person:oscar wilde

  • Un sport de gonzesses...
    http://www.radiopanik.org/emissions/foc-la-radio/un-sport-de-gonzesses-

    Oscar Wilde (à moins que ce ne fut le philosophe ardennais Philippe Albert) disait : « Le football, c’est très bien comme sport pour les filles rudes, mais il est à peine approprié pour les garçons délicats. »

    Lors de l’émission du 21 février titrée « Femmes de foot », nous nous demandions si Jay Mc Inerney avait raison quand il affirmait : « Les hommes parlent aux femmes pour coucher avec elles, les femmes couchent avec les hommes pour parler avec eux. »

    Dès lors, nous pouvons nous poser cette autre question : « Les hommes ne s’intéressent-ils pas au foot féminin juste dans l’espoir de mettre un goal aux femmes qui s’y intéressent ? »

    Et nous allons y répondre. En 90 minutes. Sans arrêts de jeu.

    Illustration : la joueuse américaine de football Alex Morgan est sévèrement tacklée (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/foc-la-radio/un-sport-de-gonzesses-_06413__1.mp3

  • Why Doing Good Makes It Easier to Be Bad - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/why-doing-good-makes-it-easier-to-be-bad

    Oscar Wilde, the famed Irish essayist and playwright, had a gift, among other things, for counterintuitive aphorisms. In “The Soul of Man Under Socialism,” an 1891 article, he wrote, “Charity creates a multitude of sins.”Oscar WildeWikicommonsSo perhaps Wilde wouldn’t have been surprised to hear of a series of recent scandals in the U.K.: The all-male charity, the President’s Club, which raised money for causes including children’s hospitals through high-valued auctions, was forced to close after the Financial Times uncovered sexual assault and misogyny at its annual dinner; executives of Oxfam, a poverty eradication charity, visited prostitutes while delivering aid in earthquake-stricken Haiti, and were allowed to slink off to other charities, rather than being castigated for their actions; (...)

  • Êtes-vous à la hauteur de votre prénom ?
    https://theconversation.com/etes-vous-a-la-hauteur-de-votre-prenom-74558

    La nouveauté de notre recherche est de montrer que notre tendance à nous assimiler aux stéréotypes sociaux finit par se traduire dans notre visage, du moins avec l’étiquette sociale que constitue notre prénom. Le processus peut être soit direct (par ex., Chloé porte les cheveux lâchés ; Angélique porte une tresse) ou bien passer par l’effet du prénom sur la personnalité (par ex., un prénom peut être associé à quelqu’un d’ouvert d’esprit, ce qui peut se traduire par la suite par un visage plus avenant).

    Nous mettons donc en évidence une sorte d’effet Dorian Gray, du nom du protagoniste du roman d’Oscar Wilde, dont le portrait de son visage évolue au cours de sa vie et de ses viles actions. Le fait que notre prénom, choisi par d’autres que nous, influence profondément notre apparence à l’âge adulte, suggère un effet de structuration sociale puissant, qui nous marque dans notre évolution depuis la naissance.

    L’effet visage-nom – le fait que nous reconnaissons le prénom d’un(e) inconnu(e) au-delà du facteur chance – connaît des limites qui illustrent d’autant plus sa nature sociale de prophétie auto-réalisatrice. Tout d’abord, nous trouvons que les individus d’une culture donnée reconnaissent le prénom d’autres individus de leur culture, mais sont incapable de reconnaître le prénom d’individus d’une autre culture.

    #psychologie_sociale

  • La désobéissance civile | Métamorphoses
    http://www.radiogrenouille.com/programmes-radio/grille/metamorphoses-fevrier-2017

    « Aux yeux de quiconque à lu l’Histoire la désobéissance est la vertu originelle de l’Homme » (Oscar Wilde). D’Henry David Thoreau à Edgar Morin, en passant par Howard Zinn, Hannah Arendt, Stephane Hessel, la désobéissance civile a été défendue par des hommes et des femmes qui ont marqué l’Histoire. Qu’est-ce que la désobéissance civile ? Quels sont ses enjeux et ses ingrédients ? Invités sur le plateau : Hugues Leenhardt (associations Mouvement pour une Alternative Non Violente et Coopérations à la Paix) et Anne Peissik- Lemery (Faucheuse de chaises). Entretiens enregistrés : Hadadi Kaddour (HK et les Saltimbanques) et Cédric Herrou (agriculteur de la Vallée de la Roya condamné pour aide à l’entrée, à la circulation et au séjour de personnes en situations irrégulières). Durée : 58 min. Source : Radio (...)

    http://media.radiogrenouille.com/2017-02-13_metamorphoses-web.mp3

  • Immédiateté lysergique et patience révolutionnaire :

    Acid communism : drogues et conscience de classe – Période
    http://revueperiode.net/acid-communism-drogues-et-conscience-de-classe

    Je vais parler du capitalisme et de la conscience. Certains d’entre vous ont lu mon livre Le réalisme capitaliste. De quoi s’agit-il ? D’un concept, ou plutôt d’une croyance, selon laquelle le capitalisme est le seul système économique réaliste. En fait, ce n’est pas tout à fait cela, parce que dans la vie de tous les jours, les gens ne se soucient ni du capitalisme ni de l’idée qu’il serait le seul système viable. En fait, la seule façon de penser le réalisme capitaliste1, c’est en termes de déflation de la conscience.

