person:norman spinrad

  • MUTATION 001 [ FÉVRIER 2019 ]
    https://laspirale.org/texte-592-mutation-001-fevrier-2019.html

    MUTATION 001 [ FÉVRIER 2019 ]Parution du premier numéro de Mutation, le nouveau format d’affiches à lire de La Spirale. Distribution prochaine et une nouvelle aventure qui démarre, en route vers un autre futur !

    Avec une interview de Norman Spinrad par Laurent Courau, un dossier sur l’opération Mindfuck par Ira Benfatto, la participation de John Higgs, de RU Sirius alias Ken Goffman (Mondo 2000), de Rémi Sussan, de Douglas Rushkoff et de Jack Sargeant. William S. Burroughs, la manipulation médiatique et les fake news, les photographies afro-futuristes du kenyan Osborne Macharia, etc.

    Publication prochaine des informations pour commander des numéros à l’unité, s’abonner, adhérer à l’association Mutation ou choisir une formule d’adhésion de soutien à la publication.

    Fondateur : Laurent Courau - (...)

    #laspirale

  • Auteur majeur de la “Nouvelle vague” de la Science Fiction des années 70, il a au long de son oeuvre anticipé les changements majeurs dans les rapports de pouvoirs entre les médias, la finance, l’addiction à l’information permanente ou l’écologie radicale ? C’est lui qui, dès 1968, imagine un président noir à la tête des Etats-Unis. Pour lui, la science-fiction se doit d’être politique, engagée, vociférante, parfois punk… Nourri autant par Norman Mailer, Kerouac et Burroughs que par Michael Moorcock, Bob Marley ou encore les Sex Pistols, Norman Spinrad est depuis près de 50 ans l’enfant terrible de la SF contemporaine.
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/norman-spinrad-lenfant-terrible-de-la-sf


    http://www.editions-goater.org/livre/greve-infernale


    #Norman_Spinrad #sf

  • LesInrocks - Comment les talk-shows ont fait grimper l’extrême droite
    https://www.lesinrocks.com/2018/07/12/actualite/comment-les-talk-shows-ont-fait-grimper-lextreme-droite-111104098

    « Ce qui se passe en Italie aujourd’hui, c’est représentatif de ce qui se passe partout ailleurs », commente sans ambages la journaliste italienne Anaïs Ginori en faisant référence aux plateaux télévisés qui de plus en plus servent de tremplin aux idées populistes. Le phénomène ne connait pas de frontières : en France, la chaîne CNews est par exemple épinglée pour sa ressemblance de plus en plus saisissante avec la chaîne américaine Fox News, proche de Trump, tristement célèbre pour ses fake news construites de toutes pièces et reposant la plupart du temps sur les préjugés de ses téléspectateurs. Un phénomène qui commence à être pointé du doigt, notamment par le célèbre auteur de Gomorra, Roberto Saviano. L’écrivain et journaliste napolitain a ainsi affirmé avec virulence dans les pages du Monde que les talk-shows assiégeaient les citoyens par « une politique [populiste, du gouvernement Di Maio-Salvini] qui, loin d’être réelle, se fait dans les talk-shows et sur les réseaux sociaux » et « parle aux citoyens furieux ».

    « Il est vrai que la télévision pèche parce qu’elle est superficielle et spectaculaire, elle simplifie tout pour s’adresser à tous », reconnaît Karsten Kurowski. Le journaliste allemand qui a longtemps travaillé pour la chaîne Arte fait référence au « framing ». Bien-aimée des plateaux télévisés, cette technique consiste à formuler des questions de manière schématique et subjective, comme par exemple : « Criminalité : est-il vraiment possible d’intégrer les migrants ? ». Le journaliste et professeur à l’Institut d’études journalistiques de Bordeaux souligne néanmoins la déontologie des journalistes des talk-shows, qui « n’ont plus jamais invité le président de l’AFD Alexander Gauland après que ce dernier a déclaré que le IIIe Reich n’était qu’une fiente d’oiseau » dans l’histoire allemande, à la manière de Jean-Marie Le Pen déclarant que « les chambres à gaz n’étaient qu’un détail de l’histoire ».

    Cependant, Karsten Kurowski concède que les talk-shows « font le commerce » de l’extrême droite dans leur forme actuelle, qui pourrait s’approcher « du podium » si les plateaux allemands « restent comme ils sont aujourd’hui, différenciés et racoleurs, alors ils font le jeu de l’extrême droite ». « D’ailleurs, la technique du framing avec l’association de préjugés et d’amalgames marche sur le moment, ça fait le buzz, mais après c’est fini, on oublie », tance le journaliste, qui estime que les plateaux télévisés actuels sont « tabloïds et vendeurs ». C’est de la « dramaturgie, on invite l’émotion là où il devrait y avoir de la réflexion », condamne Karsten Kurowski, qui réitère que « le format des talk-shows pourrait ne pas être si stérile si les invités des émissions offraient un argumentaire tranquille et posé ».

    Être au gouvernement sans gouverner

    « Pourquoi pas, finalement, avoir recours au framing, si on s’impose des limites ? Il faut absolument apporter une réflexion, au risque de seulement nourrir et encourager les préjugés », met en garde Anaïs Ginori, correspondante du journal italien La Repubblica. Et de regretter que le paysage télévisuel italien n’apporte pas de réponses constructives aux enjeux politiques : « la spécificité italienne, c’est la ’politica spectacolo’, la politique du spectacle, c’est ce à quoi se réfère Roberto Saviano en disant que les talk-shows politiques reposent sur la vulgarisation et la provocation ». Il s’agit de chercher le clash à tout prix. « C’est vieux comme le monde, poursuit-elle. Mais aujourd’hui, ce qui est extrêmement dangereux, c’est que le système de l’information est démultiplié par les réseaux sociaux et les médias audiovisuels, une info trash circule beaucoup plus vite. » L’écueil des talk-shows est de trop « courir après les combats de pugilat pour assurer leur taux d’audience ».

    Anaïs Ginori est absolument certaine que Matteo Salvini, le ministre de l’intérieur du gouvernement italien actuel, populiste et d’extrême droite, « est une pure créature de la télé, il s’est construit lui-même et sa carrière politique grâce aux talk-shows ». Cet homme de pouvoir transalpin est un véritable professionnel de communication politique. L’homme fort de la Ligue du Nord a gravi les échelons du pouvoir au moyen de son sens de la rhétorique, particulièrement éloquente devant la caméra. S’il a pu tenir un rythme haletant en participant à une dizaine de talk-shows par jour, ses sujets de prédilection restent restreints : Salvini n’a de cesse d’alpaguer son audience au sujet de l’immigration et du danger que représentent les réfugiés.

