person:olivier dard

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    #Michael_Christofferson

    Les Intellectuels contre la gauche

    L’idéologie antitotalitaire en France (1968-1981)

    Titre original : French intellectuals against the Left. The Antitotalitarian Moment of 1970s (Berghahn Books, 2004)
    Traduit de l’anglais par André Merlot
    Préface de Philippe Olivera

    Deuxième édition revue & augmentée
    Parution : 13/01/2014

    Au cours des années 1970, une vigoureuse offensive contre le “totalitarisme de gauche” ébranla la vie politique française. Dans leurs livres, leurs articles et à la télévision, les #intellectuels “antitotalitaires” dénonçaient, sur un ton dramatique, une filiation entre les conceptions #marxistes et révolutionnaires et le totalitarisme. Issus eux-mêmes de la gauche et ne craignant qu’une faible opposition de ce côté-là, ces intellectuels ont réussi à marginaliser la pensée marxiste et à saper la légitimité de la tradition révolutionnaire, ouvrant ainsi la voie aux solutions politiques modérées, libérales et postmodernes qui allaient dominer les décennies suivantes. Capitale de la #gauche européenne après 1945, Paris devenait la “capitale de la réaction européenne”.

    #livre à lire...

    • La retranscription :

      *Charles Maurras*
      Marigues (Bouches-du-Rhône), 20 avril 1868 – Saint-Symphorien-lès-Tours (Indre-et-Loire), 16 novembre 1952

      Figure emblématique et controversée, Charles Mauras mêle à travers son intinéraire les lettres et la politique puisque cet écrivain reconnu tant en France qu’à l’étranger fut aussi le théoricien politique du « nationalisme intégral » et un polémiste redouté qui s’exprima quotidiennement dans son journal L’Action française. Il nait en Provence dans un milieu plutôt modeste. Le décès de son père en 1874 est le premier drame de ses jeunes années, suivi de deux à l’adolescence : la surdité et la perte de la foi. Le jeu élève brillant doit quitter le collège d’Aix et abandonner son projet de faire l’École navale. Il se voit alors comme un « fruit desséché, noué pour toujours ». Pourtant, fort de l’aide de l’abbé Penon auquel le lie une amitié profonde, il décroche son bachot en 1885.

      En décembre 1885, Maurras émigre à Paris avec les siens pour se faire un nom dans la presse. Ses articles pour les Annales de philosophie chrétienne ou La Réforme sociale l’imposent comme un critique prometteur. Il s’emploie également, sur un mode autodidacte, à approfondire sa culture philosophique. Le jeune homme souffre cependant de son isolement jusqu’à la rencontre, en 1889, de Frédéric Amouretti avec qui il partage une passoin pour le félibrage. Maurras lit et fréquente aussi deux écrivains majeurs du temps, Maurice Barrès et Anatole France. Le premier, son ainé de six ans, a repéré sa recension de Sous l’oeil des barbares. Le second, d’une autre génération (né en 1844), le prend sous son aile à l’heure où ils ont en partage le goût d’une langue française classique et le scepticisme religieux.

      En 1891, au lendemain d’une crise boulangiste qu’il a suivie de loin tout en marquant une sympathie pour le nationalisme naissant, Maurras se lance avec Amouretti dans un projet littéraire à dimension politique, la création d’une école romane inspirée de l’oeuvre du poète Jean Moréas (Cf Célébration nationales 2010 p85). Célébrant la Méditerranée, la romanité et l’hellénisme, l’école romane est inséparable d’une volonté de reviviscence du félibrige jugé somnolant malgré Mistral : l’heure est la « Déclaration des jeunes félibres ». La voie est ouverte vers le « nationalisme integral » qui articule nationalisme et fédéralisme. Il y manque la clé de voûte monarchiste que le jeune journaliste ramène de son séjour athénien en 1896 : « il nous fallait enfin rétablir ce régime si nous ne voulions être les derniers des Français. Pour que vécût la France, il fallait que revînt le roi. »

