person:pascal canfin

  • Après le départ de Nicolas Hulot, François de Rugy nommé ministre de la Transition écologique
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/09/04/apres-le-depart-de-nicolas-hulot-francois-de-rugy-nomme-ministre-de-l

    Un ministre politique pour un ministère surexposé. Après avoir envisagé Daniel Cohn-Bendit et Pascal Canfin pour prendre la suite de Nicolas Hulot, Emmanuel Macron a finalement proposé le ministère de la Transition écologique à François de Rugy, un autre ancien cadre d’Europe-Ecologie Les Verts converti au début du quinquennat au nouveau monde macroniste.

    Animal politique

    Ancien député Vert de Loire-Atlantique réélu en 2017 sous les couleurs de La République En Marche, l’actuel président de l’Assemblée nationale a déjà fait la preuve de sa souplesse politique. Une qualité qu’appréciera le président de la République après les démissions successives de deux ministres issus de la société civile en moins d’une semaine.

    Début 2017, François de Rugy s’était porté candidat à la primaire de la gauche où il avait récolté moins de 4% des suffrages. Comme Manuel Valls, ce responsable politique expérimenté de 44 ans à la voix métallique s’était rapidement affranchi de sa promesse de soutenir le vainqueur Benoît Hamon en apportant son soutien à Emmanuel Macron.

    Réformiste assumé et en froid avec ses ex-amis écolos, l’auteur du livre « Ecologie ou gauchisme, il faut choisir » (paru en 2015 chez L’Archipel) est-il le mieux armé pour prendre la difficile succession de Nicolas Hulot, parti en dénonçant la politique environnementale « des petits pas » d’Emmanuel Macron ? Ses derniers amis, comme Barbara Pompili avec qui il avait coprésidé le groupe vert, saluent son « sens politique » qui lui a permis de se hisser à la quatrième place de l’Etat dans l’ordre protocolaire. A l’inverse, ses détracteurs lui reprochent d’avoir sacrifié ses convictions écologistes sur l’autel de ses ambitions. « Tout ça pour ça... Bon courage au nouveau ministre, depuis le temps qu’il attendait », a persiflé le porte-parole d’EELV Julien Bayou après sa nomination.

    Souvenirs mitigés à l’Assemblée

    Lors de son court mandat de 18 mois à la présidence de l’Assemblée nationale, François de Rugy a davantage marqué les esprits par sa volonté de réformer l’institution que par ses convictions écologistes. Soucieux de moderniser le fonctionnement du Palais-Bourbon, celui qui s’est illustré en invitant le rappeur Joey Starr à venir déclamer du Victor Hugo à l’Hôtel de Lassay est rapidement devenu la bête noire de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon lui reprochant régulièrement sa gestion méticuleuse du temps de parole et l’embouteillage parlementaire épuisant de ces derniers mois.

    Pourtant opposé à la limitation du droit d’amendement parlementaire envisagé par l’exécutif, François de Rugy a aussi appelé en juin le gouvernement à « mettre de l’ordre dans l’ordre du jour ». Mais l’opposition ne lui en a pas particulièrement su gré, le député PCF Sébastien Jumel y voyant les « coups de menton » et « fausses colères » d’un président ayant « dealé un affaiblissement du Parlement », via le projet de réforme institutionnelle. « L’Assemblée nationale comme marche-pied, comme paillasson. François de Rugy restera fidèle au reniement dans son Ministère de la démission écologique », a renchéri la députée communiste Elsa Faucillon. « Un opportuniste » a jugé Jean-Luc Mélenchon tandis que le député LR Julien Aubert qualifiait sa promotion gouvernementale « d’excellente nouvelle pour le Parlement ».

    En critiquant l’absentéisme de certains députés, le président de l’Assemblée s’est aussi aliéné une partie de la majorité LREM, dont le président du groupe Richard Ferrand qui espérait lui contester son poste à la mi-mandat. Sa nomination au gouvernement offre désormais un boulevard au chef de file des députés macronistes.

    #animal_politique
    Tout est perdu !

  • La France atteindra samedi le jour de son dépassement écologique
    https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/cop21/la-france-atteindra-samedi-le-jour-de-son-depassement-ecologique_273564

    À partir de samedi 5 mai, la France aura atteint le jour de « son #dépassement_écologique », selon un rapport de l’ONG WWF France, en partenariat avec le Global Footprint Network, rendu public vendredi 3 mai. Concrètement cela veut dire que si le monde entier vivait comme les Français, à partir du 5 mai, la planète aurait déjà consommé l’ensemble des #ressources_naturelles qu’elle peut renouveler en un an.
    L’un des plus gros « prédateurs » de la planète

    Chaque année, WWF établit le jour du dépassement mondial autour du mois d’août, la date française arrive bien plus tôt et classe le pays comme un des plus gros « #prédateurs » de la planète. Selon ce rapport, la France fait partie des 10 premiers pays à vivre à crédit cette année sur le dos de la nature, derrière le Qatar, les États-Unis ou la Russie, mais bien avant l’Espagne ou le Maroc par exemple. Si toute l’humanité consommait comme les Français, il faudrait près de trois planètes pour subvenir aux besoins, selon WWF. Un résultat bien au-dessus de la moyenne mondiale qui se situe autour de 1,7 Terre.

