Après Paypal, c’est Donorbox qui s’y met :
Donorbox devient la proie de la campagne secrète d’Israël contre le BDS
Ali Abunimah – The Electronic Intifada – 21 décembre 2018
▻http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2018/12/22/donorbox-devient-la-proie-de-la-campagne-secrete-disrael-contre
« Après des menaces juridiques et de fausses allégations venant du Shurat HaDin-le Centre juridique d’Israël, la plate-forme de collectes de dons Donorbox a temporairement suspendu le compte du Comité national du BDS, lui ôtant la possibilité de lever des fonds pour la défense des droits de l’homme au plus fort de la saison caritative » a déclaré l’organisation pour les droits civils Palestine Legal, ce vendredi.
Quelques posts sur le sujet :
►https://seenthis.net/messages/664677
▻https://seenthis.net/messages/684210
#Palestine #Etats-Unis #Paypal #Donorbox #censure #liberté_d'expression #criminalisation_des_militants #Boycott #BDS #lâcheté
]]>Ces divisions qui menacent l’avenir de la Palestine
Nada Yafi > 8 novembre 2018
▻https://orientxxi.info/magazine/ces-divisions-qui-menacent-l-avenir-de-la-palestine,2718
▻https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/df99e4a1c508de1fc3317d2e857027-019cd.jpg?1541603545
Entretien avec Omar Shaban · Un effondrement de Gaza retentirait sur toute la question palestinienne, voire sur Israël. Omar Shaban, directeur de l’ONG palestinienne Pal-Think for Strategic Studies et politologue basé à Gaza tire la sonnette d’alarme : le blocus israélien, les séquelles des guerres successives, la réduction du budget de l’UNRWA représentent un péril immédiat, mais il en est de même des divisions au sein du mouvement palestinien.(...)
#Gaza
]]>Histoire un peu longue : l’an dernier un festival de musique allemand avait accepté comme sponsor le consulat israélien. Du coup des groupes Palestiniens l’avaient boycotté, et des groupes du monde entier leur avaient emboité le pas en solidarité.
Cette année, un autre festival de musique allemand, sous pression de groupes sionistes, avait annulé le concert d’un groupe (The Young Fathers) qui faisait partie de ces groupes solidaires. En solidarité, d’autres groupes avaient eux aussi, la semaine dernière, annulé leur participation à ce deuxième festival, tout en lui demandant de revenir sur sa décision.
C’est donc en solidarité avec les Young Fathers que le texte ci-dessous a été écrit, même si entre temps le festival est revenu à la raison, et que tous les groupes initialement prévus sont revenus dans la programmation...
Ruhrtriennale festival wrong to expel Young Fathers over support for Palestinian rights
The Guardian, le 26 juin 2018
▻https://www.theguardian.com/world/2018/jun/26/ruhrtriennale-festival-wrong-to-expel-young-fathers-over-support-for-pa
Chacun ses préférés, mais moi je kiffe de voir Saleh Bakri, Cat Power, Noam Chomsky, Jarvis Cocker, Angela Davis, Brian Eno, Rebecca Foon, Peter Gabriel, Danny Glover, Ian Ilavsky, Ghada Karmi, Aki Kaurismaki, Naomi Klein, Mike Leigh, Ken Loach, Massive Attack, Thurston Moore, Viggo Mortensen, Mira Nair, Ilan Pappe, Eyal Sivan, Patti Smith, Desmond Tutu, Alice Walker, Roger Waters, Eyal Weizman, Vivienne Westwood et Don Wilkie parmi les signataires !
]]> » Pourquoi je participe à la grande marche du retour à Gaza « |Agence Media Palestine
Fadi Abu Shammalah, 27 avril 2018
►http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2018/05/01/pourquoi-je-participe-a-la-grande-marche-du-retour-a-gaza
(...) Les habitants de Gaza ont subi une tragédie après l’autre : des vagues de déplacements massifs, la vie dans des camps de réfugiés sordides, une économie piratée, un accès restreint aux zones de pêche, un siège asphyxiant et trois guerres au cours de ces neuf dernières années. Israël a imaginé qu’une fois la génération qui a connu la Nakba disparue, les jeunes renonceraient à notre rêve de retour. Je crois que c’est en partie pour cela qu’Israël maintient Gaza au bord de la catastrophe humanitaire – nos vies réduites à une lutte quotidienne pour la nourriture, l’eau, les médicaments et l’électricité, nous ne serions plus en état de nous soucier de plus nobles aspirations. La Marche prouve que ma génération n’a pas l’intention d’abandonner les rêves de son peuple.
La Grande Marche du retour a galvanisé mon optimisme, mais je reste réaliste. La Marche, seule, ne mettra pas fin au siège et à l’occupation, ne résorbera pas l’énorme déséquilibre des forces entre Israël et les Palestiniens ni ne réparera les torts historiques. L’engagement se poursuit jusqu’à ce que tous les êtres humains dans la région puissent partager les mêmes droits. Mais je ne pouvais pas être plus impressionné par mon peuple ou être fier de lui – nous voir unis sous un même drapeau, avec une approbation quasi unanime des moyens pacifiques pour réclamer nos droits et affirmer notre humanité.
Tous les vendredis, jusqu’au 15 mai, je continuerai à aller aux campements pour envoyer un message à la communauté internationale décrivant les conditions désastreuses dans lesquelles je suis obligé d’élever mes fils. J’irai, jusqu’à ce que je puisse apercevoir nos terres – nos arbres – de l’autre côté de la frontière militaire alors que les soldats israéliens me surveillent derrière leurs armes.
Si Ali me demande pourquoi je retourne à la Grande Marche du Retour malgré le danger, je lui dirai ceci : J’aime la vie. Mais plus que ça, je t’aime, toi, Karam et Adam. Si risquer ma vie signifie que toi et tes frères aurez une chance de grandir, d’avoir un avenir digne, de vivre en paix avec vos voisins, dans un pays libre, alors c’est un risque que je dois prendre.
]]>Palestine : Garde à vue prolongée pour #Ahed_Tamimi - Monde - tdg.ch
//www.tdg.ch/monde/garde-prolongee-ahed-tamimi/story/31670273
Jeudi, un tribunal militaire israélien de Cisjordanie a prolongé une nouvelle fois la garde à vue de l’adolescente qui restera, ainsi que sa mère, en détention jusqu’à lundi. Sa cousine doit être en principe libérée dimanche.
]]>L’occupant s’acharne sur Ahed et Nariman Tamimi | Chronique de Palestine
Jaclynn Ashly | 26 décembre 2017 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
▻http://chroniquepalestine.com/occupant-sacharne-ahed-nariman-tamimi
Pour la deuxième fois en moins d’une semaine, les détentions des femmes Tamimi ont été prolongées de quatre jours, la police de l’occupant poursuivant une enquête sur une affaire qui a attiré l’attention du monde entier.
Bassem a déclaré à Al Jazeera que les audiences du tribunal, qui se sont déroulées au centre de détention israélien d’Ofer à Ramallah, ont duré plus de six heures lundi.
« Ahed avait l’air si fatiguée », a-t-il dit, parlant de sa fille de 16 ans emprisonnée, et il a exprimé son inquiétude concernant son traitement dans la prison israélienne.
Trois policiers israéliens se sont tenus devant Bassem pendant toute la procédure judiciaire, empêchant Bassem de voir sa fille Ahed.
« Je n’avais même pas le droit de la voir », a-t-il dit. Bassem a essayé de parler à sa fille, désireux d’entendre sa voix familière qui aurait pu l’assurer qu’elle gardait la force pour laquelle l’adolescent est devenue célèbre.
Cependant, « chaque fois que j’essayais de lui parler, les policiers israéliens me disaient de me taire et menaçaient de me chasser du tribunal », a-t-il raconté.
« Ils veulent juste nous montrer qu’Israël contrôle tout. » (...)
]]>Moix, Attal et la Palestine : un chef-d’œuvre de propagande télévisuelle | Xavier Guignard
▻https://blogs.mediapart.fr/xavier-guignard/blog/211117/moix-attal-et-la-palestine-un-chef-d-oeuvre-de-propagande-televisuel
Le samedi 18 novembre, dans l’arène de l’émission d’On n’est pas couché, la présentation d’Utopia XXI, le dernier livre d’Aymeric Caron, a donné lieu à une ahurissante logorrhée du chroniqueur Yann Moix et de l’acteur Yvan Attal. Ils illustrent à merveille ce qu’il est possible d’asséner comme contre-vérités sur le sionisme et la création d’Israël en quelques minutes à la télévision française. Source : La Palestine en questions
]]>Abbas va-t-il succomber à l’argent saoudien ? | Chronique de Palestine
Abdel Bari Atwan | 16 novembre 2017 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah
▻http://chroniquepalestine.com/abbas-va-succomber-argent-saoudien
Les Saoudiens se trompent s’ils pensent qu’ils peuvent retourner les Palestiniens au Liban contre le Hezbollah.
Bien que l’Arabie saoudite et ses machinations régionales aient été très médiatisées au cours des dernières semaines, un récent visiteur à Riyad a attiré relativement peu l’attention des médias. L’ex-président palestinien Mahmoud Abbas est resté bouche bée pendant son séjour la semaine dernière dans la capitale saoudienne, où il a reçu un accueil exceptionnellement hospitalier de la part de ses hôtes, dont le roi Salman Bin-Abdelaziz qui a organisé une réception en son honneur.
La plupart des visites précédentes de l’Arabie Saoudite par Abbas ont été des affaires sans lendemain et rapides, pour la plupart d’une journée seulement. Les responsables saoudiens faisaient la sourde oreille à ses demandes – en particulier pour un soutien financier – et Abbas revenait en général de ses voyages à Riyad en faisant une sale tête. (...)
]]>Résistance palestinienne : faire payer le prix de l’occupation | Chronique de Palestine
Abdel Bari Atwan – 27 septembre 2017 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah
▻http://chroniquepalestine.com/resistance-palestinienne-faire-payer-prix-occupation
Les Israéliens et ceux qui les soutiennent ne devraient pas être si surpris que les Palestiniens restent déterminés à résister !
Le choc et l’étonnement exprimés par les dirigeants et les colons israéliens lors de l’attaque menée par le Palestinien Nimr al-Jamal, âgé de 37 ans, contre les forces israéliennes d’occupation dans une colonie au nord de Jérusalem – trois agents étant tués et un quatrième blessé grièvement – ne sont pas surprenants. Les Israéliens se sont convaincus que le peuple palestinien avait capitulé, que la voie de la normalisation avec le monde arabe leur était largement ouverte, que la plupart de ses régimes étaient devenus de loyaux alliés et que la coordination répressive avec l’Autorité palestinienne (AP) assurerait la protection de leurs soldats et leurs colons.