    Pour dire les choses schématiquement et brutalement, je présenterais l’essor du réalisme capitaliste ainsi : c’est la perception croissante des relations sociales, des conceptions et des formes de subjectivité capitalistes comme inévitables, impossibles à éradiquer. Sa diffusion est directement corrélée avec le reflux du concept de conscience au sein même de la culture. Il faut donc appréhender le néolibéralisme, non pas comme il se présente lui-même, en termes de liberté individuelle, mais comme une stratégie visant directement la destruction des formes de conscience en plein essor dans la période cruciale des années 1968.

    Trois formes de conscience interagissaient alors de manière fascinante, productive et extrêmement dangereuse pour le capital.

  • Les chômeurs britanniques doivent payer ! Le Grand Soir - Philippe ARNAUD
    https://www.legrandsoir.info/les-chomeurs-britanniques-doivent-payer.html

    Ce 3 janvier 2017 à 20 h, j’ai suivi, sur le journal télévisé de France 2, un reportage intitulé « Au Royaume-Uni, les chômeurs soumis à un régime drastique ». Sous titre : « France 2 a enquêté sur le système dénoncé par le réalisateur Ken Loach dans son film Moi, Daniel Blake , auréolé de la Palme d’or au festival de Cannes ».

    Reportage :

    Voix du journaliste : « Beaucoup disent y aller la peur au ventre, comme on répondrait à une convocation du commissariat de police. Le Job Centre , l’équivalent britannique de Pôle emploi, est interdit aux caméras. Ce chômeur est l’un des rares à avoir filmé en caméra cachée son évaluation bimensuelle. Il a écrit noir sur blanc toutes ses recherches d’emploi, mais visiblement cela ne suffit pas, d’autant qu’il a osé postuler à des offres en dehors de son champ de compétence. »
    Voix de l’employée du Job Centre  : « Vous n’avez même pas postulé. Vous avez regardé des offres d’emploi qui ne vous correspondant pas. Vous n’avez pas l’expérience nécessaire. »

    Voix du chômeur : « Oui mais vous ne comprenez pas ce que je vous dit. Vous m’avez dit de faire ça... »

    Voix de l’employée du Job Centre  : « Vous n’avez pas utilisé les sites officiels... »

    Voix du chômeur : « Non, mais, attendez, ce n’est même pas marqué sur le formulaire... »

    Voix du journaliste : "Il y a 31 règles à respecter. La première d’entre elles : passer 35 heures par semaine sur ce site officiel à chercher du travail. Toutes les connexions et les clics sont enregistrés. Ce jeune chercheur d’emploi n’a pas pu atteindre le quota, ses allocations ont été coupées. « On a l’impression de n’être qu’un numéro. J’ai dû faire 35 heures de recherche d’emploi en ligne par semaine. C’est nettement impossible. Alors ils m’ont coupé les allocations. Je peux comprendre, mais si on me retire l’argent, comment fait-on pour vivre ? », demande-t-il. [Et je note même que le verbe employé, en anglais, est non pas vivre (to live) mais « survive », « survivre »...]. 
"Il est obligatoire, sous peine de sanctions, d’accepter n’importe quel travail fourni par le Job Centre . Autre règle pointilleuse : si vous avez dix minutes de retard à un entretien, vos allocations pourront être coupées. Si, et seulement si, ils respectent toutes les conditions, les chômeurs seront indemnisés. Mais avec une allocation conçue pour les décourager de rester inactifs. L’allocation-chômage ou ARE, s’appelle au contraire allocation de chercheur d’emploi. Elle est limitée à 6 mois maximum. Son montant est de 73 livres maximum par semaine, soit 400 euros par mois. Elle n’est pas indexée sur l’ancien salaire. Peu importe que l’on sorte d’un métier de banquier, de pilote de ligne ou de cadre supérieur. Enfin, cette maigre allocation est encore réduite en fonction des revenus du conjoint."

