person:nils muiznieks

  • Commissaire aux droits de l’homme | Suisse : le Commissaire se félicite des progrès en matière d’asile, mais les plus vulnérables doivent être mieux protégés
    https://asile.ch/2017/05/30/commissaire-aux-droits-de-lhomme-suisse-commissaire-se-felicite-progres-matier

    « J’appelle les autorités suisses à cesser la détention d’enfants migrants arrivant dans les aéroports internationaux du pays. Qu’ils soient ou non avec leur famille, les enfants n’ont pas leur place en détention », a déclaré aujourd’hui Nils Muižnieks, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, au terme d’une visite de trois jours (22-24 […]

  • Latvia urged to ratify the Istanbul Convention as soon as possible

    Latvia has signed the Istanbul Convention. However, it is necessary to ratify the convention as soon as possible, said EU Council’s Human Rights Commissioner Nils Muiznieks at a press-conference on Friday, 9 September.

    Muiznieks said discussions of this topic have had to deal with false and misleading information.

    «This convention is not against family values. Violence against women is violence aimed against family values. Latvia’s legislation is already largely in line with the convention’s requirements,» – said the commissioner, adding that the level of comprehension on such matters is very high among police officers.

    Muiznieks also admitted that the ratification of the convention will help with receiving opinions from experts on the side, review Latvia’s policy and exact improvements to it.

    «Most importantly, it would be a good political signal: that violence against women is unacceptable,» – added Muiznieks.

    http://bnn-news.com/latvia-urged-to-ratify-the-istanbul-convention-as-soon-as-possible-150834

    #Istanbul_convention #Latvia #Human_rights #Nils_Muiznieks #EUCouncil

  • Le Commissaire Muižnieks exhorte les autorités tchèques à adopter le projet de loi sur les réparations concernant la stérilisation forcée des femmes roms (en anglais) - View - Conseil de l’Europe
    http://www.coe.int/fr/web/commissioner/-/commissioner-muiznieks-urges-the-czech-authorities-to-adopt-the-bill-on-reparat

    I regret the Czech government’s decision not to proceed with the adoption of the law allowing the granting of compensation to the Roma women who were victims of forced sterilisations,” said today Nils Muižnieks, Council of Europe Commissioner for Human Rights, making public a letter addressed to the Prime Minister of the Czech Republic, Mr Bohuslav Sobotka on 6 October 2015.

    The involuntary sterilisation of Roma women without their full and informed consent has been a persistent problem in the Czech Republic. In his 2011 report, the previous Commissioner for Human Rights, while welcoming the expression of regret by the Czech authorities for this unlawful practice, deplored the lack of an effective domestic mechanism to enable victims to seek and obtain compensation for the harm they had suffered. According to the case-law of the European Court of Human Rights, such practices violate the human freedom and dignity of the victims, thus constituting serious human rights violations and therefore governments are obliged to establish accessible and effective mechanisms to obtain reparations.

    Commissioner Muižnieks was informed that earlier this year, the Czech authorities prepared a new bill allowing a review of individual claims of involuntarily sterilised women to receive compensation. “I believe that this piece of legislation, if adopted, has the potential, even belatedly, to provide adequate redress to the Roma women who were victims of forced sterilisations,” said the Commissioner.

  • Les actes anti-musulmans cachent-ils une misogynie? | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/106363/actes-anti-musulmans-misogynie

    Les agressions contre les musulmans concernent beaucoup plus de femmes que d’hommes : elles représentent plus de 81% des victimes et la quasi totalité des agressions violentes. Ce n’est pas un hasard.

    Le 4 juillet dernier, une jeune femme voilée est agressée. Des insultes fusent, de toutes sortes : « sale arabe », « sale musulmane », et aussi « sale pute ». Les agresseurs se seraient, selon le Collectif contre l’islamophobie (CCIF) qui rapporte l’histoire à Slate, jetés sur la jeune femme pour lui arracher son foulard. Racisme, sexisme, ou les deux à la fois ? 
    Selon Elsa Ray, porte-parole du CCIF ( le Collectif contre l’Islamophobie en France), ce type d’agressions visant les femmes voilées et s’accompagnant de commentaires sexistes est courant. De fait, les agressions contre les musulmans concernent beaucoup plus de femmes que d’hommes : elles représentent plus de 81% des victimes et la quasi totalité des agressions violentes, selon le CCIF. Des statistiques du Ministère de l’Intérieur aboutissent à un constat similaire, selon la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), qui s’est inquiétée dans un rapport en avril 2014 que sur les 17 actions violentes à l’encontre des musulmans, 14 concernaient des femmes. « La typologie des faits infractionnels met en lumière un phénomène particulièrement préoccupant, celui d’une recrudescence des agressions à l’encontre des femmes, et particulièrement de celles portant le voile », écrit l’institution. Si bien qu’on peut se demander si ces actes ne cachent pas une forme de misogynie.
    De fait, le débat en France autour de l’Islam et des musulmans s’est largement focalisé sur les femmes. A tel point que le commissaire européen aux droits de l’homme, Nils Muiznieks, s’en est alarmé dans un rapport en février dernier, inquiet de cette « stigmatisation ». Et dès le début : la loi sur les signes ostentatoires religieux à l’école, votée en 2004, concerne certes tous les signes religieux, mais dans les faits, les femmes voilées sont les principales touchées. Selon un bilan établi un an après la loi par l’inspectrice de l’Education nationale Hanifa Chérifi, sur 639 signes religieux recensés en 2004-2005, 626 concernaient des foulards islamiques.

