person:nicolás maduro

  • « La France doit s’engager pour une issue diplomatique au Venezuela »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/02/07/la-france-doit-s-engager-pour-une-issue-diplomatique-au-venezuela_5420341_32

    Dans une tribune au « Monde » cosignée par Jean-Luc Mélenchon, un collectif de personnalités de gauche milite pour une solution politique et pacifique.

    Le Venezuela est prisonnier d’un conflit civil qui a polarisé à l’extrême l’ensemble de la société et altéré l’Etat de droit et la démocratie. Il faudrait se positionner par rapport à une alternative faussement abstraite : faut-il soutenir le camp de Nicolas Maduro ou celui de Juan Guaido ? Faut-il soutenir celui du président constitutionnel mais contesté ou celui du président « par intérim » autoproclamé, dont la légitimité ne provient pas du suffrage universel ? En réalité, la question n’est déjà plus celle-ci. Ce dont il est question désormais, c’est de stopper d’urgence les logiques de surenchère et d’ingérence partisanes activées au nom de la « démocratie » et des droits de l’homme pour servir, in fine, une stratégie de « changement de régime ».

    « Ce dont il est question désormais, c’est de stopper d’urgence les logiques de surenchère et d’ingérence partisanes »

    Au Venezuela comme ailleurs, les résultats de cette approche sont connus d’avance. Les crises de cette ampleur, complexes et bloquées, ne se règlent jamais par la force, l’ingérence, l’interventionnisme direct ou indirect. L’histoire de ce premier quart de siècle entamé, de l’Irak à la Libye en passant par la Syrie, ne nous a que trop édifiés quant à cette question. Partout, toujours plus de chaos, de violence, de désordres, et toujours moins de démocratie, de paix et de prospérité.

    #paywall itou

    • http://www.medelu.org/Qui-reconnait-qui | Maurice Lemoine

      « Mélange bâtard de ses deux prédécesseurs, le président Macron figure donc en première ligne de cette « communauté internationale » qui, à en croire la sphère médiatique, a reconnu la légitimité de Juan Guaido et de son « gouvernement de transition ». Information ou manipulation ?
      Côté pro-coup d’Etat, Washington et ses supplétifs. Le Groupe de Lima (13 pays latinos conservateurs plus le Canada). Le 4 février, depuis Ottawa, celui-ci s’est prononcé « pour un changement de régime sans usage de la force » en appelant… l’armée vénézuélienne « à se ranger derrière Juan Guaido ». Message subliminal : « On cherche un Pinochet sympa. » Et respectueux des nouvelles normes en matière de coup d’Etat.
      Traditionnellement, un « golpe » est défini comme la prise illégale et brutale du pouvoir par l’armée ou par une autorité politique bénéficiant de son soutien. Si le pire devait survenir au Venezuela en la figure d’un quarteron de généraux félons, qu’on n’imagine pas un scénario à la chilienne. L’opération porterait le tampon « méthode Honduras ».

      Dans ce pays, en juin 2009, ce sont le Parlement, la Cour suprême de justice et, dans l’ombre, Washington, qui se trouvent à la manœuvre pour renverser le président constitutionnel – mais de gauche – Manuel Zelaya. L’astuce (sur ordre impératif du gouvernement américain) : le 28 juin, c’est un commando militaire qui arrête et séquestre le chef de l’Etat, l’expédie à l’étranger et réprime violemment ses partisans. Toutefois, l’exécuteur des basses œuvres, le général Romeo Vásquez, remet immédiatement le pouvoir au président du Congrès. Une manœuvre parfaite : « soumis au pouvoir civil », qui lui a demandé d’agir pour défendre la Constitution, les militaires servent d’instrument à une « succession présidentielle ». Bientôt, le régime putschiste de Roberto Micheletti se verra rebaptisé « gouvernement de transition » [11]. Anesthésiée par la présence omniprésente des « costume cravate », l’opinion internationale n’y verra que du feu.

      Le Groupe de Lima, donc [12]. Les boutefeux européens : l’Allemagne, l’Espagne, la France, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, bientôt rejoints par l‘Autriche, qui envoient un l’ahurissant ultimatum de huit jours au chef de l’Etat constitutionnel, lui enjoignant de convoquer une nouvelle élection présidentielle, puis reconnaissent le « fils de Trump » (en espagnol : « HijueTrumpa »). Comme l’a fait le 31 janvier – 430 « pour », 104 « contre » et 88 abstentions – le Parlement européen. Une résolution non contraignante, mais donnant le sens du vent mauvais.

      Derniers appuis au « dictateur », soutiennent devant micros et caméras les disciples du faux-semblant, la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, la Turquie et Cuba. Une liste qui, puant les « pays parias » à plein nez, est censée mettre un terme à tout débat. Sauf que le monde entier n’est pas obligé de croire ce genre de demi-vérité. Car, à l’examen, même l’Europe se divise. « Aussi incroyable que cela paraisse, s’étrangle L’Express (6 février), il y a au cœur de l’UE des gouvernements qui ne parviennent toujours pas à déclarer ouvertement que Nicolas Maduro, le maître de la clique de Caracas, s’est rendu illégitime (…). » Interdisant une position commune, la Grèce et l’Italie, ou la Roumanie refusent de suivre le troupeau ; seules dix-neuf nations de l’UE sur vingt-huit reconnaissent Guaido. »

  • Avant les Gilets jaunes, voici comment Facebook a changé les conditions de la démocratie

    Tunisie, États-Unis, Venezuela… #Facebook a changé les règles de la démocratie bien avant les Gilets jaunes en France.

    L’essor du mouvement des Gilets jaunes est un exemple de plus de l’influence de Facebook dans la sphère politique. Depuis près de dix ans, le premier réseau social au monde offre un « terrain fertile » aux militants et aux colères en tout genre, remarque Fabrice Epelboin, enseignant à Sciences-Po et spécialiste des médias sociaux. Utilisé comme outil de communication, d’organisation voire de manipulation dans les cas les plus controversés, Facebook s’invite dans les scrutins ou mouvements sociaux ces dernières années.

    . La #Tunisie et les #révolutions_arabes

    C’est en Tunisie, en 2011, qu’il joue pour la première fois un rôle déterminant. Parce qu’il permet de libérer la parole et de contourner la censure, de publier des photos et des vidéos de la répression et d’organiser la mobilisation, Facebook prend une place centrale. Il permet « la naissance d’une nouvelle forme de contestation sociale », souligne Fabrice Epelboin.

    La colère des Tunisiens, qui a éclaté après l’immolation par le feu du jeune marchand de fruits et légumes Mohamed Bouazizi, prend alors « une trajectoire exponentielle » qui aboutira au départ du président Ben Ali. Cette « révolution Facebook » en inspirera d’autres dans le monde arabe, notamment en Égypte, où le réseau social a aussi été déterminant.