    « Sur ce régime très strict, le cinéaste britannique engagé Ken Loach a réalisé un film, Moi, Daniel Blake , auréolé d’une palme d’or à Cannes, le film a suscité un léger débat au Royaume-Uni, vite balayé, quelques semaines plus tard, par le gouvernement britannique. Il croit dur comme fer en son modèle, conforté par le chiffre record de 4,8 % de chômage seulement. »

    Vue d’une salle où parle le ministre du travail, Damian Green : « Il faut veiller à ce que les gens soient toujours mieux dans le marché du travail qu’en dehors. Notre approche de la réforme de l’État-Providence a transformé ce pays. C’est le travail qui doit rapporter et les aides doivent limitées à ceux qui en ont le plus besoin. Il y a aujourd’hui 2,7 millions de personnes de plus qui travaillent qu’en 2010. »

    Voix du journaliste : « Et il n’y a pas que les politiques. Une bonne partie de la société et les journaux populaires pointent du doigt ces chômeurs qui ont osé partir en vacances après avoir épinglé leur photo sur les réseaux sociaux et parfois la justice s’en mêle, comme avec l’exemple de cette femme qui avait beaucoup voyagé et qui a écopé de trois ans de prison ferme ».

    Remarques sur ce que n’ont pas dit les journalistes.
    Remarque 1. Cette grande dureté (montrée de façon saisissante par Ken Loach dans son film), révèle la persistance de l’ancienne mentalité chrétienne (catholique comme protestante, d’ailleurs) qui considère le non-travail (baptisé oisiveté) comme le vice principal, comme le vice initial, comme le vice-matrice de tous les autres, et qui voit le travail comme le rachat, la rédemption de la faute originelle d’Adam : « Á la sueur de ton visage tu mangeras ton pain » (Genèse 3, 19). Dans cette perspective, ce que rapporte le travail importe peu – et il importe encore moins que sa rémunération permette de vivre : l’essentiel est qu’il y ait travail, et travail comme « punition », comme épreuve douloureuse. Cette notion se retrouvant à la fois dans le nom de la « trabicula » ou chevalet de torture, et l’expression « femme en travail », c’est-à-dire femme dans les douleurs de l’enfantement.

    Remarque 2. Même si tous les pays tendent à adopter la même attitude à l’égard des chômeurs, il n’est pas anodin que ce reportage ait été effectué au Royaume-Uni, pays qui a mis au point, au XVIIIe siècle, les workhouses (ou, littéralement, les maisons de travail), où les pauvres, en échange d’une maigre pitance, et d’un « logis », étaient astreints à travailler dans des conditions très dures et humiliantes, 18 heures par jour, séparés entre hommes et femmes, et soumis à de dures punitions en cas d’indiscipline ou de manque de rendement. A cet égard, pastichant Lénine, qui disait : « Le communisme, c’est les Soviets plus l’électricité », on pourrait dire, les Job Centre s à la britannique, « C’est les workhouses plus Internet ».

    Remarque 3. Il est assez notable que dans l’Histoire de l’Angleterre dite « moderne » (c’est-à-dire à partir du début du XVIe siècle), certains des souverains les plus marquants, ou dont on s’est le plus souvenu, ont été des femmes : Marie Tudor, Élisabeth I, Victoria, et, depuis 1952, Élisabeth II, au point parfois que, de leur nom, a dérivé un adjectif : l’Angleterre élisabéthaine, l’Angleterre victorienne. Or, cette Angleterre victorienne traîne derrière elle des connotations négatives, à la fois du point de vue du social (les workhouses ) mais aussi des mœurs (la pudibonderie, l’éducation stricte des femmes, les condamnations d’Oscar Wilde pour homosexualité).

    Peut-être, un jour, si le Royaume-Uni retrouve la voie du progressisme d’avant 1979, parlera-t-on de la seconde époque élisabéthaine (celle qui a débuté avec Élisabeth II) non plus comme celle du folklore royal célébré avec obséquiosité par les Léon Zitrone et Stéphane Bern, mais comme celle d’une ère particulièrement féroce pour les salariés, les pauvres, les malades et les chômeurs.

    _ Philippe Arnaud _

    #Angleterre #Chomage #Job_Centre #Ken_Loach #Pôle emploi, #Internet #marché_du_travail #mentalité_chrétienne #torture #workhouses #Royaume-Uni #néolibéralisme #libéralisme #ni_sociaux_ni_démocrates #poverty

  • Debord(er) la carte
    http://strabic.fr/Guy-Debord-er-la-carte-derive-psychogeographie-internationale-situationniste

    « Une carte du monde ne faisant pas mention du royaume d’Utopie ne mérite même pas un coup d’œil, car elle laisse à l’écart le seul pays où l’humanité finit toujours par aborder. » Oscar Wilde, L’Âme humaine et le socialisme, 1891.