  • #Ceuta, #Melilla e le «#devoluciones_en_caliente» - Intervista al Presidente della Comisión Española de Ayuda al Refugiado (CEAR) #Carlos_Berzosa

    La Spagna, pur essendo un paese dell’Europa meridionale oggetto di flussi migratori, riceve poche domande di asilo e si trova tra gli ultimi posti in Europa per la concessione della protezione internazionale. In quest’ambito, negli ultimi anni si è discusso molto della cosiddetta “valla” di Ceuta e Melilla, che consiste di una doppia recinzione sul lato spagnolo di 6 metri di altezza e di una terza recinzione di 2 metri sul territorio marocchino.
    Ma cosa succede davvero laggiù? Quali sono le azioni che il governo spagnolo ha intrapreso recentemente?

    http://asiloineuropa.blogspot.it/2015/05/ceuta-melilla-e-le-devoluciones-en.html
    #Espagne #Maroc #refoulement #push-back #asile #migration #réfugiés

    • La Guardia Civil devuelve en caliente a varios migrantes en la valla de Ceuta

      Este sábado ha vuelto a haber devoluciones sumarias en la frontera española con Marruecos, expulsiones ilegales según recordó la ONU a España solo hace una semana. Un vídeo del Faro de Ceuta, medio local presente en el intento de entrada, recoge cómo la Guardia Civil entrega a varios migrantes que habían logrado superar la alambrada a los agentes marroquíes, a través de una puerta en el vallado. Solo nueve personas, una de ellas un menor, lograron permanecer en territorio español tras bajar de la valla. Estuvieron encaramados en lo alto ocho horas, pese al peligro y el fuerte viento en la zona.


      http://www.eldiario.es/desalambre/Guardia-Civil-caliente-inmigrantes-Ceuta_0_523198150.html

    • El Consejo de Europa pide información a España por devoluciones sumarias en Ceuta y Melilla

      El Comisario de Derechos Humanos del Consejo de Europa, Nils Muiznieks, ha pedido a España información sobre la falta de un protocolo para las fuerzas policiales en Ceuta y Melilla que ponga fin a la devolución sumaria de los migrantes interceptados cuando intentan saltar las vallas, una práctica que conforme explica, no está avalada por la nueva regulación de la Ley de Extranjería, es contraria al ordenamiento jurídico internacional y se sigue produciendo pese a las advertencias de esta y otras instituciones, informa Europa Press.

      http://www.abogacia.es/2016/07/12/el-consejo-de-europa-pide-informacion-a-espana-por-devoluciones-sumarias-en

      –-> traduction reçue via la mailing-list migreurop:

      « Le Conseil de l’Europe demande des informations à l’Espagne quant aux expulsions sommaires depuis Ceuta et Melilla.
      Le commissaire des Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Niels Muiznieks, a demandé à l’Espagne des informations sur l’absence de protocole pour les forces de l’ordre à Ceuta et Melilla pour mettre fin à l’expulsion sommaire des migrants interceptés lors des tentatives de passage des barrières, un pratique qui n’est pas conforme à la nouvelle réglementation de la Loi sur les étrangers, est contraire à l’ordre juridique international et qui continue d’être mise en œuvre malgré les mises en garde des institutions (...) »
      La réponse du ministre de l’Intérieur Jorge Fernandez Diaz à cette lettre est accablante, niant toute violation d’une quelconque législation et assurant toutes les garanties en terme respect des droits des migrants comme des demandeurs d’asile. Il souligne à Muiznieks que « S’agissant des ’refoulement’ et des ’expulsions collectives’ mentionnées dans votre lettre, notre législation les interdit expressément, garantissant ainsi le principe de non-refoulement. Une question distincte est le droit et l’obligation de l’Espagne de conserver et protéger ses frontières, qui dans le cas qui nous concerne, sont aussi les frontières extérieures de l’Union européenne, avec les implications qui en découlent pour la sécurités de tous ses citoyens ».

  • #Racisme, #intolérance, #droits_de_l’homme : la France épinglée par le Conseil de l’Europe - Droits humains
    http://www.temoignages.re/social/droits-humains/racisme-intolerance-droits-de-l-homme-la-france-epinglee-par-le-conseil-

    « Malgré des avancés législatives et des mesures visant à lutter contre l’intolérance et le racisme, les discours et actes haineux et discriminatoires non seulement persistent mais sont en hausse en France. Il est urgent de mieux les contrer d’une manière soutenue et systématique », a déclaré Nils Muižnieks, Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, en rendant public le rapport sur la visite qu’il a effectuée en France du 22 au 26 septembre 2014. Dans ce rapport, le Commissaire aborde les questions de l’intolérance et du racisme, ainsi que le respect des droits de l’homme des migrants, des Gens du voyage, des Roms et des personnes handicapées.

  • Le Commissaire - CommDH(2015)1 17 février 2015
    https://wcd.coe.int/ViewDoc.jsp?Ref=CommDH%282015%291&Language=lanFrench

    "Rapport par Nils Muižnieks, Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, suite à sa visite en France, du 22 au 26 septembre 2014"

    https://wcd.coe.int/com.instranet.InstraServlet?command=com.instranet.CmdBlobGet&InstranetImage

    " Le commissaire s’inquiète du recul de la tolérance et du nombre élevé d’agressions verbales et de démonstrations injurieuses à caractère haineux ou discriminatoire recensées en France », pose la toute première phrase de ses 52 pages. Il déplore également, dès le paragraphe suivant, « qu’aux discours s’ajoutent des actes haineux, qu’ils soient racistes, xénophobes, antimusulmans ou homophobes ». Ce que la France vit depuis janvier donne raison à son constat d’« un inquiétant effritement de la cohésion sociale et du principe d’égalité ». En effet, si « l’antisémitisme et l’islamophobie sont très graves dans tous les pays, ils le sont plus encore en France parce que les juifs et les musulmans y sont largement représentés », a-t-il expliqué au Monde

    Certains membres de la communauté politique tiennent des discours haineux et contribuent ainsi à la banalisation de tels propos. Leur langage donne un signal à la police, aux fonctionnaires en général mais aussi au citoyen », martèle-t-il, avant d’inviter « les représentants de l’Etat et de la classe politique à tenir un discours fort et clair, qui non seulement rejette le racisme, la xénophobie et toutes les formes de discrimination, mais aussi valorise le principe d’égalité et le respect des différences ».