    Matteo Salvini, pur produit des plateaux télévisés

    C’est d’ailleurs là « où le rôle du bon journalisme intervient : quand Salvini détourne l’attention d’autres problèmes de fond en déblatérant sur les méfaits de l’immigration, le journaliste doit axer le débat sur les vrais enjeux », sans quoi « un emballement du reste des médias est à craindre » puisque ceux-ci ont tendance à traiter l’information comme elle a d’abord été présentée sur les plateaux télévisés. Pour la journaliste, « Matteo Salvini et Berlusconi avant lui ont lancé, par la politique du spectaculaire qui se déroule sur les talk-shows, la mode d’être au gouvernement sans gouverner ».

    Pour Christopher Lauer, membre du parti social démocrate allemand, les talk-shows « servent juste à entériner des idées reçues, comme celle que les étrangers représentent un danger pour les citoyens allemands ». Pour cet homme politique allemand de 33 ans, « les talk-shows ont totalement provoqué l’ascension de l’extrême droite allemande, cela ne fait pas l’ombre d’un doute ».

    Le journalisme est véritablement « dans la merde »

    Amer, il souligne que les journalistes de talk-shows « se disent : ’on a un très grand public, on atteint plein de gens, il faut continuer à faire grandir notre audience en choisissant des thèmes racoleurs’ », alors qu’ils « devraient justement ne pas faire ça puisqu’ils ont un impact extrêmement fort sur la manière dont vont penser le commun des Allemands ». Ainsi, le parti populiste AFD a fait une entrée remarquée au Bundestag, avec des scores jamais vus depuis la Seconde guerre mondiale.

    « Associer de manière négative des idées reçues sur les migrants n’est pas la bonne manière de mener un débat », s’indigne Christopher Lauer. Quand les journalistes de talk-shows se justifient en disant qu’ils traitent des sujets qui « occupent le peuple », c’est « exactement comme du fascisme, idéologie qui repose sur le fait de vouloir ‘parler au peuple ‘ ». Et de conclure que sur ce point, « le journalisme télévisuel est globalement dans la merde ».

    • Le problème me semble tout de même plus large que ce qui est directement énoncé d’extrême-droite à la télé (notamment la focalisation sur des thèmes racistes).

      Même sans inviter les purs-fachos, on est lourdement dans la vulgarisation de méthode de « discussion » qui n’ont rigoureusement rien de la discussion. Pour les sujets foireux : néo-libéralisme à l’emporte-pièce, guerre aux pauvres, haines des fonctionnaires et des assistés, fascination pour le fric… Et pour la forme : couper systématiquement la parole, l’attaque ad hominem, la mauvaise foi assumée, la confusion systématique entre opinions, analyses et exposé de faits…

  • Une énergie nucléaire sans danger ni déchets, c’est la promesse, longtemps sabotée par les lobbies de l’énergie et de la défense, que brandissent les partisans du #thorium. Ce combustible alternatif, découvert à la fin du XIXe siècle, représente-t-il une piste sérieuse pour échapper aux dangers et à la pollution induits par l’utilisation du plutonium par l’industrie atomique ?

    https://www.arte.tv/fr/videos/050775-000-A/thorium-la-face-gachee-du-nucleaire
    98 min.
    Disponible du 08/02/2018 au 09/05/2018

    Une énergie nucléaire « verte » ? Au début de la série Occupied, diffusée par ARTE fin 2015, le nouveau chef écologiste du gouvernement norvégien, pour mettre un terme à l’exploitation pétrolière, inaugurait une centrale fonctionnant au thorium. Une hypothèse nullement fictive, selon ce documentaire, qui montre combien ce combustible alternatif, découvert à la fin du XIXe siècle et répandu sur toute la planète, représente une piste sérieuse pour échapper aux dangers et à la pollution induits par l’utilisation du plutonium par l’industrie atomique. Si le #nucléaire n’avait pas été inventé pour bombarder Hiroshima et propulser des flottes militaires, nos centrales fonctionneraient sans doute aujourd’hui avec des réacteurs à sels fondus de thorium. Tchernobyl et Fukushima seraient peut-être restés des points anonymes sur la carte du monde. La surexploitation de l’énergie fossile aurait probablement cessé beaucoup plus tôt, et le changement climatique se révélerait moins alarmant qu’il ne l’est aujourd’hui…

    La Chine à l’avant-garde ?
    Pour réaliser ce scénario, qui semble aujourd’hui utopique, il aurait peut-être suffi de s’intéresser vraiment aux travaux visionnaires du physicien américain Alvin Weinberg qui, après avoir participé à la fabrication de la bombe atomique, a voulu travailler sur une utilisation civile et pacifique de l’atome. Il s’est acharné de 1945 à sa disparition, en 2006, à inventer les conditions d’une #énergie nucléaire propre reposant sur des #réacteurs révolutionnaires et sur l’extraction du thorium. Mais les intérêts liés aux lobbies de l’énergie et de la défense en ont décidé autrement. Les États qui ont opté pour l’énergie atomique ont longtemps cherché à étouffer l’éolien et le solaire, et aucun n’a voulu prendre en compte les problèmes bien connus d’enfouissement des matières fissiles. Aujourd’hui, pourtant, l’idée d’un recours à des combustibles nucléaires liquides et à des réacteurs à sels fondus refait surface, défendue par le monde de la recherche et même par des écologistes combattant l’industrie nucléaire. Le gouvernement chinois a décidé d’investir 350 millions de dollars pour étudier cette filière révolutionnaire. La Fondation de Bill Gates s’y intéresse aussi. L’Europe va-t-elle rester à la traîne ? Un voyage teinté d’espoir vers la face gâchée du nucléaire.

    • Le nucléaire, avec ou sans thorium, implique une production centralisée et commandée, confiée aux états ou à des entreprises dont les conditions d’existence sont garanties par des états et leur police. Cette technique engage les sociétés dans une activité productive non réappropriable, reconduisant la soumission des sociétés à la production (d’énergie) pour la production. L’écologie se résume pas aux becquerels.

