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  • ARGENTINE • Attentat de l’Amia : mort du procureur qui en savait trop | Courrier international / 19 janvier 2015
    http://www.courrierinternational.com/article/2015/01/19/attentat-de-l-amia-mort-du-procureur-qui-en-savait-trop

    Sa famille n’arrivait pas à le joindre. Sa mère est allée le chercher chez lui, dans le quartier huppé de Puerto Madero, mais a été contrainte d’appeler un serrurier car son fils, le procureur Natalio Alberto Nisman, 51 ans, ne répondait pas. Il l’a retrouvé mort dans la baignoire, rapporte le quotidien La Nación, une balle dans la tête et, à ses côtés, un pistolet calibre 22 qui, apparemment, lui appartenait. Sur le bureau du procureur, les documents qu’il allait présenter le 19 janvier devant la commission de législation pénale de la Chambre des députés.

    Nisman était chargé de l’enquête sur l’attentat de 1994 qui avait fait 85 morts dans l’Association mutuelle israélo-argentine (Amia), un crime dont on ne connaît toujours pas les responsables, vingt ans plus tard. Le 14 janvier, le procureur avait dénoncé la création par la présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner, ainsi que par plusieurs proches du gouvernement (comme le ministre des Affaires étrangères), d’un plan qui visait à couvrir l’Iran pour l’attentat et « fabriquer l’innocence » d’ex-fonctionnaires iraniens en lien avec l’attaque. Quelques jours avant, il avait déclaré au journal Clarín qu’il craignait de trouver la mort dans cette affaire.

    La demande de Nisman incluait la saisie préventive de biens appartenant aux accusés, d’une valeur de 200 millions de pesos (entre 16 et 20 millions d’euros, au vu du taux de change fluctuant). Dans sa dénonciation de 300 pages figurent des écoutes téléphoniques qui révèlent les conversations de la présidente de l’Argentine avec ses proches au sujet du plan. D’après Nisman, Cristina Kirchner aurait négocié la levée de ces accusations contre l’achat de pétrole à Téhéran à un prix avantageux.

    • Oui, mon pauvre espagnol me laisse comprendre que vous aviez visé juste quant à la relation avec les barbouzes argentins.

      Les articles en français sont rares et pauvres

      http://www.ww.laliberte.ch/news-agence/detail/deces-mysterieux-d-un-procureur-qui-accusait-la-presidente-kirchner/271072

      La présidente argentine ne s’est pas exprimée lundi, mais elle a ordonné le déclassement d’informations des services de renseignement sur le dossier AMIA, une requête du procureur Nisman.

    • Buenos Aires
      Argentine : les conjectures se multiplient sur la mort du procureur Nisman
      Par AFP, publié le 21/01/2015 à 07:57, mis à jour à 20:36
      http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/argentine-l-ex-epouse-du-procureur-nisman-ne-croit-pas-au-suicide_1642892.h

      Buenos Aires - Trois jours après la mort surprenante du procureur Alberto Nisman, chargé de l’enquête sur l’attentat contre la mutuelle juive AMIA en 1994, les conjectures allaient bon train et la thèse du suicide, à laquelle a conclu l’autopsie, laissaient toujours nombre d’Argentins perplexes.

    • L’Argentine soupçonne d’ex-agents de la mort du procureur Nisman
      Reuters – ven. 23 janv. 2015
      https://fr.news.yahoo.com/largentine-soup%C3%A7onne-dex-agents-la-mort-du-procureur-181639081.h

      BUENOS AIRES (Reuters) - Les autorités argentines soupçonnent d’anciens agents des services de renseignement d’être responsables de la mort du procureur Alberto Nisman, qui enquêtait sur l’attentat contre un centre communautaire juif en 1994 à Buenos Aires.

      Les accusations lancées par le procureur à l’encontre de la présidente Cristina Fernandez tout comme son décès peu de temps après sont liés à une lutte de pouvoir au sein des services de renseignement argentins et à des agents récemment licenciés, a déclaré le gouvernement.

