembre, M. Calvar a assumé. M. Squarcini ? « C’est un ami. » Au point, par exemple, d’accéder à sa demande d’intervention en faveur de la femme de Bernard Arnault pour une formalité administrative. Ou de soutenir les requêtes de deux femmes russes désireuses d’obtenir des autorisations de séjour. Ce circuit est intéressant à retracer : cette fois, c’est le sulfureux intermédiaire Alexandre Djouhri qui demande à M. Squarcini de jouer les intercesseurs, et c’est M. Calvar qui s’exécute. « J’ai demandé une régularisation pour une unique et dernière fois », convient M. Calvar.

      Le chef du renseignement intérieur paraît tomber des nues lorsque les policiers lui révèlent l’étendue des services rendus par certains de ses hommes à leur ancien patron : un officier qui, à ses heures perdues, traduit en anglais des documents pour M. Squarcini, un major qui interroge tous les fichiers confidentiels possibles pour identifier les profils de dizaines de noms donnés par M. Squarcini… Jusqu’à obtenir la suppression d’une inscription au fameux fichier « S » pour un milliardaire russe.

      « Moi je suis petit, c’est l’ancien directeur », remarque le major, le fameux « Flup », qui demandera même à immatriculer M. Squarcini comme une… source officielle du service ! « Ce n’est pas un voyou, ma hiérarchie était au courant », le défend-il encore. « Flup » scrutera aussi pour le « chef » les environs de la station de ski de Courchevel (Savoie), histoire de vérifier si la famille Arnault, qui passe ses vacances dans ce lieu huppé, n’a rien à redouter. C’est une certitude, le « chef » n’a jamais vraiment quitté ses bureaux.

      Un « petit texto » pour LVMH

      Décidément, Christian Flaesch n’a pas de chance avec les écoutes. Evincé fin 2013 de la direction de la police judiciaire de Paris pour s’être montré un peu trop prévenant au téléphone avec son ex-ministre, Brice Hortefeux, qu’il avait informé d’une convocation à venir dans l’affaire libyenne, le voilà rattrapé par ses échanges de SMS avec Bernard Squarcini.

      Les deux hommes entretiennent des liens très forts. Dîners chez l’un, rencontres en Corse, déjeuners avec des amis sûrs, tels les anciens grands flics Ange Mancini, Frédéric Péchenard, René-Georges Querry… Comme la plupart de ses ex-collègues, M. Flaesch, chaudement recommandé par ses influents amis, s’est reconverti dans le privé, chez Accor, pour 200 000 euros annuels.

      Interrogé par les policiers, le 26 septembre, M. Flaesch ne se souvient pas avoir « fourni des renseignements » à son « copain ». Mais il ne se doute pas, alors, que M. Squarcini avait été placé sur écoute au début du printemps 2013. Le 26 mars 2013, l’ex-espion a appelé son ami Flaesch, encore directeur de la PJ parisienne.

      Fraîchement embauché par LVMH, alors en plein conflit commercial et judiciaire avec la société Hermès, M. Squarcini va à la pêche aux infos. Une plainte déposée par Hermès est à l’étude à la police, au stade initial de l’enquête préliminaire, et M. Flaesch, en tant que patron de la PJ, sait évidemment tout du dossier. M. Squarcini sollicite des « éléments ». « Je me renseigne », lui promet le policier.