      La doctrine maurrassienne a donc pris forme avant l’affaire Dreyfus où il s’engage. Antidreyfusard, il déconce « le syndicat de la trahison » que symbolise « l’Anti-France », celle des « quatre États confédérés » (juifs, francs maçons, protestants et métèques). Maurras ambitionne également de refonder le nationalisme sur la base de la squelettique Action française créée en 1898. Dix ans plus tard, le jeune écrivain journaliste est devenu le chef de file d’une école dont il est le maître incontesté. L’Enquête sur la monarchie (1901) marque les esprits au plan doctrinal. Viennent ensuite les structurees, ligue et Institut. Puis en 1908, le journal L’Action française. Maurras y est très attaché. Jusqu’en 1944 il y passe ses soirées et ses nuits, écrivant son article quotidien, largement lu et commenté. Adversaire du régime républicain, Maurras en a été le procureur impitoyable, sauf pendant le premier conflit mondial où il a multiplié les appels à la mobilisation pour obtenir la victoire sur une « Allemagne éternelle » détestée. Le début des années vingt marque l’apogée de l’influence culturelle de l’Action française mais la condamnation pontificale de 1926 lui porte un coup sérieux. Maurras rebondit au tournant des années trente sur fond de crises et de scandales (Stavisky) qui débouchent sur l’émeute du 6 février 1934. L’épisode met en cause la fonction de chef politique d’un maître dont de jeunes militants attirés par le fascisme, déplorent l’écart entre la virulence des discours et l’inéfficacité des actions conduites contre le régime. En 1940, Maurras rallie le maréchal Pétain, « divine surprise » à l’heure de la défaite. Resté aussi antiallemand et antinazi que par le passé, il n’en est pas moins un pétainiste convaincu et avalise l’ensemble de la politique conduite par l’État français. Au temps de l’épuration, Maurras incarne pour ses adversaires la figure du « mauvais maître » et est condamné à la réclusion à perpétuité et à la dégradation nationale. interné à Clairvaux de 1947 à 1951, Maurras, qui n’a jamais admis sa condamnation, noircit des milliers de pages et oeuvre à la révision de son procès. Bénéficient d’une grâce médicale en mars 1952, il est assigné à résidence à la clinique Saint-Grégoire de Tours où il décède le 16 novembre 1952 muni des derniers sacrements.

      Olivier Dard
      professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Sorbonne

    • Et la notice de Chardonne

      https://twitter.com/PhMarliere/status/959477403843268608

      *Jacques Chardonne*

      Barbezieux (Charente), 2janvier 1884 – La Frette-sur-Seine (Val-d’Oise), 29 mai 1968

      Qui lit encore Chardonne ? Plus grand monde, tant le goût de l’action, du sensationnel, de la superficialité prévalent dans la littérature actuelle ou ce qui en tient lieu. On pourrait cependant, pour parodier le titre d’un de ses livres, avancer que Chardonne, c’est beaucoup plus que Chardonne. Au-delà de l’image décriée du bourgeois profincial, conservateur voire réactionnaire, un auteur délectable. Un styliste délicat, doté d’un rare sens des nuances.

      Les « hussards » le considéraint comme un maître. Jean Rostand le tenait pour « le plus grand prosateur de notre temps ». François Mitterand lui-même partageait cette opinion et admirait son compatriote charentais.

      Chardonne était issu, côté parternel, d’une famille de riches négociants en cognac. Il resta toujours fidèle à sa province et à son milieu. Nombre de ses personnages appartiennent à la grande bourgeoisie d’affaires. Ils évoluent dans l’univers qui fut celui de l’enfance du romancier, tempéré et rassurant. Secret et mystérieux toutefois. En témoigne Le Bonheur de Barbezieux (1938), au titre éloquent.

      Son thème principal d’inspiration est l’amour. Il en décortique les manifestations, les avatars, l’évolution, depuis L’Épithalame, publié en 1921. Non l’amour-passion des romantiques avec sa fatalité et ses excès. Pour lui, il n’est d’amour que conjugal. Et heureux. Encore ce bonheur est-il « traversé de fièvres qui ressembleraient à de la souffrance, sans quoi le bonheur ne serait que la mort. Cet état de vibration, c’est la vie. »

      Sa grande affaire fut donc d’analyser ces infimes « vibrations » qui président à l’évolution de l’amour et à ses métamorphoses. Son essai L’amour, c’est beaucoup plus que l’amour, qu’il considérait comme « le plus secret de [s]es livres, pourtant plein d’aveux », plaide pour la tranquilité du sentiment. Notion qu’il développe dans son oeuvre abondante de romancier. Laquelle y gagne en homogénéité.

      Lui reprochera-t-on une certaine pusillanimité devant les risque que fait encourir la passion ? Ce serait faire peu de cas d’une sensibilité vibrante qui n’en ignore rien, mais fait, en définitive, le choix de la quiétude. « J’ai vu des hommes et des femmes fidèles, des ménages heureux. Le plus souvent [...] la personne des époux disparaît : ils cessent de se voir et ne savent plus rien l’un de l’autre. » Cette dissolution dans une sorte de vide qui s’apparente au nirvana a quelque chose de bouddhique...

