person:olli rehn

  • Bruxelles réservé sur les réformes de la France
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/11/15/bruxelles-reserve-sur-les-reformes-de-francois-hollande_3514355_3234.html

    (Bruxelles, bureau européen). Dans une série d’avis rendus publics vendredi 15 novembre, la Commission européenne dresse un bilan des plus mitigés des réformes engagées par François Hollande en contrepartie du délai accordé, en juillet, à la France pour ramener le déficit public sous les 3 % du produit intérieur brut (PIB) d’ici à 2015.

    Certes, sur le front budgétaire, le projet de loi de finance 2014 est « globalement satisfaisant », juge José Manuel Barroso, le président de la commission européenne, qui n’envisage pas de demander à la France, comme à l’ensemble des Etats membres de l’euro, d’amender son projet de budget, bien qu’il dispose depuis cette année d’une telle prérogative.
    « RAS-LE-BOL » FISCAL

    Bruxelles considère cependant que Paris ne dispose plus d’aucune marge de manœuvre en cas de dérapage de ses finances publiques. En témoigne le « ras-le-bol fiscal » des Français, pour reprendre les mots de Pierre Moscovici, le ministre de l’économie. Pour tenir le cap des 3 % de déficit d’ici à deux ans, le niveau d’imposition record oblige désormais le gouvernement à réduire les dépenses publiques.

    Surtout, Bruxelles ne cache pas ses doutes sur la portée des réformes annoncées ou engagées en France. A commencer par la réforme des retraites en cours d’adoption, qui « pourrait s’avérer insuffisante à moyen terme », estiment les services d’Olli Rehn, le commissaire en charge des affaires économiques. Et de regretter que la réforme se résume pour l’essentiel à la hausse des charges sociales et se limite au régime général.

    Mercredi 13 novembre, la Commission a annoncé, sans surprise, qu’elle maintenait la France en phase d’"examen approfondi" dans le cadre d’un « mécanisme d’alerte » mis en place au plus fort de la crise de la zone euro, en raison, non seulement de son fort endettement, mais aussi de ses problèmes persistants de compétitivité.

    RÉDUIRE LE COÛT DU TRAVAIL

    « La France a pris des mesures pour améliorer sa compétitivité, en particulier avec l’introduction d’un abattement fiscal en faveur de la compétitivité et de l’emploi en 2013 », reconnaît-on à Bruxelles. Mais, juge la commission, « de nouvelles réformes structurelles s’imposent pour réduire le coût de la main d’œuvre ».

    « La France est en train de se réformer, de changer sur le plan des finances publiques et de la compétitivité », a soutenu, jeudi soir, Pierre Moscovici sans attendre la publication des avis bruxellois. Afin de déminer le terrain, le ministre de l’économie s’est même entretenu avec Olli Rehn pour s’assurer que les déclarations de ce dernier ne viendront pas enflammer le débat sur les réformes en France, comme au sein du gouvernement.

    #économie
    #PIB
    #austérité
    #fiscalité
    #coût-du-travail
    #Commission-européenne
    #François-Hollande
    #France

  • Budget 2014 : Bruxelles donne un bon point à la France - LExpansion.com
    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/budget-2014-bruxelles-donne-un-bon-point-a-la-france_403245.html

    C’est un satisfecit qui vaut de l’or : la Commission européenne a salué jeudi les grandes lignes du projet de budget de la France pour 2014, le jugeant « responsable et prudent », même si elle ne rendra un avis complet qu’à la mi-novembre. « Ce projet de loi de finances est marqué par la responsabilité et la prudence. Les hypothèses de croissance adoptées, même si légèrement supérieures aux nôtres, apparaissent plausibles », a affirmé Olli Rehn, le commissaire en charge des Affaires économiques à Bruxelles.