    Il est bien loin le rapport précédent, publié en 2006, qui s’ouvrait sur le constat que « beaucoup d’Européens voient la France comme le pays des droits de l’homme et qu’effectivement la France offre un haut niveau de protection ». La France a changé et est moins bonne élève que nombre des pays européens comparables. Une plongée dans les rapports publiés récemment par Nils Muiznieks montre que l’homme n’est pas coutumier des discours alarmistes. "
    http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2015/02/17/le-commissaire-aux-droits-de-l-homme-inquiet-pour-la-france_4578035_1654200.

    Infographie.
    https://wcd.coe.int/com.instranet.InstraServlet?command=com.instranet.CmdBlobGet&InstranetImage
    http://youtu.be/DfwJQq2FmIA

    #conseil_de_l'europe #france #droits_de_l'homme #racisme #etat

  • Le Conseil de l’Europe exhorte la France à lutter contre les #discriminations - Yahoo Actualités France
    https://fr.news.yahoo.com/conseil-leurope-exhorte-france-%C3%A0-lutter-contre-discriminations-1

    Le commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, le Letton Nils Muiznieks, exhorte la France à contrer la hausse des actes haineux et racistes et à mieux accueillir les demandeurs d’asile, notamment les réfugiés syriens.

    Selon les grandes lignes de ce rapport, il est « urgent » pour la France de « mieux contrer d’une manière soutenue et systématique » les discours et actes haineux et racistes en France.

    Ces discours et actes « non seulement persistent mais sont en hausse » en France, « malgré des avancées législatives et des mesures visant à lutter contre l’intolérance et le racisme », s’alarme le commissaire dans son rapport.

    Il pointe le « sentiment d’insécurité » des juifs, dont l’émigration vers Israël a plus que triplé entre 2012 et 2014, et relève que le nombre croissant d’actes antimusulmans et de faits homophobes « est également très inquiétant ».

    L’accueil des demandeurs d’asile en France est l’objet d’"insuffisances graves et chroniques", souligne aussi le commissaire dans ce rapport. Et les règles en matière d’asile et d’immigration en vigueur « posent de sérieuses questions de compatibilité avec les engagements internationaux de la France ».

    Il appelle les autorités françaises non seulement « à maintenir leur engagement d’accueillir 500 réfugiés syriens », mais les « exhorte à en accueillir davantage et à lever tous les obstacles » qui « compromettent » leur accès à l’asile.

    Le commissaire invite aussi les autorités à « améliorer les conditions de vie des migrants à Calais et à mieux les protéger de violentes attaques xénophobes ».

    Parmi les défaillances du système d’immigration français, le rapport relève « l’accueil et la prise en charge des mineurs isolés étrangers », dont « entre 7.000 et 12.000 vivent en France » - 3.000 à Mayotte.

    Le commissaire aux droits de l’Homme souligne aussi « l’urgence » de garantir aux Roms, « ciblés et stigmatisés par certains discours de haine », l’accès aux soins de santé, à l’éducation, au logement et à l’emploi.

    #droits_humains

  • Muiznieks urges Spain to withdraw amendment giving legal cover to #push-backs in #Ceuta and #Melilla

    Concluding a visit to Melilla and Madrid, Nils Muižnieks, the Council of Europe Commissioner for Human Rights, has called on the Spanish authorities to stop the pushbacks to Morocco of migrants entering the cities of Ceuta and Melilla and to reconsider the amendments legalising this practice. According to the Commissioner, these modifications are in clear breach of human rights law.

    “The Spanish authorities should reconsider [the amendments] and ensure that any future legislation fully abides by Spain’s international obligations, which include ensuring full access to an effective asylum procedure, providing protection against refoulement and refraining from collective expulsions", Commissioner Muižniekssaid.

    “Push-backs must stop and should be replaced by a practice which reconciles border control and human rights. This is not mission impossible, considering that the migration flows in Melilla currently remain at a manageable level”, he added. According to the Commissioner, Spain received 5,200 asylum applications in 2014, i.e. 1% of the applications lodged in Europe.

    Furthermore, the Commissioner asked for any excessive use of force by law enforcement officials to be fully and effectively investigated and for those found responsible to be adequately sanctioned.

    Commissioner Muižnieks welcomed the establishment in November 2014 of an asylum office at one of Melilla’s entry points from Morocco. According to the Commissioner, people fleeing Syria are increasingly using this office but regretted that “for other people, particularly Sub-Saharan Africans, who may also have valid protection claims, this possibility is still out of reach and they have to take serious risks, including jumping over the fence that surrounds the city, to get in”.

    Citing the overcrowded conditions in the Centre for Temporary Stay of Migrants (CETI), which is hosting 2,000 migrants, four times its capacity, the Commissioner also recommended improving reception conditions in Melilla.

    The conservative-led lower house of the Spanish parliament approved legislation on Thursday 11 December allowing for the summary expulsion to Morocco of migrants entering the country’s cities of Ceuta and Melilla in North Africa. The bill still has to be passed by the upper house of the Parliament.

