person:nice sophia antipolis

  • Journée spéciale « D’Alep à Calais : face à l’urgence »
    Balade radiophonique par Séverine Liatard dans l’exposition en cours au Musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration « Frontières » avec Yvan Gastaut.
    http://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/journee-speciale-dalep-calais-face-lurgence#

    Présentation par Olivier Belin du colloque international organisé par l’Université de Cergy-Pontoise, « Les éphémères et l’événement (16e-21e siècles) » qui se tiendra le 12 et 13 février 2016 aux Archives nationales (Site de Pierrefitte et de Paris) et Julien Hage pour sa contribution au colloque. Les "éphémères" sont ces petits documents du quotidien (tracts, étiquettes, affiches, prospectus…) qui fleurissent à l’occasion des événements importants et qui, comme l’an dernier lors des commémorations liées aux attentats, sont parfois conservés et patrimonialisés. Quel rôle jouent-ils dans la construction de notre histoire culturelle ?

    A l’occasion de la journée spéciale « D’Alep à Calais : face à l’urgence », balade radiophonique par Séverine Liatard dans l’exposition en cours au #Musée national de l’histoire et des cultures de l’#immigration, « #Frontières » du 10 novembre 2015 au 29 mai 2016, avec #Yvan_Gastaut, l’un des commissaires de l’#exposition.

    Chronique « Un classique, l’histoire continue » de Séverine Liatard : Saint-Louis – première parution en 1996 (éd. Folio histoire – Gallimard)

    Chronique « Un saut dans la loi » d’Amélie Meffre : un décret de 1903 sur l’usage des armes à feu pour les gendarmes
    Intervenants :

    Olivier Belin : maître de conférences en littérature française à l’Université de Cergy-Pontoise et membre du comité de rédaction de la revue en ligne Acta Fabula, en collaboration avec des historiens du livre, des historiens de l’art et des conservateurs,
    Yvan Gastaut : historien de l’époque contemporaine (XIXème-XXIème siècles), spécialiste de l’immigration, maître de conférences à l’université de Nice Sophia Antipolis.
    Julien Hage : maître de conférences au Pôle Métiers du livre de Saint-Cloud (Université de Paris Ouest Nanterre La Défense), membre du laboratoire Dispositifs d’information et de communication à l’ère numérique, spécialiste d’histoire de l’édition, livre et imprimerie

    #migration #mur #forteresse_Europe #

  • Le « copyleft » (mécanisme de partage où le récepteur doit donner à ceux à qui il transmet, les mêmes droits que ceux qu’il a reçu) dans des domaines autres que le logiciel :

    http://antoinemoreau.org/index.php?cat=these

    Le copyleft appliqué à la création hors logiciel. Une reformulation des données culturelles ?

    Thèse en Sciences de l’Information et de la Communication, réalisée sous la direction de Monsieur Norbert Hillaire, professeur des universités, co-directeur du laboratoire I3M (Information, Medias, Milieux, Médiation) et soutenue le 16 mai 2011 à l’Université de Nice Sophia Antipolis avec la mention très honorable et les félicitations du jury.

    Résumé :
    Le copyleft est une notion juridique issue des logiciels libres qui autorise, dans le respect des droits de l’auteur, la copie, la diffusion et la transformation des oeuvres avec l’interdiction d’en avoir une jouissance exclusive. C’est le projet GNU de la Free Software Foundation initié par Richard Stallman avec la première licence libre copyleft pour logiciels : la General Public License.
    Notre recherche concerne le copyleft appliqué à la création hors logiciel telle que nous l’avons initiée en 2000 avec la Licence Art Libre. À travers la pratique que nous en avons et par l’observation de ses effets, nous nous interrogeons sur la place de l’auteur à l’ère du numérique et de l’internet. Nous découvrons une histoire, une histoire de l’art, qui n’est plus déterminée par une fin mais qui débouche sur des créations infinies réalisées par une infinité d’artistes mineurs et conséquents. Nous observons que le copyleft n’est pas un processus de création ordinaire, mais de décréation. Il s’agit d’affirmer, par la négative et la faille, non la négation ou la faillite, mais la beauté d’un geste qui s’offre gracieusement. Ce geste conjugue éthique et esthétique, il est « es-éthique ». Nous comprenons qu’avec le copyleft, la technique est au service d’une politique d’ouverture « hyper-démocratique », à l’image de l’hypertexte du web qui troue les pages et ouvre sur l’altérité. Il s’agit d’articuler le singulier au pluriel en un écosystème qui préserve le bien commun de la passion du pouvoir. Une économie élargie excède, sans le nier, le seul marché. Des oeuvres copyleft affirment cette réalité politique et culturelle où l’art forme la liberté commune à tous et à chacun.

    [Ladite thèse est disponible aux formats ODT, PDF et EPUB, ce dernier pour faire plaisir à @hervelc.]