person:patrick buisson

  • https://towardgrace.blogspot.com/2018/09/perturbation.html

    On se demande pourquoi les forces de police, qui sont au service d’un gouvernement démocratique ayant accédé au pouvoir en battant l’extrême-droite lors des élections présidentielles, plutôt que de protéger une librairie dirigée par un proche de Patrick Buisson (ancien conseiller de Sarkozy et auteur d’un fringant Album Le Pen) qui vend, entre autres joyeusetés, des livres écrits par des antisémites et/ou des négationnistes (Henry Coston a droit à un rayon entier ; idem pour Saint-Loup, ex-membre des Waffen-SS…), et plutôt que d’assurer la sécurité d’un auteur ayant sans cesse écrit et tenu des propos racistes, n’a pas appliqué la loi Pleven ou la loi Gayssot, ou simplement estimé que l’idéologie ici mise en scène était contraire aux principes de la République. Et que c’était cette rencontre qui pouvait être considérée comme « une éventuelle perturbation ».

    Claro se pose plein de questions. Il a raison.

  • Réussir sa contre-révolution
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/04/A/58541


    Lors d’une réunion de la société du Mont-Pèlerin, berceau du néolibéralisme, le 28 novembre 1989, un ancien ministre des finances travailliste néozélandais donnait sa recette :

    Le gouvernement doit avoir le courage de mettre en œuvre ses décisions, de s’attaquer aux questions douloureuses d’emblée, plutôt que de remettre les choses au lendemain, de façon à être jugé sur les bons résultats qu’elles produiront. (…) N’essayez pas d’avancer pas à pas. (…) Il est plus difficile de se plaindre des attaques que subit votre catégorie professionnelle lorsque tout le monde souffre au moins autant. (…) La #vitesse est essentielle, vous n’irez jamais trop vite. (…) Les groupes organisés qui souhaitent maintenir leurs privilèges demanderont toujours que les choses aillent plus lentement. Cela leur laisse plus de temps pour mobiliser l’opinion contre la réforme. (…) Le feu de vos adversaires perd en précision quand il doit viser une cible qui bouge sans arrêt.

    Source : Serge Halimi, Le Grand Bond en arrière. Comment l’ordre libéral s’est imposé au monde, Agone, Marseille, 2012 (1re éd. : 2004).

    Une affaire de rythme

    En juin 2007, M. Patrick Buisson, le stratège politique du président Nicolas Sarkozy, détaillait la feuille de route de son poulain. Dix ans plus tard, celle-ci semble encore inspirer l’Élysée.

    La #réforme, c’est d’abord un #rythme. On sait depuis Milton Friedman qu’on a trois mois pour faire passer les réformes. Au-delà, c’est la tyrannie du statu quo, le retour à la barbarie catégorielle du chacun pour moi. (…) La réforme, c’est un cycle vertueux à effet de cliquet. C’est-à-dire que chaque réforme qui est bien perçue par l’opinion doit être immédiatement suivie par une autre réforme. Cette deuxième annonce a une double vertu, c’est qu’elle confère un statut de légitimité ou de fait acquis à la première et elle peut servir éventuellement de leurre dans le débat. C’est exactement la stratégie que Sarkozy est en train de mettre en œuvre.

    Source : Ibid.

    Enthousiasme

    « La #privatisation de sociétés publiques contribue à la réduction de la dette publique, ainsi qu’à la réduction des subventions, des autres transferts et des garanties d’#État. Elle permet d’améliorer l’efficacité des sociétés et, plus généralement, la compétitivité de l’#économie dans son ensemble, tout en attirant les investissements directs étrangers. »

    Commission européenne, Bruxelles, 30 octobre 2012.

    Doutes

    « Lorsque les #partenariats_public-privé (PPP) conduisent à transformer des emprunts publics en emprunts privés, les coûts de financement tendent à augmenter. Le point essentiel est donc de déterminer si les PPP génèrent des gains en matière d’efficacité qui compensent cette hausse des coûts de financement. (…) La plupart des avocats des #PPP s’appuient sur l’idée selon laquelle le secteur privé serait plus efficace. Bien que la littérature scientifique soit abondante pour étayer cette idée, la théorie demeure ambiguë, et les preuves empiriques lacunaires. (…) On ne peut donc pas conclure que les PPP soient plus efficaces que les investissements publics ou les services pilotés par l’État. »

    Fonds monétaire international (#FMI), Washington, DC, 12 mars 2004.

  • Lorànt Deutsch, Stéphane Bern, Patrick Buisson... la vision réac’ de l’histoire à la télé - Les Inrocks : magazine et actualité culturelle en continu
    http://www.lesinrocks.com/2013/04/12/medias/historiens-de-garde-perpetuent-vision-reactionnaire-notre-histoire-11382

    De Lorànt Deutsch à Dimitri Casali, de Franck Ferrand à Stéphane Bern, de Patrick Buisson à Jean Sévillia, le territoire du champ médiatique où se cristallise une vision réductrice de l’histoire s’est élargi, selon le diagnostic posé par William Blanc, Aurore Chéry et Christophe Naudin. Les “historiens de garde” sont des “militants réactionnaires au sens propre”, précise dans la préface Nicolas Offenstadt, auteur de L’Histoire bling bling – Le retour du national, en 2009 : “Parce qu’ils valorisent un passé idéalisé et fabriqué contre ce qui leur déplaît dans le présent ; mais aussi réactionnaires dans leur conception de l’histoire ; ils négligent tous les subtils progrès d’un champ de recherche qui n’a cessé de s’ouvrir.” Alors que la recherche s’ouvre à des perspectives décisives, l’histoire globale, connectée, décentrée, les figures qui font profession de servir la connaissance historique à la télé font tout l’inverse. Ils manipulent les téléspectateurs avec une vision étriquée, nationaliste, conservatrice, fantasmatique de l’histoire.

    Tous pratiquent le grand écart entre le roman national et l’histoire scientifique, entre la mythologie et l’esprit critique ; tous s’engagent contre “l’historiquement correct” qui prônerait une histoire multiculturelle et différentialiste, “contaminée par le paradigme des droits de l’homme” (Jean Sévillia). Un pur néonationalisme historique, en somme. Une même vision téléologique de l’histoire, rythmée par des grandes dates sacralisées visant à démontrer la continuité historique d’une France éternelle, se dégage de leurs propos.

    Prétendre “populariser” l’histoire reste pourtant un projet télévisuel vertueux. Et de ce point de vue, les succès publics de Deutsch, Ferrand et Bern pourraient former l’indice de leur pari réussi : le spectacle est assuré, au-delà de leurs artifices. C’est tout le problème que posent avec gravité les historiens critiques : comment résister aux dérives de l’histoire spectacle où la forme prime sur le fond, où la nostalgie d’un passé fantasmé occulte la complexité analytique ? Si quelques documentaristes ouvrent des contre-feux, comme l’attestait en janvier un colloque de l’Union syndicale de la production audiovisuelle, “Documentaire : Histoire, la nouvelle star”, l’impact de ces magazines reste dominant sur le grand public.

    Au fond, l’alternative n’est pas entre l’histoire populaire et l’histoire universitaire, mais plutôt entre l’histoire falsifiée, identitaire, rétrograde, et l’histoire complexe, interrogée, critique. Démasquer les impostures et les fausses évidences, défendre la démarche critique : une émission comme La Fabrique de l’histoire sur France Culture, des ouvrages éducatifs, comme L’Histoire de France sous la direction de Joël Cornette (Belin), Les Rendez-Vous de l’histoire à Blois, très populaires, le font par exemple très bien. La preuve que l’histoire peut accommoder rigueur de la recherche et aspirations du public, pour lequel l’histoire ne se réduit pas à la vie de château dont on pleure la dissolution dans les eaux décadentes de la modernité.

  • Délinquance des mineurs : la diversion de M. Fillon

    http://www.laurent-mucchielli.org/index.php?post/2017/02/20/Delinquance-des-mineurs-la-diversion-de-M.-Fillon

    Patrick Buisson et ses enregistrements nous manquent. On aurait tant aimé entendre la conversation récente entre le candidat Fillon et l’ex chef d’État Nicolas Sarkozy. A défaut imaginons là !

    F. Fillon : « Que me conseilles-tu, fort de ton expérience, pour relancer ma campagne ? ».

    N. Sarkozy : « Écoutes je crois que le thème du travailler plus… va être difficile vu le contexte. La lutte contre les fraudes aux prestations et abus de droit, il vaut mieux oublier. Cela risque d’entrainer des réactions cyniques. Il te reste trois têtes de gondole, testées et approuvées. L’islam mais tu l’as déjà fait dans ton livre. L’immigration. C’est sans risque et rapporte beaucoup de voix. Et bien sur la délinquance des mineurs. Les jeunes ne votent pas, par contre notre électorat y est très sensible ».

    Le lendemain de ce fictif entretien l’artillerie lourde est lâchée. Sur l’immigration il s’agit de durcir les conditions d’ouverture des droits sociaux des étrangers réguliers sur le sol français. En début de campagne il s’agissait des soins médicaux ; il s’agit désormais de l’ensemble des droits.

    Sur la délinquance des mineurs, verbatim : « Il est donc temps d’en finir avec un système qui ne fonctionne pas. C’est pourquoi je propose de fixer désormais la majorité pénale à 16 ans ».

    Preuve s’il en est de l’influence de ce déjeuner, cette proposition ne figurait pas dans le programme du candidat (que nous avions commenté ici). Rappelons d’ailleurs que le même François Fillon avait publiquement désavoué en 2008 sa garde des sceaux Rachida Dati qui envisageait d’abaisser l’âge d’incarcération des mineurs.
    Si la ficelle politique est grosse, qu’en est-il de sa faisabilité juridique ? Michel Huyette nous propose sur son site un parfait éclairage de l’habituelle confusion faite entre responsabilité pénale, réponse pénale et majorité pénale (à lire ici).

    http://www.huyette.net/2017/02/faut-il-abaisser-l-age-de-la-majorite-penale-a-16-ans.html

  • l’An 2000 - Un wiki pour dépasser le Decodex ? - Libération.fr
    http://an-2000.blogs.liberation.fr/2017/02/14/decodex-wikipedia

    En réalité, le blog les-crises.fr a été classé rouge (il est depuis repassé à l’orange) parce qu’il défend des positions pro-russes, notamment sur le conflit ukrainien.

    Mais il est bien difficile de trouver une manière raisonnable de jauger l’idéologie d’un site. Être partisan est-il un signe de non-fiabilité de l’information ? Existe-t-il vraiment des sites sans aucune idéologie ? Le Monde pourrait très bien lui aussi recevoir sa pastille orange pour ses partis pris pro-européens ou libre-échangistes.

    Face à la controverse, Le Monde a ainsi préféré retirer momentanément de sa base le site Fakir de François Ruffin qui avait hérité au départ d’une pastille orange du fait d’« une ligne éditoriale militante et [d’]un parti pris clairement revendiqué ».