Quelques jours avant l’opération, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, avait déclaré qu’il n’était pas nécessaire que le « conflit » palestino-israélien se poursuive ». Le roi Hamad de Bahreïn avait exprimé sa conviction que tout boycott d’Israël devait être terminé (sans que Sa Majesté explique pourquoi le boycott que lui et ses alliés appliquent au Qatar voisin, serait devenu inadmissible dans le cas des Palestiniens et des Arabes contre un oppresseur qui occupe leurs terres).
Quiconque a écouté le discours de l’ex-président Mahmoud Abbas de l’Autorité palestinienne (AP) à l’Assemblée générale des Nations Unies, aura une bonne idée de l’ampleur des attaques subies par les Palestiniens dans les territoires occupés. Pour la énième fois, Abbas a réitéré des griefs de longue date : que l’Autorité qu’il dirige est dépourvue de pouvoir ; qu’Israël ne parle pas sérieusement d’une négociation sur une solution à deux États ; que l’expansion accélérée des colonies continue de dévorer le territoire palestinien. C’est pourquoi les Palestiniens ont très vite applaudi à l’attaque contre les gardiens de la colonie. Les groupes politiques palestiniens ont salué l’opération, le Hamas et le Jihad islamique la qualifiant d’héroïque et le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) appelant à une campagne continue d’attaques contre ces colonies afin de rendre pour l’occupant leur présence coûteuse, impossible à protéger et à maintenir.
Ce qui est étrange dans les diverses déclarations faites par les autorités d’occupation israéliennes à propos de l’attaque, c’est qu’elles s’étonnent que Nimr n’était pas politiquement actif, n’appartenait à aucune organisation et n’avait pas été emprisonné, et qu’il avait subi moult contrôles de sécurité avant de se voir accorder un permis pour un travail faiblement rémunéré dans une colonie. C’est comme si les Israéliens s’attendaient à ce que les Palestiniens ordinaires – qui souffrent quotidiennement d’humiliations et d’insultes à des barrages militaires ; voient leurs amis assassinés par des soldats israéliens ; des maisons détruites et des familles laissées totalement démunies ; avec en même temps des colonies qui poussent comme des champignons sur les terres de leurs ancêtres – se transforment en esclaves obéissants de l’occupation simplement pour obtenir dans des conditions humiliantes un permis sans lequel ils seraient incapables de nourrir leurs familles.
Les Israéliens et leurs partisans américains et européens font une grossière erreur en supposant qu’une fois que quelques dirigeants arabes auront serré la main des dirigeants israéliens, la question de la Palestine sera résolue. Ces dirigeants ne représentent pas leurs peuples. Ils ne se représentent même pas eux-mêmes, car ils sont privés de leur libre arbitre. Les décisions sont prises ailleurs pour eux et ne sont ni libres ni gratuites. Plus important encore, la volonté populaire de résister par tous les moyens légitimes reste forte et puissante, même si elle peut être étouffée pendant de courtes périodes.
]]>Fatah et Hamas | Chronique de Palestine
Abdel Bari Atwan - 18 septembre 2017 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah
▻http://chroniquepalestine.com/fatah-et-hamas
(...) Les rencontres entre le Hamas et Fateh ont abouti à des accords supposés lourds de conséquences. Le Hamas a exprimé sa volonté de dissoudre immédiatement son gouvernement (Conseil d’administration) à Gaza et d’organiser des élections à la présidence et à la législature de l’AP, ainsi qu’au Conseil national de Palestine. Il a également convenu de restructurer son appareil de sécurité et de donner tous les pouvoirs à un « gouvernement d’accord national » pour une période intérimaire en attendant la formation d’un « gouvernement d’unité nationale ».
Mais on recherche en vain dans tous les documents et déclarations, la moindre référence à la fin de la coordination répressive entre l’Autorité palestinienne et Israël, ou à la réactivation de la résistance sous toutes ses formes contre l’occupation, ou au rétablissement des allocations aux prisonniers politiques palestiniens dans les prisons de l’occupation, ou à l’annulation des réductions de salaire pour les employés à Gaza. Aucune mention de ces problèmes n’a été faite.
L’accomplissement le plus récent et plus importante des Palestiniens a été de forcer le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu à abandonner ses projets de renforcer le contrôle israélien sur la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. Cette victoire a été obtenue sans l’implication directe ou indirecte ni du Fatah ni du Hamas, ni d’aucune des autres factions qui sont sur le point de s’engager dans une autre série de dialogues et de rapprochements pouvant leur donner plus de crédibilité.
Cela résume avec précision et sans détour l’état actuel de la politique palestinienne.
Ils veulent que nous nous nous réjouissions de la dissolution du Conseil d’administration de Gaza et du fait que les représentants du Hamas et du Fatah s’embrassent, au motif que la réconciliation serait sur la bonne voie. Pas de problème, nous respecterons leurs souhaits. Mais jusqu’à quel point pouvons-nous être optimistes, et combien de semaines ou de mois faudra-t-il ? Quels sont les mécanismes pratiques pour la mise en œuvre des accords ? Comment le nouveau gouvernement sera-t-il constitué ? Y aura-t-il des garanties de véritables réformes dans toutes sortes de domaines ou que la corruption sera réellement éradiquée ? (...)
]]>Al-Aqsa : sous des prétextes sécuritaires, Israël poursuit son nettoyage ethnique de la Palestine
Diana Buttu - 21 juillet 2017 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
▻http://chroniquepalestine.com/al-aqsa-israel-poursuit-nettoyage-ethnique-palestine
(...) Au nom de sa « sécurité », Israël exproprie les terres palestiniennes. Au nom de sa « sécurité », Israël construit des colonies réservées aux seuls juifs sur des terres palestiniennes volées. Au nom de sa « sécurité », Israël démolit les maisons et les écoles palestiniennes et au nom de sa « sécurité », les Palestiniens sont assiégés à Gaza, forcés de vivre sans électricité, sans service de santé et approvisionnement en d’eau adéquats, et se voient même interdit d’accéder à la mer.
Et, lorsque les Palestiniens sont abattus par des meurtriers de masse, comme ils l’ont été dans les années 1990 à Hébron par Baruch Goldstein, les Palestiniens – et non les Israéliens – sont soumis, toujours au nom de la « sécurité, à des restrictions encore plus sévères dans leurs mouvements. Bref, Israël cherche à faire de Jérusalem un nouvel Hébron : interdits aux Palestiniens, mais avec toutes les facilités pour les juifs israéliens qui prennent le pas sur les droits des Palestiniens.
Alors qu’Israël continue d’abattre les Palestiniens, qui assurera la sécurité des Palestiniens ?
Cette sécurité ne viendra pas du leader palestinien non élu actuel, Mahmoud Abbas, qui s’est promené quatre jours en Chine alors que les Palestiniens sont empêchés d’accéder au complexe d’Al-Aqsa et que les Gazaouis souffrent sous un blocus qu’il a ouvertement soutenu. Ni, bien sûr, ne viendra-t-il d’une communauté internationale silencieuse qui ne sait comment tordre ses mains et condamner Israël dans les termes les plus mesurés.
Au contraire, les Palestiniens continueront à se défendre, et à se défendre courageusement, ne s’inclinant que devant le Dieu qu’ils prient et jamais devant les diktats israéliens.
]]>La nouvelle guerre d’agression culturelle d’Israël - Chronique de Palestine
Richard Falk – 7 mai 2017 – The Palestine Chronicle – Traduction : Chronique de Palestine – MJB
▻http://chroniquepalestine.com/la-nouvelle-guerre-dagression-culturelle-disrael
Mon livre Palestine’s Horizon : Towards a Just Peace est sorti il y a quelques semaines chez Pluto en Grande Bretagne. J’étais alors à Londres et en Écosse pour une série de conférences universitaires dans le cadre du lancement de ce livre. Il se trouve que sa sortie ait coïncidé avec la publication d’un rapport que j’ai co-écrit avec Virginia Tilley à la demande de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO), donnant à mes apparitions publiques une notoriété qu’elles n’auraient pas eu autrement. La conclusion du rapport disait que les preuves relatives aux pratiques israéliennes vis-à-vis du peuple palestinien relevaient de « l‘apartheid », tel que défini par le droit international.
Il y eut une forte contre-attaque de la part de militants sionistes menaçant de causer des troubles. Ces menaces ont dû être suffisamment intimidantes pour les administrations universitaires, si bien que mes conférences à la University of East London et à la Middlesex University furent annulées pour raisons de « santé et sécurité. »
Ces décisions ont peut-être été en partie prises par les autorités administratives sachant qu’une conférence que j’avais donnée auparavant à la LES (London School of Economics) avait en effet été passablement perturbée pendant la phase d’échange, à tel point que le personnel de sécurité de l’université avait dû faire sortir deux personnes du public qui criaient des noms d’oiseaux, avaient déployé un drapeau israélien, s’étaient levées et avaient refusé de s’asseoir à la demande polie du modérateur.
]]>L’objectif occidental est de démembrer la Syrie | Chronique de Palestine
Abdel Bari Atwan –2 avril 2017 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine
▻http://chroniquepalestine.com/objectif-occidental-demembrer-syrie
La création de « zones intermédiaires de stabilité » signifie démembrer le pays, en commençant par l’État post-islamique d’al-Raqqa.
Le même son de cloche inquiétant est de plus en plus entendu à Washington et dans quelques capitales européennes ces jours-ci, et s’est fortement répandu dans les médias occidentaux. Il appelle à la partition de la Syrie par l’établissement de zones autonomes intérimaires pour les différents groupes ethniques et religieux, comme solution préliminaire à la crise syrienne.
J’ai personnellement participé à un certain nombre de programmes de discussion au cours desquels j’ai été surpris d’entendre cette proposition répétée sous différentes formes, notamment par des experts américains impliqués dans la conférence internationale sur la guerre contre le terrorisme tenue plus tôt ce mois-ci à Washington.
Le nouveau secrétaire d’État américain, James Tillerson, un nouveau venu à la politique, a articulé dans des termes assez édulcorés le plan qui est actuellement et rapidement mis en œuvre sur le terrain par l’armée américaine. Il a déclaré que les États-Unis établiraient des « zones provisoires de stabilité » en Syrie, tout en ajoutant que celles-ci seraient différentes des « zones de sécurité » que l’opposition syrienne demande, et que « leur objectif est de permettre aux réfugiés syriens de revenir chez eux ».
