person:ned ludd

  • saboteur, interpole : un programme d’action littéraire
    http://www.vacarme.org/article2955.html

    Quand on veut arrêter un saboteur, on appelle Interpol. Mais que faire pour devenir soi-même saboteur ou saboteuse ? Il faut interpoler, nous dit Sophie Rabau à la barbe fleurie, la Ned Ludd des lettres classiques, c’est-à-dire introduire anonymement un extrait de texte dans une œuvre à laquelle il n’appartient pas. Interpoler les chefs d’œuvre, les documents administratifs, les textes de loi, les discours de campagne. Évidemment ça risque de tout faire péter : plus de textes sacrés, plus de sources sûres, plus de discours autorisés, plus de pureté aux mots de la tribu, plus de sens obvie. C’est donc reparti pour une nouvelle saison de sabotages tous azimuts. Mais que fait la police ? que fait l’Académie ?

    #sabotage_littéraire

  • affordance.info : De Ned Ludd à Uber. Et retour. Les 3 #côtés obscurs du numérique.
    http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2015/06/de-john-ludd-%C3%A0-uber-et-retour.html

    Enfin, en sus de l’uberisation et de la problématique de la surveillance, toutes deux disposant d’un très fort potentiel clivant dont on observe déjà les germes de la radicalisation, il faut ajouter l’affrontement qui se dessine autour de l’homme augmenté entre « transhumanistes » et bio-conservateurs.

    Soit les 3 constantes numériques suivantes :

    « Uberisation » de l’économie : Salariat et/ou lumpen-cognitariat algorithmique Confidentialité biométrique : Surveillance systématique VS anonymat Humanité augmentée : Bio-conservatisme VS tanshumanisme Ces 3 modèles, ces 3 nouveaux paradigmes profondément disruptifs pourraient aussi devenir les 3 scénarios catastrophe du siècle à venir si le débat public et la classe politique dans son ensemble ne parviennent pas à s’en saisir, laissant au « marché » le seul soin (...)

  • Néo-luddites de tous les pays… | Jet Lambda
    http://reflets.info/neo-luddites-de-tous-les-pays

    « Par justice pour l’humanité, nous pensons de notre Devoir Sacré de vous avertir qu’au cas où vous ne Prendriez Pas des mesures pour Enlever les Machines d’Apprêt Dans un délai de Sept Jours [...] votre fabrique avec tout ce qu’elle Contient sera Mise à feu à coup Sûr. [...] Nous ne Désirons Point vous Causer le Moindre Tort, mais nous avons la ferme Détermination de Détruire Et les Machines d’Apprêt et les Métiers Mécaniques quels qu’en soient les Propriétaires [...] » C’est avec une certaine délectation que nous reproduisons ici une lettre anonyme déposée chez un fabricant textile de Stockport, dans la région de Manchester. Elle est datée du 19 avril de l’an de grâce… 1812. Il y a 200 ans, au jour près. Elle fut signée « Général Justice », mais elle émane à n’en pas douter d’un des bataillons du mystérieux Ned Ludd, chef d’une armée de l’ombre composée de tisserands anglais qui se révoltaient contre la dépossession de leurs savoir-faire par l’arrivée massive de machines à filer et à tricoter. Les « luddites » agissaient dans un « triangle » situé au cœur des campagnes anglaises, siège d’une révolution industrielle embryonnaire, entre Manchester au nord-ouest, York à l’est et Nottingham au sud. Parfois, les (...)

    • Discours de Lord Byron contre la peine de mort appliquée aux ouvriers briseurs de machines ( les luddistes ) 1812

      http://enuncombatdouteux.blogspot.fr/2011/07/discours-de-lord-byron-contre-la-peine.html

      Pouvez-vous donc vous étonner que dans un temps comme le nôtre, où la banqueroute, la fraude prouvée, la félonie imputée, se rencontre dans des rangs peu au-dessous de celui de Vos Seigneuries, la population inférieure, et toutefois la plus utile de la population, oublie ses devoirs dans sa détresse, et se rende seulement un peu moins coupable que l’un de ses représentants ? Mais tandis que le coupable de haut parage trouve les moyens d’éluder la loi, il faut que de nouvelles offenses capitales soient créées, que de nouveaux pièges de mort soient dressés pour le malheureux ouvrier que la faim a poussé au crime ! Ces hommes ne demandaient pas mieux que de bêcher, mais la bêche était dans d’autres mains. Ils n’auraient pas eu honte de mendier, mais il ne se trouvait personne pour les secourir. Leurs moyens de subsistance leur étaient enlevés ; aucune autre nature de travail ne s’offrait à eux, et leurs excès, tout condamnables et déplorables qu’ils sont, ne doivent pas nous surprendre. ( ... )