    #refoulement #Espagne #Maroc #migration #asile #Forteresse_Europe

  • Coast guard rejects blame for migrant sea tragedy

    The coast guard on Wednesday rebuffed reports that one of its vessels had been towing a boat full of would-be immigrants back to Turkey when a number of the passengers fell into the sea, resulting in several drownings, following criticism from international bodies over the incident.

    http://www.ekathimerini.com/4dcgi/_w_articles_wsite1_1_22/01/2014_536731

    #Méditerranée #mourir_en_mer #Grèce #décès #mort #tragédie #responsabilité #mer #migration #Mer_Egée

    • The Coast Guard “drowned” the migrants in Farmakonisi

      Eyewitnesses accuse the Greek Coast Guard of drowning migrants off the coast of the island of Farmakonisi.

      As UNHCR reports: “According to survivors’ testimonies, the Coast Guard boat towing their vessel was heading, at high speed, towards the Turkish coast, when the tragic incident happened amid rough seas. The same witnesses said people were screaming for help, since there was a large number of children on the boat”.

      International organisations have condemned, several times, the refoulement policy against migrants entering Greece without papers.

      UNHCR has requested explanations in the past from the Greek authorities about the mysterious “disappearance” of dozens of migrants by the Greek police, under circumstances that caused an international outcry against the Greek government.

      In other cases, residents of peripheral islands have denounced that migrants surrendering to the port authorities, in order to be transferred to reception centres, never arrive there.

      http://www.x-pressed.org/?xpd_article=the-coast-guard-drowned-the-migrants-in-farmakonisi

    • Varvitsiotis reacts to criticism following deadly boat incident

      Merchant Marine Minister Militadis Varvitsiotis on Thursday responded to international criticism of Greek authorities following a deadly boat accident involving immigrants in the east Aegean Sea.

      The boat capsized off the island of Farmakonisi on Monday while being towed by a Greek coastguard vessel. The bodies of a woman and a child aged around 5 were found near the Turkish coast early Wednesday, but another 10 people were missing. Sixteen people were rescued and were transferred to Piraeus.

      The incident prompted criticism from the United Nations Refugee Agency (UNHCR) which quoted survivors as saying that several migrants fell off the boat as it was being towed, at high speed, toward the Turkish coast. The UNHCR has called for an inquiry into the circumstances of the tragedy.

      The Council of Europe’s commissioner for human rights, Nils Muiznieks, said he was “shocked and distressed” and called on Greek authorities to “put an end to the illegal practice of collective expulsions and effectively investigate all such cases.”

      Speaking to Skai on Thursday, Varvitsiotis rejected allegations that the Greek coast guard was towing the boat toward the Turkish coast. He said panicking migrants caused the boat to capsize themselves.

      “Muiznieks and several others want to create a political issue in Greece,” Varvitsiotis said.

      “Such issues should not become the subject of petty [political] exploitation,” Varvitsiotis told Skai adding that neither PASOK nor SYRIZA have so far asked to be briefed on the incident.

      “No one really wants to open up the gates and grant asylum to every immigrant in this country,” said Varvitisotis adding that Greek coast guard officials have so far rescued 3,500 people at sea.



      http://www.ekathimerini.com/4dcgi/_w_articles_wsite1_1_23/01/2014_536742

    • Greek Government must carry out a transparent and thorough investigation into the loss of life in the Aegean

      Amnesty International urges the Greek Government to carry out a transparent and thorough investigation into the circumstances which led to loss of life in the Aegean.

      http://www.whenyoudontexist.eu/greek-government-must-carry-out-a-transparent-and-thorough-investig

      #secours_en_mer

    • Grèce : les garde-côtes ont-ils provoqué le naufrage du bateau de réfugiés syriens en Mer Égée ?

      Dans la nuit de lundi, un bateau de pêche convoyant 28 réfugiés, a fait naufrage en Mer Égée, non loin de l’île de #Farmakonisi. Bilan : douze morts, principalement des femmes et des enfants. Les #témoignages des #survivants sont accablants pour les #garde-côtes grecs, qui auraient délibérément fait chavirer le bateau en le remorquant à grande vitesse en direction des eaux territoriales turques.

      http://balkans.courriers.info/article24101.html

      #push-back #refoulement_illégal

    • The Greek Coast Guard “drowned” the Asylum seekers in Farmakonisi

      Following the tragic incident near Farkakonisi island on Sunday 20 January, which cost the lives of 11 Afghan
      refugees, the 15 survivors arrived in the port of Pireaus on the morning of Thursday 23 January, whereupon they were received by a number of organizations that showed their solidarity to the survivors, including the UNHCR, the Greek Forum for Refugees and other networks and organizations that support immigrants and refugees. There was wide media coverage. One of the survivors, testified that there were 28 people on board the ship. Upon finding themselves approximately 100 meters from the shore of the Farmakonisi island, they were warned by a Greek coastal guard boat not to approach the island. The coastal guard then tied the boat with their own, and started to drag it back towards the Turkish coast, at great speed. Suddenly the part of the ship to which the Greek coastal guard’s ship was
      tied, broke off from the ship carrying the refugees, causing great damage to the boat and thus allowing water to flood the boat. The boat was old and frail, and began sinking. The Greek coastal guard boat then turned back, but the refugees attempted to board the Greek coastal guard ship in order to save themselves. The coastal guard beat them in order to keep them out of their ship, forcing them to remain inside their own sinking vessel. Only 16 of those persons managed to board the coastal guard’s boat. One of the survivors, from Syria, tried saving a small child by extending him a stick from the safety of the coastal guard boat, but was brutally prevented by a member of the coastal guard, who beat the man assisting the child, thus resulting in the drowning of the child. The same witness claims that no attempt whatsoever was made by the coastal guard to save the drowning individuals. The testimonies of all the survivors describe the same sequence of events. Two of the bodies (one woman and one small child) were discovered on the Turkish coast. Of the other persons who died in the incident, two were women and seven were small children.

      http://refugeegr.blogspot.gr/2014/01/the-greek-coast-guard-drowned-asylum.html

    • Reports from press conference by survivors of Farmakonisi

      On 25 January, during the press conference held by organizations and movements for human rights,th January in Farmakonisi.
      thousands of people including refugees and migrant communities, women - children and various reporters participated and listened carefully to speakers who were among the survivors of the incident on 20 January in Farmakonisi.

      http://refugeegr.blogspot.gr/2014/01/reports-from-press-conference-by.html

    • Grèce : les garde-côtes ont-ils provoqué le naufrage du bateau de réfugiés syriens en Mer Égée ?