    Il faudrait que je prenne plus de temps pour écrire sur cette affaire du Decodex... mais quand même :
    – est-il possible d’assimiler chaque article et l’ensemble d’un média ?
    – le problème des « fake news » tient plus à la circulation hyper-rapide dans les médias sociaux qu’à la question de l’origine des informations sur des sites publics et présents à long terme
    – est-il compatible d’établir des listes (rouges vertes ou oranges) et dans le même temps de défendre la liberté de la presse telle qu’elle est définie dans la Loi de 1881 ?
    – quand les fausses nouvelles volontairement répandues causent des troubles à l’ordre public, le parquet est en mesure d’agir... pourquoi ne le fait-il pas ? Est-ce que le « trouble à l’ordre public » serait proportionnel à l’audience d’un média, mais dans le même temps cette audience serait une protection contre les accusations ("too big to fail ?")
    – le reportage de TF1 qui a joué un si grand rôle dans l’élection de Nicolas Sarkozy est à classer dans quelle couleur ?

    Au final, on veut trouver une « solution technique » à un problème proprement politique : pourquoi les citoyens s’engagent-ils moins dans la vie sociale et dès lors sont-ils plus sensibles aux pressions, aux émotions et aux paroles qui confortent leurs idées profondes ?

    C’est en redonnant toute sa place et sa valeur au débats, aux controverses et aux oppositions que l’on avancera sur ce problème (et pas en trouvant comme seul « opposant » à Marine Le Pen le fantasque Patrick Buisson...).

    Au fait, c’est quoi la couleur du grand journal qui a provoqué la guerre d’Irak en apportant des « preuves » de l’existence d’armes de destruction massive ? Mais une guerre, ce n’est certainement pas un trouble à l’ordre public, et c’est bon pour les médias ça coco.

    • merci de lancer le débat aussi finement, je n’ai pas trop de temps en ce moment, mais je crois que que c’est important d’en parler. Ces pastilles vertes rouges oranges étaient tellement énormes qu’aucun·es d’entre nous n’a vu tout de suite à quel point c’était tragique de débilité (et de médiocrité). Nous aurons l’occasion de revenir souvent sur ces questions très fondamentales auxquelles, je le redis, je crois que seenthis utilisé comme outil de veille collectif.ve apporte une partie de la réponse.

      Pour ma part, j’ai énormément appris avec la lecture quotidienne de seenthis, des signalements, des discussions et des ajustements que nous sommes toutes et tous amené·es à faire de temps en temps. Ça a affuté encore plus mon esprit critique et d’une certaine manière, mes méthodes de travail.

      Je reste néanmoins toujours avec l’impression d’être quotidiennement submergé pour ne pas dire enseveli par les infos et les savoirs qui me sont offert ici et ailleurs, et je n’ai toujours pas trouvé la bonne approche pour juguler cette masse...

      Par ailleurs, j’aime beaucoup le (nouveau) titre de ton compte ! Il fallait y penser. Bravo !

  • #Patrick_Buisson, le mauvais génie - #Documentaire 2016

    A travers des témoignages de journalistes et de personnalités politiques, le documentaire évoque le parcours de Patrick Buisson. Les deux réalisatrices s’interrogent sur sa légitimité à s’immiscer aussi profondément dans la politique française sans être freiné par personne, bien qu’étant un authentique idéologue d’#extrême_droite. Comment, drapé dans le costume d’un spécialiste de l’opinion, des couloirs des rédactions aux plateaux de télévision, a-t-il ainsi pu accéder au rang de conseiller du candidat de la droite républicaine, puis du président #Nicolas_Sarkozy ? Retour sur l’itinéraire de cet homme, dont la vie a été parsemée de ruptures et de trahisons.

    https://www.youtube.com/watch?v=i3zzSpJ8WYo


    #Sarkozy #France #film

  • Croa - Carla Bruni et sa haine pour « le vieux sang pourri » des Français
    /article/carla-bruni-et-sa-haine-pour-le-vieux-sang-pourri-des-francais
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    Décidément les petites phrases des personnalités sortent à tout-va en ce moment. Après les déclarations du président François Hollande, relayées dans Un Président ne devrait pas dire ça et après celles d’Alain Juppé sur tout le bien qu’il pensait des flics et des juges dans Un fantasme nommé Juppé, c’est au tour de Carla Bruni, la compagne de Nicolas Sarkozy, de voir ses confessions ressortir dans le livre de Patrick Buisson La cause du peuple, rapporte le quotidien Breizh-info.

    En effet, dans ce livre à charge contre la présidence Sarkozy, Patrick Buisson rapporta une discussion de l’ancienne première dame en évoquant le film Bienvenue chez les Ch’tis :

    Heureusement qu’ils ont dans le coeur le soleil qu’ils n’ont pas dehors !
    Avant de vanter les mérites du multiculturalisme. Patick Buisson raconte comment Carla Bruni considère le peuple français :

    Habituée à être le centre du motif, l’épouse du président crut devoir enrichir sa contribution au débat : si les Français en général manifestaient une déplorable et fâcheuse tendance à l’entre-soi et au repliement frileux, c’était le huis clos de l’endogamie qu’il fallait, d’après elle, incriminer, ce « vieux sang pourri » qui ne se renouvelait pas et, pis encore, refusait de se renouveler. La régénération viendrait de l’apport de sang neuf des populations immigrées, évidence dont il ne fallait pas douter, et que l’on devait acclimater, à toute force, dans la tête du retardé global qu’était le prolétaire hexagonal.
    Selon elle, le peuple français doit se mélanger avec des populations étrangères pour regénérer le sang pourri qu’il a dans les veines, à l’instar du Brésil, pays multiculturel, et « laboratoire de l’homme universel ».

    Carla Bruni fait partie de cette bourgeoisie de gauche libertaire germanopratine entièrement vouée au cosmopolitisme, ce que l’Oligarchie mondiale ne peut qu’applaudir, ainsi que son porte-parole Jacques Attali, qui déclarait qu’un pays était un hôtel et qu’il fallait accueillir 300 000 immigrés par an en France.

    Faire disparaitre les racines du peuple français, pour l’envoyer dans un brassage multiculturel pour fonder le « village global » et l’homme nouveau : un consommateur et producteur nomade, déraciné et sans identité. « Un simple estomac prolongé par un sexe », pour reprendre le professeur Pierre Hillard.

    À défaut d’avoir eu une Première dame représentant la France, nous avons eu droit à une pourriture cosmopolite qui incarna une Marie-couche-toi-là pour avoir eu nombre de relations, dont le père Enthoven et plus tard le fils Enthoven.

     

    Photo de la page du livre La cause du peuple

  • « Je ne les supporte plus, ces Arabes » : Dalil Boubakeur gravement mis en cause par l’ancien conseiller de Sarkozy - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/je-ne-les-supporte-plus-ces-arabes-dalil-boubakeur-gravement-mis-e

    « Je ne les supporte plus, ces Arabes » et « avec les musulmans, c’est pire ». L’auteur présumé de ces propos n’est pas un militant d’extrême-droite. Ils auraient été tenus, en octobre 2002, par Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée de Paris, selon l’ouvrage La Cause du peuple de Patrick Buisson, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy.

    Ces propos auraient été tenus au cours d’une discussion où Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, aurait demandé à Dalil Boubakeur d’occuper le poste de président du Conseil français du culte musulman (CFCM). M. Boubakeur a occupé cette fonction entre 2003 et 2008 puis entre 2013 et 2015.

    « Combien, Dalil ? »

    Selon l’ouvrage de Patrick Buisson, Nicolas Sarkozy aurait déclaré : « Dalil, je vais avoir besoin de toi pour représenter la communauté ». Dalil Boubakeur, peu enthousiaste, aurait répondu : « Tu sais bien que je suis très malade ». Nicolas Sarkozy aurait alors insisté : « Il me faut quelqu’un de confiance pour présider le Conseil du culte. Je ne vois que toi pour bien faire le job ». Dalil Boubakeur aurait répété : « Tu sais que je suis très fatigué ».

    Le président aurait alors lancé : « Combien ? », ce à quoi le recteur aurait répondu : « Tu sais bien que je ne les supporte plus, ces Arabes, que je les déteste. Je ne peux plus les voir en peinture ». Le ministre aurait ramené le problème à une question financière en insistant : « Combien, Dalil ? ».

    Toujours pas convaincu, Dalil Boubakeur aurait continué : « Avec les musulmans, c’est pire. Toutes leurs histoires me sortent par les yeux. Ça fait plus de soixante ans que je les subis. Il faut me comprendre : j’ai été élevé dans une mosquée. Je n’ai jamais pu en sortir ».

    Le démenti de Boubakeur

    Dalil Boubakeur a formellement démenti « les fausses allégations » rapportées par Patrick Buisson, affirmant sur le site de la Mosquée de Paris que la décision de le désigner comme président du CFCM « a été prise en présence de l’ensemble des représentants des Fédérations musulmanes et des grandes mosquées fondatrices du CFCM réunis par Nicolas Sarkozy (…), qui a ensuite annoncé publiquement le choix unanime sur lequel se sont portés tous les représentants du culte musulman en France ».

    M. Boubakeur ajoute : « Contrairement à ce qu’avancent les propos rapportés par Patrick Buisson, il n’y a eu aucune négociation personnelle et encore moins de proférations d’insultes intolérables et inacceptables ».

    La Grande mosquée de Paris est financée par l’Algérie, à hauteur d’un million d’euros par an.

    16:53 lundi 31 octobre 2016 | Par Sarah Smaïl | Actualité

  • Yasmina Khadra et le colonialisme de rêve qu’on nous invente - bouhamidimohamed
    http://bouhamidimohamed.over-blog.com/2016/10/yasmina-khadra-et-le-colonialisme-de-reve-qu-on-nous-inv