    • Le choix d’une production nucléaire centralisée n’est pas une fatalité.
      • au tout début de l’énergie nucléaire, il a été envisagé (brièvement…) des installations au niveau des unités d’habitation (je n’ai pas de référence sous la main)
      • un bon nombre de satellites possèdent des sources d’énergie nucléaires (on n’en entend parler que quand ils retombent sur terre…)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Générateur_thermoélectrique_à_radioisotope

    • Quelques références, en fouillant un peu…

      • à tout seigneur, tout honneur, WP[en] sur le réacteur aqueux homogène
      https://en.wikipedia.org/wiki/Aqueous_homogeneous_reactor


      avec un premier modèle en 1952 à 150 kW électriques

      • une belle image du National Geographic de l’époque (numéro à préciser)

      • en France aussi, des réflexions du CEA en 1958, Idées sur un projet de réacteur homogène
      les dernières figures présentent des schémas d’un réacteur à 80 kW et d’un autre à 500 kW (j’imagine thermiques, on s’arrête à l’extraction de vapeur, donc à diviser par 5 pour l’électrique)
      http://www.iaea.org/inis/collection/NCLCollectionStore/_Public/38/063/38063230.pdf

      • (nettement) plus contemporain, les projets de la NASA pour une nouvelle génération de réacteur pour satellite
      KRUSTY - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/KRUSTY

      As of September 2017 a test reactor has been constructed. It is designed to produce up to 1 kilowatt of electric power and is about 6.5 feet tall (1.9 meters). The prototype Kilopower uses a solid, cast uranium-235 reactor core, about the size of a paper towel roll. Reactor heat is transferred via passive sodium heat pipes, with the heat being converted to electricity by Stirling engines. Testing to gain TRL 5 started in November 2017 and continued into 2018.

      (TRL5 : entre technologie en développement et technologie en démonstration, quand c’est à TRL9, c’est que c’est déjà en fonctionnement)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Technology_readiness_level
      (ou en anglais)

      • nettement plus prospectif, les technologies dite de #fusion_froide (qui, comme chacun sait, n’est dit de la fusion ni froid…)
      p. ex. tout frais (janvier 2018) la technologie LENR
      https://steemit.com/news/@csulip/nasa-s-cold-fusion-tech-could-put-a-nuclear-reactor-in-every-home-car-and-p

      ou, un peu plus ancien (septembre 2017) annonce de dépôt de brevet sur le sujet par la NASA
      http://e-catworld.com/2017/09/19/lenr-at-nasa-new-patent-application-for-methods-and-apparatus-for-enhanc

    • Lorsque j’avais 12 ans, j’aimais beaucoup la fusion nucléaire pour sa promesse d’abondance infinie et pour ainsi dire gratuite, mais j’en suis revenu.
      La pollution de l’espace d’origine « humaine » peut sans doute être plus nucléarisée, tant que cela amuse du monde qui en a le pouvoir mais je ne vois vraiment pas l’intérêt (sauf pour certains et pour un certain « ordre ») de passer sur terre d’une dépendance séculaire au capitalisme fossile à un développement toujours plus fondé sur le nucléaire, selon une temporalité mesurable cette fois en (dizaine de) millénaires.
      edit : Le réacteur au thorium : une nouvelle impasse
      http://www.sortirdunucleaire.org/Le-reacteur-au-thorium-une-nouvelle-impasse

      Seul, le thorium n’est pas un combustible. L’intérêt est de le transformer en uranium 233. Pour cela, il doit être bombardé de neutrons. Par capture de neutrons, le thorium 232 se transforme après plusieurs étapes en uranium 233, qui est un élément fissile [7] performant, ce qui facilite les réactions en chaîne. [...]
      Le réacteur à sels fondus (RSF) est conçu pour être surgénérateur, c’est-à-dire générer plus d’uranium 233 qu’il n’en consomme. [...]

      Le démarrage du RSF : une difficulté majeure

      Le RSF est conçu pour produire plus d’uranium 233 qu’il n’en consomme. Encore faut-il pouvoir d’abord le charger en quantité suffisante de cet élément. L’uranium 233 n’existant pas à l’état naturel, les chercheurs proposent diverses solutions pour obtenir les 3,6 tonnes [16] nécessaires au démarrage :
      Tapisser le cœur d’un REP d’une couverture de thorium, puis récupérer l’uranium 233 produit. Des dizaines d’années seraient nécessaires pour obtenir la quantité requise au démarrage d’un 1er RSF [17]. Et avec un retraitement de 40 litres de sels par jour (cf. infra), il faudrait 56 ans pour démarrer un 2ème RSF avec l’uranium 233 extrait de ce 1er RSF.
      Ou encore démarrer un RSF où le thorium serait transformé par un mix : plutonium et actinides mineurs des REP, mélangés avec de l’uranium 233 ou avec de l’uranium enrichi à 13 %.
      Il n’est possible d’utiliser ni le plutonium seul (il en faudrait 13 tonnes, quantité non suffisamment soluble dans les sels), ni l’uranium enrichi seul, qui devrait être trop enrichi (à 25 %).

      Le RSF génèrerait d’importants déchets radioactifs

      Le RSF génèrerait d’importants déchets radioactifs qu’il faudrait traiter, stocker, surveiller pendant des centaines d’années, des milliers d’années pour certains.
      Ce seraient des produits de fission, en natures et quantités similaires à celles des réacteurs actuels. Hautement radioactifs pendant des centaines d’années, ces déchets sont classés dans la catégorie des plus dangereux : HAVL, Haute Activité à Vie Longue. Absorbeurs de neutrons, les produits de fission entravent la formation d’uranium 233, d’où la nécessité de les retirer. Gazeux, ils seraient extraits en continu par bullage d’hélium. Pour les autres qui sont solubles, 40 litres de sels seraient pompés chaque jour, d’où ils seraient extraits.
      Les actinides seraient remis dans le cœur sauf 0,1 % qui sortiraient en déchets, n’ayant pu être séparés des produits de fission. Le thorium produit un actinide mineur très radiotoxique, le protactinium 231 (période : 33 000 ans), qui n’existe qu’à l’état de traces dans la nature.
      Peu d’actinides mineurs sortiraient en déchets réguliers, mais le circuit primaire en contiendrait une forte quantité.
      Petit calcul… Un RSF d’une puissance de 1000 MWe requerrait une charge initiale d’environ 3,6 tonnes d’uranium 233 et 26 tonnes de thorium. En fonctionnement, à l’équilibre, il y aurait près d’1 % d’actinides mineurs, soit environ 300 kg. À comparer avec les 960 kg d’actinides mineurs compris dans les combustibles usés déchargés des REP chaque année, soit 17 kg par REP (960/58).
      La présence d’uranium 233 implique celle d’uranium 232 et de ses descendants (cf. supra). D’autres éléments se forment également. Le thorium n’est pas fissile, mais fissible, il peut fissionner sous un flux de neutrons rapides et générer des produits à période radioactive longue, comme le technétium 99 de période 215 000 ans.
      Il est avancé que le RSF nous débarrasserait des déchets nucléaires les plus difficiles à gérer. Mais une grande partie de ceux déjà produits sont vitrifiés et ne sont pas extractibles. En revanche, le RSF créerait des déchets radioactifs supplémentaires.
      De plus, la surgénération n’est possible qu’avec l’uranium et le thorium. Si le RSF était alimenté avec du plutonium ou d’autres actinides produits par le REF, il ne pourrait plus être surgénérateur. [...]