      Dans la nuit de lundi, un bateau de pêche convoyant 28 réfugiés, a fait naufrage en Mer Égée, non loin de l’île de Farmakonisi. Bilan : douze morts, principalement des femmes et des enfants. Les témoignages des survivants sont accablants pour les garde-côtes grecs, qui auraient délibérément fait chavirer le bateau en le remorquant à grande vitesse en direction des eaux territoriales turques.

      http://balkans.courriers.info/article24101.html

    • Des migrants naufragés accusent la Grèce
      Publié dans Le Monde, le 1er février 2014

      Un grand sourire illumine le visage du petit Youssef, 15 mois. Bien au chaud dans les bras de sa mère, il rit, s’agite et s’amuse des grimaces de son père. Un enfant comme les autres… ou presque. Youssef est le seul enfant ayant survécu au terrible naufrage survenu dans la nuit du 19 au 20 janvier à proximité de l’île grecque de Farmakonisi et qui a coûté la vie à onze migrants, principalement des femmes et des enfants.

      Ce soir-là, vingt-quatre Afghans et trois Syriens s’entassent clandestinement dans un petit bateau de pêche depuis le port turc de Didim. « J’ai payé 6 000 dollars - 4 400 euros - au passeur pour ma femme, mon fils et moi », explique Khaiber Rahemi, 25 ans, le père de Youssef. Deux heures de navigation plus tard, les voici dans les eaux territoriales grecques. L’Europe. « Notre moteur est tombé en panne mais, assez vite, nous avons vu arriver vers nous un bateau grec. Je me suis dit : ça y est, notre longue route est finie. »

      Enquête préliminaire

      Parti il y a cinq mois de Kaboul, cet ancien chauffeur de taxi raconte les semaines de marche dans les montagnes enneigées du Pakistan, puis les quatre mois dans un hôtel miteux d’Istanbul à attendre le feu vert du passeur. « La lumière de ce bateau grec, c’était l’espoir concrétisé de cette vie nouvelle, sans danger ni violence, que ma femme et moi voulions pour notre fils. Mais rien ne s’est passé comme nous l’attendions. »

      Khaiber affirme que les policiers grecs ont attaché une corde à leur bateau et ont commencé à les remorquer vers la Turquie. « Je suis sûr de ce que je dis car je voyais les lumières », insiste Khaiber. Les autorités grecques, transcriptions radar à l’appui, rejettent ces accusations de refoulement vers les eaux turques. Cette opération les placerait dans l’illégalité, le droit européen interdisant de renvoyer de force à la frontière des réfugiés et potentiels demandeurs d’asile.

      Pour les ONG qui travaillent sur la question, le refoulement est pourtant une réalité en Grèce. En juillet 2013, un rapport d’Amnesty International dénonçait de telles pratiques et rappelait que, depuis août 2012, au moins 136 réfugiés ont perdu la vie alors qu’ils tentaient de rejoindre la Grèce en bateau depuis la Turquie. « La différence ici, c’est que le drame s’est déroulé alors que l’embarcation des migrants était déjà sous le contrôle des gardes-côtes grecs et qu’il y a des survivants pour nous le dire », souligne Georges Tsarbopoulos, le chef du bureau du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à Athènes.

      A part le petit Youssef et sa mère, Zoura, les quatorze autres survivants sont des hommes. « Lorsque le bateau grec nous tirait de plus en plus vite en faisant des zigzags, l’eau rentrait de partout dans le bateau, alors les femmes et les enfants se sont réfugiés dans la petite cabine. Ils se sont retrouvés piégés lorsqu’on a sombré », explique Abdul Sabur Azizi, 30 ans. « Nous, les hommes, on a réussi à se hisser à bord du bateau grec malgré les tentatives pour nous en empêcher. Un Grec a coupé la corde reliant les deux bateaux », soutient encore M. Azizi.

      La marine grecque affirme de son côté que les migrants ont fait chavirer leur bateau lorsque deux d’entre eux sont tombés à l’eau et nie avoir refusé de prendre à bord les clandestins et les avoir maltraités. Mais sous la pression des ONG, la cour navale du Pirée a ouvert une enquête préliminaire.

      « Scandale politique »

      L’affaire a pris un tour politique quand le ministre grec de la marine marchande, Miltiadis Varvitsiotis, irrité par les critiques du commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Nils Muiznieks, dénonçant un « acte probable d’expulsion collective ayant échoué », a affirmé que « Muiznieks et certains autres veulent créer un scandale politique en Grèce ». Le ministre a assuré que la garde côtière avait fait de son mieux pour sauver le plus possible de personnes, compte tenu des conditions de navigation difficiles. « Personne ne veut ouvrir en grand les portes et octroyer l’asile à tous les immigrants qui se présentent dans ce pays », a-t-il ajouté.

      Selon les chiffres du HCR, 39 759 migrants ont été appréhendés lors de leur entrée en Grèce en différents points du territoire en 2013. Ils étaient 73 976 en 2012. Hébergés à Athènes, les seize survivants ont reçu une invitation à quitter le territoire dans les trente jours. Le HCR demande au gouvernement grec de leur accorder un permis de séjour afin qu’ils puissent témoigner dans la procédure judiciaire.