    25-03-2010

    Par Mohamed Bouhamidi 

    La thèse d’une Algérie coloniale mais fraternelle n’est pas nouvelle. Yasmina Khadra ne reprend qu’une vieillerie dans son entretien avec Julia Ficatier du journal la Croix (17/03/2010). Ses prédécesseurs algériens avaient autant que lui parlé d’une Algérie des petites gens, ouvriers, artisans, petits colons, pas vraiment riches et pas très loin de la condition indigène. Disons une Algérie d’un bon voisinage quand ce voisinage existait. Un belle « qualité » de cette thèse du bon voisinage consiste à transformer une nécessité économique en vertu sociale. La colonie pouvait-elle nettoyer ses villes, assurer les transports, faire vivre ses usines, ses ports, ses marchés de gros ou de détail, cultiver ses domaines sans la présence des « Arabes » ? Sans même de parler des « fatmas » si nécessaires au ménage et dont leurs employeurs nous rappellent qu’elles « furent de la famille ». Autant en emporte le vent, best-seller mondial, n’aurait pas suffi à nos écrivains et créateurs, si cultivés, pour comprendre l’aménagement de certains rapports domestiques même dans l’esclavagisme le plus pur et le plus dur ou alors ne l’ont-ils pas dans leurs bibliothèques ? La nécessité économique devient, en un tour de main, une « fraternité » de deux communautés. D’inépuisables anecdotes de rapprochements individuels inévitables dans des zones de contacts en deviennent la preuve et le colonialisme se transforme en formidable opportunité interculturelle. Il se transforme en un « colonialisme de rêve », la possibilité historique inégalée d’amours croisées, de métissages et de partage humain. Yasmina Khadra essaye de nous dire ce monde dans cet entretien dont la journaliste postule l’existence comme s’il était prouvé. Et il faut bien en lire de larges extraits pour ne pas trahir sa pensée :« La Croix : Vous n’avez jamais caché, dans vos romans, votre nostalgie de cette Algérie fraternelle où les pieds-noirs avaient leur place. Pourquoi ? »Yasmina Khadra : « …Pour moi, cela ne fait aucun doute : l’Algérie, qui est mon pays, est aussi le pays des pieds-noirs. Chaque pied-noir, pour moi, est un Algérien, et je ne dirai jamais le contraire. Nous restent en mémoire, Français et Algériens, ces amitiés déchirées, ces voisinages dépeuplés… Algériens et Français, nous voulons lutter contre les traumatismes historiques. Et ce n’est pas facile. Je le dis clairement, on ne peut ramener la colonisation à celle des colons militaires… C’est oublier les « petites gens » que nous, les Algériens, nous aimions, le petit peuple des Français, des Italiens, des Espagnols, des Juifs, avec qui l’on vivait au quotidien. Nous avons la nostalgie du vivre-ensemble. Les injustices étaient là, valables pour les uns comme pour les autres. Nous vivions si proches.…Mon père, jeune homme, avait une amie, prénommée Denise, une petite voisine, qu’il voulait épouser, qu’il aimait… Mais mon grand-père s’est opposé à son mariage. Aujourd’hui, il me parle toujours de Denise avec nostalgie. …Même sous la colonisation, il y avait des mariages mixtes… A Rio Salado… vivent toujours Jonas et Emilie ; elle est française, lui est algérien. …Combien de pieds-noirs me racontent et m’ont raconté leur pays,

     

     

     

     et combien ils souffraient d’en être privés ! …J’ai la chance d’être romancier, et je peux écrire sur cette nostalgie qui nous tient tous à cœur, Algériens et pieds-noirs. J’ai la prétention de croire que je peux arranger les choses, pour nous Algériens et pour les pieds-noirs, nous tous qui avons vaincu la dislocation atroce de nos deux communautés… »Yasmina Khadra va cependant plus loin que ses prédécesseurs. Jusqu’à présent, on nous avait invité à discuter les erreurs de l’ALN et son usage parfois aveugle de la violence. On nous avait suggéré que le 1er Novembre était peut-être un acte précipité. On nous a fait entendre que le départ des pieds-noirs fut pour nous une perte. Mais on n’a jamais dit que notre guerre de libération était un pur acte d’injustice, c’est-à-dire un crime. Voilà qui est fait. Dans cet entretien, Yasmina Khadra accuse clairement notre guerre de n’avoir pas eu de raisons humainement acceptables -a-t-on raison de déclencher une guerre contre des voisins si attachants ?- et d’avoir commis une injustice en provoquant « la dislocation atroce de nos deux communautés ». Une injustice, c’est un crime. Voilà donc les raisons de son silence devant David Camus qui réclamait le « jugement des terroristes du FLN ». Qu’est-ce qui différencie aujourd’hui ce discours de celui des nostalgiques ?

    Les mythes et les faits
    Mais, encore une fois, il faut confronter les discours aux faits et à la vérité historique. D’abord sur la réalité des rapports de deux communautés. La lecture de Passeurs de rives de Claude Liauzu lui aurait évité de tels raccourcis. Elle lui aurait surtout enseigné que la cohabitation entre deux communautés même irréductiblement ennemies engendre des contacts et des passages de l’une à l’autre et que ces passages ne sont pas des échanges mais des changements de communauté, une adhésion aux valeurs, aux émotions, aux idéaux de leur nouvelle communauté. Trois livres parus ces dix derniers mois peuvent nous en parler, ainsi que de la condition coloniale, sans raccourcis ni manichéisme : Akfadou, un an avec le colonel Amirouche de Hamou Amirouche (Ed. Casbah), Des chemins et des hommes de Mohamed Rebah (Ed. Mille feuilles) et Parcours d’un combattant - Wilaya III de Abdelmadjid Azzi. Le lecteur y découvrira quelques réalités de la condition coloniale et du code de l’indigénat ainsi que de précieux témoignages sur les relations entre pieds-noirs et Algériens. Et ces livres, sur ce plan, renvoient à des rapports autrement plus compliqués, autrement plus vrais et plus profonds. Et les noms de Raymonde Peshard, de Maurice Audin, de Pierre Ghenassia, pour ne citer que ceux qui sont évoqués dans ces livres pèsent d’un poids autrement plus fort que le destin contrarié de Denise. Dans ces livres –il faut bien recourir à des textes contre des textes- on ne retrouve nulle trace de cette Algérie coloniale idyllique. Froid, faim, maladies, isolement des campagnes, état d’exception permanent, répression constante, déni de droits élémentaires font le quotidien de la colonie. Il faut y ajouter le racisme. Car le tableau de Yasmina Khadra nous dit essentiellement cela : une fraternité de tous les jours dans les rapports coloniaux. Sur la réalité du racisme entre petites gens du peuple, il vaut mieux chercher la vérité chez les plus avancés des petites gens pieds-noirs. Une annexe reproduit en entier un article d’un journal ouvrier qui donnera au lecteur -au jeune lecteur, les vieux savent de quoi il retournait- une première idée de ce racisme massif. On peut en trouver des images dans les livres cités plus haut. Mais lisons un passage de cet article d’un journal ouvrier : « Qu’en Algérie, nous restions Français, et que l’Arabe reste Arabe, à la condition toutefois que nous ayons droit au respect, si nous n’en avons pas d’autre. Si nous

     

     

     

    avons fait tuer beaucoup d’hommes en 1830, et beaucoup aussi depuis, je suppose que ce n’est pas dans le simple but d’aider les Arabes à trouver le bien-être, et de leur permettre de se moquer de nous. Si c’était pour en arriver là que l’on a sacrifié tant de vies humaines et dépensé tant d’argent sué par les contribuables, ce n’était vraiment pas la peine. C’est là cependant le résultat que nous avons atteint, et après lequel, il faut le reconnaître, nous courons à bride abattue depuis quelques années. On a voulu, dans un but illusoire d’assimilation, nous attirer l’amitié des Arabes, amitié sur laquelle nous ne pouvons pas compter, jamais, malgré les salamalecs que leurs chefs prodiguent aux nôtres… Je disais donc que, si nous devons reconnaître aux Arabes toute liberté dans leurs mœurs, tolérer chez eux la traite des femmes et des fillettes, et laisser commettre dans les douars des crimes qui feraient rougir les Indiens des forêts vierges, il faut, en avouant que la France qui prétend vouloir porter la civilisation au loin, est incapable de civiliser chez elle, nous faire au moins l’honneur de séparer nettement deux races qui n’ont pas les mêmes conceptions. » (l’Ouvrier algérien. N°4. avril 1906). Faut-il d’autres documents pour rappeler le racisme au
    quotidien de ces petites gens pieds-noirs ? Faut-il même signaler au lecteur que ce racisme populaire a été la raison majeure qui a rendu impossible la naissance d’un mouvement pied-noir ouvert à l’égalité comme en Afrique du Sud ? Faut-il rappeler aussi que c’est ce racisme et son expression politique ultra qui n’a laissé d’autre solution politique que le recours à la violence pour les anticolonialistes algériens d’origine indigène ou pied-noir ? Yasmina Khadra et Julia Fricatier se débrouilleront avec ce texte « ouvrier » pour réinventer une Algérie fraternelle. Nous, nous avons eu assez à faire avec l’Algérie coloniale réelle.Il est infiniment plus important de comprendre le mécanisme mis en œuvre pour réhabiliter le discours colonial et travailler les imaginaires de la jeunesse des anciennes colonies. Le discours colonial direct n’a aucune chance. Il se met immédiatement face à la vérité historique et apparaît d’emblée comme un discours idéologique même s’il prend les allures d’une écriture de l’histoire. Patrick Buisson, conseiller du président Sarkosy, ancien directeur du journal d’extrême droite Minute et « historien » n’arrive pas à faire passer ses textes pour autre chose qu’une apologie primaire du colonialisme. Et faits contre faits, documents contre documents, textes contre textes, il ne fait pas le poids. Ni lui ni ceux qui ont écrit le discours de Dakar. La création artistique, documentaires, films, romans essentiellement deviennent le vecteur porteur inespéré. Présentés comme œuvres de création, leurs auteurs travaillent toujours à partir d’une thèse : en ce qui nous concerne, l’existence d’une Algérie fraternelle. Vous n’avez pas le droit de discuter leur thèse, ils avanceraient qu’il s’agit d’une œuvre d’art et de liberté de création. A-t-on jamais vu de créations qui soient l’illustration d’une thèse ? Et si vous discutez la création, vous devenez un ennemi de la liberté de création, d’expression, etc. Mais surtout, surtout, un partisan de cette réécriture de l’histoire et de l’invention du mythe de la fraternité nous a donné, dans le dossier Camus de Liberté, la bonne clé pour comprendre ce choix de l’art comme véhicule du discours politique. L’œuvre d’art a besoin de ses exégètes qui en délivrent le « vrai » sens au commun des mortels. Elle a besoin de ses prêtres, de ses officiants, de ses cérémonies. L’« œuvre » est toujours « trop complexe » pour un accès direct. Il nous faudra, peuple de novices, nous faire à cette idée de l’assistance littéraire pour comprendre et renoncer à toute pensée critique. Nous ramène-t-on une caravane dans un autre but ? Ce n’est pas tout à fait la même chose que la problématique socialiste : « élever les masses au niveau de l’art ou rabaisser ce dernier au niveau des masses ». C’est même le

     

     

     

    contraire du point de vue de la démarche. C’est convaincre les masses qu’elles ne seront jamais au niveau de l’art. Elles doivent accepter cette réalité « naturelle ». Nous ne sommes pas les seuls à le découvrir. Au côté de ces dispositifs parisiens de domination par la culture, des voix nous ont ouvert quelques portes pour les comprendre : « La culture tend à prendre la place qui fut naguère celle de la religion. Comme celle-ci, elle a maintenant ses prêtres, ses prophètes, ses saints, ses collèges de dignitaires. Le conquérant qui vise au sacre se présente au peuple non plus flanqué de l’évêque mais du prix Nobel. Le seigneur prévaricateur pour se faire absoudre ne fonde plus une abbaye mais un musée. C’est au nom de la culture maintenant qu’on mobilise, qu’on prêche les croisades. A elle maintenant le rôle de ‘‘l’opium du peuple’’. » ((Jean Dubuffet, Asphyxiante culture, éditions de Minuit, Paris, 2007 (rééd.) p.22.)Il nous reste quand même une dernière question. En retenant l’expression que « Paris vaut bien une messe », l’histoire française, elle-même, nous invite à questionner les subites ou spectaculaires conversions sur leurs vraies motivations et leurs vrais enjeux. Avons-nous le droit de prendre au mot un enseignement de l’histoire française ?