      Sa prose est à l’image de ses idées. D’une pureté, d’une limpidité toutes classiques. Légère, élégante, peuplée de métaphores, mais sans aucune rhétorique clinquante. Délibérément exempte d’effets. Un parti pris affirmé dans ce conseil à Roger Nimier : « Si on a trop d’esprit, l’éteindre. »

      Jacques Aboucaya
      écrivain et journaliste

    • D’après Claude Lorne sur le site d’extrême droite Polémia, Jacques Aboucaya aurait pour pseudo P.-L. Moudenc et « jusqu’à ces derniers mois critique littéraire de l’hebdomadaire Rivarol » et aussi « Jacques Aboucaya, célinien averti et biographe du polémiste Albert Paraz » (19/02/2012)

      à propos de Polémia : https://www.franceinter.fr/emissions/le-zoom-de-la-redaction/le-zoom-de-la-redaction-07-fevrier-2017

      https://framapic.org/TKCBfrqfShg6/DLlFepS9xkjz.jpeg

  • Signataires de la pétition pour Roman Polanski / All signing parties to Roman Polanski’s petition - SACD
    http://www.sacd.fr/Tous-les-signataires-de-la-petition-All-signing-parties.1341.0.html ?

    #souteneurs #showbiz #viol #pédophile

    Roman Polanski a été informé des nombreux témoignages envoyés jusqu’à maintenant et vous remercie de votre soutien.

    Roman Polanski has been informed of the large number of messages that have been sent to him so far and thanks you for the support you keep giving him.

    [dernière MAJ : 29 octobre 16h / last update : october 29th - 4pm]

