person:olivier

  • L’incroyable arnaque de la hausse du prix de l’électricité (Olivier Demeulenaere)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16110-l-incroyable-arnaque-de-la-hausse-du-prix-de-l-electricite-olivier-

    « La Commission Européenne impose la mise en concurrence d’EDF… qui doit donc augmenter les tarifs de son électricité pour que ses concurrents puissent être compétitifs ! Dans la chronique éco, Henri Sterdyniak dévoile les dessous d’une hausse injustifiable qui va coûter 600 millions d’euros aux Français » :

    Source : Olivier Demeulenaere

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Votre facture d’électricité va augmenter de 5,9% juste avant l’été

    Crashdebug.fr : Électricité : 10 conseils pour réduire la facture…

    Crashdebug.fr : Etzling : Joseph Muller, un électricien engagé contre Linky

    Crashdebug.fr : Les compteurs Linky de nouveau pointés du doigt

    Crashdebug.fr : Linky, un ancien installateur raconte : « On nous demandait de mentir au client »

    Crashdebug.fr : Compteurs Linky, coûteux, intrusifs, (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • (20+) La justice s’intéresse aux conditions de la vente d’Alstom Energie à GE - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/06/05/la-justice-s-interesse-aux-conditions-de-la-vente-d-alstom-energie-a-ge_1


    Emmanuel Macron lors d’une visite le 28 mai 2015 aux installations d’Alstom à Belfort.
    Photo Frederick Florin. AFP

    Il y a un peu plus d’un an, le député LR d’Eure-et-Loir, Olivier Marleix, avait pointé du doigt le rôle décisif d’Emmanuel Macron dans la vente d’Alstom Energie à l’américain General Electric lorsqu’il était ministre de l’Economie sous François Hollande entre 2014 et 2016 : « En autorisant la vente d’Alstom à GE, l’Etat a failli à préserver les intérêts nationaux », accusait-il. Mais le rapport de la commission d’enquête parlementaire qu’il présidait sur « les décisions de l’Etat en matière de politique industrielle », et en particulier le dossier Alstom, avait été « neutralisé » par la majorité LREM à l’Assemblée et rangé sur une étagère. Voilà que la justice s’intéresse désormais aux circonstances de cette cession annoncée en 2014 et finalisée en 2015, a-t-on appris moins d’une semaine après l’annonce de plus d’un millier de suppressions d’emplois chez GE France. Un plan social drastique qui frappe durement Belfort et contredit complètement les engagements du groupe américain.

    Selon nos confrères de l’Obs, Olivier Marleix, qui avait saisi en janvier la justice pour qu’elle enquête sur les conditions de la vente de la branche énergie d’Alstom à GE il y a quatre ans pour près 10 milliards d’euros, a été entendu le 29 mai sur son signalement par les enquêteurs de l’Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff) à la demande du parquet de Paris. Ce dernier « souhaitait lui faire préciser les termes de sa dénonciation », selon une source judiciaire citée par l’hebdomadaire. Laquelle précise : « S_on signalement et ses déclarations sont désormais en cours d’analyse au parquet qui étudie les suites à donner. »
    […]
    Des affirmations que l’entourage d’Emmanuel Macron a toujours réfutées, en les qualifiant d’« _affabulations
     » et de « basses manœuvres politiques » de la part d’un parlementaire « en manque de publicité ». Dans un livre sorti lui aussi mi-janvier, le Piège américain (JC Lattès), l’ancien cadre d’Alstom au cœur de l’affaire américaine, Frédéric Pierucci, accrédite pour sa part la thèse d’un chantage du Département de la justice américain (DoJ) pour contraindre les Français à vendre la branche énergie d’Alstom à General Electric : l’abandon des poursuites pouvant remonter jusqu’au PDG d’Alstom de l’époque, Patrick Kron, aurait été négocié, selon lui, en échange de la vente forcée de l’entreprise française à GE. Le tout avec l’aval du gouvernement français de l’époque et de son ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. Son prédécesseur à Bercy, Arnaud Montebourg, s’était lui opposé à ce deal, avant de devoir quitter le gouvernement.

  • Amis des lieux intermédiaires, porteurs d’espaces-projets, artistes, squatteurs, acteurs culturels, administrateurs, habitants, commoners de tous poils, vous êtes cordialement invités les 19 et 20 juin aux Ateliers du vent, à Rennes, pour deux jours de réflexions sur les enjeux de nos lieux et de nos pratiques d’espaces, à l’heure où les métropoles métropolisent, le public privatise et le privé récupère nos pratiques dans une logique de valorisation foncière et de marketing territorial. Faire commun(S), comment faire ? Ce sera notre question. Nous aurons deux jours pour y répondre.

    2 jours avec plusieurs ateliers/conférences-éclair, rencontres formelles et informelles avec de nombreux intervenants invités attendus, dont : Lionel Maurel (juriste et bibliothécaire, animateur du blog S.I.Lex), Frédéric Sultan (Remix the commons), Philippe Henry (socio-économiste de la culture), Pascal Nicolas-le Strat (sociologue), Boris Grésillon (géographe), Luc Carton (philosophe, Belgique), Gabriella Riccio et Nicola Capone (L’Asilo, Naples), Cécile Offroy (Opale), Anne-Christine Micheu (Ministère de la Culture), Rémy Seillier (Cget) et Olivier Jaspart (juriste), Mieke Renders (Trans Europe Halles), des membres de nombreux réseaux soutenant l’initiative et des acteurs des lieux intermédiaires de toute la France...

    Venez nombreux ! Relayez l’info !
    Programme complet à venir > inscriptions impératives avant le 10 juin.
    Infos : forum2019@cnlii.org

    http://cnlii.org/2019/05/le-programme-des-19-et-20-juin-2019

  • « Mon amie la finance » : comment le Brexit a jeté la France dans les bras de Wall Street | Olivier Petitjean
    http://multinationales.org/Mon-amie-la-finance-comment-le-Brexit-a-jete-la-France-dans-les-bra

    Pour les dirigeants français, le Brexit a aussi été une aubaine. Abandonnant définitivement toute hypocrisie, ils ont multiplié les courbettes et les cadeaux au secteur financier pour attirer à Paris les traders de la City. Les banquiers et leurs lobbys s’en sont donnés à coeur joie. Mais les exonérations fiscales, les dérégulations et les autres avantages offerts aux géants de Wall Street n’ont pas amené les résultats escomptés. Source : Observatoire des multinationales

  • Les dangereux projets du lobby financier pour l’Europe post-Brexit | Olivier Petitjean
    http://multinationales.org/Les-dangereux-projets-du-lobby-financier-pour-l-Europe-post-Brexit

    La City, dans son immense majorité, ne voulait pas du Brexit. Pourquoi se priver d’un accès direct au marché européen et d’une influence prépondérante sur les décisions prises à Bruxelles ? Si elle a échoué à maintenir ces privilèges, la puissante industrie financière londonienne cherche déjà à inspirer, dans la plus grande opacité, le futur accord de libre-échange entre Union européenne et Grande-Bretagne. Et en particulier à s’assurer une voix prépondérante en matière de régulation financière, grâce à des mécanismes comme la coopération réglementaire et les tribunaux d’arbitrage. Source : Observatoire des multinationales