      Un réacteur surfait, qui n’est encore qu’un concept théorique

      Ce n’est que depuis 2008 que le RSF à neutrons rapides fait partie des 6 systèmes retenus par le Forum International Génération IV. Étudié au Laboratoire de Physique Subatomique de Grenoble, ce type de réacteur « n’existe aujourd’hui qu’à l’état de concept théorique » [25]. Les récentes publications du CNRS [26] l’attestent. Aucun réacteur de démonstration de ce type, même de faible puissance, n’a encore fonctionné. Sont ressassées les qualités de ce réacteur… mais technologiquement, le RSF est-il faisable ? Dans quel délai ? À quel coût ?
      Délai – « en partant du principe que la décision de passer au cycle thorium est prise vers 2040 – hypothèse prenant en compte la durée de vie des réacteurs actuels – le MSFR (RSF à neutrons rapides) est introduit à l’échelle industrielle en 2070 » estime Daniel Heuer [27], directeur de recherche au CNRS.
      Coût – « Nous avons l’espoir qu’il soit moins cher qu’un réacteur à eau pressurisée (...) Cela reste à vérifier » poursuit-il [28].
      En France, ni EDF-Areva, ni le Commissariat à l’Énergie Atomique ne semblent beaucoup s’y intéresser. Les premiers souhaitent avant tout rentabiliser les infrastructures industrielles de la filière uranium. Le second développe un prototype de surgénérateur au sodium (Astrid, 600 MWe) qui a bénéficié de 650 millions d’euros dans le cadre du grand emprunt national de 2010. Ce réacteur est l’axe prioritaire de recherche et développement. Est juste assurée « une veille technologique » pour le RSF [29], d’où les faibles crédits alloués à son étude.
      L’Ademe [30] a publié le 22 octobre 2015 le rapport « Vers un mix électrique 100 % renouvelable en 2050 » [31]. Il est montré que le scénario 100 % renouvelable est tout à fait réalisable, pour un coût raisonnable. Le RSF ? Le Réacteur où Se Fourvoyer, encore une impasse.

      #thorium #réacteur_à_sels_fondus #achtung #apologie

    • Au sujet de la fusion nucléaire après celui de la fission. Je me souviens d’un point de vue beaucoup plus optimiste qu’original par un maître de la SF. Monsieur Spinrad , sans boire ses paroles, j’attache plus d’importance à son avis sur ce sujet qu’à celui des scientifiques. ( je crois presque que la SF est une science ). Surement que ce qu’il dit est plus compréhensible et aussi parce que j’aime beaucoup ce que fait ce monsieur.
      Voici ce qu’il dit et pense de "La Crise de Transformation"

      Des hommes qui, au sens biologique, ont a peine plus évolué que les habitants des premières colonies humaines parvenues à maîtriser le feu.
      Et qui maintenant, pour le meilleur ou pour le pire, tiennent la puissance nucléaire entre leurs petites mains fébriles.
      Ce qui nous ramène au point où nous nous trouvons aujourd’hui.
      Tout aussi sûrement que le Big-Bang a impliqué la formation des planètes, tout aussi sûrement que la chimie organique a mené au développement de la vie et tout aussi sûrement que la conscience émerge de l’évolution de la bio-masse, toute espèce sensible qui évolue vers la science et la technologie va inévitablement un jour ou l’autre mettre les mains sur la puissance de l’atome et inévitablement se trouver en possession du moyen de détruire la biosphère qui lui a donné naissance.
      La destruction atomique n’est certainement pas le seul moyen de détruire la vie sur la Terre, mais c’est un moyen suffisant,ce qui veut dire que notre espèce est entrée dans sa Crise de Transformation parvenue à maturité avec les premières explosions nucléaires de 1945.

      Aussi, en fin de compte, I’étape suivante de notre évolution, celle que nous devons franchir si nous voulons traverser la #Crise_de_Transformation qui est la conséquence de ce qui s’est passé auparavant, n’est de nature ni biologique, ni scientifique, ni technologique, ni même politique.
      Nous devons atteindre le niveau de sensibilité morale et de conscience spirituelle indispensable pour parvenir à la viabilité à long terme de notre espèce. Il ne s’agit pas d’un voeu pieux désinvolte, mals d’impératif dur et froid de notre évolution. Toute espèce incapable de l’atteindre se détruira tôt ou tard en même temps que sa biosphère. Celles qui l’atteindront survivront. Il n’y aura pas d’autres survivants.
      Tandis que le progrès technologique capable de mener à une civilisation Transformationnelle stable à long terme se trouve dans l’avenir, c’est dans notre présent qu’existe le pouvoir de détruire notre espèce et notre biosphère.
      Aussi ne pouvons-nous laisser la responsabilité d’accomplir cette indispensable transformation spirituelle et morale à nos hypothétiques descendants.
      Nous sommes les générations de la Crise de Transformation.
      Faisons le travail comme il faut, ou bien nous n’en aurons plus aucun à faire.

      Ce ne sont que deux extraits, le texte entier est disponible avec ce lien : http://generationsf.ucoz.com/index/0-29

      Quelques liens pour aller plus loin avec #Norman_Spinrad
      La Spirale.org un site précieux pour moi et référencé ici sur @seenthis #laspirale
      https://laspirale.org/texte-152-norman-spinrad-pop-culture-chaos.html
      2 autres : http://www.nova.fr/novamag/8283/reve-de-fer-de-norman-spinrad
      https://sitamnesty.wordpress.com/2006/12/05/la-der-des-der-norman-spinrad


      Norman Spinrad qui aujourd’hui est un vieux monsieur a exploré cette question sur la crise transformationnelle de bien des façons. De lire ce texte aujourd’hui me met la larme à l’œil. J’aime vraiment beaucoup ce que vous faites monsieur Spinrad.

    • Je vais dans le sens de ce que dit @colporteur et c’est ce genre de réflexions que pousse @pmo depuis des années que ce soit sur les OGM, les téléphones mobiles, les nanos, Linky, etc : oui il y a très sûrement des problèmes sanitaires, des débats scientifiques, mais ça veut dire une bataille d’experts permanentes entre technocrates : « cette étude montre que c’est dangereux », « mais cette étude montre que non », « mais ensuite cette nouvelle étude montre que si », etc à l’infini. Alors que le débat doit être avant tout politique et social, est-ce que c’est appropriable, est-ce que ça nous rend plus libres, plus autonomes dans une communauté (pas individuellement !). Réflexions issues entre autre d’Illich et Ellul évidemment (pour ce qui concerne PMO).

    • Du côté de la science-fiction ...