     M. B.

    Question indigène

    Si les mœurs des différents pays sont respectables et doivent être respectées, pourquoi diable nous mettons-nous en quatre pour porter la civilisation sur les terres où nous n’avons rien à voir ?Laissons les peaux rouges, noires, ou chocolat laver leur linge sale en famille : chacun pour soi, X pour tous. Mais alors, qu’on nous permette de conserver nos distances, suivant notre degré de civilisation, et d’après nos sentiments. Qu’en Algérie, nous restions Français, et que l’Arabe reste Arabe, à la condition toutefois que nous ayons droit au respect, si nous n’en avons pas d’autre. Si nous avons fait tuer beaucoup d’hommes en 1830, et beaucoup d’autres aussi depuis, je suppose que ce n’est pas dans le simple but d’aider les Arabes à trouver le bien-être, et de leur permettre de se moquer de nous.Si c’était pour en arriver là que l’on a sacrifié tant de vies humaines et dépensé tant d’argent sué par les contribuables, ce n’était vraiment pas la peine. C’est là cependant le résultat que nous avons atteint, et après lequel, il faut le reconnaître, nous courons à bride abattue depuis quelques années. On a voulu, dans un but illusoire d’assimilation, nous attirer l’amitié des Arabes, amitié sur laquelle nous ne pouvons pas compter, jamais, malgré les salamalecs que leurs chefs prodiguent aux nôtres. Ces salamalecs qui chatouillent l’amour-propre de certains personnages, ne prouvent nullement l’attache de gros bonnets indigènes à la France. Ils prouvent tout simplement leur ambition et leur hypocrisie.Il faut être réellement bien naïf, après tant d’exemples qui auraient dû nous ouvrir les yeux, pour se laisser prendre à ces comédies de cour. On a vu où nous a menés en France le régime des courtisans, l’histoire les a jugés, ces messieurs peu recommandables. Il serait au moins prudent de ne pas se lancer en Algérie dans une voie qui peut mener bien loin. Je reviendrai sur ce sujet, chaque question a son heure. Je disais donc que, si nous devons reconnaître aux Arabes toute liberté dans leurs mœurs, tolérer chez eux la traite des femmes et des fillettes, et laisser commettre dans les douars des crimes qui feraient rougir les Indiens des forêts vierges, il faut, en avouant que la France qui prétend vouloir porter la civilisation au loin est incapable de civiliser chez elle, nous faire au moins l’honneur de séparer nettement deux races qui n’ont pas les mêmes conceptions. Si au contraire nous avons la prétention tardive de répandre nos idées parmi les indigènes, pour les emmener, dans un temps forcément très éloigné encore, au degré qui leur permettra d’aspirer à la place qu’on leur a prématurément donnée dans la société, il me semble absolument indispensable de commencer leur éducation morale, à laquelle, pour leur être agréable, ou n’a jamais voulu songer.Avant de leur apprendre à lire et à chanter le Coran à la médersa, il serait bon,
    peut-être, de leur inculquer l’idée qu’il n’est pas tout à fait honorable de vendre sa sœur ou de violer sa cousine.Question politique à part, puisque, au Parlement, les indigènes ont de puissants soutiens depuis surtout que sidi Albin Rozet a fait leur apologie après son long séjour dans l’intérieur de l’Afrique du Nord, qu’il me soit permis de demander aux candidats qui sollicitent en ce moment nos suffrages, s’ils seraient bien fiers de déclarer un jour qu’ils sont les élus de trafiqueurs de chair humaine !Et nous en arriverons là si la marche en avant suit son cours.On dit quelquefois : « C’est triste, mais pas déshonorant. » Dans le cas qui nous occupe, je crois que c’est autant l’un que l’autre. (In l’Ouvrier algérien. 1906 – 09 avril – n°4)

  • « Bronzés », « vieux sang pourri »... Les propos choc de Sarkozy, Bruni et Kouchner révélés par Patrick Buisson
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12582-bronzes-vieux-sang-pourri-les-propos-choc-de-sarkozy-bruni-et-kouch

    C’est tellement pathétique que ça sonne vrai,

    L’ouvrage de Patrick Buisson La Cause du Peuple a fait grand bruit dans la presse, qui en a largement rendu compte. Par exemple, Europe 1 a fait cette petite compilation de citations embarrassantes de Nicolas Sarkozy :

    Le livre est aussi truffé de citations présumées de l’ex-chef de l’Etat : "Qu’est-ce que je vais foutre en Guyane ? C’est 200.000 habitants dont la moitié d’analphabètes" ; "Je veux mourir riche… Tony Blair me dit qu’il se fait payer 240.000 dollars par conférence. Je suis sûr que je peux faire mieux" ; "Chirac s’envoyait des actrices en catimini, Giscard des mannequins. Avec moi, tout est transparent" ; "Chirac aura été le plus détestable de tous les présidents de la Ve. Franchement, je n’ai jamais vu (...)

  • AMBITION INTIME (M6) : CONTROVERSE HAMON / LE MARCHAND - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/ambition-intime-m6-controverse-hamon/le-marchand.html

    AMBITION INTIME (M6) : CONTROVERSE HAMON / LE MARCHAND
    25 Octobre 2016, 02:54am | Publié par S. Sellami
    L’équipe de l’émission Une ambition intime (M6) est remontée contre Benoît Hamon : alors que ce dernier a affirmé sur Facebook avoir refusé de participer à cette émission par "convictions profondes", l’équipe explique que le problème serait plutôt d’ordre privé. Hamon ne souhaiterait pas évoquer sa femme, qui occupe un poste élevé dans le groupe LVMH (Louis Vuitton Moët Hennessy). Réplique de l’ancien ministre de l’éducation à son tour énervé : l’animatrice Karine Le Marchand, vexée, chercherait à se venger de son refus.
    "C’est une honte de vouloir se faire une virginité sur le dos de Karine Le Marchand" : l’équipe de production d’Une ambition intime est énervée contre Benoît Hamon. Ce dernier a expliqué sur Facebook le 17 octobre sa décision de ne pas participer à l’émission animée par Le Marchand. Dans ce message, il affichait un désaccord entre l’émission et "[s]a vision de la politique" et rejetait l’idée de participer à "ce qui s’apparente à un casting de l’homme providentiel".

    UN SOUCI LIÉ À LA SITUATION DE SA FEMME SELON L’ÉQUIPE DE PRODUCTION
    Interrogé par Le Parisien, un membre (anonyme) de la production affirme pour sa part qu’une réunion d’une heure s’est tenue le 10 octobre entre l’équipe de l’émission et Hamon. Selon cette source, lors de cette réunion, Hamon "était à fond dans le truc". Mais quand la production a abordé sa situation familiale, "on a vu qu’il y avait un petit souci".
    La vraie raison, selon la source du Parisien : sa femme occupe un poste à responsabilité au sein de la direction de LVMH. "On a bien compris que ça lui posait problème en tant que candidat de la gauche du PS", indique le membre de l’équipe cité par Le Parisien. Hamon a admis au Parisien avoir voulu participer à l’émission pour combler "un retard de notoriété, notamment auprès des femmes". Il avait expliqué début octobre dans la revue Charles ne pas souhaiter que la vie de sa femme "soit impactée par la [s]ienne". Il précisait : "Le jour où elle est présentée comme Mme Hamon, sa vie n’est plus la même".
    Mais la version de cette source anonyme citée par Le Parisien n’a pas du tout plu à l’ancien ministre qui, par la voix de son conseiller média Franck Chaumont, l’a fait savoir au Point. Selon Chaumont, "Le Marchand est simplement blessée dans son ego. Quand j’ai annoncé à son assistant que nous ne participerions pas à son émission, il m’a répondu : « On ne met pas un vent à la présentatrice préférée des Français ».Tout est dit." Visiblement pas tout puisque Chaumont raconte en longueur sa propre version de la rencontre entre Le Marchand et Hamon qui s’est tenue le 10 octobre dans un café parisien. Et, très agacé, le conseiller se lâche : "On a compris depuis que notre conversation a été enregistrée par Karine Le Marchand à notre insu par les téléphones posés sur la table. C’est une méthode à la Patrick Buisson !"
      Par la rédaction le 23/10/2016 - 13h03                                                    Source ://http://www.arretsurimages.net

  • J-217 : Est-ce que je ne devrais pas tenter de faire l’inventaire, honnête, des quelques bribes d’informations que je ne suis pas parvenu à contenir et qui sont, malgré tout, arrivées jusqu’à moi, comme, ce matin, d’apprendre la mort de Shimon Peres ?

    Tentative de liste :
    Shimon Peres est mort.
    Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, fait des siennes, mais dès que j’ai vu le mot Sarkozy s’imprimer sur l’écran, j’ai détourné le regard immédiatement, je n’ai donc rien vu, et rien entendu. Mais j’en ai de nouveau entendu parler dans les couloirs de mon travail, Patrick Buisson aurait écrit un livre ― « Patrick Buisson », « écrire », « livre », cherchez, et chassez, l’intrus.
    Il y a eu un premier débat entre Hilary Clinton et Donald Trump, dont les médias semblent vouloir insister que Hilary Clinton en est sortie victorieuse. Peut-on sortir victorieux d’un débat, et est-ce alors un débat ? Je ne pense pas que je pourrais sortir, moi, victorieux de mon combat à propos de cette élection améri-caine, à savoir en ignorer le résultat, pour deux raisons, trop de correspondants américains, et tous ligués contre Donald Trump, anciens amis de l’ Art Institute , au-cun qui comprendrait mon raisonnement à propos de telles élections, à savoir que les finalistes se valent, de toute manière, que les solutions ne se trouveront jamais dans les urnes, eux me demanderont si je m’en fous tant que cela que mon ancienne [camarade] de classe soit élue l’année prochaine, ils ne comprendraient pas que je ne fasse plus la différence entre elle et un autre, que je ne fais plus de distinguo entre droite et extrême droite, et puis, seconde raison, il faudrait aussi que je boude de regarder les émissions Last Week Tonight de John Oliver, surtout celles dans lesquelles il fait l’exégèse des déclarations et des faits de campagne de Donald Trump. Ce serait comme d’exiger de moi que je fasse régime.
    Serge Squarcini est mis en examen pour trafic d’influence. Ça c’est drôle. Vraiment. Toutes les nouvelles du monde ne sont pas tristes.
    François Hollande a fait une visite à Calais, apparemment pas très convaincante. Mais, comme, quoi qu’il fasse, les médias s’accordent sur le fait que ses interventions ne sont pas convaincantes, on peut même penser qu’il a été brillant à Calais. Mais j’en doute, quand même un peu.
    Claude Guéant, plus proche ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, a été mis en examen pour suspicion de financement de la campagne électorale de 2007 d’icelui, avec des fonds libyens, d’avant-guerre je présume. C’est quand même une destinée fréquente chez les anciens ministres de l’intérieur de droite de se retrouver quelques années plus tard chez le Juge. Guéant fils naturel de Pasqua ?
    36 avions Rafales de marque Dassault ont été vendus à l’Inde.
    Suite à l’assassinat d’un jeune Noir par des policiers, de graves émeutes ont lieu à Charlotte dans la Caroline du Nord aux Etats-Unis d’Amérique
    La Pologne va interdire les Interruptions Volontaires de Grossesse.
    Il y a eu une manifestation d’opposition à la loi Travaille ! le 17 septembre, elle n’a pas rencontré un très grand succès, mais, comme, quoi qu’il se passe dans la rue ― il s’passe quoi dans la rue ? , Paris, 1986, génération Oussekine ― les médias dominants s’accordent à penser qu’il ne se passe pas grand-chose, il est en fait possible que ce jour-là soit l’équivalent historique de la prise de la Bastille en 1789, mais j’en doute. Il y a eu des affrontements entre manifestants et forces du désordre sur la place de la République et à Paris, de même, naturellement, à Rennes et Nantes.