    2. #Occupy_Wall_Street et les citoyens

    Quelques mois plus tard, Facebook joue un rôle de catalyseur dans le mouvement Occupy Wall Street, lancé à New York pour dénoncer les abus du capitalisme financier. Des pages locales se créent dans la plupart des grandes villes américaines et aident le mouvement à se répandre à travers les États-Unis.

    Facebook permet aux « 99% », comme ils se surnomment, de recruter des activistes et de partager des informations. Sur le même modèle, le mouvement des Indignés, lancé en Espagne en mai 2011, s’était aussi appuyé sur Facebook pour grandir, tout comme la « révolution des parapluies » à Hongkong en 2014 ou plus récemment, Nuit debout en France en 2016.

    3. L’élection américaine et ses polémiques

    Mais la force de frappe de Facebook lui vaut également son lot de polémiques. Pendant la campagne présidentielle américaine de 2016, le réseau social sert de caisse de résonance aux fausses informations qui visent Hillary Clinton et le camp démocrate.

    Par ailleurs, l’équipe de Donald Trump s’appuie sur les services de la société britannique Cambridge Analytica, qui exploite les données privées de dizaines de millions d’usagers du réseau à leur insu pour cibler précisément les attentes de son électorat. Un scandale planétaire qui poursuit encore Facebook. Lundi, son PDG, Mark Zuckerberg, a promis que des mesures contre les ingérences seraient mises en place en vue des élections européennes.

    4. Au #Brésil, #Bolsonaro et sa campagne 2.0

    Fin 2018, le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro utilise également Facebook pour faire campagne durant la présidentielle brésilienne. Poignardé à l’abdomen par un opposant à quelques semaines du scrutin, il multiplie les vidéos en direct pendant sa convalescence et court-circuite ainsi les canaux médiatiques traditionnels.

    Dans un pays réputé pour son « appétence pour les réseaux sociaux », selon Fabrice Epelboin, il utilise également WhatsApp, la messagerie qui appartient à Facebook, pour diffuser sa rhétorique sécuritaire et nationaliste auprès des 120 millions d’utilisateurs brésiliens. Une campagne 2.0 qui lui permet d’être largement élu fin octobre.

    5. Le #Venezuela et la parole de l’opposition

    Ces derniers jours, la crise au ­Venezuela a mis en lumière l’usage politique des réseaux sociaux par l’opposition. Facebook, comme Twitter et Instagram, permet en effet à Juan Guaidó – qui s’est autoproclamé président le 23 janvier – et à ses partisans de contourner la censure imposée par le régime aux télévisions et aux radios.

    De quoi excéder Nicolás Maduro, qui dénonçait en octobre 2017 la « dictature » des réseaux sociaux. L’observatoire de l’Internet NetBlocks a d’ailleurs signalé que Facebook, comme d’autres plateformes, avait été coupé de « façon intermittente » ces derniers jours.

    https://www.lejdd.fr/Medias/Internet/avant-les-gilets-jaunes-voici-comment-facebook-a-change-les-conditions-de-la-d
    #réseaux_sociaux #démocratie #résistance #révoltes #USA #printemps_arabes #Etats-Unis #gilets_jaunes

  • Cleptomanie
    http://www.dedefensa.org/article/cleptomanie

    Cleptomanie

    Macron, du haut des douze semaines de contestation populaire soutenue de son régime, s’est estimé en droit de reconnaître comme président du Venezuela celui de son Parlement, contrevenant à toutes les règles internationales interdisant l’ingérence dans les affaires intérieures de pays tiers. Il a ignoré les résultats des élections présidentielles de mai 2018, avancées à cette date par l’opposition, et que nul n’a contestés. Les urnes avaient donné à Nicolas Maduro plus de 6,2 millions de voix contre 1,9 millions pour son concurrent le plus proche et 1,0 pour le troisième de la liste des candidats qui en comportait au départ six avant que deux ne s’en retirent au dernier moment. Certes la corruption endémique n’a pas été éradiquée par le chavisme. La redistribution de la rente n’a pu dynamiser un (...)

  • ¿Cómo sería una invasión de Estados Unidos en Venezuela? | Internacional
    https://www.elmundo.es/internacional/2019/02/04/5c56e08b21efa0380b8b4665.html


    Nicolás Maduro acude a unos ejercicios militares en Caracas, el 1 de febrero.
    REUTERS

    • Venezuela y el efecto dominó
    • "Cinco mil soldados en Colombia", el apunte de Bolton sobre la crisis de Venezuela que sembró la intriga
    • Washington baraja más bien ataques quirúrgicos junto a aliados regionales. Una intervención militar se enfrentaría a una guerra de guerrillas por parte del chavismo

    El último combate directo entre las Fuerzas Armadas de Estados Unidos, por un lado, y de Cuba y la Unión Soviética, por otro, se produjo a solo 160 kilómetros de Venezuela. Fue en octubre de 1983, cuando EEUU invadió la isla de Granada, un país alineado con la Unión Soviética que estaba al borde de una guerra civil. Murieron 19 estadounidenses, 2 soviéticos, y 25 cubanos. La rumorología cubana afirma que, cuando llegaron a La Habana los más de 600 prisioneros que hizo EEUU en la isla, Fidel Castro los mandó a cortar caña de azúcar como castigo por haberse rendido.

    Ahora, 35 años después, la posibilidad de que EEUU, Cuba, y Rusia - la heredera de la URSS - vuelvan a enfrentarse se ha planteado en exactamente la misma región. Esta vez, en Venezuela. Washington no deja de decir, como expresó la asistente del secretario de Estado para Asuntos de las Américas, Kimberly Breier, en una rueda de prensa con periodistas europeos el jueves, que «aunque nuestra política se basa en una transición pacífica, hemos dejado muy claro que todas las opciones están sobre la mesa».

    En Venezuela ya hay cientos o miles de personas del aparato de seguridad cubano que controlan el Estado venezolano, a los que se suman entre varias docenas y 400 mercenarios rusos de la empresa Wagner Group que constituyen lo que el profesor del Colegio de la Guerra del Ejército de Estados Unidos Robert Ellis califica en una entrevista telefónica con EL MUNDO de «guardia de palacio de Nicolás Maduro». Como recalca Erick Langer, profesor de la Universidad de Georgetown, de cuyo Centro para América Latina fue director, mientras debatimos una posible intervención militar estadounidense, «Cuba y Rusia ya han intervenido».

    Washington no ha ahorrado simbolismos para demostrar que está dispuesto a intervenir. El caso más claro fue el del consejero de Seguridad Nacional, John Bolton, cuando apareció el lunes en una rueda de prensa en la Casa Blanca con un cuaderno con la anotación «5.000 soldados a Colombia». Unas palabras que, para Langer, «eran un puro show en el estilo clásico de Donald Trump para mostrarse más fuerte de lo que es», explica Langer.