      « L’accident, qui n’était que de la routine aux yeux de ceux qui travaillaient à la centrale,
      pouvait apparaître à d’autres personnes comme la preuve irréfutable que tout ce qui avait trait à l’énergie nucléaire était dangereux et que les centrales devaient être exilées le plus loin possible des centres urbains.« 
      Pure journée pour Doc Ferrel, médecin d’entreprise auprès d’une usine nucléaire. La présence d’une commission d’enquête rend les hommes nerveux et favorise les accidents. La peur règne en ville. Et Jorgenson, le plus qualfié des Ingénieurs, le plus irascible aussi, entreprend une réaction qui, mal dirigée, peut conduire au déchaînement de l’isotope R.
      Soudain, c’est la catastrophe...
      Dans ce roman, tiré d’une nouvelle initialement publiée en 1942, Lester del Rey a développé avec une prescience remarquable quelques-uns des problèmes soulevés depuis par l’industrie nucléaire.
      Un dossier concernant drains aspects sociaux de l’électronucléaire vient compléter cette œuvre exceptionnelle qui prend aujourd’hui valeur de document.

      https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=355

      Crise, c’est un accident nucléaire dans le futur antérieur, car le roman, écrit en 1956, est issu d’une nouvelle publiée en 1942 dans Astounding #science-fiction. Dans sa préface et dans son article au dossier, Gérard Klein conjugue le nucléaire à la forme interrogative, et c’est une interrogation lucide, profonde et angoissée. Le scénario d’accident d’André-Clément Decouflé (dossier) est naturellement pensé au conditionnel ; mais il est rédigé au présent, avec brio. Georges Morlat représente dans ce débat le Commissariat à l’Energie Atomique et l’Electricité de France, c’est-à-dire peu ou prou le pouvoir. Pour le gouvernement de la France et ses agents, le #nucléaire est un impératif...
      Gérard Klein a écrit pour son dossier Les temps du nucléaire. Il ne s’agit plus ici de temps grammaticaux, mais d’une réflexion sur les temporalités distinctes mises en jeu par le projet #électro-nucléaire. Et c’est certainement la réflexion la plus intelligente et la plus passionnante que j’aie jamais lue sur ce sujet.
      Le livre, dans son ensemble, laisse apparaître nettement les qualités et les défauts de la science-fiction comme moyen d’appréhender la réalité. Négligeons le côté prophétique du roman de Lester del Rey qui est secondaire et, d’ailleurs, peu convaincant. Le récit, intense et captivant de bout en bout, illustre une célèbre réflexion d’André Maurois, que nos techniciens refusent obstinément de prendre en considération : toujours l’inattendu arrive. Et Lester del Rey montre avec précision et ingéniosité comment cet inattendu peut se glisser dans un programme de sécurité très serré.
      L’intégration du temps dans les mentalités, l’aptitude à imaginer l’avenir lointain sont aussi, pour une part, des conquêtes de la science-fiction. Dans le long terme, les spécialistes de science-fiction sont souvent plus convaincants que les futurologues. Et ne parlons pas des gouvernants ! « ... L’électro-nucléaire apparaît comme entrecroisant des temporalités distinctes, parfois contradictoires, et pour la plupart non maîtrisables en l’état actuel des connaissances théoriques et de la pratique, » écrit Gérard Klein page 259 (dossier). Il distingue ainsi le « temps technicien » qui correspond « à la durée nécessaire pour concevoir, réaliser, faire fonctionner et finalement démanteler une installation » ; le temps économique, « haché, imprévisible » ; le temps social, « celui dans lequel évoluent et s’affrontent les classes et catégories sociales », le temps historique qui « introduit l’échelle du siècle et (...) les relations internationales » ; le temps géologique, enfin, mis en cause par la durée de vie de certains produits de #fission (la période du plutonium est de 24000 ans).
      Chaque mot de ce texte est à lire et à peser. S’il fallait en extraire une seule phrase, je choisirais celle-ci : « Nous ne devons jamais rien léguer à nos descendants qui puisse les menacer et les détruire s’ils se retrouvaient ignorants et nus sur la surface de la Terre, » (p. 274). Je n’ai jamais rien entendu, jamais rien lu de plus fort, de plus définitif sur la question.
      Mais c’est une idée de science-fiction que nos descendants puissent se retrouver un jour ignorants et nus, et comme telle absolument inconcevable pour les technarques qui nous mènent. Un père de l’Eglise aurait mieux admis peut-être un monde sans Dieu qui n’eût été pour lui, après tout, que l’enfer. Voici donc un défaut de la science-fiction, qui tient à sa qualité même : ses visions, ses rêves et ses avertissements ne touchent que très peu d’humains, et pour ainsi dire jamais les hommes de pouvoir, rivés au présent.
      Un autre défaut du genre, sensible celui-ci dans le roman, c’est que la science-fiction, par nature et par vocation, fait le plus souvent la demande et la réponse. L’usine atomique de Kimberly, où se sont produits la crise et l’accident que décrit Lester del Rey avec un immense talent, est plus une fabrique d’isotopes « lourds » qu’une centrale nucléaire productrice d’énergie. La nouvelle, à l’origine, avait été classée document secret, et cela souligne le coté prophétique de l’œuvre. Néanmoins ou par conséquent, je ne sais, les problèmes spécifiques de cette #centrale, l’auteur les a, pour une large part, inventés, ce qui lui permet d’inventer du même coup la solution. Une solution technologique, naturellement. Détail romanesque, ce sera un jeune médecin, physicien amateur, qui sauvera l’usine, la ville et peut-être la moitié du continent nord-américain menacés de destruction par le redoutable « isotope R ». Les lecteurs de science-fiction admettront que ces choses-là sont possibles ; qu’il est même probable que l’on rencontre un jour un isotope infiniment dangereux, ou n’importe quoi de ce genre. Ils reconnaîtront que la technologie pourrait dans ce cas juguler la menace créée par elle ; mais ils sauront que ce n’est pas une certitude et que le risque est grand.
      Les #technarques et leurs peu humbles serviteurs s’estimeront non concernés. L’hypothèse sera pour eux méprisable : de la science-fiction.
      Quoi qu’il en soit, le #roman de Lester del Rey est extrêmement intéressant. Le décor est décrit avec une précision hallucinante. Les personnages secondaires sont vivants et vrais, au point de rejeter parfois dans la grisaille le personnage central, le brave docteur Ferrel. Le suspense est maintenu jusqu’à la dernière ligne, ou presque. La conclusion rappelle que le roman a été écrit en 1956 : domestiqué, le méchant isotope R servira à fabriquer un carburant pour les #fusées. Le ciel était au fond de l’enfer.