  • Le printemps oublié | Par Ouï-dire
    https://www.rtbf.be/auvio/detail_par-oui-dire?id=2504501

    Il y a dix ans, Olivier Meys réalisait « Le printemps oublié » , enregistré à Pékin 20 ans après la révolte des étudiants massacrés en juin 1989 sur la place Tienanmen. Olivier qui vit aujourd’hui à Pékin nous écrit ceci : « (...) En reprenant le pouvoir en main après l’écrasement du mouvement de 89, le gouvernement chinois a passé un deal avec la jeune génération qui s’était soulevée. Il leur a dit : "Nous allons accélérer la libéralisation de la société, les moeurs, les arts et surtout l’économie. Vous pouvez faire ce que vous voulez, devenir riche, mais ne vous occupez plus de politique, jamais, c’est notre domaine réservé." » Durée : 56 min. Source : RTBF - La (...)

    http://rtbf-pod.l3.freecaster.net/pod/rtbf/geo/open/M/M2cOWwjYCW.mp3

  • Reconnaissance faciale et pornographie : la dystopie en embuscade
    https://www.konbini.com/fr/techetinnovation/reconnaissance-faciale-et-pornographie-la-dystopie-en-embuscade

    Demain, le « World Wide Face »

    Ce qui importe, dans cette histoire, n’est pas tant que ce programmeur anonyme et son algorithme soient réels ou non. Ce qui importe, c’est qu’aujourd’hui, la démocratisation des algorithmes de machine learning (particulièrement dans le domaine de la reconnaissance faciale), l’augmentation de la puissance des processeurs, la chute du coût de la mémoire et les incommensurables volumes de données personnelles que nous dispersons à chaque minute passée en ligne permettent théoriquement à une petite équipe, dotée de quelques connaissances en programmation, de développer un tel système en quelques mois, depuis une chambre. L’idée qu’un type développe dans son coin un système aussi nuisible est plausible (un service similaire existe déjà d’ailleurs, au moins).

    En 2016, déjà, le Guardian s’inquiétait du succès d’une application mobile de reconnaissance faciale russe, FindFace, qui annonçait « la fin de l’anonymat public ». Depuis, d’autres algorithmes sont disponibles. Plus puissants, mieux entraînés. Face à ce constat, la seule chose raisonnable à faire serait de sortir la tête du guidon de l’innovation et de réfléchir. Réfléchir sur la montée en gamme de la biométrie et la reconnaissance faciale massive automatisée et ce qu’elle signifie pour la vie privée, l’anonymat et le consentement. Sur son invasion lente mais progressive de tous les secteurs de notre vie, du trottoir à l’aéroport en passant par la salle de classe. Sur la création, ici et là, de réservoirs à données biométriques géants, malgré les risques de sécurité que la centralisation de données sensibles implique.

    Il faut tenter d’anticiper, comme l’a magistralement fait Olivier Ertzscheid (auteur du blog affordance.info) le 3 juin, les scénarios catastrophe d’une société où le visage s’installe au centre des processus régaliens (police et justice, notamment) en même temps qu’il devient monnaie d’échange et de spéculation au sein du capitalisme de surveillance. « Bienvenue dans le World Wide Face », écrit Ertzscheid, ce nouveau paradigme biométrique qui nous ferait regretter le bon vieux temps des données impersonnelles.

    Rappelons quelques évidences. La reconnaissance faciale, outil statistique, génère des faux positifs à la chaîne (au Royaume-Uni, on frôle les 100 % d’erreur pendant les tests). La reconnaissance faciale, parfois entraînée sur des données biaisées, discrimine des populations déjà marginalisées (on se souviendra que les systèmes de Google avaient pour péché mignon, courant 2015, de confondre les Noirs avec des gorilles). Parfaite, elle serait implacable ; imparfaite, heureusement, elle n’est que terrifiante.

    Imaginez les conséquences d’un faux positif de l’algorithme d’identification d’actrices porno pour une femme lambda, qui ressemblerait un peu trop à l’une d’elles aux yeux des machines. Imaginez son compte Facebook ou Instagram lié par la myopie algorithmique à un profil Pornhub. Rappelez-vous qu’on ne négocie pas avec une fonction mathématique, même si celle-ci vous pourrit la vie par erreur. « Toute identification, martèle Ertzscheid, est d’abord une désignation. » Et toute désignation porte en soi la promesse de la stigmatisation. Que vous soyez identifié correctement ou pas importe peu, une fois que le sceau est apposé.

    Vendue comme utopie d’une police incontestable (car forcément neutre, transparente et dépassionnée), la reconnaissance faciale automatisée n’est rien de tout cela. Elle est un outil au service d’un projet politique obsédé par la surveillance, le suivi, le triage. Elle n’a rien d’inévitable, encore moins d’urgent (la mairie de San Francisco vient tout simplement de l’interdire) dès lors que l’on s’intéresse davantage à ses dérives qu’à ses bénéfices. La tête dans le guidon du progrès technique, nous risquerions de ne pas voir venir le précipice.

    #Reconnaissance_faciale #Porno #Culture_du_viol #Revenge_porn #Programmeurs_tarés

  • Décombres politiques. Et après ? | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/olivier-le-cour-grandmaison/blog/290519/decombres-politiques-et-apres

    Par Olivier Lecour Grandmaison

    Un très bon texte d’analyse de la situation politique désastreuse des forces d’égalité en France.

    L’heure est à l’urgence économique, sociale, écologique et politique, et à la résistance dans un contexte dégradé comme rarement. Contrairement aux analyses de certains, la crise est sans doute beaucoup moins celle du politique que celle des organisations existantes, et elle affecte aussi les syndicats de salariés et d’étudiants... Aussi les résistances à venir devront être unitaires, indépendantes, pluralistes et démocratiques ou elles ne seront pas.

    #Politique_France

    • J’ai failli faire la même remarque... @monolecte Du coup j’ai lu tous les commentaires !

      La Gauche qui se préoccupe d’abord de son identité, se passe des milieux populaires , est condamnée soit à rester sur la touche soit à trahir en faisant le lit de l’oppression (néolibérale, fasciste, autoritaire etc etc).

      L’analyse d’Olivier touche clairement du doigt le problème ... qui n’est pas un problème de la Gauche ...

      Le champ politique est divisé en deux pour de bon. L’un ignore encore qu’il est dans un concret de la lutte des classes sur les ronds points... l’autre hors sol (hors des réalités populaires, confiné et barricadé dans ses « quartiers » chloroformé par les politiques de Macron (ce qu’il a lâché c’est eux qui en profitent le plus) ne sait plus faute de diagnostic et faute de travail que joué la carte identitaire, qui est antagoniste à la lutte de classes . Autrement dit, les deux champs sont incompatibles, et l’interpénétration tentée par les GJ en voulant s’immiscer en se laissant influencé par la doxa bourgeoise, a donné en sortie Macron et en trompe l’oeil Le Pen.