      De fait, il informe son ami qu’une information judiciaire va être ouverte. M. Squarcini transmet la nouvelle à son supérieur chez LVMH, Laurent Marcadier, un ancien magistrat qui a fréquenté tous les cabinets de droite, dont celui de M. Guéant, à l’intérieur. M. Marcadier sait déjà, au moins depuis le 11 mars 2013, que c’est la juge Charlotte Bilger qui a été chargée du dossier sensible : il dispose lui aussi de ses réseaux, même s’il se prétend « pestiféré » au palais de justice de Paris car trop marqué politiquement. La désignation de la juge Bilger ne sera connue officiellement que le 15 mars, le réseau a de l’avance.
      Ses sources ont dit à M. Marcadier que la procédure était « indigente », mais il faut en savoir plus. Alors M. Squarcini reprend du service. Il revient vers M. Flaesch. Qui lui adresse en retour un long SMS le 2 avril 2013. Tout y figure. C’est une synthèse du contenu de la plainte déposée par Hermès contre LVMH. Du pain bénit pour M. Squarcini, qui fait suivre le SMS à Laurent Marcadier et à Pierre Godé, vice-président de LVMH et conseiller proche de Bernard Arnault. En leur précisant : « C’est le directeur [M. Flaesch] qui m’a envoyé un petit texto. »
      Confrontés devant les policiers, qui suspectent une violation flagrante du secret de l’enquête, M. Squarcini se désole : « Je le mets dans la difficulté », avoue-t-il, devant M. Flaesch. Qui, lui, mis en examen, un peu dépassé, reconnaît : « J’ai donné trop de détails sur cette affaire que j’ignorais… » Encore une victime collatérale, comme Laurent Marcadier – lui aussi poursuivi – de l’activisme du « Squale ».

      Cercle Wagram : la barmaid et le policier

      Surtout, ne pas toucher aux amis corses de Bernard Squarcini. En retour, il a de quoi riposter. Jusqu’à exiger le placement sur écoute d’un collègue policier, ou empêcher l’exécution d’une opération de police. Les juges en ont eu la démonstration dans le dossier Wagram, du nom de ce cercle de jeux parisien détenu par le grand banditisme corse.

      Pas de chance pour l’ex-espion, c’est aussi le juge Serge Tournaire qui a instruit cette procédure. Il a suspecté, dès le 8 juin 2011 et le lancement des opérations de police, une intervention souterraine de M. Squarcini, alors patron de la DCRI. L’enquête sur les réseaux corses de M. Squarcini lui a permis de conforter ses intuitions.

      C’est qu’autour du cercle Wagram, on trouve bon nombre de policiers, mais aussi une jeune femme, Marie-Claire Giacomini, responsable du bar. Elle appelle le patron de la DCRI « mon tonton ». Curieusement, au matin des arrestations, ce mercredi 8 juin 2011, certaines cibles sont introuvables.

      Au moment où les policiers du service central des courses et des jeux (SCCJ) s’apprêtent à entrer de force au domicile de Mme Giacomini, à 6 heures, ils reçoivent d’ailleurs un coup de fil surprenant. Le major Franck Alioui a reçu l’ordre de suspendre les opérations. C’est son supérieur, Robert Saby, qui lui ordonne, lui-même alerté par M. Squarcini en personne. Ce dernier suit de près le dossier. « Nous nous sommes régulièrement rencontrés à raison d’une fois par mois, à sa demande, il souhaitait savoir ce que nous allions faire », racontera plus tard Robert Saby aux policiers. Il précisera : « J’ai eu des informations selon lesquelles Bernard Squarcini prétendait “tenir” la PJ et que le dossier était vide. »
      Ce 8 juin 2011, Bernard Squarcini a également contacté le directeur central de la PJ, Christian Lothion : « C’est Squarcini qui m’a appelé à propos de Marie-Claire Giacomini », confirmera le policier de haut rang. Une double intervention, donc, du patron de la DCRI, qui conversera au téléphone, de juin à septembre 2011, à au moins soixante reprises avec Mme Giacomini.

      Mais Bernard Squarcini ne s’en tient pas là. Il en veut au major Franck Alioui, très bien noté par sa hiérarchie mais décidément trop en pointe sur le dossier Wagram. Celui-ci ne fait pas mystère de son intention de faire tomber toute la chaîne corse. Jusqu’au préfet Squarcini s’il le faut. Le 16 juin 2011, le chef de la DCRI appelle Robert Saby et le prévient que le major Alioui tient des propos injurieux à son endroit.