      Michel JEURY
      Première parution : 1/6/1978 dans Fiction 291

      #anthologie #post_catastrophe


      Mines et Mineurs #anthologie

      Mines, mineurs et géologues

      Chaque année, depuis 1974, les professionnels français de la Science-fiction ont l’occasion de se rencontrer lors de leur convention annuelle. En 2006, celle-ci est organisée à Bellaing, dans le Nord (France) du 24 au 27 août. Les nouvelles rassemblées dans ce volume ont été pour la plupart spécialement écrites par des auteurs participants à la manifestation.
      Tous les auteurs de science fiction ne sont pas des géologues, et toutes les planètes ne seront sans doute pas vouées à l’exploitation minière. Mais il n’empêche que plusieurs auteurs de SF sont ou furent effectivement des géologues (Ivan Efremov, Francis Carsac, etc.), et que le thème minier revient dans de nombreuses œuvres du genre.
      Cela, joint au fait que la convention 2006 se tient à deux pas d’un des derniers sites historiques d’exploitation minière du bassin du Nord-Pas-de-Calais, a fourni à l’organisateur, qui reçut lui-même une formation de géologue, le thème de ce recueil.
      Merci à tous ceux qui auront participé à la convention de Bellaing 2006. à tous ceux qui l’auront rendue possible, à tous ceux qui à un titre ou à un autre, ont donné leur coup de pioche pour que cette mine produise !

      https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=2146572818

      Dans le monde diplomatique et ses livres du mois @mdiplo
      "Enquêteurs galactiques et communauté stellaires"
      « 2312 », de Kim Stanley Robinson
      https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/MELAN/58365

  • Jerry Cornelius - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Jerry_Cornelius

    Jerry Cornelius est un personnage créé par Michael Moorcock... et celui-ci a autorisé l’usage de son personnage par qui le veut.

    Personnage « open source »...

    Work inspired by Jerry Cornelius

    Moorcock encouraged other authors and artists to create works about Jerry Cornelius, in a sort of early open source shared world attempt at open brand sharing. One example is Norman Spinrad’s The Last Hurrah of the Golden Horde; another is Mœbius’s The Airtight Garage. The Nature of the Catastrophe, a collection of Jerry Cornelius stories and comic strips which had appeared in the International Times (with art by Mal Dean) by various hands, was published in 1971. It includes works by Moorcock himself, James Sallis, Brian Aldiss, Langdon Jones, M. John Harrison, Richard Glyn Jones, Alex Krislov and Maxim Jakubowski.

    The story “...the price is worth it.” by Graeme K Talboys and the subsequent novels in the Stormlight quartet (along with the short story collection Stormwrack) are centred on Charlie Cornelius, a daughter of the Cornelius clan with uncertain parentage.

    In comics various writers have used elements of the character, most notably Bryan Talbot’s character Luther Arkwright. Currently, Image publishes Matt Fraction’s Casanova series which also pays homage to Cornelius. Tony Lee’s Midnight Kiss actually features Cornelius, with Michael Moorcock’s blessing. (Michael even wrote the introduction for the collected trade paperback). Grant Morrison created an Oscar Wilde-inspired steampunk version of Jerry Cornelius in Sebastian O, the original Vertigo mini-series. Another Morrison character, Gideon Stargrave of The Invisibles, is one of the few interpretations of the character that Moorcock has issues with, as he considers the character little more than a straight lift of Cornelius.[3]

    The name of the protagonist of The Airtight Garage was changed in later editions to “Lewis Carnelian”. In 2006, on his website, [4] [5] Moorcock himself wrote:

    I didn’t retroactively withdraw permission. Moebius was a friend of friends of mine when he started and someone (I don’t know who) told him I didn’t like the strip. I loved the strip, though I’d said it wasn’t really Jerry Cornelius. This got taken to mean by someone that I didn’t like it and Moebius, whom I came to know later and explain that I hadn’t withdrawn permission, took the JC out of the title. He knows now that I liked it and had no problems with it.

    Bad Voltage, a 1980s cyberpunk novel by Jonathan Littell that also dealt with themes of bisexuality and violence, features guest appearances by a decidedly has-been Jerry Cornelius and a substance-abusing ’Shaky’ Mo Collier. The independent comic Elf-Thing featured not only Cornelius but members of his supporting cast in a very close homage. Cornelius is also seen in Alan Moore’s The League of Extraordinary Gentlemen: Black Dossier as a child. Cornelius appears in the second part of Alan Moore’s three-part comic The League of Extraordinary Gentlemen, Volume III: Century. Jerry Cornelius also appears briefly in Neurotwistin’, a French novel by Laurent Queyssi (an appearance sanctioned by Moorcock). You can also find a version of Jerry Cornelius in Michael Moorcock’s 1999 graphic novel “Multiverse”. There is an ongoing presentation of new Cornelius stories on Moorcock’s Jeremiah Cornelius Facebook page.

    Carter Kaplan plays a variation on Jerry Cornelius in his novel Tally-Ho, Cornelius!.

    Author Bruce Sterling has described his recurring character Leggy Starlitz, star of a series of short stories and the novel Zeitgeist, as “a nonlinear descendant of Moorcock’s Jerry Cornelius.” [6]

    #Communs #Littérature #Personnages

  • @georgia https://www.youtube.com/watch?v=yCDb9Cqa2oo

    Alors oui, forcément avec un titre de vidéo comme celui-ci, je ne pouvais que sauter dessus. Ca parle donc de SF, de politique, et aussi beaucoup de « changer le monde ». Même si je ne suis pas d’accord avec tout ce qui est dit (tu t’en doutes).
    Catherine Dufour a quelques punchline sympa :D (même si j’aime pas ce qu’elle dit de Dune).
    Norman Spinrad, c’est l’auteur de Bleue comme une orange, dont je t’ai déjà parlé. Il FAUT que tu lises ce bouquin. C’est aussi l’auteur de Rêve de fer, une géniale psychothérapie du nazisme par l’absurde, on en reparlera.

    • Fort intéressant. Beaucoup aimé ce qui est dit autour de l’idée que « Il suffit pas que le peuple soit informé pour que ça change » (et ce que dit Catherine Dufour en général. Elle évoque à peine Dune, t’abuses quand même, et ce qu’elle dit n’est même pas vraiment faux je trouve !).
      Et Norman Spinrad, je le lirai si tu me le prêtes ;-)

  • IL EST PARMI NOUS de NORMAN SPINRAD - Extrait 02 Norman Spinrad LaSpirale.org - Un eZine pour les Mutants Digitaux !
    http://laspirale.org/texte-216-il-est-parmi-nous-de-norman-spinrad-extrait-02.html

    Second d’une série de quatre extraits d’Il est parmi nous de Norman Spinrad, où l’auteur de Rêve de fer et de Jack Baron et l’éternité met en scène Foxy Loxy, ex-serveuse devenue droguée et SDF, dont on se demandera si elle est possédée par une entité venue du futur et bien décidée à éliminer le sauveur de l’humanité.
    #SF

  • Regardez ce court-métrage d’anticipation sur la peur de vieillir - Reader.fr
    http://www.reader.fr/614536/regardez-ce-court-metrage-danticipation-sur-la-peur-de-vieillir

    https://www.youtube.com/watch?v=iWLcWHYmgpg

    Avec un casting assez fou : Pamela Anderson, Jane Fonda (à la voix) ou Dree Hemingway.

