Serge Livrozet : « Pourriture de justice française ! »
▻https://www.youtube.com/watch?v=9Ts2unEzeoc
Serge Livrozet : « Pourriture de justice française ! »
▻https://www.youtube.com/watch?v=9Ts2unEzeoc
[Video] Sur les toits.
▻https://a-louest.info/Video-Sur-les-toits-2014-305
►https://www.youtube.com/watch?v=rsHXdpCKBEM
Trois ans après sa sortie, le réalisateur Nicolas Drolc vient de mettre en accès libre son film documentaire sur Internet.
Ce film retrace les mutineries des années 1971-1972 dans les prisons de Toul et Nancy. Ces émeutes de prisonniers vont poser pour la première fois les problèmes des conditions de détention, de la fonction de la prison et du système pénitentiaire français.
Que s’est-il passé dans les prisons françaises entre septembre 1971 et la fin de l’année 1972 ?
Pour la première fois, les prisonniers déclenchent des révoltes collectives, prennent le contrôle de leurs prisons, occupent les toits et communiquent leurs revendications en s’adressant à la foule.
Quarante ans plus tard, ce film dépoussière cette page méconnue de l’histoire des luttes sociales. Avec le témoignage de ceux qui ont vécu, déclenché, réprimé et défendu ces révoltes : les mutins de la prison de Nancy, un ancien maton de la prison de Toul, le ténor du barreau Maître Henri Leclerc, le sociologue et co-fondateur du Groupe Information Prison Daniel Defert, et l’ancien détenu, écrivain et militant anarchiste Serge Livrozet.
[vidéo] Sur les toits | Nicolas Drolc
►https://www.youtube.com/watch?v=rsHXdpCKBEM
Que s’est-il passé dans les prisons françaises entre septembre 1971 et la fin de l’année 1972 ? Pour la première fois les prisonniers déclenchent des révoltes collectives, prennent le contrôle de leurs prisons, occupent les toits et communiquent leurs revendications en s’adressant à la foule. 40 ans plus tard ce film dépoussière cette page méconnue de l’histoire des luttes sociales. Avec le témoignage de ceux qui ont vécu, déclenché, réprimé et défendu ces révoltes : Les mutins de la prison de Nancy, un ancien maton de la prison de Toul, le ténor du barreau Maître Henri Leclerc, le sociologue et co-fondateur du Groupe Information Prison Daniel Defert, et l’ancien détenu, écrivain et militant anarchiste Serge Livrozet. Durée : 1h36. Source : Relevé sur le (...)
1972 : la #prison de #Nancy aux mains des mutins
En 1972, une #mutinerie éclate dans la prison de Nancy. Pour la première fois en France, des prisonniers prennent le contrôle de leur prison. Les mutins montent sur les toits, depuis lesquels ils interpellent les badauds, communiquent leurs revendications et résistent à l’assaut des CRS. Le réalisateur Nicolas Drolc en a fait un #film #documentaire. Il nous a envoyé un Dvd pour la promotion. Ne faisant pas de critique de disque, de livre ou de film, on ne pensait pas en parler. Mais la tentation était trop forte. Alors nous en avons fait un article dessiné, le premier de Barré. Retour sur cet épisode marquant du monde carcéral français.
[Vidéo] « Sur les toits » (2014) - Paris-luttes.info
▻https://paris-luttes.info/video-sur-les-toits-2014-8635
Trois ans après sa sortie, le réalisateur Nicolas Drolc vient de mettre en accès libre son film documentaire sur Internet.
Ce film retrace les mutineries des années 1971-1972 dans les prisons de Toul et Nancy. Ces émeutes de prisonniers vont poser pour la première fois les problème des conditions de détention, de la fonction de la prison et du système pénitentiaire français.
Que s’est-il passé dans les prisons françaises entre septembre 1971 et la fin de l’année 1972 ?
Pour la première fois les prisonniers déclenchent des révoltes collectives, prennent le contrôle de leurs prisons, occupent les toits et communiquent leurs revendications en s’adressant à la foule.
“Le 11 décembre 1971, les insurgés occupent la quasi totalité de la centrale Ney à Toul. La situation semble bloquée en leur faveur. Des prisonniers, surtout les jeunes, prennent d’assaut les toitures aux cris de « À bas la dictature ». Des tuiles devant servir de projectiles sont arrachées, les prisonniers s’accrochant à ce qui reste, à savoir la charpente. Ils chantent L’Internationale mais aussi La Marseillaise. Ces prisonniers dominent la ville, sinon la situation. Les photos de presse les montrent sur les toits. C’est une première. Car depuis que la #prison existe, les corps et les visages de ses occupants sont invisibles, dissimulés derrière de hauts murs et de solides portes. D’objets, voilà qu’ils deviennent sujets. Et qu’ils parlent. Ainsi, ils tentent de s’expliquer, du haut de leur perchoir, auprès de la foule massée au pied des murs d’en- ceinte. Ils racontent leur vie en détention. « Nous ne pouvons plus vivre comme ça. » « Nous voulons que tout se passe dans le calme. Mais si c’est nécessaire, nous sommes prêts à y laisser notre peau. »
#insurrection #année_70
▻https://agone.org/memoiressociales/prisonniersenrevolte
▻http://conflits.revues.org/1555
#institution_pénitentiaire #surveillance #résistances_politiques
►https://criminocorpus.org/fr
▻https://www.youtube.com/watch?v=pH4qtHvl-64
C’est dans tes prisons qu’on fabrique le crime
Les Buisson, Willoquet et bien d’autres Mesrine.