    Ça va, je m’en sors plutôt bien, il n’y a pas grand-chose qui filtre, ou qui soit poreux, en continuant de bien faire attention, je devrais pouvoir réussir. Mon premier test d’étanchéité est concluant. Si seulement le toit de ma maison pouvait sortir victorieux d’un tel test, la course d’escargot entre mon couvreur et la dégradation du beau temps en ce début d’automne me rend nerveux, on s’excuse pour cette parenthèse autocentrée.

    Je peux me tromper, bien évidemment, mais je serais étonné si on me di-sait qu’il s’était passé d’autres événements que ceux-là, d’autres qui mériteraient que j’en prenne connaissance, que je me renseigne à leur propos que je m’en fasse une opinion.

    Et est-ce que je ne devrais pas, pour mon plus simple amusement, mon divertissement à la fois en tant qu’émetteur et que récepteur, m’inventer une actualité purement fictive ? L’assassinat de Benjamin Netanyahou par un extrémiste du parti travailliste, pourtant moribond, lors du funérailles de Shimon Peres, l’infarctus simultané de Donald Trump et le trépas d’une crise d’étouffement de Hilary Clinton, lors du second débat télévisé, et ses conséquences invraisemblables, l’élection par défaut du candidat libertarien, Gary Johnson, un nouveau krach boursier, mais celui-là venant de la bourse de Pékin, principal créancier de l’économie américaine, ce qui est peu su, et donc, effet de domino oblige, l’effondrement des cours boursiers d’abord à Wall Street, puis dans le reste du monde, récession sans précédent, une nouvelle arme sol-air portative qui tombe aux mains de l’État Islamique, les avions de la coalition qui tombent comme des mouches dans les cieux syrien et irakien, Etats-Unis et Russie s’accusant mutuellement, escalade et provocations de part et d’autre, puis retrait gradué de ces positions hautes, nouveaux attentats en France, les terroristes fusillent des voitures et leurs passagers depuis des ponts enjambant les autoroutes, carambolages sans fin, massacres parmi les véhicules au fur et à mesure qu’ils arrivent à hauteur du carambolage, embrasement au napalm, empoisonnement massif de l’eau courante dans les stations d’épuration en périphérie des grandes villes, nombreuses explosions de véhicules piégés dans les parkings des sièges sociaux de toutes les entreprises du CAC40 ― la plupart de ces parkings ouvrant leur barrière et leurs portes par reconnaissance optique des plaques minéralo-giques, je ne vous ai rien dit ―, déclarations martiales du Premier Ministre et dé-pression nerveuse du Président, élections anticipées, décret de couvre-feu et autres mesures sécuritaires inutiles, affrontements extrêmement violents dans la ZAD de Notre Dame des Landes, des centaines de morts parmi les manifestants, condamnations unanimes à l’ONU, le Premier Ministre, droit dans ses bottes, martial, forcément martial, décès de Johnny Halliday d’une cirrhose du foie, obsèques nationales à Notre Dame de Paris, décès de Pierre Michon dans l’indifférence totale, on apprend sa disparition six mois après son décès, un mot de sport maintenant, résurrection du XV de France, qui inflige une très sévère défaite aux All blacks et, la semaine suivante, aux Wallabies , sous la réforme de Guy Novès, qui refuse la légion d’honneur pour des raisons de désaccord fondamental d’avec le premier sinistre, découverte d’un réseau général, s’étendant jusqu’aux amateurs, de dopage chez les manchots, le prix Pulitzer de la presse revient à la feuille de chou l’Équipe pour son patient travail d’investigation depuis plus de vingt ans dans le milieu mafieux des pousseurs de citrouille, Philippe De Jonckheere, remporte le prix Décembre , pour Une fuite en Égypte, qu’il refuse, en faisant un discours plagiaire de celui de Julien Gracq refusant le prix Goncourt, fortes ventes du livre malgré tout, Éric Chevillard entre à l’Académie Française, tous aux abris, immense rétrospective de Martin Bruneau à Beaubourg, la queue des visiteurs qui se forme dès le matin va jusqu’à la Fontaine aux Innocents, le film la Petite Fille qui sautait sur les genoux de Céline remporte la palme d’or à Cannes, premier film documentaire à remporter cette distinction, son réalisateur refuse d’aller chercher la palme, il a mauvais caractère et refuse de porter un costume, Tracé provisoire de @dominique Pifarély sacré meilleur disque de jazz de l’année 2016 par l’ensemble de la profession, résurrection de Pierre Boulez auquel on confie la direction de la Philharmonie , il ouvre une saison de musique con-temporaine, gratuité des places pour les moins de 77 ans, immense succès, salle comble quatre fois par jour, musiciens épuisés, épuisement subit et total des réserves pétrolifères dans le monde, découverte d’un processus de création d’énergie à partir des tempêtes de sable dans le désert et des orages dans le Pacifique Sud, les Aborigènes retrouvent un vieux sortilège et prennent le pouvoir en Australie, sans verser une goutte de sang, les côtes du pays sont désertées, à part quelques réserves de colons comme on appelle désormais les Blancs, les Anglo-Saxons, tout le centre du pays au contraire devient florissant ― grâce notamment au perfectionnement de la création d’énergie électrique avec les tempêtes du désert, et d’autres phénomènes propres au désert australien ―, immense famine en Amérique du Nord, le Mexique exige des Etats-Unis qu’ils prennent la charge financière la construction d’un mur entre leurs deux pays, le Canada envahit l’Alaska ― je trouve que cela sonne bien, même si cela ne sert à rien ― les services secrets indiens mettent à exécution un plan de longue date et prennent le contrôle de toutes les informatiques centrales des entreprises privées qui leur ont confié le plus petit développement, pendant les vingt dernières années, une jeune étudiante ivoirienne met au point un procédé de cerf-volant qui permet aux cargos, minéraliers et pétroliers, de naviguer quasiment sans apport énergétique en dehors des ports ― le port de Grand Bassam en Côte d’Ivoire, devient le centre mondial de maintenance des cerfs-volants géants, découverte, par une nutritionniste équatorienne, d’un remède exemplaire contre l’obésité à base de maïs et de haricots rouges, un jeune autiste francilien, défie le dernier supercalculateur d’IBM, Watson , aux échecs et remporte les cinq premières parties avec les Blancs en jouant 1.f4 et met en lumière les limites du calculateur en question, la Bird , comme on appelle 1.f4 dans le milieu échiquéen, étant très peu documentée, n’ayant pas accès à de très nombreuses données, l’ordinateur ne parvient pas à transposer et patine, avec les Noirs, pour les mêmes raisons, le jeune autiste obtient systématiquement la nulle en remettant la défense Alekhine au goût du jour, 1.e4 – Cf6, pour les mêmes raisons d’une faible documentation de cette ouverture antédiluvienne, Watson sans les données montre clairement ses limites, nouvel effondrement des cours boursiers à Wall street, un autiste pakistanais, étudiant en informatique, s’engouffrant dans la brèche créée par son homologue francilien, s’introduit dans les systèmes centraux de la Bourse de New York et détruit toutes les données des cours des dix dernières années, faillite de tous les établissements bancaires basant leur spéculation sur le paramétrage de leurs supercalculateurs d’anticipation, nouveaux soulèvements d’abord à Rennes, puis à Nantes et dans tout l’Ouest de la France, la Bretagne tout entière devient une ZAD et c’est tout l’Ouest qui passe à l’autonomie, tentative de putsch militaire à Paris écrasée, mais le gouvernement est contraint à la démission, malgré le premier sinistre martial, suicide du président dépressif, Donald Trump est élu, le reste du monde s’en cogne, il conduit le pays à la faillite et à la famine dans les états du Sud, de la Californie au Texas, un nouveau premier ministre travailliste est élu en Israël et entame immédiatement des pourparlers de paix avec son homologue palestinien. Mort de Sonny Rollins (pourvu que cela n’arrive pas, je ne me le pardonnerai jamais, sans parler de Pierre Michon plus haut).

    De toute manière, nulle crainte, je suis nul en anticipation, il n’y a qu’à lire mon récit Et dire que l’an 2000 c’est déjà du passé (http://www.desordre.net/textes/nouvelles/quoi_maintenant/(http://www.desordre.net/textes/nouvelles/quoi_maintenant/), pour s’en rendre compte.

    Exercice #5 de Henry Carroll : prendre une photo laide de quelque chose de beau : j’imagine que c’est le principe même de ma série des Croûtes dorées . Et l’utilisation de cette série d’images sous la forme d’une exploration à la lampe de poche, dans Apnées .

    #qui_ca

  • Mouvements sociaux et « casseurs »
    ça se précise...

    https://www.franceinter.fr/politique/comment-nicolas-sarkozy-instrumentalisait-casseurs-et-crs-selon-patrick-

    L’accusation lancée par Patrick Buisson est forte : Nicolas Sarkozy aurait mis en danger la vie de manifestants et de CRS censés assurer leur sécurité, en donnant des ordres de non-intervention face aux perturbateurs, une sorte d’ordre de « pas de casse sur les casseurs ». Elle oblitérerait l’accusation récurrente, encore récemment, selon laquelle certains de nos dirigeants savent parfaitement instrumentaliser les violences en marge de manifestations pour discréditer les mobilisations et en tirer des bénéfices politiques.

    • " Tout à fait cohérent », selon cet ancien chef des CRS

      Joint par Emmanuel Leclère pour France Inter, ce commissaire de police, ancien chef de section des CRS engagé sur la manifestation anti-CPE du 23 mars 2006, se souvient d’avoir clairement vu et identifié les « casseurs » venus de l’extérieur du cortège pour s’en prendre aux manifestants.

      J’étais présent, en mesure d’interpeller des casseurs, je les avais identifiés, et on ne m’a jamais donné l’ordre, avec ma section, d’intervenir. C’est ça que j’ai vécu.