Pour le dire plus brutalement et brièvement : le partage de la Syrie pourrait commencer par la ville d’al-Raqqa et ses environs – et cela pourrait servir de première étape – sous le prétexte officiel de la protection des réfugiés – dans l’imposition du changement de régime. C’est précisément ce qui a été fait en Libye, lorsque la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU demandant la protection des civils a servi de couverture pour bombarder le pays et renverser son régime.
]]>Le 8 mars, debout avec les femmes de Palestine
Sofia Arias and Bill V. Mullen, The Electronic Intifada, 6 March 2017
▻http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/03/08/le-8-mars-debout-avec-les-femmes-de-palestine
#Palestine #Femmes #8_mars #résistance #BDS
]]>L’initiative française au #Proche-Orient s’achève sans avancées
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/150117/l-initiative-francaise-au-proche-orient-sacheve-sans-avancees
Lancée il y a un an, la démarche française entendait réanimer le processus de paix israélo-palestinien et soutenir la solution à deux Etats. Mais le refus obstiné de Netanyahou, malgré les concessions de l’Elysée, a transformé la conférence internationale organisée ce 15 janvier à Paris en forum largement symbolique.
]]>2017, une année pour se souvenir de trois sombres anniversaires dans l’histoire de la Palestine
Richard Falk | 2 janvier 2017
▻http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/2017-une-ann-e-pour-se-souvenir-de-trois-sombres-anniversaires-dans-l
Les Palestiniens semblent un peu plus chaque jour voués à se soumettre ou, tout au mieux, à devenir des citoyens de deuxième zone sur leurs terres natales. L’expansionnisme israélien, combiné au soutien inconditionnel affiché par les États-Unis et à l’impuissance des Nations-unies ne laissent entrevoir que des perspectives moroses quant à l’autodétermination du peuple palestinien et à une paix négociée qui prendrait à la fois en compte les droits et les attentes des Palestiniens et des Juifs.
Le fait de commémorer, en 2017, trois anniversaires majeurs pourrait nous aider à mieux comprendre l’histoire douloureuse du peuple palestinien au cours de ces 100 dernières années.
De telles commémorations pourraient peut-être même permettre de corriger les erreurs du passé et, mieux vaut tard que jamais, de soutenir les efforts, aussi modestes soient-ils, visant à trouver un moyen d’aller de l’avant. À l’heure actuelle, les initiatives les plus prometteuses sont celles qui s’inscrivent dans le cadre d’un mouvement de solidarité mondiale croissant dont l’objectif est d’instaurer une paix équitable pour les deux peuples.
Jusqu’à aujourd’hui, ni les Nations unies, ni les voies de recours diplomatiques traditionnelles n’ont semblé avoir un poids suffisant pour agir sur les forces sociales et politiques qui sont au cœur de la lutte palestinienne. Seules la résistance pacifiste des Palestiniens face aux épreuves qu’ils traversent depuis de nombreuses années et l’activisme de la société civile à l’échelle internationale semblent avoir la capacité d’agir positivement sur le statu quo et de leur permettre de garder espoir.
]]>La chimère qui sous-tend la « loi sur l’appel à la prière » | Chronique de Palestine
Jonathan Cook | 28 novembre 2016 Jonathan-Cook.net – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet
▻http://chroniquepalestine.com/chimere-loi-sur-lappel-a-la-priere
(...) La « loi sur l’appel à la prière » n’arrive pas dans un contexte politiquement neutre. L’aile extrémiste du mouvement des colons, qui le défend, vandalise et incendie des mosquées en Israël et dans les territoires occupés depuis des années.
Le nouveau projet de loi suit de près une loi d’expulsion présentée par le gouvernement qui permet aux législateurs juifs d’expulser du Parlement les représentants de la minorité palestinienne qui expriment des opinions controversées.
Les dirigeants palestiniens en Israël ne sont invités à la télévision que pour se défendre contre des accusations de trahison.
Et ce mois-ci, une branche d’une importante chaîne de restaurants de la ville de Haïfa, au nord du pays, où vivent de nombreux citoyens palestiniens, a interdit à son personne de parler l’arabe pour que les clients juifs ne puissent pas croire qu’on se moque d’eux.
De plus en plus, la minorité palestinienne israélienne est exclue de la sphère publique. Le projet de loi « sur l’appel à la prière » est la dernière étape pour qu’on ne les entende et qu’on ne les voit plus du tout.
Il est à noter que Bâle Ghattas, un législateur palestinien chrétien de Galilée, a aussi dénoncé le projet de loi. Il a promis que les églises de Nazareth, de Jérusalem et de Haïfa, diffuseraient l’appel à la prière si les mosquées étaient muselées.(...)
]]>Prix Nobel de l’hypocrisie - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
▻http://slisel.over-blog.com/2016/12/prix-nobel-de-l-hypocrisie.html
Lorsque le prix Nobel de la Paix fut décerné en 1906 à Theodore Roosevelt (président des États-Unis de 1901 à 1909), le New York Times commenta ainsi la nouvelle :
« Un large sourire illumina le visage du globe quand le prix a été attribué … au citoyen le plus belliqueux des États-Unis » [1].
Theodore Roosevelt et la diplomatie du « gros bâton » « Parle doucement et porte un gros bâton » (2 septembre 1901)
Environ un siècle plus tard, un journaliste du même New York Times se questionnait :
« Alors, que pensez-vous du président Obama remportant le prix Nobel de la paix ? Je suis perplexe […]. Qu’a-t-il fait ? […] il me semble que cela aurait été logique d’attendre et de donner à Obama le prix Nobel de la paix dans sa huitième année en poste, après qu’il ait effectivement fait la paix quelque part » [2].
Il s’agissait bien sûr du prix Nobel de la Paix attribué au président Barack Obama en 2009 « pour ses efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie et la coopération internationale entre les peuples ».
Tout ça, neuf mois à peine après son élection ? Comment était-ce possible ?
Du haut des huit ans années écoulées – et à des années-lumière du ronflant « Yes, we can ! » -, on peut effectivement contempler l’étendue de la paix qu’il a contribué à créer et à disséminer dans le monde arabe.
Un monde arabe ruiné par une saison funeste qu’il a contribué à créer et qu’on a fallacieusement baptisée « printemps » [3].
Un monde arabe saigné, éventré, étripé et dont le sang de ses citoyens graffitent les décombres et arrose les champs.
Un monde arabe hanté par des créatures barbues coupeuses de têtes, friandes de chair humaine et annihilatrices d’espoir.
Un monde arabe devenu le théâtre de la plus grande transhumance humaine depuis la seconde guerre mondiale [4].
Un monde arabe où les tensions religieuses ont été nourries, attisées et exacerbées : musulmans contre chrétiens, sunnites contre chiites et sunnites contre sunnites.
Un monde arabe dont les citoyens vivant en Occident endurent les affres d’une islamophobie nauséabonde, la pire de l’histoire contemporaine.
Au fait, ce n’est pas Obama qui avait fait ces déclarations pompeuses dans son « fameux » discours du Caire ?
« Je suis venu chercher un nouveau commencement entre les États-Unis et les musulmans du monde entier ».
Et aussi :
« Les peuples du monde peuvent vivre ensemble en paix […] cela doit être notre travail, ici sur Terre » [5].
Barack Obama : le discours du Caire (4 juin 2009)
Mais qui est donc censé être récompensé par le prix Nobel de la Paix ? Le testament d’Alfred Nobel est pourtant clair :
« Une personne qui aura accompli le plus grand et le meilleur travail pour la fraternité entre nations, pour l’abolition ou la réduction des forces armées et pour la tenue et la promotion de congrès pour la paix » [6].
Comment le comité Nobel peut prétendre qu’Obama a œuvré dans la promotion de la paix alors qu’il venait d’être élu ? Était-ce un prix pour des actions futures que ce comité aurait vues dans une boule de cristal norvégienne ? Si c’est le cas, ce comité doit impérativement relire le testament d’Alfred Nobel ou, du moins, changer de boule.
En effet, la cristallomancie ne leur a-t-elle pas révélé que, chaque mardi, Obama décide personnellement quelles personnes doivent être liquidées à l’aide de drones [7] ? Et que la majorité des victimes de ces « mardis de la mort » sont des cibles civiles [8] ?
Certes Obama a détendu l’atmosphère avec l’Iran et a réchauffé les relations diplomatiques avec Cuba.
Par contre, il a fortement contribué à recréer un climat de néo-Guerre froide avec la Russie avec tout ce que cela peut comporter comme dangers à l’échelle planétaire. En effet, le rôle actif de son administration dans l’aide aux néonazis ukrainiens lors des évènements dramatiques de l’Euromaïdan a permis la réussite d’un coup d’état en règle en Ukraine [9].
Cet épisode de flagrante ingérence étasunienne n’est, au demeurant, que le remake sanglant d’une certaine « révolution orange » de l’époque d’un célèbre « pacifiste » américain nommé G.W. Bush. Un président malchanceux qui n’a « malheureusement » pas été honoré par le comité Nobel bien qu’il ait assidûment œuvré dans la destruction de quelques pays musulmans sans oublier ses remarquables efforts dans la popularisation du lancer de chaussures.
À chacun sa « révolution ».
Il va sans dire que la déstabilisation de l’Ukraine, pays limitrophe de la Russie – et avec laquelle elle partage des liens historiques, culturels et économiques -, a eu pour effet de perturber sérieusement toute la géopolitique de la région et de créer des tensions entre l’Europe et Moscou.
À ce sujet, le journaliste australien John Pilger mentionne que :
« L’administration Obama a fabriqué plus d’armes nucléaires, plus de têtes nucléaires, plus de systèmes de vecteurs nucléaires, plus de centrales nucléaires. Les dépenses en têtes nucléaires à elles seules ont plus augmenté sous Obama que sous n’importe quel autre président américain » [10].
Avant d’ajouter :
« Au cours des dix‐huit derniers mois, la plus grande concentration de forces militaires depuis la seconde Guerre Mondiale — opérée par les USA — a lieu le long de la frontière occidentale de la Russie. Il faut remonter à l’invasion de l’Union Soviétique par Hitler pour trouver une telle menace envers la Russie par des troupes étrangères » [11].
Dans le conflit palestinien, les promesses et les attentes étaient immenses. Le premier président noir des États-Unis, affublé de l’auréole des saints et drapé d’un incommensurable charisme médiatique, ne pouvait rester indifférent au sort des Palestiniens dont on a spolié la Terre et bafoué les droits les plus élémentaires. Il se devait d’agir, surtout après son « célèbre » discours du Caire :
« Pendant des dizaines années, il y a eu une impasse […]. […] la seule solution pour répondre aux aspirations des deux côtés passe par deux États […]. C’est pourquoi j’ai l’intention de rechercher personnellement cette solution, avec toute la patience que la tâche requiert. Les obligations que les parties ont contractées dans le cadre de la feuille de route sont claires. Pour que la paix advienne, il est temps pour elles – et pour nous tous – de prendre nos responsabilités » [12].
