Mondialisation : quand les multinationales attaquent les états
▻https://www.crashdebug.fr/international/15418-mondialisation-quand-les-multinationales-attaquent-les-etats
À travers trois affaires significatives, un décryptage édifiant du pouvoir des tribunaux d’arbitrage internationaux, qui menacent de faire prévaloir les profits des multinationales sur l’intérêt général.
(Crédits : DR)
À l’automne 2016, des millions d’Européens descendent dans la rue pour protester contre le Ceta, le traité de libre-échange avec le Canada. Son rejet par la Wallonie, par la voix de son ministre-président Paul Magnette, plonge alors l’UE dans une grave crise et place les tribunaux d’arbitrage sous le feu des projecteurs - et des critiques.
Ce dispositif, prévu dans le cadre de nombreux accords commerciaux internationaux, permet à des multinationales d’attaquer les États devant des juges privés - des avocats d’affaires -, afin de réclamer la (...)
#En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales
]]>Brazilian media report that police are entering university classrooms to interrogate professors
In advance of this Sunday’s second-round presidential election between far-right politician Jair #Bolsonaro and center-left candidate Fernando Haddad, Brazilian media are reporting that Brazilian police have been staging raids, at times without warrants, in universities across the country this week. In these raids, police have been questioning professors and confiscating materials belonging to students and professors.
The raids are part a supposed attempt to stop illegal electoral advertising. Brazilian election law prohibits electoral publicity in public spaces. However, many of the confiscated materials do not mention candidates. Among such confiscated materials are a flag for the Universidade Federal Fluminense reading “UFF School of Law - Anti-Fascist” and flyers titled “Manifest in Defense of Democracy and Public Universities.”
For those worrying about Brazilian democracy, these raids are some of the most troubling signs yet of the problems the country faces. They indicate the extremes of Brazilian political polarization: Anti-fascist and pro-democracy speech is now interpreted as illegal advertising in favor of one candidate (Fernando Haddad) and against another (Jair Bolsonaro). In the long run, the politicization of these two terms will hurt support for the idea of democracy, and bolster support for the idea of fascism.
In the short run, the raids have even more troublesome implications. Warrantless police raids in university classrooms to monitor professor speech have worrisome echoes of Brazil’s 1964-1985 military regime — particularly when the speech the raids are seeking to stop is not actually illegal.
Perhaps the most concerning point of all is that these raids are happening before Bolsonaro takes office. They have often been initiated by complaints from Bolsonaro supporters. All of this suggests that if Bolsonaro wins the election — as is widely expected — and seeks to suppress the speech of his opponents, whom he has called “red [i.e., Communist] criminals,” he may have plenty of willing helpers.
▻https://www.vox.com/mischiefs-of-faction/2018/10/26/18029696/brazilian-police-interrogate-professors
#université #extrême_droite #Brésil #police #it_has_begun
Je crois que je vais commencer à utiliser un nouveau tag, qui est aussi le nom d’un réseau : #scholars_at_risk
#Paul_Magnette : la #gauche peut peser en #europe
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/021217/paul-magnette-la-gauche-peut-peser-en-europe
Vidéo dans l’article Paul Magnette, bourgmestre socialiste de Charleroi, est celui qui a fait trébucher le traité CETA. Invité de la journée « Que faire à gauche ?, il a plaidé pour une organisation des gauches afin de démocratiser l’Europe.
]]>Que faire à #gauche ? Un live exceptionnel de Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/021217/que-faire-gauche-un-live-exceptionnel-de-mediapart
De 13 h 30 à 19 heures, Paul Magnette, Mireille Delmas-Marty, Bruno Latour, Marie-Christine Vergiat, Damien Carême, Barbara Romagnan, César Ochoa, Annick Coupé, Yves Sintomer, Danièle Obono... entourés d’autres chercheurs, intellectuels, acteurs publics locaux, nationaux et internationaux débattront à #Grenoble des défis de la gauche. Une émission retransmise en direct sur Mediapart et sur Facebook, Youtube et Dailymotion.