      Abdul Sabur Azizi refuse de partir tant que les autorités ne lui auront pas remis les corps de sa femme de 28 ans, Elaha, et de son fils de 10 ans, Bezad, tous deux probablement prisonniers de l’épave. « J’étais si fier de lui. Je voulais qu’il ait une vie loin des guerres de clans qui déciment ma famille », dit en s’effondrant ce jeune homme qui avait tenu à raconter sans faillir son histoire, le regard hanté. « Finalement, j’aurais préféré mourir avec eux. Regardez comme elle est belle et lui… si sérieux », ajoute-t-il en montrant, dans le creux de sa main, deux minuscules photos plastifiées de sa femme et son fils. « C’est tout ce qu’il me reste d’eux. »

      Adéa Guillot

    • HRW urges MPs to investigate pushbacks, summary expulsions in wake of Farmakonisi tragedy

      Greek MPs must urgently launch an inquiry into allegations of collective expulsions, pushbacks, and dangerous maneuvers by the Greek Coast Guard on the country’s sea borders with Turkey, Human Rights Watch said on Thursday.

      Twelve women and children died in the sea area of Farmakonisi, in the southern Aegean Sea, on January 20, in what survivors allege was a pushback operation in bad weather.

      http://www.ekathimerini.com/4dcgi/_w_articles_wsite1_1_30/01/2014_536936

    • Greek police detain dozens protesting boat deaths

      Greek police detained dozens of people Thursday during a protest at the merchant marine minister’s office over the deaths of immigrants whose boat sank as it was being towed by the Coast Guard.

      Twelve people, mostly children, are believed to have died last week when a small boat carrying 28 people from Turkey into Greece sank in the eastern Aegean Sea. Only two bodies, those of a woman and a child, have been recovered.

      Police detained 47 people during the protest at office of the minister, Miltiadis Varvitsiotis, who is responsible for the Coast Guard.

      http://news.yahoo.com/greek-police-detain-dozens-protesting-boat-deaths-111936042.html?soc_src

    • Farmakonisi: Frontex confirms that the testimonies presented by the Greek Coast Guard are false

      Frontex’ report about the tragedy that took place on 20 January 2014 close to Farmakonisi island, and cost the lives of twelve people (women and yound children in their majority), confirms that the “testimonies” of the survivors which were presented by the Greek Coast Guard on 24 January are false.

      http://greekcrisisreview.wordpress.com/2014/02/13/farmakonisi-frontex-confirms-that-the-testimonies-prese

    • Invitation to Press Conference on Farmakonisi shipwreck- Thursday 31 July at 12:00 hrs

      the Greek Council for Refugee, the Hellenic League for Human Rights, the Network of Social Support to Refugees and Migrants - DIKTYO and the Group of Lawyers for the Rights of Migrants and Refugees cordially invite you to attend their Press Conference on Thursday, 31 July 2014, at 12:00pm, in the Venue Room of the Athens Bar Association at Akadimias Str. No 60.

      http://omadadikigorwnenglish.blogspot.gr/2014/07/urgent-invitation-to-press-conference.html

    • "Wir wollen Gerechtigkeit. Bitte unterstützt uns."

      Die Angehörigen und Überlebenden der Opfer vom 20. Januar 2014 haben uns darum gebeten, ihren Aufruf und die Fotos ihrer Verstorbenen zu veröffentlichen. Am 20. Januar 2014 starben vor der griechischen Insel Farmakonisi acht Kinder und drei Frauen im Schlepptau der griechischen Küstenwache. Vermutlich handelte es sich bei dem Einsatz um eine völkerrechtswidrige Push-back-Operation.

      Aufklärung versprachen staatsanwaltliche Ermittlungen. Doch diese wurden eingestellt. Es kommt nicht zu einem Gerichtsverfahren. Mit einem Appell wenden sich die Angehörigen der Opfer, darunter auch die Väter und Ehemänner, die am 20. Januar überlebten, nun an die europäische Öffentlichkeit. Sie sind schockiert über die Einstellung der Ermittlungen und fordern Aufklärung und Gerechtigkeit für ihre Toten.


      http://www.proasyl.de/de/home/farmakonisi-we-demand-justice

    • Human rights watchdog criticizes decision to file Farmakonisi case

      Europe’s top human rights official has criticized a decision by a Greek prosecutor earlier this week to shelve the investigation into the deaths of 11 immigrants who drowned during a controversial coast guard operation near the eastern Aegean islet of Farmakonisi in January.

      www.ekathimerini.com/4dcgi/_w_articles_wsite1_1_01/08/2014_541872

    • Grèce : « Le #verdict de la honte »

      A Manolada dans le Péloponnèse, c’est la consternation parmi les migrants, travailleurs originaires du Bangladesh, associations anti-racistes et parti d’opposition de la gauche radicale Syriza. A la Cour d’appel de Patras, le verdict vient de tomber : contre toute attente, le propriétaire néo-esclavagiste de la ferme productive de fraises M. Vaggelatos vient d’être acquitté à l’unanimité de l’accusation d’agression et d’emploi illégal de migrants. Le contremaître, Costas Haloulas, a lui aussi été acquitté. Les deux autres surveillants ont été condamnés, l’un pour coups et blessures graves volontaires et l’autre, pour simple complicité en coups et blessures graves.

      http://blogs.mediapart.fr/edition/immigration-un-autre-regard/article/010814/grece-le-verdict-de-la-honte