      Comment le sait-il ? Le même jour, la DCRI a ordonné en « urgence absolue » le placement sur écoute du policier du SCCJ. Pour un motif étonnant : le major serait en relation avec les services secrets algériens. En fait, suspecte M. Alioui, qui l’a dit aux enquêteurs, la DCRI voulait « connaître les éléments que nous pouvions avoir sur les enquêtes en cours sur le Wagram. Bernard Squarcini devait s’inquiéter de ce que nous pouvions apprendre sur la mairie de Levallois… » De fait, dans le cadre de ce dossier, un intime de Patrick Balkany, maire (Les Républicains, LR) de Levallois-Perret et ami de longue date de M. Sarkozy, sera placé en garde à vue…

      Les juges Tournaire et Buresi ont soigneusement vérifié les dires de M. Alioui. Obtenu les réquisitions de la DCRI, déclassifiées. Selon la demande de la DCRI, M. Alioui était suspecté de « vouloir transmettre de façon imminente, des documents sensibles ». « On était dans le bon profil du gars qui peut trahir pour n’importe quoi », prétend M. Squarcini.
      Or, après vérifications, ce major a bien été placé sous la surveillance du contre-espionnage pour de tels motifs, mais en… 2003-2004. Avant d’être blanchi en 2009. Pourquoi, dès lors, le placer sur écoute pendant seulement cinq jours, en juin 2011, si ce n’est pour savoir ce qu’il tramait dans l’enquête sur le cercle Wagram ? Ex-commissaire à la DCRI, chargé de la sécurité interne, Alain Poissel a confié aux enquêteurs : « Je n’exclus pas l’idée d’avoir pu être instrumentalisé. »

      Corse : « conversations entre professionnels »

      Le 24 avril 2013, plusieurs policiers « filent » dans Paris un certain Olivier Mosconi, impliqué dans un trafic de stupéfiants. Ils le découvrent attablé, en fin de matinée, avec la fameuse Marie-Claire Giacomini et… M. Squarcini. Ils prennent le trio en photo.

      L’ancien patron de la DCRI a décidément de drôles de fréquentations. A Marseille, à Bastia, ses connexions sont multiples, les juges le savent : les agents de joueurs placés sur écoute dans l’affaire des comptes de l’Olympique de Marseille ne passent-ils pas leur temps à répercuter les confidences glanées auprès de M. Squarcini ?

      Le « Squale » se passionne aussi pour l’enquête sur l’assassinat de l’avocat Antoine Sollacaro, à Ajaccio, le 16 octobre 2012. Le 29 mars 2013, le concessionnaire BMW Patrick Bernardini est placé en garde à vue : il est suspecté d’être intervenu sur l’une des motos fournie à l’équipe de tueurs, issue de la bande du « Petit bar ». Or, la compagne de M. Bernardini n’est autre que Sabine Grisoni, l’ex-femme du patron de La Villa corse, le restaurant parisien préféré de Bernard Squarcini. Elle contacte donc tôt le matin, le 29 mars 2013, M. Squarcini.

      Le préfet va déployer tout son réseau. Il commence par obtenir quelques informations de son ami le commandant de police Dominique Rossi, basé à Ajaccio, qu’il surnomme « Junior ». Celui-ci lui résume l’essentiel des faits. Puis il sollicite le commissaire Jean-François Lelièvre, coordinateur des services de sécurité intérieure en Corse. Un « ami », dit-il. Encore un.

