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  • Du nouveau à l’Ouest : l’art paléolithique du Rocher de l’Impératrice (Plougastel-Daoulas, Finistère)

    Pour ceux qui ne savent pas trop l’importance de ce site de l’Azilien (après le magdalénien et avant le Mésolithique, naissance de l’abstraction ), voici une émission de radio de France Culture « Carbone 14, le magazine de l’archéologie » par Vincent Charpentier qui recevait Nicolas Naudinot, Maître de Conférence à l’Université de Nice Sophia-Antipolis, chercheur de l’UMR CEPAM du CNRS.
    Le 29 avril 2018. (31mn.29)

    https://www.franceculture.fr/emissions/carbone-14-le-magazine-de-larcheologie/du-nouveau-a-louest-lart-paleolithique-du-rocher-de-limperatrice-ploug

    #Préhistoire #art_rupestre #Nicolas_Naudinot #Université_de_Nice_Sophia-Antipolis #CNRS #UMR_CEPAM #radio #France_culture #14000BP #Europe #France

  • https://www.remue.net/spip.php?article8634

    J – 84 : Une amie, proche, J. dans mes récits la concernant, écrit des livres auxquels je ne comprends pas tout, tel traité de psychanalyse à propos du deuil, tel autre à propos de la pudeur, mais je lui fais confiance, à la fois parce que c’est mon amie, à la fois parce j’ai déjà eu l’occasion de constater sa clairvoyance psychanalytique. Et d’ailleurs sur le chemin de l’écriture elle a écrit également Psy d’banlieue que j’ai dévoré passionnément, récit autofictif dans ce que l’autofiction a de noble et justement de respectueux envers les tiers qui n’ont peut-être pas tous demandé à débouler pareillement, tels des quilles dans un jeu de chiens, dans une œuvre de fiction, tout étant parfaitement voilé pour que seuls les intéressés, s’ils passaient pas là, puissent se reconnaître, et reconnaître à quel point ils ont été importants. Et dans les contributions de J. au site remue.net, souvent de belles interventions.

    Il y a quelques temps, J. se fait vandaliser son adresse de mail par je ne sais quel ostrogoth nigérian et qui du coup écrit à tous les contacts de J. un courrier assez alarmant nous demandant de lui venir en aide. Et jusqu’à recevoir ce mail qui n’était pas, pas vraiment, de J. je croyais qu’il fallait, vraiment, être couillon ou alors avoir le cœur sur la main jusqu’à en perdre le jugement pour tomber dans de telles chausse trappes si mal maquillées. J’ai déjà raconté cette histoire. Bref il s’en faut de peu que je ne sois délesté d’un petit millier d’euros au profit d’une personne se faisant passer pour J. et ce n’est qu’à l’extrême moment critique de cette arnaque que j’ai fini par renifler qu’il y a baleine sous gravier. Et j’en rirai beaucoup avec J. à mes dépens. Tout est bien qui finit bien, comme dit ce grand couillon de capitaine Haddock à la fin du Trésor de Rackham-le-Rouge .

    Ces derniers temps, avec J. on a mis au point un protocole pour se voir plus souvent, un petit restaurant chinois à mi-chemin entre chez J. et mon open space, on s’invite à tour de rôle, on parle essentiellement de nos lectures ou encore de nos émotions en sortant du noir ou d’expositions dernièrement visitées, on parle aussi d’autisme, J. étant une alliée de très longue date dans mon combat contre celui de mon grand Nathan, en fait elle a même été la première des alliés, et ils sont quelques-uns tout de même. J. m’a peu parlé de son engagement dans la réserve sanitaire suite aux attentats terroristes du 13 novembre 2015, je sais juste qu’elle et moi nous nous sommes croisés sans le savoir, elle souterrainement dans le métropolitain et moi en surface, presque présent sur les lieux mais sans m’en rendre compte, mais elle ne m’a beaucoup parlé de son travail à Nice, envoyé là-bas justement par la réserve saintaire.

    Et puis je découvre la Poussette Potemkine , dernier récit de José. Et quel ! Oui, J., c’est José.

    La Poussette Potemkine est un de ces puissants récits psychanalytiques tels qu’ils existent en tout premier dans l’Introduction à la psychanalyse de Sigmund Freud, puis dans ses autres livres — j’ai une petite préférence pour la découverte de l’auto-aveuglement à la gare de Vienne —, mais aussi dans de grandes œuvres littéraires, je pense par exemple au Lieu d’une ruse de Georges Perec qui est sans doute l’un de ses meilleurs textes (dans Penser classer ). Plus récemment j’ai reçu un tel récit dans le film La Liberté de Guillaume Massart, pas encore sorti, et de tels récits provoquent à la fois ma fascination et mon vertige, me renvoyant chaque fois à mon propre récit psychanalytique, à cette clairière, c’est comme cela que j’ai fini par la nommer moi-même à propos de cet endroit que j’ai découvert par deux reprises, le même endroit, mais les deux fois éclairés différemment. Imaginez le pouvoir de tels récits. Imaginez le pouvoir de la psychanalyse qui les rend possibles, qui les éclaire.

