person:paul biya

  • Bataille de communiqués entre l’Elysée et Alexandre Benalla à propos de son mystérieux voyage au Tchad
    https://www.latribune.fr/economie/france/bataille-de-communiques-entre-l-elysee-et-alexandre-benalla-a-propos-de-so

    Est-ce le début d’une nouvelle affaire Benalla, du nom de l’ancien conseiller-garde du corps d’Emmanuel Macron ? En pleine crise des Gilets Jaunes, le président de la République se serait en tout cas bien passé de cette nouvelle polémique venant de son ancien « protégé » qui s’est rendu au Tchad quelques semaines avant le chef de l’Etat.

    Selon le journal Le Monde de lundi, qui cite des sources concordantes, Alexandre Benalla s’est rendu début décembre au Tchad pour un court séjour à N’Djamena. Il était accompagné « d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, réglant les frais par carte bleue », selon l’une de ces sources.

    Le quotidien ajoute qu’Emmanuel Macron, qui s’est pour sa part rendu au Tchad le 22 décembre, et le président tchadien Idriss Déby ont parlé ensemble de cette visite.

    « Quelles que soient les démarches qu’entreprend M. Benalla, il n’est pas un émissaire officiel ou officieux de la présidence de la République. S’il se présentait comme tel, il est dans le faux », a déclaré l’Elysée à l’AFP. "Nous n’avons jamais d’intermédiaires dans les relations que nous entretenons avec les chefs d’État africains. Si le président de la République donne un mandat, c’est soit à son ministre des Affaires étrangères, soit à sa cellule diplomatique", a expliqué l’entourage d’Emmanuel Macron.

    Si aucune démarche spécifique n’a été entreprise par l’Élysée pour vérifier la véracité de ce voyage en Afrique, « il y a déjà une enquête interne (ouverte lors de l’affaire de la Contrescarpe, ndlr) qui pourrait vérifier que M. Benalla n’aurait pas eu des démarches de ce type-là, c’est-à-dire démarchage commercial, avant son départ de l’Élysée », a rappelé dimanche la présidence de la République.

    Alexandre Benalla a lui démenti s’être présenté comme un émissaire de la présidence et juge « surréaliste » de le suggérer « et la réaction de l’Elysée », a déclaré son entourage à l’AFP. Son avocate Jacqueline Laffont s’en prend particulièrement au journal Le Monde, estimant qu’il a eu des « propos tendancieux (...) insinuant faussement qu’il se serait indûment prévalu lors d’un déplacement au Tchad d’une mission confiée par la Présidence de la République ».

    L’entourage d’Alexandre Benalla explique lui que l’ex-chargé de mission était « au Tchad avec une délégation économique de six personnes étrangères qui vont faire 250 millions d’euros d’investissements ». « Ça n’a rien à voir avec Emmanuel Macron, rien à voir avec l’Élysée, rien à voir avec la présidence de la République ». Il a d’ailleurs rencontré « Idriss Deby lui même, durant deux heures, contrairement à ce qui a été écrit » dans la presse, poursuit cette source. « Alexandre Djouri n’a rien à voir avec ça. Il ne connaît pas ces personnes », souligne-t-elle.

    Selon plusieurs médias, l’ex-chef de cabinet adjoint du président a par ailleurs rencontré à l’automne, à Londres, l’homme d’affaires Alexandre Djouhri, un familier des réseaux de la droite française, sous le coup d’une procédure d’extradition à la demande des juges d’instruction parisiens qui enquêtent sur le financement libyen présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

    En octobre, Alexandre Benalla avait toutefois « totalement démenti cette affirmation dénuée de tout fondement » avant de reconnaître l’avoir rencontré, selon Mediapart.

    Alexandre Benalla a été limogé de l’Élysée en juillet et mis en examen pour « violences volontaires » et mis en cause pour avoir outrepassé ses fonctions en participant à une interpellations musclée en marge des manifestations du 1er mai à Paris. Il estime que « le traitement médiatique » dont il est l’objet depuis est « injuste », selon son entourage.

    • Il estime que « le traitement médiatique » dont il est l’objet depuis est « injuste », selon son entourage.

      Non, mais c’est vrai, quoi ! Pourquoi il n’y aurait que les hauts fonctionnaires qui auraient le droit d’utiliser leurs carnet d’adresses ?

      Ah oui, c’est vrai ! Pour eux, il y a la Commission de déontologie de la fonction publique.

      Sinon, chacun sait bien que faire des affaires en Afrique, il n’y a rien de plus transparent.

    • Alexandre Benalla voyage avec un passeport diplomatique
      https://www.mediapart.fr/journal/international/271218/alexandre-benalla-voyage-avec-un-passeport-diplomatique

      Alors que l’Élysée a assuré ces derniers jours qu’il n’était pas « un émissaire officiel ou officieux » de la République, Alexandre Benalla voyage depuis plusieurs mois avec un passeport diplomatique, selon des informations obtenues par Mediapart. Le précieux document, utilisé ces dernières semaines pour entrer dans différents pays africains ainsi qu’en Israël, et qui porte la référence 17CD09254, a été délivré le 24 mai 2018.

    • Passeports diplomatiques de Benalla : opposition et majorité demandent des comptes à l’Elysée
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/12/28/passeports-de-benalla-opposition-et-majorite-demandent-des-comptes-a-l-elyse

      Le nouveau chapitre dans « l’affaire Benalla » irrite jusque dans la majorité, où la députée LRM Cendra Motin parle de « faute des services de l’Elysée ».

      Ni les mises au point de l’Elysée ni le communiqué du Quai d’Orsay ne semblent avoir convaincu. A droite comme à gauche et dans la majorité, on entendait ouvrir, vendredi 28 décembre, un nouveau chapitre dans l’affaire Benalla.
      Selon nos informations et celles de Mediapart, M. Benalla, malgré sa mise à pied liée aux violences du 1er mai, continue de voyager avec un passeport diplomatique émis le 24 mai. C’est en effet avec un tel document qu’il a voyagé dans certains pays d’Afrique, en tant que « consultant » (comme il définit aujourd’hui ses nouvelles fonctions) en novembre et en décembre.

      Il avait pourtant affirmé, sous serment devant la commission d’enquête du Sénat en septembre, avoir laissé ce document dans son bureau de l’Elysée. Le Quai d’Orsay a, par ailleurs, expliqué dans un communiqué que les documents lui avaient été officiellement réclamés le 26 juillet, soit après son licenciement.

      Mais l’opposition exige désormais plus d’explications, suggérant le maintien de liens opaques entre la présidence et l’encombrant Alexandra Benalla. « On est très interrogatifs sur le scénario qui est présenté publiquement aujourd’hui, c’est-à-dire ce conflit qui subitement opposerait M. Benalla à M. Macron », a déclaré vendredi sur RTL Gilles Platret, porte-parole des Républicains. « La justice doit se saisir de cette nouvelle affaire », a-t-il insisté. « C’est au président de dire la vérité sur cette affaire, c’est très grave. Il y a mensonge et dissimulation », a renchéri sur LCI Laurence Sailliet, autre porte-parole des Républicains.

    • Passeport diplomatique de Benalla : le Quai d’Orsay envisage des poursuites
      https://www.latribune.fr/economie/france/bataille-de-communiques-entre-l-elysee-et-alexandre-benalla-a-propos-de-so


      Audition d’Alexandre Benalla devant la commission du Sénat
      Crédits : CHARLES PLATIAU_

      […]
      La Quai d’Orsay envisage des poursuites
      Le ministère des Affaires étrangères a annoncé avoir a demandé à Alexandre Benalla « par lettre recommandée du 26 juillet 2018, de restituer les deux passeports diplomatiques en sa possession », émis les 20 septembre 2017 et 24 mai 2018. Il s’était en outre engagé le 23 mai 2018 à restituer ces documents à la fin des fonctions qui en justifiaient l’attribution, ajoute le ministère dans son communiqué.

      « Toute utilisation depuis lors de ces passeports aurait été faite en dépit des engagements pris par l’intéressé », poursuit le ministère, précisant qu’" à la vue des informations de presse tendant à indiquer que M. Benalla aurait continué à utiliser ces documents, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères examine les suites à donner, y compris judiciaires ".

      Dans son courrier, Patrick Strzoda ajoute que «  s’agissant de vos activités personnelles actuelles, nous vous demandons de veiller qu’elles soient conduites dans le strict respect des obligations de secret et des devoirs déontologiques liés à l’exercice de vos fonctions passées au sein du cabinet  ». Il signifie en outre à Alexandre Benalla l’interdiction de se «  prévaloir d’une quelconque recommandation ou appui tacite de la présidence  ».

    • Passeports diplomatiques de Benalla : l’Elysée pas informé de leur utilisation, renvoie sur le Quai d’Orsay | Public Senat
      https://www.publicsenat.fr/article/politique/passeports-diplomatiques-de-benalla-l-elysee-pas-informe-de-leur-utilisa

      L’Elysée « ne dispose d’aucune information » des services de l’Etat sur l’utilisation par Alexandre Benalla de passeports diplomatiques obtenus pour ses fonctions à la présidence, et avait demandé au Quai d’Orsay d’en obtenir la restitution dès son licenciement, a annoncé vendredi l’Elysée.

      […] Le Quai d’Orsay avait déjà annoncé jeudi avoir réclamé plusieurs fois à Alexandre Benalla qu’il restitue ces documents. Le ministre des Affaires étrangères a décidé vendredi de saisir le procureur de la République.

    • Jean Garel, sur FB

      28/12/18 14 ;44
      https://www.facebook.com/jean.gatel.3/posts/2219604798294311

      Quelques explications : un passeport diplomatique permet de passer toutes les douanes du monde dans des conditions très faciles Pas de contrôle pas d’attente. Il est toutefois tamponné dans tous les pays traversés.

      J’en ai eu un quand j’étais secrétaire d’état à La Défense Je me suis rendu au Liban au Tchad !!! À Djibouti pour des déplacements auprès des militaires français. Aucun des membres de mon cabinet n’en avait. Secrétaire d’état à l’économie sociale je n’en avais pas. Vice président de la commission de La Défense et député je n’en avais pas.

      C’est dire que c’est rare et réservé aux plus hautes autorités de l’Etat. Que Benalla en ait eu un est déjà renversant. Qu’il ait pu le garder est stupéfiant. Il est bien évident que le Drian le savait ainsi que l’Elysee. Donc Benalla est couvert.

      Mon hypothèse est qu’il sait des choses peu ragoûtantes sur Macron lui même et qu’il joue donnant donnant. Tu me laisses faire mes affaires mafieuses et en contrepartie je ne dis rien. Cela veut dire que autour de Jupiter gravitent des réseaux maffieux graves et couverts par le président et au moins 3 de ses ministres intérieur défense affaires étrangères.

      Heureusement que Mediapart existe ! Mais il ne se passera rien !!!

      28/12/18 19:00
      https://www.facebook.com/jean.gatel.3/posts/2219720271616097

      Je regarde les pseudos experts sur la 5. Le nombre de conneries et de mensonges proférés avec assurance par ces gens est hallucinant. Sur l’attribution des passeports diplomatiques ce qu’ils disent est ahurissant !

      Enfin cerise sur le gâteau un détenteur d’un passeport diplomatique arrive au Tchad et l’ambassadeur n’aurait pas averti le ministère des affaires étrangères qui aurait appris cette visite par la presse.

      2 hypothèses : ou l’état français est devenu un gigantesque bordel fait d’incapables ou on amuse la galerie. C’est évident que l’ambassadeur de France au Tchad était informé. Où il est incompétent ou il est complice !