    C’est la première fois que WWF France choisit de mettre l’accent sur le jour du dépassement français. L’objectif est d’"envoyer un signal fort à un moment politique clef où plusieurs lois et décisions sont attendues dans les domaines de l’alimentation, des mobilités, de l’énergie, de la biodiversité ou encore de la lutte contre la déforestation importée", indique l’ONG.

    https://www.footprintnetwork.org


    et
    https://www.footprintnetwork.org/2018/04/09/has_humanitys_ecological_footprint_reached_its_peak

    http://data.footprintnetwork.org/#
    #visualisation #cartographie

  • Disparition accélérée des animaux : en 40 ans 58% des vertébrés ont disparu.

    http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/animaux-disparition-massive-des-vertebres-sur-la-planete_1892793.html

    Le rapport annuel de l’organisation WWF annonce la disparition de 58% des vertébrés sur la planète en seulement 40 ans. Le directeur de WWF France, Pascal Canfin, est sur le plateau de France 3 et explique que « ces chiffres sont le résultat d’analyses scientifiques qui sont menées depuis les années 70. Ce que l’on constate c’est qu’entre 1970 et 2012, 58% des animaux sauvages ont disparu, la où il y avait 100 animaux en 1970, il n’y en a plus que 42 aujourd’hui et en 2020, il n’y en aura plus que 33 ».

    Pour télécharger le rapport complet ou sa synthèse :

    WWF France - Rapport Planète Vivante 2016
    http://www.wwf.fr/vous_informer/rapport_planete_vivante_201

    Voir aussi : https://seenthis.net/messages/536902

    #anthropocène

  • Tempête sur le climat
    http://www.eauxglacees.com/Tempete-sur-le-climat

    A la veille de l’ouverture d’un sommet « planétaire », dont l’ordonnancement initial va s’articuler avec une mobilisation à marches forcées contre le « terrorisme », nombre de voix et d’analyses, hier encore hétérodoxes, nous permettent de rester lucides face au rouleau compresseur d’une propagande, elle aussi sans précédent. L’aveu est de taille. Il est signé Martine Braud, collaboratrice de Pascal Canfin, l’ex-éphémère ministre du Développement du gouvernement Ayrault, depuis lors consultant du World (...)

  • Au Nord comme au Sud, rien de nouveau
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/247-juin-2015/article/au-nord-comme-au-sud-rien-de-4977

    La conférence mondiale sur le financement du développement et l’anniversaire de la première loi française sur le développement sont l’occasion de faire le point sur l’aide au développement. La conférence d’Addis Abeba sur le financement du développement aura lieu un an après l’adoption, en France, de la première Loi d’orientation et de programmation de la politique de développement et de solidarité internationale, sous l’égide de Pascal Canfin, alors ministre délégué chargé du Développement (voir encadré). (...)

    #247_-_juin_2015

    / #Salves, #Aide_Publique_au_Développement

  • Deux écologistes face à Bruxelles, par Serge Halimi
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/HALIMI/52655

    Dans des registres divers, le témoignage de ces deux partisans [Cécile Duflot et Pascal Canfin] d’une mutation fédérale du Vieux Continent nous permet de comprendre comment et au service de qui l’Europe réelle avance.

  • Devinette
    http://survie.org/billets-d-afrique/2014/238-septembre-2014/article/devinette-4781

    Annick Girardin, qui remplace Pascal Canfin au gouvernement depuis avril, a donc sauvé son strapontin lors du remaniement – comme beaucoup de ses collègues. La très discrète secrétaire d’État au Développement et à la Francophonie venait d’assister au Congrès Mondial Acadien, qu’elle avait poliment qualifié sur son compte Twitter d’« événement francophone majeur » (21 août), Je pars au Canada pour le Congrès Mondial Acadien. 1ère participation d’un ministre français à cet événement francophone majeur ! (...)

    #238_-_septembre_2014

    / #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • #Canfin zappe le #Mali en raison de l’expulsion d’un étranger

    Pour protester contre la reconduite à la frontière d’un Malien par le vol régulier dans lequel il devait embarquer vendredi, le ministre délégué au Développement, #Pascal_Canfin, a décidé de rester à Paris et de ne pas se rendre à Bamako.

    http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Pascal-Canfin-seche-le-Mali-en-raison-de-l-expulsion-d-un-etranger-604879

    #expulsion #vol #protestation #renvoi
    cc @reka

  • Les beaux principes et les vilains reculs de #Pascal_Canfin
    http://survie.org/billets-d-afrique/2014/234-avril-2014/article/les-beaux-principes-et-les-vilains-4680

    La première « loi sur le développement », grande fierté de Pascal Canfin, est en pleine navette parlementaire. Les avancées obtenues en Commission par des députés sur la transparence financière et la responsabilité des entreprises ont été majoritairement battues en brèche par le ministre lors du vote à l’Assemblée. Les débats qui débuteront mi-avril au Sénat auront donc un enjeu de taille : faire de cette loi autre chose qu’un catalogue de bonnes intentions. e mois d’avril sera déterminant pour la prochaine (...)

    #234_-_avril_2014

    / #Paradis_Fiscaux_et_Judiciaires, #Salves, #Aide_Publique_au_Développement, #AFD, Pascal (...)