    Fondateur de l’Internationale Situationniste (I.S.), mouvement d’avant-garde fondé en 1957 et dissous en 1972, Guy Debord aimait les cartes et les plans. Plans de Paris, plans de bataille, carte du Tendre et cartes d’état major. Poète, cinéaste, théoricien marxiste et stratège révolutionnaire, Guy Debord était aussi un grand marcheur et un excellent buveur, deux qualités essentielles pour prétendre à la dérive. Enfant terrible de la promenade baudelairienne, des vagabondages de Thomas de Quincey à Londres et des surréalistes à Paris, la dérive consiste à marcher sans but dans la ville, à s’y laisser aller aux sollicitations du milieu. Ça a l’air fastoche comme ça, mais il y faut beaucoup d’application. « Les difficultés de la dérive sont celles de la liberté » [1]. Tout concourt en effet à diriger les pas urbains. Il ne s’agit pas pour autant de marcher au hasard, mais de suivre le « relief psychogéographique », d’explorer les « unités d’ambiances » ou « plaques tournantes » et d’en rendre éventuellement compte par la fabrication de plans plus ou moins élaborés, les fameuses cartes psychogéographiques.

    #cartographie #psychogéographie #guy_debord

  • Il voulait célébrer les femmes, il crée finalement un musée sur Jack l’Éventreur (de femmes)
    http://www.terrafemina.com/article/il-voulait-celebrer-les-femmes-il-cree-finalement-un-musee-sur-jack-l-eventeur-de-femmes_a281377/1

    Lorsque les habitants du quartier de l’East End à Londres ont appris qu’un musée sur le thème des femmes de l’est londonien et des suffragettes allait ouvrir dans Cable Street, ils ont évidemment salué l’initiative. Mais quand la devanture a été révélée, ils ont tous été choqués de constater que le projet avait complètement changé, puisque c’est un musée consacré à Jack L’Éventreur qui a ouvert à la place.

    Outre le fait que l’idée du musée consacré à l’histoires des femmes ait été mise de côté, c’est surtout le fait qu’il ait été remplacé par un lieu consacré au plus célèbre tueur de femmes de l’histoire de Londres qui rend les habitants furieux. Si le tueur en série le plus célèbre de l’histoire est devenu un mythe, ses victimes, elles, ne sont vues que comme telles et l’on oublie souvent de prendre leurs histoires en considération, autrement que pour se régaler des photos de leurs cadavres pour s’offrir quelques frissons. Ces femmes étaient toutes des travailleuses du sexe qui ont été sauvagement assassinées par un serial killer qui n’a jamais été appréhendé.

    De plus, comme le fait remarquer Jemima Broadbridge, une militante de l’est londonien, Cable Street n’a rien à voir avec Jack L’Éventreur :

    « La rue est connue pour Charles Dickens et Oscar Wilde, pas Jack L’Éventreur. »

    C’est sûr que mettre en avant des femmes victimes c’est plus conforme aux stéréotypes

    Mark Palmer-Edgecumbe explique ce changement assez simplement : il avait effectivement prévu d’ouvrir un musée sur l’histoire sociale des femmes mais lorsque le projet s’est développé, il s’est dit qu’il serait plus intéressant d’aborder le sujet via le point de vue des victimes de Jack L’Éventreur.

    #il #sexisme #féminicide

  • Fauteur de troubles, par Evelyne Pieiller
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/03/PIEILLER/52725

    « D’une façon ou d’une autre, je serai célèbre, quitte à avoir mauvaise réputation. » (Oscar Wilde). Effectivement. Il fut une star, puis fut mis au ban pour la même raison : le goût irrésistible de la transgression.

  • Debord(er) la carte -

    http://strabic.fr/Debord-er-la-carte

    Écrit par Emmanuel Guy.

    publié le
    1er mai 2012

    « Une carte du monde ne faisant pas mention du royaume d’Utopie ne mérite même pas un coup d’œil, car elle laisse à l’écart le seul pays où l’humanité finit toujours par aborder. » Oscar Wilde, L’Âme humaine et le socialisme, 1891.

    Fondateur de l’Internationale Situationniste (I.S.), mouvement d’avant-garde fondé en 1957 et dissous en 1972, Guy Debord aimait les cartes et les plans. Plans de Paris, plans de bataille, carte du Tendre et cartes d’état major. Poète, cinéaste, théoricien marxiste et stratège révolutionnaire, Guy Debord était aussi un grand marcheur et un excellent buveur, deux qualités essentielles pour prétendre à la dérive. Enfant terrible de la promenade baudelairienne, des vagabondages de Thomas de Quincey à Londres et des surréalistes à Paris, la dérive consiste à marcher sans but dans la ville, à s’y laisser aller aux sollicitations du milieu. Ça a l’air fastoche comme ça, mais il y faut beaucoup d’application. « Les difficultés de la dérive sont celles de la liberté »

    #art #cartographie #situationnistes #représentation #visualisation #cartographie_narrative #guy_debord