      Si nous sommes lucides, alors Macron vient d’ouvrir un boulevard... une phase deux... Le Monarque ou la Révolution.... Passé la sidération, alors si le défaitisme généré par l’attitude irresponsable des appareils installés et la duperie verte, s’estompe, alors la colère se transformera de façon plus massive et plus déterminé en mouvement destituant.

      C’est tout à fait possible puisque de nombreuses gens restent en mouvement.

      Nous n’aurons alors que perdu un peu de temps .

      Dernière remarque Olivier...

      Dans le mouvement on retrouve les contradictions des classes populaires.

      D’une part la croyance qu’un chef offre la possibilité d’un interlocuteur alors que le complexe d’abandon est fort (cf novembre et décembre)... d’autre part l’aspiration à décider de son destin et à la dignité.

      Si un mouvement doit émerger dorénavant, alors il aura l’intelligence de donner le pouvoir aux classes populaires, et de ne pas être seulement ceux qui parlent à leur place, agit à leur place. Le rôle d’un tel mouvement ou d’un parti de masse sera de former non un élite, une avant garde, mais une multitude de gens et de leur permettre collectivement de créer les bases et les nouvelles formes d’une démocratie réelle sociale et fraternelle.

      Nous en sommes à un point où nous savons (on peut le montrer à travers cette élection) que ce pouvoir est non seulement toxique dans ces institutions, mais aussi rejeté en masse.

      Nous ne savons par contre pas collectivement, nous mettre d’accord sur la forme à inventer.

      Pour le moment on sait juste que ce qui existe dans le champ officiel est un boulet à faire sauter... Et pour assister aux débats GJ depuis Dimanche je peux témoigner de ce que d’aucun regrette d’avoir voté quel que fut le vote exprimé.

      Donc on progresse et bien plus vite que certains monopolisant la parole le pense !

  • ’I had pain all over my body’: Italy’s tainted tobacco industry

    Three of the world’s largest tobacco manufacturers, #Philip_Morris, #British_American_Tobacco and #Imperial_Brands, are buying leaves that could have been picked by exploited African migrants working in Italy’s multi-million euro industry.

    Workers including children, said they were forced to work up to 12 hours a day without contracts or sufficient health and safety equipment in Campania, a region that produces more than a third of Italy’s tobacco. Some workers said they were paid about three euros an hour.

    The Guardian investigation into Italy’s tobacco industry, which spanned three years, is believed to be the first in Europe to examine the supply chain.

    Italy’s tobacco market is dominated by the three multinational manufacturers, all of whom buy from local producers. According to an internal report by the farmers’ organisation ONT Italia, seen by the Guardian and confirmed by a document from the European Leaf Tobacco Interbranch, the companies bought three-fifths of Italian tobacco in 2017. Philip Morris alone purchased 21,000 tons of the 50,000 tons harvested that year.

    The multinationals all said they buy from suppliers who operate under a strict code of conduct to ensure fair treatment of workers. Philip Morris said it had not come across any abuse. Imperial and British American said they would investigate any complaints brought to their attention.

    Italy is the EU’s leading tobacco producer. In 2017, the industry was worth €149m (£131m).

    Despite there being a complex system of guarantees and safeguards in place for tobacco workers, more than 20 asylum seekers who spoke to the Guardian, including 10 who had worked in the tobacco fields during the 2018 season, reported rights violations and a lack of safety equipment.

    The interviewees said they had no employment contracts, were paid wages below legal standards, and had to work up to 12 work hours a day. They also said they had no access to clean water, and suffered verbal abuse and racial discrimination from bosses. Two interviewees were underage and employed in hazardous work.

    Didier, born and raised in Ivory Coast, arrived in Italy via Libya. He recently turned 18, but was 17 when, last spring, a tobacco grower in Capua Vetere, near the city of Caserta, offered him work in his fields. “I woke up at 4am. We started at 6am,” he said. “The work was exhausting. It was really hot inside the greenhouse and we had no contracts.”

    Alex, from Ghana, another minor who worked in the same area, said he was forced to work 10 to 12 hours a day. “If you are tired or not, you are supposed to work”, otherwise “you lose your job”.

    Workers complained of having to work without a break until lunchtime.

    Alex said he wasn’t given gloves or work clothes to protect him from the nicotine contained in the leaves, or from pesticides. He also said that when he worked without gloves he felt “some sickness like fever, like malaria, or headaches”.

    Moisture on a tobacco leaf from dew or rain may contain as much nicotine as the content of six cigarettes, one study found. Direct contact can lead to nicotine poisoning.

    Most of the migrants said they had worked without gloves. Low wages prevented them from buying their own.

    At the end of the working day, said Sekou, 27, from Guinea, who has worked in the tobacco fields since 2016: “I could not get my hands in the water to take a shower because my hands were cut”.

    Olivier added: “I had pain all over my body, especially on my hands. I had to take painkillers every day.”

    The migrants said they were usually hired on roundabouts along the main roads through Caserta province.

    Workers who spoke to the Guardian said they didn’t have contracts and were paid half the minimum wage. Most earned between €20 and €30 a day, rather than the minimum of €42.

    Thomas, from Ghana, said: “I worked last year in the tobacco fields near Cancello, a village near Caserta. They paid me €3 per hour. The work was terrible and we had no contracts”.

    The Guardian found African workers who were paid €3 an hour, while Albanians, Romanians or Italians, were paid almost double.

    “I worked with Albanians. They paid the Albanians €50 a day,” (€5 an hour), says Didier. “They paid me €3 per hour. That’s why I asked them for a raise. But when I did, they never called back.”

    Tammaro Della Corte, leader of the General Confederation of Italian Workers labour union in Caserta, said: “Unfortunately, the reality of the work conditions in the agricultural sector in the province of Caserta, including the tobacco industry, is marked by a deep labour exploitation, low wages, illegal contracts and an impressive presence of the caporalato [illegal hiring], including extortion and blackmailing of the workers.

    “We speak to thousands of workers who work in extreme conditions, the majority of whom are immigrants from eastern Europe, north Africa and sub-Saharan Africa. A large part of the entire supply chain of the tobacco sector is marked by extreme and alarming working conditions.”

    Between 405,000 and 500,000 migrants work in Italy’s agricultural sector, about half the total workforce. According to the Placido Rizzotto Observatory, which investigates worker conditions in the agricultural sector, 80% of those working without contracts are migrants.

    Multinational tobacco companies have invested billions of euros in the industry in Italy. Philip Morris alone has invested €1bn over the past five years and has investment plans on the same scale for the next two years. In 2016, the company invested €500m to open a factory near Bologna to manufacture smokeless cigarettes. A year later, another €500m investment was announced to expand production capacity at the factory.

    British American Tobacco declared investments in Italy of €1bn between 2015 and 2019.

    Companies have signed agreements with the agriculture ministry and farmers’ associations.

    Since 2011, Philip Morris, which buys the majority of tobacco in Campania, has signed agreements to purchase tobacco directly from ONT Italia.

    Philip Morris buys roughly 70% of the Burley tobacco variety produced in Campania. Approximately 900 farmers work for companies who supply to Philip Morris.

    In 2018, Burley and Virginia Bright varieties constituted 90% of Italian tobacco production. About 15,000 tons of the 16,000 tons of Italian Burley are harvested in Campania.