  • Problème de définition
    http://survie.org/billets-d-afrique/2014/233-mars-2014/article/probleme-de-definition-4694

    Pascal Canfin veut y croire, ou en tout cas nous y faire croire : sa loi d’orientation et de programmation sur le développement et la solidarité internationale, en pleine navette parlementaire, va signer la fin de la #Françafrique, « cette fois­-ci c’est vrai ». Au journaliste qui lui demande pourquoi, il explique que c’est « la première loi de toute l’histoire de la République sur ce sujet. Pourquoi, parce que justement jusqu’à présent, il y a pu avoir des déclarations d’intention, mais il y avait (...)

    #233_-_mars_2014

    / Françafrique, #Aide_Publique_au_Développement, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs, Pascal (...)

    #Pascal_Canfin

  • Projet de loi : une politique de développement sans politique
    http://survie.org/billets-d-afrique/2014/232-fevrier-2014/article/projet-de-loi-une-politique-de-4631

    Présenté en décembre en Conseil des ministres et actuellement en cours de discussion, un projet de loi d’orientation et de programmation de la politique de développement et de solidarité internationale française devrait être prochainement soumis au vote de l’Assemblée par #Pascal_Canfin. Annoncée comme une importante innovation, symbole de l’action du ministre délégué au développement et de la démarche de concertation qu’il défend, cette loi s’annonce déjà comme une compilation de mesures techniques, bien (...)

    #232_-_février_2014

    / #Salves, #Aide_Publique_au_Développement, Une, Pascal Canfin

  • Climat - Energie - Transition : « Assez de discours, des actes »

    Le Conseil européen se réunit les 20 et 21 mars pour se prononcer sur les propositions du paquet énergie-climat de la Commission européenne. Alors que les dérèglements climatiques s’intensifient et qu’une action résolue en la matière se fait toujours attendre, associations, mouvement sociaux et syndicats publient une lettre ouverte à l’attention des Ministres Laurent Fabius, Philippe Martin et Pascal Canfin, en charge du suivi des négociations climat pour le gouvernement français.

    http://france.attac.org/actus-et-medias/le-flux/article/climat-assez-de-discours-des-actes

    #climat #énergie #transition #Commission_européenne #Conseil_Européen #François_Hollande #Pascal_Canfin #Laurent_Fabius #Philippe_Martin
    @rezo

  • #Climat : « Assez de discours, des actes »
    http://www.bastamag.net/Climat-Assez-de-discours-des-actes

    Le Conseil européen se réunit les 20 et 21 mars pour se prononcer sur les propositions du paquet énergie-climat de la Commission européenne. Alors que les dérèglements climatiques s’intensifient et qu’une action résolue en la matière se fait toujours attendre, associations, mouvement sociaux et syndicats publient une lettre ouverte à l’attention des Ministres Laurent Fabius, Philippe Martin et Pascal Canfin, en charge du suivi des négociations climat pour le gouvernement français. Par ce courrier, (...)

    ça bouge !

    / Climat, #Multinationales, #Le_défi_du_réchauffement_climatique

    #ça_bouge_ !

  • Niger : Paris juge « légitimes » les demandes de Niamey à Areva - Niger / France - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20140207-niger-paris-juge-legitimes-demandes-niamey-areva?ns_campaign=nl_AFRIQUE

    Plusieurs centaines de personnes ont manifesté le 6 février dans les rues de Niamey pour protester contre le refus d’Areva d’appliquer les nouvelles règles fiscales en matière minière. Pour la première fois, le même jour, devant les députés à l’Assemblée nationale, le ministre Pascal Canfin, ministre délégué au Développement a jugé les demandes du Niger d’augmenter ses recettes fiscales tirées de l’exploitation de l’uranium « légitimes ». Cette clarification vient d’un ministre d’un gouvernement qui jusque là est resté très prudent sur ce dossier très sensible.

    #niger #france #areva

  • Politique étrangère : Hollande dans le « bain néoconservateur »
     
    Le « néoconservatisme » est un mouvement qui a émergé dans les années 1960 aux États-Unis, parti de la gauche anti-communiste jusqu’à former l’aile droite du parti républicain. Concrètement, les “néocons”, grands inspirateurs de la guerre en Irak, se moquent totalement de l’Onu, pensent qu’il faut défendre l’Occident, dont la pointe avancée est Israël, contre les puissances émergentes, méprisent les pays arabes, jugent que la démocratie est le meilleur régime parce qu’il garantit le plus sûrement la paix et la sécurité et qu’il faut l’instaurer, y compris militairement, à l’étranger.

    Mais ils sont tellement liés à une conception de l’Amérique et à une défense de la première puissance mondiale que parler de « néoconservateurs français » confine au contresens. Sauf qu’en France, un certain nombre d’intellectuels et de diplomates se sont inspirés de cette doctrine – c’est le cas de figures comme Bernard-Henri Lévy ou André Glucksmann et d’un petit groupe de fonctionnaires du Quai d’Orsay dont la plupart ont été en poste aux États-Unis et/ou en Israël au plus fort de la vague “néocon”, au début des années 2000. Ils ont même longtemps pensé avoir trouvé leur George W. Bush avec Nicolas Sarkozy, élu avec la volonté de rompre avec Jacques Chirac et de se rapprocher des États-Unis et d’Israël, et leur Donald Rumsfeld avec Bernard Kouchner. Ils ont été partiellement déçus.