    Le commissaire européen s’exprimait devant la presse aux côtés du ministre français des Finances, Pierre Moscovici, venu le rencontrer à Bruxelles ce jeudi pour défendre le projet de budget 2014, présenté la veille en Conseil des ministres. Pour ce qui est du déficit public, celui-ci devrait atteindre 4,1% du PIB en 2013, soit au-delà de la cible de 3,9% fixée par la Commission européenne, a relevé M. Rehn.

    L’exécutif européen évaluera donc « si l’ajustement structurel réalisé est tout de même conforme » aux recommandations faites au printemps. Car « le déficit structurel (qui ne tient pas compte de la conjoncture, ndlr) est plus important que le déficit nominal concernant notre analyse », a-t-il ajouté. En échange d’un délai de deux ans accordé pour ramener son déficit dans les clous européens (sous la barre des 3% de PIB), la Commission européenne avait exigé de la France qu’elle mette en oeuvre des réformes et que son déficit soit à 3,9% en 2013, 3,6% en 2014 et 2,8% en 2015.....

    #budget_2014
    #Bruxelles
    commissaire européen aux Affaires économiques, #Olli_Rehn
    ministre français des Finances, #Pierre_Moscovici
    #réformes

  • La solution du FMI pour la France : réduire l’accès aux prestations sociales
    http://parti-ouvrier-independant.fr/2013/09/14/la-solution-du-fmi-pour-la-france-reduire-lacces-aux-prest

    Relevant la « vulnérabilité budgétaire » de la France, le FMI l’exhorte de nouveau à limiter ses dépenses, notamment en réduisant l’accès aux prestations sociales. De son côté, Olli Rehn, commissaire européen chargé des Affaires économiques, répète que « la France va dans la bonne direction en matière de réformes, mais il y a encore beaucoup à faire ».

    Pour le FMI, le système de protection sociale doit « basculer » de l’actuel système universel vers un mécanisme basé sur « le niveau de ressources » et les dépenses de santé et d’éducation « être réduites de manière importante » en « privilégiant la qualité sur la quantité ».

  • Salariés et retraités en ligne de mire, par Martine Bulard | La valise diplomatique
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-09-09-retraites

    En fait, si le président Hollande s’est ainsi précipité, ce n’est pas pour « sauver le système de retraite », menacé d’aucune faillite, mais pour répondre aux injonctions de Bruxelles et des agences de notations qui réclament une réduction des dépenses publiques et notamment des retraites par répartition. « Le projet de réforme comporte des points pouvant être vus comme en opposition avec ce que la commission avait suggéré », a déjà fait savoir M. Olli Rehn, commissaire européen chargé des affaires économiques et monétaires, sur le ton de l’instituteur mécontent face à un élève récalcitrant. Avec la même condescendance, l’agence de notation Fitch indique : « Les récentes annonces du gouvernement français sur sa réforme des retraites constituent une étape positive pour la signature de crédit (...) mais n’apparaissent pas suffisantes. » Pour les milieux financiers, ce n’est jamais assez. Et le mécontentement de Bruxelles ne vaut pas bienfait pour les travailleurs. Qu’on en juge, à l’examen des principales mesures.

    #France #Politique #Social-démocratie #Société #Travail #Retraites

  • Bruxelles donne deux ans à Hollande pour devenir Schröder
    http://www.marianne.net/hervenathan/Bruxelles-donne-deux-ans-a-Hollande-pour-devenir-Schroder_a208.html