    In 2015, Philip Morris signed a deal with Coldiretti, the main association of entrepreneurs in the agricultural sector, to buy 21,000 tons of tobacco a year from Italian farmers, by investing €500m, until 2020.

    Gennarino Masiello, president of Coldiretti Campania and national vice-president, said the deal included a “strong commitment to respect the rights of employees, banning phenomena like caporalato and child labour”.

    Steps have been taken to improve workers’ conditions in the tobacco industry.

    A deal agreed last year between the Organizzazione Interprofessionale Tabacco Italia (OITI), a farmers’ organisation, and the ministry of agriculture resulted in the introduction of a code of practice in the tobacco industry, including protecting the health of workers, and a national strategy to reduce the environmental impact.

    But last year, the OITI was forced to acknowledge that “workplace abuses often have systemic causes” and that “long-term solutions to address these issues require the serious and lasting commitment of all the players in the supply chain, together with that of the government and other parties involved”.

    Despite the code, the migrants interviewed reported no change in their working conditions.

    In 2017, Philip Morris signed an agreement with the UN’s International Organization for Migration (IOM) to hire 20 migrants as trainees within the Campania tobacco producing companies, to “support their exit from situations of serious exploitation”. Migrants on the six-month trainee scheme receive a monthly salary of €600 from Philip Morris.

    But the scheme appears to have little impact.

    Kofi, Sekou and Hassan were among 20 migrants hired under the agreement. Two of them said their duties and treatment were no different from other workers. At the end of the six months, Sekou said he was not hired regularly, but continued to work with no contract and low wages, in the same company that signed the agreement with Philip Morris.

    “If I didn’t go to work they wouldn’t pay me. I was sick, they wouldn’t pay me,” he said.

    In a statement, Huub Savelkouls, chief sustainability officer at Philip Morris International, said the company is committed to ensuring safety and fair conditions in its supply chain and had not come across the issues raised.

    “Working with the independent, not-for-profit organisation, Verité, we developed PMI’s Agricultural Labor Practices (ALP) code that currently reaches more than 350,000 farms worldwide. Farmers supplying PMI in Italy are contractually bound to respect the standards of the ALP code. They receive training and field teams conduct farm visits twice a month to monitor adherence to the ALP code,” he said.

    “Recognising the complex situation with migrant workers in Italian agriculture, PMI has taken supplementary steps to gain more visibility and prevent potential issues through a mechanism that provides direct channels for workers to raise concerns, specifically funding an independent helpline and direct engagement programme with farm workers.”

    On the IOM scheme, he said: “This work has been recognised by stakeholders and elements are being considered for continued action.”

    Simon Cleverly, group head of corporate affairs at British American Tobacco, said: “We recognise that agricultural supply chains and global business operations, by their nature, can present significant rights risks and we have robust policies and process in place to ensure these risks are minimised. Our supplier code of conduct sets out the minimum contractual standards we expect of all our suppliers worldwide, and specifically requires suppliers to ensure that their operations are free from unlawful migrant labour. This code also requires suppliers to provide all workers, including legal migrant workers, with fair wages and benefits, which comply with applicable minimum wage legislation. To support compliance, we have due diligence in place for all our third-party suppliers, including the industry-wide sustainable tobacco programme (STP).”

    He added: “Where we are made aware of alleged human rights abuses, via STP, our whistleblowing procedure or by any other channel, we investigate and where needed, take remedial action.”

    Simon Evans, group media relations manager at Imperial Tobacco, said: “Through the industry-wide sustainable tobacco programme we work with all of our tobacco suppliers to address good agricultural practices, improve labour practices and protect the environment. We purchase a very small amount of tobacco from the Campania region via a local third party supplier, with whom we are working to understand and resolve any issues.”

    ONT said technicians visited tobacco producers at least once a month to monitor compliance with contract and production regulations. It said it would not tolerate any kind of labour exploitation and would follow up the Guardian investigation.

    “If they [the abuses] happen to be attributable to farms associated with ONT, we will take the necessary measures, not only for the violation of the law, but above all to protect all our members who operate with total honesty and transparency.”

    https://www.theguardian.com/global-development/2019/may/31/i-had-pain-all-over-my-body-italys-tainted-tobacco-industry?CMP=share_b
    #tabac #industrie_du_tabac #exploitation #travail #migrations #Caserta #Italie #néo-esclavagisme #Pouilles #Campania

    ping @albertocampiphoto @marty @reka @isskein

  • Silvia Federici : « Le capitalisme est structurellement sexiste » par Olivier Doubre | Politis
    https://www.politis.fr/articles/2019/05/silvia-federici-le-capitalisme-est-structurellement-sexiste-40458

    Silvia Federici : Non, je ne peux pas dire cela ! J’ai beaucoup lu Marx et je considère qu’il est l’auteur absolument fondamental pour comprendre le #capitalisme jusqu’à aujourd’hui, ce système fondé sur l’exploitation du travail humain, le travail aliéné et le travail non payé. Je reconnais également sa contribution à la théorie féministe, avec sa conception de la nature humaine comme produit social et historique. J’admets tout cela, mais je demeure en désaccord avec lui sur bien des points. En particulier, le fait qu’il considère le capitalisme comme un mal nécessaire et que celui-ci aurait même une mission historique (par rapport aux périodes précédentes) de libération de l’humanité, avec le développement de l’industrie et de la productivité du travail. Mais je crois que cette conception s’est révélée ensuite tout à fait aveugle, puisqu’on sait aujourd’hui que l’industrialisation est en train de détruire la richesse sociale et non de produire la base matérielle d’une société plus juste.

    De même, la croyance de Marx dans le développement du capitalisme comme un facteur d’unification de la population mondiale et de nivellement des inégalités sociales est erronée : il n’a pas été capable de comprendre que le capitalisme est structurellement raciste et sexiste. Car il ne s’agit pas d’une ­anomalie ou d’une période temporaire lors d’une phase de son développement. Le capitalisme, ou plutôt l’accumulation capitaliste, est une accumulation de hiérarchies et d’inégalités intrinsèquement nécessaires à l’organisation et à la division du travail dans la production. Et celles-ci sont nécessaires au capitaliste pour son accumulation du travail non payé, qui n’existe pas seulement durant la journée de travail rémunérée. Car, au moyen du salaire qui fait vivre tout un foyer, le capitalisme parvient à mobiliser et à exploiter les non-salariés (dont les femmes sont une grande part) dans toute l’économie productive. Pour toutes ces raisons, je ne peux pas me définir comme marxiste !