    L’élection de François Hollande en mai 2012 aurait pu sceller leur marginalisation définitive. Pendant la campagne, deux courants s’opposaient dans l’entourage du candidat socialiste, entre, d’un côté, les “jospino-védriniens”, fidèles à la ligne dite gaullo-mitterrandienne, et, de l’autre, certains membres de l’entourage de Pierre Moscovici, plus poreux à certaines théories néoconservatrices. Mais “Mosco” n’a pas obtenu le Quai d’Orsay et, dans les cabinets, ce sont les premiers qui ont d’abord occupé les postes les plus importants, avec Paul Jean-Ortiz qui dirige à l’Élysée la cellule diplomatique et Denis Pietton, premier directeur de cabinet de Laurent Fabius au Quai d’Orsay. Tous deux furent conseillers d’Hubert Védrine dans le gouvernement de Lionel Jospin. L’ancien ministre socialiste des affaires étrangères qui exerce toujours une influence importante au PS s’est aussi vu confier, au lendemain du 6 mai, un rapport sur la France dans l’Otan – récemment, il en a coordonné un second, sur les échanges économiques avec l’Afrique.
    Sauf que, six mois à peine après l’arrivée de Hollande à l’Élysée, les premières inquiétudes se sont exprimées, mezza vocce d’abord, puis de plus en plus franchement. Le premier épisode a été celui de l’adhésion de la Palestine à l’Onu. Candidat, le socialiste avait promis de voter pour. Président, il a longuement hésité, avant de finalement tenir sa promesse. En voyage à Jérusalem et à Ramallah, le mois dernier, le président français a fini par rappeler la position historique de la France en faveur d’un État palestinien, mais après de longues discussions dans son entourage, et en restant plus réservé que Nicolas Sarkozy sur la colonisation. Son « chant d’amour pour Israël et pour ses dirigeants » a aussi fait grincer des dents (voir cette vidéo de Canal Plus).

    Aux côtés du premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou, François Hollande a également multiplié les déclarations très fermes à l’égard de l’Iran – un dossier sur lequel il avait choisi, dès son arrivée à l’Élysée, de conserver la même ligne que celle adoptée par Nicolas Sarkozy. Jusqu’à l’accord intérimaire trouvé fin novembre à Genève,la France, avec Laurent Fabius, a choisi d’être le pays négociateur mettant le plus en scène sa méfiance vis-à-vis du régime de Téhéran.
    En janvier 2013, quand il lance l’opération Serval au Mali, certains mots prononcés par le président laissent aussi pantois une grande partie des spécialistes des relations internationales. François Hollande parle alors de « lutte contre le terrorisme » et son ministre de la défense Jean-Yves Le Drian parle de « guerre contre le terrorisme », une expression tellement connotée que son emploi est confondant. Le chef de l’État appelle aussi à « détruire » les terroristes. « Vous vous demandez ce que nous allons faire des terroristes si on les retrouvait ? Les détruire », dit-il le 15 janvier.
    Ce sont encore les mots qui détonnent dans la bouche d’un président socialiste lorsqu’il annonce être prêt à envoyer l’armée française en Syrie, après le massacre à l’arme chimique commis fin août par le régime de Damas. « La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents », explique alors Hollande.« Punir » : le terme renvoie sans ambiguïté à la phraséologie morale des néoconservateurs, d’autant plus que le chef de l’État est alors disposé à employer la force sans l’aval de l’Onu, où la Chine et la Russie s’opposent fermement à toute intervention contre Bachar al-Assad.

    « Sur les autres dossiers, comme la Palestine à l’Onu ou le discours de Tunis où François Hollande a jugé l’islam compatible avec la démocratie, ses décisions ont été lentes et ouvertes jusqu’au dernier moment, mais elles ont, à chaque fois, fini par reprendre les constantes de la politique étrangère française. La vraie embardée, c’est l’aventure syrienne », explique un proche du président, aujourd’hui retiré des affaires. Un avis partagé par le chercheur Pascal Boniface, dans une tribune récente publiée dans La Croix. « Une telle action, illégale et contraire aux intérêts de la France comme membre permanent du Conseil de sécurité, aurait accrédité sérieusement l’idée d’un tournant néoconservateur », explique-t-il, avant de conclure finalement à une continuité de la politique étrangère sous Hollande.

    À chacun de ses épisodes sont aussi revenus du Quai d’Orsay les récits de l’opposition, historique, entre la direction Afrique du Nord-Moyen-Orient et celle des affaires stratégiques, surnommée « la secte » par ses contempteurs et accusée d’être noyautée par les “néocons” – c’est cette dernière qui est en pointe sur le dossier du nucléaire iranien. Les “védriniens” ou les tenants du “gaullo-mitterrandisme” s’inquiètent aussi de voir confirmer la carrière de certains diplomates influencés par les “néocons”. 

    C’est par exemple le cas de Gérard Araud, ambassadeur de la France à l’Onu, ancien directeur des affaires stratégiques et ex-ambassadeur en Israël dans les années 2000, dePhilippe Errera, nommé par la gauche directeur des affaires stratégiques du ministère de la défense après avoir été représentant de la France à l’Otan, ou de François Richier, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, passé lui aussi par les affaires stratégiques, et ambassadeur en Inde depuis 2011.
    Au Quai d’Orsay, Jacques Audibert, nommé par Bernard Kouchner, occupe toujours le poste clef de directeur des affaires politiques et de sécurité, et l’ambassadeur Éric Chevallier, proche de Kouchner, a la main sur la politique française en Syrie. Quant à Laurent Fabius, son cabinet a été fortement remanié en juin dernier, avec le départ de plusieurs arabisants et de Denis Pietton, directeur de cabinet pour le Brésil. Le ministre a depuis choisi comme directeur de cabinet adjoint un des visages de cette génération de diplomates, souvent jugés brillants et poreux aux thèses néoconservatrices, Martin Briens. 