Obama a tellement pris ses responsabilités au sérieux qu’il est probablement le président américain qui a fait le moins d’efforts pour résoudre le problème palestinien. Pendant ses deux mandats successifs, la colonisation des terres palestiniennes a continué de plus belle et pas moins de deux massacres ont été perpétrés par Israël dans la bande de Gaza. Des milliers de morts et un désastre humanitaire en direct dans tous les médias « mainstream » sans que cela ne fasse sourciller le locataire de la Maison Blanche.
Écoutons ce que dit Alain Franchon sur ce chapitre :
« Dans ce conflit, les États-Unis disaient assurer, depuis vingt-six ans, le rôle d’« honnête intermédiaire ». C’en est fini de cette ambition. La présidence de Barack Obama aura entériné un mouvement amorcé depuis les années 1990 : Washington abandonne, de facto ». […] La position de départ de l’Amérique a changé. Elle se refuse a priori à la moindre contrainte sur Israël » [13].
Pis encore. Juste avant la fin de son deuxième et dernier mandat, il vient de faire un splendide cadeau à Israël en guise de félicitations pour leur excellent travail de nettoyage ethnique et de colonisation efficace et continue de la Palestine : une aide militaire sans précédent de 38 milliards de dollars sur 10 ans [14] !
Plus de morts, plus de colonisation, plus de haine…
Mais pouvait-on s’attendre à mieux de la part de ce président ? Que nenni. Dans un article publié le 20 janvier 2009, jour de sa première investiture, j’écrivais, à propos de son programme :
« Dans le chapitre de la politique étrangère du président Obama consacré à l’État Hébreu, le titre est éloquent, voire racoleur : « Barack Obama et Joe Biden : un solide dossier de support à la sécurité, la paix et la prospérité d’Israël « . Parmi les actions de la nouvelle présidence, on peut lire : assurer un solide partenariat USA-Israël, soutenir le droit à l’autodéfense d’Israël et soutenir une assistance étrangère à Israël. Dans les détails du dernier point, on peut lire que le président Obama et son adjoint s’engagent à toujours fournir l’aide annuelle dans le domaine militaire et l’assistance économique à Israël. Ils recommandent fortement l’augmentation des budgets et appellent à poursuivre la coopération avec Israël dans le développement des missiles de défense »[15]
Promesses tenues, n’est-ce pas ?
Dans le dossier libyen, alors qu’une solution pacifique était à portée de main, Obama a opté, de concert avec sa secrétaire d’État Hillary Clinton, pour l’élimination de Kadhafi et la dévastation totale de la Libye [16].
« We came, we saw, he died ! »
C’est ainsi qu’elle s’était esclaffée à l’annonce du sordide lynchage du chef libyen, avec un gloussement de bonheur et des yeux pétillants de joie [17].
Réaction de Hillary Clinton à l’annonce de la mort de Kadhafi
En sous-traitant la destruction de la Libye avec ses alliés européens et arabes du Golfe, l’administration américaine a non seulement provoqué la mort de milliers de Libyens, mais a réussi à transformer ce pays naguère prospère en une contrée où règne le chaos et où sévissent des hordes de djihadistes islamistes. Et comme dans le cas de l’Ukraine, l’instabilité générée en Libye a métastasé dans toute la région, affectant durablement de nombreux pays africains voisins [18].
(Libye) sous les décombres
La « printanisation » de la Syrie représente sans aucun doute le summum de la politique « pacifiste » du président Obama. Initiée par de manifestations non-violentes d’apparence spontanée, la révolte populaire de la rue syrienne a été méticuleusement concoctée par des organismes américains d’« exportation » de la démocratie [19]. Elle s’est rapidement métamorphosée en guerre civile, la plus effroyable de ce début de siècle.
Et les chiffres de ce pays ruiné sont éloquents : près d’un demi-million de morts [18], plus de 50 % de la population déplacée dont presque 5 millions ont fui à l’étranger [21].
Selon de récentes données de la Commission européenne :
« Les réfugiés syriens constituent désormais la plus importante population de réfugiés au monde issue d’un même pays sur une même génération » [22].
D’après le Washington Post, la CIA dépense pas moins d’un milliard de dollars par an pour armer et entraîner les rebelles syriens [21]. De nombreux témoignages et enquêtes montrent que l’administration américaine aide les « coupeurs de gorges » et « dévoreurs de cœurs » djihadistes dans le but de renverser le gouvernement syrien [24, 25].
Des djihadistes syriens dans une tente fournie par l’USAID
Pour les rendre plus « sympathiques » aux yeux de l’opinion publique, des spécialistes de relations publiques ont été chargés de leur donner un look « respectable ». Ainsi, par exemple, les médias du monde entier nous ont inondés d’images de sauveteurs héroïques, risquant leurs vies pour sauver celles de leurs concitoyens bombardés par l’aviation syrienne. Ces « héros », reconnaissables à leurs casques blancs – les « White Helmets » – sont devenus les vedettes d’un film documentaire produit en leur honneur par Netflix [26]. Ils ont même été proposés au prix Nobel de la Paix par des stars américaines comme George Clooney, Ben Affleck, Daniel Craig ou Justin Timberlake [27]. Rien que ça.
Les « White Helmets » : les dessous de l’histoire
Dans deux remarquables articles, le journaliste Max Blumenthal démonte toute la machine de propagande qui se cache derrière les « White Helmets » [28, 29]. Ces « téméraires » sauveteurs ne sont en réalité que des djihadistes casqués, financés par l’« United States Agency for International Development » (USAID), le plus important des organismes américains d’« exportation » de la démocratie [30]. Un document du département d’État datant du 27 avril 2016 révèle que cet organisme a financé les « White Helmets » à hauteur de 23 millions de dollars [31]. Une petite partie du magot d’environ 340 millions de dollars prévu par USAID pour « soutenir les activités qui poursuivent une transition pacifique vers une Syrie démocratique et stable » [32].
Un des plus grands succès des spécialistes de relations publiques travaillant avec les rebelles syriens est l’affaire du « petit garçon sur le siège orange ». Il s’agit de la photographie esthétiquement émouvante d’un petit garçon syrien de cinq ans nommé « Omran Daqneesh ». La photo, qui a fait le buzz sur Internet, a été aussi largement diffusée dans les médias « mainstream ». Elle montre un enfant assis sur le siège orange d’une ambulance, couvert de poussière, le visage ensanglanté et le regard hagard. L’enfant aurait été extrait des décombres d’un quartier de la ville d’Alep par les « White Helmets ».
Omran Daqneesh à la une du New York Times (19 août 2016)
La photographie est si poignante qu’elle a fait réagir un enfant américain de six ans, Alex, qui a écrit au président Obama en personne. Il lui demanda de faire le nécessaire pour ramener le petit Omran aux États-Unis afin de l’accueillir dans sa maison et partager avec lui ses jouets et ceux de sa sœur.
Ah ! Les beaux sentiments des jeunes enfants ! Aussi beaux que la photo du petit Omran ! Si beaux que la lettre a été publiée in extensosur le site de la Maison Blanche accompagnée d’une vidéo du petit Alex [33]. L’écriture hésitante du jeune américain, puérile et appliquée, a fait craquer la blogosphère, autant que la photo du « petit garçon sur le siège orange ».
Alex écrit à Obama (21 septembre 2016)
Mais c’est en s’intéressant à la personne qui a photographié le jeune syrien blessé que l’histoire devient croustillante. Le photographe est un certain Mahmoud Raslan qui travaille avec l’AMC (Aleppo Media Center). Selon certains observateurs de la scène syrienne, l’AMC est financé par le gouvernement des États-Unis, mais aussi par celui de la France et de la Grande-Bretagne [34].
Le plus dramatique, c’est que Mahmoud Raslan ne cache pas sa sympathie pour des djihadistes barbares, en particulier ceux du groupe d’Al Zinki [35].
Ce groupe de rebelles qui a été accusé par Amnesty International d’enlèvements, de tortures et d’exécutions sommaires [36].
Ces mêmes rebelles qui ont égorgé, quelques semaines plus tôt, un enfant de douze ans et qui ont poussé l’horreur jusqu’à se filmer en train de commettre leur abominable forfait [37], crime horrible qui n’a pas connu le même battage médiatique que celui du petit Omran sauvé par les « White Helmets ».
Omran Daqneesh : les dessous de l’histoire
Ces mêmes rebelles que les États-Unis financent, arment et dont ils payent les salaires par l’intermédiaire du MOM (Centre d’opérations commun) [38, 39].
Y a-t-il eu des lettres écrites au président Obama pour dénoncer le comportement bestial de ces rebelles ? Des missives pour pleurer le jeune garçon décapité ? La réponse est, bien sûr, négative.
La Maison Blanche a largement médiatisé la lettre du petit Alex. Obama l’a lue dans son discours devant les dirigeants du monde entier lors du sommet sur les réfugiés qui s’est tenu à l’ONU, le 20 septembre dernier. Il a ensuite posté le message suivant sur sa page Facebook :
« Ce sont les paroles d’un garçon de 6 ans : un jeune enfant qui n’a pas appris à être cynique, suspicieux, ou à avoir peur des autres en raison de là d’où ils viennent, de quoi ils ont l’air ou de comment ils prient. […] Imaginez à quoi le monde ressemblerait si nous étions tous comme Alex » [40].
Obama parle d’Alex à l’ONU (20 septembre 2016)
Ce fut « un très joli coup de com’ » selon certains [39]. C’est le moins qu’on puisse dire car s’il est vrai que la vérité sort de la bouche des enfants, elle sort rarement de celle des adultes.
Surtout de celle d’un adulte qui est à la tête du pays le plus puissant du monde et qui a le pouvoir de mettre fin au malheur des « Omran » ou au drame des « Aylan » [42].
Mais au lieu de cela, il continue à financer, soutenir et provoquer les malheurs et les drames.
Le petit Alex devrait savoir que pendant les deux mandats du président Obama, des centaines d’« Aylan » et des milliers d’« Omran » palestiniens ont été victimes des bombes israéliennes sans que cela puisse soulever la moindre indignation de l’administration américaine.
