La Cimade et les photographes - Actualités UPP - Union des Photographes Professionnels
►http://www.upp-auteurs.fr/actualites.php?actualite=753
Olivier Aubert, photographe et journaliste indépendant, a envoyé un courrier à la Cimade, à propos de l’appel à projet photographique qu’elle a lancé en juin dernier. Sa lettre illustre les nombreux problèmes auxquels sont fréquemment confrontés les photographes.
Pictures For Free | Photo This & That
►http://photothisandthat.co.uk/2012/01/13/pictures-for-free
I saw another message from a different publication asking for photojournalistic work from around the world, in exchange for the opportunity for the photographer to take these pictures; so, the photographer comes up with the story idea and pictures, to give this publication, and their payment is the opportunity to have done so! When questioned, the reply was “we are a non-profit publication”.
Y font chier les photographes, peut-être que s’ils se bousculaient un peu plus pour produire autre chose que les mêmes recettes éculées depuis des années, on aurait davantage d’intérêt dans leurs image aujourd’hui.
Je ne pige pas où il veut en venir : au motif qu’il fait de la photo « for profit », pourquoi faudrait-il débiner l’univers du « non-profit » ?
J’écris des articles « non-profit » depuis 1996 ; je développe des logiciels libres « non-profit » depuis des années aussi. J’ai même monté la première version de SPIP quand on a voulu relancer un gros site « non-profit » qui n’a jamais rien payé pour publier d’excellents articles (uZine). Alors, les journalistes dont c’est l’activité professionnelle et les développeurs de CMS qui sont payés pour coder, ils sont parfaitement en droit de m’insulter ; mais si tu veux, en gros je m’en fous. :-)
@arno, tout pareil (pour ce qui est des photographes).
@philippe_de_jonckheere je n’arrive pas à coller un jugement de valeur sur la qualité innovatrice des photos, tout comme je suis un peu sous-cultivée en art.
►http://www.boston.com/bigpicture/2012/01/kalachakra_a_festival_of_teach.html
C’est très classique, mais j’adore ce genre de photos
Je pense que le type de l’article en a juste marre qu’on ne lui paye pas son boulot. Avec la photo, c’est toujours le même truc, encore plus que pour le code, ou les articles. Pourquoi payer les gens pour leur travail après tout, ils bossent pour la gloire, un crédit d’une ligne ou une reprise honorifique sur un site commercial, ça devrait leur suffire.
Qu’on puisse aussi être un bénévole dans ces différents domaines, dans des contextes non-commerciaux, n’exonère pas les structures officielles (commerces comme associations) de rémunérer des travailleurs pour leur force de travail.
@supergeante, ça j’avais bien compris, mais ça fait bien 15 ans que j’entends répéter que la photographie de presse est un secteur sinistré. Et ça fait aussi 15 ans qu’on nous ressasse les discours basés sur « si on nous payait mieux, hé bien on serait mieux payés ».
Je m’étais drôlement plus marré quand Olivier Aubert avait démonté la Une de Politis :
►http://seenthis.net/messages/7339
Je pense que c’est plus pertinent que de représenter tous les photographes de presse comme des reporters de guerre qui passent six semaines sans eau courante et sans chauffage (alors pas gratos, en plus). Dans le cas de la photo d’Agnès, d’ailleurs, je note que son image fortement verticale, colorée, dynamique, a été recadrée pour devenir une illustration sans intérêt cadrée serrée sur un tracteur. Le changement de nature de sa photographie souligne qu’au delà de l’absence de paiement, c’est le but même de cette image qui change. Ils veulent une photo de tracteur, pas une « belle » photo.
Pas mal le coup de Politis, en effet. Je ne pleure pas sur les photographes de presse, un peu rien à faire. Je râle juste sur cette tendance à vouloir rémunérer les gens par la puissance symbolique de la citation. C’est le « personnal branding », tu es cité soit content, tu as de la renommée. Les photos-soit-heureux-d’etre-crédité ou les blogs non rémunérés de Rue 89 qui génèrent du traffic et leur permettent d’être racheté (ou recapitalisé, je sais plus) c’est pas vraiment comparable avec uZine...