  • " L’âme humaine sous le régime socialiste " par Oscar Wilde ( 1891 )

    http://enuncombatdouteux.blogspot.fr/2014/04/lame-humaine-sous-le-regime-socialiste.html

    Jusqu’à présent, l’homme a été, jusqu’à un certain point, l’esclave de la machine, et il y a quelque chose de tragique dans ce fait que l’homme a souffert de la faim dès le jour où il a inventé une machine pour le remplacer dans son travail.
    Un homme possède une machine qui exécute la besogne de cinq cents hommes.
    En conséquence, voilà cinq cents hommes jetés sur le pavé, n’ayant rien à faire, rien à manger, et qui se mettent à voler.
    Quant au premier, il récolte les produits de la machine, et il les garde. Il a cinq cents fois plus de temps qu’il ne devrait en avoir, et très probablement, beaucoup plus qu’il ne lui en faut, en réalité, ce qui est bien plus important.
    Si la machine appartenait à tout le monde, chacun en profiterait.
    Ce serait là un avantage immense pour la société.
    Tout travail non intellectuel, tout travail monotone et ennuyeux, tout travail où l’on manipule des substances dangereuses et qui comporte des conditions désagréables, doit être fait par la machine.
    C’est la machine qui doit travailler pour nous dans les mines de houille, qui doit faire les besognes d’assainissement, faire le service des chauffeurs à bord des steamers, balayer les rues, faire les courses quand il pleut, en un mot, accomplir toutes les besognes ennuyeuses ou pénibles.

    Actuellement, la machine fait concurrence à l’homme.
    Dans des conditions normales, la machine sera pour l’homme un serviteur.

  • The purge V : l’autopsie de Beethoven, autopsie d’un Occident originellement rapace…

    Dans son livre On ne meurt qu’une fois mais c’est pour si longtemps , le médecin urgentiste Patrick Pelloux raconte une macabre histoire autour de l’autopsie de Beethoven : « Pendant l’autopsie, les médecins se sont cachés derrière des bâches. Ils brisent alors le crâne et en volent des morceaux, comme une bande de voyous pillant un lieu historique ». Une collection de fragments du crâne de Beethoven, a été dévoilée récemment chez un homme d’affaires américain, me rappelant aussi que des fragments des organes de la Venus Hottentote déclarés disparus du Musée de l’Homme depuis 1980, circulent toujours entre les capitales occidentales, alors que la France a officiellement restitué son corps à l’Afrique du Sud en 2002, nous révélant à quel point le profit a toujours été avant l’homme, avant la mémoire et avant l’œuvre en Occident. Une valeur qui, semble-t-il, a rendu l’Occident aussi riche, aussi prospère et aussi puissant qu’aucune autre civilisation. Une valeur mercantile que l’Eglise chrétienne appelait autrefois « croisades », « évangélisation de l’Amérique Latine » etc. , et que les Américains appellent aujourd’hui « le rêve américain ».

    Du narcissisme occidental légendaire, deux Narcisse, André Gide et Oscar Wilde, vont se distinguer particulièrement, en menant à leur manière, une razzia de la chair en Algérie, un pays martyrisé qui résume à lui seul tout le drame de la bêtise française, occidentale et humaine.

    I. Babylone sera occidentale ou ne sera pas…
    II. Le trésor d’Alger ou le hold-up français du siècle …
    III. La razzia sexuelle des pédophiles André Gide et Oscar Wilde en Algérie…
    IV. Ô pays du sud, préparez vos offrandes !

    Lire la suite
    http://chahidslimani.over-blog.com/2014/02/the-purge-v-l%E2%80%99autopsie-de-beethoven-autopsie-d%E2%8

  • #Oscar_Wilde est vivant !
    http://www.larevuedesressources.org/oscar-wilde-est-vivant,1632.html

    C’était la nuit du vingt-trois mars dix-neuf cent treize. Et si je vais donner des détails minutieux sur l’état d’âme que j’avais en cette soirée de fin d’hiver, c’est que ce furent les heures les plus mémorables de ma vie. Je veux aussi montrer les étrangetés de mon caractère, foyer de mes inconséquences ; ma détestable nature, que je ne changerai pourtant contre aucune autre, bien qu’elle m’ait toujours défendu d’avoir une ligne de conduite ; parce qu’elle me fait tantôt honnête, tantôt fourbe, et (...)

    #Domaine_public #Arthur_Cravan

  • La Grande-Bretagne accorde le pardon posthume à Alan Turing, génie de l’informatique

    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/07/22/so-sorry-la-grande-bretagne-accorde-le-pardon-posthume-a-ala

    Condamné à la castration chimique en 1952 pour « outrage aux bonnes mœurs », du fait de son homosexualité – illégale en Grande-Bretagne jusqu’en 1967 –, le génie de l’informatique s’était suicidé deux ans plus tard, le 7 juin 1954, en mangeant une pomme empoisonnée au cyanure.