      « Ils avaient besoin de lui vivant pour présenter les accusations contre la présidente. Puis, indubitablement, sa mort est devenue utile », a déclaré vendredi le secrétaire général de la présidence, Anibal Fernandez.
      (...)
      Le chef des services de renseignement argentins a été remplacé en décembre, ce qui a abouti au limogeage d’agents qui participaient à l’enquête du procureur Nisman. Or ce dernier a accusé les agents d’un autre groupe au sein de l’appareil de renseignement d’avoir pris part à l’opération présumée visant à innocenter des suspects iraniens.

      L’un des agents remerciés en décembre, Antonio Stiusso, est accusé par le gouvernement d’avoir menti au procureur en le mettant en contact avec deux hommes qu’il lui a présentés à tort comme étant des agents des services de renseignement. Les accusations du procureur Nisman contre Cristina Fernandez reposaient en grande partie sur des écoutes effectuées par ces deux hommes.

      (Hugh Bronstein, Jean-Stéphane Brosse et Guy Kerivel pour le service français)

    • Why I fled Argentina after breaking the story of Alberto Nisman’s death
      http://www.haaretz.com/news/world/.premium-1.638933

      In an exclusive column, Jewish journalist Damian Pachter – who first reported on the death of the special prosecutor – recounts the intimidation, the sleepless nights, the agent who stalked him and his ultimate decision to head for Israel.

      By Damian Pachter 18:15 25.01.15

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      Le journaliste ayant annoncé la mort de Nisman en fuite vers Israël ?
      http://fr.timesofisrael.com/le-journaliste-ayant-annonce-la-mort-de-nisman-en-fuite-vers-israe
      Damian Pachter affirme qu’il aurait été suivi et qu’il craint que sa vie soit en danger
      Times of Israel Staff 25 janvier 2015

      Damian Pachter, journaliste pour le Buenos Aires Herald en anglais, a quitté le pays samedi, affirme le groupe de presse local Foro de Periodismo Argentino.

      Haaretz a rapporté dimanche que Pachter est en route vers Israël, où il « envisage de se réfugier », et qu’il est attendu à Tel Aviv dimanche soir.

      Selon Haaretz, Pachter est juif et détient la citoyenneté israélienne. Il aurait confié à un site Internet local : « Je suis parti parce que ma vie était en danger. Mes téléphones étaient surveillés. J’ai l’intention de retourner en Argentine quand mes sources m’informeront que les conditions ont changé. Je ne pense pas que cela arrivera sous le mandat du gouvernement actuel. »

      Selon le groupe de presse de Buenos Aires, Pachter a rapporté vendredi qu’il était suivi par des inconnus et qu’il estime que sa sécurité est en danger, mais n’a pas détaillé.

      Dans une déclaration, l’employeur de Pachter affirme que le journaliste n’a pas exprimé ses préoccupations au journal, qui se dit prêt à l’aider de quelque manière que ce soit.

      Dans l’intervalle, les autorités ont rapporté que Diego Lagomarsino, un expert en informatique qui affirme avoir apporté au procureur Alberto Nisman un pistolet samedi soir à sa demande, a été interdit de quitter l’Argentine.

      Lagomarsino, qui a parlé aux autorités peu de temps après la mort de Nisman, a affirmé avoir remis un pistolet de calibre 22 à Nisman, demandé par le procureur pour sa protection.
      (...)

    • Why I fled Argentina after breaking the story of Alberto Nisman’s death
      http://www.haaretz.com/news/world/.premium-1.638933
      In an exclusive column, Jewish journalist Damian Pachter – who first reported on the death of the special prosecutor – recounts the intimidation, the sleepless nights, the agent who stalked him and his ultimate decision to head for Israel.
      By Damian Pachter | Jan. 25, 2015 | 6:15 PM

      So here they are, the craziest 48 hours of my life.

      When my source gave me the scoop on Alberto Nisman’s death, I was writing a piece on the special prosecutor’s accusations against President Cristina Fernández de Kirchner, her (Jewish) Foreign Minister Héctor Timerman, two pro-Iran “social activists” and parliamentarian Andrés Larroque. I learned that Nisman had been shot dead in his home.

      The vetting process wasn’t too tough because of my source’s incredible attention to detail. His name will never be revealed.

      Two things stood in my mind: my source’s safety and people’s right to know what happened that day, though not necessarily in that order.