    Ainsi, Mediapart citait en 2009 un diplomate européen à propos des négociations avec l’Iran : « L’équipe qui travaille aujourd’hui sur ce dossier à l’Élysée et au Quai d’Orsay reste sur la ligne ferme fixée avec l’administration Bush en 2003. Ce sont des gens comme François Richier, Martin Briens ou Philippe Errera, qui sont des idéologues assez durs. Ils ont été en poste à Washington à l’époque Bush et ils ont baigné dans l’atmosphère néoconservatrice de l’époque. »
    ançois Hollande, ont fait tiquer une partie du staff présidentiel, même si le président de la République a choisi à son arrivée à l’Élysée de renoncer à toute « chasse aux sorcières »dans les ministères, convaincu qu’il fallait s’en tenir à la vision, très française, d’une haute administration pérenne, au-delà des alternances politiques. « Hollande n’était pas néocon mais, effectivement, après le 6 mai, certains ont pu penser qu’il pourrait le devenir », témoigne un proche, aujourd’hui en poste dans un cabinet ministériel.
    La thèse fait bondir au Quai d’Orsay, parmi les proches de Laurent Fabius ou le ministre délégué au développement Pascal Canfin. « Les bras m’en tombent. Sur tous les points de doctrine de base des néocons, on fait l’inverse ! » dit-il d’emblée. L’écologiste en veut pour preuve le recours à l’Onu – au Mali et en République centrafricaine (RCA), la France intervient sous mandat international –, la coopération avec des forces africaines – « on n’intervient pas seul » – , et la volonté affichée lors du Sommet de l’Élysée début décembre de bâtir une force africaine d’intervention rapide pour que « les Africains assurent eux-mêmes leur sécurité ».

    « Et parler de “faucons” est également totalement faux. Au Mali et en RCA, notre intention première n’était pas d’intervenir. L’intervention militaire est le dernier recours pour la France. Simplement, la réalité nous rattrape », juge encore Pascal Canfin, qui vient de boucler son projet de loi sur le développement, le premier du genre en France, censé bâtir « une nouvelle relation avec l’Afrique », loin des démons de la Françafrique. « Nous avons une doctrine que nous essayons de bâtir. L’idée, c’est que la sécurité n’est pas possible sans développement et que le développement n’est pas possible sans sécurité », dit l’ancien député européen.

    Quant à la Syrie, et l’absence de mandat onusien sur lequel Hollande était prêt à s’asseoir, le ministre reprend l’argumentation de l’Élysée sur « l’épuisement de la réalité diplomatique de l’Onu face à Vladimir Poutine ». « Cela revenait à se condamner à l’impuissance », dit Canfin, dont le parti, les Verts, avait déjà défendu l’intervention française au Kosovo en 1999, sans le feu vert de l’Onu. C’est à peine s’il admet certains écarts de langage. « Sur les terroristes au Mali, ce qui était important, c’était d’éviter de les appeler “djihadistes” donnant l’idée d’une guerre contre les musulmans, menée au nom du choc des civilisations par des croisés chrétiens », rappelle le ministre.

    En réalité, les spécialistes interrogés s’accordent tous à dire que « la guerre contre le terrorisme » ou le « punir » syrien relevaient surtout de maladresses de langage, sans doute partiellement liées au « bain néocon » de certains conseillers, mais pas d’une doctrine établie au sommet de l’État. Comme en politique intérieure, François Hollande« est le contraire d’un doctrinaire », rappelle un ancien haut responsable du Quai d’Orsay : « Il a une grande confiance dans son sens tactique. Un peu comme en bureau national élargi (du PS - ndlr), il se demande ce qu’il peut faire avec Poutine ou Obama. Chez Hollande, la tactique l’emporte toujours sur le reste. »

    Elle l’emporte d’autant plus que François Hollande n’a jamais été un grand spécialiste des relations internationales (même s’il s’en est occupé quand il était premier secrétaire du PS) et, durant sa campagne, il avait évité de prononcer un grand discours sur le sujet.« Hollande n’est pas du tout néoconservateur. Cela impliquerait d’avoir des convictions claires et la volonté de les mettre en œuvre. Il est plutôt quelqu’un qui s’adapte à des situations de façon pragmatique », jugeJean-Paul Chagnollaud, directeur de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée-Moyen-Orient (iReMMO). Y compris sur la Syrie, estime ce chercheur qui était favorable à une intervention militaire contre Bachar al-Assad.