Que des centaines d’« Aylan » et d’ « Omran » yéménites souffrent tous les jours le martyre sous des bombes fournies par les États-Unis à l’Arabie Saoudite, son fidèle allié, pays belliciste et moyenâgeux [43]. Avec des milliers de morts, dont le tiers est des enfants, « l’horreur au Yémen révèle l’hypocrisie meurtrière des exportateurs d’armes tels que la Grande-Bretagne et les États-Unis » [44]. Malgré tout cela, l’administration Obama n’a jamais cessé d’aider l’industrie de la mort saoudienne :
« L’administration Obama a réalisé plus de 110 milliards $ de transactions d’armes avec la monarchie saoudienne. L’armée américaine continue de ravitailler les avions de la coalition et de fournir des renseignements et les responsables américains et britanniques ont physiquement rencontré les Saoudiens qui bombardent [le Yémen] » [45].
Dans un éditorial du New York Times intitulé « Les États-Unis sont complices dans le carnage au Yémen », on peut lire :
« Les experts [américains] disent que la coalition [dirigée par l’Arabie Saoudite] serait clouée au sol sans le soutien de Washington » [46].
Scène du Yémen actuel
On devrait aussi présenter à Alex l’illustre Madeleine Albright, l’ancienne secrétaire d’État américaine qui avait déclaré que la mort des 500 000 enfants irakiens à cause de l’embargo américain était un prix « qui en valait la peine » [47].
Madeleine Albright et les 500 000 enfants irakiens (12 mai 1996)
Et pourquoi ne pas lui mentionner aussi, en passant, que le président à qui il a écrit sa belle lettre a récompensé Mme Albright en lui décernant, en 2012, la « Médaille présidentielle de la Liberté » [48], la plus haute distinction civile des États-Unis ?
On ne peut qu’être d’accord avec le Washington Post sur le point suivant :
« En tant que président, les plus grands moments d’Obama ont souvent été des allocutions » [49]
Du discours du Caire (juin 2009) à celui de l’ONU (septembre 2016), la présidence d’Obama n’a été qu’un vulgaire déplacement d’air qui cache des drones tueurs, des guerres froides, des printemps véreux et des barbus sanguinaires.
C’est probablement pour cette raison que l’ancien directeur de l’Institut Nobel norvégien a déclaré que :
« Barack Obama s’est montré indigne de son prix depuis qu’il l’a reçu » [50].
Il est évident que l’échec cuisant de sa protégée, Hillary Clinton, aux récentes élections présidentielles américaines est un flagrant désaveu de sa politique belliqueuse et destructive qu’il a soigneusement cultivée huit années durant.
Mais en mêlant l’innocence des petits Omran et Alex à sa gestion calamiteuse des affaires du monde, le seul prix Nobel qui devrait être officiellement décerné à Obama après ses deux mandats est celui, bien mérité, de l’hypocrisie professionnelle.
Par Ahmed Bensaada | 18 Novembre 2016
]]>Leïla Shahid, élue Présidente de la Société des Amis de l’IMA | Institut du monde arabe
12/10/2016
▻https://www.imarabe.org/en/actualites/l-ima-au-jour-le-jour/2016/leila-shahid-elue-presidente-de-la-societe-des-amis-de-l-ima
Une ambassadrice du monde arabe aux côtés de Jack Lang
C’est une diplomate hors pair, mais aussi une personnalité fortement engagée pour la visibilité et la reconnaissance des artistes du monde arabe qui prend la tête de la Société des Amis de l’IMA.
« J’arrive réellement à un moment où j’ai le sentiment que je ne peux pas en faire plus, sur le plan diplomatique, avait déclaré Leïla Shahid l’année dernière (Mediapart, 15 mars 2015), après l’annonce surprise d’une retraite décidée par elle. Ce serait refaire du même et je n’ai plus la même motivation dans ce secteur diplomatique. Ça ne veut pas du tout dire que je prends ma retraite de la Palestine, ni de sa cause ! J’ai envie de faire plein d’autres choses que je n’avais pas la possibilité de faire tant que j’étais ambassadeur, je dirais plus dans le domaine culturel, artistique, social et politique, mais plutôt avec la société civile, en Palestine et dans la diaspora. »
En Palestine, dans la diaspora, et bien au-delà : Leïla Shahid a d’ores et déjà faire part de son projet de donner une plus grande visibilité à la SAIMA à travers le monde arabe. Et ainsi, de fédérer l’appui et le soutien à l’IMA d’acteurs politiques, culturels et économiques nouveaux.
]]>Etat de Palestine – Mahmoud Abbas représente les intérêts israéliens et américains, pas les droits des Palestiniens
▻http://vilistia.org/archives/11472
Par Muslim Press le 16 août 2016 Iran Israël Palestine Navid Nasr : « Abbas a joué le même rôle pour les Palestiniens que Quisling a joué en Norvège sous l’occupation nazie. » Mahmoud Abbas avec Benyamin Natanyahou Muslim Press a demandé à Navid Nasr son … Lire la suite →
]]>L’ancien premier ministre Michel Rocard est mort
▻http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2016/07/02/l-ancien-premier-ministre-michel-rocard-est-mort_4962631_3382.html
Sisyphe - Cinéphiles, vos choix de films consacrés aux femmes !
▻http://sisyphe.org/spip.php?article3731
Films commentés dans Le féminin au cinéma
Amerrika (v.o. Ameerka)
À armes égales (v.o. G.I. Jane)
Aimée et Jaguar (v.o. Aimée und Jaguar)
Amour violé, L’,
Antonia et ses filles (v.o. Antonia’s Line)
Apocalypse : La 2e Guerre mondiale
Appel à la justice (v.o. The Accused)
Autopsie d’une crime (v.o. The Burning Bed)
À vif (v.o. In the Cut)
Baboussia
Bel esprit (v.o. Wit)
Belle verte, La
Brodeuses
Calendrier des girls, Le (v.o. Calendar Girls)
Camilla
Cercle, Le (version anglaise The Circle)
Ces femmes qui tuent (v.o. When Women Kill)
C’est surtout pas de l’amour : un film sur la pornographie (v.o. Not a Love Story : A Film about Pornography)
Chaos
Club de la chance, Le (v.o. The Joy Luck Club)
Comment l’esprit vient aux femmes (v.o. Born Yesterday)
Confidences trop intimes
Couleur pourpre, La (v.o. The Color Purple)
Dernière marche, La (v.o. Dead Man Walking)br>
Devenir Colette (v.o. Becoming Colette)
Du soleil plein la tête (v.o. Eternal Sunshine on the Spotless Mind)
Earth
Écoute-moi (v.o. Non ti muovere)
Emporte-moi
Étranger, L’ - Le huitième passager (v.o. Alien)
Extremities
Femmes de l’ombre, Les
Feu sacré, Le (v.o. Holy Smoke)
Filles, Les (v.o. Meisjes)
Fire
Fish Tank
Frida
Garçons ne pleurent pas, Les (v.o. Boys don’t cry)
Gazon maudit
Guerrières, Les (Born in Flames)
Harold et Maude (v.o. Harold and Maude)
Haut les coeurs !
Hors-jeu (version anglaise Offside)
Impromptu
I Shot Andy Warhol
Jardin oublié, Le : la vie et l’œuvre d’Alice Guy-Blaché
Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles
Joueuse
Jour avant le lendemain, Le (v.o. Before Tomorrow)
Julia
Lady Chatterly
Leçon de piano, La (v.o. Piano)
Légende des baleines, La (v.o. Whale Rider)
Lucie Aubrac
Marche pour la liberté, La (v.o. The Long Walk Home)
Mariages
Millénium - Le film (v.o. Man Som Hatar Kvinnor)
Millénium 3, La reine dans le palais des courants d’air (v.o. Luftslottet Som Sprangdes)
Monster
Moolaalé
Mourir à tue-tête
Notre univers impitoyable
Nous étions guerriers (v.o. Once Were Warriors)
Nuits avec mon ennemi, Les (v.o. Sleeping with the Enemy)
Paradis sur terre, Le (v.o. Heaven on Earth)
Plages d’Agnès, Les
Polytechnique
Portrait de femme (v.o. The Portrait of a Lady)
Procès de Bobigny, Le
Quatre minutes (v.o. Vier Minuten)
Reine des bandits, La (v.o. Bandit Queen)
Rosenstrasse
Sarajevo, mon amour (v.o. Grbavica)
Searching for Debra Winger
Secret est dans la sauce, Le (v.o. Fried Green Tomatoes)
Seins dans la tête, Les
Septième ciel (v.o. Wolke 9)
Sexe des étoiles, Le
Sophie Scholl : Les derniers jours (v.o. Sophie Scholl - Die Letzten Tage)
Soraida, Une femme de Palestine
Souriante madame Beudet, La
Souvenirs d’Afrique (v.o. Out of Africa)
Stella
Stoning of Soraya M., The (v. o. en farsi)
Temps de l’avant, Le
Thelma et Louise (v.o. Thelma and Louise)
Trafic humain (v.o. Human Trafficking)
Trois hommes et un couffin
Trois sœurs (v.o. Paura e amore)
Un ange à ma table (v.o. An Angel at My Table)
Une affaire de femmes
Vent du nord, Le (v.o. North Country)
Vie secrète des mots, La (v.o. La vida secreta des las palabras)
Village du péché, Le (autre titre Les bonnes femmes de Riazan)
Volonté de fer (v.o. Iron Jawed Angels)
War Zone, The
Water
Wendy et Lucy (v.o. Wendy and Lucy)
4 mois, 3 semaines, 2 jours
48 heures par jour
]]>« Palestine : la case prison » en libre accès
▻http://plateforme-palestine.org/Palestine-la-case-prison-en-libre-acces
A l’occasion de la journée internationale des prisonniers palestiniens, Palestine : la case prison est en libre accès pour une semaine !
7000 prisonniers ; hommes, femmes et enfants. Pour tout comprendre sur les prisonniers palestiniens, « Palestine : la case prison », un documentaire produit par la Plateforme Palestine, l’ACAT, la Ligue des Droits de l’Homme et l’Association France Palestine Solidarité, avec le soutien d’Amnesty International.
]]>Trois footballeurs palestiniens arrêtés par Israël – Pour la Palestine
Ryan Rodrick Beiler | Publié le 18 mars sur The Electronic Intifada | Traduction : Jean-Marie Flémal
▻http://www.pourlapalestine.be/trois-footballeurs-palestiniens-arretes-par-israel
Au moins trois footballeurs palestiniens ont été arrêtés depuis le début de ce mois, a déclaré le Centre Al Mezan pour les droits de l’homme, dont le siège est à Gaza. Les arrestations ne sont que l’exemple le plus récent de la façon dont Israël harcèle les sportifs Palestiniens. Le 3 mars, Fadi Nimr al-Sharif, 28 ans, joueur de l’al-Hilal Football Club de Gaza Ville était arrêté au carrefour d’Erez séparant l’enclave de l’actuel Israël.