      (note : j’ai introduit les paragraphes, les 2 posts sont chacun en un seul bloc)

    • Quand Benalla affirmait sous serment avoir rendu ses passeports diplomatiques à l’Elysée - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=-m23BwgHniU

      Alors que Mediapart a révélé qu’Alexandre Benalla voyageait depuis plusieurs mois avec un passeport diplomatique, retour sur l’audition de l’ex-conseiller devant le Sénat. Il y assurait que ses deux passeports diplomatiques avaient été laissés dans son bureau à l’Elysée.

      Comme on peut le constater aisément, le titre de la vidéo est parfaitement faux. A. Benalla, devant la commission du Sénat le 19 septembre, dit :

      Et…est-ce qu’ils ont été rendus ? Ils sont au bureau que j’occupais à l’Élysée, donc je pense que l’Élysée a dû s’en occuper, mais en tous cas, ils y étaient.

      C’est ce que dit d’ailleurs la présentation de la vidéo. Et donc, factuellement, il n’a pas menti : il est juste passé les reprendre quand il a constaté (en revenant dans son bureau ?) que « l’Élysée » ne s’en n’était pas « occupé ».

      Ce garçon est très fort en #restriction_mentale !

      Restriction mentale — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Restriction_mentale

      La restriction mentale au sens large utilise tergiversations et ambiguïtés pour laisser croire à une contre-vérité sans qu’on la dise expressément.

      (note : l’exemple cité juste après dans l’article WP et mis dans la bouche de mon saint patron est assez comique…)

    • Les dessous des voyages d’Alexandre Benalla en Israël et en Afrique
      https://www.europe1.fr/politique/les-dessous-des-voyages-dalexandre-benalla-en-israel-et-en-afrique-3829448

      Philippe Hababou Solomon, employeur d’Alexandre Benalla à l’occasion d’une série de déplacements pour des activités de consulting, assure notamment que le ministère des Affaires étrangères a été informé à chaque fois que l’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron a utilisé ses passeports diplomatiques.

      Le parquet de Paris a ouvert samedi une enquête préliminaire pour « abus de confiance » visant Alexandre Benalla, soupçonné d’avoir utilisé deux passeports diplomatiques après avoir quitté son poste à l’Élysée suite à l’affaire du 1er-Mai.

      L’ancien garde du corps a effectué ces derniers mois une série de voyages sur le continent africain, et notamment au Tchad, où il a pu rencontrer le président Idriss Déby, quelques jours seulement avant la visite d’Emmanuel Macron. Interrogé par L’Express, Philippe Hababou Solomon, l’homme qui a accompagné Alexandre Benalla au cours de ces différent déplacements, lève le voile sur les coulisses des allées et venues de l’ancien chargée de mission de l’Elysée.

      Un travail d’"assistant". Présenté par l’hebdomadaire comme « un vieux routier des sentiers africains », proche notamment des ex-présidents de Centrafrique François Bozizé et d’Afrique du sud Jacob Zuma, Philippe Hababou Solomon, 63 ans, explique avoir été présenté à l’ancien protégé d’Emmanuel Macron par « un ami commun ». Depuis son limogeage, Alexandre Benalla chercherait en effet à se reconvertir dans le consulting. « Je n’avais pas besoin de lui pour m’ouvrir des portes, mais plutôt d’un ‘assistant’ à qui je pouvais déléguer le suivi des affaires en cours, notamment dans un certain nombre de pays », explique cet homme d’affaire franco-israélien.

      Deux tournées et des vacances aux Bahamas. Ensemble, les deux hommes auraient effectué deux tournées, à l’automne. La première, mi-novembre, en Turquie et en Israël, en compagnie d’une délégation indonésienne, pour parler cybersecurité. Et la seconde, début décembre, cette fois avec une délégation turque, sur le continent africain, au Cameroun, au Congo et au Tchad. « À N’Djamena, nous avons rencontré le président Idriss Déby et son frère, qui gère les approvisionnements en équipement militaire. L’objet des discussions, c’était le textile, les uniformes, l’électricité », détaille Philippe Hababou Solomon. Concernant ce dernier séjour, l’entourage d’Alexandre Benalla a pourtant nié, également dans les colonnes de L’Express, toute rencontre avec le frère du président tchadien.

      L’équipée s’est achevée par trois jours de détente aux Bahamas : « Un séjour de tourisme en somme ; Alexandre a fait du jet-ski. Mais là, c’est moi qui ai payé la facture ».

      « Personne n’a protesté quand Alexandre a utilisé ses passeports diplomatiques ». Concernant l’utilisation de passeports diplomatiques pendant ces différents déplacements, Philippe Hababou Solomon, lui-même détenteur d’un passeport diplomatique de Guinée-Bissau, précise : « À chaque fois qu’un passeport de ce type passe une frontière, les autorités sont informées. L’information remonte directement au Quai d’Orsay. Personne n’a protesté quand Alexandre a utilisé ses passeports diplomatiques, en Israël comme en Afrique... »

      titulaire d’un #passeport_diplomatique_de_Guinée-Bissau !…

      Ceci dit, sur la connaissance de l’utilisation du passeport diplomatique français, Ph. HS ne dit rien d’autre que ce que dit Jean Garel, ci-dessus.

    • Entretien (fort intéressant…) avec Philippe Hababou Solomon, l’intermédiaire qui a introduit Alexandre Benalla en Afrique – JeuneAfrique.com
      https://www.jeuneafrique.com/696870/politique/entretien-avec-philippe-hababou-solomon-lintermediaire-qui-a-introduit

      L’homme d’affaires franco-israélien explique à Jeune Afrique comment il a fait la connaissance d’Alexandre Benalla et dans quelles conditions il s’est rendu avec l’ancien chargé de mission de l’Élysée au Congo-Brazzaville, au Cameroun et au Tchad.
      […]
      Comment les personnalités africaines que vous avez rencontrées ont-elles réagi à la présence d’Alexandre Benalla à vos côtés ?
      Avec curiosité et amusement. Benalla est franc-maçon, comme Denis Sassou Nguesso : ça rapproche… Lorsque le directeur de cabinet de Paul Biya a su qu’il était présent, il a tenu à le rencontrer. Nous avons discuté tous les trois pendant 1h30. Il s’est plaint du manque d’intérêt de la France envers ses anciennes colonies.

      Après notre rendez-vous d’affaires avec Idriss Déby Itno, celui-ci a demandé à Benalla de rester un peu avec lui. Il lui a parlé de la percée russe en Afrique, notamment en Centrafrique, estimant que c’était le résultat de la non-politique de la France. En gros, tous ont exprimé leur regret de voir la France s’éloigner de l’Afrique. Ils ont le sentiment que Franck Paris [le monsieur Afrique de l’Élysée, ndlr]) ne les aime pas, et qu’il n’aime pas le continent en général.

      Benalla a-t-il fait part de ces doléances à l’Élysée ?
      Je l’imagine, sans toutefois en avoir la certitude. Alexandre est toujours en contact avec certains jeunes conseillers d’Emmanuel Macron. Je pense d’ailleurs que c’est ce qui n’a pas plus à Franck Paris. C’est lui qui, en retour, a déclenché les hostilités et qui est le premier responsable de cette nouvelle affaire Benalla.

      Que pensent ces chefs d’État de la polémique en cours en France ?
      Idriss Déby Itno et son entourage en rigolent. Ils savent bien que Benalla n’était pas à N’Djamena pour préparer la visite du président Macron : il n’était pas en mission pour l’Élysée. D’ailleurs, c’est lors de notre séjour sur place que nous avons appris que le président français s’y rendrait.

      J’imagine que Denis Sassou Nguesso n’a pas apprécié que Franck Paris l’appelle directement à ce sujet pour lui signifier que personne d’autre que lui ou le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le conseiller diplomatique du président, Philippe Étienne, ne pouvait parler au nom du président français. En général, un chef d’État ne reçoit pas d’appel d’un simple conseiller, mais de son homologue.

    • Franck Paris depuis ses bureaux du 2, rue de l’Élysée, il s’efforce de mettre en musique – et en images – la nouvelle politique de la France sur le continent. Vaste programme !


      https://www.jeuneafrique.com/mag/562609/politique/macron-et-lafrique-franck-paris-lafricain-du-president

      J’imagine que Denis Sassou Nguesso n’a pas apprécié que #Franck_Paris l’appelle directement à ce sujet pour lui signifier que personne d’autre que lui ou le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le conseiller diplomatique du président, Philippe Étienne, ne pouvait parler au nom du président français. En général, un chef d’État ne reçoit pas d’appel d’un simple conseiller, mais de son homologue.

  • 430,000 flee Cameroon’s restive Anglophone areas, says group

    An international refugee agency says that more than 430,000 people have fled violence in Cameroon’s restive English-speaking regions and are hiding in rural areas with few resources.

    The Norwegian Refugee Council, one of several humanitarian organizations offering support, said Wednesday it is assisting the displaced by providing shelter and supplies to needy families. David Manan, the Norwegian group’s country director for Cameroon, called for more international aid.

    He said there are too few agencies on the ground to provide the amount of aid needed. He said many people are hiding in the bush.

    Cameroon’s English-speaking separatists have been protesting since 2016 against what they claim is discrimination by the French-speaking majority. Their protests were initially peaceful, but in response to a government crackdown some separatists are waging a violent campaign.

    https://www.thestate.com/news/nation-world/world/article223306000.html
    #Cameroun #Cameroun_anglophone #asile #migrations #réfugiés #COI #IDPs #déplacés_internes

    • Conflict in Cameroon’s Anglophone regions forces 430,000 people to flee

      The number of people displaced as a result of the crisis in Cameroon’s Anglophone regions has spiked to more than 430,000 during the last months. Many people are hiding in the bush with no support, warns the Norwegian Refugee Council.

      “We are deeply worried by the ongoing conflict and the increasing displacement figures. Parties to the conflict must ensure that civilians in the area are protected and are able to safely access life-saving assistance,” said David Manan, Country Director for the Norwegian Refugee Council in Cameroon.

      The number of people displaced from their homes in Cameroon’s Anglophone Southwest and Northwest regions and in neighbouring Littoral and West regions has reached 437.000, according to the latest UN estimates.

      NRC is assisting people displaced by this crisis. However, many people are left without any support, as insecurity is hindering organisations from accessing many areas. People are without proper shelter and sanitation facilities, clean water, food and access to medical care.

      “The needs we are witnessing in the Southwest and Northwest regions are alarming and there are too few agencies on the ground to provide the necessary aid due to limited funding. We call for more donors to prioritise this crisis to allow more agencies to respond so that we can stem the rising tide of suffering and displacement,” said Manan.

      “Displaced families who receive our assistance have told us that they share it or give it to their relatives who did not yet receive any assistance and desperately need help. Many people are hiding in the bush with no support, fearing for their lives,” added Manan.

      “This is the first time I am being helped since I fled,” said Annoh, who received essential household items, including materials to build a shelter. “I will share what I have received with my husband who is hiding in the bush. He has nothing but the clothes he was wearing when he fled,” she added.

      NRC is distributing household items, shelter and hygiene kits in Northwest and Southwest regions with support from the Swedish International Development Cooperation Agency (Sida), Norwegian Ministry of Foreign Affairs (NMFA) and European Civil Protection and Humanitarian Aid Operations (ECHO).


      https://www.nrc.no/news/2018/december/conflict-in-cameroons-anglophone-regions-forces-430000-people-to-flee

    • A generation of unschooled Cameroonians, another generation of conflict?