    Olivia A. Bugnon, Michael A. Russ, Erika Abrams, Marguerite Aflallo, Fortunio Aflallo, Stéphane Agussol, Fatih Akin, Yves Alberty, Stephane Allagnon, Brice Allavoine, Woody Allen, Pedro Almodovar, Gianni Amelio, Greta Amend, Wess Anderson, Michel Andrieu, Roger Andrieux, Pascale Angelini, Yannick Angelloznicoud, Jean-Jacques Annaud, Bernard Anne, Tomas Arana, Frédéric Aranzueque-Arrieta, Alexandre Arcady, Fanny Ardant, Asia Argento, Judith Arlt, Marie-Hélène Arnau, Stéphane Arnoux, Darren Aronofsky, Stéphanie Arques-Voitoux, Olivier Assayas, Alexander Astruc, Simone Audissou, Gabriel Auer, Jennifer Augé, Zdzicho Augustyniak, Alexandre Babel, Vladimir Bagrianski, Jean-Yves Bainier, Hélène Bainier, Lubomila Bakardi, Fausto Nicolás Balbi, Eleonor Baldwin, Jean-François Balmer, Alberto Barbera Museo nazionale de Torino, Sylvie Bardet-Borel, Ruth Barensteiner, Luc Barnier, Christophe Barratier, Ernest Barteldes, Carmen Bartl, Pascal Batigne, Sylvette Baudrot, Anne Baudry, Henning Bauer, Tone Bay, Juan Antonio Bayona, Xavier Beauvois, Liria Begeja, Matthieu Béguelin, Gilles Behat, Jean-Jacques Beineix, Marco Bellochio, Yannick Bellon, Florence Bellone, Monica Bellucci, Véra Belmont, Jacqueline Belon, Jean-Marc Benguigui, Djamel Bennecib, Saïd Ben-Said, Luc Béraud, Jean-Pierre Berckmans, Jacob Berger, Christof Berger, Alain Berliner, Gael Garcia Bernal, Pascal Berney, Xavier Berry, Jean-Paul Bertin, Bernardo Bertolucci, Giuseppe Bertolucci, Jean-Marie Besset, Nico Beyer, Marlène Bisson, Arnstein Bjørkly, Lucien Blacher, Jean-Marc Bloch, Léa Bloch, Marks Blond, Catherine Boissière, Anne-Sylvie Bonaud, Olivier Bonnet, Thierry Boscheron, Renata Bosco, Freddy Bossy, Claudia Bottino , Jacqueline Bouchard, Louise Anne Bouchard, Patrick Bouchitey, Cédric Bouchoucha, Paul Boujenah, Patrice Bourbon, Frédéric Bourboulon, Jérôme Bourgon, Etienne Boussac, Christine Bouthemy, Katia Boutin, Elizabeth Brach, Ian Brady, Jacques Bral, Sophie Bramly, Paulo Branco, Patrick Braoudé, Guila Braoudé, Edwin Brienen, Adrien Brody, Stéphane Brodzki, Isabelle Broué, Max Brun, Merima Bruncevic, Bastien Brunel, Caroline Brunner, Anne Burki, André Buytaers, Anthony Byrne, Come Caca, Marco Cacioppo, Gerald Calderon, Monica Cannizzaro, Peggy Carajopoulou-Vavali, John Carchietta, Christian Carion, Angela Carlin, Henning Carlsen, Jean-Michel Carré, Esteban Carvajal Alegria, Lionel Cassan, Bryan Cassiday, Pascale Castioni, Miss Catadler, Steve Catieau, Morgane Caux, Mathieu Celary, Pedro Celestino, Teco Celio, Muriel Cerf, Dabiel Chabannes, Thierry Chabert, Chagi, Jean-Yves Chalangeas, Daniel Champagnon, Christophe Champclaux, Georges Chappedelaine , Litseselidis Charalampos, Yann Charbonnier, David Charhon, Fabienne Chauveau, Claire Chazal, Valérie Chemarin, Patrice Chéreau, Hubert Chertier, Brigitte Chesneau, Marie-Christine Chesneau, Michel Chevalier, Franck Chevalier, Mishka Cheyko, Catherine Chiono, Catherine Chouchan, Elie Chouraqui, Alex Cichy, Souleymane Cissé, Jean- Pierre Clech, Henri Codenie, Robert Cohen, Olivier Cohen, Lilia Cohen Decerisy, Catherine Colassin, Suzanne Colonna, Jean-Paul Commin, Andrea Concato, Patrick Conrad, Anne Consigny, Alain Cophignon, Antony Cordier, Alain Corneau, Jérôme Cornuau, Bruno Coulais, Guy Courtecuisse, Miguel Courtois, Antoine Courtray, Christiane Courvoisier, Guillaume Cousin, Morgan Crestel, Rudyard Cretenet, Dominique Crevecoeur, Alfonso Cuaron, Estelle Cywje, Isabelle D. Philippe, Nicola D’Ugo, Frédéric Damien, Sophie Danon, Bill Darbyshire, Olivier Dard, Luc et Jean-Pierre