    La commission de Bruxelles a fait un joli cadeau d’anniversaire à François Hollande au moment où il souffle sa première bougie à l’Elysée : un répit de deux années pour amener le déficit public de la France en dessous des 3% du PIB. On rappelle que le gouvernement français s’était engagé à y parvenir dès cette année, puis avait proposé de repousser l’échéance en 2014. Olli Rehn, commissaire européen à l’économie, a donc tranché au-delà des demandes françaises. Mais le cadeau est empoisonné et il n’y a que Pierre Moscovici pour y voir un tournant et l’abandon de la politique d’austérité aveugle et généralisée dans l’Union européenne. 
    D’abord parce qu’au niveau européen, la commission ne change pas de politique : elle ne demande pas des investissements massifs pour les infrastructures, des grands programmes de recherche, des fonds sociaux pour former els chômeurs, une mutualisation de la dette, la recapitalisation obligatoire des banques par leurs actionnaires, le rachat d’obligations d’Etat par la BCE. Non. Elle donne du temps pour faire la même chose qu’avant. Elle acte simplement que l’orientation qu’elle a soutenue mène droit à la catastrophe non seulement économique et sociale, mais aussi politique, car l’an prochain, il y aura de sélections au Parlement de Strasbourg. Comme on prête à José Manuel Barroso l’intention de briguer la tête de liste des conservateurs européens. On comprend mieux le véritable pourquoi de l’inflexion bruxelloise : l’électoralisme le plus minable, à l’instar d’un maire qui réduit les impôts locaux juste avant de se présenter au suffrage des administrés !

  • L’AUSTÉRITÉ SUR UNE ERREUR DE CALCUL

    -- On découvre qu’une prestigieuse étude en économie, citée des centaines de fois dans le monde occidental, contient une erreur de débutant.
    Nombre d’économistes, au moins 500 articles universitaire, ont répercuté les conclusions de leurs collègues, sans jamais vérifier leurs calculs. Le 13 février 2013, Olli Rehn, Commissaire européen aux affaires économiques, faisait référence à cette étude pour soutenir sa politique d’austérité en europe.
    -- Mardi dernier, 16 avril, un chercheur américain, Mike Konczal, semait la pagaille parmi les défenseurs de la théorie économique de l’austérité : c’est-à-dire ceux pour qui la crise économique dans laquelle nous vivons depuis 2008 ne sera résolue que par une vigoureuse réduction des dépenses gouvernementales, afin de réduire la dette. Ce que révélait Konczal, c’était qu’une des principales justifications des politiques d’austérité ces dernières années, une étude signée par deux économistes de Harvard en 2010, était construite sur une erreur dans un tableau Excel.
    -- Les premiers à s’y être attelés sont trois économistes de l’Université du Massachusetts. En gros, ils concluent que Kenneth Rogoff (Chef économiste du FMI) et Carmen Reinhart avaient commis trois erreurs, dont celle du tableau Excel. Ils avaient notamment exclu du calcul du taux de croissance cinq des pays à la dette élevée (dont le Canada).
    -- Mises bout à bout, ces trois erreurs annulent la conclusion de Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff qui était devenue la base « scientifique » des politiques d’austérité : leur « calcul » semblait en effet démontrer que, passé le seuil magique où la dette représente 90% du PIB, un pays basculerait du côté de la dépression, d’où l’urgence de couper dans les dépenses. Or, une fois l’erreur corrigée, à 90 % du PIB on obtient une croissance positive de 2,2%.
    -- En attendant, ironise l’économiste Paul Krugman dans son blogue du New York Times, on est en présence d’une erreur Excel qui a, grosso modo, « détruit les économies du monde occidental ».
    Les dérives de la finance ont été falsifiées en dérives des dépenses. On peut aujourd’hui constater que l’économie n’est pas scientifique, mais bien l’idéologie de la caste qui domine le monde.

  • Statement on Cyprus by Olli Rehn European Commission Vice-President and #Christine_Lagarde, Managing Director of the International Monetary Fund
    http://reflets.info/statement-on-cyprus-by-olli-rehn-european-commission-vice-president-and-ch

    Le #Fonds_Monétaire_International vient de publier un communiqué de presse que nous nous permettons de commenter, parce qu’il est plein de #Lulz… Press Release No. 13/102 April 3, 2013 The Cypriot authorities have put forward a multi-annual reform programme to address the economic challenges facing the country. Its goals are to stabilize the financial [...]

    #A_la_Une #Economie #Monde #Chômage #Chypre #featured #FMI