    Además, una cosa es escribir «5.000 soldados» y otra muy diferente enviar 5.000 soldados. Y más si Colombia, como es el caso, no quiere. Dejando de lado el pequeño detalle de que con 5.000 soldados no se va a ningún sitio. En 1983, EEUU empleó 7.300 militares para invadir Granada, una isla con la mitad de superficie del Parque Nacional de Doñana y una población ligeramente inferior a la de Alcobendas.

    Ahora, aplíquese el mismo ratio a un país como Venezuela, con 30 millones de habitantes y un tamaño igual al de España, Italia, y Portugal juntos, con una geografía que incluye desde selvas impenetrables hasta montañas infranqueables, en una situación de caos político e institucional, con el aparato del Estado derrumbándose, y amplios sectores de la economía y del territorio controlados por mafias del narcotráfico y de la extracción ilegal de oro.
    Invadir un país así requiere decenas de miles soldados, si no más de 100.000. Y no es solo la dificultad técnica. Está también la política. Trump es un aislacionista y, como afirma Michael Shifter, presidente del Inter-American Dialogue, el think tank sobre América Latina más influyente en EEUU, «una acción militar de EEUU contra Venezuela sería contraria a los movimientos del Gobierno de Trump para retirar tropas de Siria o Afganistán».

    Y, aparte, hay otro problema. Estados Unidos ganaría la guerra sin ninguna dificultad. Pero ¿ganaría la paz? Es decir, ¿evitaría que sucediera un caos como en Irak tras la exitosa invasión estadounidense de 2003? Ése es un reto aún mayor, porque Venezuela ya tiene elementos de estado fallido, y una ocupación militar podría exacerbar el caos. Es un problema al que se suma el hecho de que los chavistas tratarían de organizar una guerra de guerrillas. Como explica Ellis, «la doctrina militar venezolana desde la época de Chávez se ha basado en hacer de las Fuerzas Armadas un ejército de resistencia». Ese mismo experto, sin embargo, considera que es más probable que el caos se estructure en torno al control de recursos y tráficos ilegales - en especial, cocaína - que por razones ideológicas.

    Ellis tiene una cosa clara: «Para evitar el riesgo de caos, es necesaria una transición bien pensada, consensuada con los militares, y que permita a Cuba y a Rusia salvar la cara». Venezuela ya ha generado más de tres millones de refugiados, la cifra más alta del mundo después de Siria. Nadie en la región quiere una transición a la democracia caótica, con o sin tropas estadounidenses, que agrave ese problema de refugiados.

  • ¿Qué se juega Rusia con su apoyo a Nicolás Maduro?
    http://www.el-nacional.com/noticias/bbc-mundo/que-juega-rusia-con-apoyo-nicolas-maduro_269373


    Aunque lejos territorialmente, Venezuela y Rusia han sido cercanos aliados en los últimos años
    GETTY IMAGES

    La corresponsal de la BBC en Moscú hace una análisis del apoyo de Rusia a Nicolás Maduro. Y aunque la retórica del Kremlin ha sido contundente y, en momentos, su respaldo hacia el gobernante chavista parece hasta incondicional, tiene límites

    A medida que la presión política y económica se intensifica sobre Nicolás Maduro, quien cree que hay una persona en la que puede confiar: Vladimir Putin.

    El Kremlin ha acusado al líder de la oposición, Juan Guaidó, de encabezar "un intento ilegal de tomarse poder" con el respaldo de Estados Unidos.

    Moscú ha dicho que hará «todo lo que sea necesario» para apoyar a Maduro como el «presidente legítimo» de Venezuela.

    Pero el apetito ruso por proteger las relaciones con Caracas podría ser más limitado de lo que su retórica sugiere.

    Por mucho tiempo, Moscú ha sido un aliado clave de Maduro, como también lo fue de su predecesor, Hugo Chávez, ambos férreos críticos de Washington desde su propio continente.

    «La relación es simbólicamente importante. Se trata de decir: ’no estamos solos, hay otros que son muy críticos de Estados Unidos y de la política de Occidente», explica Andrei Kortunov del Consejo de Asuntos Internacionales Rusos.

    Eso explica en parte por qué, en años recientes, Moscú ha expandido su cooperación con Caracas. Sus ventas de armas han aumentado, sus créditos se han extendido e incluso dos aviones bombarderos fueron movilizados en diciembre pasado como una muestra de su apoyo a la nación sudamericana.

    El respaldo ruso a Maduro en la actual crisis también se ve impulsado por el temor que generan potenciales levantamientos populares, en particular aquellos que puedan estar apoyados abiertamente por Occidente.

    «Políticas sociales impopulares, una población empobrecida y crisis económica en un contexto en el que se lucha contra todo el mundo y políticos… corruptos. ¿Adivinen a qué país nos estamos refiriendo?», señalaba, la semana pasada, el periódico ruso independiente Novaya Gazeta.

    Ese medio de comunicación intentaba presentar los paralelos con Rusia que cree que el Kremlin ve -y teme- en Caracas.

  • Trump n’exclut pas une intervention américaine au Venezuela
    https://www.latribune.fr/economie/international/trump-n-exclut-pas-une-intervention-americaine-au-venezuela-806171.html

    Dimanche, lors d’un entretien télévisé, Donald Trump n’excluait pas l’envoi de troupes américaines au Venezuela

    L’envoi de troupes américaines au Venezuela n’est pas exclu, dit Donald Trump dans un entretien diffusé dimanche par CBS. "C’est certainement une option", dit le président des États-Unis dans les extraits diffusés par la chaîne. Washington, qui conteste sa légitimité, a reconnu Juan Guaido, chef de file de l’opposition et président de l’Assemblée nationale, en tant que chef de l’État par intérim.

    La Russie, la Chine et la Turquie continuent de soutenir le dirigeant socialiste, qui bénéficie toujours de l’appui, primordial, des forces armées vénézuéliennes. Important bailleur de fonds du Venezuela ces dernières années et allié de Nicolas Maduro, la Russie a appelé dimanche à la retenue.

    « L’objectif de la communauté internationale doit être d’aider (le Venezuela) sans ingérence destructrice de l’étranger », a estimé Alexandre Chtchetinine, directeur du département Amérique latine au ministère russe des Affaires étrangères, cité par l’agence de presse Interfax.

    Surprise !

  • Emelien a été le penseur du repackaging du strauskhanisme vendu sous le nouveau nom de produit « Macron », et promu par une start-up de marketing politique aux initiales du « patron ». Aujourd’hui, ce néant de la pensée chute avec Benalla.
    Portrait.
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/02/01/ismael-emelien-le-precieux-et-discret-stratege-du-president_5417672_823448.h

    Dans les réunions à l’Elysée, il se tient presque toujours en bout de table, discret et laconique. Peu d’apparitions publiques, l’art de se rendre invisible… Ismaël Emelien est insaisissable jusqu’au cœur du pouvoir. « Conseiller spécial », annonce l’organigramme de la présidence dans une dénomination floue qui masque l’importance de ce garçon longiligne de 31 ans. « Le plus proche d’Emmanuel Macron », résument la plupart des ministres. Beaucoup de jeunes gens moins proches du chef de l’Etat se poussent du col. Pas lui. « Isma ne parle qu’en off, et son off, ça tient là-dessus… », assure une de ses amies, en montrant le sous-verre en carton sous son Coca.