    De la même manière que Maurice Blanchot parlait à propos des livres de Samuel Beckett — je crois dans Le Livre à venir , mais je ne suis plus très sûr — comme provenant de l’endroit même d’où procédait le mouvement de tous les livres, j’ai le sentiment que ce récit de José a été admirablement fabriqué dans le pays même de la psychanalyse. Une sorte de noyau de fusion dur.

    Et c’est donc l’auteure d’un tel récit que j’ai confondu avec un ostrogoth nigérian, écorchant et maltraitant pareillement la langue, et aux motivations tellement rampantes. Fallait-il que je sois aveuglé par un très puissant écran. Faut-il que je dispose d’une personnalité aussi peu fine que celle du capitaine Haddock, oui, je serais ce bon gros à grande gueule, pas bien malin, mais avec un cœur gros comme ça.

    Ou, tout simplement, désireux de venir en aide à celle qui m’est venue en aide la première, avec Nathan. Cela, oui, pouvait m’aveugler. Ce qui aurait pu avoir une répercussion heureuse au Nigéria où l’on fabrique, malgré tout, en usine, des récits d’entre-aide. Et c’est là que la poussette Potemkine a fini sa course folle.

    #qui_ca

  • A propos de l’attentat de Nice
    Abdel Bari Atwan | 16 juillet 2016 - Raï al-Yaoum - Traduction : Info-Palestine.eu - Lotffalah
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16118

    L’aile droite revient en force en Europe et aux États-Unis ; des attaques telles que celle de vendredi font le jeu des islamophobes. Même avant que l’Ei n’en revendique la responsabilité, François Hollande déclarait que c’était le produit de l’extrémisme islamique. La majorité des dix millions de musulmans d’Europe sont pacifiques, des citoyens respectueux de la loi, et pourtant ils se sentent de plus en plus dans une atmosphère de suspicion et ont peur pour leur propre sécurité et celle de leurs familles.

    L’EI utilise l’islamophobie de façon délibérée pour provoquer encore plus de fractures dans les sociétés occidentales, en voulant pousser celles-ci dans le chaos qui engloutit aujourd’hui une grande partie du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. C’est une terrible ironie que ceux qui incitent à la haine contre les musulmans « roulent » en fait pour le compte de l’EI.

    Nous ne nions pas qu’il y ait des élément radicaux qui ont salué les atrocités de vendredi, et certains ont même prêté allégeance ou manifestés leur sympathie à l’EI.

    Néanmoins, les profils des personnes comme Bouhel ou la cellule qui a réalisé les attaques à la bombe à Bruxelles en mars dernier, suggèrent que souvent les auteurs souffrent de problèmes psychologiques et sociaux. Beaucoup d’entre eux ont des antécédents criminels et proviennent de zones défavorisées à la périphérie des grandes villes où ils vivent une vie en marge, brutale et injuste. La rage qui en résulte peut, dans certains cas - peut-on supposer - être couplée à des problèmes psychologiques qui ont échappé au diagnostic et au traitement.

    Ces jeunes, aux prises avec des questions tenant à l’identité politique et religieuse et face à la schizophrénie culturelle, sont des proies faciles pour les recruteurs en ligne sur Facebook, Twitter etc... qui les poussent à « se repentir » et à expier leur passé non-islamique par la réalisation de ces actes terroristes.

    En plus des plates-formes en ligne, beaucoup de radicalisation se produit dans les prisons où les extrémistes convertissent les criminels avec un fond musulman en jouant sur leur besoin d’appartenir à un groupe fort, violent, la plupart du temps pour des raisons de protection, mais aussi pour des raisons sociales et identitaires.
    Dans le langage des extrémistes, l’Occident est dépeint comme « les croisés » qui doivent être abattus.

    Le Moyen-Orient est actuellement engagé dans le chaos et la guerre. L’Occident ne peut pas échapper à sa responsabilité en termes de politique ou de puissance mortelle et destructive des armes et des bombes qu’il utilise contre les musulmans sur propres terres.