      Ce haut gradé ne se fait pas prier pour raconter les avancées de l’enquête à son ancien collègue. « Je crois qu’ils ont balancé des blases » [des noms], dit-il à M. Squarcini dans une conversation interceptée. Il délivre des précisions sur des objectifs, des perquisitions à venir, et l’informe même que M. Bernardini va être transféré par hélicoptère sur le continent.
      Muni de ces informations, le préfet raconte tout à Mme Grisoni, insistant même sur les conditions du transfert à venir, dans un SMS : « Bernardini Patrick et Brun Raphaël (autre gardé à vue) transportés à Marseille par hélico. » Le policier, questionné par les enquêteurs, se défend comme il peut : « On est dans la chaleur de l’action. » M. Lelièvre, lui, parle de « conversations entre professionnels ». Il se dit même persuadé que M. Squarcini a en fait « cherché à retourner » Mme Grisoni. Comme au temps de sa splendeur, à la tête de la DCRI…

      Trois jours de révélations sur le système Sarkozy

      Le Monde révèle, au cours de trois publications successives, l’existence d’un vaste système délictueux, impliquant de hautes personnalités liées à Nicolas Sarkozy. Ce réseau, (dé)voué à la protection de l’ancien chef de l’Etat, est composé de policiers ou magistrats restés fidèles à l’ex-président, mais aussi d’hommes d’affaires, d’intermédiaires, de diplomates et même de journalistes. Une structure informelle qui apparaît aujourd’hui en pleine lumière, à la faveur de plusieurs enquêtes judiciaires, toutes conduites par le juge parisien Serge Tournaire, et auxquelles Le Monde a eu accès - en sus de nos propres investigations.

      Elles mettent en lumière les dessous d’une organisation mise en place dès l’arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l’intérieur, en 2002, renforcée lors de son accession à l’Elysée en 2007, et qui s’est perpétuée après sa défaite en 2012.

  • « Lobbies sionistes » : Jean-Frédéric Poisson « demande pardon »
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/10/24/25001-20161024ARTFIG00142-lobbies-sionistes-jean-frederic-poisson-demande-p

    « Lobbies sionistes » : Jean-Frédéric Poisson « demande pardon »
    Par Aymeric Misandeau Publié le 24/10/2016 à 13:19

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    LE SCAN POLITIQUE - La Haute autorité de la primaire de la droite lui avait laissé jusqu’à mardi pour s’excuser après son allusion aux « lobbies sionistes ». Le candidat chrétien-démocrate de la primaire l’a en partie fait ce matin sur franceinfo.
    Les propos tenus par Jean-Frédéric Poisson dans une interview donnée le 19 octobre à Nice-Matin ont provoqué un tollé parmi ses adversaires de la primaire. Le successeur de Christine Boutin jugeait que « la proximité de Madame Clinton avec les super financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes [étaient] dangereuses pour l’Europe et la France ». Nathalie Kosciusko-Morizet a saisi le 21 octobre la Haute autorité, jugeant ces mots « ni dignes ni compatibles avec les valeurs » de la droite et du centre que Jean-Frédéric Poisson s’est engagé à respecter en signant la charte de la primaire. Frédéric Lefebvre, nouveau juppéiste, a aussi demandé à Christian Jacob, président des Républicains à l’Assemblée nationale, de l’exclure du groupe. Le candidat n’est donc plus en odeur de sainteté à droite.
    Invité de franceinfo ce lundi matin, Jean-Frédéric Poisson « demande pardon » aux personnes qu’il a blessées. « Les propos que j’ai prononcés ont provoqué de l’inquiétude et de la peur chez beaucoup de personnes membres de la communauté juive en France. J’en suis désolé. Je leur demande pardon pour ça parce que ce n’était pas mon intention de blesser. Je n’ai pas de haine à l’égard de quiconque et certainement pas d’eux », a-t-il expliqué. « C’est bien plus que des excuses », a ajouté le député des Yvelines.
    Une exclusion potentielle dès mardi

    Une réponse partielle de Jean-Frédéric Poisson à l’ultimatum qui lui a été lancé et qui arrive à expiration mardi. Le candidat n’est pas revenu sur ses propos et ne s’est pas clairement excusé comme exigé. Mardi 25 octobre, les membres de la commission d’organisation de la primaire se réuniront à la demande de son président Thierry Solère, qui a fermement condamné les propos du candidat chrétien-démocrate. Sous sa direction, Anne Levade (présidente de la Haute autorité) et les représentants des sept candidats décideront alors d’engager ou non une procédure d’exclusion à l’encontre du seul candidat extérieur aux Républicains. Reste à voir donc comment la commission d’organisation de la primaire interprétera la demande de pardon du président du parti chrétien démocrate. François Fillon et Bruno Le Maire ont déjà manifesté leur opposition à une exclusion de leur rival.