    • Sans doute est-ce aussi pour échapper à l’homogénéité sociale presque parfaite des jeunes élites entourant le président qu’Ismaël Emelien – et Emmanuel Macron – a si longtemps fait confiance à Alexandre Benalla. Bien que fils de profs, ce garçon, qui a grandi en banlieue, leur a paru un gage d’ouverture et de connexion à la réalité. Ils n’ont compris que très tard que leur copain « Alex » était une source de danger.

    • Ismaël Emelien
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Isma%C3%ABl_Emelien

      En 2013, il fait partie de l’équipe de Havas chargée de la communication de Nicolás Maduro, président du Venezuela après la mort d’Hugo Chávez, pendant sa campagne présidentielle, ce qui soulève a posteriori, malgré son rôle limité à l’époque, un vif débat dans les dernières semaines de la campagne présidentielle française. En 2017, il confie avoir compris pendant la campagne que Maduro n’était pas « un vrai réformiste » comme il le croyait, précisant que « le contrat n’a pas été renouvelé ».

  • Venezuelan oil stuck at ports, PDVSA struggles to import fuel | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-venezuela-politics-pdvsa-fuel-idUSKCN1PO2LA

    Venezuela’s oil inventories have started to build up at the country’s ports and terminals as PDVSA is finding it cannot export crude at its usual rate due to U.S. sanctions imposed earlier this week, according to sources and shipping data.

    Sanctions announced on Monday by the administration of U.S. President Donald Trump, aimed at driving President Nicolas Maduro out of power after his contested re-election last year, have barred PDVSA’s U.S. customers from transferring payments to the firm. That is effectively limiting state-owned PDVSA from shipping that oil because Maduro’s government cannot collect the proceeds.

    As of Wednesday, Venezuela had 25 tankers with nearly 18 million barrels of crude - representing about two weeks of the country’s production - either waiting to load or expecting authorization to set sail. Most of those were anchored near the port of Jose, the country’s largest, according to Refinitiv Eikon data.

    PDVSA responded to the U.S. sanctions by prohibiting tankers loading oil bound for the United States to leave Venezuelan ports if cargoes are not prepaid.

    In addition, PDVSA’s inability to pay for crucial imports means fuel imports are delayed, adding to the glut of tankers off Venezuela’s coast.

  • La escasez de gasolina : un escenario inminente en Venezuela
    http://www.el-nacional.com/noticias/petroleo/escasez-gasolina-escenario-inminente-venezuela_268930


    Foto : Referencial

    En estaciones de servicio en el este de Caracas reaparecieron las colas esta semana y no era por escasez de gasolina, en esta ocasión. Los conductores llenaban sus tanques como previsión de los efectos que podrían tener las sanciones impuestas por el gobierno de Estados Unidos a Petróleos de Venezuela.

    No sabemos qué va a pasar ahora. Estamos esperando”, dijo un trabajador en una gasolinera en la avenida Rómulo Gallegos. “Hay que estar pendiente de las noticias para saber que está pasando”, añadió.

    Las restricciones al sector petrolero anunciadas esta semana por el asesor de seguridad de la Casa Blanca, John Bolton, pueden limitar el abastecimiento de combustible en el país.

    Desde la segunda quincena de diciembre hasta la primera quincena de enero se hicieron compras compulsivas de gasolina a Estados Unidos, suficientes para satisfacer la demanda a nivel nacional durante un lapso de 10 a 12 días. Ha habido una seria reducción del parque automotor en el país. Si tuviéramos el que estaba activo en 2012, lo que se compró alcanzaría solo para 5 días”, explicó Iván Freites, directivo de la Federación Unitaria de Trabajadores Petroleros de Venezuela y secretario general del Sindicato de Trabajadores Petroleros y Gasíferos del estado Falcón.

    El dirigente sindical añadió que a pesar de las recientes importaciones de combustibles, el déficit continuará en las zonas fronterizas debido al contrabando. “Tenemos un consumo de 190.000 barriles de gasolina diarios y ya el año pasado teníamos un déficit de 60.000 barriles diarias. La importación desde Estados Unidos se ubicaba 60.000 barriles. Ahora ya no contamos con eso ni con nafta”, dijo Freites.

    José Bodas, secretario general de la Futpv, aseguró que el déficit de gasolina viene desde 2005.

    El sindicalista dijo que las sanciones estadounidenses afectan además la producción de combustible en el país. “La sanción a la industria petrolera restringe la compra de los aditivos necesarios para la mezcla de la nafta para convertirse en gasolina apta para vehículos. No podríamos hacer gasolina”.

    El ingeniero y especialista en refinación Francisco Javier Larrañaga indicó que por el deterioro de las refinerías Amuay, Cardón, El Palito y Puerto La Cruz no se está produciendo gasolina de alto octanaje. “Por un lado, las sanciones restringen las divisas que podría recibir el gobierno ilegítimo de Nicolás Maduro y, por otro lado, tenemos un estado de deterioro general de la producción de gasolina. La unidad de craqueo catalítico de Cardón no está funcionando”, aseveró.

    Bodas añadió que el Complejo Refinador de Paraguaná está operando entre 20% y 25% de su capacidad y, de allí, que gran parte de la gasolina que se distribuye en el país es importada.

    Note : le complexe pétrolier de Paraguaná, dans la péninsule éponyme, est constitué des deux raffineries d’Amuay (historiquement Esso) et Cardón (hist. Shell), situées dans l’état Falcón, il représente une capacité de raffinage de 940 000 barils/j ; les deux autres raffineries citées El Palito et Puerto La Cruz, 140 000 et 200 000 barils/j.
    (source WP, https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_raffineries_de_pétrole#Amérique_du_Sud )

  • Exclusive : Venezuela plans to fly central bank gold reserves to UAE - source | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-venezuela-politics-gold-exclusive-idUSKCN1PP2QR

    Venezuela will sell 15 tonnes of gold from central bank vaults to the United Arab Emirates in coming days in return for euros in cash, a senior official with knowledge of the plan said, as the crisis-stricken country seeks to stay solvent.

    The sale this year of gold reserves that back the bolivar currency began with a shipment on Jan. 26 of 3 tonnes, the official said, and follows the export last year of $900 million of mostly unrefined gold to Turkey.

    In total, the plan is to sell 29 tonnes of gold held in Caracas to the United Arab Emirates by February in order to provide liquidity for imports of basic goods, the source said, requesting anonymity in order to speak freely.

    Socialist President Nicolas Maduro is under intense pressure to step down, with Venezuela in deep economic crisis and the government facing widespread international condemnation for elections last year seen as fraudulent.

    The United States, which is backing an attempt by the opposition to oust Maduro and call new elections, warned bankers and traders on Wednesday not to deal in Venezuelan gold.