    Motherboard vient de mettre en ligne Connected, un court-métrage de science-fiction troublant sur la peur et l’angoisse du vieillissement. L’histoire ? Jackie (Pamela Anderson) est prof de fitness et de cardio-training.

    Exténuée, proche du burn-out et en plein questionnement sur elle-même, elle se laisse tenter par une société mystérieuse qui promet l’amélioration du corps, de l’âme et de l’esprit.

    #agisme #santé #immortalité #corps

  • The Color of Debt: How Collection Suits Squeeze Black Neighborhoods - ProPublica
    https://www.propublica.org/article/debt-collection-lawsuits-squeeze-black-neighborhoods

    Yolonda Fountain Henderson, 50, was elected last spring as the city’s first black mayor.

    On the screen was a list of every debt collection lawsuit against a resident of her city, at least 4,500 in just five years. Henderson asked to see her own street. On her block of 16 modest ranch-style homes, lawsuits had been filed against the occupants of eight. “That’s my neighbor across the street,” she said, pointing to one line on the screen.

    And then she saw her own suit.

    (...)

    super #enquête avec #photographie, #cartographie_interactive etc.

    (toute ressemblance avec un roman de Norman Spinrad…)

    #racisme #logement #dette #etats-unis #banques

  • Sacrée pagaille, par @baroug
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/03/BAROU/52723

    A propos de « Police du peuple », de Norman Spinrad.

    Le dernier #roman du grand auteur de science-fiction Norman Spinrad est une contre-utopie, mais qui finit bien. Pour obtenir de quoi nourrir les détails de son apocalypse, Spinrad n’a qu’à pousser les crises climatique et financière à leur paroxysme...

  • Police du peuple - Norman Spinrad (2014)
    http://www.unwalkers.com/la-louisianne-sans-burke-cest-genial-aussi-vive-norman-spinrad-livre-puis

    #Polar de très haute facture avec une portée politique très intéressante, presque anarchiste, on l’on verra se dessiner une police du peuple, ou les Loas ont la parole, d’une gouverneure désintéressée et humaniste.

    #livre #roman #vaudou bien rigolé

  • Geeks et gangs de Neal Stephenson
    http://www.lemonde.fr/livres/article/2014/06/05/geeks-et-gangs-de-neal-stephenson_4432537_3260.html

    Ma foi, quand on porte le nom de l’inventeur, en 1829, de la «  Rocket  », digne ancêtre de la locomotive à vapeur, que l’on naît aux Etats-Unis, à Fort Mead[e], riante bourgade du Maryland où siège la #NSA, alias Big Sister – La Grande Indiscrète –, et se visite le Musée national de cryptologie, qui plus est en 1959, l’année de La Mort aux trousses, et ce dans une famille où les sciences dures (physique, biochimie, génie électrique) sont de tradition, il n’est rien d’étonnant à ce que l’on devienne un des sombres messies de la #science-fiction actuelle. Dont acte avec le romancier et essayiste Neal Stephenson, œil de mage, crâne ras et bouc gris acier, dont Sonatine publie Les Deux Mondes, un opulent techno-thriller accusant 1 200 pages sous la toise. Tout juste parue, la première partie, titrée Le Réseau, narre par le menu un ­affrontement planétaire, dans le monde des jeux vidéo, entre mafia russe et hackers asiatiques ; le tome II, La Frontière, sortira le 21 août.

    #livres

  • « Nous vous rappelons qu’il existe d’autres possibilités » Pourquoi est-ce que tant d’administrateurs systèmes installent BIND comme serveur #DNS alors qu’il a certes des qualités mais est de loin le plus lent des serveurs DNS faisant autorité ? Pourquoi ne pas regarder les alternatives, comme le serveur #Knot ?

    L’article (en français) des développeurs de Knot à JRES : https://conf-ng.jres.org/2013/planning.html#article_160

    Mon article sur mes tests : http://www.bortzmeyer.org/knot.html

  • Le Visiteur du Futur : le poids de la fin du monde sur les épaules
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/le-visiteur-du-futur-le-poids-de-la-fin-du-monde-sur-les-epaule

     Le Visiteur du Futur est une websérie française qui a rapidement gagné ses galons sur la toile. Dans cette série de science-fiction humoristique, un mystérieux personnage prétendant venir du futur rend visite à Raph, un jeune homme d’une vingtaine d’années qui vit au 21e siècle. Ce Visiteur prétend que dans plusieurs siècles, la Terre […]

    #Index_des_articles #Séries #Tous_les_articles

    • Je l’ai lu à sa parution. Je ne savais pas que c’était basé sur la pénétration de la scientologie à Hollywood, mais en revanche, venant juste de sortir d’un groupe gauchiste qui avait été manipulé par un gourou qui s’y croyait, et j’ai retrouvé plein de chose sur la distorsion du langage, sur les comportements. Ce qui montre que la notion de « secte » est flottante, mais surtout que la façon dont le langage est perverti est un élément central de la manipulation de groupe. On parle donc d’éléments de langage aujourd’hui, pour remplacer la novlangue d’hier....
      Spinrad est toujours trop long, mais ses visions sont puissantes.

  • Le Temps du rêve | Norman Spinrad (2012)
    http://www.fantastinet.com/le-temps-du-reve-de-norman-spinrad

    Norman Spinrad (...) a décidé de faire paraître ce titre en France alors que l’éditeur américain n’est pas encore trouvé… (...) nous entraîne dans une nouvelle critique de la société américaine, basée sur une consommation à outrance, et, après avoir tout envahi, le temple de la #consommation arrive à investir un domaine que nous aurions pensé protéger : les #rêves.

    #science-fiction ça parle aussi de #piratage et de #bugs dans la machine bien huilée des rêves stéréotypés ; c’est un #livre au style étrange, je ne sais pas vraiment quoi en penser…

  • L’immortalité pour 2045 - Actu geek
    http://www.culturellement-geek.com/actus/2045-initiative

    Que seriez-vous prêt à payer pour votre immortalité ? Maintes fois débattue depuis le Jack Baron et l’éternité de Norman Spinrad, cette question rhétorique prend enfin une tournure concrète sous la plume de Dmitry Itskov, milliardaire russe qui adresse une lettre ouverte à ses pairs. Selon lui, l’accession à l’immortalité est désormais possible pour nos contemporains. Il fixe précisément l’échéance à 2045, et, pour y parvenir, étend bien réunir les hommes les plus riches de la planète derrière l’étendard de son mouvement 2045 Initiative.