  • Les 15 et 16 juin, à La Générale (Paris), le THC Circus (@arno on y retrouvera la Fabrique de Fanzines). Stands de bandes dessinées dites indés, expositions, concerts, cantine pop, rencontres assurées avec des gens chouettes

    comme THC n’a rien branlé pour la promo jusqu’ici, hé bé faut bien s’y coller. La présentation par la Générale même, c’est ça :

    PROGRAMME – STANDS / ATELIER /CONCERTS / EXPO
    STANDS, 17 EXPOSANTS : The Hoochie Coochie, Adverse, Serendip Livres, 3oeil, Flûtiste, Bien Monsieur, J’apprends Magazine, Novland, PCCBA, Factotum, La Hyène, Une Autre Image, Le Trainailleur, Cacahuète, L’Insolante, Les Machines, Hécatombe.
    ATELIER – La Fabrique de fanzines (sans inscription et tout le w.e en continu)
    La Fabrique de Fanzines fabrique des fanzines de A à Z. Tous ceux qui veulent bien participer, dessinent, écrivent, photocopient, plient, agrafent, coupent et lisent des fanzines. Il y a une photocopieuse, un massicot, une agrafeuse, des stylos, du papier, des tables, des chaises, un coin pour lire avec un tapis, des coussins, de la musique. Les originaux sont scotchés au mur, un exemplaire de chaque pend à la corde à linge, des exemplaires gratuits sont offerts dans un boîte.
    2 CONCERTS : Samedi 15 — Prix libre — ouverture des portes à 20h30, début des concerts à 21h
    -- Jenny Abouav (performance solo — modulation granulaire électro-acoustique via capteurs de lumière)
    -- One Lick Less (duo batterie / chant – guitare et double pedal steel home-made : folk-rock avancé / Blues mutant)
    4 EXPO :
    -- Gautier Ducatez La traque de Kenny Martins (The Hoochie Coochie)
    48h, c’est le temps que se donnent Armand et Idrissou pour retrouver l’identité du meurtrier
    de Moussa Kango. Un épisode supplémentaire d’Armand, le polar de Gautier Ducatez, qui
    s’écrit en pastiche de pochettes iconiques de rap. Du 113 à MF Doom, des Gravediggaz à
    IAM
    -- L.L. de Mars Hapax (The Hoochie Coochie)
    Hapax est un livre consacré à une seule question, aussi simple que propre à vous perdre infiniment : qu’est-ce que que « prendre forme » ?
    Des formes rencontrées au cours d’une vie, des œuvres et des idées qu’on intériorise pas à pas, qu’est-ce qui peut prendre corps dans des formes nouvelles sans les subordonner ? Qu’est-ce qui, des formes, et dans les formes, ouvre ou réduit ? Qu’est-ce qui crée, déplie, radote, anéantit ? Le dispositif proposé met en scène le désordre des lignes invisibles qui structurent un travail artistique, dans la forme la plus visiblement subordonnée aux significations, celle de la médiation culturelle et muséale.
    -- Guillaume Chailleux (Adverse)
    En une douzaine de travaux réalisés au format A3, Guillaume Chailleux s’attaque à la question délicate de la « plasticité » de la planche de bande dessinée, particulièrement prégnante dans le cadre d’une exposition dédiée à un art privilégiant l’imprimé.
    Soit un essai critique sous la forme d’une série d’interventions convoquant les avant-gardes picturales du XXe siècle, jouant des problématiques de couleurs, de cadre, d’agencements et de sérialisme.
    Cette exposition accompagne la sortie de Filer, deuxième livre de Guillaume Chailleux qui tente l’épuisement d’une des formes les plus minimales de la bande dessinée, le gaufrier en 4 cases.
    -- Raphaële Enjary, Olivier Philipponneau et ALIS Amimots (3œil – Albin Michel Jeunesse)
    À l’occasion de la sortie d’AMIMOTS dans la collection Trapèze des éditions Albin Michel Jeunesse, l’atelier 3œil présentera une série de 8 sérigraphies grand format et 10 risographies petit format.
    Le mot de l’éditeur : Amimots est à la fois un livre joueur et minutieux. Il met en pratique la malicieuse police de caractères inventée par ALIS : la « police coupable », spécialement dessinée pour permettre des mariages formels entre les mots de la langue française, comme un pêle-mêle aux possibilités infinies. Amimots met à la portée des enfants cette combinatoire typographique amusante : par la magie des similitudes entre les mots, un grillon devient un sphinx, un loir devient un yéti en soulevant le rabat. Cette ambiguïté féconde entre les mots est redoublée par des illustrations en deux tons directs, dans un style minimaliste proche du pochoir. Ces correspondances entre les mots et les images, absolument inédites dans leur double implication, procurent à la fois un vrai divertissement et une méditation sur l’identité des êtres. À partir de 4 ans

    https://www.lagenerale.fr/?p=13191

  • Trio des Barreaux Verts
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/172-folk-on-film/folk-on-film/article/trio-des-barreaux-verts

    Michel Esbelin, Claude Quintard, Olivier Sulpice,

    Le meilleur de la tradition musicale auvergnate... par trois Parigots ! On connait les rapports étroits entre les montagnes d’Auvergne et la capitale française : les « bougnats » y émigraient massivement et continuaient de jouer leur musique ! C’est de la rencontre entre les cabretaïres (cornemuseux) originaires du Massif Central, et les accordéonistes italiens qu’est né, dans le quartier de la Bastille, le fameux style musette. Le Trio des Barreaux Verts est symbolique de cette histoire. Il réunit le joueur de cabrette Michel Esbelin, grand collecteur des traditions musicales auvergnates (médaille d’or au concours national de cabrette 1983 !) ; l’accordéoniste Claude Quintard, héritier pur jus d’une longue lignée de musiciens entre (...)

  • Migrants : comment les #territoires ont pris le relais de l’Etat

    L’accueil de migrants, la #prise_en_charge de demandeurs d’asile et l’#intégration des réfugiés sont des #compétences_régaliennes de l’Etat. Cependant, par manque de moyens ou par choix politique, celui-ci s’avère défaillant. Les élus locaux prennent le relais. Les édiles ne peuvent rester inactifs face à l’arrivée de migrants sur leur territoire et à la formation de #campements sauvages dans l’#espace_public. Ils développent et financent des actions pour l’accueil de migrants dont une majorité relève du #droit_d’asile. Les élus sont aussi sollicités pour s’investir dans l’intégration des réfugiés. Ils bénéficient ainsi d’une contractualisation et de moyens de l’Etat. La #Stratégie_nationale_pour_l’accueil_et_l’intégration_des_personnes_réfugiées repose, entre autres, sur eux.

    https://www.lagazettedescommunes.com/dossiers/migrants-comment-les-territoires-ont-pris-le-relais-de-letat
    #villes #migrations #asile #réfugiés #accueil #Etat #compétence #responsabilité #défaillance #POPSU

  • « Les opérateurs télécom étaient les maîtres du web, ils en sont devenus les prolétaires »
    https://usbeketrica.com/article/les-operateurs-telecom-sont-devenus-les-proletaires-du-web

    « On peut encore croire à un âge de raison des réseaux », nous dit le chercheur Olivier Auber, qui dans son nouveau livre, Anoptikon (FYP éditions, 2019), plaide pour un changement de perspective afin de faire d’Internet le grand espace de partage qu’il promettait d’être à ses débuts. Il est des livres qui vous confrontent assez rapidement à vos limites. Anoptikon (FYP éditions, 2019), d’Olivier Auber, est de ceux là. Englober dans un seul ouvrage la naissance du langage, le navire de Darwin (le HMS (...)