    Republican U.S. Senator Marco Rubio sent a tweet to the United Arab Emirates embassy in Washington on Thursday warning that anybody transporting Venezuelan gold would be subject to U.S. sanctions.

    Fin novembre 2018, les réserves d’or du Venezuela s’élevaient à 132 tonnes d’or répartis entre la Banque centrale du Venezuela et la Banque d’Angleterre.
    (cité par El Nacional)
    Reuters : BCV venderá 15 toneladas de oro a Emiratos Árabes
    http://www.el-nacional.com/noticias/economia/reuters-bcv-vendera-toneladas-oro-emiratos-arabes_268963

    El Banco Central de Venezuela ya hizo un primer envío de unas tres toneladas a esa nación el 26 de enero

    • Bolton: ¿Maduro está robando recursos para pagar una intervención rusa?
      http://www.el-nacional.com/noticias/bolton-maduro-esta-robando-recursos-para-pagar-una-intervencion-rusa_26

      John Bolton, consejero de Seguridad Nacional de Estados Unidos, insinuó este viernes que los recursos de oro que está entregando Nicolás Maduro serían para financiar una intervención rusa en el país.

      «Maduro no solo requiere apoyo paramilitar extranjero para mantener los hilos restantes de una dictadura fallida, pero los informes demuestran que está volando los activos venezolanos. ¿Está robando recursos de la gente para pagar la intervención rusa? », escribió Bolton vía Twitter.

      El Banco Central de Venezuela (BCV) venderá en los próximos días 15 toneladas de oro a Emiratos Árabes a cambios de euros en efectivo. El informe indica que el plan es vender más de 29 toneladas de oro para febrero.

      Venezuela poseía reservas de hasta 132 toneladas del mineral entre las cámaras del BCV y el Banco de Inglaterra a fines de noviembre del pasado año.

      tweet de J. Bolton en réponse à la dépêche Reuters ci-dessus,…
      https://twitter.com/AmbJohnBolton/status/1091333152658915328
      @AmbJohnBolton

      Not only does Maduro require foreign paramilitary support to keep remaining threads of a failed dictatorship, but reports show he is flying out Venezuelan assets by the plane full. Is he stealing resources from the people to pay for Russian intervention?

  • Les États-Unis cherchent à asphyxier le Venezuela...
    https://www.crashdebug.fr/international/15562-les-etats-unis-cherchent-a-asphyxier-le-venezuela

    Vivement que l’économie US s’écroule, avec tout le mal qu’ils ont fait à la planète depuis 50 ans, ça ne serat qu’un juste retour des choses.... Mais quand je vois le CAC40 qui bat record sur record, et lévite à plus de 4900 points , je me dis que l’atterrissage risque d’être .... Brutal... Pour l’instant les gens n’ont toujours rien compris, mais un jour viendra.... Et ce jour nous seront là...

    Un camion de PDVSA, la compagnie pétrolière nationale vénézuélienne, lundi, dans une station-service de Caracas.

    Crédits photo : STRINGER/REUTERS

    Caracas ne pourra plus exporter du pétrole vers son principal et presque unique client américain.

    Washington a décidé de sortir l’arme lourde contre Caracas et le régime de Nicolas Maduro. Le secrétaire américain au Trésor, Steven (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Au Conseil de sécurité de l’ONU, à propos du #Venezuela, on « dépoussière les vieilles expressions du temps de la Guerre froide : #pays_satellites ».

    El enfrentamiento entre Rusia y EE UU sobre el tema Venezuela en la ONU
    http://www.el-nacional.com/noticias/bbc-mundo/enfrentamiento-entre-rusia-sobre-tema-venezuela-onu_268304


    Vasily Nebenzya de Rusia y Mike Pompeo de EE UU se enfrentaron en el Consejo de Seguridad de la ONU
    Getty Images

    Hubo llamados a tomar posición por un lado u otro. Acusaciones de intento de golpe de Estado o desestabilización. Y hasta se desempolvaron viejas expresiones, como la de «países satélites».

    El Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas (ONU) reunido en Nueva York pareció volver a los tiempos de la Guerra Fría al abordar la crisis de Venezuela este sábado, con un choque directo entre Estados Unidos y Rusia.

    El encuentro ocurrió días después que el líder opositor venezolano, Juan Guaidó, se juramentara el miércoles "presidente interino" de su país y recibiera el reconocimiento de EE UU, Canadá y las mayores naciones de Sudamérica.

    Sin embargo, Rusia y China mantienen su respaldo a Nicolás Maduro, que acusa a Guaidó de querer dar un «golpe de Estado» dirigido por Washington.

    En este contexto, la reunión en la ONU convocada por EE UU —que estuvo representado por su secretario de Estado, Michael Pompeo— concluyó sin un acuerdo entre las grandes potencias.

    Pero marcó la primera vez que el Consejo de Seguridad discutió formalmente sobre Venezuela, reflejando hasta qué punto el país sudamericano se volvió un asunto de interés internacional y otro escenario del pulso global entre Washington y Moscú.

    Le Venezuela, enjeu de l’affrontement global entre É.-U. et Russie,… perspectives sombres pour les Vénézuélien·ne·s !

  • Venezuela : pourquoi maintenant et pourquoi pas il y a 18 mois ?

    C’est le point aveugle de la campagne actuelle (et des médias). La raison probable est que cette fois-ci, le coup a été soigneusement monté et préparé de longue date, avec le soutien de qui l’on sait. Prévu pour se déclencher à l’occasion de l’entrée en fonction de Nicolás Maduro dans son nouveau mandat (le 10 janvier) alors que le président de l’Assemblée nationale (Juan Guaidó) venait, comme prévu par l’accord interne de l’opposition qui a organisé une rotation entre ses composantes, de prendre ses fonctions.

    Je rappelle, pour la énième fois, la situation institutionnelle :

    • l’Assemblée nationale a été élue le 6 décembre 2015, elle est entrée en fonction le 5 janvier suivant pour un mandat se terminant le 5 janvier 2021. L’opposition y est majoritaire et la présidence est assurée par rotation de un an. Voluntad Popular n’est que le troisième parti dans cette coalition et Juan Guaidó de VP est le quatrième à assurer cette présidence tournante (à la suisse ;-) après AD, PJ et UNT.


    https://es.wikipedia.org/wiki/Asamblea_Nacional_de_Venezuela

    Face au blocage institutionnel, Nicolás Maduro, appuyé par le TSJ – la cour suprême – à sa main, a émis un décret présidentiel le premier mai 2017 annonçant un changement de constitution (de 1999) et convoqué des élections le 30 juillet. Avec les résultats suivants :


    https://es.wikipedia.org/wiki/Asamblea_Nacional_Constituyente_de_Venezuela_de_2017

    La Constituante fixa initialement sa durée à 2 ans, puis l’étendit en tant que de besoin… Le18 août 2017, elle s’auto-attribue les pouvoirs législatifs ("courants") de l’Assemblée nationale.