    • Migrants morts en mer Egée : la Grèce enterre le dossier Farmakonisi

      En janvier dernier, les garde-côtes grecs étaient mis en cause dans le naufrage d’un bateau de pêche transportant 28 migrants en mer Egée, causant la mort de onze personnes dont huit enfants. La semaine dernière, la justice militaire a cependant décidé de classer le dossier, mettant fin à toute procédure judiciaire. Une décision inacceptable pour les mouvements de défense des droits des migrants.

      http://balkans.courriers.info/article25374.html

  • Communiqué de presse - CommDH037(2013)
    Les mesures d’austérité adoptées en Europe fragilisent les droits de l’homme
    http://www.coe.int/fr/web/commissioner/-/austerity-measures-across-europe-have-undermined-human-rights?redirect=http%3A%

    Strasbourg, 04/12/2013 - « En Europe, nombre de gouvernements qui imposent des mesures d’#austérité oublient leurs #obligations en matière de #droits_de_l’homme, notamment les droits sociaux et économiques des plus vulnérables, la nécessité de garantir l’accès à la justice et le droit à l’égalité de traitement. Malheureusement, les créanciers internationaux négligent souvent, eux aussi, d’incorporer des considérations relatives aux droits de l’homme dans leurs programmes d’assistance », a déclaré aujourd’hui Nils Muižnieks, Commissaire aux droits de l’homme du #Conseil_de_l'Europe, à l’occasion de la publication d’une étude consacrée à l’impact de la crise économique sur la protection des droits de l’homme.

    Le Commissaire souligne que les mesures d’austérité fragilisent les droits de l’homme à plusieurs égards : « Les décisions nationales sur les mesures d’austérité et les plans de sauvetage internationaux se caractérisent par un manque de transparence, de participation du public et de responsabilité démocratique. Dans certains cas, les conditions très contraignantes qui leur sont imposées empêchent les gouvernements d’investir dans des programmes essentiels en faveur de la protection sociale, de la santé et de l’éducation. Lorsque l’Union européenne, acteur central de la crise, prend des décisions sur la gouvernance économique dans ses Etats membres et lorsque la Troïka définit les conditions dont sont assortis les plans de sauvetage et les accords de prêt, l’impact sur les droits de l’homme devrait être mieux pris en compte. »

    « La crise économique a de très lourdes conséquences pour les groupes vulnérables, en particulier pour les enfants et les jeunes. Le chômage des jeunes a atteint un niveau record en Europe, où ils sont des millions à voir leur avenir compromis. La baisse des allocations familiales et des crédits consacrés à la #santé et à l’#éducation accroît encore les difficultés de millions de foyers. De plus en plus d’#enfants abandonnent l’école pour trouver un travail et venir en aide à leur famille. Ils risquent de pâtir toute leur vie de cette interruption de leur scolarité. Cette situation aggrave la #précarité de l’#emploi et entraîne la résurgence du travail des enfants, voire de leur exploitation. »

    Le Commissaire souligne la nécessité urgente de donner un nouvel élan au modèle social européen, fondé sur la dignité humaine, la solidarité intergénérationnelle et l’accès à la justice pour tous. « Les gouvernements devraient s’attacher en priorité à réduire le chômage des jeunes et le chômage de longue durée et maintenir durant la crise des socles de protection sociale garantissant un revenu minimum et des soins de santé de base. Il faut aussi garantir un accès effectif à la justice pour tous, y compris en période de ralentissement économique, en veillant à ce que le système judiciaire et le dispositif d’aide juridique continuent à fonctionner correctement. » De plus, les gouvernements devraient réaliser systématiquement des études visant à mesurer l’impact des budgets et des politiques sociales et économiques sur les droits de l’homme et l’égalité, notamment pour les groupes vulnérables. « Des mesures positives en faveur des groupes défavorisés, dont les personnes handicapées, les Roms et les femmes, sont nécessaires pour lutter contre les effets disproportionnés et cumulés de la crise et des mesures d’austérité. »

    Enfin, le Commissaire insiste sur la contribution essentielle apportée par les ombudsmans, les institutions des droits de l’homme et les organismes de promotion de l’égalité à l’identification de réponses à la crise compatibles avec les droits de l’homme et à la protection des personnes en difficulté. Alors qu’on assiste à une augmentation de la demande de services fournis pas ces structures nationales des droits de l’homme, nombre d’institutions subissent une réduction de leur budget et de leurs effectifs et la fermeture de leurs bureaux régionaux ou une fusion dans une structure moins spécialisée. « Les gouvernements devraient renforcer la capacité de ces structures à traiter les plaintes relatives aux droits sociaux et économiques ; ils devraient aussi solliciter leur avis indépendant lorsqu’ils prennent des décisions sur les budgets et les mesures d’austérité, afin de mieux mesurer l’impact de ces décisions sur les droits de l’homme et l’égalité. »

  • Council of Europe : report on Greece

    Strasbourg, 16 April 2013
    CommDH(2013)6
    Original version

    REPORT

    by Nils Muižnieks, Council of Europe Commissioner for Human Rights

    Following his visit to Greece, from 28 January to 1 February 2013

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    Summary

    Commissioner Nils Muižnieks and his delegation visited Greece from 28 January to 1 February 2013. In the course of this visit the Commissioner held discussions with state authorities and non-governmental, national and international organisations. The present report focuses on the following human rights issues:

    I. Intolerance and hate crimes in Greece - the need for urgent action

    The Commissioner is seriously concerned by the increase in racist and other hate crimes in Greece, which primarily targets migrants and poses a serious threat to the rule of law and democracy. A number of the reported attacks have been linked to members or supporters, including MPs, of the neo-Nazi political party “Golden Dawn” which won seats in parliament in June 2012. Whilst welcoming the fact that the Greek authorities have adopted new measures to combat racist violence, the Commissioner regrets that rhetoric stigmatising migrants has been widely used in Greek politics and that immigration control measures have led to the further stigmatisation of migrants. The Commissioner calls on the authorities to condemn firmly and unequivocally all instances of hate speech and hate crime. Political parties and the parliament in particular need to adopt self-regulatory measures to effectively counter and sanction intolerance and hate speech on the part of politicians. Far-reaching and systematic anti-racism and human rights awareness-raising campaigns should also be implemented, targeting particularly young people and schools. The completion and execution of a national human rights action plan that is envisaged by the authorities may play a catalytic role in this context. The authorities are invited to design and implement measures to improve migrants’ integration as well as intercultural dialogue, drawing upon successful existing structures such as the Athens City Council for Migrants’ Integration. In this context, the construction of a mosque and a Muslim cemetery in Athens is noted as long overdue. Lastly, the Commissioner expresses his concern at the envisaged restrictive change in the law concerning the naturalisation of long-term resident migrant children and the political participation of long-term resident migrants at local level, and calls on Greece to accede to the 1997 European Convention on Nationality and the 1992 European Convention on the Participation of Foreigners in Public Life at Local Level and draw on its human rights standards.

    II. Combating the impunity of perpetrators of hate crimes; victims’ access to justice and protection

    The Commissioner calls on the Greek authorities to be highly vigilant and use all available means to combat all forms of hate speech and hate crime and to end impunity for these crimes. International law, especially the International Convention on the Elimination of All Forms of Racial Discrimination and the European Convention on Human Rights, which are ratified and have a supra-statutory force in Greece, make possible the imposition of dissuasive, criminal and other sanctions and restrictions on the activities of individuals who advocate for and are involved in instances of racist and other hate crimes. The same holds true for such activities of political organisations, including parties such as the neo-Nazi “Golden Dawn”, on which it should be possible to impose effective penalties or prohibition, if necessary. Greek law, although insufficiently or completely unused so far, has the potential to curb and prevent manifestations of racial and other forms of discrimination by individuals and political organisations. The Commissioner urges the authorities to accelerate the modernisation of domestic anti-racism legislation and to carry out systematic, continuous training and awareness-raising in anti-discrimination law and practice for all police and coast guard officials, prosecutors and judges. As regards victims’ access to justice and effective remedies, the authorities are urged to remedy the long-standing serious shortcomings concerning excessively lengthy judicial proceedings, notably by enhancing the human and material resources available to prosecutors and judges. The newly established post of the anti-racism prosecutor in Athens needs particular reinforcement and expansion to other Greek regions so that anti-racism law is effectively applied throughout the country. Lastly, the state authorities are called on to reach out to victims of racist and other hate crimes and establish advice centres near the areas where they live, to clearly exempt them from criminal complaint fees, and to provide them with adequate legal aid, if necessary, as well as assistance.

    III. The role of law enforcement authorities in combating racist and other hate crimes

    The Commissioner is deeply concerned by persistent reports of ill-treatment, including torture, committed by law enforcement officials notably against migrants and Roma. The Commissioner calls on the authorities to ensure that the definition of torture contained in the criminal code is fully aligned with the definition in the UN Convention against Torture and that allegations of torture are effectively investigated and sanctioned. Ethnic profiling by the Greek police is also an issue of serious concern. In addition to strongly and publicly condemning all instances of abuse or misconduct by law enforcement officials, the Commissioner urges the Greek authorities to eliminate the institutional culture of impunity and establish an independent and well-functioning complaints mechanism covering all law enforcement officials, usefully drawing on the experiences of other Council of Europe member states. Law enforcement officials who are motivated by racism or act against democratic principles should be sanctioned and removed from their posts. Additionally, the Commissioner stresses the need to reinforce the capacity of the police to respond adequately to incidents of racist and other hate crime, particularly to examine and record all evidence related to hate crime motivation. The 70 newly established anti-racist units and the hotline for reporting racist incidents are a welcome step forward. However, these units need to be adequately resourced and their staff, which should include persons with knowledge of languages spoken by the complainants, needs to be systematically and adequately trained in human rights and anti-discrimination. Moreover, the authorities are called on to expand the mandate of these units in order to include all forms of hate crime.

    IV. Asylum and immigration law and practice – certain major shortcomings that need to be addressed

    The Commissioner welcomes the steps taken by the authorities since 2011 aimed at rebuilding the national asylum system. Nonetheless, the Commissioner remains seriously concerned by persisting gaps in law and practice which adversely affect the human rights of migrants, including asylum seekers and refugees, and increase their vulnerability notably to racist crimes. Among these gaps, he points out the highly insufficient asylum seeker reception capacity of Greece, the particularly dysfunctional system for lodging asylum applications in the Athens aliens police directorate, and the policy of systematic and prolonged detention of irregular migrants, often in substandard conditions. He urges the authorities to discontinue the costly and largely ineffective policy of migrant detention and to provide for possible alternatives in law and practice, drawing on the experience of other European countries. At the same time, the need is stressed for Greece to make sure that all migrant detainees have adequate access to health care. Expert NGOs may play a valuable role in this context. The Commissioner also calls on the authorities to provide effective protection to unaccompanied minor migrants, who are often left without any support and who are extremely vulnerable to racist violence and various forms of exploitation. Access to an effective system of guardianship and to adequate child protection mechanisms should be made available as a matter of priority.

    The report contains the Commissioner’s conclusions and recommendations to the Greek authorities and is published on the Commissioner’s website along with the authorities’ comments.

    https://wcd.coe.int/ViewDoc.jsp?Ref=CommDH%282013%296&Language=lanEnglish&Ver=original&BackColo

    v. aussi :
    http://www.presseurop.eu/en/content/news-brief/3685461-dangerous-dawn

    #droits_humains #Grèce #rapport #Conseil_européen #racisme #migration #Aube_dorée #extrême_droite