  • « Lobbies sionistes » : NKM portera plainte contre les propos de Poisson sur Hillary Clinton
    http://www.huffingtonpost.fr/2016/10/20/cliton-lobbies-sionistes-nkm-jean-frederic-poisson

    REUTERS
    « Lobbies sionistes » : NKM portera plainte contre les propos de Poisson sur Hillary Clinton
    PRIMAIRES À DROITE - La candidate à la primaire de la droite Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé jeudi soir qu’elle saisirait vendredi la Haute Autorité de la primaire après des propos tenus par l’un de ses adversaires, Jean-Frédéric Poisson, sur les « lobbies sionistes » aux Etats-Unis.

    « Thèses complotistes. Antisémitisme. Je saisis demain la Haute Autorité de la primaire », a tweeté Mme Kosciusko-Morizet, en ajoutant le mot-clé #Poisson pour lever toute éventuelle ambiguïté.

    Dans un entretien à Nice-Matin, Jean-Frédéric Poisson a affirmé que « la proximité de (la candidate à la présidence américaine Hillary) Clinton avec les super-financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l’Europe et la France ».

    Cette déclaration a également été condamnée par Bruno Le Maire, qui participait jeudi soir à l’Emission Politique sur France 2. « Il y a dans notre pays des actes antisémites qui vont jusqu’à l’assassinat et je ne comprends pas qu’on puisse tenir de tels propos. Je le condamne et ce sera aux électeurs de juger », a-t-il dit.

    Dans la journée le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) avait demandé à « la Haute Autorité de la primaire de la droite et du centre une condamnation ferme des propos » de M. Poisson. Avec cette déclaration, le candidat « se place en dehors du cadre de la primaire et s’installe aux côtés d’un Alain Soral ou d’un Dieudonné, dont il épouse les thèses », selon son président Francis Kalifat.

    Thierry Solère, député LR et président de la Commission d’organisation de la primaire de la droite, a déjà indiqué que cette question serait à l’ordre du jour de la prochaine réunion de la commission le 26 octobre.

    « En tant que député de Boulogne/Boulogne-Billancourt, je condamne avec la plus grande force les propos de Jean-Frédéric Poisson », a affirmé M. Solère. « Dans notre pays, l’évocation du +lobby sioniste+ n’a pas la même signification qu’aux Etats-Unis », cette expression « nourrit les thèses conspirationnistes et a un caractère insidieusement antisémite », a-t-il ajouté.

  • Marseille | Marseille : violente attaque sur un campement de Roms | La Provence
    http://www.laprovence.com/article/faits-divers-justice/4078155/marseille-violente-attaque-sur-un-campement-de-roms.html


    Cette nuit, vers 23 heures, le campement #rom le plus important de #Marseille, boulevard Magallon (15e) a été attaqué par des individus non identifiés. Des cocktails molotov et des bombes artisanales auraient été projetés dans l’enceinte du bâtiment, occupé depuis plus d’un an par une centaine de personnes. Plusieurs ont été blessées et sept conduites à l’hôpital. Il y a moins d’un mois, c’est un adolescent rom du #campement de Frais Vallon (13e) qui avait été roué de coups par des voisins. Les associations avaient accompagné la famille de la victime au commissariat pour déposer plainte.

  • France. « Il faut inverser la dynamique politique et médiatique qui est en train de détruire le pacte citoyen et de monter les gens les uns contre les autres », Marwan Muhammad du CCIF
    vendredi 12 août 2016
    http://www.lecourrierdelatlas.com/1176612082016Marwan-Mohammed.html

    (...)LCDA : Pensez-vous vraiment que la France est en train de « virer à la pure folie politique » ?