      Le commissaire, qui a souhaité garder l’anonymat, ne conclut pas que ce laisser-faire a été motivé par des arrière-pensées politiciennes. « C’est possible, c’était tentant » pour Nicolas Sarkozy, juge-t’il tout de même. Le mot d’ordre de laisser-faire a aussi pu venir d’une crainte de la bavure, de violences policières qui se seraient retournées contre le ministre de l’Intérieur. Sur ce point aussi, Patrick Buisson cite des propos qu’aurait tenu Nicolas Sarkozy : "Nous avions tremblé à l’idée qu’il puisse y avoir un blessé grave. Mais, au fond, ça valait la peine d’endurer pendant une demi-journée les sarcasmes des médias".

  • Buisson règle ses comptes avec Sarkozy dans un livre explosif
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12401-buisson-regle-ses-comptes-avec-sarkozy-dans-un-livre-explosif

    Nouvelle tragédie dans notre comedia dell’arte nationale, tout ce que j’en retiens, c’est qu’ils sont tous plus détestables les uns que les autres, c’est pour ça que les Grecs ne donnaient jamais le pouvoir à ceux qui le voulait.

    Patrick Buisson publie ce jeudi un ouvrage sous-titré « L’histoire interdite de la présidence Sarkozy » . - AFP

    Dans un ouvrage à paraître ce jeudi, l’ex-conseiller de Nicolas Sarkozy dévoile des phrases assassines lâchées par l’ancien chef de l’Etat ainsi que ses manipulations politiques.

    En pleine bataille de la primaire de la droite pour 2017, Patrick Buisson, l’ancien conseiller de l’ombre Nicolas Sarkozy, sort un livre à charge contre l’ex-chef de l’Etat. Ce pavé de 464 pages, intitulé « La Cause du peuple », doit paraître ce jeudi, (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

  • Campagne Sarkozy 2007 : le carnet d’un dignitaire libyen mentionnant des versements aux mains de la justice | ARTE Info
    http://info.arte.tv/fr/afp/actualites/campagne-sarkozy-2007-le-carnet-dun-dignitaire-libyen-mentionnant-des-vers
    27 septembre 2016

    Le carnet d’un ex-dignitaire du régime libyen de Mouammar Kadhafi, mentionnant une série de versements au profit de Nicolas Sarkozy au moment de l’élection présidentielle de 2007, a été transmis aux enquêteurs, a déclaré mardi une source proche de l’enquête, confirmant une information de Mediapart.

    Choukri Ghanem, ex-ministre du Pétrole du dictateur déchu, détaille dans ce carnet le 29 avril 2007 trois versements destinés à celui qui était alors candidat à la présidentielle française pour au moins 6,5 millions d’euros, a précisé cette source.

    Ce carnet a été transmis au juge d’instruction Serge Tournaire et aux policiers de l’Office central de lutte contre la corruption (OCLCIFF) par la justice norvégienne dans le cadre d’une demande d’entraide internationale, selon la source.

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    Selon Buisson, Sarkozy a laissé en 2006 des « bandes de blacks et beurs » agresser des « jeunes blancs »
    Le 27.09.2016
    http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/selon-buisson-sarkozy-laisse-2006-des-bandes-blacks-beurs-agresser-des-j

    Nicolas Sarkozy a laissé en 2006 « des bandes de blacks et de beurs » agresser des « jeunes blancs » anti-CPE pour reprendre ensuite le contrôle de la situation face à son rival Dominique de Villepin, affirme Patrick Buisson, ex-conseiller de M. Sarkozy, dans un livre à paraître jeudi dont L’Express publie des extraits.

    #yadesjours

  • Comment #Patrick_Buisson s’enrichissait dans l’ombre de Sarkozy
    https://www.mediapart.fr/journal/france/210916/comment-patrick-buisson-senrichissait-dans-lombre-de-sarkozy

    Dans l’affaire des sondages de l’Elysée, les dernières investigations révèlent que Patrick Buisson, l’ex-conseiller « opinion » du président Sarkozy, a facturé quantité de sondages à l’UMP et profité des campagnes de son mentor pour jouer « l’apporteur d’affaires » et se faire grassement rémunérer. L’association Anticor vient de demander la convocation de Nicolas Sarkozy comme témoin.

    #France #affaire_des_sondages #Eric_Cesari #Jean-François_Copé #UMP

  • Qu’est-ce qui faisait tellement rire Audrey Pulvar, lorsqu’elle posait ainsi, près d’un terminal vers Gaza ? Le fait qu’elle le fasse avec Gilles William Goldnadel, est lourd de sens, sachant que ce personnage est un défenseur du blocus et des agressions menées par les forces d’occupation contre ce territoire.
    On savait que la journaliste avait participé au dîner de cet officine pro-israélienne qu’est le Crif...Cette image est un symbole beaucoup plus cynique, car elle semble se moquer des souffrances des Palestiniens.
    Il reste que les éléments manquent pour en faire une véritable analyse.
    Ces photos de ce séjour, connaissent une diffusion accrue des derniers jours. Le phénomène a été amplifié par le fait qu’Audrey Pulvar ait réagi là-dessus, sur twitter, affirmant qu’elle avait" beaucoup aimé ce voyage, très instructif".
    Pourtant, ces photos ne sont pas récentes. Les sites qui les ont publiées renvoient à des images la page "All with us", datées du 1er mars 2015. Celles-ci ne figurent pas dans le fil d’actualité de cette page, mais sont consultables, sans commentaires dans son album de photos.
    A moins de nous lancer dans des déductions, il ne nous est pas possible actuellement de savoir quel était l’objet et la date précise de ce voyage.
    Nous allons toutefois profiter de l’intérêt que suscite ces images pour rappeler qui est Gilles William Goldnadel, dont le profil est révélateur des liens entre les cercles pro-israélien et l’extrême-droite. L’avocat de Florian Philippot, de Grégori Chelli, d’Oriana Fallaci, d’Anne Kling et de Patrick Buisson multiplie les casquettes : membre des Républicains, ancien secrétaire national de l’UMP chargé des médias, président de l’association France-Israël, membre du comité directeur du CRIF....
    Son rapprochement avec l’extrême-droite est d’abord idéologique, tout en gardant une ambiguïté dans son discours.
    Goldnadel prétend en effet considérer le Front National comme un "adversaire" mais pas "comme un ennemi", et à ce titre il prétend le "traiter (...) rationnellement".
    En revanche, il dit mener "son combat principal contre l’islamo-gauchisme" qu’il "considère aujourd’hui comme le premier totalitarisme".
    La validité du terme "islamo-gauchisme" est déjà fort discutable...en arriver à en parler comme d’un "totalitarisme", voir le premier d’entre eux, est vraiment le comble du grotesque.
    Goldnadel se montre plus précis dans l’Express, en évoquant son ami Alain Finkielkraut : "Ensemble, nous avons beaucoup discuté du fait que le Front national est un leurre pendant que l’extrême gauche et les islamistes nous prennent à revers".
    Mais de quoi parle-t-il ? Pour le magazine, plutôt complaisant à l’égard du personnage, "il est bien évidemment question de l’antisémitisme, cette maladie sociale dont Goldnadel pense avoir démontré qu’elle équivaut à l’antisionisme radical." Une évidence ...pas si évidente que cela...L’intéressé lui-même nie l’"intérêt pratique" d’un tel lien et dit combattre l’antisionisme en tant que tel : "La négation de ce droit national me paraît, à ce stade de l’existence tragique du peuple juif, toute aussi immorale que l’antisémitisme classique. Au demeurant, je ne place pas celui-ci au sommet de l’abjection humaine : la stupidité, l’ignorance, la disproportion insensée, le mensonge, la jalousie me paraissent infiniment plus répréhensibles."
    Pour résumer, il ne reproche pas tant aux "groupes d’extrême gauche ou islamistes" d’être "antisémites" mais plutôt d’œuvrer à la "délégitimation systématique" d’Israël. C’est pour cela qu’il considère que ce sont eux ses ennemis principaux .
    Au point de s’allier avec l’extrême-droite pour les combattre ? Force est de constater qu’il partage avec elle nombre d’idées, n’y trouvant "aucune contradiction" avec son engagement pro-israélien : "J’ajoute que mon combat principal contre l’islamo-gauchisme que je considère aujourd’hui comme le premier totalitarisme revient à défendre une conception de l’État-nation occidental démocratique et de culture judéo-chrétienne que celui-ci abhorre pathologiquement jusqu’à verser dans le racisme anti blanc. Autrement dit, lorsque je défends la France, je défends Israël. Et réciproquement."
    Il va jusqu’à regretter "qu’en raison du traumatisme psychologique post-shoatique, le fantasme européen (soit) passé du tout aryen au rien du tout. " : pour lui "ce qui menace l’homme européen, ce n’est pas l’excès de patriotisme, mais le vide sidéral, au sein duquel les islamistes font leur nid."
    Aussi, pour une personne se disant "adversaire " du Front National, force est de constater qu’il semble avoir de bonne relations avec le parti d’extrême-droite...
    En 2014, Jean-Marie Coutaux, alors membre du Rassemblement Bleu Marine, œuvrant au ralliement de personnalités venues de la droite classique, disait de lui :""Il faut multiplier les Goldnadel, afin d’améliorer nos relations avec le Crif, pour le moins embryonnaires."
    Le président de France-Israël, se prévaut d’ailleurs d’avoir accordé des conseils à Marine Le Pen, lorsqu’elle lui avait fait part de son désir de se rendre en Israël.
    Une rencontre que la femme politique nie.
    Par la suite, toutefois, Florian Philippot lui demandera d’assurer sa défense. Selon une source anonyme du Point, "si le député européen frontiste a choisi une personnalité extérieure au FN, et non l’avocat de son parti Me David Dassa-Le Deist, c’est parce qu’il entend prouver que ce procès « transcende les clivages politiques »".
    Pour Dominique Albertini de Libération, "ce n’est sans doute pas tout" : "l’opération pourrait (...) populariser l’image de Florian Philippot et du FN dans les milieux pro-israéliens (...) Elle pourrait aussi contribuer à « droitiser » l’image du numéro 2 frontiste, que ses adversaires accusent d’encourager une « dérive gauchiste » du Front national."
    De manière plus large, tout cela témoigne d’un processus entamé il y’a quelques années, dans le cadre duquel des partis d’extrême-droite européens estiment pouvoir obtenir un brevet de respectabilité en se montant favorable à Israël. En France, un personnage tel que Goldnadel oeuvre à favoriser cela. Et cela a un certain écho dans des médias, qui comme l’Express, estiment qu’il a "montr(é) que l’antisémitisme français a changé de visage"
    Et pendant que le système politico-médiatique de gauche comme de droite, fustige les pro-palestiniens comme étant le "nouveau visage de l’antisémitisme", de véritable groupes néo-nazis se développent en France dans l’indifférence totale...