#International #France #Economie #Culture-Idées #émancipation #en_direct_de_Mediapart
]]>Tribune : L’unité de la gauche est-elle un mirage ? Par Philippe Légé - Le Vent Se Lève
▻http://lvsl.fr/tribune-lunite-de-gauche-mirage-philippe-lege
Rêver d’un retour de la gauche plurielle, n’est pas seulement illusoire. C’est aussi oublier que cette expérience a eu lieu il y a 20 ans et qu’elle a fini par la déception et par la disqualification du PS au premier tour de l’élection présidentielle. Il faut construire l’unité autour d’un compromis programmatique progressiste et valable dans le monde d’aujourd’hui. Comme l’explique le ministre-président wallon Paul Magnette, qui fut un fervent fédéraliste mais se définit aujourd’hui comme un « fédéraliste meurtri et un peu désespéré », l’Europe « est en train de se désintégrer. Les gens ne le voient pas encore, mais c’est comme un feu de cheminée : ça a pris, c’est invisible, mais à un moment donné on le verra. Et le Brexit en est le premier symbole »[11]. Jean-Luc Mélenchon prend acte de cette situation : « L’Europe de nos rêves est morte. C’est seulement un marché unique et les peuples sont soumis à la dictature des banques et de la finance. Comment stopper ce cauchemar ? ». Son programme cherche à y répondre. Rien de tel chez Benoit Hamon, dont les promesses ne vaudront rien tant qu’il ne remettra pas en cause les traités européens. C’est d’ailleurs ce que vient d’expliquer Jean-Luc Mélenchon : « il n’est pas possible de régler la différence qui par exemple nous sépare sur la question essentielle de l’Europe ».
Faire abstraction des conditions concrètes est le meilleur moyen de ne rien construire dans la durée. En France, la recomposition des forces politiques est imminente. Or, il existe un choix électoral susceptible d’améliorer les conditions dans lesquelles elle se déroulera et, peut-être, de favoriser le mouvement populaire de transformation sociale. Malgré les limites de sa candidature, notamment dans le domaine des questions internationales, il faut soutenir Mélenchon et, pour les législatives, œuvrer au rassemblement de toutes les forces de gauche indépendantes du PS. Sur les 577 circonscriptions, il n’y a pour l’instant que deux cas dans lesquels l’unité prévaut entre EELV, Ensemble, France Insoumise et le PCF[12]. La priorité n’est-elle pas de multiplier les expériences de ce type et, pour les présidentielles, de convaincre les très nombreux électeurs n’ayant pas encore fait leur choix de voter pour Jean-Luc Mélenchon ?
]]>Paul Magnette à propos du CETA : « Il ne faut pas jouer avec les pieds des Wallons »
▻http://www.rtbf.be/info/dossier/ceta-la-wallonie-defie-l-europe-et-le-canada/detail_paul-magnette-a-propos-du-ceta-il-ne-faut-pas-jouer-avec-les-pieds-des-w
Le ministre-président wallon menace d’enterrer le traité commercial CETA si âprement négocié entre l’Union européenne et le Canada. La région wallonne s’était entendue avec le gouvernement fédéral pour qu’il consulte la Cour de Justice européenne sur la validité des tribunaux privés qui devraient régler les éventuels conflits, selon les termes même du CETA. Mais, manifestement, le fédéral n’est pas pressé.
Redoutant une manœuvre, Paul Magnette menace d’activer la clause de suspension du traité. « Je ne cherche pas l’escalade. Je ne cherche pas à ce que l’on ravive le conflit sur le CETA. Nous avons trouvé un accord de bonne fois entre la Région et le gouvernement fédéral. Mais si ce dernier ne respecte pas les engagements qu’il a lui-même signés, alors- je suis désolé- mais on ne peut pas jouer avec les pieds des Wallons. »
(...)
Paul Magnette ne laisse planer aucun doute sur sa détermination en cas de tergiversation : « Dans ce cas-là, nous activerons la clause de suspension. Je demanderai au parlement wallon de décréter une non-ratification définitive et permanente du CETA. Ce qui aura pour effet une suspension du traité pour les 28 Etats-membres. Quand je négocie de bonne foi, j’espère que les autres font de même. Je suis donc indigné de voir qu’aujourd’hui, on cherche à tordre les textes pour leur faire dire ce qu’ils ne disent pas. Il faut une lecture honnête des textes que chacun a signés et, comme le ministre Reynders s’y est engagé par écrit, et encore oralement hier avec moi, il faut entamer immédiatement la demande d’avis auprès de la Cours de Justice européenne ».