Dardenne, Isabelle Dassonville, Sophie Davidas, Robin Davis, Bruno de Almeida, Marion de Blaÿ, Agnès de Kergorlay, François de Lamothe, Hervé de Luze, Artus de Penguern, Valérie de Saint-Do, Wim De Temmerman, Virginie De Wilde, Christel de Wit, Olivier Debert, Viviane Decuypere, Guillermo del Toro, Alain Delannoy, Benoît Delmas, Michel Deloore, Jonathan Demme, Nicolaine den Breejen, Ruud den Dryver, Louisa Dent, Caroline Deruas, Edwin Dervaux, Dante Desarthe, Romain Desbiens, Sophie Deschamps, Thomas Desjonquères, Alexandre Desplat, Chris Devi, Rosalinde et Michel Deville, Guillaume D’Ham, Christelle Didier, Dieter Diependaele, Anne-Sophie Dinant, Kathrin DiPaola, Claire Dixsaut, Julien Doger, Catherine Doire, Xavier Dolan, Fanny Dollé-Labbé, Helen Donlon, Ariel Dorfman, Kristen Doty, Jean Douchet, Thierry Drean, Fabrice du Welz, Marina Duarte Nunes Ferreira, Nicholas Dubreuil, Danièle Dubroux, Martine Dugowson, François Duhamel, Sissi Duparc, Jean Dusaussoy, Verlaine Eddy, Daniel Edinger, Yaniv Elani, Majka Elczewska, Benoît Eliot, Gerónimo Elortegui, Elrem, Sam Enoch, Peter Lucas Erixon, Ernest, Ann Eyckmans, Nicolas Fagard, Jacques Fansten, Joël Farges, Gianluca Farinelli (Cinémathèque de de Bologne), Etienne Faure, Pierre Antoine Faure, Guy Ferrandis, Maud et Romain Ferrari, Michel Ferry, Jean Teddy Filippe, Aurélie Fiorentino, Alan Fischer, Bob Fischer, Martine Fitoussi, Sebastian Fleischhacker, Joy Fleury., Michael Flynn, Hugues Fontenoy, Scott Foundas, Werner Fraai, Jean-Robert Franco, Stephen Frears, Patrick Frégonara, Marion Frelat, Thierry Frémaux, Christine Freret, Marc Freycon, Nadine Fruchard, Sam Gabarski, Dominique Gadoin, Jean Francois Gaillard, René Gainville, Sara Gandolfi, Fernand Garcia, Matteo Garone, Vincent Garreau, Philippe Garrel, Yves Gasser, Tony Gatlif, Catherine Gaudin-Montalto, Jean-Marc Gauthier, Costa Gavras, Christiane Gehl-Gabadou, Nathalie Geiser, Lizi Gelber, Isabelle Gély, Jean-Marc Ghanassia, Alain Gil, Véronique Gillet, Terry Gilliam, Christian Gion, Zbiggy Giovanos, Agata Giovanos, François Girault, Stéphane Gizard, Michaël Goldberg, Nelson Gonzalez, Carlos Miguel Bernardo González, Charles Andre Gordeaux, Christophe Goumand, Yann Gozlan, Michel Gras, Eric Gravereau, Martin Gregus, Dominique Greusard, Thierry Grizard, Serge Grünberg, Geoffroy Guerrier, Florent Guézengar, Marc Guidoni, Laurence Guillat, Bernd Günther, Marta Gutowska, Michele Hababou, Mikael Håfström, Lesly Hamilton, Catherine Hargreaves, Ronald Harwood, Dimitri Haulet, Geert Heirbaut, René Heitz, Buck Henry, Michèle Henx, Nicole Herbaut de Lamothe, Ingrid Herbert, Thoralf Herz, Siegfried Hettegger, David Heyman, Laurent Heynemann, Joshua Highfield , Patrick Hirigoyen, Fritz Erik Hoevels, Dominique Hollier, Isabelle Hontebeyrie, Frédéric Horiszny, Andreas Horvath, Robert Hossein, Igor Hrovatic-Hanover, Jean-Loup Hubert, Wendy Hudson, Allison Hull, Alejandro Gonzalez Inarritu, Luce Jaccard, Gilles Jacob, Eric et Veronique et Nicolas Jacquelin, Olivier Jacquet, Just Jaeckin, Thomas Jahn, Olivia Janik, Olivier Jansen, Nihad Christian Jarallah, Jean-Baptiste Jay, Anne Jeandet, Marie Jergan, Alain Jessua, Renate Jett, Sébastien Jimenez, Arthur Joffé, Pierre Jolivet, Kent Jones (World Cinema Foundation) , Erik Jørgensen, Emmanuelle Jossifort, Peter Josy, Florence Joutel, Rémy Jouvin Bessière, Alexandra Julen, Paola Jullian, Roger Kahane, Pierre Kalfon, Elisabeth Kalinowski, Michel Kammoun, Pascal Kané, Reena Kanji, Nelly Kaplan, Wong Kar Waï, Katylodola, Elisabeth Keplinger, Nicolas Kermel, Darius