L’ordre peut régner
De la mort, du silence.
source : ▻http://lenvolee.net/3294-2
La mort se mérite
▻http://www.nova-cinema.org/prog/2017/160-family-affairs/prima-nova/article/la-mort-se-merite
Nicolas Drolc, 2016, FR, video, VO FR ,92’
Fils de prostituée, ancien plombier devenu perceur de coffre-fort pour s’extraire de sa condition sociale, incarcéré à plusieurs reprises, intellectuel et écrivain autodidacte, éditeur, ami de Michel Foucault avec qui il fonda le Comité d’Action des Prisonniers, figure de la contre-culture française des années 70 et co-fondateur du journal « Libération », Serge Livrozet, 77 ans, ne regrette rien. "Né pauvre, et conséquemment destiné à être exploité, il a tout simplement et tout naturellement décidé de prendre de l’argent où il considérait qu’il y en avait trop. Ni Arsène Lupin ni Robin des Bois, cet insurgé viscéral a pratiqué la délinquance alimentaire comme une guérilla politique. Radicalisé par la prison, c’est finalement son existence entière (...)
▻http://www.lesmutins.org/entretien-avec-serge-livrozet
D’abord voleur par nécessité, puis par défi, #Serge_Livrozet l’est devenu par conviction. Arrêté et jugé, il a été condamné pour « crime » contre la propriété. Ce livre, publié pour la première fois en 1973, reste plus que jamais d’actualité. Au-delà des théories, l’auteur de l’infraction nous livre son point de vue sur les causes de la délinquance et de l’insécurité. Aujourd’hui réhabilité, auteur d’une quinzaine de livres, Serge Livrozet a changé de moyens mais n’a pas changé d’idées : la révolte ne l’a pas quitté.
Comité d’Action des Prisonniers (1972-1980)
Le Comité d’Action des prisonniers naît en novembre 1972, à l’initiative, entre autres, de Serge Livrozet, Michel Boraley et Claude Vaudez. Rejoint par d’autres ex-détenus dont Jean Lapeyrie qui deviendra responsable de la publication du journal du CAP, ainsi que par des inllectuels, le CAP tente de construire des ponts entre détenus de droit communs et prisonniers politiques, qui sont alors nombreux à croupir dans les prisons au début des années 1970.
Très impliqué dans la lutte contre les Quartiers de Sécurité Renforcée (QSR) et les Quartiers Haute Sécurité (#QHS), multiplie les manifestations contre les différentes réformes pénales de la période réclamant l’émergence d’un large débat sur l’enfermement sous toutes ses formes.
Après presque une décennie d’activisme, son noyau dur étant presque resté le même sur toute la période, le collectif s’autodissout en Avril 1980.
▻http://archivesautonomies.org/spip.php?rubrique164
▻http://archivesautonomies.org/spip.php?article116
De nombreux ouvrages sont parus autour de l’histoire du CAP. On lira avec intérêt : Christophe Soulié, Liberté sur paroles. Contribution à l’histoire du Comité d’action des prisonniers, paru chez Acratie en 1995 ainsi que l’ouvrage d’Anne Guérin, Prisonniers en révolte. Quotidien carcéral, mutineries et politique pénitentiaire en France (1970-1980), paru chez Agone.
La prison est bien ancrée dans les esprits. De gauche, de droite ou du centre, aucun parti politique ne remet en cause fondamentalement son existence. Tout au plus, les uns s’inquiéteront de l’intrusion du secteur privé dans ce qu’ils désignent, non sans euphémisme, comme un service public. Dans le même temps, les autres hurleront après son « humanisation » induisant le fantasme de la « prison quatre étoiles ».
Portant, après deux siècles d’existence, son bilan est globalement négatif. Le #système_pénitentiaire a largement démontré son inutilité, tout comme la défunte peine de mort.
Dans la foulée de mai 68, des détenus se sont regroupés dans le #Comité_d'Action_des_Prisonniers. Au centre de leurs revendications, la suppression pure et simple de la prison. Leur moyen d’action, la réalisation et la diffusion d’un
#journal. L’entreprise durera de 1972 à 1980.
Pour la première fois, des détenus dits de droit commun, prennent la parole collectivement, non seulement pour dénoncer leurs #conditions_de_détention mais aussi pour en tirer des conclusions politiques.
Comment cette parole des ténèbres a-t-elle pu avoir droit de cité ? Comment a-t-elle conquis sa légitimité ? Quel a été son message ? Qu’a-t-elle dévoilé ? Autant de questions qui amènent à parler de la prison, du droit, de la loi ou de la justice, du point de vue des détenus, à travers la parole du Comité d’Action des Prisonniers.
La bande son par King Automatic & Mr Verdun