      “As we trekked, they kept on telling us that they don’t want us to go to school again,” says 15-year-old Martha Lum, four weeks after being released by the armed gunmen who kidnapped her along with 78 other children and staff members in Cameroon.

      Lum’s story is becoming common across the country’s Northwest and Southwest regions, where the conflict between anglophone separatists and francophone armed forces that’s claimed hundreds of lives has made schools a battlefield.

      Since the anglophone conflict escalated in late 2017, more than 430,000 people have been forced to flee their homes. In May, the UN’s emergency aid coordination body, OCHA, said approximately 42,500 children were out of school. However, local rights groups estimate that number has now increased fourfold following frequent abductions.

      Some 20,000 school-age children now live in the bush. With no learning materials or trained teachers, they have no access to a formal education. Parents and local officials worry that the children could be driven to take up arms, becoming a lost generation that perpetuates the conflict and the humanitarian crisis.

      “Imagine that these children miss school for five or 10 years because of the fighting, hearing the sound of guns every day, and seeing people being killed; what will become of them?” says 45-year-old mother of four *Elizabeth Tamufor.

      “We have been hiding in the bush for more than a year,” she tells IRIN. “I am sure the children have forgotten what they were taught in school. You think in five years they will still be hiding here? They will probably pick up guns and start fighting.”

      The fear of schoolchildren and young students joining the armed separatists is already a reality for some. *Michael, 20, used to be a student before the conflict started. He joined the separatists when his friend was killed by government forces.

      “I replaced books with the gun since then. But I will return to school immediately we achieve our independence,” he says.
      Right from the start

      The roots of Cameroon’s anglophone conflict can be traced back to education. The separatists fighting for independence from French-majority Cameroon say the current school system symbolises the marginalisation of the English language and culture.

      After years of discontent, in November 2016, anglophone teachers began an indefinite strike to protest what they said amounted to systematic discrimination against English-speaking teachers and students. In response, government security forces clamped down on protests, arresting hundreds of demonstrators, including children, killing at least four people and wounding many more.

      This caused widespread anger across the Southwest and Northwest regions, which a year later led to the rise of the armed separatist groups now fighting for independence and a new English-speaking nation called “#Ambazonia”.

      Although the majority of teacher trade unions called off their strike in February 2017, separatists continue to impose curfews and abduct people as a means to push the local population to refrain from sending children back to school.

      As a result, tens of thousands of children haven’t attended school since 2016. Local media is awash with stories of kidnappings of children and teachers who do not comply with the boycott, while rights groups say the disruption of education puts children at risk of exploitation, child labour, recruitment by armed groups, and early marriage.

      “Schools have become targets,” a July 2018 Human Rights Watch report notes. “Either because of these threats, or as a show of solidarity by parents and teachers with the separatist cause, or both, school enrollment levels have dropped precipitously during the crisis.”

      In June, Amnesty International said at least 42 schools had been attacked since February last year. While latest statistics are not available, it is believed that at least 100 separate incidents of school kidnapping have taken place since the separatist movement turned violent in 2017. More than 100 schools have also been torched and at least a dozen teachers killed or wounded, according to Issa Tchiroma, Cameroon’s minister of communication.
      The separatist view

      Speaking to IRIN last month in Bali, a town neighbouring Bamenda – the capital of Northwest region – armed separatist leader *Justin says his group is enforcing the school boycott started by the teacher trade unions.

      “They (teachers) started a strike action to resist the ‘francophonisation’ of the anglophone system of education, and the evil francophone regime arrested and detained their colleagues, shot dead schoolchildren, and you expect us to sit down and watch them killing our people?”

      “We don’t want the schoolchildren of Ambazonia to be part of the corrupt francophone system of education,” he said. “We have designed a new school programme for them which will start as soon as we achieve our independence.“

      *Laba, who controls another group of armed separatists, is more categorical. “When we say no school, we mean no school,” he says emphatically. “We have never and will never kill a student or teacher. We just want them to stay home until we get our independence and begin implementing our own system of education.”

      There are about 20 armed separatist groups across the two English-speaking regions. They operate independently, and separatists have publicly disagreed on the various methods of imposing the school boycott.

      Both Justin and Laba accuse the government of staging “some” of the school abductions in order “to discredit the image of the separatists internationally”. But they also admit that some armed separatist groups are guilty of kidnapping and killing children and teachers.

      “We don’t kidnap schoolchildren,” Justin says. “We just impose curfews to force them to stay home.”

      But for many parents and schoolchildren, staying at home for this long is already having devastating consequences.
      School children in uniforms walk on the street toward camera.

      ‘Everything is different’

      Parents who can afford it have enrolled their children in schools in the French-speaking part of the country – mostly Douala and Yaoundé. But the influx has caused fees to rise in the francophone zones. Tuition fees that normally cost $150 annually have now more than doubled to $350.

      Beyond the costs, parents also need to transport their children from the troubled regions, along a very insecure highway, to apply for enrollment.

      When they get there, success is far from guaranteed. A lot of the francophone schools are now at full capacity and have stopped accepting students from anglophone regions, meaning many children will likely have to stay home for yet another year.

      Those studying in a new environment can also take quite a while to adapt.

      George Muluh, 16, had been at a school in the Southwest region before the conflict but is now attending Government Bilingual High School Deido in Douala.

      “Everything is just different,” he says. “I don’t understand French. The classrooms are overcrowded. The teaching method is different. I am getting more and more confused every day. I just want the conflict to end so I can go back to the Southwest to continue my studies.”

      It might be a long while before George has that opportunity. To the Cameroonian government, the teachers’ grievances have already been solved.

      “The government has employed 1,000 bilingual teachers, allocated two billion CFA ($4 million) to support private education, transferred teachers who could not speak French and redeployed them to French zones. These were the demands of the teachers. What do they want again?” asks Tchiroma, the minister of communication.

      But Sylvester Ngan, from the Teachers Association of Cameroon (TAC), which defends the rights of English-speaking teachers in the country, says most of these measures are cosmetic and don’t solve key issues related to French-only exams and francophone teachers in English schools.
      Leave the children alone

      While the government and teachers’ unions argue about who is right and what education system to implement, the war is ongoing, people are dying, and tens of thousands of children are not in school.

      “No reason can be advanced to justify the unwarranted attacks on children in general and pupils who are seeking to acquire knowledge and skills,” says Jacques Boyer, UNICEF representative in Cameroon. “All children in the regions must be able to go to school in peace.”

      President Paul Biya, 85, who just won another seven-year term after 36 years in power, has ignored calls for an inclusive dialogue to end the conflict. The first related measure he undertook after the October election was the creation of a commission to disarm and reintegrate former armed separatists.

      Cameroonian political analyst Michael Mbah describes the move as “a joke”, saying that a ceasefire and dialogue must precede any serious attempt at disarmament and reintegration.

      Meanwhile, the next year looks bleak for children like Lum whose futures are being decided by a war beyond their control. “I have always wanted to become a medical doctor,” Lum tells IRIN, but she now fears her dream will be shattered by the persistent conflict.

      “Leave the children alone,” says *Raymond, a father of four whose offspring haven’t been able to study for close to two years now.

      “We, parents, cannot afford to raise a generation of illiterates,” he says. “The future of the children is being sacrificed, just like that.”

      *Names changed at the request of the interviewees for security reasons.

      https://www.irinnews.org/news-feature/2018/12/19/cameroon-generation-unschooled-children-could-fuel-long-term-conflict
      #éducation #droit_à_l'éducation #école #scolarisation #enfants #enfance #conflit

    • République d’#Ambazonie

      « Le nom Ambazonia a été préféré à Southern British Cameroons afin de ne pas confondre cette zone avec la région territoriale du sud (Southern Cameroon). Les « autonomistes ambazoniens » avaient à cœur de trouver un nom local afin de bannir « Cameroun » qu’ils considéraient comme le symbole du lourd fardeau de l’héritage colonial. Pour cela, ils ont fouillé dans les livres d’histoire et inventé le nom Ambazonia. Celui-ci dérive d’Ambas, nom donné à la région de l’embouchure du fleuve Wouri. Ce site, en forme de baie, avait alors reçu le nom anglais Baie d’Ambas1. »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_d%27Ambazonie

  • What’s Driving the Conflict in Cameroon?
    Violence Is Escalating in Its Anglophone Regions.

    In recent months, political violence in the Northwest and Southwest regions of Cameroon has escalated dramatically. So far, at least 400 civilians and 160 state security officers have been killed in the conflict between the government and an armed separatist movement that, just two short years ago, started as a peaceful strike of lawyers and teachers. How did such upheaval come to a country that has prided itself for decades as a bulwark of stability in a region of violent conflict? And why has it escalated so quickly?

    THE ROOTS OF THE VIOLENCE

    The Northwest and Southwest regions of Cameroon have a special historical legacy that sets them apart from the country’s other eight regions: between 1922 and 1960, they were ruled as a British trust or protectorate while the rest of the territory was administered by France. This is why today, 3 million residents of the Northwest and Southwest regions—roughly 20 percent of the Cameroonian population—speak primarily English, not French. These two regions also use their own legal and educational systems, inherited from the British, and have a unique cultural identity.

    Many analysts argue that the current conflict stems from the intractable historical animosity between Cameroon’s Anglophones and Francophones. Yet if that is the case, it is strange that the violence is only occurring now. Why not in 1972, when Ahmadou Ahidjo, the first president of Cameroon, ended the federation between the Anglophone and Francophone regions, forcing the Anglophones to submit to a unitary state? Or in 1992, when current President Paul Biya held Cameroon’s first multi-party elections, and narrowly won a heavily rigged contest by four percentage points against Anglophone candidate John Fru Ndi? Furthermore, if differences in identity are the primary driver of the conflict, it is quite surprising that Cameroon—one of the most ethnically diverse countries in Africa—has largely avoided ethnic conflict.

    Most Anglophones themselves say that they would be happy to put their national identity above their linguistic one if they weren’t systematically neglected and repressed by Cameroon’s central government. According to a survey from the Afrobarometer, an independent polling and research network, when asked whether they identify more as Cameroonians or more with their ethnic group, the vast majority of respondents in the Northwest and Southwest regions said they identified with these categories equally. Less than five percent said they identified more with their ethnic group. Nonetheless, members of this population have long felt themselves to be treated as second-class citizens in their own country. Anglophones who go to the capital city of Yaoundé to collect government documents, for example, often report being ridiculed or turned away by public officials because they cannot speak French. Separatists argue that this mistreatment and discrimination by Yaoundé, and Francophone Cameroonians more broadly, is grounds for secession.

    Yet regional neglect and mistreatment are not enough to explain the current wave of violence. If they were the root cause, then we should also be seeing separatist movements in Cameroon’s North and Far North regions, where state violence has become endemic in the fight against Boko Haram over the past four years. Moreover, in the North and Far North regions, the poverty rate is higher (more than 50 percent in each, compared to 15 percent in the Southwest and 25 percent in the Northwest) and state investment in public goods such schools, health clinics, and roads is lower than anywhere else in the country.

    To be sure, the Anglophones’ unique linguistic and cultural identity has played a role in the rebellion. But in order to understand why the escalating violence is taking place where and when it is, we must consider not only the Anglophone regions’ exceptional political isolation and relative economic autonomy from the rest of Cameroon, but also the increasing impatience of Africans living under non-democratic regimes.
    WHY THE ANGLOPHONE REGIONS?