]]>Parution d’un numéro de #revue sur :
Activités marchandes et pratiques de la frontière
La question de la perméabilité, de la pérennité ou de la pertinence des frontières pose nécessairement celle des modalités et des formes de l’échange transfrontalier. Cet échange peut être matérialisé par des flux de personnes, de marchandises, d’informations, qui affectent fortement le fonctionnement d’un espace dit frontalier, de part et d’autre de la limite d’État. Nous nous intéressons dans ce numéro aux répercussions et aux formes spatiales des flux de personnes ou de biens, générés par le seul facteur marchand.
Articles du numéro :
Yoann Morvan
Rami Lévy au cœur du conflit israélo-palestinien, des « supermarchés de la paix » aux frontières multiples [Texte intégral]
#Israël #Palestine
Rami Levy at the core of Israeli-Palestinian conflict, « peace supermarkets » at the crossroads of different borders
Guillaume Poiret et Pierre-Alexandre Beylier
La #réserve_autochtone « transfrontalière » d’#Akwesasne entre #Canada et États-Unis, zone de #contrebande et faille dans la sécurisation de la frontière [Texte intégral]
#peuples_autochtones #Etats-Unis #USA
The Mohawk reserve of Akwesasne between Canada and USA, smuggling area and weakness in the border security
Sophie Avarguez et Aude Harlé
« Consommer » à la frontière : usages et perceptions en territoire catalan [Texte intégral]
“Consuming” at the border : practices and perceptions in Catalonia
Boris Deschanel
Pratiques commerciales et mutations frontalières dans le #Dauphiné préindustriel (de 1713 à la Restauration) [Texte intégral]
Entre enjeux économiques, militaires et politiques
Commercial Practices and Borders in preindustrial Dauphiné (from 1713 to the Restauration)-Economic, Military and Political Issues
Edmond Sougue
#Malanville - #Gaya, une dynamique de territorialisation à la frontière #Benin - #Niger [Texte intégral]
Malanville - Gaya, a territorialization on Benin–Niger border
Raphaëlle Chevrillon-Guibert
Les commerçants #zaghawa du #Darfour (#Soudan) : des passeurs de frontières [Texte intégral]
Pathways of Accumulation in Sudan : The Case of Darfurian Cross-Border Traders
Mohamadou Mountaga Diallo
Frontières et activités marchandes en #Afrique_de_l’Ouest : logiques d’acteurs et fonctionnement scalaire [Texte intégral]
Borders and trading activities in West Africa : actors logics and scalar operation
Arnaud Serry
Les activités commerciales et marchandes à la frontière orientale de l’Union Européenne [Texte intégral]
Le cas de figure russo-balte
Commercial Activities on the Eastern Border of the European Union : Russian-Baltic Case
Antoine Marsac
Évolutions des #mobilités_transfrontalières liées au #commerce du #tourisme_sportif en Afrique australe [Texte intégral]
Evolutions of cross-border mobility related to trade Sports Tourism in Southern Africa
Un lobbyiste d’Israël se met en quatre comme conseiller au Parlement européen | Agence Media Palestine
David Cronin – The Electronic Intifada 10 décembre - traduction JPP
▻http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2015/12/15/un-lobbyiste-disrael-se-met-en-quatre-comme-conseiller-au-parle
Un lobbyiste pro-Israël exerce un rôle direct dans l’organisation de certaines activités clés du Parlement européen sur le Moyen-Orient.
Nuno Wahnon Martins, un représentant du Congrès juif européen, se décrit lui-même comme conseiller de Fulvio Martusciello, homme politique italien de droite qui préside la commission parlementaire pour les relations avec Israël.
Depuis qu’il assume ce « titre », fin 2014, Wahnon s’est mis tellement en avant lors des réunions de la commission qu’il apparaît comme en être « le dirigeant », m’a dit une source bien placée sous couvert d’anonymat.
L’importance qu’il a prise soulève des questions fondamentales à propos de l’indépendance de la commission (ou de la « délégation », comme elle est connue officiellement).
Le Congrès juif européen fait régulièrement pression sur l’Union européenne pour qu’elle adopte des positions favorables à Israël. A-t-il réussi à parachuter l’un de ses lobbyistes dans un poste au sein des institutions les plus puissantes de l’UE ?
]]>Il n’y a qu’un seul pays au monde qui s’oppose à l’idée de rendre Israël responsable de ses crimes de guerre : c’est une grande démocratie moderne. Vous avez deviné ?
US only country to oppose UN holding Israel accountable for war crimes, yet again – Mondoweiss
▻http://mondoweiss.net/2015/07/country-holding-accountable
US only country to oppose UN holding Israel accountable for war crimes, yet again
Israel/Palestine Ben Norton on July 6, 2015 53 Comments
The US was the only country in the world to oppose a resolution calling for Israel to be held accountable for war crimes, at the 29th regular session of the United Nations Human Rights Council (UNHRC), held from 15 June to 3 July 2015.
The US voted against “ensuring accountability and justice for all violations of international law in” the Occupied Palestinian Territories (OPT).
]]>Israël joue gros à al-Aqsa, et Nétanyahou pourrait bien l’emporter
Ramzy Baroud | mercredi 30 septembre 2015
▻http://www.info-palestine.net/spip.php?article15646
(...) Cependant, ce ne fut qu’en 1980 qu’Israël fit voter une loi qui annexait clairement la ville illégalement occupée pour devenir une partie du soi-disant Israël. Depuis, Jérusalem est devenue un centre majeur de querelles, de conflits politiques et de controverse. Naturellement, le discours politique se combine avec les questions de religion mais est beaucoup plus complexe qu’un conflit à propos de l’accès aux lieux saints.
Le sort de Jérusalem et de ses hauts lieux ne peut être considéré séparément du sort de la Palestine elle-même et la lutte quotidienne des Palestiniens musulmans et chrétiens dans la ville est un microcosme de la lutte des Palestiniens en tous lieux.
Alors que Jérusalem-Ouest était conquise sous le plan Dalet, Jérusalem-Est, comme le reste des territoires occupés était, comme d’autres régions palestiniennes, la cible du Plan Allon.
Ce plan avait adopté le nom de Yigal Allon, ancien général et ministre du gouvernement israélien, qui s’était chargé de la mise en oeuvre d’un plan israélien pour les territoires palestiniens récemment conquis. Pendant que le gouvernement prenait immédiatement des mesures pour changer le statu quo à Jérusalem-Est, le plan Allon visait à annexer plus de 30 pour cent de la Cisjordanie et la totalité de Gaza pour des « raisons de sécurité ».
Le plan stipulait la création d’un « couloir de sécurité » le long du Jourdain, bien au-delà de la « Ligne verte »(de l’armistice de 1949), une ligne de démarcation unilatérale israélienne délimitant ses frontières avec la Cisjordanie. Le plan prévoyait l’incorporation de toute la bande de Gaza dans l’Etat d’ Israël et était censé rendre à la Jordanie des parties de la Cisjordanie comme un premier pas vers la mise en œuvre de l’ « Option jordanienne » pour les réfugiés palestiniens –autrement dit un nettoyage ethnique- réuni avec la création d’une « patrie alternative » sur la rive orientale du Jourdain pour ceux qui étaient chassés de leur foyer.
Bien que le plan n’ait pas été entièrement concrétisé, la capture, le nettoyage ethnique et l’annexion du territoire occupé ont eu un retentissant succès. De plus, le plan Allon avait émis sans ambiguïté un signal signifiant que le gouvernement travailliste qui gouvernait Israël à l’époque avait toutes les intentions de garder de grandes parties de la Cisjordanie et la totalité de Gaza, sans aucune intention de respecter les termes de la Résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui contestait la prise de pouvoir militaire d’Israël dans les territoires palestiniens.
Pour s’assurer que la capture de nouveaux territoires serait irréversible, le gouvernement israélien se devait d’installer certains de ses citoyens (en violation des Conventions de Genève) dans les territoires nouvellement occupés. Pour ce faire, il fallait faire appel aux éléments religieux les plus réactionnaires de la société israélienne, les ultra-nationalistes religieux, qui étaient en marge de la politique traditionnelle. (...)
]]>Appel à l’UNESCO pour sauver des affiches palestiniennes pour la Mémoire de l’humanité - AURDIP
▻http://www.aurdip.fr/appel-a-l-unesco-pour-sauver-des.html
Irina Bocova, directrice générale de l’UNESCO et candidate au poste de Secrétaire Générale des Nations Unies, a publiquement déclaré qu’elle mettra son veto sur l’ensemble d’une collection d’éléments du patrimoine documentaire palestinien nominée dans le cadre du programme des Nations Unies « Mémoire du Monde ».
Mme Bokova a pris position contre la collection d’affiches palestiniennes de dessins de la Libération, sous l’effet d’un lobbying dont elle a été l’objet de la part du Congrès Juif Mondial. Elle a déclaré son opposition à cette nomination au motif que son inscription « pourrait alimenter la haine et des perceptions antisémites ».
L’accusation est fausse. Cette collection de quelque 1 600 affiches des années 1960 aux années 1990 comprend des travaux de centaines d’artistes palestiniens et internationaux. Ces affiches révèlent la façon dont les Palestiniens se sont organisés et affirmés en réponse à l’invasion, à l’occupation, au déplacement et à l’exil. Elles célèbrent aussi la culture palestinienne. Cet ensemble d’affiches contient des données de base uniques sur l’histoire politique, militaire culturelle et sociale de la Palestine.
Lien pour voir les affiches nommées :
Nominated to UNESCO’s Memory of the World Program - 2014-2015
▻http://www.palestineposterproject.org/special-collection/liberation-graphics-collection-of-palestine-postersmemory-of
Gaza, un goulag sur la Méditerranée | Agence Media Palestine
Mohammed Omer – The New York Times – 24 août 2015 - Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine
►http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2015/08/27/gaza-un-goulag-sur-la-mediterranee
(...) Nos enfants ne grandissent pas dans des quartiers, mais dans des ruines, alors qu’Israël continue d’empêcher les matériaux de reconstruction nécessaires d’entrer dans la bande de Gaza. Selon les Nations-Unies, 9161 maisons de réfugiés palestiniens ont été enregistrées comme démolies, et 5066 autres comme gravement endommagées. Et 4085 autres encore ont été jugées avoir subi des dommages importants, et 124 782, des dommages mineurs.
Les Palestiniens de la bande de Gaza ont besoin d’un développement économique. Discutez avec les jeunes et ils vous décriront leurs choix et moyens limités pour épargner et prévoir un mariage et une famille. Le sentiment que Gaza soit un goulag sur la Méditerranée ne fait qu’accroître la frustration politique chez les jeunes Gazaouis, alimentant leur détermination à résister à l’oppression et leur exigence d’un accès au monde extérieur.