    Oui. Jamais la situation n’a été si grave sur le plan politique. On ne parle quasiment plus des problèmes du pays. L’espace public est pris en otage par des politiciens qui se lancent dans une compétition islamophobe. C’est à celui qui créera la polémique la plus stérile et la plus destructrice. Entre Geoffroy Didier (NDLR : candidat à la primaire de la droite)qui veut « tester » les enfants musulmans, Nathalie Kosciusko-Morizet (NDLR : députée Les Républicains de l’Essonne) qui calomnie les musulmans de Longjumeau, les menaces de mort contre les organisatrices d’une journée piscine ou Nadine Morano qui soutient les commentaires nazis d’un élu Républicain, la classe politique française sombre dans la folie. Le drame, c’est qu’ils souhaitent faire plonger le pays avec eux, puisque c’est désormais leur seule manière d’exister, face à leur échec sur le plan des idées.(...)

    • C’est bon, si j’avais su provoquer ce genre de réponses, je n’aurais pas posté mon message. Je le supprime de peur d’en induire d’autres du même niveau.

  • #Harcèlement_sexuel : « Nous ne nous tairons plus », disent 17 anciennes ministres

    « Ce n’est pas aux #femmes à s’adapter à ces milieux, ce sont les comportements de certains #hommes qui doivent changer », écrivent les signataires, dont Roselyne Bachelot, Cécile Duflot, Aurélie Filippetti et Nathalie Kosciusko-Morizet, dans « le JDD ».

    http://www.liberation.fr/france/2016/05/15/harcelement-sexuel-nous-ne-nous-tairons-plus-disent-17-anciennes-ministre
    #culture_du_viol

    • – les Gracques
      – Christian Estrosi
      – Bruno Retailleau
      – Robert Ménard
      – François Asselin
      – Pierre Gattaz
      – Bruno Le Maire
      – Nicole Ameline est députée LR du Calvados
      – Benoist Apparu député LR de la Marne
      – Laurence Arribagé députée LR de Haute-Garonne
      – Sylvain Berrios, député LR du Val-de-Marne
      – Virginie Duby-Muller député LR de Haute-Savoie
      – Jean-Christophe Fromantin député centriste des Hauts-de-Seine,
      – Annie Genevard, députée LR du Doubs,
      – Arlette Grosskost, députée LR du Haut-Rhin,
      – Patrice Martin-Lalande député LR du Loir-et-Cher,
      – Nathalie Kosciusko-Morizet députée LR de l’Essonne,
      – Gérard Longuet sénateur LR de la Meuse,
      – Axel Poniatowski, député LR du Val d’Oise,
      – Martial Saddier, député LR de Haute-Savoie,
      – Claudine Schmid députée LR des Français de l’étranger,
      – Lionel Tardy député LR de Haute-Savoie,
      – Philippe Vigier président du groupe UDI,
      – Michel Zumkeller député UDI du Territoire-de-Belfort
      – Jean-François Copé

  • Nicolas Sarkozy pose ses conditions à un soutien à la réforme de la Constitution
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/01/06/nicolas-sarkozy-pose-ses-conditions-a-un-soutien-a-la-decheance-de-nationali

    Il réclame que le calendrier de son application soit mieux précisé, qu’elle soit élargie aux délits terroristes et pas seulement aux crimes terroristes, que la déchéance soit prononcée dès l’effet de la peine et enfin que l’état d’urgence permette dorénavant la pose de bracelets électroniques par décision administrative pour les individus dangereux.

    Au total, 51 membres du bureau politique, parmi lesquels Alain Juppé et Bruno Le Maire, ses rivaux en vue de la primaire de la droite et du centre, se sont prononcés dans le même sens que l’ancien chef de l’Etat.