    Biya, who last month won his seventh term in office, has been in power since 1982, making him one of the longest ruling leaders in the world. In fact, Cameroon has only had two presidents since gaining independence in 1960. Because the country’s median age is 18, this means that the majority of Cameroonians have only ever known one president. Yet the decline of Africa’s strongmen over the past two decades—most recently Blaise Compaoré in Burkina Faso, Yahya Jammeh in the Gambia, Robert Mugabe in Zimbabwe, José Eduardo dos Santos in Angola, and even Jacob Zuma in South Africa—has made Biya’s continued rule increasingly untenable. Democracy may have begun to lose its appeal in many parts of the world, but it remains important to most sub-Saharan Africans. Many Cameroonians with an education and a smart phone consider their president’s extended rule increasingly illegitimate. The political tide currently washing away the strongmen of Africa has made this moment an exceptional one for mobilizing people against the regime.

    In spite of these democratic headwinds, Biya has managed to maintain his legitimacy in some quarters through his cooptation of Francophone elites and control of information by means of the (largely Francophone) state-owned media. He has masterfully brought Francophone leaders into government, offering them lucrative ministerial posts and control over various government revenue streams. Importantly, he has not been excessively repressive—at least not before the current outbreak of violence—and has gone out of his way to uphold the façade of democratic legitimacy through holding regular elections, allowing a relatively unfettered (although weak) independent media, and having a general laissez-faire attitude toward governing.

    The state media and elites within the ruling Cameroon People’s Democratic Movement are stalwart defenders of the president, operating whole-heartedly on the fictitious assumption that the regime is democratic. Many Cameroonians, especially those isolated from independent media, opposition parties, or information from outside of the country, earnestly believe this narrative. Another survey by the Afrobarometer conducted in 2015 before the outbreak of violence, showed that the presidency is the second most trusted institution of the state, after the army. It also showed that only ten percent of Cameroonian respondents believe that their country is not a democracy.

    In contrast, the Anglophone regions’ relative distance from both Biya’s networks of patronage and influence and the Francophone state media puts them in a unique position to see the autocratic nature of the regime and rebel against it. Although 75.4 percent of Francophone Cameroonian respondents said they trust Biya “somewhat” or “a lot,” in the Afrobarometer poll, only 45.5 percent of Anglophones felt the same way. Part of the reason for this is easier access to criticism of the Biya government. In electoral autocracies, opposition parties are often the only institutions that consistently voice the view that the regime is not truly democratic. The strongest opposition party in Cameroon—the Social Democratic Front (SDF)—is headquartered in the Northwest region, thus further exposing Anglophones to narratives of state repression. Other parts of Cameroon do not have occasion to become as familiar with opposition party politics. In the most recent 2013 elections for the National Assembly, for example, the Cameroon People’s Democratic Movement ran completely unopposed in 13 of the country’s 83 electoral districts.

    In comparison to other parts of the country, such as the north, Cameroon’s Anglophone regions are also more economically autonomous from Yaoundé. They have a robust cross-border trade with Nigeria, successful plantations in the Southwest, and fertile farming land. They are not overly-reliant on the export of primary resources, such as oil or timber, which funnels through state-owned corporations. And they are not as poor as, for example, the northern regions, which face chronic food insecurity. The Anglophones thus have not only the will, but also the resources to rebel.

    THE SUCCESSION QUESTION

    Unfortunately, an end to the crisis is nowhere in sight. Last month, Biya won his seventh term as president with 71.3 percent of the vote. The already unfair election was marked by exceedingly low participation in the Anglophone regions—just five percent in the Northwest—due to security fears. Meanwhile, Biya has responded to the separatists with an iron fist. He refuses to negotiate with them, instead sending in his elite Rapid Intervention Battalion (trained by the United States and led by a retired Israeli officer), which has now been accused of burning villages and attacking civilians in the Northwest and Southwest. But as long as the violence does not spill over into the Francophone regions, the crisis will likely not affect the president’s legitimacy in the rest of the country. Moreover, Biya remains staunchly supported by the West—especially France, but also the United States, which relies strongly on Cameroon in the fight against Boko Haram. The separatists, meanwhile, remain fractured, weak, and guilty of their own atrocities against civilians. Apart from attacking security forces, they have been kidnapping and torturing teachers and students who refuse to participate in a school strike.

    It is extremely unlikely that Biya will make the concessions necessary for attacks from separatists to stop, and the fluid nature of the insurgency will make it difficult for state security forces to end the violence. The scorched earth tactics on both sides only work to further alienate the population, many of whom have fled to Nigeria. It seems likely that a resolution to the crisis can only happen once the questions of when Biya will step down and who will replace him are fully answered. Right now, there is only unsubstantiated speculation. Many assume he will appoint a successor before the next presidential elections, scheduled for 2025. But if there are any surprises in the meantime similar to the military move against Mugabe in Zimbabwe or the popular uprising against Compaoré in Burkina Faso, a transition may come sooner than expected. A post-Biya political opening might provide a way for Cameroon’ s Anglophones to claim their long-awaited autonomy.

    https://www.foreignaffairs.com/articles/cameroon/2018-11-08/whats-driving-conflict-cameroon?cid=soc-tw
    #Cameroun #conflit #Cameroun_anglophone #violence #différent_territorial #autonomie

  • l’histgeobox : Lapiro de Mbanga : « Constitution constipée »
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2018/11/lapiro-de-mbanga-constitution-constipee.html

    En 1982, le Président Ahidjo cède le pouvoir (2) à Paul Biya (3), son premier ministre. Ce dernier créé aussitôt un nouveau parti unique : le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Entre 1983 et 1984, Biya échappe à plusieurs tentatives de coup d’état, ce qui contribue à durcir fortement le régime. Pour conserver la mainmise sur le pays, le parti présidentiel met en place un impressionnant maillage de contrôle des populations, tandis que police et armée répriment toute forme de contestation. Le chef d’État divise pour mieux régner, fait et défait les carrières à sa guise, évince tous ceux qui pourraient lui faire de l’ombre, muselle l’opposition.
    Au début des années 1990, les incitations internationales en faveur de la transition démocratique (conférence de la Baule) obligent le président à quelques concessions de pure forme. Mais, à la différence d’autres États d’Afrique de l’Ouest, Biya refuse de convoquer une conférence nationale réunissant les différents acteurs politiques camerounais.
    Depuis l’accession au pouvoir de Biya, la fraude électorale permet au président sortant de se représenter et de l’emporter sans coup férir comme en 1992, 1997, 2004, 2011, 2018.
    Le maintien au pouvoir de l’indéboulonnable autocrate s’explique aussi par le soutien tacite au régime de la part de l’union africaine, des États-Unis ou de la France qui recherchent avant tout la stabilité régionale, quitte à s’appuyer sur un régime autoritaire.

  • https://www.youtube.com/watch?v=HT7uSeYHkaY

    International Thief Thief

    L’image a amusé : mardi 3 juillet, lors de son voyage au Nigeria, #Emmanuel_Macron s’est ren­du au Shrine, night­-club de Lagos tenu par deux enfants de #Fela_Kuti (1938-­1997). Son fils Femi Kuti s’est réjoui : « [L’événement] justifie le combat de mon père, il justifie la reconstruction du Shrine après sa mort. A l’époque, beaucoup nous critiquaient, affir­mant que le Shrine n’était qu’un lieu de fumeurs de joints et de voyous. Qu’un président français vienne au­jourd’hui est un acte symbolique et politique très fort » (Le JDD, 6/07). Emmanuel Macron a bien saisi l’oppor­tunité de capitaliser sur cette symbolique : le président jeune, branché, qui déroule à loisir son discours sur le « nouveau récit » à construire entre Européens et Africains, car bien sûr « les leaders euro­péens ne sont pas là pour donner des leçons aux leaders africains. Il faut construire le futur de l’Afrique, ici en Afrique ». Mais si possible avec les entreprises fran­çaises : le Nigeria est tout de même le premier parte­naire commercial de la France en Afrique, loin devant les économies atrophiées des pays francophones, vic­times de décennies d’ingérence françafricaine. Et – bien sûr sans donner de leçon – il n’a pas hésité à ins­trumentaliser l’image du père de l’afrobeat, en s’adres­sant à la salle : « Je veux vous rappeler Fela. Il n’était pas seulement un musicien, il était aussi un politicien au sens large. Il était un politicien parce qu’il voulait changer la société. Alors si j’ai simplement un message pour les jeunes ici au Shrine ce soir, oui la politique c’est important, oui, soyez engagés ! »
    Dans les deux pays qui partagent les plus longues frontières avec le Nigeria, la jeunesse aimerait le prendre au mot. Au Cameroun, ceux « de [sa] génération », comme il aime à dire, n’ont connu que le règne de Paul Biya, qui a officialisé quelques jours plus tard son inten­tion de rester sur le trône : le suspense lié à l’élection présidentielle, prévue le 7 octobre, c’est le nombre de morts en cas de contestation des résultats, et la durée de la coupure d’internet et des réseaux sociaux que le régime ordonnera à Orange et ses concurrents. Et au Ni­ger, 26 leaders de la société civile, qui considèrent aus­si que « la politique c’est important », ont été mis en taule pour avoir voulu organiser des manifestations contre une loi de finances qui instaure de nouvelles taxes et va gonfler les profits des opérateurs télé­ phoniques, Orange en tête. A Niamey, le procès de 19 de ces militants devait justement se tenir le matin même du show de Macron au Shrine, mais a été reporté d’une semaine : jusqu’à 3 ans de prison ferme furent requis contre cer­tains d’entre eux (ils seront fixés sur leur sort le 24 juillet). Le 2 juillet, Karim Tanko, de l’Union des jeunes pour la protection de la démocratie et les droits de l’homme, était à son tour arrêté. Mais ce n’est sans doute pas cette jeunesse qui intéresse Macron ? Fela Kuti, qui a aussi payé son engagement par de la prison, sortait en 1979 son légendaire « I.T.T. ­ In­ ternational Thief Thief » : ce tube, en français « voleur, voleur international », dénonçait les leaders corrom­pus, dont le président nigérian de l’époque Obasanjo, mais aussi et surtout les corrupteurs et pillards de son pays, en ciblant nommément le géant de la téléphonie International Telephone and Telegraph corp. (I.T.T). Alors comme dirait Macron, « je n’ai pas à donner de leçons », mais puisqu’il prétend chercher l’inspiration chez Fela, il devrait réécouter cette chanson en boucle, en s’interrogeant sur le rôle de l’État qu’il di­rige et qui contrôle 23 % du capital d’Orange.

    https://survie.org/billets-d-afrique/2018/279-juillet-aout-2018/article/in-ternational-thief-thief

  • Au Cameroun, le président Paul Biya annonce qu’il va briguer un nouveau mandat présidentiel - RFI

    http://www.rfi.fr/contenu/ticker/cameroun-le-president-paul-biya-annonce-il-va-briguer-nouveau-mandat-presidentie

    Au Cameroun, Paul Biya - 85 ans - annonce qu’il se représente, pendant que son armée éxecute de sang froid deux femmes, une fillette et un bébé au nord du pays (tout va bien donc).

    Selon RFI, la vidéo de l’exécution a « suscité l’indignation » sur les réseaux sociaux (j’espère qu’ailleurs, ça a suscité un peu autre chose aussi, mais bon)

    http://www.rfi.fr/afrique/20180711-cameroun-video-executions-reseaux-sociaux-indignation?xtor=EPR-300-[Quo

    Merci RFI, c’est super ta façon de présenter les infos

    Urgent

    inPartager

    Publié le 13/07/2018 à 11:23
    Au Cameroun, le président Paul Biya annonce qu’il va briguer un nouveau mandat présidentiel

    L’élection présidentielle au Cameroun est prévue pour le dimanche 7 octobre 2018.