]]>A Bruxelles, le malaise Günther Oettinger, nouveau maillon faible de la Commission européenne
▻http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/11/19/gunther-oettinger-nouveau-maillon-faible-de-la-commission-europeenne_5033960
Les propos et le comportement de l’Allemand irritent une partie des élus européens. Mais le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, esquive le problème.
Il y a eu l’affaire Barroso, président de la Commission européenne pendant dix ans recruté cet été par la banque d’affaires américaine Goldman Sachs ; puis le scandale lié à la société offshore de l’ex-commissaire Neelie Kroes, révélé par les « Bahamas Leaks ».
Bruxelles doit désormais composer avec les écarts de langage et de comportement de Günther Oettinger, le commissaire allemand à l’économie numérique. Et le malaise est d’autant plus grand autour de la place Schuman, le centre névralgique des institutions européennes, qu’une fois de plus, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, tarde à réagir.
M. Oettinger, homme politique anciennement élu du Bade Wurtemberg et membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), a déjà défrayé la chronique fin octobre en tenant des propos déplacés à propos des Chinois. Lors d’un discours devant des chefs d’entreprise allemands, secrètement enregistré, il les a qualifiés de « bridés » et a raconté avoir reçu des ministres de la République populaire tous « peignés de gauche à droite avec du cirage noir ».
Mardi 15 novembre, à la suite des révélations du site EUobserver, M. Oettinger a aussi reconnu avoir emprunté, en mai, le jet privé d’un homme d’affaires allemand, Klaus Mangold, considéré comme un proche de Moscou, pour se rendre à un dîner avec le premier ministre hongrois Viktor...
#paywall #seenthis_request
#Paul_Magnette : « Dans l’intérêt de l’Europe, il faut parfois lui désobéir »
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/101116/paul-magnette-dans-l-interet-de-l-europe-il-faut-parfois-lui-desobeir
Paul Magnette à Bruxelles le 27 octobre 2016, en pleine crise du #CETA. © Reuters / Yves Herman Dans un entretien à Mediapart, le ministre-président wallon Paul Magnette tire les leçons de la victoire de #Donald_Trump pour la #social-démocratie et revient en longueur sur les coulisses de sa bataille contre le CETA. « Ce que les démocrates ont subi aux États-Unis, les sociaux-démocrates en #europe peuvent le subir exactement de la même manière », met-il en garde. Le socialiste belge plaide pour une gauche plus offensive sur les questions commerciales.
#International #Belgique #commerce #Commission_européenne #Donald_Tusk #Jean-Claude_Juncker #libre-échange #Mondialisation #TAFTA #TTIP #UE #Wallonie
]]> Les Chinois, des bridés, les wallons, des coco, le commissaire européen Oettinger dans sa splendeur !
►http://www.rtbf.be/info/monde/europe/detail_la-chine-denonce-les-propos-du-commissaire-europeen-oettinger-sur-les-br
La Chine a dénoncé ce mercredi le « sentiment de supériorité » du commissaire européen à l’Economie numérique Günther Oettinger, qui a utilisé dans un discours le terme péjoratif de « bridés » pour décrire les Chinois.
Le responsable politique allemand avait été secrètement enregistré lors d’une réunion de chefs d’entreprises à Hambourg (nord de l’Allemagne) la semaine dernière. Il racontait avoir reçu des ministres chinois, tous « peignés de gauche à droite avec du cirage noir ».
L’auteur de l’enregistrement, diffusé vendredi sur YouTube et repris samedi par le site du magazine allemand Der Spiegel, déclare avoir commencé à filmer après que Günther Oettinger eut utilisé des termes comme « les yeux bridés » ou les « escrocs » à propos des Chinois.
« Un effarant sentiment de supériorité »
« Les remarques en question démontrent un effarant sentiment de supériorité enraciné chez certains dirigeants politiques occidentaux » , a déclaré mercredi Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’un point presse régulier. « Nous espérons qu’ils puissent apprendre à avoir une vision objective d’eux-mêmes et des autres et à respecter et traiter les autres sur un pied d’égalité. »
Interrogé par le journal allemand Die Welt, Günther Oettinger avait assuré samedi qu’il « s’agissait d’une expression familière qui ne se voulait en aucun cas un manque de respect vis-à-vis de la Chine ».