    #Alibaba #Google #Tencent #Xiaomi #Facebook #Alibaba.com #Baidu #BATX #GAFAM #surveillance #web (...)

    ##art

  • De la difficulté de cartographier l’espace saharo-sahélien

    Depuis les premières cartes de l’Afrique au XVIe siècle où le Sahara apparaissait comme une longue barrière de dunes et le Sahel comme un lieu hanté par des bêtes sauvages, cartographier l’espace saharo-sahélien pose problème. Encore aujourd’hui, il semble difficile de représenter les mutations qui traversent la zone sans entretenir certains clichés. Nous en voulons pour preuve deux récents phénomènes qui ont fait l’objet d’une importante production cartographique : les migrations transsahariennes et la montée de l’insécurité liée au terrorisme.

    Des espaces migratoires lisses

    Les cartes diffusées dans la presse ou les rapports d’expertise sur la question donnent régulièrement à voir le Sahara et le Sahel depuis l’Europe, en les présentant comme des carrefours migratoires incontrôlables et des espaces de transit généralisé. Les concepteurs de ces documents ont fait des choix qui s’expliquent autant par la volonté d’en faciliter la lecture et de permettre une compréhension immédiate que par la difficulté de représenter certains faits complexes sur la carte. La plupart des représentations cartographiques choisies aboutissent à la vision d’un espace migratoire « lisse », c’est-à-dire où le trait de dessin continu de quelques routes migratoires occulte toutes les « #aspérités » — spatiales et temporelles d’ordre politique, policier, pécuniaire… — qui jalonnent les itinéraires empruntés par les migrants. Les concepteurs de ces cartes opèrent ainsi de nombreux raccourcis qu’ils imposent au lecteur ; ils laissent de côté les questions essentielles mais peu documentées de la hiérarchisation des flux ou de l’importance de telle ou telle agglomération le long de ces routes, ou encore de la variabilité du phénomène, de sa saisonnalité…

    Les longs traits qui figurent la migration africaine vers l’Europe (fig. 1) restituent l’image un peu inquiétante d’une invasion passant par des itinéraires (les villes de Ceuta et de Mellila, la Libye...) qui sont pourtant rarement empruntés simultanément par des milliers de migrants. De telles cartes font oublier que ces flux sont marginaux au regard des migrations africaines et même des migrations transsahariennes. Elles induisent aussi une confusion entre « itinéraires » et « flux ». Les centaines de milliers de Soudanais, Éthiopiens qui se rendent en Égypte n’y sont pas représentés, ni les Tchadiens et les Soudanais en Libye, ni les Nigériens et les Maliens en Algérie... À l’inverse, il n’est jamais fait cas des Sahariens qui « descendent » dans les pays sahéliens ni de ceux du golfe de Guinée, flux pourtant plus anciens.

    La carte établie par l’agence européenne Frontex qui dresse le bilan des flux aux frontières extérieures de l’Europe est tout aussi évocatrice (fig. 2). Voulant mettre en lumière l’efficacité des opérations de contrôle des frontières sur le court terme, elle rend compte de la baisse des flux migratoires entre 2008 et 2009. Mais, en sus de figurer de façon confuse chiffres, nationalités et provenances, la carte de Frontex trace également des routes approximatives : l’improbable passage par le Sud-Est égyptien entre le Soudan et la Libye ou le départ depuis le golfe de Syrte vers l’Italie ou Malte. Cette carte gomme également la dimension conjoncturelle propre à ces flux migratoires, qu’il s’agisse de leur baisse progressive depuis le début des années 2000 ou de leur réactivation, largement évoquée depuis le début des révoltes arabes en 2011.

    Des zones grises incontrôlables ?

    Cette carte du ministère des Affaires étrangères (fig. 3) rappelle le changement géopolitique brutal qu’a connu la zone ces dernières années. Les nomades seraient passés du statut fascinant de Bédouins hospitaliers qui menaient les caravanes et accompagnaient les trekkeurs à celui de dangereux islamistes à la solde d’AQMI (al Qaïda au Maghreb islamique). Les récentes turbulences géopolitiques, généralement mises sur le compte d’al Qaïda, entretiennent l’idée que des régions entières échappent à l’emprise des États. Sur cette carte élaborée par le centre de crise du ministère des Affaires étrangères, la menace prend la forme d’une surface de couleur rouge couvrant une vaste zone qui s’étend de la Mauritanie au Niger. Qualifiée de « Sahel », alors même qu’elle couvre davantage le Sahara, elle est fortement déconseillée aux voyageurs. À l’évidence, représenter en surface une menace ne s’accorde pas avec la réalité d’AQMI, groupe qui opère toujours par des attaques ciblées et ponctuelles et selon une stratégie « fondée sur le mouvement et les réseaux » (Retaillé, Walther, 2011). Une carte réticulaire qui présenterait ses bases terrestres (le terme d’al Qaïda signifie justement base en arabe) et les lieux d’actes terroristes serait bien plus juste. Devant l’impossibilité à réaliser cette carte, c’est toute la zone qui est montrée du doigt pour le « risque terroriste » qu’elle représente et, par conséquent, délaissée par les touristes, les chercheurs, les ONG et les investisseurs. Seules les grandes firmes multinationales continuent à tirer bénéfice des ressources que la zone renferme et sont prêtes à investir beaucoup d’argent pour assurer la sécurité des enclaves extractives.


    https://mappemonde-archive.mgm.fr/num31/intro/intro2.html
    #Sahara #Sahel #cartographie #migrations #itinéraires_migratoires #parcours_migratoires
    ping @reka

    • Sarah Mekdjian cite le texte de Armelle Choplin et Olivier Pliez dans son article : "Figurer les entre-deux migratoires"
      https://journals.openedition.org/cdg/790

      Sur de nombreuses cartes migratoires, qui paraissent notamment dans les médias, les espaces parcourus par les migrants pendant leurs voyages sont souvent « lissés », selon la terminologie utilisée par Armelle Choplin et Olivier Pliez (2011) au sujet des cartes de l’espace migratoire transsaharien : « la plupart des représentations cartographiques choisies aboutissent à la vision d’un espace migratoire « lisse », c’est-à-dire où le trait de dessin continu de quelques routes migratoires occulte toutes les « aspérités » -spatiales et temporelles d’ordre politique, policier, pécuniaire...- qui jalonnent les itinéraires empruntés par les migrants » (Pliez, Chopplin, 2011). En réaction à la figuration d’espaces « lissés », des chercheurs tentent de produire des cartes où apparaissent les expériences vécues pendant les déplacements et les difficultés à franchir des frontières de plus en plus surveillées. L’Atlas des migrants en Europe publié par le collectif Migreurop (2009, 2012), mais aussi des productions de contre-cartographie sur les franchissements frontaliers, entre art, science et activisme, se multiplient7.

  • Européennes : les ténors socialistes (tout) contre Glucksmann
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180519/europeennes-les-tenors-socialistes-tout-contre-glucksmann

    Le PS et Raphaël Glucksmann, qui font liste commune aux européennes, affichent leur union pour tenter de sauver la campagne. Mais le parti d’Olivier Faure joue aussi sa propre partition.