    #journalisme

  • Je compile ici toutes les occurrences de Israfrique pour avoir une vue d’ensemble du racisme et de la négrophobie en israel, dans la rue comme à la tête de l’Etat, et des relations complexes entre l’entité sioniste et le continent africain...

    Israël et les diamants du sang : un secret bien gardé
    Patrick Galey, al-Akhbar, le 21 mai 2012
    https://seenthis.net/messages/347887

    Israel’s Ethiopians suffer different ’planned’ parenthood
    Efrat Yerday, Haaretz, le 11 décembre 2012
    https://seenthis.net/messages/102573

    Tel Aviv : Israelis Want Africans Out
    David Sheen, Youtube, le 22 décembre 2012
    https://www.youtube.com/watch?v=OOGSBHqRDuw

    Israël reconnaît avoir contrôlé les naissances des immigrées éthiopiennes
    Le Monde, le 29 janvier 2013
    https://seenthis.net/messages/110981

    Quand Israël impose la contraception à ses Éthiopiennes
    Armin Arefi, Le Point, le 30 janvier 2013
    https://seenthis.net/messages/337917

    Israel to probe birth control for Ethiopian immigrants
    Ma’an News, le 28 février 2013
    https://seenthis.net/messages/118273

    Afrique-Israël, Les liaisons dangereuses
    Afrique Asie N°92, Juillet-Août 2013, pages 16 à 28 :
    https://seenthis.net/messages/325947

    L’Israfrique passe aussi par la musique
    La Campagne BDS France, Le Courrier, le 14 août 2013
    https://seenthis.net/messages/325947

    Les immigrés illégaux africains en Israël seront expulsés vers l’Ouganda
    Michel Paul, RFI, le 31 août 2013
    https://seenthis.net/messages/325947

    Égypte, Sinaï, Libye, Israël : les routes sanglantes des migrations
    Séverine Evanno, Orient XXI, le 17 octobre 2013
    https://seenthis.net/messages/419810

    What Makes Nigeria Israel’s Strongest Ally in Africa ?
    Jonny Paul, Arutz 7, le 11 septembre 2014
    https://seenthis.net/messages/325947

    Les armes israéliennes du génocide des Tutsis
    Survie, le 1er février 2015
    https://seenthis.net/messages/347887

    L’histoire cachée des exportations militaires israéliennes vers le Sud-Soudan
    Itai Mack et Idan Landau, +972, 30 mai 2015
    https://seenthis.net/messages/517121

    La révolte des Israéliens noirs
    Michel Warschawski, Orient XXI, le 3 juin 2015
    https://seenthis.net/messages/419810

    Israël expulsé du Sommet de l’Union africaine à Malabo
    Fouâd Harit, Afrik, le 2 juillet 2015
    https://seenthis.net/messages/390574

    Arnaque à l’israélienne : « Allô président ? Ici Jean-Yves »
    Jeune Afrique, le 10 août 2015
    https://seenthis.net/messages/397487

    Israël “relâche” des centaines de demandeurs d’asile dans le désert
    Courrier International, le 26 août 2015
    https://seenthis.net/messages/685698

    Les armes israéliennes alimentent les atrocités en Afrique
    Rania Khalek, The Electronic Intifada, le 24 septembre 2015
    https://seenthis.net/messages/411859

    Israeli mob attacks dying Eritrean refugee after soldier is killed
    Rania Khalek, The Electronic Intifada, le 19 octobre 2015
    https://seenthis.net/messages/419810

    Cameroun : Paul Biya sous protection israélienne
    Jeune Afrique, le 19 novembre 2015
    https://seenthis.net/messages/616208

    A la recherche d’un refuge en Israël : questionnement sur les demandeurs d’asile venus d’Erythrée
    Le carnet du CRFJ, le 13 janvier 2016
    https://seenthis.net/messages/620916

    Comment Israël se débarrasse de ses réfugiés africains
    Courrier International, le 18 février 2016
    https://seenthis.net/messages/685698

    Between Fences
    Avi Mograbi, Youtube, le 16 mars 2016
    https://www.youtube.com/watch?v=ZFv0Oayk8vE

    Avi Mograbi : “Israël est un pays raciste où la question de la pureté de la race est sans cesse posée” -
    Mathilde Blottière, Télérama, le 25 mars 2016
    https://seenthis.net/messages/473494

    Israel is a racist country. Take it from me, an Ethiopian Israeli
    Revital Iyov, Haaretz, le 30 juin 2016
    https://seenthis.net/messages/505848

    Pour rendre hommage à Netanyahu, le président ougandais salue... la Palestine
    L’Express, le 4 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/508061

    Israël reçoit le soutien de l’Ethiopie pour un poste d’observateur à l’UA
    The Times of Israel, le 7 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/507675

    Hilarious speech by Ugandan President at Israel Entebbe Raid commemoration
    The Global Jewish Channel, Youtube, le 7 juillet 2016
    https://www.youtube.com/watch?v=5TaJSMoC2oI

    Israël et l’Afrique
    Hicham Mourad, Ahram, le 13 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/510277

    Le discours absurde du président Ougandais face à Benyamin Nétanyahou
    Laureline Savoye, Le Monde, le 18 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/510277

    Israël : pour le chef de la police, les Ethiopiens sont « naturellement suspects »
    Michel Paul, le 31 août 2016
    https://seenthis.net/messages/520689

    A New York, Netanyahu en profite pour rencontrer 15 dirigeants africains
    Times of Israel, le 23 septembre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    Public Protector Thuli Madonsela shocks human rights activists by speaking at Israel event
    BDS South-Africa, le 26 septembre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    Togo : Faure Gnassingbé s’offre la sympathie de Benyamin Netanyahou
    Rufus Polichinelle, Afrique Sur 7, le 6 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    The Rwanda the world doesn’t know
    Zahra Moloo, Pambazuka News, le 6 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/532773

    Le Togo abritera le sommet Israël-Afrique sur la « Sécurité et le Développement »
    French.xinhuanet, le 22 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/535691

    Israeli Rabbi Uses Ethiopians, Sudanese Infants for Circumcision Training, Report Shows
    Haaretz, le 29 novembre 2016
    https://seenthis.net/messages/546684

    Un rabbin israélien appelle les Africains de « la chair à canon » pour les étudiants en circoncision
    Middle East Eye, le 2 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/547692

    Israeli teens charged for brutally beating asylum seeker to death
    John Brown, +972 Magazine, le 4 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/548261

    Représailles diplomatiques d’Israël contre la Nouvelle-Zélande et le Sénégal
    Le Figaro, le 24 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/554553

    Israel urged to apologise for disappeared babies
    Jonathan Cook, Al Jazeera, le 2 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/556729

    Israël instamment prié de présenter ses excuses pour les bébés disparus
    Jonathan Cook, Al Jazeera, le 2 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/559618

    Lebanese president blames Israeli Mossad for assassinating businessman in Angola
    Jack Khoury, Haaretz, le 4 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/557556

    Rejetés par Israël, des Érythréens trouvent refuge en Allemagne
    Yermi Brenner, Al-Jazeera, le 3 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/576391

    Le Conseil adopte onze résolutions dont cinq sur les droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés
    ​Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le 24 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/583006

    L’Afrique draguée par Israël - Mondafrique
    Raouf Farrah, Mondafrique, le 28 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/583180

    Empire Files : Anti-Black Racism Reveals Israel’s White Supremacy
    TeleSUR English, Youtube, le 31 mars 2017
    https://www.youtube.com/watch?v=5YtaYX7Rstc

    Maroc : Mohammed VI annule sa participation au 51e sommet de la Cedeao, auquel est invité Benyamin Netanyahou
    Nadia Lamlili, Jeune Afrique, le 2 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/603800

    $1 billion Israeli solar commitment to ECOWAS
    Africa Newsroom, le 2 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/603800

    Report de la rencontre entre Netanyahu et le président du Togo
    Times of Israel, le 4 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/604139

    L’ambassadeur d’Israël de retour au Sénégal s’interroge : « Je ne comprends pas pourquoi le Sénégal se montre plus radical que les Arabes »
    Ayoba Faye, Press Afrik, le 15 Juin 2017
    https://seenthis.net/messages/607496

    Inside Israel’s Secret Program to Get Rid of African Refugees
    Andrew Green, Foreign Policy, le 27 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/613160

    En visite en Israël, Kagame salue une coopération « fleurissante »
    Afrique Expansion, le 11 juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/614307

    Torture and Detention in Cameroon
    Forensic Architecture, juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/616208

    Cameroonian Troops Tortured and Killed Prisoners at Base Used for U.S. Drone Surveillance
    Robert Trafford, Nick Turse, The Intercept, le 20 juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/616208

    Haftar : Israeli secret aid to Libya’s strongman reveals a new friend in Africa
    Richard Silverstein, Middle East Eye, le 4 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620229

    En invitant Netanyahu, les dirigeants africains célèbreront le racisme, le colonialisme et l’apartheid
    Farah Najjar, Al-Jazeera, le 15 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    L’Afrique du Sud va-t-elle repousser l’offensive de charme d’Israël en Afrique ?
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 18 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    Sommet Afrique-Israël : une vingtaine de chefs d’Etat déjà annoncés à Lomé
    Africa Time, le 21 août 17
    https://seenthis.net/messages/623616

    En Afrique du Sud, l’ANC boycotte une délégation israélienne
    Pierre Magnan, Geopolis Afrique, le 23 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    High Court : State cannot detain migrants indefinitely
    Yonah Jeremy Bob, Jerusalem Post, le 28 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Israeli Supreme Court strikes down key part of African migrant policy
    Times of Israel, le 30 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    « Il existe aujourd’hui un momentum dans les relations entre Israël et l’Afrique »
    Cyril Bensimon, Le Monde, le 1er septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/629169

    Le sommet Israël-Afrique repoussé face au boycott
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 11 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/629169

    Foreign ministry says Africa-Israel Summit postponed due to Palestinian pressure
    Ma’an News, le 11 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/628937

    Eritrean Asylum Seekers in Israel Increasingly Turning to Prostitution
    Vered Lee, Haaretz, le 12 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Une mine de controverses (16 minutes)
    Radio Canada, Enquête, le 9 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/644776

    Netanyahu : It is time to deport African migrants
    Yonah Jeremy Bob, Jerusalem Post, le 19 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Israël durcit sa politique migratoire et veut expulser 38 000 migrants africains
    Michel Paul, RFI, le 20 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Les propositions d’Israël pour la réinstallation préoccupent le HCR
    Asile, le 21 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israeli Minister tells asylum seekers to relocate or go to jail after detention centre closure
    Ecre, le 24 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    What’s in A Name ? Exploring the Role of Law and Bureaucracy in The Everyday Construction of Holot, an ’Open Detention Facility’ for ’Infiltrators’ in Israel
    Maayan Ravid, University of Oxford, le 28 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649886

    Rwanda says no to migrant deportation
    Sheldon Gellar, Jerusalem Post, le 2 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649717

    Amnesty : EU-AU plan to help refugees in Libya ’unrealistic’
    Julia Vergin, DW, le 2 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649717

    What happens to Refugees sent from Israel to Rwanda ?
    Reut Michaeli, Hotline for Refugees and Migrants, le 6 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/646198