    Cinq dirigeants ont voté contre : Nathalie Kosciusko-Morizet, Edouard Philippe, Benoist Apparu, Hervé Mariton et Patrick Devedjian. Enfin, deux se sont abstenus : Rachida Dati et Gérard Longuet.

    Décidément, chacun veut apporter sa bouse à l’édifice.

    Si on résume la proposition phare de ce bon Sarko (et si je comprends bien) : un poivrot qui beugle Allah akbar ! sous le nez des flics (délit d’apologie du terrorisme) pourra se voir déchu de la nationalité française par un tribunal correctionnel.

    Ou un collégien qui aurait toussé pendant la minute de silence.

  • Après la Manif pour tous, la #déchéance_pour_tous, la politique devient de plus en plus exaltante en 2016…

    Les socialistes pris au piège du débat sur la déchéance de nationalité
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/01/05/les-socialistes-pris-au-piege-du-debat-sur-la-decheance-de-nationalite_48416

    Après la déchéance pour les Français avec une double nationalité, la déchéance « pour tous » ? Au risque de créer des apatrides et de substituer à une mesure controversée une alternative qui pourrait l’être encore plus ? L’idée, évoquée ces dernières semaines par différentes personnalités politiques, à gauche comme à droite, comme Jean-Vincent Placé, Nathalie Kosciusko-Morizet ou Jean-Pierre Chevènement, a été reprise par plusieurs responsables de la majorité. Ainsi, Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, opposé à la déchéance pour les binationaux car « ce n’est pas une valeur qui vient de la gauche », déclare lundi sur LCI : « On peut continuer sur la déchéance de nationalité, mais, à ce moment-là, il faut qu’elle soit ouverte à l’ensemble des Français, et pas seulement aux binationaux. »

  • Après les élections régionales, les lignes de fracture chez Les Républicains
    http://www.lemonde.fr/elections-regionales-2015/article/2015/12/14/apres-les-elections-regionales-la-question-du-calendrier-de-la-primaire-divi

    Sur la même ligne, Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet, cette dernière ayant fait part de ses inquiétudes quant à l’élection présidentielle :

    « Les chiffres globaux du second tour sont trompeurs car le PS s’était retiré de certaines régions. Sur la base des chiffres du premier tour, l’alternance est en danger. Avec 27 % au premier tour, on risque d’être absents du second tour en 2017, et confronté à un débat mortifère entre Marine Le Pen et François Hollande. »

    L’alternance, quel beau projet politique et démocratique...

  • La représentation politique est‐elle toujours un monde d’hommes ?
    http://antisexisme.net/2015/10/01/politique

    L’émergence de l’histoire des femmes en tant qu’objet d’étude et champ d’analyse permet une meilleure compréhension de la construction et de l’évolution des rapports sociaux de sexe au cours des siècles (Ripa, 2010) et comment ceux-ci interagissent avec d’autres rapports de pouvoir pour façonner la vie quotidienne. Cette compréhension est nécessaire à la fois pour sortir de l’impensé que constitue encore souvent l’inégal accès des hommes et des femmes aux fonctions clés de la société, et pour informer l’action présente vers plus d’égalité dans tous les domaines. Dans le domaine de la représentation politique, une approche historique, si elle requiert parfois de “faire de l’anachronisme un postulat méthodologique » (Verjus, 2002, p 13), est particulièrement pertinente pour déconstruire et passer au prisme du genre certains des grands principes sur lesquels se fondent le système politique actuel et faire apparaître certains biais à même de désavantager les femmes. Une perspective historique a également le mérite de faire apparaître les évolutions dans les pratiques politiques et les représentations symboliques qui peuvent s’avérer plus favorables à la présence de femmes en politique.

    Nous analyserons donc dans un premier temps de quelle manière, en France, les femmes se sont vues exclure de la citoyenneté au moment de la Révolution et au cours du XIXème siècle puis nous verrons dans quelle mesure la situation actuelle de la représentation des femmes en politique est héritée de cette exclusion.