    Seuls les pays amis du Venezuela ont reconnu ce « coup d’état institutionnel » (c’est de moi, les juristes s’empoignent autour du (volumineux) texte de la constitution de 1999 pour savoir si le président a effectivement le droit d’appeler à une constituante…)

    Les autres (y compris tous les pays occidentaux) rejettent l’Assemblée constituante, l’excluent des rencontres et organismes interparlementaires etc. mais n’ont rien fait. Leur seul vrai souci, c’est que la Constituante respecte les accords internationaux conclus précédemment par les Assemblées,… Ce dont ils ont obtenu garantie.

    L’Assemblée nationale, dépourvue de tout pouvoir, et dont les membres ont été privés de leur immunité par la Constituante, n’a pas été dissoute (c’est pas prévu…) ni dispersée par la force ce qui acterait un « vrai » coup d’état.

    Ainsi, s’est constitué ce « coup d’état permanent » ( :-) et cette situation de double pouvoir (même si l’AN n’en a de fait aucun) dont on sait depuis quelque temps (… ;-) qu’elle est propice aux révolutions. Et c’est sur cette situation que peut ainsi se bâtir - finalement - le « coup d’état » visant à transférer les pouvoirs effectifs à celle des deux instances qui ne le détient pas.

    Qu’est-ce qui est légal ? qu’est-ce qui est légitime ? On n’en est plus là. Ça fait plus de deux bonnes années que le régime vénézuélien s’éloigne des « normes démocratiques » et transforme ses institutions dans un sens dictatorial avéré (le président de la Constituante, Diosdado Cabello est un ancien militaire, « dur » avéré, qui s’est vu un temps comme successeur de Chávez et joue aussi certainement son jeu personnel) . Dénoncer l’illégitimité de l’élection présidentielle de 2018 (boycottée, comme celle de la Constituante, par l’opposition) ou reconnaitre la légitimité de Juan Guaidó, mise en avant comme une évidence par tout le monde (politiques et médias) fait partie du « jeu ».

    Encore une fois, pourquoi maintenant et pas en août 2017, comme quelques voix l’ont fait dès cette époque.

    • Juan Guaidó a plutôt bien joué son coup (!) Une preuve est que celui-ci dure nettement plus longtemps que les précédents.

      Pour le moment, il offre une amnistie à tout ceux qui le rejoindraient, incluant y compris Nicolas Maduró et les membres des forces armées et de répression.

      Qu’en est-il des autres membres de la MUD ? la plate-forme UNIE (?) démocratique. Acción Democrática et Primero Justicia n’ont pas brillé par un soutien appuyé. C’est l’éclatement de l’opposition et le tiraillement entre les ambitions personnelles qui est depuis longtemps le point fort de l’officialisme

      Que va faire Leopoldo López, fondateur de VP, doublé par un p’tit jeune ?

    • Enfin, mais à ce compte-là, je finis par devenir paranoïaque, mais comme tout arrive en même temps,… on ne peut pas exclure une intervention armée de la Colombie (et plus, si affinités) dans les llanos, au choix ou simultanément,
      • pour venir en aide au régime légitime (on n’en est pas encore au soulèvement populaire contre la dictature)
      • pour faire le ménage dans la guérilla qui y a de solides implantations, ménage que ne fait pas le gouvernement Maduro, et venger l’attentat (ne pas oublier monstrueux d’autant plus qu’il y a des rumeurs appuyées de false flag) de l’école de police de Bogotá
      • pour une opération d’aide humanitaire au peuple vénézuélien,
      • pour récupérer quelques bouts de territoire (dans le Golfe du Venezuela, la Commission permanente de conciliation colombo-vénézuélienne est au congélateur (WP) depuis 1990, et, pourquoi pas, remettre la main, sur un bout de l’état d’Apure (Vén.), qui viendrait compléter le département d’Arauca (Col.) où l’on vient de confirmer la découverte de pétrole léger…
      https://es.wikipedia.org/wiki/Frontera_entre_Colombia_y_Venezuela

      Le principal problème est qu’une telle action entrainerait rapidement une union nationale contre l’ennemi colombien. Et qu’un gouvernement né dans de telles conditions ne pourrait sans doute pas survivre à des abandons territoriaux.

      La guerra del petróleo, Alí Primera, 1977
      (bruits d’armes sur la Guajira et le Golfe du Venezuela)
      https://www.youtube.com/watch?v=T_roTFQvKe8

    • Une chose que j’ajoute, c’est qu’en définitive, il est très difficile de gouverner contre les élites économiques, surtout quand celles-ci sont soutenues et encouragées de l’extérieur. Le marasme économique n’est pas issu que de la mauvaise (?) gestion du régime en place... Il est aussi issu des sanctions extérieures et d’une forme de sabotage intérieur de la part des élites économiques. Et il me semble qu’on retrouve le même type de sabotage au Brésil, au Mexique, et en Argentine... Cf. les compagnies nationales pétrolières et minières.
      Enfin, pourquoi maintenant particulièrement ? Sans doute parce qu’en 2017, il y avait la Syrie et la digestion de l’élection de Trump... et il n’y avait pas encore la décision du Vénézuela de commercer son pétrole en autre monnaie que le dollar (cf. le dernier billet du Grand Jeu).

    • Oui, je n’ai pas parlé des sanctions,… Note que les infrastructures du pays sont profondément détériorées, pas seulement par éventuel sabotage (c’est la réponse du régime) mais aussi par insuffisance de maintenance et sous-investissement : les raffineries sont utilisées à une très faible fraction de leur capacité - le pays est devenu importateur de carburants…, les réseaux sont dans un état désastreux ( on ne compte plus les coupures de courant (apagón), d’eau, etc., les étals sont vides, vidés aussi par l’hyperinflation,…

      Agite, par surcroît, sous le nez des Trump, Bolton et consorts des « provocations » comme la visite d’un navire hôpital chinois, le bref séjour de bombardiers stratégiques russes, les propositions de fournitures de frégates iraniennes (tout ça en moins de 6 mois,…)

      Enfin, que le pétrole de la frange de l’Orénoque soit confié à des sociétés russes ou chinoises (d’ailleurs, la production n’arrive même plus à couvrir le remboursement des dettes,…) passe encore, c’est du lourd (je veux dire du pétrole lourd – pas tout à fait autant que l’asphalte des premières exploitations orientales du pays (1885) mais pas loin – donc difficile à exploiter et peu rémunérateur). Mais les toutes récentes confirmations de découvertes à la frontière colombo-vénézuélienne portent sur du pétrole léger, bien plus rentables, situées de plus dans une région très proche d’une zone d’exploitation d’hydrocarbures sur le déclin (le lac de Maracaïbo). Bon, il y a les Andes entre les deux, mais il y a de grandes chances que San-Cristobal–del–Táchira deviennent un lieu stratégique, plus seulement comme centre économique de l’espace frontalier avec la Colombie (avec Cúcuta, de l’autre côté de la frontière) mais aussi sur un axe nord-sud de transport transandin pour les oléoducs… avec un débouché direct sur les raffineries vénézuéliennes) (le débouché fluvial par l’Arauca et l’Apure (navigables tous les deux), via l’Orénoque est aussi envisageable, mais je ne sais quelles sont les véritables capacités d’emport).