    Jérusalem : qui a voté quoi en Afrique ?
    Jules Crétois, Jeune Afrique, le 22 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/654571

    Israël lance un programme d’expulsion de dizaines de milliers de migrants
    Le Monde, le 3 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/685698

    Après l’Ouganda, le Rwanda dément vouloir accueillir des migrants en provenance d’Israël
    Jeune Afrique, le 8 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël veut déporter en masse les réfugiés africains
    David Sheen, The Electronic Intifada, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/685698

    Israeli pilots refuse to deport Eritrean and Sudanese migrants to Africa
    Martin Plaut, Eritrea Hub, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel : Don’t Lock Up Asylum Seekers
    HRW, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Migranti : Israele, sopravvissuti Shoah contro espulsioni
    ANSA Med, le 23 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662638

    Israelske piloter nekter å fly deporterte asylsøkere til Afrika
    Aftenposten, le 23 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662638

    Doctors, Pilots and Rabbis : Opposition Grows to Israel’s Plan to Deport Asylum Seekers
    Haaretz, le 24 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662772

    Holocaust Survivors Implore Netanyahu : Don’t Send Asylum Seekers on a Journey of Pain, Suffering and Death
    Ilan Lior, Haaretz, le 25 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    La lutte contre l’expulsion des réfugiés africains est un moment charnière dans l’histoire d’Israël
    Gideon Levy, Haaretz, le 28 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Holocaust Survivors Urge Israel Not to Deport 38,000 African Refugees
    Carlos Ballesteros, Newsweek, le 28 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    African Deportations Are Creating a Religious Controversy in Israel
    Emma Green, The Atlantic, le 30 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Prison or deportation : The impossible choice for asylum seekers in Israel
    Annie Slemrod, Irin, le 31 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel begins issuing deportation notices to thousands of African refugees
    Chris Baynes, The Independent, le 4 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671630

    Israel Starts Issuing Deportation Notices to African Asylum Seekers
    Ilan Lior, Haaretz, le 4 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Why is Israel expelling thousands of African refugees ?
    Al Jazeera, le 5 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Primi fogli di via a 200 eritrei : due mesi per partire o sarà carcere
    Franco Maria Fontana, Twitter, le 7 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    La prison plutôt que l’expulsion, disent des migrants en Israël
    Times of Israel, le 7 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    L’État sioniste n’a jamais été un refuge
    Yara Hawari, Al Jazeera, le 16 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671352

    Ruling gives a drop of hope for asylum seekers facing deportation in Israel
    Joshua Leifer, +972, le 19 février 2018
    https://seenthis.net/messages/670809

    African asylum seekers in Israel go on hunger strike to protest imprisonment
    JTA, le 21 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël : le gouvernement Netanyahou a démarré l’emprisonnement des migrants africains
    Jeune Afrique, le 22 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671662

    Pair of Israelis Convicted of Beating African Asylum Seeker to Death
    Josh Breiner, Haaretz, le 23 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671895

    Documentary on Israeli racism against Africans
    Israeli Apartheid Week South Africa, le 23 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671630

    Thousands of Africans protest Israeli deportation plan
    Daily News, le 24 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Condamnons l’expulsion forcée des requérants d’asile par Israël !
    Emmanuel Deonna, Dana Landau, Alon Plato, Ana Wild, Le Temps, le 27 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel’s big lie revealed : Deported asylum seekers in Uganda lament broken promises and a grim future
    Uzi Dann, Haaretz, le 4 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/673864

    Israël : la justice suspend un plan d’expulsion de milliers d’Africains
    Europe 1, le 15 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel freezes deportations of asylum seekers after court challenge
    Times of Israel, le 15 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Le Grand Rabbin d’Israël traite les Afro-américains de « singes »
    Middle East Monitor, le 21 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/678950

    Over 20,000 rally in Tel Aviv in support of asylum seekers
    Times of Israel, le 24 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël annonce l’annulation du controversé projet d’expulsions de migrants africains
    France 24, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    Israël va réinstaller une partie de ses migrants africains dans des pays occidentaux
    RT France, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    UNHCR and Israel sign agreement to find solutions for Eritreans and Sudanese
    UNHCR, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682336

    Israel scraps plan to send African migrants to West
    BBC, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Italy ’unaware’ of migrant resettlement deal announced by Israel
    The Local, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël : Netanyahu annule l’accord avec l’ONU sur les migrants africains
    Le Point, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    Israël : Nétanyahou annule l’accord sur les migrants africains
    Le Figaro, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682336

    Migrants africains en Israël : Benyamin Netanyahu, machine arrière toute
    Guilhem Delteil, RFI, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682513

    Migrants subsahariens en Israël : comprendre la volte-face de Netanyahou en quatre questions
    Arianna Poletti et Stefano Lorusso Salvatore, Jeune Afrique, le 5 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682513

    #Palestine #recension #Israfrique #racisme #négrophobie #migrants #réfugiés #Apartheid #Profilage #Afrique #union_africaine #Ethiopie #Ouganda #Érythrée #Nigeria #Rwanda #Sud_Soudan #Afrique_du_Sud #Togo #Soudan #Darfour #Sénégal #Angola #Maroc #Kenya #Algérie #Égypte #Liberia #Cameroun #Libye #Tunisie #Mauritanie #Congo

  • Colère sound system (54 minutes)
    #Soro_Solo, France Inter, le 1er octobre 2017
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-afrique-en-solo/l-afrique-en-solo-01-octobre-2017

    Entre la voix de la rue, de la protestation et des chansons, il n’y a souvent qu’un pas.

    Aujourd’hui, je vous propose d’ouvrir la sono des mouvements porteurs de la colère des peuples sur le continent Africain. Car depuis la nuit des temps, la douleur des opprimés se raconte souvent en musique.

    De l’insurrection des écoliers Sud-Africains en 1976 à la destitution de Blaise Compaoré en 2014 au Burkina Faso en passant par le Printemps Arabe en Tunisie en 2011, depuis des décennies, les peuples se dressent contre les pouvoirs liberticides, coupables d’injustice et de violation des droits de l’homme.

    Les mouvements porteurs de ces frondes sont aujourd’hui identifiés par les sociologues, comme sentinelles de la démocratie. Leur défiance est toujours portée par les hauts parleurs de la musique.

    Bienvenue à la maison, bienvenue dans le studio des Sounds System en colère.

    (1) « Salut aux Combattants » Pierre Claver Akendengue

    « Salut aux Combattants » du Gabonais Pierre Akendengue, est une photo sonore des souffrances des Noirs sous l’Apartheid érigé en système de gouvernement en Afrique du Sud par le pouvoir Blanc en 1948. Les lois de l’Apartheid ne seront abolies qu’en Juin 1991 par le gouvernement Frederik de Klerk après la sortie de prison de Nelson Mandela en février 1990 qui a enduré vingt-sept années d’incarcération. Le 10 mai 1994 Nelson Mandela est élut premier président noir d’Afrique du Sud.

    (2) « Lettre au Président » Valsero

    La lettre du rapper Camerounais Valsero à Paul Biya, président du Cameroun depuis 35 ans, le questionne sur le dénuement des Camerounais qui en bave encore et encore...

    L’une des cerises sur le gâteau du régime du président Paul Biya, c’est d’avoir proposé en 2007 d’amender la Constitution du Cameroun, qui limitait la Présidence de la République à deux termes de sept ans. En réponse, l’artiste Lapiro de Mbanga compose la chanson « Constitution constipée »

    Malgré l’interdiction d’antenne de cette chanson, elle fut reprise lors des manifestations de février 2008. Lapiro de Mbanga est arrêté en avril 2008 et condamné à trois ans de prison par le Tribunal de Grande Instance. L’amendement contre lequel Lapiro a composé « Constitution Constipé » a tout de même été adopté et permit à Paul Biya d’être réélu en octobre 2011.

    (3) « Constitution Constipée » - Lapiro de Mbanga

    Au Cameroun, « Constitution Constipée » a fait incarcérer Lapiro De Mbanga en 2008 à la prison de New Bell à Douala où il contracte la fièvre typhoïde. Après sa Libération en 2011, il s’exile aux États-Unis où il décède en 2014 à New York.

    Partout en Afrique quand la jeunesse se dresse, c’est parce qu’elle n’en peut plus des politiques stériles qui les affament.

    En Tunisie par exemple, c’est le désespoir qui emmena un vendeur ambulant, le jeune Mohammed Bouazizi, à s’immoler par le feu à Sidi Bouzid en Décembre 2010 pour protester contre la saisie de sa marchandise par la police. Son suicide enclenchera une vague de contestation qui emportera le régime du président Ben Ali. Il s’en suivra une avalanche de grogne dans le monde Arabe qui gagnera le Yémen en Janvier 2011 où les manifestants réclament le départ du président yéménite Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 1978.

    En Février 2011, au Caire la bourrasque de la contestation a fait tomber le président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 1981,

    En Mars 2011 la grogne explose à Damas

    En Avril, de la même année, elle s’étend en Lybie et emportera le colonel Kadhafi, au pouvoir depuis 1969.

    Cette insurrection baptisée "Printemps Arabe" est incarnée par la chanson "Kelmti Horra" de la Tunisienne Emel Matlouthi qui a obtenu le Prix Nobel de la paix en 2015, avec le Quartet du dialogue national ayant accompagné le renouveau démocratique en Tunisie.

    (4) « Kelmti Horra » Emel Mathlouthi

    Apparu en 2011 au Sénégal, initié par les rapper Thiat et Kilifeu du groupe Keur Gui, le mouvement « Y’en a Marre » arrangue les populations à se dresser comme un seul homme contre la volonté du président Abdoulaye Wade qui voulait modifier la constitution et briguer un nouveau mandat. En déjouant les visés du vieux président Wade au Sénégal, « Y’en a Marre » catalysera des organisations similaires dans différents pays au Sud du Sahara

    (5) « Coup de Gueule » Keur Gui

    De Dakar à Libreville, Kinshasa, en passant par Ouagadougou le modèle « Y’en a Marre » se reproduira dans diverses capitales Africaine.

    (6) « De La Lutte qui Libère » Joey Le Soldat

    Le Burkina Faso, pays de Joey le Solda a enduré 27 ans de régime de Blaise Compaoré présumé coupable de l’assassinat de président Thomas Sankara en 1987. En 2014, Blaise Compaoré tente de tordre le coup à la Constitution et se maintenir au pouvoir Le 30 Octobre de cette année-là quand les députés du Burkina Faso se retrouvent pour examiner le projet de loi portant sur la révision de la Constitution permettant une nouvelle candidature du président Blaise Compaoré après 2015, Le Mouvement « Balaie Citoyen », portées par l’esprit de Thomas Sankara, appel les populations à descendre dans la rue et battent le pavée pour empêcher la révision de la loi fondamentale.

    (7) « Thomas Sankara » Debademba

    Tous ces mouvements citoyens se nourrissent d’exemples révolutionnaires africains et se posent comme héritiers de figures respectées et admirées devenus des mythes sur le continent. Notamment le nigérian Tafawa Balewa, le congolais Patrice Lumumba ou le burkinabé Thomas Sankara.

    Ils revendiquent la défense du panafricanisme et fustigent sans détours l’impérialisme occidental. Leur rêve, opérer et réaliser une vraie Union des peuples Africains qui ne serait pas selon eux - une coquille vide comme l’Union Africaine actuelle, incapable de gérer le mal être du continent.