    Génération Palestine Paris

    Images du voyage et le tweet d’Audrey Pulvar :
    https://twitter.com/AudreyPulvar/status/720236146219945985
    https://www.facebook.com/682645931791587/photos/pb.682645931791587.-2207520000.1460972287./853361181386727/?type=3&theater
    https://www.facebook.com/682645931791587/photos/pb.682645931791587.-2207520000.1460972287./853360721386773/?type=3&theater
    Audrey Pulvar et le Crif :
    http://www.closermag.fr…/diner-du-crif-daniela-lumbroso-au…
    https://www.youtube.com/watch?v=O9qWzK6WRy8


    Sources concernant Goldnadel :
    http://www.lefigaro.fr…/31003-20150814ARTFIG00184-goldnade…
    http://www.lefigaro.fr…/31001-20150413ARTFIG00337-guerre-d…
    http://www.lexpress.fr…/gilles-william-goldnadel-tribun-d-…
    http://www.lefigaro.fr…/31001-20150413ARTFIG00337-guerre-d…
    http://www.lepoint.fr…/me-goldnadel-defendra-philippot-fac…
    http://www.liberation.fr…/gilles-william-goldnadel-avocat-…
    http://www.lejdd.fr…/Virage-a-droite-chez-les-juifs-de-Fra…
    Rôle de Paul-Marie Coûteaux
    http://www.valeursactuelles.com…/exclusif-paul-marie-coute…
    Stratégie de rapprochement de l’extrême-droite avec Israël :
    http://tempsreel.nouvelobs.com…/le-fn-israel-et-la-france.…
    http://www.dailymotion.com…/xk3wg5_la-deferlante-anti-isla…
    Prise de prosition de Goldnadel concernant le blocus et les agressions contre Gaza :
    http://www.lefigaro.fr…/31002-20140818ARTFIG00133-le-requi…
    http://www.lefigaro.fr…/01003-20100604ARTFIG00581-goldnade…
    Photo de Génération Palestine Paris.

  • Au cinéma de Patrick Buisson, le mythe de l’Algérie française ressuscité

    Un homme patiente en lisant un article de magazine, pas gêné par le léger brouhaha qui enveloppe l’assistance : « Comment mettre du don dans son ISF ? » Bonne question. Les lumières de la salle de cinéma sont encore allumées, chacun cherche une place où s’asseoir, salue un ami ou tente de se rapprocher d’un invité plus prestigieux que soi. A ce jeu-là, Philippe de Villiers est le roi. L’ancien candidat à la présidentielle est assailli de poignées de main. Mais le Vendéen n’est pas le héros de la soirée, ce jeudi 7 avril. La vedette, c’est son compère Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et toujours patron de la chaîne Histoire, qui présente au cinéma Gaumont, près de la place de l’Opéra, à Paris, l’avant-première de son documentaire Les Dieux meurent en Algérie (diffusé le 13 avril sur Histoire).

    Après avoir salué chacun des invités à l’entrée de la salle, de ses anciens confrères du journal d’extrême droite Minute aux journalistes de Valeurs actuelles ou du Figaro, en passant par le directeur de cabinet de Marine Le Pen ou son ami le polémiste Eric Zemmour, Patrick Buisson descend au pupitre pour prendre la parole. « L’histoire de la guerre d’Algérie est un champ de mines, une histoire surinvestie par tant d’enjeux mémoriels, symboliques, politiques, idéologiques », reconnaît-il, sans pour autant s’en départir. Celui qui avait tenté de convaincre Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle de 2012 de dénoncer les accords d’Evian, qui ont mis fin à la guerre d’Algérie, n’en peut plus des « entreprises insidieuses de culpabilisation ». « Rien de tout ça, vous vous en doutez, dans ce film. » Bien au contraire.

    Ferments religieux

    L’exaltation du « mythe » algérien, du rapport charnel à cette terre colonisée par la France pendant un siècle, passe ici par le récit croisé de combattants des deux camps. Pour résumer, les textes d’Hélie Denoix de Saint Marc répondent à ceux du commandant Azzedine. Avec ce film, Patrick Buisson dit « régler une très ancienne dette à [ses] maîtres, Raoul Girardet et Philippe Ariès », deux historiens aux racines maurrassiennes, comme lui, spécialistes du fait national, et qui ont été des soutiens à des degrés divers de l’OAS. « Je vous laisse le soin d’imaginer d’autres issues au drame algérien », lâche Patrick Buisson, songeur. « Quel gâchis… », souffle une femme assise dans le public.

    Le héraut, avec MM. de Villiers et Zemmour, de la droite « hors les murs », cette droite identitaire qui ne se reconnaît ni dans Les Républicains ni dans le Front national, voit dans la guerre d’Algérie des ferments religieux, et se fait volontiers prophète en ces temps de terrorisme. « Aujourd’hui, certains s’interrogent : la religion et le sentiment national ne seraient-ils pas le cœur battant de l’histoire ? Il n’est pas trop tard pour le comprendre. » Et le conseiller déchu, pour cause de magnétophone intrusif, de conclure son propos par une phrase qui se veut lourde de sens : « On n’en a jamais fini avec la poussière des dieux morts. »

    http://www.lemonde.fr…/au-cinema-de-patrick-buisson-le-myt…

  • Manuel Valls met un voile sur le chômage - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060416/manuel-valls-met-un-voile-sur-le-chomage

    En 2012, entre les deux tours de la présidentielle, alors que l’élection se présentait très mal pour lui, le président sortant, Nicolas Sarkozy, avait aussi tenté la « triangulation ». Sur le conseil de Patrick Buisson, il avait fait de la question identitaire la préoccupation centrale des Françaises et des Français. À Saint-Quentin, dans l’Aisne, il avait eu cette formule : « Le premier sujet de préoccupation des Français, je parle sous votre contrôle, c’est la question de la viande hallal. » Ce jour-là, il n’avait gagné aucune voix du Front national mais égaré bon nombre de ses électeurs, et perdu l’Élysée.

    Fidèle à son modèle, Manuel Valls a décidé d’en faire autant.

    #identité #valls #triangulation

  • Sondage de l’Élysée : l’institut Ipsos mis en examen
    http://www.lepoint.fr/justice/sondage-de-l-elysee-l-institut-ipsos-mis-en-examen-19-03-2016-2026555_2386.p

    Nouvel épisode dans l’affaire des #sondages de l’Élysée réalisés durant le quinquennat de Nicolas #Sarkozy. L’institut d’études d’opinion #Ipsos a été mis en examen jeudi pour #recel_de_favoritisme. Trois autres instituts, #Opinionway, #Ifop et #TNS-Sofrès avaient été placés ces dernières semaines sous le statut intermédiaire de témoin assisté, qui leur permet à ce stade d’espérer échapper à un renvoi en procès.

    Déclenchée par une plainte de l’association Anticor, après un rapport cinglant de la Cour des comptes en 2009, l’enquête porte sur plusieurs volets, notamment sur des contrats passés sans appel d’offres entre l’Élysée et divers instituts. Dans ce contexte, Ipsos, dirigé par le conseiller de Nicolas Sarkozy #Pierre_Giacometti jusqu’à début 2008, est considéré par les enquêteurs comme « l’institut par excellence de l’Élysée, en volume et en montant, puisqu’il a facturé près de 1,5 million d’euros HT entre mai 2007 et octobre 2009, soit 92 % du montant total » des sondages commandés, selon une source proche du dossier. Les responsables actuels d’Ipsos n’ont pas fait de commentaire.

    Côté Élysée, le juge d’instruction a mis en examen pour favoritisme son ancien secrétaire général, #Claude_Guéant, l’ancienne directrice de cabinet #Emmanuelle_Mignon et deux anciens conseillers, #Julien_Vaulpré et #Jean-Michel_Goudard. L’enquête porte aussi sur les contrats passés entre l’Élysée et la société Giacometti-Peron après le départ de Pierre Giacometti d’Ipsos et avec les cabinets (#Publifact, #Publiopinion) de l’influent conseiller de Nicolas Sarkozy, #Patrick_Buisson. La convention signée en 2007 par Patrick Buisson avec l’Élysée prévoyait d’une part du conseil rémunéré 10 000 euros par mois et octroyait d’autre part à Publifact « l’exécution de sondages », à sa liberté d’appréciation et avec les instituts de son choix.

    7,5 millions d’euros en sondages

    Au final, les enquêteurs ont retrouvé trace de 235 sondages achetés par le cabinet de Patrick Buisson et revendus à la présidence entre 2007 et 2009, avec un bénéfice d’environ 1,4 million d’euros, soit entre 65 % et 70 %. Le juge d’instruction l’a mis en examen pour recel de favoritisme, mais aussi pour le #détournement_de_fonds_publics. Certains des sondages revendus avaient déjà été diffusés dans la presse.

    D’après l’enquête, l’#Élysée a payé environ 7,5 millions d’euros en sondages et conseils lors du quinquennat 2007-2012. Pierre Giacometti et Patrick Buisson ont demandé la nullité de leur mise en examen. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris devra notamment se pencher sur l’obligation de passer par des appels d’offres pour la présidence de la République en matière de conseil politique. Une question dont dépend en partie la suite de l’affaire.

  • Qui est Laurent Wauquiez, le nouveau président de la région Rhône-Alpes-Auvergne ?
    http://rebellyon.info/Qui-est-Laurent-Wauquiez-le-nouveau

    Celui qui n’hésite pas à se qualifier lui-même d’« affreux réactionnaire » a beau avoir nommé son mouvement La droite sociale, il fait partie des droitards les plus affirmés de son parti (Les Républicains). Pour vous mettre tout de suite au parfum, c’est le genre de type qui peut faire des déclarations dans le genre « Je n’aime pas les brevets de bien-pensance, qui consistent à dire qu’il ne faut pas parler avec Éric Zemmour, Michel Houellebecq ou Patrick Buisson ». On a les modèles qu’on peut...

    • Derrière l’épouvantail de l’#assistanat : la chasse aux #pauvres et aux #étrangers

      L’assistanat est devenu le thème phare de Laurent Wauquiez lorsqu’en 2011, ministre chargé des Affaires européennes, il déclarait sur Europe 1 [7] que « l’assistanat est aujourd’hui l’un des vrais cancers de la société française parce que ça n’encourage pas les gens à reprendre un travail, parce que ça décourage ceux qui travaillent ». En ligne de mire lors de cette intervention les récipiendaires du #RSA et les étrangers qui ont l’outrecuidance « très facilement, de bénéficier de nos différents outils de #solidarité ». À l’époque, le journal Le Monde avait publié un article qui faisait la démonstration que les exemples chiffrés donnés par Laurent Wauquiez pour justifier ses propos sur l’assistanat étaient bidons. Depuis, il a pris différentes positions dans la même veine, suggérant notamment qu’il serait plus responsabilisant de ne pas être payé lorsqu’on est en arrêt maladie :

      Si jamais, quand vous tombez malade, cela n’a aucun impact sur votre indemnité et votre salaire, ce n’est pas très responsabilisant. Du coup, on a un peu l’impression que la sécurité sociale est quelque chose sur lequel on peut tirer sans qu’il y ait un impact. (RMC Info, le 16 novembre 2011).