    La raison d’être des groupes comme l’EI, est que cette asymétrie dans les forces soit compensée par la tactique asymétrique des attentats inattendus sur des cibles occidentales.

    Les politiques et les interventions occidentales ont directement ou indirectement conduit à cinq États en faillite dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), ainsi qu’à des divisions sectaires et ethniques. Ces guerres sont destinées à démembrer les États et les sociétés afin d’éviter une identité arabe forte et disposant d’une puissance militaire.

    Il est facile d’avancer l’idée de « terrorisme islamique », mais qui ose parler de l’historique de ce terrorisme ? Déclarer simplement que ceci est la réalisation d’un terroriste islamique, comme Hollande l’a fait ce vendredi, revient à prendre un analgésique sans s’interroger sur la cause de la douleur.

    L’Occident continue à sous-estimer l’EI et à considérer qu’il peut être bombardé et attaqué en toute impunité. C’est plus un État idéologique que physique, voué à la destruction, alimenté par une haine implacable et une volonté de vengeance.

  • « No more Mr Nice Guy » : quand les Israéliens blancs exploitent la #solidarité avec la Palestine -
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/no-more-mr-nice-guy-quand-les-isra-liens-blancs-exploitent-la-solidar

    Comme je suis basée à Seattle, je peux parler de mon expérience dans cette ville. Mr Nice Guy a contacté nos #activistes locaux il y a un certain temps pour indiquer qu’il était en tournée dans la région et intéressé à s’exprimer à Seattle. Dans son e-mail, il a détaillé le coût de cette visite : il lui fallait une chambre dans un hôtel d’au moins trois étoiles (pas de motel pour Mr Nice Guy, et certainement pas de logement solidaire). Il demandait des honoraires de 1 500 dollars. Et en plus des honoraires, Mr Nice Guy souhaitait une indemnité journalière de 75 dollars.

    Il ne s’agit pas là d’un portrait composite, mais bien de ce qu’un seul Mr Nice Guy exigeait. Cet Israélien ashkénaze était en tournée pour promouvoir son livre, dans lequel il racontait l’enfance qu’il a passée dans une famille #sioniste avant de surmonter son lavage de cerveau et de devenir quelqu’un de gentil. Pour nous dire cela, il facturait 1 500 dollars, plus les extras.

    [...]

    Comment peut-on accepter cela ? Mr Nice Guy ne perpétue-t-il pas ses privilèges ? En effet, n’exploite-t-il pas sans vergogne l’oppression et la dépossession dont le peuple palestinien est victime en gagnant sa vie à les dénoncer ?

    Parce que Mr Nice Guy ne donne pas aux Palestiniens en retour et ne reverse pas ses honoraires à un organisme de bienfaisance qui combat les privilèges juifs en Palestine. Les honoraires de Mr Nice Guy servent à soutenir la vie confortable de Mr Nice Guy, un privilégié israélien qui peut voyager à travers le monde et qui le fait (sans escale) pour parler de l’oppression des Palestiniens et pour dire que cela aurait pu ne pas avoir d’importance pour lui.

  • Journée spéciale « D’Alep à Calais : face à l’urgence »
    Balade radiophonique par Séverine Liatard dans l’exposition en cours au Musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration « Frontières » avec Yvan Gastaut.
    http://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/journee-speciale-dalep-calais-face-lurgence#

    Présentation par Olivier Belin du colloque international organisé par l’Université de Cergy-Pontoise, « Les éphémères et l’événement (16e-21e siècles) » qui se tiendra le 12 et 13 février 2016 aux Archives nationales (Site de Pierrefitte et de Paris) et Julien Hage pour sa contribution au colloque. Les "éphémères" sont ces petits documents du quotidien (tracts, étiquettes, affiches, prospectus…) qui fleurissent à l’occasion des événements importants et qui, comme l’an dernier lors des commémorations liées aux attentats, sont parfois conservés et patrimonialisés. Quel rôle jouent-ils dans la construction de notre histoire culturelle ?

    A l’occasion de la journée spéciale « D’Alep à Calais : face à l’urgence », balade radiophonique par Séverine Liatard dans l’exposition en cours au #Musée national de l’histoire et des cultures de l’#immigration, « #Frontières » du 10 novembre 2015 au 29 mai 2016, avec #Yvan_Gastaut, l’un des commissaires de l’#exposition.