    Les régions qui n’ont pas encore de force citoyenne organisée, les individualités comme Cheikh MC des Comores usent de la musique pour booster les mentalités.

    (8) « Na Rende » Cheikh MC

    En égrenant le chapelet des mouvements sociaux de cette décennie en Afrique, on constate que les artistes musiciens sont en première ligne des combats. Et s’il est une référence en la matière, c’est bien le nigérian feu Fela Anikulapo Kuti. Pourfendeur de la corruption, du néo-colonialisme, des manœuvres de la classe politique et des détournements d’argents fait par les militaires, toute sa vie durant, il n’a eu de cesse de tarauder tous les régimes qui se sont succédés à la tête du Nigéria. Sa volumineuse œuvre musicale a souvent égratigner nos mentalité de colonisées.

    (9) « Mister Felow Felow » Fela Anikulapo Kuti

    #Musique #Musique_et_politique #radio

  • #Cameroun : arrestation du militant écologiste Nasako Besingi en zone anglophone – JeuneAfrique.com
    http://www.jeuneafrique.com/477104/societe/cameroun-arrestation-du-militant-ecologiste-nasako-besingi-en-zone-ang

    « Il a été arrêté à 7 heures du matin par de nombreux policiers, gendarmes et militaires. Ils ont indiqué avoir le droit de perquisitionner les locaux, l’ont mis à sac et ont embarqué #Nasako_besingi avec des documents », indique un collaborateur de Nasako Besingi sous couvert d’anonymat. Le lieu actuel de détention de Nasako Besingi n’est pas connu. Et pour l’heure, aucune réaction n’a pu être obtenue de la part des autorités sur les raisons de cette arrestation.

    Plusieurs fois par le passé, Nasako Besingi a été mis en cause par la justice, qui lui reproche son opposition farouche à l’encontre du projet du groupe agro-industriel #Herakles_Farms, détentrice depuis 2009 d’une convention pour l’exploitation de 73 086 hectares pour la culture de #palmiers_à_huile pour une durée de 99 ans dans le sud-ouest du Cameroun – concession par la suite réduite par Paul Biya en 2013.

    #terres #répression #intimidation #militer

  • Torture and Detention in Cameroon - Forensic Architecture
    http://www.forensic-architecture.org/case/cameroon

    Since 2014, Cameroon has been at war with Boko Haram, the armed extremist group responsible for thousands of murders and abductions across the Lake Chad Basin.

    Trained and supported by U.S and European governments and armed by Israeli private companies, the Cameroonian security forces are acting with increasing impunity against civilians in the country’s impoverished Far North region.

    Amnesty International has collected evidence of over a hundred cases of illegal detention, torture and extra-judicial killing of Cameroonian citizens falsely accused of supporting or being a member of Boko Haram, at around twenty sites across the country.

    Using testimony and information supplied by Amnesty International, Forensic Architecture reconstructed two of these facilities – a regional military headquarters, and an occupied school – in order to confirm and illustrate the conditions of incarceration and torture described by former detainees.

    At the two sites, detainees were kept in degrading and inhumane conditions in dark, crowded, airless cells. All were fed poorly, and most were tortured routinely. Dozens of detainees report witnessing deaths at the hands of Cameroon’s elite military unit, the Rapid Intervention Battalion (BIR), or the Cameroonian intelligence agency, the DGRE.

    Cameroun. Un rapport d’Amnesty International met en lumière des crimes de guerre dans la lutte contre Boko Haram, dont le recours à la torture | Amnesty International
    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2017/07/cameroon-amnesty-report-reveals-war-crimes-in-fight-against-boko-haram-incl
    https://www.amnesty.org:443/remote.axd/amnestysgprdasset.blob.core.windows.net/media/16045/11-bir-2.jpg?preset=fixed_1200_630

    • Des détenus passés à tabac, placés dans des positions insoutenables et soumis à des simulacres de noyade, parfois torturés à mort

    • Torture généralisée sur 20 sites, y compris quatre bases militaires, deux centres dirigés par les services de renseignement, une résidence privée et une école

    • Les États-Unis et les autres partenaires internationaux appelés à établir si leur personnel militaire a eu connaissance des actes de torture infligés sur l’une des bases

    Au Cameroun, des centaines de personnes accusées, souvent sans preuve, de soutenir Boko Haram sont violemment torturées par les forces de sécurité, a déclaré Amnesty International dans un nouveau rapport publié jeudi 20 juillet 2017.

    Sur la base de dizaines de témoignages corroborés par des images satellitaires, des photos et des vidéos, le rapport intitulé Chambres de torture secrètes au Cameroun : violations des droits humains et crimes de guerre dans la lutte contre Boko Haram rassemble des informations sur 101 cas de détention au secret et de torture qui auraient eu lieu entre 2013 et 2017 sur plus de 20 sites différents.

  • « Dictateur » ? Hollande attaque mais oublie ses actes

    Aujourd’hui, Le Canard Enchaîné rapporte des accusations inouïes, d’une grave violence, de la part du chef de l’État en exercice contre un candidat pour le remplacer et ce à quelques jours même de l’élection. François Hollande est aux abois, face à la chute sondagière de son héritier désigné, Emmanuel Macron. Il tente de cacher son bilan catastrophique et d’enrayer l’accès de Jean-Luc Mélenchon au second tour de l’élection présidentielle en le traitant de « dictateur ». Quelle blague !

    En monarchie présidentielle, le roi est nu

    Qui est ce président sortant pour qualifier de « dictateur » le porte-parole d’une 6e République démocratique ? Cette fin de mandat crépusculaire n’en finit plus.

    Est-il effrayé à l’idée que l’on puisse révoquer les élus, résolu qu’il est à violer systématiquement toutes ses promesses ? Craint-il un pays sans 49.3, sans possibilité d’obliger le parlement à voter ce qu’il refuse ? A-t-il peur d’un pays où les élus corrompus seraient inéligibles ?

    Effectivement, en 6e République, le mandat de François Hollande n’aurait pas duré cinq ans avant que les citoyens n’y mettent un terme !

    Hollande et ses fréquentations dictatoriales

    Mais d’ailleurs, d’où parle-t-il ce président qui a pactisé avec les tyrans du monde entier ?

    Qui a reçu en catimini, le roi Al-Khalifa du Bahreïn, dès août 2012, c’est-à-dire tout juste sorti de la répression violente du printemps arabe place de la Perle ?

    Qui est parti trinquer avec Joseph Kabila au Congo, l’homme qui reporte les élections éternellement et brutalise ses opposants ?

    Qui a visité Paul Biya au Cameroun, dirigeant d’une main de fer le pays depuis 35 ans ?

    Qui a rencontré sans aucune critique José Eduardo dos Santos en Angola, record de longévité avec 37 années de présidence sans partage ?

    Qui a accueilli en secret le président d’Azerbaïdjan Ilham Aliev, successeur de son père, et qui a investi son épouse vice-présidente ?

    Qui a félicité Idriss Déby au Tchad pour une énième réélection sans autre candidat ?

    Qui a déroulé le tapis rouge à l’émir Al Thani du Qatar en 2014, fermant les yeux sur l’esclavage moderne des chantiers de la coupe du monde de football 2022 ?

    Juste avant de poser à côté du maréchal égyptien Abdel Fattah al-Sissi la même année, dont les opposants ont tendance à disparaître par centaines ?

    Qui a validé les trucages électoraux du président Sassou-Nguesso au Congo Brazzaville ?

    Qui a salué Mahamadou Issoufou au Niger, tortionnaire de ses opposants ?

    Qui a protégé le bourreau du Burkina-Faso Blaise Compaoré, exfiltré en Côte d’Ivoire pour le sauver des manifestants ?

    Qui a osé décorer en 2016 le prince héritier d’Arabie Saoudite Mohammed ben Nayef, ministre de l’intérieur qui fait fouetter les blogueurs dissidents ?

    Qui a signé un accord de renvoi des migrants avec la Turquie de Recep Tayyip Erdogan ?

    Qui a vendu, le mois dernier, pour 500 millions d’euros de matériel militaire à l’Arabie Saoudite afin de l’aider à écraser le Yémen ?

    Oui, c’est bien cet homme, François Hollande, ce monarque en fin de règne qui va chercher auprès des bourreaux de toute espèce une reconnaissance que le peuple français a vite cessé de lui accorder !

    Un règne hollandais liberticide

    Et c’est bien lui qui calomnie Jean-Luc Mélenchon quand la campagne de la France insoumise est sans précédent.

    Non seulement il s’est couvert de honte, mais il a abaissé la France en participant comme premier chef d’État occidental en mai 2015 à un sommet du Conseil de coopération des États arabes du Golfe, alors que les pétromonarchies qui le dirigent écrasaient le Yémen sous les bombes.
    Manifestement, le monarque François Hollande a appris de tous ces dirigeants autoritaires.

    Lui aussi a mis en place un état d’urgence permanent et la répression violente des mouvements sociaux et écologiques.

    Lui aussi a vu un manifestant mourir sous son régime, au barrage de Sivens, et des jeunes être torturés par les forces de l’ordre, notamment à Aulnay-sous-Bois.

    Lui aussi a organisé la liquidation de journalistes hostiles, comme Aude Lancelin débarquée de l’Obs à son instigation.

    Durant son mandat, la France est passée de la 38e à la 45ème place dans le classement annuel de la liberté de la presse, basculant derrière l’Afrique du Sud, Trinité-et-Tobago, le Botswana ou le Suriname. Autant de pays où les médias sont plus libres qu’en France.

    François Hollande n’est donc pas en situation de délivrer des certificats de libertés publiques.
    Alors quand ce complice de toutes les dictatures les plus atroces, ce président sous lequel nos libertés ont diminué, accuse Jean-Luc Mélenchon d’être un dictateur, nous nous demandons s’il a perdu la tête. D’autant plus que L’Avenir en commun, le programme de Jean-Luc Mélenchon a obtenu les félicitations d’Amnesty international, référence en matière de libertés publiques.

    Devant tant de confusion dans les mots, et tant d’atteintes au respect républicain entre candidats, il est urgent que le monarque sortant cesse ses ingérences douteuses dans la campagne électorale. Qu’il balaie devant sa porte et fasse le compte des bourreaux qu’il a blanchi à l’Élysée. Il en est de même pour les éditorialistes en panique, parlant de « coup d’État » ou affabulant sur l’Alba.

    https://jlm2017.fr/2017/04/19/dictateur-hollande-attaque-mais-oublie-ses-actes-jlmdesintox

  • #Cameroun : Orange coupe l’internet à la minorité anglophone sur ordre du gouvernement
    http://multinationales.org/Cameroun-Orange-coupe-l-internet-a-la-minorite-anglophone-sur-ordre

    Sur fond de manifestations de la minorité anglophone du Cameroun, le régime de Paul Biya a décidé de passer à la manière forte en coupant totalement l’accès à l’internet dans les provinces concernées. Les trois opérateurs du pays, dont le français Orange, se sont empressés d’obtempérer à l’injonction gouvernementale. Le Cameroun est devenu le théâtre de la plus longue coupure d’accès à Internet (à la fois sur le réseau filaire et mobile) enregistrée sur le continent africain à ce jour. Depuis le 17 janvier (...)

    Actualités

    / Orange (France Télécom), Cameroun, #droits_humains, #Télécommunications, #liberté_d'expression_et_de_la_presse, franceinfo (...)