Oettinger n’en est pas à son premier dérapage. En 2014, il avait traité la France de « pays déficitaire récidiviste », ce à quoi le PS français avait appelé à sa démission du poste de commissaire européen.
Plus récemment, dans le contexte des négociations sur le CETA, l’Allemand a affirmé que « la Wallonie est une micro-région gérée par des communistes qui bloque toute l’Europe », ajoutant "ce n’est pas acceptable". Des propos que le ministre-président wallon Paul Magnette (PS) avait qualifié de « mépris total ».
#commission_européenne #ue #UEF #union_européenne #chine #chinois #raciste #Günther_Oettinger #Allemagne
]]>Le CETA est signé !
▻http://www.brujitafr.fr/2016/10/le-ceta-est-signe.html
Les régions n’ont pas le droit à la parole, et si celles-ci osent, alors, la condamnation est directe, comme en témoigne cet imbécile de commissaire européen à l’Economie numérique Günther Oettinger, qui a osé tenir des propos plus que discutables : « ...
]]>Gaël Brustier : « Mais qui est Paul Magnette, l’homme qui dit non au CETA ? »
▻http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/10/24/31002-20161024ARTFIG00246-gael-brustier-mais-qui-est-paul-magnette-l-homme-
Le sort du traité de libre-échange UE/Canada est suspendu suite à son rejet par le gouvernement de Wallonie. Pour Gaël Brustier, Paul Magnette, chef socialiste de la région francophone, dit beaucoup de l’avancée de la crise en #europe. — Permalink
]]>CETA : le débat démocratique fatal aux traités de libre-échange - regards.fr
▻http://www.regards.fr/web/article/ceta-le-debat-democratique-fatal-aux-traites-de-libre-echange
S’il a évoqué cette menace de « privatisation rampante de la justice », le discours de Paul Magnette, ministre-président de la Wallonie devant son parlement, le 18 octobre, a principalement porté sur l’opacité des négociations. « Il y a un vrai problème avec la manière dont on négocie ces traités commerciaux », a-t-il affirmé. Le secret des négociations et l’absence de débat, « ça ne marche pas et ça ne marchera plus jamais ». En une formule : « Si le CETA est bon (…), pourquoi y a-t-il besoin de le négocier en secret ? » Aux pressions, aux ultimatums et aux menaces de rétorsion, il a aussi opposé l’impossibilité d’ignorer la teneur très critique du débat local : « Être isolé de ses propres citoyens, à une époque où la démocratie est déjà tellement en crise, ce serait au moins aussi grave que d’être diplomatiquement isolés ».
]]>#libre-échange : la #Wallonie porte un coup fatal au traité avec le #Canada
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/241016/libre-echange-la-wallonie-porte-un-coup-fatal-au-traite-avec-le-canada
Paul Magnette, ministre-président de la Wallonie. © Reuters Le #CETA est mort, dans sa version actuelle. C’est au nom de la « vitalité démocratique » que les socialistes qui dirigent la Wallonie ont dit non à l’accord commercial entre l’Europe et le Canada. Et ce malgré des pressions répétées, en particulier de la France. Ce refus bloque l’approbation de l’accord par l’Union européenne, qui se retrouve en plein désarroi. Accusées : les méthodes de négociations opaques de la Commission européenne.
#International #Economie #accord_commercial #Belgique #europe #Paul_Magnette #TAFTA
]]> Le fou qui se prend pour le Président de l’Europe exige un Coup d’Etat en Belgique Par Le concierge du Musée le dimanche 23 octobre 2016, Quatrième nuit de Walpurgis
▻http://blog.europa-museum.org/post/2016/10/23/Le-fou-qui-se-prend-pour-le-president-de-l-europe-exige-que-la-b
La différence entre le fou qui se prend pour Napoléon et le Président de la République, c’est que le Président de la République, tout le monde croit qu’il est le Président de la République Pierre Bourdieu
Après des mois et des années de protestations populaires contre les accords de libre-échange, sur lesquelles les représentations nationales ou régionales, soumises à leurs exécutifs et à toutes les maladies du parlementarisme de cooptation, se sont magnifiquement assises, deux des 7 Parlements compétents en Belgique, celui de la Wallonie et de la Communauté Française ont mis leur véto à l’accord de libre-échange entre le Canada et l’UE (comme toujours négocié sous la pression des lobbies et hors de tout contrôle démocratique) qui ouvre en outre la voie à la perte de compétences des juridictions nationales dans le domaine des "investissements", privatisation de la justice au profit de Cours d’arbitrages privées, consacrant l’irresponsabilité du big business devant la souveraineté nationale (un projet soutenu également par François Hollande dans le cadre du commerce transfrontalier.)