      Reconnaissons quand même qu’élu député en 2004 à l’âge de 29 ans, après quelques années de carrière comme haut-fonctionnaire [8], Laurent Wauquiez s’y connaît en assistanat puisque ça fait 11 ans qu’il vit sous les dorures de la Républiques et qu’il encaisse des #salaires très confortables grâce à l’État depuis des années. Bon, lui donne dans l’assistanat quatre étoiles puisque pour débiter des âneries à l’assemblée il touche environ dix fois le montant du RSA chaque mois (5 148,77 euros nets auxquels il faudrait ajouter son salaire de maire du Puy-en-Velay et, donc, celui de président du Conseil Régional).

      Son rapport à la question, il l’a théorisé (enfin quand Laurent Wauquiez théorise en général ça ressemble plutôt au café du commerce) dans un livre publié en 2011 et intitulé La lutte des #classes_moyennes. Quiconque a un peu de culture politique ou de connaissances sociologiques s’étouffe dès la lecture du titre. Qui a le courage d’aller un peu plus loin dans la lecture (et surtout pas mal de temps à perdre) ne peut que constater l’indigence des pages suivantes. Le nouveau président de la région se vante de briser un « tabou » en donnant la parole à ceux qui seraient des « sans voix » ayant « des difficultés à boucler leur budget en fin de mois ».
      Soit, mais qui sont les classes moyennes dont parlent Laurent Wauquiez ? Et bien les foyers dont les revenus se situent entre 1500 et 5000 euros mensuels, soit pas moins de 43 millions de personnes.

      #réactionnaire #droite_sociale

    • RSA et nazisme : comment Laurent Wauquiez justifie sa droitisation
      http://lelab.europe1.fr/rsa-et-nazisme-comment-laurent-wauquiez-justifie-sa-droitisation-26378

      ...comment le tout nouveau président de la région Rhône-Alpes-Auvergne en est-il arrivé là ? Comment « le jeune Wauquiez-Motte qui affichait une sensibilité de gauche », écrit L’Obs dans un portrait qui lui est consacré ce jeudi 17 décembre, a-t-il fini par être qualifié de « populiste » par son ancien mentor ?

      L’intéressé révèle une partie de la réponse à l’hebdomadaire, via un raisonnement qui allie histoire du nazisme et opposition au RSA. Il explique ainsi tout d’abord que « c’est le terrain, la confrontation avec des situations difficiles » qui l’a fait évoluer. Il raconte ensuite « la seconde rupture », en 2009, alors qu’il était secrétaire d’Etat du gouvernement Fillon chargé de l’Emploi.

      « Pendant deux ans, j’avais joué les courtisans, j’étais lisse, sans conviction : je ne servais à rien », commence-t-il par développer alors qu’il était lors de cette période de « deux ans », secrétaire d’Etat et porte-parole du gouvernement. Puis il ajoute :

      J’ai réfléchi à ce que je voulais porter, aux #classes_moyennes, à la façon dont elles avaient basculé vers le #nazisme parce que la République de Weimar n’avait pas su s’occuper d’elles. Lors de la bataille du RSA, je me suis libéré des logiques courtisanes.
      Un parcours du centre-droit vers la droite dure qui reste en travers de la gorge d’un « leader centriste » qui raconte à L’Obs :

      Il a commencé à la gauche de Jacques Barrot et le voilà plus facho que Le Pen.

      Ni #riches ni #prolos... pipo.

    • Quel regard portez-vous sur la pensée française d’aujourd’hui ? Dans votre livre, vous parlez d’une « tentation du repli » pour caractériser la période actuelle. Quelles en sont les caractéristiques ?

      Sudhir Hazareesingh : Selon moi, quatre phénomènes définissent la situation actuelle. Le premier, c’est le fait que le déclinisme et le pessimisme ne sont plus l’apanage de la droite antimoderne et réactionnaire. Aujourd’hui, l’idée que « rien ne va plus » ou que « tout fout le camp » dépasse de loin cette famille de pensée, au point que certains de ses porte-parole les plus éloquents viennent de la gauche, comme Michel Onfray ou Régis Debray. Ce qui est d’abord nouveau aujourd’hui, c’est cela : une forme de fusion des pensées antimodernes dans un éloge commun d’un « républicanisme » nostalgique et passéiste qui réunit les ennemis d’hier, ceux qui sont effectivement les héritiers d’une culture républicaine comme ceux qui s’inscrivent dans une tradition profondément antirépublicaine.

      La deuxième chose qui me frappe, c’est la dimension très franco-française de cette pensée du repli. Il y a deux siècles, les auteurs français réactionnaires avaient un rayonnement international. Joseph de Maistre, par exemple, appartenait au patrimoine mondial de la pensée. Il était lu et discuté à l’étranger. Aujourd’hui, les pamphlétaires français antimodernes n’écrivent que pour un public hexagonal. A l’étranger, personne ne lit Eric Zemmour, Michel Onfray ou Alain Finkielkraut. Il y a quelques années, l’historien Pierre Nora avait dénoncé le « provincialisme » croissant de la vie intellectuelle française. J’adhère totalement à son analyse.

      Troisième élément qui caractérise notre époque : l’absence de véritable débat. Autrefois, l’antimodernisme n’était qu’une composante de la scène intellectuelle française. Face aux déclinistes et aux pessimistes, il y avait des progressistes et des optimistes qui pouvaient leur porter la contradiction. De nos jours, il n’y a quasiment plus personne dans le camp d’en face. On n’entend plus de contre-discours. Les antimodernes ont cannibalisé l’espace public.

      Lire aussi : Quand les polémistes supplantent les politiques

      Enfin, quatrième point frappant : la tendance très actuelle à diaboliser tout ce qui est « autre ». Dans un livre merveilleux, traduit en français sous le titre Deux siècles de rhétorique réactionnaire (Fayard, 1991), le sociologue américain Albert O. Hirschman expliquait qu’un élément central de cette rhétorique était la notion de « mise en péril ». C’est exactement ce qu’on observe aujourd’hui. Tout ce qui est « autre » est représenté comme une menace pour « l’identité française », cet autre étant à la fois l’étranger (l’Allemagne, les Etats-Unis, le monde arabo-musulman) et le minoritaire (les féministes, les homosexuels, les immigrés, etc.).

      Quelle est cette identité française qui serait mise en péril ?

      Je dirais volontiers que ces auteurs définissent l’identité française comme un archipel d’îlots menacés. Le premier de ces îlots, c’est la laïcité, dont l’ennemi est à leurs yeux le multiculturalisme. Le deuxième, c’est la souveraineté : ici, l’adversaire s’appelle la mondialisation (ou l’Europe). Le troisième de ces îlots, c’est la civilisation française au sens large : dès lors que tout ce qui est français est par définition supérieur à ce qui ne l’est pas, tout doit être fait pour éviter l’invasion d’une culture étrangère, par essence barbare et immorale. D’où, chez ces auteurs, l’éloge fréquent de la notion de frontière et, à l’inverse, le rejet de toute forme de cosmopolitisme.

      Face à l’intérêt que suscitent ces intellectuels, les responsables politiques semblent peu audibles. Pourquoi ?

      Il y a un élément très important, a fortiori dans un pays comme la France, où l’on aime les idées : c’est la langue. Que l’on partage ou non leurs analyses, force est de constater que les auteurs dont nous parlons savent manier la langue française. Certes, tous ne brillent pas dans le même registre : Finkielkraut, par exemple, est assez mauvais à la télévision mais il écrit remarquablement bien ; Zemmour, même si sa prose n’est pas exceptionnelle, a un talent oratoire hors pair ; Onfray, lui, est bon à peu près partout, que ce soit dans ses livres, dans ses cours ou sur un plateau télévisé, comme celui d’« On n’est pas couché ».

      Lire aussi : Eric Zemmour candidat à la présidentielle, sur une idée de Patrick Buisson

      De l’autre côté, le problème est que l’on a une génération d’hommes politiques qui utilisent tous, peu ou prou, une langue technocratique. Ce sont des gestionnaires, incapables de varier de registre en citant un écrivain ou un poète. Or, quand vous mettez des gestionnaires face à des intellectuels qui savent manier la rhétorique, il est logique que l’on écoute davantage les seconds.

      Ce que vous observez en France, l’observez-vous ailleurs en Europe ?

      Non, pas vraiment. Dans d’autres pays européens, le réflexe souverainiste et pessimiste peut exister : il est le socle des populismes qui se manifestent un peu partout. Mais la manière dont cette pensée se présente en France est particulière, autant dans sa substance que dans son style. En Grande-Bretagne, par exemple, vous avez actuellement, autour de UKIP (United Kingdom Independence Party), un état d’esprit un peu analogue. Mais c’est un mouvement très anti-intellectuel et antipolitique, qui ne repose sur aucun système de valeurs cohérent. Surtout, il n’est pas obsédé par l’idée de déclin.

      En France, par contre, le pessimisme repose fondamentalement sur le déclinisme, et s’appuie sur certains traits caractéristiques de la tradition intellectuelle nationale : le penchant pour le schématisme, l’abstraction et le refus des faits, le goût du paradoxe, le recours systématique à la diabolisation et aux arguments extrêmes, et une vision apocalyptique de l’avenir.

  • Goldnadel, révélateur des liens entre les pro-israéliens et l’extrême-droite

    Alors que Gilles-William Goldnadel vocifère que de la contestation de Tel-Aviv sur Seine relève d’ »un rite sacrificiel fantasmatique », intéressons nous à ce personnage, révélateur des liens entre les cercles pro-israéliens et l’extrême-droite. L’avocat de Grégori Chelli, d’Oriana Fallaci, d’Anne Kling et de Patrick Buisson multiplie les casquettes : membre des Républicains, ancien secrétaire national de l’UMP chargé des médias, président de l’association France-Israël, membre du comité directeur du CRIF….


    Son rapprochement avec l’extrême-droite est d’abord idéologique, tout en gardant une ambiguïté dans son discours. Goldnadel prétend en effet considérer le Front National comme un « adversaire » mais pas « comme un ennemi« , et à ce titre il prétend le « traiter (…) rationnellement« .
    En revanche, il dit mener « [son] combat principal contre l’islamo-gauchisme » qu’il « considère aujourd’hui comme le premier totalitarisme« . La validité du terme « islamo-gauchisme » est déjà fort discutable… En arriver à en parler comme d’un « totalitarisme« , voire le premier d’entre eux, est vraiment le comble du grotesque.

    ...

    De manière plus large, tout cela témoigne d’un processus entamé il y’a quelques années, dans le cadre duquel des partis d’extrême-droite européens estiment pouvoir obtenir un brevet de respectabilité en se montant favorable à Israël. En France, un personnage tel que Goldnadel œuvre à favoriser cela. Et cela a un certain écho dans des médias, qui comme l’Express, estiment qu’il a « montr[é] que l’antisémitisme français a changé de visage« 
    Et pendant que le système politico-médiatique de gauche comme de droite, fustige les pro-palestiniens comme étant le « nouveau visage de l’antisémitisme », de véritable groupes néo-nazis se développent en France dans l’indifférence totale…

    http://generation-palestine.org/opinion/goldnadel-revelateur-des-liens-entre-les-cercles-pro-israelien