    Chronique « Un classique, l’histoire continue » de Séverine Liatard : Saint-Louis – première parution en 1996 (éd. Folio histoire – Gallimard)

    Chronique « Un saut dans la loi » d’Amélie Meffre : un décret de 1903 sur l’usage des armes à feu pour les gendarmes
    Intervenants :

    Olivier Belin : maître de conférences en littérature française à l’Université de Cergy-Pontoise et membre du comité de rédaction de la revue en ligne Acta Fabula, en collaboration avec des historiens du livre, des historiens de l’art et des conservateurs,
    Yvan Gastaut : historien de l’époque contemporaine (XIXème-XXIème siècles), spécialiste de l’immigration, maître de conférences à l’université de Nice Sophia Antipolis.
    Julien Hage : maître de conférences au Pôle Métiers du livre de Saint-Cloud (Université de Paris Ouest Nanterre La Défense), membre du laboratoire Dispositifs d’information et de communication à l’ère numérique, spécialiste d’histoire de l’édition, livre et imprimerie

    #migration #mur #forteresse_Europe #

  •  » [Folie collective] Ahmed, 8 ans, convoqué au commissariat pour “apologie d’acte de terrorisme”…
    http://www.les-crises.fr/ahmed-8-ans-convoque-pour-apologie-du-terrorisme

    Vous savez, c’est un peu pour éviter ce genre de trucs que je me mobilise depuis 3 semaines tout rond…

    Vous imaginez les dégâts que fera une telle histoire sur la cohésion nationale ? (je t’en foutrais des “marches républicaines” moi…)

    • vous l’avez déjà lu mais au cas où pas : Maitre Eolas

      Le terrorisme lance un défi à nos sociétés démocratiques qu’il déteste fondamentalement. Et ne pas se confronter par la raison à ce défi nous condamne à le perdre. Ainsi, le terrorisme ne menace pas l’existence de notre pays. Jamais le terrorisme n’a réussi à détruire un pays. Jamais il n’a réussi à détruire un de ses ennemis. Voyez combien le terrorisme a tué en 20 ans. Comparez à d’autres causes, aux accidents de la route, à la grippe, ou même à la foudre.

      Le terrorisme est pour le corps social comme une piqûre de guêpe. C’est douloureux, l’auteur de ces lignes en sait quelque chose. Cela arrache un cri de douleur, parfois des larmes. Mais ce n’est jamais mortel. Ce qui peut provoquer la mort, c’est la réaction excessive du corps face à cette agression. C’est le choc anaphylactique, le système immunitaire du corps qui en, sur-réagissant, finit par se détruire lui-même. C’est cette image qu’évoque pour moi cette pluie de condamnations. Un choc anaphylactique judiciaire. L’exécutif, qui, pour des raisons politiques, a besoin de montrer qu’il réagit, sous peine de s’exposer à l’accusation de laxisme, a donné des consignes de fermeté par une circulaire du 12 janvier 2015. L’autorité judiciaire, les juges, dont l’une des fonctions, et pas la moindre, est d’arrêter le bras de l’État et qui devraient s’assurer que ces consignes soient exécutées avec la mesure qu’impose la gravité réelle des faits, faillissent à leur mission en accompagnant cet excès dans la répression qui frappe à côté des véritables coupables. Nous envoyons en prison des mois, voire des années, des gens pour des mots qu’ils ont prononcés. Des mots stupides. Des mots bêtes. Des mots méchants. Mais des mots. Des mots qui ne méritaient guère plus qu’un haussement d’épaules méprisant.

      http://www.dalloz-actualite.fr/chronique/juge-et-guepe

  • FRANCE :...7 Français sur 10 acceptent le tout sécuritaire contre moins de liberté (le principe de la dictature est déjà acquis !!!)
    http://www.brujitafr.fr/2015/01/france-7-francais-sur-10-acceptent-le-tout-securitaire-contre-moins-de-lib

    Nice : un enfant de 8 ans entendu pour " apologie d’acte de terrorisme " - MOINS de BIENS PLUS de LIENSUn élève de CE2, qui avait affirmé en classe être " avec les terroristes ", a été auditionné au commissariat de Nice pour " apologie d’acte terroriste " après une plainte déposée par son ...http://www.brujitafr.fr/2015/01/nice-un-enfant-de-8-ans-entendu-pour-apologie-d-acte-de-terrorisme.html La liberté d’informer serait-elle vraiment menacée par le « secret des affaires » ?

    vers une nouvelle extension du blocage de sites sans juge....la presse s’alarme du texte sur le secret des affaires

    Le tollé ne faiblit pas : les dispositions concernant le « secret des affaires » que pourrait contenir la future loi Macron hérissent journalistes et défenseurs de la liberté (...)