On ne peut que s’en féliciter, même s’il y a fort à penser qu’un PS menacé de disparition en Belgique comme ailleurs joue d’abord sa propre survie. Et que porter au pinacle une élite politique de remplacement, incarnée par Paul Magnette, sortie directement du sérail (il y a d’autres exemples dans d’autres pays !), c’est se préparer des lendemains qui déchantent, lorsque les politiciens professionnels lâcheront tout ce qu’il reste encore à lâcher en prétendant faire le contraire (l’exemple de la Grèce est sous nos yeux) après avoir relégitimé d’anciens appareils en pleine décadence. Tout simplement parce qu’on les aura crus...
Mais pour l’heure, c’est la réaction du fou qui se prend pour le Président de l’Europe (successeur de Van Rompuy, lire La boule à neige de l’Europe qui doit retenir l’attention. En adressant un "ultimatum" à la Belgique, celui-ci lui demande tout simplement de violer sa Constitution et de mater le Parlement Wallon, ce qui ne serait rien d’autre qu’un coup d’État. Or les coups d’État se succèdent en Europe. Les derniers ont eu lieu en Grèce, un pays transformé en protectorat des "Institutions" qui n’a même plus de parlementarisme formel, violant systématiquement sa Constitution et même son propre règlement parlementaire. A Chypre, il en va de même.
En France, les politiciens les plus arrivistes veulent en finir avec l’État de droit, dont on se demande si les Parlementaires comprennent seulement ce que c’est (il faut dire que la zone de non-droit du travail que constitue le Parlement fournit une première indication...). Et Le Premier Ministre, Valls, a lui-même fait l’éloge du nouveau système politique grec (abolition des droits du Parlement).
Dans un éclair tardif de lucidité (débouchant sur des préconisations tout à l’inverse de ses analyses, ce qui semble être sa marque de fabrique) Alain Lipietz y voyait l’ombre de la pensée juridique de Karl Schmidt. Et il est très clairement avancé que les Constitutions, pour ne pas être violées, doivent tout simplement être adaptées aux exigences des investisseurs. Ce que Noam Chomsky résumait en ces termes, un présent déjà là qui ne demande qu’à être gravé dans le marbre : Un « parlement virtuel » d’investisseurs et de bailleurs, qui « organise en permanence des référendums ».
L’ultimatum de Donald Tusk, les propos de Valls et des autres, sont des déclarations de purs factieux. La destruction du peu de souveraineté d’un petit État européen comme la Grèce et le sociocide en résultant sont des actes de guerre. Des actes de guerre qui nous rapprochent de guerres internes à nos sociétés (basées sur la solidarité "nationale" territorialisée QUI EST la sécurité sociale) mais aussi de guerres entre sociétés. Car théoriquement les Parlements décident aussi de la guerre et pourraient s’y opposer, particulièrement assiégés par la population, par exemple la guerre qui se déroule entre l’OTAN et la Russie, en Syrie et en Ukraine, en attendant de s’étendre.
Ces factieux doivent quitter la scène immédiatement car ils violent la souveraineté populaire de façon extraordinaire et non pas, comme on le vit tous les jours hélas !, ordinaire.
Le Concierge
_ NDR : Voir l’article original, afin de pouvoir accéder aux liens des références _
#Donald_Tusk #CETA #valls #hollande #union_européenne #Démocratie #Belgique #Canada #UE #France #UEF #UEF_France #AECG #TTIP
#CETA : Il faut aller sur le web canadien pour s’informer
La signature de l’AECG menacée par la Wallonie « déçue » _ Le Devoir, 23 octobre 2016 14h49, Céline Le Prioux - Agence France-Presse à Bruxelles *
▻http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/482929/l-ue-et-le-canada-exortent-la-belgique-a-denouer-l-impasse-sur-l-aecg
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« On nous remet un document décevant et parallèlement on nous adresse un ultimatum. C’est très étonnant. Cela nous pousse à nous poser des questions sur le but poursuivi » , a indiqué à l’AFP l’entourage du chef du gouvernement wallon, Paul Magnette.