Khondji, Nathalie Kiener, Ladislas Kijno, Luc Kinsch, Muriel Kintziger, Richard Klebinder, Jonathan Klein, William Klein, Harmony Korinne, Jan Kounen, Andrzej Krakowski, Chantal Krakowski, Sylvia Kristel, Hanna Kudelski, Diane Kurys, Elzbieta Kusak-Majchrzak, Emir Kusturica, Irene Kuznetzova, Jean Labadie, Eliane Lacroux, Eric Lagesse, Michel Laigle, Stéphane Lam, John Landis, Claude Lanzmann, David Lanzmann, André Larquié, Pauline Larrieu, Jacques et Françoise Lassalle, Marc Latil, Carole Laure, Christine Laurent-Blixen, Pierre Laville, Emilien Lazaron, Junille Le Pesteur, Eric Le Roy, Pierre Le Scouarnec, Fábio Leal, Pawel Lech, Vinciane Lecocq, Eric Lecocq, Patrice Leconte, Linda Lefebvre, Béatrice Lefoulon, Catherine Legal, Delphine Legros, Claude Lelouch, Jean-louis Lemierre, Ann Lemonnier, Julieta Lencina, Alain Lenglet, Gérard Lenne, Claudine Lenoir, Julie Lerouxel, Les Nanaqui, Larry Levine, Charlotte Levy, Lorraine Lévy, Pierre et Renée Lhomme, Stephane Lioret, Katarzyna Lipinska, Marish Lippi, Jean-Marc Loiseau, Catherine Rachel Loiseau, Cynthia Long, Jean-Claude Irving Longin, Marisa Lorah, Marceline Loridan-Ivens, Nicole Lormeau, Joffrey Louis, Michael Louis Wells, Boris Loundine, Rachel Lowenstein, Catalina Lozano, Hugo Luczyc-Wyhowski, Flore Luquet, Laurence Lustyk, David Lynch, Bania Madjbar, Krzysztof Majchrzak, Velipekka Makkonen, Laurent Malet, Tim Malieckal, Guy Malugani, Erling Mandelmann, Bertrand Mandico, Michael Mann, Alessandro Marcelli, Carlos Marciales, Yvon Marciano, François Margolin, Joseph Marin, Jean-Pierre Marois, Tonie Marshall, Alexandre Martelin, Alain Martin, Sandrine Martin, Danielle Martinetti, Florent Martinez, Didier Martiny, Mario Martone, Thierry Mathelin, Christine Mathis, Esmeralda Mattei, Nicolas Mauvernay, Yannick Mazet, Christopher, Spencer et Claire Mc Andrew, Natalie Mei, Michelle Géranium Melman-Gory, Guillermo Menaldi, Mathieu Mercier, Muriel Mercier, Frédéric Mermoud, Nicolas Mesdom, Laura Metaxa, Margot Meynier, Allison Michel, Radu Mihaileanu, Anna Mikropoulou, Jean-Louis Milesi, Claude Miller, Lionel Miniato, Eric Miot, Bernard Mirgain, Annie Misserey, Nelly Moaligou, Jean - Marc Modeste , Mario Monicelli, Maryline Monthieux, Miguel Morales, Jeanne Moreau, Frédéric Moreau, Sarah Moreau-Flament, Gael Morel, Christian Morel de Sarcus, Omayra Muñiz Fernández, Carmen Munoz, Stephanie Murat, Christian Mvogo Mbarga, Tim Myers, Anna N.Levine, Elisabeth Nègre, Charles Nemes, Florence Nicolas, Juliette Nicolas-Donnard, Sandra Nicolier, Edouard Niermans, Rachel Noël, Rui Nogueira, Olivier Nolin, Alejandra Norambuena Skira, Anna Nordahl, Fabrice Nordmann, Fabrice O. Joubert, Sigrid Obellianne, Lucien Obellianne, Marc Obéron, Michel Ocelot, David Ogando, Mariana Oliveira Santos, Szentgyörgyi Ottó, Martine Pagès, Eric Pape, Vincent Pappalardo, Jacques Paratte, Nadia Paschetto, Abner Pastoll, Alexander Payne, Guy Péchard, Nicola Pecorini, Richard Pena (Directeur Festival de NY), Lindsey Pence, Olivier Père, Suzana Peric, Vladimir Perisic, Patrick Perlman, Jacques Perrin, Laurent Petitgirard, Cesare Petrillo, Hervé Philippe, Thomas Pibarot, Andréa Picard, Michel Piccoli, Arnaud Pierrichon, Stéphane Pietri, Anne Pigeon Bormans, Samuel Pinon, Claude Pinoteau, Jean Piva, Guillaume Pixie, Gosia Plachta, Michele Placido, Sabrina Poidevin, Agnès Catherine Poirier, Emmanuel Pollaud-Dulian, Maud Pommier-Samaan, Jean-Yves Potel, Stéphane Pozderec, Harry Prenger, Jean et Marie Prévost, Gilbert Primet, Peter Priskil, Angélique Prokop, Stefanos Psaromiligas, Bozena Psztyk, Florence