    #féminisme #histoire

    • Ca ne m’étonne pas que l’élection des parents d’élèves soit le domaine où les femmes ne voient pas leur « pouvoir » contesté.
      Dans l’article que j’ai posté je voulait souligner ceci :

      Si certaines femmes politiques ont néanmoins pu développer de brillantes carrières, il convient de noter qu’un certain nombre de femmes politiques actuelles sont les héritières d’hommes politiques n’ayant pas eu de fils. Celles-ci reprennent le flambeau, héritant des réseaux, des zones d’influence, de la notoriété, du capital social et financier accumulé par le père (voir par exemple les trajectoires de Martine Aubry, Roseline Bachelot, Michèle Alliot-Marie, Nathalie Kosciusko-Morizet, Marine Le Pen). S’il est positif de constater qu’au sein de ces familles politiques, naître de sexe féminin n’est plus forcément rédhibitoire à une carrière politique, pour autant, de nombreux analystes s’accordent pour dire que les femmes politiques françaises demeurent sur-sélectionnées.

  • Nathalie Kosciusko-Morizet est très écolo !
    http://reflets.info/nathalie-kosciusko-morizet-est-tres-ecolo

    Reuters nous l’apprend cette information essentielle : « ‘l’ancienne ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a marqué lundi son désaccord avec Nicolas Sarkozy sur le débat épineux du gaz de schiste, que l’ancien président a relancé lors de son premier meeting de campagne pour la présidence de l’UMP« . Qu’on se le dise, NKM est une écolo pur […]

  • Meufs — Le match des papiers à la con sur les femmes politiques
    http://m-e-u-f-s.tumblr.com/post/80088177482/le-match-des-papiers-a-la-con-sur-les-femmes-politiques

    Elodie Bousquet, journaliste à L’Express, nous gratifie aujourd’hui d’un article sur « le match des looks » des candidates à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet et Anne Hidalgo. « Maîtriser son allure est devenu un enjeu crucial en politique », nous dit-elle. Mais comme il est de bon ton, en 2014, de continuer à traiter différemment les politiques selon leur sexe, Elodie Bousquet croit bon de nous préciser « qui plus est lorsqu’on est une femme ».

    +

    « Duel de femmes » et « bal des débutantes », quand la presse ne s’en remet toujours pas de la parité
    http://blog.francetvinfo.fr/ladies-and-gentlemen/2014/03/19/duel-de-femmes-et-bal-des-debutantes-quand-la-presse-ne-sen-remet-

    Ca fait déjà quelques semaines que ça m’énerve sérieusement, d’entendre parler des Municipales à Paris comme d’un « combat de femmes » (pourquoi pas un combat de boue, tant qu’on est dans les fantasmes ?).

    D’abord, parce qu’étrangement, dans les Municipalités où il n’y a que des hommes qui se présentent (ce qui n’est d’ailleurs pas le cas à Paris), on n’entend jamais parler de « combats d’hommes », comme si c’était une évidence et que le vrai sujet état ailleurs. Ensuite, parce que précisément, tout le temps passé à se préoccuper de savoir si ça fait ou pas une différence que des femmes fassent campagne (vous espérez quoi ? Que la course au pouvoir sera plus « propre », plus « polie », plus « feutrée » ?) et à imaginer que ça en fera forcément une, de différence, en termes de gouvernance quand l’une d’elles sera élue (Là encore, qu’imagine-t-on ? Qu’elles seront plus « conciliantes », plus « attentives » ou au contraire sujettes à des crises « d’hystérie » leurs jours de ragnagnas ?), tout ce temps et toute cette énergie perdus à bavasser sur le genre des candidates ne sont pas occupés à parler des vrais sujets qui intéressent les électrices et électeurs et des projets que ces candidates comme les autres portent. Cette façon de traiter des femmes politiques comme d’une fantaisie exotisante, ça commence un peu à fatiguer. Pour rappel, la loi française sur la parité a quand même quatorze ans !

    #femmes #femme #parité #politique #sexisme