      Et pour l’instant le petro, éventuelle cryptomonnaie pour (aussi) s’affranchir du dollar et de la pression extérieure, développé avec des experts russes a plus l’air d’un serpent de mer…

  • L’attaché militaire du Venezuela aux É.-U. soutien le président « légitime » Juan Guaidó

    Agregado militar de Venezuela en EE UU : Guaidó es el presidente legítimo
    http://www.el-nacional.com/noticias/politica/agregado-militar-venezuela-guaido-presidente-legitimo_268245

    Agregado militar de Venezuela en EE UU: Guaidó es el presidente legítimo
    El coronel José Luis Silva Silva, que había sido designado por Nicolás Maduro en 2014, también instó a que los demás militares cesen los ataques a los ciudadanos

  • John Bolton t’explique ça « at the business level »: Venezuela regime change big business opportunity: John Bolton
    https://www.foxbusiness.com/politics/venezuela-regime-change-big-business-opportunity

    White House national security adviser John Bolton said it’s in America’s best interest to declare Venezuelan President Nicolas Maduro illegitimate.

    “We want to be sure that everyone on the political level around the world and at the business level, anybody who has interest in the Western Hemisphere, this is a potential major step forward to a lot of progress in our part of the world,” Bolton told FOX Business’ Stuart Varney on Thursday.

  • Venezuela Wants $1.2 Billion in Gold Back From Bank of England
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-01-25/u-k-said-to-deny-maduro-s-bid-to-pull-1-2-billion-of-gold

    Nicolas Maduro’s embattled Venezuelan regime, desperate to hold onto the dwindling cash pile it has abroad, was stymied in its bid to pull $1.2 billion worth of gold out of the Bank of England, according to people familiar with the matter.

    The Bank of England’s decision to deny Maduro officials’ withdrawal request comes after top U.S. officials, including Secretary of State Michael Pompeo and National Security Adviser John Bolton, lobbied their U.K. counterparts to help cut off the regime from its overseas assets, according to one of the people, who asked not to be identified.

  • Le shithole country se surpasse : Pompeo nomme Elliott Abrams envoyé spécial pour le Vénézuéla
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/01/25/97001-20190125FILWWW00365-venezuela-pompeo-nomme-un-nouvel-emissaire.php

    Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a nommé aujourd’hui un émissaire, Elliott Abrams, pour contribuer à « restaurer la démocratie » au Venezuela, où les Etats-Unis ont reconnu Juan Guaido comme « président par intérim » en lieu et place de Nicolas Maduro.

    Elliott Abrams, dont les grandes œuvres humanitaires sont ‘par exemple documentées ainsi sur Kikipédia :

    https://en.wikipedia.org/wiki/Elliott_Abrams

    They accused him of covering up atrocities committed by the military forces of U.S.-backed governments, such as those in El Salvador, Honduras, and Guatemala, and the rebel Contras in Nicaragua.

    El Salvador

    In early 1982, when reports of the El Mozote massacre of hundreds of civilians by the military in El Salvador began appearing in U.S. media, Abrams told a Senate committee that the reports of hundreds of deaths at El Mozote “were not credible,” and that “it appears to be an incident that is at least being significantly misused, at the very best, by the guerrillas.”[13] The massacre had come at a time when the Reagan administration was attempting to bolster the human rights image of the Salvadoran military. Abrams implied that reports of a massacre were simply FMLN propaganda and denounced U.S. investigative reports of the massacre as misleading. In March 1993, the Salvadoran Truth Commission reported that over 500 civilians were “deliberately and systematically” executed in El Mozote in December 1981 by forces affiliated with the Salvadoran government.[14]

    Also in 1993, documentation emerged suggesting that some Reagan administration officials could have known about El Mozote and other human rights violations from the beginning.[15] However, in July 1993, an investigation commissioned by Clinton secretary of state Warren Christopher into the State department’s “activities and conduct” with regard to human rights in El Salvador during the Reagan years found that, despite U.S. funding of the Salvadoran government that committed the massacre at El Mozote, individual U.S. personnel “performed creditably and occasionally with personal bravery in advancing human rights in El Salvador.”[16] Unrepentant Reaganite Abrams claimed that Washington’s policy in El Salvador was a “fabulous achievement.”[17]

    Nicaragua

    When Congress shut down funding for the Contras’ efforts to overthrow Nicaragua’s Sandinista government with the 1982 Boland Amendment, members of the Reagan administration began looking for other avenues for funding the group.[18] Congress opened a couple of such avenues when it modified the Boland Amendment for fiscal year 1986 by approving $27 million in direct aid to the Contras and allowing the administration to legally solicit funds for the Contras from foreign governments.[19] Neither the direct aid, nor any foreign contributions, could be used to purchase weapons.[19]

    Guided by the new provisions of the modified Boland Amendment, Abrams flew to London in August 1986 and met secretly with Bruneian defense minister General Ibnu to solicit a $10-million contribution from the Sultan of Brunei.[20][21] Ultimately, the Contras never received this money because a clerical error in Oliver North’s office (a mistyped account number) sent the Bruneian money to the wrong Swiss bank account.[20]

    Iran-Contra affair and convictions

    During investigation of the Iran-Contra Affair, Lawrence Walsh, the Independent Counsel tasked with investigating the case, prepared multiple felony counts against Abrams but never indicted him.[20] Instead, Abrams cooperated with Walsh and entered into a plea agreement wherein he pleaded guilty to two misdemeanor counts of withholding information from Congress.[22] He was sentenced to a $50 fine, probation for two years, and 100 hours of community service.

  • AP Exclusive : Anti-Maduro coalition grew from secret talks
    https://apnews.com/d548c6a958ee4a1fb8479b242ddb82fd

    S’il était encore besoin de prouver le soutien US au coup d’Etat de Guaidó...

    The coalition of Latin American governments that joined the U.S. in quickly recognizing Juan Guaido as Venezuela’s interim president came together over weeks of secret diplomacy that included whispered messages to activists under constant surveillance and a high-risk foreign trip by the opposition leader challenging President Nicolas Maduro for power, those involved in the talks said.

    In mid-December, Guaido quietly traveled to Washington, Colombia and Brazil to brief officials on the opposition’s strategy of mass demonstrations to coincide with Maduro’s expected swearing-in for a second term on Jan. 10 in the face of widespread international condemnation, according to exiled former Caracas Mayor Antonio Ledezma, an ally.

    • https://www.nytimes.com/2018/09/08/world/americas/donald-trump-venezuela-military-coup.html?module=inline

      The Trump administration held secret meetings with rebellious military officers from Venezuela over the last year to discuss their plans to overthrow President Nicolás Maduro, according to American officials and a former Venezuelan military commander who participated in the talks.