    #POLITIQUE #élections,_Place_publique,_européennes,_Olivier_Faure,_parti_socialiste,_Raphaël_Glucksmann

  • Européennes : les ténors socialistes (tout) contre Glucskmann
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180519/europeennes-les-tenors-socialistes-tout-contre-glucskmann

    Le PS et Raphaël Glucksmann, qui font liste commune aux européennes, affichent leur union pour tenter de sauver la campagne. Mais le parti d’Olivier Faure joue aussi sa propre partition.

    #POLITIQUE #Raphaël_Glucksmann,_élections,_Olivier_Faure,_Place_publique,_européennes,_parti_socialiste

  • Olivier Houdé : L’intelligence n’est pas un algorithme
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/05/17052019Article636936737578286134.aspx

    Il faut donc à la fois travailler le doute, la curiosité et le regret. Il faut vraiment apprendre à douter. Il faut être curieux de notre façon de répondre aux questions et user de notre capacité à anticiper le regret. Il faut avoir une pédagogie fine de ces émotions.

    Mais comment peut-on apprendre cela ?

    On peut toujours initier au doute et à la curiosité. Dans mon laboratoire, on a mis au point des échelles du doute de 0 à 6. Et on demande à l’enfant s’il est très certain de sa réponse et de se situer sur l’échelle. On fait la même chose pour la curiosité et pour le regret. Si on le fait systématiquement ca veut dire qu’on apprend en même temps à l’enfant à éveiller ces émotions. Et c’est essentiel pour les apprentissages scolaires et la tolérance.

    Or tout ceci repose sur une analyse fine des mécanismes cérébraux. Il y a toute une chaine qui va du cerveau émotionnel jusqu’aux régions de la réflexion préfrontale. Quand on fait remplir les échelles du doute aux enfants on active ces chaines.

    Dans votre ouvrage, vous revenez longuement sur Piaget. Pourquoi ?

    Piaget a construit une théorie d’acquisition de la logique où l’enfant passe par des stades pou r devenir logique vers 6-7 ans et logique abstrait avec l’adolescence. Piaget n’avait vu que les algorithmes logiques. Pour lui l’adulte devient un être logique. Or on a démontré, Kahneman particulièrement, que nous sommes peu logiques et dominés par des heuristiques. On ne raisonne pas très rationnellement.

    #algorithme

  • Privatisation d’ADP : comment le gouvernement a essayé de revenir à la charge contre le RIP
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/05/16/privatisation-d-adp-comment-le-gouvernement-a-essaye-de-revenir-a-la-charge-

    La pilule du « #RIP » ne passe pas pour le gouvernement. Une semaine après la validation par le Conseil constitutionnel de la procédure de référendum d’initiative partagée contre la privatisation d’Aéroports de Paris, le 9 mai, l’exécutif est, à plusieurs reprises, revenu à la charge contre cette décision. En vain. Jeudi 16 mai, le Conseil constitutionnel a validé le projet de loi Pacte, qui autorise la privatisation d’ADP sans obérer l’avenir du RIP. Le gouvernement avait pourtant plaidé pour que cette deuxième décision fasse obstacle à la première.

    Dès le lendemain du délibéré des magistrats de la rue de Montpensier, le 10 mai, Matignon faisait savoir à l’AFP ses craintes. Ouvrir la voie à un tel référendum c’était, selon le premier ministre, créer une « situation dangereuse » pour « la conduite de l’action publique ». La procédure vient en effet contrecarrer un projet gouvernemental adopté par le Parlement. Pour parvenir à ce coup politique, l’opposition à l’origine de la procédure de référendum, a exploité les failles de la législation. Un RIP ne peut porter sur un sujet faisant l’objet d’une loi promulguée depuis moins d’un an. Or si Pacte était arrivé au bout de son parcours législatif, le projet de loi n’avait pas atteint le bureau du président de la République dont le paraphe acte sa promulgation. Dans sa décision, le Conseil constitutionnel s’en est donc tenu à la stricte lettre de la Constitution, ouvrant la voie au référendum d’initiative partagée pour la première fois depuis son inscription dans le texte en 2008.

    Il restait aux magistrats de trancher sur le projet de loi Pacte. La procédure d’examen par le Conseil constitutionnel permet au gouvernement d’envoyer des observations aux juges pour défendre la validité du texte voté. C’est dans ce cadre que l’exécutif, par la voix du secrétaire général du gouvernement, Marc Guillaume, a remis le RIP sur la table. Dans ce document, que Le Monde a pu consulter et qui sera mis en ligne sur le site du Conseil constitutionnel, le représentant du premier ministre estimait que toute validation constitutionnelle du projet de privatisation d’ADP entraînerait de facto l’interruption de la procédure référendaire. Selon lui, « le constat ultérieur de la promulgation d’une loi ayant un objet directement contraire (au projet du RIP) prive l’initiative de son objet ».

    #paywall

    • [suite] Il a répété cet argument dans un second document qu’il a adressé aux juges. Fait peu fréquent : les députés socialistes ont adressé le 13 mai un « mémoire en réplique » aux arguments du gouvernement, qu’ils ont consacré exclusivement à la défense de leur initiative sur le RIP. Encore plus rare : le même jour, le gouvernement a envoyé des « observations complémentaires » à la rue de Montpensier. Celles-là portent également sur le RIP et rien d’autre.
      Dans ce document de deux pages, il insiste : « A compter de la promulgation à venir, la proposition de loi dont l’initiative référendaire a pris la forme aura pour objet l’abrogation d’une disposition législative depuis moins d’un an. » Il rappelle en outre qu’en créant le RIP, le rapporteur de la loi avait prévu cette règle pour « éviter que [celui-ci] ne devienne une arme de contestation d’une nouvelle législation et pour ainsi dire d’obstruction du travail du législateur ». En bref un outil de contestation systématique des projets de loi, menaçant le système de paralysie.

      S’ensuit une forme de mise en garde. « Le Conseil constitutionnel est le seul garant de cet équilibre », insiste le gouvernement dans ses observations complémentaires. Le sous-entendu est clair : il en va de l’équilibre des institutions. Déjà, dans les observations adressées sur la proposition de RIP, et dans celles sur l’ensemble de la loi Pacte, il faisait état de « graves conséquences pour le fonctionnement de la démocratie ». Dans le premier document, il qualifiait la démarche de l’opposition de « manœuvre destinée à contourner l’intention clairement exprimée par le constituant ».

      « Double faute juridique et démocratique » du Conseil
      En adressant ces arguments, le gouvernement est parfaitement dans son rôle. Le Conseil constitutionnel est dans le sien et a décidé de ne pas en tenir compte. Pour lui, il s’agissait de juger de la conformité de ce texte à la Constitution, et non pas d’évaluer l’éventuelle collision entre ces deux décisions. « La circonstance que, compte tenu du lancement de la procédure du RIP, cette privatisation puisse en fait être rendue plus difficile, peut sans doute donner matière à réflexion sur la manière dont cette procédure a été conçue, mais nul ne saurait ignorer la lettre de la Constitution et de la loi organique que le Conseil constitutionnel a pour mission de faire respecter », tranche Laurent Fabius, président de l’institution, dans un communiqué publié jeudi soir. « Ce sera donc au peuple français d’utiliser le référendum pour dire NON à la privatisation d’ADP », s’est félicitée jeudi soir sur Twitter la députée socialiste Valérie Rabault.