Quentin, Marie-Hélène Raby, Philippe Radault, Tristan Rain, Florence Raphaël, Jean-Paul Rappeneau, Joseph Rassam, Rolandas Rastauskas, Brett Ratner, Raphael Rebibo, Redha, Ben Omar Redouan, Carol Reid, Dusan Reljin, Jo Reymen, Laurence Reymond, Catherine Reynier-Barateau, Yasmina Reza, Christiane Rhein, Jacques Richard, Dominique Robert, Margarita Robski, Pascale Rocard, Jean-Jacques Rochut, Christian Rogler, Yannick Rolandeau, Michèle Rollin, Paul Rondags, Avital Ronell, Frank Roozendaal, Graciela Rosato, michèle Rossi-Ducci, Elisabeth Roudinesco, Kontochristopoulou Roula, Laurence Roulet, Joshua Rout, Paolo Roversi, Didier Roy, Jacques Rozier, Charles Rubinstein, Isabelle Ruh, Martin Ruhe, Sonia Rykiel, Anita S. 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Neil Schulman, Pierre Schumacher, Pierre-Alexandre Schwab, Ettore Scola, Luis Gustavo Sconza Zaratin Soares, Martin Scorsese, Carole Scotta, Steven Sedgwick, Andrea Sedlackova, Frank Segier, Michèle Seguin-Sirhugue, Guy Seligmann, Dominique Sels, Elis Semczuk, Christiane Semczuk, Lorenzo Semple Jr, Julien Seri, Joël Séria, Catherine Sermet, Olivier Séror, Henry-Jean Servat, Ken Seton-Vyhnal, Sophie Sharkov, Boris Shlafer, Nanan Sikki, Antoine Silber, Pierre Silvant, Charlotte Silvera, Noel Simsolo, Christophe Sirodeau, Philippe Sisbane, Abderrahmane Sissako, Beatrice Sisul , Grégoire Sivan, Petter Skavlan, Romain Slocombe, Jola Lech Slowianska, Marcin Sokolowski, Pierre Somers, Loïc Sorel, Paolo Sorrentino, Valérie Soulier, Arnaud Soulier, Vassilis Sourapas, Yannis Stavrou, Roch Stephanik, Karen Stetler, Denise Stieglitz, Guillaume Stirn, Bernard Stora, Stephan Streker, Gérard Stum, Jean-Marc Surcin, Tilda Swinton, Christian Szafraniak, Piotrek Szymanek, Jean-Charles Tacchella, Radovan Tadic, Mickael Tanguy, Danis Tanovic, Bertrand Tavernier, André Techiné, Katie Teece, Hutfer Teense, Cécile Telerman, Harold Alvarado Tenorio, Marie-Ange Terrier, Alain Terzian, Christian Texier, Jean-Paul Thaens, Valentine Theret, Virginie Thévenet, Alexandre Thiery, Pascal Thomas, Jeremy Thomas, Marc Thomas Charley, Balthasar Thomass, Cyril Thurston, Zelda Tinska, Frédérique Topin, Giuseppe Tornatore, Serge Tosca, Cali Tosca, Serge Toubiana, Walter Toubin, Jean-Luc Touillon, Maurizio Trani, Daniel Treichler, Guillemette Trimech, Nadine Trintignant, Claire Tromeur, Fernando Trueba, Julie Turcas, Mitja Tušek, Tom Tykwer, Alexandre Tylski, Stephen Ujlaki, Fritz Urschitz, José Antonio Valdés Peña, Kenny Valdisserri, Jaques Vallotton, Phil van der Linden, G.W. van der Meiden, Betrand van Effenterre, Leopold van Genechten, Pieter van Hees, Edith Van Her, Rudolf van Maanen, Christophe van Rompaey, Dorna van Rouveroy, Elbert van Strien, Vangelis, Alessio Vannetti, Jean-Pierre Vaucouloux, Lucília Verdelho da Costa, Christian Verdu, Jean-Pierre Vergne, Sarah Vermande, Elizabeth Verry, Maryana Vestic, Julien Veyret, Caroline Veyssière, Francesco Vezzoli, Régine Vial, Daniel Vigne, Vivien Villani, Marta Villarroya Estruch, Marc Villemain, Jean-François Villemer, Daria Vinault, Verde Visconti, Ivan Vislen, Didier Volckaert, Alain Vorimore, Thomas Vossart, Gilles Walusinski, Eric Watton, Lioba Wehinger, Monika Weibel, Florian Weigl, Dominique Welinski, Wim Wenders, Raphaël Wertheimer, Andy Whittaker, Cornélius Wiijgers, Dorothée Wiijgers, Agnès Wildenstein, Anaïse Wittmann, A Wolanin, Margot Wolfs, Peter Woltil, Arnaud Xainte, Steve Yeo, Likhem Young, Paule Zajdermann, Christian Zeender, Claudie Zehnacker, Ania Zenowicz, Fabrice Ziolkowski, Terry Zwigoff.