    Selon le Guardian, la loi doit être votée en octobre. Un revirement pour le gouvernement qui avait refusé l’an dernier d’accorder le pardon à 49 000 homosexuels – aujourd’hui décédés –, condamnés au même titre qu’Alan Turing et Oscar Wilde.

    « Le gouvernement sait que Turing était un héros et un grand homme, a déclaré lord Sharkey après avoir annoncé le pardon. Celui-ci reconnaît qu’il a été traité avec cruauté. Il a dû mesurer l’estime qu’on lui porte ici et dans le monde. » Grâce à ses décryptages des communications nazies, Alan Turing avait permis de sauver des millions de vies pendant la guerre.

  • Qui c’est-y-qu’a dit quoi ? En général, quand on ne sait pas trop de qui est une citation, elle finit par être attribuée à Mark Twain ou Oscar Wilde.
    Quote Investigator se penche sur des citations célèbres, et tente d’en retracer la paternité historique.

    De quoi tordre le cou à quelques légendes urbaines, faire son gros malin dans les dîners en ville (ou sur Facebook), et au passage découvrir de chouettes citations & aphorismes - un de mes pêchés mignons.

    http://quoteinvestigator.com

    The problem with internet quotes is that you can’t always depend on their accuracy - Abraham Lincoln

    #citations #mark_twain #oscar_wilde

  • @petit_ecran_de_fumee, au sujet de http://seenthis.net/messages/134873, où je n’ai pas le droit de commenter :
    Dire que les RH, ce n’est que de l’administratif, personnellement, ça me scotche. Les RH existent justement parce que les salariés ne sont pas des machines juste affectées à une tâche : ils peuvent évoluer, apprendre, s’adapter, changer, on peut les pousser dans une direction ou une autre, pour améliorer les conditions de travail et les manières de travailler dans l’entreprise. Quand tu as 250 gus dans ta boîte, il est certain que ta masse salariale ne se gère pas toute seule... à moins que tu ais envie de passer en scop... ce qui, à mon avis, n’est pas le rêve d’autogestion de la plupart des patrons.
    Quant à l’idée de laisser les patrons décider de ce qui est utile à leurs intérêts, c’est ce que l’on a fait pendant longtemps au XIXe siècle, jusqu’à ce que les conditions de vie et de travail de leurs ouvriers soient tellement épouvantables que même la petite bourgeoisie s’en est émue, jusqu’à voter des lois pour empêcher les abus.
    Les lois, les règles, ce n’est pas le mal, le frein ou le carcan, c’est juste le fondement de la société, juste ce qui nous sépare de la loi du plus fort et de son gourdin... et les chefs d’entreprises sont très heureux de ces lois quand elles protègent leur cul.

    • Parfois sur seenthis, tu as le droit de commenter si tu dis « y’a bon » au post. Mais si t’as le malheur de donner un avis différent, voire contraire, alors là y’a y’a l’feu...
      C’est p’têtre ça qu’elle a rencontré le @monolecte, sais pas.

    • Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d’avis. (Oscar Wilde)
      Je plaisantais (oeuf corse)
      @monolecte quand tu dis que

      jusqu’à ce que les conditions de vie et de travail de leurs ouvriers soient tellement épouvantables que même la petite bourgeoisie s’en est émue, jusqu’à voter des lois pour empêcher les abus.

      ce n’est pas qu’elle ait été réellement émue par la conditions épouvantable des ouvriers mais surtout elle voulait préserver la paix sociale, et donc là aussi, les petits culs frileux et tremblotants des cathos bien pensant et des petits épargnants.
      À notre échelle actuelle, c’est le FMI qui joue le rôle du petit bourgeois effarouché qui aimerait bien que l’étau de l’austérité se desserre sur l’Europe afin d’éviter une explosion sociale.

    • @monolecte : je partage entièrement ton avis et suis désolé de la censure qui s’opère y compris sur seenthis :-).

      En fait je viens de lire l’interview en entier (ce que je n’avais pas fait quand j’ai commenté) et dans le contexte, je comprends mieux ce que le gars veut dire, c’est moins caricatural que l’extrait ne le laissait penser. Les tâches administratives qu’il évoque concerne à priori plus les questions de veille juridique et de respect de procédures que la politique RH (on n’a pas les chiffres exacts)

      Si on fait abstraction de l’usage abusif du terme « cauchemar » qu’affectionne tout #chouineur qui se respecte, je suis d’accord avec ce qu’il dit ici

      Ce qui confine parfois au cauchemar : par exemple, nous sommes tenus de mettre cinq documents réglementaires à la disposition des salariés : convention collective, livre unique du personnel, le plan “seniors”, le plan “handicapés” et le plan “égalité hommes-femmes”. Au lieu de faire imprimer 17 exemplaires de chacun des documents, nous avons demandé à l’inspection du travail de mettre ces documents sur l’intranet, par raison d’économie et de praticité. Refusé...