    « Le terme “punir” était maladroit parce qu’il sous-entendait une substitution à la justice internationale, et parce qu’il renvoyait à la politique coloniale. Alors que l’action pouvait avoir du sens, on a pris un terme extrêmement maladroit. Tout cela relève d’un bricolage intellectuel », dit Chagnollaud. « Sur les armes chimiques, Hollande a eu une réaction émotionnelle. Il a considéré que la France se devait de fixer des lignes rouges parce que, plus que d’autres, elle avait souffert des armes chimiques… Hollande connaît les doctrines mais il s’en sent libre », dit aussi un proche du président. Avant d’ajouter : « François Hollande a une vision mais elle prend du temps à se développer. Il a aussi pris le temps d’entrer dans le costume présidentiel. »

    Dans ce flou idéologique, plusieurs fins connaisseurs de la politique étrangère du PS perçoivent d’ailleurs davantage « une résurgence inattendue de réflexes SFIO », selon l’expression d’un ancien haut responsable du Quai d’Orsay, qu’une conversion dogmatique au néoconservatisme. La SFIO, l’ancêtre du PS, avait, à l’époque, soutenu la diplomatie du président américain Wilson (le néoconservatisme est un « wilsonisme botté », selon l’expression rappelée par le chercheur et diplomate Justin Vaïsse), avant de défendre, avec Guy Mollet, l’expédition de Suez en 1956 et de s’opposer au retrait de l’Otan décidé par le général de Gaulle.

    Au bout du compte, c’est dans ce balancement permanent entre différentes inspirations que se meut continûment François Hollande, dans « un consensus mou qui ressemble à un “continuisme discret” », selon l’expression du chercheur Bertrand Badie. Et c’est dans sa réaction face à un événement historique qu’il se définira. L’accord scellé avec l’Iran n’est pour l’instant que provisoire. Dans six mois, il s’agira de le transformer définitivement. L’attitude de la France sera déterminante.

    Lénaïg Bredoux

    http://www.mediapart.fr/journal/international/151213/politique-etrangere-hollande-dans-le-bain-neoconservateur?page_article=1

  • Bal des prédateurs à Bangui - Page 1 | Mediapart

    Accès payant

    http://www.mediapart.fr/journal/international/031213/bal-des-predateurs-bangui

    Ce n’est pas parce qu’un pays figure parmi les plus pauvres du monde, qu’il n’attire presque plus aucun investisseur étranger, et qu’il est en proie au règne des milices, qu’il n’y a pas d’argent à gratter…

    Voilà ce qu’ont dû se dire quelques éminents représentants de la Françafrique au sujet de la Centrafrique. De manière corollaire, ce n’est pas parce que la tristement célèbre « cellule africaine » de l’Élysée a été dissoute depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande, et que le ministère de la coopération a été rebaptisé ministère délégué au développement, et placé sous la houlette de l’écologiste Pascal Canfin, que la Françafrique et ses pratiques nauséabondes ont disparu du jour au lendemain.

  • Splendide éditorial d’Hervé #Kempf dans Reporterre sur #EELV et l’#écologie politique en France :

    La question de la participation au #gouvernement torture plus que jamais le parti né en 1984 pour porter sur la scène politique l’interrogation écologiste et la volonté de changement qui en découle. Porter sur la scène politique signifie que l’on entend peser sur les leviers de pouvoir, et accéder à ces leviers de pouvoir. On ne peut donc reprocher à un parti de chercher à gouverner. Mais cela n’a de sens qu’il pèse vraiment. En l’occurrence, ni M. #Canfin, ni Mme #Duflot, ne peuvent démontrer qu’ils pèsent sur la politique gouvernementale en matière d’environnement. Leur présence les contraint même à une solidarité avec toutes les décisions du gouvernement, ce qui les conduit et conduit ce parti à valider des mesures dont on peut juger qu’elles sont inacceptables.

    [...]

    Ne pas peser au gouvernement, mais y être présent, oblige les parlementaires à soutenir les actions nuisibles de ce gouvernement. En fait, EELV est prise dans la stratégie du PS que François Mitterrand avait déjà expérimenté, avec succès, dans les années 1980 : accueillir des ministres communistes au gouvernement pour étouffer ce parti. De même, François Holllande a-t-il attiré des ministres écologistes au gouvernement pour étouffer les écologistes.

    [...]

    A force de céder du terrain sur les choix essentiels, et d’accepter les reculs successifs sur l’environnement, EELV est en train de dilapider son capital, qui est l’idée que ce parti représente l’écologie.

    Car tant à droite qu’à gauche, l’environnement commence à s’intégrer aux politiques : à droite, l’#UDI de Jean-Louis #Borloo et Chantal #Jouanno développe une expertise réelle sur nombre de questions environnementales. Et même si c’est une vérité difficile à admettre, le bilan environnemental du quinquennat Sarkozy n’est au final pas plus mauvais que celui des deux années de M. #Hollande. A gauche, le #Parti_de_gauche avance dans la définition de l’"#écosocialisme" et est présent dans nombre de luttes écogiques de terrain (souvent, d’ailleurs, en bonne intelligence avec les militants locaux d’EELV). Et dans les luttes concrètes, de plus en plus souvent on s’organise indépendamment d’EELV et parfois en opposition avec ce parti.

    Dans cet affaissement du parti écologiste, il reste deux points forts, d’où pourrait partir le renouveau. D’abord, l’ancrage à l’échelle locale. Car si le bilan ministériel est désastreux, le travail dans les municipalités et les régions est souvent très positif. Sans doute est-ce là l’échelle privilégiée de l’action politique écologiste, comme l’indique Antoine Lagneau. Ensuite, le travail au niveau européen : le #Parlement de #Strasbourg est une instance où il est bien plus possible d’influencer les politiques. Il est par exemple évident que Pascal Canfin était bien plus utile au Parlement - où il animait efficacement la bataille pour contrôler les puissances financières - qu’au gouvernement où il administre une aide au développement en peau de chagrin.