    Et les organisations professionnelles / and professional organizations

    – l’Académie des César
    – l’API (Association des producteurs Indépendants)
    – l’ARP
    – l’ARRF – Association des Réalisateurs et réalisatrices de Films - Belgique
    – Bund gegen Anpassung
    – la Cinémathèque Française
    – la Cinémathèque de Dijon / Cinémathèque Jean Douchet
    – le Festival de Cannes
    – le Festival des Rencontres internationales du cinéma de patrimoine de Vincennes
    – le Fonds Culturel Franco Américain
    – le Groupe 25 images
    – la SACD
    – Le Bureau National du SFA
    – le SPI
    – Le Syndicat National des Techniciens de la Production Cinématographique et de Télévision
    – l’Union des producteurs de films
    – L’équipe du dernier film de Roman Polanski « Ghost »
    – Pathé
    – Scott Foundas (LA Weekly)

    #840_pourritures

  • L’#extrême_droite s’agite. Entre le #6_février 1934 et le 6 février 2014, ressemblances et dissemblances

    Il y a 80 ans, jour pour jour, éclatait l’#émeute provoquée à #Paris par les ligues d’extrême droite. Elle a laissé quinze morts et 2000 blessés sur le pavé et fait vaciller la IIIe République qui allait tomber quatre ans plus tard sous les coups des troupes allemandes et des manœuvres de Pétain.

    Le 6 février 1934 reste un mythe fondateur pour l’extrême droite française, comme le souligne l’historien Olivier Dard dans Libération. A l’occasion de ce sinistre anniversaire, de nombreux commentaires dégagent plusieurs points communs entre cette manif violente et celles qui se sont récemment déroulées en #France. Tout d’abord, la convergence de plusieurs mouvements et groupuscules d’origines très diverses et qui se réunissent dans une même détestation du pouvoir en exercice.

    Ensuite, les thèmes de mobilisation qui se ressemblent comme deux morceaux de boue : l’#antisémitisme ­– clairement revendiqué par les manifestants du « jour de la Colère » dimanche 26 janvier dernier­ – la haine de l’#étranger, le rejet des valeurs républicaines, la lutte contre la #Franc-Maçonnerie en ce qu’elle incarne cette #laïcité que les fascistes de 1934 et leurs rejetons d’aujourd’hui rejettent.

    http://www.lacite.info/lextreme-droite-sagite-entre-le-6-fevrier-1934-et-le-6-fevrier-2014-ressemb

  • Undergrounds défrichés | Fragments sur les Temps Présents
    http://tempspresents.wordpress.com/2012/10/29/stephane-francois-georges-valois-white-music

    #Georges_Valois, L’Homme contre l’argent. Souvenirs de dix ans 1918-1928 , édition présentée par Olivier Dard, Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 2012, est un livre très important pour l’historien qui étudie les années 1920 et 1930 en France. En effet, il s’agit d’une autobiographie de Georges Valois et d’un voyage, un récit, au sein de l’extrême droite de cette période. Mais surtout, ce livre permet de comprendre les mécanismes qui ont permis la naissance du premier parti réellement fasciste en France. Dans ce sens, ce livre est un témoignage important. D’autant plus, que cet ouvrage est aussi une galerie de portraits sans concessions de personnalités de l’époque : Charles Maurras évidemment, Benito Mussolini, François Coty, etc., ainsi qu’une fresque de milieux très divers, dont l’Action française, brossée par un auteur à l’écriture vive et parfois brutale, voire virulente, comme le montre la violence de la description de Maurras, de Bainville ou Pujo, avec qui il règle ses comptes. Enfin, cet ouvrage donne un éclairage intéressant de la naissance de la technocratie française et de son réalisme. Bref, ces Souvenirs de dix ans permettent d’entrer et de comprendre les années 1920. L’Homme contre l’argent est aussi important pour comprendre l’évolution psychologique et politique de l’un des intellectuels majeurs de cette période, Georges Valois : homme d’action révolutionnaire et conservateur, anticapitaliste et anti-américain, il fut l’un des premiers à être fasciné par le fascisme naissant, et s’en éloigna lorsque celui-ci devint une idéologie importante, en 1927. Il s’en éloigna tellement qu’il édita dans sa maison d’éditions des auteurs antifascistes italiens ! Il devint même un rénovateur de la République… Dix ans plus tard, il se rapprocha des idées socialistes en théorisant l’abondancisme, prônant pour les années à venir un « Nouvel âge ». Il s’agit donc d’une personnalité complexe, qui se livre (un peu) dans ces Souvenirs. Il était donc capital que ce livre devenu rare soit réédité. En outre, l’introduction d’Olivier Dard, qui est sûrement le meilleur spécialiste de la période, offre de précieuses informations sur une période peu étudiée.