L’extrémisme se nourrit du désespoir. Un jeune à Gaza a déjà survécu à trois offensives importantes israéliennes depuis 2008. Marqués par les souvenirs de souffrances et de pertes, et sans aucun avenir réaliste à attendre, les jeunes Gazaouis sont plus sensibles à l’extrémisme.
Les groupes radicaux comme l’État islamique ciblent les vulnérables et les marginaux. Si certains à Gaza sont attirés par l’idéologie djihadiste, leur nombre est extrêmement réduit. L’échec de l’État islamique dans sa tentative de prendre racine ici provient en partie du sentiment nationaliste et des exigences palestiniennes dont l’axe central est de se libérer de cette occupation contrôlée à distance et de ce siège interminable.
Il provient également en partie de la diversité de la société palestinienne ; les chrétiens y ont toujours été intégrés. Et les Palestiniens embrassent l’interaction avec les gens des autres cultures : ceux qui sont enfermés dans Gaza aspirent à voir le monde et à accueillir des visiteurs, dans ce qui pourrait être notre pays prospère, par la mer.(...)
ttraduction de l’article signalé ici : ▻http://seenthis.net/messages/401268
]]>Laith al-Khadi et Mohammad Hamid al-Masri, âgés de 17 ans, assassinés par les troupes d’occupation
samedi 1er août 2015 - 07h:18 - Ma’an News
▻http://www.info-palestine.net/spip.php?article15529
Laith al-Khaldi, âgé de 17 ans et originaire du village de Jifna près de Ramallah, a été abattu d’une balle dans la poitrine vendredi soir et est décédé plus tard de ses blessures au complexe médical palestinien, près de Ramallah.
L’adolescent a subi deux interventions chirurgicales avant de succomber à ses blessures.
Les médecins ont déclaré que Laith avait perdu beaucoup de sang sur le chemin de l’hôpital.
Plusieurs autres Palestiniens ont été blessés par des balles en acier recouvert de caoutchouc au cours des affrontements.
Plus tôt vendredi soir, les forces israéliennes ont abattu un autre jeune palestinien, Mohammad Hamid al-Masri âgé de 17 ans, dans la bande de Gaza près de la zone tampon, tandis qu’un autre Palestinien était blessé.
Les forces israéliennes d’occupation ont assassiné un jeune Palestinien et blessé un autre vendredi après avoir ouvert le feu dans leur direction près de Beit Lahiya dans le nord de la bande de Gaza..
]]>Face à Israël, la France est hypocrite
Interview d’Omar Barghouti par Nirit Ben-Ari, Le Monde, le 2 juillet 2015
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/07/02/omar-barghouti-face-a-israel-la-france-est-hypocrite_4667673_3218.html
Encore un article de la presse grand public française qui n’ignore pas BDS, qui ne méprise pas BDS, qui n’insulte pas BDS, et qui présente même BDS sous un jour assez honnête. Un vrai changement s’est produit depuis quelques semaines ou quelques mois, en gros il me semble depuis la prise de fonction du nouveau gouvernement Netanyahou...
#BDS #Palestine #Omar_Barghouti #France #Le_Monde
►http://seenthis.net/messages/381859
Recours à la CPI si Israël décide de réduire les recettes fiscales de la #Palestine
▻http://grigrinews.com/recours-a-la-cpi-si-israel-decide-de-reduire-les-recettes-fiscales-de-la-palestine/3068
Actualités Afrique « 02/04/2015, Ramallah, Palestine : Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré mercredi que les Palestiniens porteront l’affaire devant la Cour pénale internationale (CPI) si Israël décide de réduire les recettes fiscales dues aux Palestiniens. »(c) 2015 - Grigrinews.com
]]>Pour se consoler de la victoire de Lepentanyahou :
Gidéon Levy : Une victoire des travaillistes ne fera qu’enraciner l’occupation
Agence Média Palestine / Haaretz, le 1er février 2015
►http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2015/03/03/gideon-levy-une-victoire-des-travaillistes-ne-fera-quenraciner-
La victoire de Netanyahu est une bonne chose pour la Palestine
Yousef Munayyer, Ballast / New-York Times, le 18 mars 2015
▻http://www.revue-ballast.fr/la-victoire-de-netanyahu-est-une-bonne-chose-pour-la-palestine
Gidéon Levy : Netanyahu mérite le peuple israélien, et ce peuple le mérite
Agence Média Palestine / Haaretz, le 18 mars 2015
▻http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2015/03/20/gideon-levy-netanyahu-merite-le-peuple-israelien-et-ce-peuple-l
Ali Abunimah : Pourquoi je suis soulagé que Netanyahu ait gagné
Agence Média Palestine / Electronic Intifada, le 18 mars 2015
▻http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2015/03/20/ali-abunimah-pourquoi-je-suis-soulage-que-netanyahu-ait-gagne
#Palestine : Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu montre son vrai visage…
▻http://grigrinews.com/palestine-le-premier-ministre-israelien-benjamin-netanyahu-montre-son-vrai-visage/2993
Actualités Afrique 17/03/2015, Jérusalem, Israël : Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué lundi à un site d’information israélien que s’il était élu lors des élections nationales de mardi, « il n’y aurait pas d’Etat palestinien ».(c) 2015 - Grigrinews.com
]]>L’enquête préliminaire de la CPI sur la Palestine : encore très loin d’un procès pour crimes de guerre | Agence Media Palestine
Ali Abunimah – 17 janvier 2015 – The Electronic Intifada - Traduction : JPP
▻http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2015/01/22/lenquete-preliminaire-de-la-cpi-sur-la-palestine-encore-tres-lo
L’initiative de la Cour pénale internationale est une première, une petite, étape sur une longue route parsemée d’obstacles vers la justice pour les victimes palestiniennes des crimes de guerre israéliens. (Anne Paq/ActivesStills)
La Cour pénale internationale de La Haye a ouvert un examen préliminaire sur la situation en Cisjordanie et dans la bande de Gaza occupées.
Amnesty International a déclaré que cette étape « pouvait finalement conduire à une enquête de la CPI sur les crimes commis par toutes les parties en Israël et dans les (territoires occupés), et rompre avec la culture de l’impunité qui a perpétué un cycle de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ».
Un communiqué de presse d’aujourd’hui de la CPI déclare que l’examen couvrira la période à partir du 13 juin 2014, ce qui inclut la plus grande agression d’Israël de ces dix dernières années en Cisjordanie occupée, et son agression de l’été contre Gaza qui a tué plus de 2200 personnes.
Cependant, ceci n’est qu’un tout petit pas en avant sur ce qui sera une très longue route parsemée d’obstacles vers la justice pour les victimes palestiniennes des violations du droit par Israël.
La CPI déclare que le bureau du Procureur ouvre un examen préliminaire « en tant que question de politique et de pratique » quand il reçoit une déclaration pertinente d’un État membre des Nations-Unies qui a adhéré au Statut de Rome, traité fondateur de la Cour.
Ceci indique que l’examen préliminaire n’a pas été décidé à la discrétion de la procureure en chef, Fatou Bensouda, mais plutôt comme une question de routine.
Le 2 janvier, le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, a accepté comme pertinent l’acte de l’Autorité palestinienne par lequel l’ « État de Palestine » s’était inscrit au Statut de Rome.
]]>Suède FM : Israël a irrité ses alliés en réagissant de façon excessive à la reconnaissance de la Palestine
Simon Johnson, Johan Sennero, Dan Williams Jan – Ha’aretz / traduction JPP
▻http://www.protection-palestine.org/spip.php?article13221
« C’est inacceptable comment ils ont parlé de nous et de tous les autres, » a dit Margot Wallstrom dans un entretien avec le quotidien Dagens Nyheter, ajoutant que la rhétorique israélienne a « franchi toutes les limites ».
Reuters – La ministre des Affaires étrangères de la Suède a déclaré vendredi qu’Israël avait irrité ses alliés proches en réagissant de façon excessive à la reconnaissance par Stockholm de l’État de Palestine, disant que la rhétorique sur la question avait « franchi toutes les limites ».
« C’est inacceptable comment ils ont parlé de nous et de tous les autres » a dit Margot Wallstrom dans un entretien avec le quotidien Dagens Nyheter. « Ils ont irrité non seulement nous-mêmes, mais aussi les Américains et tous ceux qui ont à faire avec eux actuellement. »
Les relations entre Israël et la Suède ont piqué du nez depuis que le Premier ministre social-démocrate, Stefan Lofven, a profité de son discours inaugural au parlement l’an dernier pour annoncer que son pays reconnaîtrait un État palestinien.
Israël a déclaré que l’initiative était irréfléchie, qu’elle ne contribuerait pas à la paix et il a rappelé son ambassadeur à Jérusalem pour en discuter.
Pour les États-Unis, la reconnaissance était prématurée.
Dans l’entretien, Wallstrom a dit que la Suède soutenait Israël, la Palestine et la paix, mais qu’elle est fortement critique de la politique d’Israël. « Israël a été extrêmement agressif, » a-t-elle dit.
« Ils ont continué avec leur politique de colonisation, ils ont continué les démolitions, ils ont continué avec leur politique d’occupation qui entraîne des humiliations pour les Palestiniens, ce qui rend le processus (de paix) difficile. »(...)
traduction de l’article du Ha’aretz : ▻http://seenthis.net/messages/332133
]]>via Hurra Hurra = pris sur FB
FPLP : Le projet de résolution de « l’initiative française » à l’ONU menace
les droits palestiniens
Le projet de résolution présenté au Conseil de sécurité de l’ONU ne fournit
aucun mécanisme coercitif ni sanction contre la puissance occupante pour ses
violations flagrantes continues du droit international, occupation,
imposition de la ségrégation et déni des droits fondamentaux des réfugiés
palestiniens pendant les 66 dernières années. Au contraire, à la différence
des résolutions que le Conseil de Sécurité a adoptées avec tellement
d’ardeur contre l’Irak, la Syrie, le Soudan et d’autres pays, ce projet ne
contient aucune exigence, mandat ou pénalité d’aucune sorte, mais présente
plutôt une vue fausse du « conflit », comme si c’était un conflit entre des
parties égales avec des droits et des intérêts légitimes.