    #Orange_France_Télécom_ #franceinfo_ :
    « http://geopolis.francetvinfo.fr/cameroun-les-anglophones-prives-d-internet-par-le-pouvoir-1368 »
    « https://business-humanrights.org/en/cameroon-access-now-and-civil-society-organisations-call-on-te »
    « https://www.accessnow.org/lettre-ouverte-aux-entreprises-de-telecommunications-au-cameroun »
    « https://act.accessnow.org/ea-action/action?ea.client.id=1921&ea.campaign.id=62870&ea.tracking.id=tile »

  • La honte | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/03/19/la-honte
    https://secure.gravatar.com/blavatar/a3b1cc5dc5733d7f4309d47eda4caf8d?s=200&ts=1489943034

    Corée du Sud, Allemagne, Brésil, Guatemala… nombreux sont les pays où la corruption a un prix. Tou-te-s ont été soupçonné-e-s de malversation : Park Geun-hye, Christian Wulff, Dilma Rousseff, Otto Pérez, respectivement président-e de la République de Corée du Sud, d’Allemagne, du Brésil, du Guatemala, démissionnent après quelques années d’exercice du pouvoir. En Roumanie, la guerre des citoyens contre la corruption est déclarée et est devenue une ligne de conduite dans les affaires politiques. Au Nigeria, des tentatives du même type voient le jour. Il y a bien évidemment des réfractaires : Jacob Zuma en Afrique du Sud, Teodoro Obiang en Guinée Équatoriale, Alpha Condé en Guinée, Omar Al Bashir au Soudan, Robert Mugabe au Zimbabwe, Paul Biya au Cameroun, et ceux qui les ont précédés, qui restent impunis.❞

  • Ndongo Samba Sylla : « Le franc CFA est la preuve de la survivance des liens coloniaux »
    http://www.revue-ballast.fr/ndongo-samba-sylla-le-franc-cfa

    Samedi 7 Janvier 2017 : des manifestations ont lieu dans plusieurs grandes villes africaines et européennes. De Dakar à Paris, en passant par Abidjan, Bamako, Kinshasa ou Bruxelles, un front commun se mobilise pour exiger la fin du franc CFA. Un fait inédit qui questionne de nouveau les enjeux politiques et économiques autour de cette monnaie : les billets du franc CFA sont imprimés en France, à Chamalières, petite ville du Puy-de-Dôme ; son cours est fixé sur celui de l’euro ; 50 % des réserves de change des Banques centrales des États de l’Afrique de l’Ouest et Centrale sont déposées sur un compte du Trésor français. Le franc CFA — qui signifiait, à son origine en 1945, franc des colonies françaises d’Afrique — est le nom des deux monnaies communes à plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale. Pour l’économiste sénégalais Ndongo Samba Sylla, le franc CFA demeure une « monnaie coloniale ». Nous le rencontrons pour discuter répression monétaire, Françafrique et pistes de sortie de la zone franc .

    En France, les politiques du franc CFA restent mal connues, les critiques demeurent très fébriles, même au sein des mouvements progressistes. Comment expliquez-vous cela ?

    L’opinion publique française ne s’intéresse pas vraiment à l’Afrique. Son image de l’Afrique se réduit souvent aux clichés sur la corruption, les dictateurs, les maladies, la famine, etc. Elle a donc généralement tendance à voir l’Afrique sous un prisme déformateur. Le propos est malheureusement valable pour une large partie de la gauche française, une gauche pour qui deux termes paraissent choquants : impérialisme et nationalisme. Lorsqu’on évoque le terme d’impérialisme, on nous rétorque que l’impérialisme n’existe plus ou bien que nous avons toujours à la tête de nos États des dictateurs, des élites corrompues qu’on laisse nous tyranniser. Ce n’est plus l’impérialisme en tant que tel qui serait la cause de notre misère mais nos dictateurs. C’est ce qu’on entend souvent d’une certaine frange de la gauche.

    De quelle gauche parlez-vous ?
    Il m’est difficile de qualifier cette frange de la gauche en question. Mais je dirais, pour aller vite, la gauche pour qui l’impérialisme est une chose du passé. Quand on parle d’impérialisme, on nous reproche de trouver une excuse pour nos propres turpitudes, de tout mettre sur le dos de la colonisation. L’impérialisme prend différentes formes et ce qu’on nous décrit généralement comme des aspects anti-démocratiques n’est justement pas sans lien avec l’impérialisme. Des gens comme Paul Biya au Cameroun, Denis Sassou Nguesso en République du Congo, pourquoi sont-ils au pouvoir depuis plus de 30 ans ? Ce n’est pas parce que les Camerounais ou les Congolais les veulent au pouvoir mais parce qu’ils jouent un rôle stratégique dans le maintien des liens néocoloniaux avec la France et les grands groupes français. Peut-être en effet que ce n’est plus l’impérialisme ou le colonialisme passé, mais ce sont de nouvelles formes de domination qui existent et qui sont compatibles avec le maintien de régimes dits démocratiques. Le franc CFA est d’ailleurs la preuve la plus manifeste de la survivance de liens coloniaux.

    Maintenant, le deuxième terme : nationalisme. Lorsqu’on revendique notre droit à la souveraineté monétaire, les gens ont tendance à voir en ces revendications l’expression d’une attitude de fermeture sur soi, à la limite de la xénophobie. Le rapport que les pays Africains et les pays du Sud ont au nationalisme est différent du nationalisme tel qu’il a pu être pratiqué en Europe. En Europe, lorsqu’on parle de nationalisme, on pense xénophobie, totalitarisme, racisme. Dans le cas des pays africains, le nationalisme signifie, avant tout autre chose, que nous voulons et devons être souverains. C’est une réaction face à la permanence de l’impérialisme et son caractère totalitaire. Être souverain, ce n’est pas seulement entendre dire que nous sommes indépendants, que la France ne nous gouverne plus directement. Non, être souverain, c’est avoir la main mise, le dernier mot sur l’utilisation de nos ressources et sur notre politique économique. Le nationalisme africain, qui est la revendication d’un internationalisme réciproque, part du constat que ce n’est pas nous qui décidons des questions économiques et stratégiques. Il faudrait qu’un jour ou l’autre les Africains, les citoyens ordinaires africains, puissent eux-mêmes s’émanciper de la tutelle française ou occidentale. Le nationalisme, que suscite cet impérialisme, n’est pas un nationalisme agressif à l’européenne mais est un moyen d’affirmer que les pays africains ont un droit à s’autodéterminer.

  • Cameroun : comment sortir de l’impasse ? – Everyday Life in the Time of Paul Biya – La vie quotidienne au temps de Paul Biya

    http://archivesoftyranny.org/cameroun-comment-sortir-de-limpasse

    Achille Mbembe sur le #Cameroun, c’est décapant. Signalé comme il se doit, par l’ami Thomas Deltombe.

    Professeur d’histoire et de science politique à l’université de Witwatersrand, Johannesburg, Afrique du Sud

    Pendant très longtemps, le Cameroun a échappé aux radars de l’opinion africaine et internationale.

    Dictature à huis-clos caractérise tout autant par son opacité que par sa brutalité, il a su ne jamais faire parler de lui sur la scène mondiale qu’a l’occasion des exploits – intermittents – de son équipe nationale de football – véritable symbole à la fois des énormes potentialités de ce peuple et de l’extraordinaire gâchis érige en principe de gouvernement par une élite vénale et prédatrice, dont une très grande partie, au demeurant, possède des passeports étrangers.

  • Anniversaires et pertes de mémoire
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/262-novembre-2016/article/anniversaires-et-pertes-de-memoire-5182

    Le 26 octobre, #François_Mitterrand aurait eu 100 ans : un anniversaire que s’est empressé de célébrer le pouvoir socialiste actuel, en mal de reconnaissance. Au #Cameroun, il faudra attendre 2033 pour fêter les 100 bougies du dictateur #Paul_Biya : 2033, c’est seulement 2 ans avant l’émergence qu’il a promise à son pays, annoncée sans rire pour 2035. Mais dès ce 6 novembre, on a pu célébrer le 34ème anniversaire de son accession au pouvoir – seulement un an et demi après celle de Mitterrand en France –, lui (...)

    #262_-_novembre_2016

    / Cameroun, François Mitterrand, Paul Biya, #Édito, #Élections

  • Arrestations politiques, silence diplomatique
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/250-octobre-2015-716/article/arrestations-politiques-silence-5033

    Deux mois après la visite de François Hollande, le régime de #Paul_Biya fait à nouveau la démonstration de son autoritarisme. Pas de quoi gêner la diplomatie française. Paul Biya l’a assuré, à côté du président français, le 3 juillet à Yaoundé : il n’est « pas à la tête d’un État par la force », ajoutant un peu après que « la justice au #Cameroun est totalement indépendante. Même s’il arrivait à l’exécutif de vouloir l’influencer, l’exécutif ne réussirait pas ». François Hollande, comme à son habitude lorsqu’il tente (...)

    #250_-_octobre_2015

    / Cameroun, Paul Biya, #Salves, Dictateurs (Amis de la France), Une

    #Dictateurs_Amis_de_la_France_

  • #Cameroun-#Nigeria. #Boko_Haram “réconcilie les deux frères ennemis”

    Le président nigérian Muhammadu Buhari est en visite ce 29 juillet chez son voisin camerounais, Paul Biya. Cette première depuis l’élection de Buhari intervient après une série d’attentats-suicides menés par Boko Haram dans le nord du Cameroun.


    http://www.courrierinternational.com/article/cameroun-nigeria-boko-haram-reconcilie-les-deux-freres-ennemi
    #réconciliation

  • Hollande au #Cameroun
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/248-juillet-aout-2015/article/hollande-au-cameroun-4978

    Le président français fait escale à Yaoundé le 3 juillet, après Cotonou et Luanda. Cette visite, après celle de l’année dernière au Tchad, confirme le renoncement de #François_Hollande à la moindre rupture dans la politique françafricaine. Pourtant le Cameroun ne brille pas par son respect de la démocratie. Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, s’est arrogé la présidence à vie lors de la dernière réforme constitutionnelle en 2008, qui entraîna des émeutes dont la répression fit plus de 150 morts. Il ne brille (...)

    #248_juillet-août_2015

    / Cameroun, #Françafrique, #Idriss_Déby, #Édito, François Hollande

  • Un couac de la propagande
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/245-avril-2015/article/un-couac-de-la-propagande-4929

    Le vendredi 6 mars a eu lieu à Yaoundé une cérémonie en hommage aux soldats camerounais tués le 2 février, lors de l’attaque par Boko Haram de la localité de Fotokol au nord du #Cameroun. Le 9 mars, sur le site de la présidence camerounaise, sous le titre « Le Chef de l’Etat rend hommage aux soldats tombés au champ d’honneur », une photo montrait Biya s’inclinant devant les cercueils... ou plutôt une grossière juxtaposition d’un cliché du vieux dictateur et de celui, vraiment pris à Yaoundé, des cercueils. (...)

    #245_-_avril_2015

    / Cameroun, Médias / Communication, #Paul_Biya, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

    #Médias_/_Communication

  • Quatre cent soldats décorés de la médaille de la Vaillance au #Cameroun
    http://grigrinews.com/quatre-cent-soldats-decores-de-la-medaille-de-la-vaillance-au-cameroun/3070

    Actualités Afrique « 02/04/2015, Yaoundé, Cameroun : La médaille de la Vaillance a été attribuée à plus de 400 éléments des forces de sécurité camerounaises engagées dans la guerre contre la secte islamiste nigériane Boko Haram, aux termes de trois décrets signés mercredi par le chef de l’Etat, Paul Biya. »(c) 2015 - Grigrinews.com