      Establishing a clandestine channel with coup plotters in Venezuela was a big gamble for Washington, given its long history of covert intervention across Latin America. Many in the region still deeply resent the United States for backing previous rebellions, coups and plots in countries like Cuba, Nicaragua, Brazil and Chile, and for turning a blind eye to the abuses military regimes committed during the Cold War.

  • C’était téléphoné: Pence Pledged U.S. Backing Before Venezuela Opposition Leader’s Move
    https://www.wsj.com/articles/a-call-from-pence-helped-set-an-uncertain-new-course-in-venezuela-11548430259

    The night before Juan Guaidó declared himself interim president of Venezuela, the opposition leader received a phone call from Vice President Mike Pence.

    Mr. Pence pledged that the U.S. would back Mr. Guaidó if he seized the reins of government from Nicolás Maduro by invoking a clause in the South American country’s constitution, a senior administration official said.

  • Au Venezuela, la logique du pire

    Lors d’une grande manifestation de l’opposition, le 23 janvier 2019, le président de l’Assemblée nationale s’est autoproclamé président de la République par intérim. Il s’agit de M. Juan Guaidó, du parti Volonté populaire, la formation la plus à droite, la plus radicale, la plus convaincue qu’une intervention armée est la meilleure méthode pour se débarrasser du chavisme.

    De toute évidence, les choses ont été bien préparées, comme le souligne le Wall Street Journal. La veille, le vice-président américain Mike Pence avait invité les Vénézuéliens à manifester contre le président Nicolás Maduro, en les assurant du soutien des États-Unis. Et, quelques heures à peine après l’autoproclamation de M. Guaidó, des camions publicitaires circulaient dans les rues de New York, évoquant la chute de l’« usurpateur Maduro », remplacé par le « président Guaidó ».

    Le président colombien Ivan Duque et son homologue brésilien Jair Bolsonaro ont presque aussitôt annoncé que leur pays reconnaissait M. Guaidó. Le Pérou ainsi que le Canada leur ont emboité le pas, tout comme le président équatorien Lenin Moreno et M. Mauricio Macri, le président argentin. Au total, onze des quatorze États du groupe de Lima, créé pour « répondre à la crise vénézuélienne », ont fait de même. Manquent à l’appel le Guyana, Sainte Lucie et, surtout, le Mexique.

    Mexico a publié un communiqué commun avec l’Uruguay pour appeler à une issue pacifique à la crise, tout en précisant que les deux États reconnaissent toujours la légitimité de M. Maduro. De leur côté, la Bolivie et Cuba, qui ont toujours appuyé l’actuel gouvernement vénézuélien, réaffirment leur soutien à Caracas, tout comme Moscou, Ankara, et sans doute Pékin. Quant à l’Union européenne, elle réclame de nouvelles élections générales, « libres et crédibles », au Venezuela.

    Pour l’heure, l’armée vénézuélienne serre les rangs derrière le président Maduro.

    Le chaos économique et politique ne date pas d’hier au Venezuela. Dans une analyse de la situation publiée en novembre dernier, Temir Porras Ponceleón suggérait les moyens d’une issue pacifique à la crise actuelle.

    https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2019-01-24-Venezuela

  • Venezuela Military Backs Maduro, as Moscow Warns U.S. Not to Intervene - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/01/24/world/americas/russia-venezuela-trump-pence.html

    CARACAS, Venezuela — The leader of Venezuela’s armed forces declared loyalty to President Nicolás Maduro on Thursday and said the opposition’s effort to replace him with a transitional government amounted to an attempted coup.

    The pronouncement by the defense minister, Vladimir Padrino López, came a day after an opposition lawmaker proclaimed himself the country’s rightful leader during nationwide antigovernment protests and pleaded with the armed forces to abandon Mr. Maduro.

    The defense minister’s declaration was a setback for the opposition leader, Juan Guaidó, whose claim to legitimacy has been backed by a number of countries, including the United States. In a further blow to the opposition, Russia warned the United States on Thursday against meddling in Venezuela, a longtime Kremlin ally.

    “Any external intervention is very dangerous,” Dmitri S. Peskov, the spokesman for President Vladimir V. Putin of Russia, told reporters in Moscow. “We consider the attempt to usurp the top power in Venezuela as going against the foundations and principles of the international law.”

  • Au Venezuela, la logique du pire (La valise diplomatique, 24 janvier 2019)
    https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2019-01-24-Venezuela

    Lors d’une grande manifestation de l’opposition, le 23 janvier 2019, le président de l’Assemblée nationale s’est autoproclamé président de la République par intérim. Il s’agit de Juan Guaidó, du parti Volonté populaire, la formation la plus à droite, la plus radicale, la plus convaincue qu’une intervention armée est la meilleure méthode pour se débarrasser du chavisme.

    De toute évidence, les choses ont été bien préparées, comme le souligne le Wall Street Journal. La veille, le vice président américain Mike Pence avait invité les Vénézuéliens à manifester contre le président Nicolás Maduro, en les assurant du soutien des États-Unis. Et, quelques heures à peine après l’auto-proclamation de M. Guaidó, des camions publicitaires circulaient dans les rues de New York, évoquant la chute du « dictateur Maduro », remplacé par le « président Guaidó ».

  • Guaidó se juramentó como presidente interino de Venezuela
    http://www.el-nacional.com/noticias/politica/guaido-juramento-como-presidente-interino-venezuela_267699

    Juan Guaidó, presidente de la Asamblea Nacional, se juramentó esta tarde como presidente interino de Venezuela con base en el artículo 233 de la Constitución.

  • Venezuela : une trentaine d’émeutes à la veille d’une journée de manifestations contre Maduro
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/01/22/venezuela-une-trentaine-d-emeutes-a-la-veille-d-une-journee-de-manifestation


    Émeute dans le quartier de Cotiza à Caracas, le 21 janvier. YURI CORTEZ / AFP

    Ces manifestations se sont déroulées dans différents quartiers de Caracas avec l’objectif de soutenir les militaires qui se sont insurgés lundi contre le régime du président Nicolas Maduro.
    […]
    Ces violences ont fait monter la tension, à la veille d’une journée de grandes manifestations mercredi – jour de célébration du 61e anniversaire de la chute de la dictature de Marcos Pérez Jiménez, le 24 janvier 1958. L’opposition a appelé à une mobilisation dans tout le pays pour réclamer la mise en place d’un gouvernement de transition et l’organisation de nouvelles élections. Il s’agira de la première mobilisation d’envergure après les grandes manifestations de 2017, qui ont fait 125 morts.
    Les partisans du président socialiste ont, de leur côté, prévu également d’importants rassemblements à travers le pays pour défendre la légitimité du deuxième mandat de six ans de Nicolas Maduro, investi le 10 janvier. Un mandat contesté par l’opposition, majoritaire au Parlement, et non reconnu par une grande partie de la communauté internationale.