  • Nice : un enfant de 8 ans entendu pour « apologie d’acte de terrorisme »
    http://www.brujitafr.fr/2015/01/nice-un-enfant-de-8-ans-entendu-pour-apologie-d-acte-de-terrorisme.html

    Un élève de CE2, qui avait affirmé en classe être « avec les terroristes », a été auditionné au commissariat de Nice pour « apologie d’acte terroriste » après une plainte déposée par son école.

    (c) LP / Frédéric Dugit ILLUSTRATION. Un écolier, élève en CE2 aurait alors affirmé « Je ne suis pas Charlie, je suis avec les terroristes » le 8 janvier lorsqu’il a été invité par son instituteur à s’exprimer sur les attentats de Paris. Ce qui lui a valu d’être entendu, ce mercredi après-midi, dans le cadre d’une audition libre au commissariat de Nice (Alpes-Maritimes).

    Un mineur de 8 ans a été entendu ce mercredi après-midi dans le cadre d’une audition libre au commissariat de Nice (Alpes-Maritimes) pour « apologie d’acte de terrorisme ». Le 8 janvier dernier, l’enfant se trouvait dans sa classe de (...)

  • La charge de Philippe Bilger contre le show médiatique de Jérôme Kerviel
    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/05/20/31003-20140520ARTFIG00170-la-charge-de-philippe-bilger-contre-le-show-media

    Le 19 mai 2014, Jérôme Kerviel, venant d’Italie à Menton, était incarcéré à la maison d’arrêt de Nice en exécution de l’arrêt du 24 octobre devenu définitif.
    On aurait pu penser que ce processus impeccable au regard de l’état de droit, d’autant plus qu’il avait été précédé par une information conduite par Renaud Van Ruymbeke, magistrat incontestable pour la compétence comme pour l’éthique, trouverait rapidement son aboutissement : un délinquant, une sanction assortie, avec bienveillance, d’un sursis partiel et une incarcération.

    (Ph. Bilger)

    Donc J. Kerviel est emprisonné à Nice.

    « Processus impeccable », comme il appelle ça, mais qui n’empêche pas l’ex-proc d’en rajouter une couche. Il en veut aux amis de Kerviel. Il est comme ça l’ex-proc. Vieillard au coeur d’airain, l’âme tourmentée par son devoir, il veille sur la justice.

  • Le « copyleft » (mécanisme de partage où le récepteur doit donner à ceux à qui il transmet, les mêmes droits que ceux qu’il a reçu) dans des domaines autres que le logiciel :

    http://antoinemoreau.org/index.php?cat=these

    Le copyleft appliqué à la création hors logiciel. Une reformulation des données culturelles ?

    Thèse en Sciences de l’Information et de la Communication, réalisée sous la direction de Monsieur Norbert Hillaire, professeur des universités, co-directeur du laboratoire I3M (Information, Medias, Milieux, Médiation) et soutenue le 16 mai 2011 à l’Université de Nice Sophia Antipolis avec la mention très honorable et les félicitations du jury.

    Résumé :
    Le copyleft est une notion juridique issue des logiciels libres qui autorise, dans le respect des droits de l’auteur, la copie, la diffusion et la transformation des oeuvres avec l’interdiction d’en avoir une jouissance exclusive. C’est le projet GNU de la Free Software Foundation initié par Richard Stallman avec la première licence libre copyleft pour logiciels : la General Public License.
    Notre recherche concerne le copyleft appliqué à la création hors logiciel telle que nous l’avons initiée en 2000 avec la Licence Art Libre. À travers la pratique que nous en avons et par l’observation de ses effets, nous nous interrogeons sur la place de l’auteur à l’ère du numérique et de l’internet. Nous découvrons une histoire, une histoire de l’art, qui n’est plus déterminée par une fin mais qui débouche sur des créations infinies réalisées par une infinité d’artistes mineurs et conséquents. Nous observons que le copyleft n’est pas un processus de création ordinaire, mais de décréation. Il s’agit d’affirmer, par la négative et la faille, non la négation ou la faillite, mais la beauté d’un geste qui s’offre gracieusement. Ce geste conjugue éthique et esthétique, il est « es-éthique ». Nous comprenons qu’avec le copyleft, la technique est au service d’une politique d’ouverture « hyper-démocratique », à l’image de l’hypertexte du web qui troue les pages et ouvre sur l’altérité. Il s’agit d’articuler le singulier au pluriel en un écosystème qui préserve le bien commun de la passion du pouvoir. Une économie élargie excède, sans le nier, le seul marché. Des oeuvres copyleft affirment cette réalité politique et culturelle où l’art forme la liberté commune à tous et à chacun.

    [Ladite thèse est disponible aux formats ODT, PDF et EPUB, ce dernier pour faire plaisir à @hervelc.]