    Enfin, il parait indispensable de… réfléchir. La #pensée_écologiste a besoin de se renouveler, de se remettre en question, d’intégrer en permanence les idées nouvelles qui jaillissent du corps social et de l’évolution historique rapide du capitalisme finissant. On sent chez nombre de responsables politiques écologistes une paresse intellectuelle qui explique largement leur médiocre bilan : on ne peut pas élaborer une bonne stratégie si l’on n’a pas une claire vision des choses.

    De ce point de vue, un troisième point d’appui du renouveau écologique doit venir de l’effort de pensée. D’une part à travers un organe de réflexion à longue durée, comme Etopia, en #Belgique, qui explique en partie le succès des écologistes belges. Et d’autre part d’un média, indépendant et qui affirme clairement la priorité historique que représente la crise écologique planétaire. Un média qui alimente en permanence la discussion écologique et nourrisse d’informations originales sa vision du monde. C’est ici le rôle de Reporterre, qui s’intéresse, bien au-delà d’EELV, à toute la communauté écologiste, des anarchistes aux partisans du développement durable, sur le terrain des luttes comme sur celui des cercles de réflexion.

    http://www.reporterre.net/spip.php?article5086

  • Taxes : le diesel épargné, les Verts furieux, Actualités
    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202998338548-taxe-sur-les-carburants-une-composante-carbone-sera-introduit

    Mais l’avantage fiscal dont bénéficie le diesel ne sera pas touché. Une annonce qui a « surpris » Pascal Canfin, le ministre écologiste délégué au Développement. Le coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, François de Rugy, menace de ne pas voter le budget.

    J’ai cru voir passer un certain nombre d’annonces sur les gaz et pétroles non-conventionnels... J’ai cru constater que ça n’avait pas (encore, soyons optimistes) rendu les verts furieux... Ils choisissent soigneusement leurs fureurs ces braves gens.

  • Nourrir les requins pour faire reculer la faim ?
    http://survie.org/billets-d-afrique/2013/226-juillet-aout-2013/article/nourrir-les-requins-pour-faire-4517

    En dépit des effets d’annonce, le volet agricole et alimentaire de l’aide au développement française reste ancré dans une logique ultralibérale, au grand dam des ONG et pour le plus grand bonheur des entreprises. P ascal Canfin, ministre délégué au Développement, était fier d’annoncer par communiqué, fin avril, que « l’Agence française de développement (l’#AFD, la banque publique en charge de mettre en œuvre les projets de développement), s’engage à ne plus financer la recherche, l’achat, la promotion ou (...)

    #226_-_juillet-août_2013 #Salves #Aide_Publique_au_Développement #Accaparement_des_terres #Pascal_Canfin

  • L’île Maurice, angle mort de la « liste Canfin » des paradis fiscaux
    http://survie.org/billets-d-afrique/2013/225-juin-2013/article/l-ile-maurice-angle-mort-de-la-4486

    A l’heure où le gouvernement affiche sa volonté de combattre l’évasion fiscale, le ministre délégué au Développement, #Pascal_Canfin, a publié fin mai une liste de 17 paradis fiscaux par lesquels l’Agence française de développement ne passera plus. Une avancée, certes, mais qui « oublie » l’Île Maurice, pourtant utilisée par l’#AFD dans plusieurs projets africains. Plus généralement, la portée de ce type de liste de paradis fiscaux est limitée par définition. Présenté dès son entrée au gouver­nement comme un (...)

    #225_-_juin_2013 #Paradis_Fiscaux_et_Judiciaires #Salves #Aide_Publique_au_Développement #Laurent_Fabius

  • La Suisse apparaît enfin sur une des listes de paradis fiscaux de l’administration française : celle des pays non-susceptibles de gérer l’aide au développement.

    Bercy prépare en effet dans la plus grande discrétion une liste des pays non coopératifs en matière fiscale. Pascal Canfin, le ministre délégué chargé du Développement, très en pointe dans la lutte contre l’évasion fiscale, a dressé sa propre liste ce lundi pour régir la distribution de l’aide au développement. Cette liste intègre la Suisse, à la grande surprise de la Confédération, qui prend très mal d’être mise au ban de la communauté internationale.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/05/28/97002-20130528FILWWW00291-fiscalite-panama-nie-etre-sur-liste-noire.php

  • Pascal Canfin débarque d’un avion transportant un Malien expulsé
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/04/30/pascal-canfin-debarque-d-un-avion-transportant-un-malien-expulse_3169052_823

    Au moment d’embarquer dans un avion d’une ligne régulière, le ministre écologiste a appris qu’un passager malien, encadré par deux policiers, faisait l’objet d’une mesure de reconduite à la frontière, et a chargé un collaborateur de prendre contact avec le cabinet de Manuel Valls. Ce dernier n’ayant pas accédé à sa demande de suspendre l’expulsion, Pascal Canfin a finalement décidé de ne pas embarquer, a rapporté l’hebdomadaire satirique.