      Voilà, mais un exemple de rigidité administrative ne doit pas servir à jeter le bébé avec l’eau du bain.

      Sur l’impôt-recherche, c’est pas faux. Mais d’où viennent les usines à gaz administratives si ce n’est un bouclier (basiquement archaïque je suis d’accord) contre les effets d’aubaines qui semblent être les seuls moteurs de l’économie française depuis 30 ans ? cf ce que je disais suite au message @BigGrizzly
      http://seenthis.net/messages/130821#message130830

      Et la captation des aides aussi. C’est comme si les cerveaux français avaient plus planché sur le moyen d’obtenir le CIR crédit-impôt-recherche, que sur la recherche elle-même financée par ces crédits.

      Enfin je suis à priori d’accord avec le gars sur cette idée de roulette russe juridique, mais là aussi toutes proportions gardées :-) , sur la question des prud’hommes par exemple, même si évidemment je n’exprimerais pas les choses comme lui.
      J’aimerais vraiment (en tant qu’employeur) qu’on puisse obtenir un arbitrage des prud’hommes avant toute décision à portée litigieuse, plutôt que galérer à essayer de faire les choses bien dans ton coin (ou à l’aide de conseil de margoulins professionnels onéreux) et que tu te fasses aligner par les prud’hommes après coup. Bon jusqu’ici on s’en sort bien car notre boite a 10 ans et 0 prud’hommes à son actif, mais on a peur que ça nous arrive un jour, tant on se sent incapable de ne pas se faire piéger un jour par un cas tordu, ou même un employé malveillant (bosser ensemble, c’est comme coucher ensemble, ça peut mener parfois à des conflits insolubles :-) . On préférerait donc de la prévention en amont plutôt que de la répression quand le mal est fait... (idem pour le fisc)

      une entreprise ne peut pas vivre en gérant en permanence l’aléas juridique. Elle ne peut pas passer son temps à se demander si elle a bien monté tel dossier, bien rempli tel formulaire, si elle avait raison de déduire telle charge dans telle déclaration... Et constater ensuite qu’elle se fait condamner ou redresser alors qu’elle pensait avoir tout fait comme il le fallait. L’insécurité juridique nous fait travailler sur des sables mouvants. Un exemple : la loi dit que les ruptures conventionnelles entre salarié et employeur ne sont pas susceptibles de recours. Vous pensez que ça en a empêché certains de saisir les Prud’hommes ? Non seulement ils les ont saisis, mais cette démarche a été jugée recevable et le comble c’est que les Prud’hommes ont condamné l’employeur !

      http://www.challenges.fr/economie/20130430.CHA8912/bureaucratie-a-la-francaise-le-temoignage-choc-d-un-patron-de-pme.html ?

    • Les prud’hommes ne jugent pas selon le droit, ils jugent selon leur envie du moment. C’est la raison pour laquelle l’appel est bien souvent nécessaire, et que cet appel permet parfois de faire appliquer le droit (ouf). Mais ça prend quelques mois sinon années de plus... et qu’il faut parfois payer avant l’appel... C’est en effet rude. D’où une prudence énorme, toujours, et la nécessité de consulter des avocats spécialisés... qui diront si la décision prise sera valide en appel...
      Très clairement, les PME n’ont bien souvent pas les moyens d’assumer un licenciement réalisé un petit peu trop vite...

  • La prison. Je n’ai jamais rien lu de plus touchant depuis De Profundis (Oscar Wilde)

    10-26 - Chapitre 3 - la suite - brunodesbaumettes.overblog.com
    http://brunodesbaumettes.overblog.com/10-12-chapitre-3-la-suite

    Je lui dis, combien ici, en prison, j’ai appris à me taire, surtout à ne rien dire, ou en dire le moins possible. Ici tout m’enferme. Je ne sais plus si je lui ai dit que cet enfermement, au bout du compte me va bien : qu’il me protège aussi.

  • Cartographie radicale

    http://blog.lambert.free.fr/index.php?id=39&type=texte
    N
    icolas Lambert

    Ce mouvement qui intervient à la marge de la cartographie conventionnelle, mérite en effet qu’on s’y attarde quelques minutes, en particulier sur un blog comme celui ci qui tente de concilier cartographie et engagement militant. Comme d’habitude, j’attends vos commentaires avec impatience à la fin de ce billet. Et un grand merci avant de commencer à Philippe « reka » Rekacewicz pour ses conseils de lecture (@VisionsCarto sur twitter).

    Qu’est ce qu’une carte ?