Travailleurs du cybersexe | Olivier Aubert
►http://www.monde-diplomatique.fr/2011/05/AUBERT/20481
Installés face à la webcam de leur ordinateur, et le plus souvent en musique, ils travaillent, reliés au réseau #Internet. Rémunérés au pourcentage sur le temps de connexion payant, de leur bout de trottoir numérique, ils tentent d’appâter le client pour qu’il vienne les rejoindre sur leur « chat » (...) / #Femmes, Internet, Société, Technologies de l’information, #Travail, #Commerce - 2011/05
« Commanderie » | Olivier Aubert (Les mots sont importants)
►http://lmsi.net/Commanderie
Comment montrer la vie des hommes dans des lieux que nous n’habitons pas et dans lesquels nous ne faisons que passer ? Comment dire des réalités auxquelles nous n’avons accès que comme les passagers d’une aventure qui semble ne nous appartenir qu’à peine ?
Nicophilie (Déjà vu)
►http://culturevisuelle.org/dejavu/606
Depuis le 20 avril 2011, tous les paquets de cigarettes vendus en France doivent comporter une image dissuasive sur au moins 40% de la surface arrière du ...
Ça me semblerait dommage de ne pas relier cet article à la problématique soulevée par Olivier Aubert concernant l’utilisation de photos de stock dans la presse « noble » :
►http://seenthis.net/messages/7339
Ou, plus généralement, aux « adbusters » basés sur des fausses publicités :
►http://seenthis.net/messages/16267
Se fondre dans la communication publicitaire pour lutter contre l’influence de la communication publicitaire, il y a là une contradiction qui amène rapidement à des limites insurmontables.
« Commanderie » Par Olivier Aubert | Tabous
►http://culturevisuelle.org/tabous/archives/3
A propos d’Afrique, des Africains, des foyers et de photographie.
Comment montrer la vie des hommes dans des lieux que nous n’habitons pas et dans lesquels nous ne faisons que passer ?
Comment dire des réalités auxquelles nous n’avons accès que comme les passagers d’une aventure qui semble ne nous appartenir qu’à peine ?
Comment transmettre des histoires, des aventures humaines, les destinées d’hommes qui tout en ayant des visages familiers vivent et revendiquent l’appartenance à une autre sphère culturelle que la nôtre ?
Quels espaces laisser à ces hommes qui viennent de mondes possédant d’autres rites d’échange, d’autres modes de narration, un autre usage de la parole, un autre rapport au collectif, d’autres façons de se mouvoir dans l’espace et le temps ?
Et dès lors quels procédés mettre en oeuvre pour ne pas trahir ce qu’ils sont, quelle éthique de la rencontre photographique développer ?
Le contraire de la photo, c’est encore de la photo | Totem
►http://culturevisuelle.org/totem/1122
J’ai m’impression qu’André Gunthert a été pris de court par l’article d’Olivier Aubert publié sur ACRIMED (►http://www.acrimed.org/article3503.html), du coup, il en a fait une critique un peu légère et bête (►http://culturevisuelle.org/capteur/archives/213). Pour se rattrapé, il a proposé un café à Olivier mais l’a ensuite attaqué sur son blog (►http://culturevisuelle.org/totem/1122). Résultat : pas sûr que le débat avance vraiment même s’il est passionnant.
Après la polémique relancée par Olivier Aubert sur Politis et sa politique de la photographie ("À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie") :
►http://www.acrimed.org/article3503.html
Voici la faible réponse du journal ("Question d’image") :
►http://www.politis.fr/Questions-d-images,12741.html
Pour mémoire, la polémique avait déjà commencée quelques années plus tôt ici ("Politis est-il un journal altermondialiste ?") :
►http://weck.riff-raff.net/2007/09/27/politis-est-il-un-journal-altermondialiste
Premier photographe mort dans l’exercice de son métier depuis 1985 :
►http://youpress.fr/2011/01/blesse-le-jour-de-la-revolution-du-jasmin-un-jeune-photographe-francais-suc