En aucune manière cette résolution ne mandate la création d’un Etat
palestinien dans les 12 mois ; elle se contente d’ « affirme(r) le besoin
urgent » de « parvenir au plus tard dans les 12 mois (…) à une solution
pacifique, complète, durable et juste qui mette fin à l’occupation
israélienne depuis 1967 et soit conforme au principe de deux Etats
indépendants, démocratiques et prospères, Israël et un Etat de Palestine
souverain, contigu et viable, vivant côte à côte en paix et en sécurité à
l’intérieur de frontières mutuellement et internationalement reconnues. »
Dans le contexte des Nations Unies, ceci réitère simplement la politique
existante de l’ONU exigeant la fin de l’occupation israélienne qui viole les
résolutions de l’ONU et le droit international. « Affirmer un besoin urgent
» ne crée aucune exigence ni mandat pour mettre ce souhait en application,
ni n’impose aucune sanction à l’Etat israélien pour son refus de mettre fin
à son occupation.
La partie la plus préjudiciable et la plus dangereuse de la résolution,
cependant, réside dans sa définition « de la solution négociée, » où elle
reconnait les principes de « échanges de terres mutuellement convenus,
limités et équivalents ». La terre palestinienne est entièrement occupée.
Elle n’a pas à être troquée avec l’occupant pour légitimer ses colonies sur
notre terre ou pour lui permettre de transférer des Palestiniens de la
Palestine occupée en 1948 vers le prétendu Etat palestinien.
En second lieu, et plus important, le projet de résolution cherche à
remplacer la pierre angulaire des résolutions de l’ONU sur l’inaliénable
droit au retour des réfugiés palestiniens, qu’on leur dénie depuis plus de
66 années, la Résolution 194, par « une solution juste et convenue à la
question de réfugiés de la Palestine sur la base de l’Initiative de Paix
Arabe, du droit international et des résolutions pertinentes des Nations
Unies, y compris la résolution 194 (III). » Le Front Populaire de Libération
de la Palestine a toujours rejeté la soi-disant Initiative de Paix Arabe et
toutes les initiatives semblables, car elles cherchent à remplacer le droit
individuel, national et collectif au retour des réfugiés palestiniens par «
une solution négociée » qui met ce droit sur la table de négociation pour
qu’il soit vendu ou marchandé.
L’inclusion de cette clause dans le projet de résolution de l’ONU en fait
une menace envers les droits palestiniens sous l’apparence du soutien au «
statut d’Etat palestinien, » et une attaque et une tentative préjudiciables
visant à liquider le droit indéniable des réfugiés palestiniens de retourner
à leurs maisons et terres d’origine, la pierre angulaire de la cause
palestinienne et la clef de la libération et de l’autodétermination de notre
peuple. Les réfugiés palestiniens sont en fait la majorité du peuple
palestinien - et cette résolution ne fait que mettre en danger leurs droits
et ceux de tous les autres Palestiniens.
La résolution ne reconnait pas Jérusalem comme occupée, mais note seulement
qu’elle doit être « la capitale partagée de deux Etats. » Le plus long
paragraphe de cette section traite des « arrangements de sécurité, »
qualifiant l’armée d’occupation de « forces de sécurité » et considérant
l’occupation et la colonisation de la Palestine comme une question de
sécurité plutôt que celle d’une lutte anticoloniale contre un occupant
colonisateur.
En outre, la résolution est très en deçà des résolutions existantes de l’ONU
: elle n’exige pas la fin de la construction des implantations coloniales
mais simplement « appelle (…) les parties à s’abstenir (…) d’activités
d’implantation. » Nulle part le projet de résolution ne mandate le
démantèlement des colonies ; il favorise plutôt les « échanges de terre » et
il laisse entièrement de côté la question des colons.
La résolution cherche aussi à exiger la normalisation arabe avec Israël et
déclare que « l’accord statutaire final » ci-dessus mettra un « terme à
toutes les réclamations » et mènera « à une reconnaissance mutuelle
immédiate. » Par-dessus tout, il situe la lutte palestinienne dans un cadre
des négociations, qui n’ont rien fait d’autre en 20 ans que de fournir une
couverture pour les crimes de l’occupation et le démantèlement des droits
palestiniens.
L’Etat sioniste est construit sur la dépossession de la terre palestinienne
et le déplacement des Palestiniens. C’est un Etat colonial de peuplement,
d’apartheid et raciste. Il divise les peuples arabes pour les intérêts de
l’impérialisme et c’est un projet qui n’a pas de place dans notre région.
Nous ne reconnaissons pas un Etat raciste colonial ; sa structure raciste
doit être démantelée. La réalisation de l’Etat palestinien sur une partie de
la Palestine n’est en aucune façon une « fin à toutes les réclamations. »
Les Palestiniens ne concèdent ni leur plein droit de retour, ni le droit de
notre peuple palestinien de 1948 à vivre libre des vies autodéterminées
exemptes de racisme et de discrimination, ni le droit de libérer toute la
terre de Palestine.
La lutte palestinienne est une lutte pour libérer notre peuple et notre
terre d’un régime colonial brutal et génocidaire. C’est une lutte pour le
retour des réfugiés palestiniens, pour l’exercice de la souveraineté et de
l’autodétermination des Palestiniens sur toute leur terre. Ce n’est pas un
conflit entre des parties égales, c’est une lutte entre le colonisé et le
colonisateur, entre l’opprimé et l’oppresseur. C’est le combat pour établir
une Palestine démocratique pour tous sur la terre entière de la Palestine,
libérée de l’occupant, du racisme et de l’oppression.
La « solution de deux Etats » n’a pas été pas un instrument qui permette de
réaliser progressivement les droits palestiniens, ni même aucune réelle
souveraineté palestinienne ; au contraire, les « initiatives de construction
d’Etat » considérées comme positives dans le projet de résolution ont
soutenu l’investissement capitaliste et l’exploitation aux dépens des
classes populaires palestiniennes, qui n’ont pas bénéficié de tel
financement. Cette résolution n’envisage aucune libération d’aucune partie
de la Palestine ou de son peuple, seulement la continuation de la série sans
fin de négociations émiettant les droits palestiniens tandis que l’occupant
continue à attaquer et détruire.
Centralement, ce projet de résolution est une tentative pour torpiller le
droit de retour et enchâsser le processus de négociations en faillite dans
une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, remplaçant le droit au
retour par des « solutions négociées, » et les résolutions de l’ONU
confirmant les droits palestiniens par des résolutions confirmant la voie
des négociations
Le porte-parole du FPLP a appelé les communautés palestiniennes et arabes de France et les partisans et amis français de la Palestine à rejeter le rôlede l’Etat impérialiste français qui essaie de redéfinir et de miner la cause palestinienne. L’Etat français n’a aucune légitimité sur la question de laPalestine et n’a fourni aucun appui aux droits palestiniens. Il a essayé au contraire de légitimer les attaques israéliennes constantes sur les
Palestiniens tout en emprisonnant des combattants pour la Palestine tels que Georges Ibrahim Abdallah et en réprimant des manifestations de solidarité avec la Palestine à Paris.
Ce projet de résolution est largement rejeté par les forces politiques
palestiniennes qui ont à plusieurs reprises signalé les menaces et les
dangers qu’il contient. Il n’est soutenu que par quelques capitalistes
palestiniens qui recherchent le profit et par les responsables de l’Autorité
Palestinienne. Une fois encore, la décision politique palestinienne a été
détournée par Abbas et ses copains au détriment du peuple palestinien.
Le fait que les Israéliens rejettent ce projet de résolution et que les
Etats-Unis ont exprimé leur « manque d’appui » signifie seulement que le
sionisme et l’impérialisme dans la région ne sont pas disposés à concéder ne serait-ce que quelques miettes au peuple palestinien. Tout comme le rejet de Netanyahu du processus d’Oslo, le discours de racisme et génocide flagrants
de l’Etat israélien ne fait pas du projet de résolution un pas en avant pour
les droits et la libération des Palestiniens.
« Nous rejetons sans équivoque cette attaque sur les droits palestiniens
sous l’apparence d’ « Etat palestinien » et nous exhortons toutes les
parties palestiniennes responsables à le rejeter, comme peu représentatif et
dangereux pour les droits et pour la cause du peuple palestinien pour
lesquels tant de martyrs, de blessés et de prisonniers ont donné leurs vies,
» a dit le porte-parole du FPLP.
Source : PFLP - Traduction : André Comte
#Palestine #Reconnaissance_Etat_ ?#droits_au_retour_des_réfugies_palestiniens
]]>Enfin disponible : le #manuel_Ikea du conflit israélo-palestinien
Furieux que la #Suède ait décidé de reconnaître la #Palestine, le ministre des Affaires étrangères israélien a déclaré : « Le Moyen-Orient est bien plus compliqué que le montage d’un meuble Ikea. » Absolument !, renchérit le blogueur Karl Sharro, qui se fend d’un petit manuel satirique.
Comment Israël oblige les Bédouins à vivre dans un cimetière | Agence Media Palestine
Stephanie Westbrook, The Electronic Intifada, 24 octobre 2014 - Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine
►http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/10/28/comment-israel-oblige-les-bedouins-a-vivre-dans-un-cimetiere
Il n’y a pas de signalisation pour sortir de la Route 40 vers la route de terre qui mène au village d’al-Araqib.
Situé dans la région du Naqab (Negev) d’Israël d’aujourd’hui, al-Araqib est plus vieux que l’État lui-même : son cimetière date de 1914. Et pourtant, ceci n’est pas considéré comme important par les autorités.
Foyer d’une communauté de Bédouins palestiniens, al-Araqib est décrété « village non reconnu » par Israël.
Ceci donne aux autorités une excuse pour les priver, comme de nombreux autres villages bédouins, des services essentiels comme l’électricité et l’eau.
Cruelle dépossession
La dépossession est spécialement cruelle à al-Araqib. Parce que leurs maisons ont été détruites plus de soixante-dix fois depuis 2010, les Bédouins du village sont contraints de vivre confinés dans le cimetière. Les gravats de leurs vieilles maisons ont été enlevés par l’administration, mais des restes de cuisines ou de salles de bain encombrent encore le sol.
Aujourd’hui, les Bédouins doivent compter sur un puits foré en 1913 pour avoir de l’eau. « Avant, nous avions l’électricité et l’eau dans nos maisons, mais le gouvernement a détruit l’infrastructure », dit le résident Sheikh Sayah al-Turi. « Nous voulons juste l’eau au robinet comme n’importe qui d’autre. »
Par contre, de l’autre côté de la route, l’eau est abondante dans la colonie réservée aux Juifs de Givot Bar. Les pelouses sont vertes dans cette colonie – même si elle est dans le désert.
Givot Bar a été créée il y a dix ans par le Mouvement Or.
Avec son partenaire, le Fond National Juif (FNJ), ce groupe sioniste construit un réseau de villes exclusivement pour les Juifs. Le Mouvement Or s’est fixé un but ambitieux : faire venir 600.000 Juifs dans les régions actuelles du Naqab et de Galilée d’ici 2020.
]]>