      Of course, for both speed and the contagion effect, Twitter was the way to go. The information was so solid I never doubted my source, despite my one or two colleagues who doubted me because I only had 420 Twitter followers — a number now eclipsing 10,000.

      As the night went on, journalists contacted me in order to get the news from me even more directly. The first to do so was Gabriel Bracesco.

      Once I tweeted that Nisman had died, hundreds of people quickly retweeted the news and started following me. That was my first of many sleepless days.

      “You just broke the best story in decades,” lots of people said. “You’re crazy,” was another take. Either way, nobody questioned that the situation was very grave.

      The following days were marked by a government trying to create an official story. First, the head of state suggested a “suicide hypothesis,” then a mysterious murder. They of course were not to blame. In anything.(...)

    • Argentine : Kirchner réforme les services secrets après la mort d’un procureur
      Par Alexandre PEYRILLE | AFP | 27 janvier 2015
      https://fr.news.yahoo.com/kirchner-va-r%C3%A9former-services-secrets-apr%C3%A8s-mort-procureur-

      La présidente argentine Cristina Kirchner a annoncé une profonde réforme des services de renseignement, dont elle dénonce le rôle dans la mort du procureur Alberto Nisman, alors que l’enquête piétine.

      Lors d’une intervention télévisée, elle a annoncé la dissolution du SI, le principal service de renseignement d’Argentine, et son remplacement par l’Agence fédérale du renseignement.

      Accusée mi-janvier par le procureur disparu dans de mystérieuses circonstances d’avoir entravé l’enquête sur l’attentat de la mutuelle juive AMIA (85 morts en 1994), Mme Kirchner s’exprimait pour la première fois à la télévision depuis le début de l’affaire Nisman, qui a causé un grand émoi en Argentine.

      Pour de nombreux Argentins et l’opposition, le gouvernement est derrière la mort du procureur, le 18 janvier, éliminé selon eux par peur des révélations qu’il devait faire au Congrès, le lendemain.

      « La dissolution du SI est une dette de la démocratie et je dois m’attacher à cette réforme. Nous avons assisté à une sorte de manège permanent de procureurs, de juges, de médias, qui a été mis à nu et qu’il faut couper à la racine », a déclaré Mme Kirchner, vêtue de blanc, assise dans un fauteuil roulant, en raison d’une fracture à une jambe.

    • "Un nuevo enfoque de la Inteligencia”
      Martes, 27 de enero de 2015
      http://www.pagina12.com.ar/diario/ultimas/20-264849-2015-01-27.html

      El jefe de Gabinete, Jorge Capitanich, señaló que el proyecto para la creación de la nueva Agencia Federal de Inteligencia, anunciada ayer por la presidenta Cristina Kirchner, significa un «avance cualitativo» en la materia, adelantó que su aprobación requerirá de una «mayoría simple» del Congreso, y puntualizó que la designación del director y subdirector de ese organismo tendrá una vigencia de cuatro años.

      La medida representa un “nuevo enfoque desde el punto de vista de la Inteligencia”, puntualizó el funcionario durante su habitual conferencia en Casa de Gobierno y anticipó que «los procesos de selección de su personal» para esa nueva agencia será «conforme al perfil que adquirirá» esa dependencia.

      Además, remarcó que la decisión de trasferir el área de escuchas telefónicas a la Procuración General de la Nación «terminará con las especulaciones del uso de estos mecanismos», que utilizaban los servicios de inteligencia. Es «una decisión política y estratégica de que las escuchas correspondan a un órgano extrapoder, como es la Procuración», indicó.

      Por otra parte, consideró que «no corresponde» la convocatoria al Congreso del secretario de Seguridad, Sergio Berni, por parte de la oposición, para que explique los protocolos que se aplicaron en el caso de la muerte del fiscal Alberto Nisman, porque «no tiene ningún tipo de asidero ni sentido».

      Asimismo, advirtió a los sectores de la oposición que «no hay que generar una intromisión indebida o un debate paralelo que no tenga ningún tipo de vinculación con el esclarecimiento de la causa» abierta por la muerte del fiscal que investigaba el atentado a la AMIA. «Corresponde que la investigación judicial siga su curso para que sea muy clara respecto de las hipótesis que sostengan la investigación», insistió.