  • Il est parmi nous / He Walked Among Us | Norman Spinrad

    certains n’aiment pas (trop long), d’autres adorent (trop court !) ; @anne et moi faisons partie des seconds. un méta-roman de #sf où un être venu du futur vient annoncer la fin du monde sur les plateaux de télé et au milieu d’une convention de fans de #sf. écrit <del>dans les années 70</del> <ins>en 2003</ins> en américain, publié en fr et allemand en 2009, et finalement dispo en anglais depuis 2010. #livre

    • tu fais bien de poser la question, car j’ai dû extrapoler un peu violemment… en recherchant l’info je vois qu’il l’a écrit en 2003 et non dans les années septante. Mais il n’a effectivement pas trouvé d’éditeur anglophone avant 2010
      http://www.cafardcosmique.com/Il-est-parmi-nous-de-Norman
      (et, parlant de fnac, je peux le prêter, comme la plupart des bouquins dont je parle ici)
      c’est foisonnant, la californie dans tous les sens

    • Spinrad est toujours trop long... mais c’est si passionnant que c’est toujorus trop bon ;-)

      Dans l’édition « Présence du futur » de « Les années fléaux », Norman raconte en préface les difficultés qu’il a à trouver des éditeurs aux Etats-Unis, où la « pré-censure » intellectuelle est plus forte encore via les mécanismes économqiues (i.e. son livre n’aurait pas été diffusé dans les Barnes & Noble !)
      Je ne sais pas si la préface a été reprise dans la nouvelle édition, mais elle est au vitriol.

    • bien qu’il soit trop court, une fois que tu l’as lu tu as envie de l’acheter, pour pouvoir le prêter (dit-il)

    • L’exemplaire imprimé en mars 2009 chez fayard a pas mal de coquilles. Le délire de Foxy Loxy est hallucinant. N.Spinrad a dû s’inspirer de ses propres hallucinations. C’est vrai qu’à l’époque les buvards dealés à Haight-Ashbury passaient directement du producteur au consommateur.
      Aujourd’hui, pour le consommateur lambda, les produits ne sont plus que des ersatz de poudre de perlimpinpin.

  • Norman Spinrad & ebooks
    http://normanspinradatlarge.blogspot.com/2011/05/bug-jack-barron-last-hurrah-of-golden.html

    Norman Spinrad continue à expérimenter dans le monde des #ebooks en (re)publiant son roman Bug Jack Barron à la fois par lui-même et via un éditeur spécialisé, Reanimus :

    Reanimus pays no advances, but otherwise this is much like being a traditional paper book publisher and part of a potential business model for the future of epublishing not unlike the old publishing model for paper books, except that the royalty rates are much better.
    So the question is, do I come out ahead by self-publishing or by doing it through an ebook publisher?

    #livre #sf

  • A viable and just business model for the Ebook age (Norman Spinrad)
    http://normanspinradatlarge.blogspot.com/2011/03/viable-and-just-business-model-for.html

    Hubris, or not, I’ve been asked to write something like this by diverse interested parties, for the American publishing industry from top to bottom—the writers, the publishers, the points of sale—is in the middle stage of a deep crisis it cannot possibly survive in its current configuration.
    The times they are a-changing, the question of when will probably be answered after the next Christmas season as ebooks emerge at minimum as a major market force, over 20% of book sales is a conservative guess, so the answer to that one is soon. (...)

  • A viable and just business model for the ebook age | Norman Spinrad At Large
    http://normanspinradatlarge.blogspot.com/2011/03/viable-and-just-business-model-for.html

    Norman Spinrad toujours excellent analyse la nouvelle économie des #ebooks et du livre en général :

    What goes around comes around, and the brick and mortar bookstore chains having decimated the independent bookstores, are now disappearing themselves

    ... et défend le format #ePub, non pas pour ses qualités techniques, mais pour son caractère politique : il s’agit d’une plateforme technologique « de base » utilisée partout :

    But Barnes & Noble chose the ePub format for its ebooks and that is an open standard, and not just for the Barnes & Noble line and its Nook. The Nook will read a few other open formats as well, and most of the other ereaders will read ePub books. So here we have two strong but quite different business models competing—the vertical monopolies of Amazon/mobi/Kindle/ and I-Pad/ Apple and the open market format based on ePub and semi-universal ebook readers.
    And together, they are changing the power relations between writers and publishers ultimately in favor of the writers, to the point where if publishers don’t change the ebooks rights clauses in their contracts, they will be committing seppuku.

  • Norman Spinrad: Hospital time sleep deprivation
    http://normanspinradatlarge.blogspot.com/2011/02/hospital-time-sleep-deprivation.html

    Having spent 22 days sleeping in the Memorial Sloane Kettering cancer hospital as a patient and then sleeping beside Dona Sadock who was a patient in the Mount Sinai hospital both in New York, I have been forcibly struck by both hospitals’ cavalier disregard for the human need for a proper night’s sleep.
    Mind you, these are elite institutions.

    #cancer, #hôpital, #sommeil, #respect, #santé #cdp

    • Une petite traduction du début, par mes soins :

      « Pour avoir passé 22 jours en tant que patient au Memorial Sloane Kettering, puis avoir accompagné une personne au Mount Sinai (deux hôpitaux de New York), j’ai été frappé par leur mépris cavalier pour le besoin humain de sommeil nocturne digne de ce nom. Et il s’agit là d’établissements d’élite. (…) Ces deux hôpitaux torturent littéralement leurs patients en employant les mêmes techniques de privation de sommeil que la CIA, le Mossad et les interrogateurs de Guantanamo. Aux petites heures du matin, dès 4 h ou 5 h, on vous réveille brutalement pour une prise de sang, un renouvellement de votre intraveineuse, suivie de la ronde des médecins, etc., jusqu’à 7 h. (…) Après quelques jours de ce traitement, vous vous trouvez dans état de manque de sommeil chronique, au détriment de votre santé et bien sûr de votre capacité à vous remettre de ce pour quoi vous étiez venu vous faire soigner. (…) Une enquête révèle que ces pratiques contre-productives sont le mode de fonctionnement standard de la plupart des hôpitaux. Médecins et infirmières répondent aux plaintes par un haussement d’épaules. Aussi malsain soit-il, le temps-hôpital est une constante enracinée dans la culture hospitalière. »