      Les vives mises en garde du gouvernement en disent long sur ce qui est en jeu. Elles sont au cœur d’une controverse juridique qui se tient depuis la décision du 9 mai. Par voie de presse, plusieurs constitutionnalistes ont fait savoir leur opposition au feu vert donné au RIP par le Conseil constitutionnel. Dans l’édition du Monde du 15 mai, Olivier Duhamel, ancien conseiller de deux présidents du Conseil constitutionnel, et le professeur de droit Nicolas Molfessis dénonçaient une « double faute juridique et démocratique » du Conseil. « Son légalisme à courte vue n’est pas la marque d’une simple naïveté ; il pourrait mettre en mouvement une bombe à retardement », dénonçaient-ils.

      Le même jour, Jean-Eric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel, estimait dans Le Figaro qu’on pouvait « craindre » que la décision « ne soit fidèle ni à la volonté du constituant de 2008, ni plus généralement à l’esprit des institutions de la Ve République ». Des voix qui partageaient donc l’inquiétude de celui qui a tenu la plume pour le gouvernement et qui fut lui aussi secrétaire général du Conseil constitutionnel : Marc Guillaume.

      Parlementaires pas reçus par Castaner
      Dans ce contexte, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a refusé de recevoir cette semaine les parlementaires à l’origine de la démarche. Huit d’entre eux, dont six présidents de groupe, avaient demandé à être reçus à Beauvau, qui sera chargé de l’organisation de la prochaine étape de la procédure du RIP : la collecte des 4,7 millions de signatures d’électeurs. Les élus d’opposition voulaient « s’assurer collectivement du bon déroulement de la mise en œuvre opérationnelle de la campagne de collecte des signatures ».
      « C’est sous le contrôle et pour le compte du Conseil constitutionnel que le ministère de l’intérieur a pour mission de mettre en œuvre le recueil des soutiens apportés par les électeurs », leur a rétorqué Christophe Castaner dans ce courrier consulté par Le Monde, les renvoyant vers les juges. « Au mieux c’est un signe de faiblesse de Christophe Castaner, au pire c’est un renoncement à la démocratie », s’insurge l’un des signataires, Philippe Vigier, président du groupe Libertés et territoires à l’Assemblée nationale.

      En théorie, le RIP suit donc son cours. Le gouvernement a jusqu’au 15 juin pour publier le décret qui ouvrira officiellement la collecte de 4,7 millions de signatures. Si ce seuil est atteint dans un délai de neuf mois, l’Assemblée nationale et le Sénat auront six mois pour se saisir de la proposition de loi référendaire. Si elles la mettent toutes les deux à leur ordre du jour, il n’y aura pas de référendum. Si au bout de six mois, au moins l’une des deux ne l’a pas examinée, le président de la République sera alors tenu de déclencher un référendum. A moins que l’exécutif ne déterre d’ici là d’autres outils pour tenter de faire échec à la procédure. Dans ses observations, le gouvernement rappelle par exemple que le chef de l’Etat a la possibilité de demander une deuxième délibération sur un texte de loi. La bataille juridique n’est certainement pas terminée.

      #ADP

  • C’EST CASH ! Après 20 ans d’existence, quel bilan pour l’euro ? (RT)
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/16016-c-est-cash-apres-20-ans-d-existence-quel-bilan-pour-l-euro-rt

    Toujours en vue des Européennes, nous laissons place au débat.... ; ))))))) Des informations complémentaires sous l’article pour vous approprier le sujet.

    Cette semaine, pour le 20ème anniversaire de la mise en place de l’Euro, C’est Cash s’intéresse à la devise des européens.

    #RTCASH #Delamarche #Euro

    Quel bilan peut-on dresser de la monnaie unique ? Une sortie de l’Euro est-elle possible ? Et avec quelles conséquences ? Pour débattre de la question, Olivier Delamarche et Estelle Farge reçoivent Michel Aglietta économiste et conseiller au Centre d’études prospectives et d’informations internationales.

    Source(s) : Youtube.com via Contributeur anonyme

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : « La hausse des prix est beaucoup plus élevée que ce qu’on nous annonce » : (...)

    #En_vedette #Divers

  • Les députés s’attaquent au statut des fonctionnaires
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/les-deputes-s-attaquent-au-statut-des-fonctionnaires-20190513

    Pas d’inflexion à attendre. Les 110.000 manifestants selon les chiffres officiels (250.000 selon la CGT) de jeudi n’ont pas entamé la détermination du gouvernement sur la réforme de la Fonction publique. Alors que le projet de loi arrive ce lundi à l’Assemblée nationale, Olivier Dussopt, le secrétaire d’État chargé du texte a répété son credo dimanche sur Europe 1 : faire des économies et réformer le statut des fonctionnaires.

    Alors tu vois coco, la grève générale, elle est pas prête d’arriver, vu comme on arrose les directions syndicales (au sens propre et figuré). Et si jamais, ben comme en 70, si ça tourne mal, on s’arrange avec l’Allemagne pour venir faire le ménage chez les rouges, on déplace le parlement temporairement à Bordeaux ou ailleurs, et on regroupe les futurs héros de la France qui neutraliseront les terroristes en les exécutant sans qu’on en parle. Et on construit sur les lieux des neutralisations massives une grande église blanche.

  • Ma toubib a la classe intégrale avec un immense dessin de François Matton dans sa salle d’attente et quel ! Jeune bergère, documentaire de Delphine Détrie, dont je ne pense pas grand-chose, c’est le moindre que l’on puisse dire, Le Rapport sexuel existe, dixième relecture, on s’approche de la fin ? une journée à Strasbourg avec Zoé, laquelle a désormais quinze ans ! Au fil du temps de Wim Wenders, décortiqué pour vous au Kosmos, de l ’ail des ours en veux-tu en voilà, merci Marie, Bertrand Gauguet en duo avec Franz Hautzinger à la rue de l’Acqueduc, Orchestra of Constant Disorder, Arnaud Rivière et Olivier Brisson aux Instants, les lycéens de Pablo Picasso à Fontenay assurent en bandes dessinées, La Strada de Fellini avec Sophie, Michele m’a fait une très belle bande son pour un des douze petits films de Clignements, quelques idées pour reconstruire Notre-Dame de Paris, toutes et tous aux abris : j’ai appris à faire des copies d’écran sur mon téléphone de poche, Dadada au Comptoir à Fontenay, séjour autunois, jusqu’au bout du monde, tentative de restauration d’un très ancien cours de perspective avec Marilou Lantieri, L’Etreinte avec Adrien Genoudet au théâtre Blocry à Louvain-la-Neuve, l’exposition de Wim Delvoye au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, As A Mother Of Fact d’Oriane Varak par la Notch Company, visite du Kanal, une petite semaine dans les Cévennes, retrouver un vieux journal et jouer au jeu de la Dyslexie créative. Quel mois d’avril !

    http://desordre.net/photographie/numerique/divers/201904.htm