    « Aucune carte n’est digne d’un regard si le pays de l’utopie n’y figure pas »
    (Oscar Wilde)

    Une carte est une représentation schématique de la réalité mise à plat. C’est « une représentation géométrique plane simplifiée et conventionnelle de tout ou partie de la surface terrestre, et cela dans un rapport de similitude convenable qu’on appelle échelle » (F. Joly, 1976). C’est aussi une représentation, qui sous couvert de rigueur scientifique, est largement pensée comme une représentation objective et concrète de la réalité. C’est sur la carte, donc c’est vrai, voilà ce qui est couramment admis ; la carte est presque considéré comme une preuve. Pourtant, les cartes mentent. Étant une représentation où tous les éléments de la réalité ne peuvent être représentés (il faut sélectionner, agréger, hiérarchiser, …), la carte n’est rien d’autre qu’une vision subjective de la réalité. Car en effet, « pour pouvoir reproduire de manière significative, sur une feuille de papier plane ou sur un écran vidéo, les relations complexes d’un monde en trois dimensions, une carte doit déformer la réalité » (Comment faire mentir les cartes, Mark Monmonier, 1993). « La carte est intentionnelle donc sélective, subjective autant qu’objective » (Michel Foucher, 2011).

  • [Les gens] ne voient autour d’eux qu’abominable pauvreté, qu’abominable laideur, qu’abominable famine. Comment pourraient-ils ne pas en être forcément émus ? [...] En conséquence, avec des intentions admirables, mais mal placées, ils s’attellent avec le plus grand sérieux et la plus grande #sensiblerie à cette tâche qui consiste à remédier aux maux qu’ils constatent. Mais leurs remèdes ne guérissent pas la maladie : ils ne font que la prolonger. Mieux : leurs remèdes font partie intégrante de la maladie. Ainsi, pour prendre un exemple, ils essaient de résoudre le problème de la pauvreté en maintenant les pauvres en vie ; ou bien, s’ils appartiennent à une école très progressiste, en amusant les pauvres. Mais cela ne résout rien ; cela aggrave les difficultés. L’objectif correct consiste à essayer de reconstruire la société sur une base telle que la pauvreté soit impossible. Et l’#altruisme vertueux a bel et bien empêché d’atteindre cet objectif. De même que chez les propriétaires d’esclaves, ceux qui étaient bons pour leurs esclaves étaient les pires, car ils empêchaient par là que le caractère horrible du système fût ressenti par ceux qui le contemplaient. [...] La #charité est à l’origine de beaucoup de péchés. [...] Il est immoral d’utiliser la #propriété privée pour alléger les maux effrayants qui résultent de l’institution même de la propriété privée.

    Oscar Wilde, L’âme de l’homme sous le socialisme

  • L’Islande est notre Utopie moderne | Presseurop (français)
    http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1320091-l-islande-est-notre-utopie-moderne

    Comme l’écrivait Oscar Wilde, une carte sans l’île d’Utopie n’est pas digne d’un regard. Or l’Islande est passée du statut d’enfant chéri du capitalisme tardif à un projet de démocratie réelle, ce qui laisse à penser qu’une carte sans Utopie est non seulement indigne de notre regard, mais qu’en outre elle est mensongère. Le phare d’Utopie, que les marchés le veuillent ou non, à commencé à émettre des signaux d’alerte ténus vers le reste de l’Europe.

    L’Islande n’est pas Utopie. On le sait, des royaumes de liberté n’ont pas leur place dans cet empire de la nécessité qu’est le capitalisme tardif. Mais l’Islande est la preuve que le capital ne détient pas toute la vérité sur ce monde, quand bien même il aspire à contrôler toutes les cartes dont on dispose à son sujet.

    Par sa décision de freiner la roue tragique des marchés, l’Islande crée un précédent qui peut menacer de casser les reins du capitalisme tardif. Pour l’instant, cette petite île, qui est en train de faire ce qu’on croyait impossible parce qu’irréel, n’est toujours pas plongée dans le chaos, semble-t-il, même si peu d’informations arrivent à filtrer. En effet, nous ne savons presque rien de l’Islande, alors qu’on nous abreuve d’informations sur la Grèce et ses prêts.

  • Finissons donc le mois en beauté avec la crème de la crème anglaise :
    « Morale pour moral : beauté et volupté au musée d’Orsay »

    "Il y a des moments où la beauté se fait essentielle, où il est vital de s’en entourer. Cette semaine j’ai (encore) trouvé de quoi m’éloigner des laideurs du monde, au Musée d’Orsay. L’exposition Beauté, morale et volupté dans l’Angleterre d’Oscar Wilde est consacrée à « l’art pour l’art » britannique, autrement dit l’Aesthetic Movement des années 1860 à 1890. Autour des aphorismes…"

    http://mademoiselledupetitbois.wordpress.com/2011/10/30/morale-pour-moral-beaute-et-volupte-au-musee-dors
    #expo #peinture #artsdéco #Orsay