    Le ministre devait participer jeudi et vendredi à Bamako à une réunion préparatoire à la conférence internationale des donateurs pour le développement du Mali, coorganisée par la France et l’Union européenne le 15 mai à Bruxelles.

    • La place Beauvau a précisé que le Malien expulsé venait de purger une peine de prison

      Et mieux, la morale est sauve : l’expulsé était un violeur pédophile, il est normal qu’on le refourgue au Mali ! C’est un pays qui en a actuellement grandement besoin..
      Merci Valls de ta grande générosité, connard...
      C’est ça, l’aide au pays en voie de développement...

      Le membre du gouvernement encarté à Europe Ecologie-Les Verts a tenté d’obtenir l’ajournement de cette expulsion en joignant le cabinet du ministère de l’Intérieur. « Valls doit suspendre l’expulsion, sinon Canfin n’ira pas à Bamako » était le deal, rapporte l’hebdomadaire. Sauf que Manuel Valls n’a pas cédé.
      Joint par Le Lab d’Europe 1, le cabinet du ministre de l’Intérieur évoque une décision « prise en conscience », refusant d’en dire plus. Selon Le Canard Enchainé, « le Malien expulsé venait de passer huit années en taule pour viol aggravé sur mineur ». Une information qu’ignorait le ministre.

      http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pascal-canfin-echoue-a-convaincre-manuel-valls-d-annuler-une-expulsion-vers

  • Montebourg rentre dans le rang
    http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=15043

    Tout va bien. Toutes les promesses de campagne, tous les projets de réforme, la nationalisation, la séparation des activités bancaires, la tranche d’impôts à 75% : tous ces spectres de l’an dernier s’évanouissent gentiment (lire ici le dernier retournement de veste en date, celui du ministre vert Pascal Canfin sur la réforme bancaire). A vrai dire, on le savait déjà, on le constatait au jour le jour. Mais les gesticulations du redresseur productif brouillaient le paysage. Pourquoi consacrer une soirée entière à regarder Montebourg ? Par simple souci de confirmation, comme on s’assure, avant de refermer définitivement la porte, qu’on n’a rien oublié à l’intérieur.

    • En 1988, alors qu’il est âgé de 26 ans, Arnaud Montebourg a droit aux honneurs du Nouvel Observateur. Il vient de remporter un concours lancé par le magazine pour distinguer le plus « Obs » de ses lecteurs. Aux yeux de l’hebdomadaire, le jeune homme à tout pour plaire : son grand-père, Algérien d’origine, est venu s’installer en France, dans la Nièvre en 1962. « Dans la circonscription de François Mitterrand », précise le petit-fils. Dans sa bibliothèque, Stendhal voisine avec Jean Daniel ! Il a conservé pieusement trois numéros de 1967 de L’Obs, a fait ses études de droit en province avant de monter à Paris. Bref, l’image d’Épinal du jeune bobo exemplaire qui mérite une récompense... En l’occurrence, un chèque de 300 000 francs, soit presque 45 000 euros.

      L’emphase ne manque pas pour énoncer toutes les qualités que l’on prête à celui qui est (déjà) l’espace d’un article le symbole de la gauche rayonnante et montante. Moins de dix ans plus tard, Montebourg épousait le 31 mai 1997, la veille du second tour des élections législatives qui le virent devenir député, en l’abbaye cistercienne de Valmagne, Hortense de Labriffe, née en 1968, dont le père est le comte Antoine de Labriffe et la mère Anne de Lacretelle. Celle-ci fut collaboratrice d’Édouard Balladur et de Philippe Douste-Blazy. Nul doute qu’au Nouvel Obs quelques dents ont dû grincer...

      http://www.lepoint.fr/politique/quand-le-nouvel-obs-decouvrait-arnaud-montebourg-25-01-2013-1620203_20.php

  • Un gouvernement au service des entreprises françaises en Afrique - Survie France
    http://survie.org/billets-d-afrique/2012/218-novembre-2012/article/un-gouvernement-au-service-des

    L’aide liée, pourtant, ça marche bien :le rapport que la Cour des Comptes a publié fin juin explique par exemple comment, de 2001 à 2011, le versement d’un euro « d’aide » a rapporté entre 5 et 10 euros de contrats pour les entreprises françaises lorsque cela se faisait via des dispositifs ayant comme condition préalable d’avoir recours à nos vaillants entrepreneurs.

    Le problème, c’est que c’est mal vu par les autres bailleurs internationaux et que le Parti socialiste s’est régulièrement insurgé contre le maintien de tels dispositifs, pendant les dix années passées dans l’opposition. Mais la suite du propos de Pascal Canfin montre que ça n’est pas un problème : « Mais si l’on peut développer notre aide dans des secteurs où il existe un savoir-faire français, comme l’assainissement ou les services urbains, (...) c’est une bonne chose ».

    Cela tombe bien, dans l’ensemble du pré-carré françafricain, cinquante ans d’ingérence économique ont conduit à éviter l’émergence d’un « savoir-faire local » et à maintenir la prédominance des entreprises françaises. Surtout, que le ministre du « développement » continue de ne pas s’interroger sur les dynamiques historiques qui ont conduit à cette situation. Les trois milliards d’euros prochainement déversés en Côte d’Ivoire à la faveur de son « Contrat désendettement développement », ou C2D (Billets n°217, octobre 2012), pourront ainsi continuer à gonfler les carnets de commande parisiens.

    #Françafrique