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Le président du Conseil européen — qui représente les 28 États de l’UE —, Donald Tusk a donné dimanche à la Belgique jusqu’à lundi soir pour dire si oui ou non elle peut signer le AECG, ultimatum rejeté par la Wallonie qui bloque l’accord.
Signature annulée ?
Sans le feu vert de la Belgique, le sommet et la signature prévus jeudi à Bruxelles, en présence du premier ministre canadien Justin Trudeau, seront annulés.
M. Magnette considère qu’un tel ultimatum « n’est pas compatible avec le processus démocratique » , a déclaré à l’AFP son porte-parole.
Il « a toujours refusé de s’installer dans un timing contraignant » , a souligné le porte-parole.
« Demain après-midi/soir […] M. Tusk aura une conversation téléphonique » avec Justin Trudeau, « pour décider s’ils maintiennent le sommet » , a détaillé à l’AFP une source européenne.
« Concernant la date de jeudi, si la Belgique n’est pas en position de dire si elle peut garantir qu’elle va signer, il est très clair pour M. Tusk que cela ne fait aucun sens d’avoir un sommet, et il n’y aura pas de sommet et pas de date fixée pour un nouveau sommet » , a expliqué cette source.
« Cette décision sera prise d’un commun accord entre M. Tusk et M. Trudeau », a-t-elle précisé. Elle « dépendra beaucoup de ce que le premier ministre belge, Charles Michel, dira à M. Tusk », a souligné cette même source.
Protection des investissements
De leur côté, les services de la Commission européenne ont transmis dimanche matin un document — obtenu par l’AFP — au socialiste Paul Magnette, et au représentant permanent de la Belgique auprès de l’UE, selon un diplomate européen.
Le texte d’une page et demi contient un projet de déclaration possible du Royaume de Belgique concernant la protection des investissements « qui répond à toutes les réserves dont M. Magnette a fait part », a expliqué le diplomate.
Une interprétation contestée par l’entourage de Paul Magnette : « Ce document nous étonne dans la mesure où il contient largement moins d’avancées que celles atteintes vendredi et samedi », a regretté une source proche du chef de gouvernement wallon.
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La question de la protection des investissements est en effet l’une des plus sensibles du AECG : elle a trait à la possibilité donnée aux multinationales investissant dans un pays étranger de porter plainte contre un État adoptant une politique publique contraire à leurs intérêts.
Le traité prévoit la création d’un tribunal permanent composé de 15 juges professionnels nommés par l’UE et le Canada, dont toutes les auditions seraient publiques. Mais les ONG jugent que cette concession ne va pas assez loin et craignent que ces « pseudo-juges » soient des avocats d’affaires liés à des cabinets privés.
La Wallonie voit dans le AECG les prémices du traité #TTIP (ou #Tafta), très impopulaire, que l’#UE négocie très laborieusement avec les États-Unis, et réclame plus de garanties face aux puissantes multinationales.
]]>Wajda, ou l’homme du film
▻http://www.taurillon.org/wajda-ou-l-homme-du-film-8540
Andrzej Wajda, metteur en scène de théâtre, scénariste et réalisateur de cinéma récompensé par un Oscar pour l’ensemble de sa carrière, s’est éteint le 12 octobre dernier. Le réalisateur de L’Homme de fer a laissé une empreinte considérable dans l’histoire cinématographique, mais aussi dans les esprits des nouvelles générations de cinéastes. Entretien avec Arek Dybel, diplômé de l’École nationale supérieure de cinéma, télévision et théâtre de Łódź, actuellement directeur de la création de l’Exposition Permanente du Musée de l’Histoire des Juifs Polonais (POLIN) à Varsovie.
Culture & Histoire
/ #Pologne, #Soviétisme, (...)
]]>One Tiny Belgian Region Blocks International Trade Deal : The Two-Way : NPR
▻http://www.npr.org/sections/thetwo-way/2016/10/21/498883387/one-tiny-belgian-region-blocks-international-trade-deal
As the Wall Street Journal reports, Paul Magnette, the Walloon president, briefed his parliament saying that there had been too little democratic debate over free trade and the negative impacts of globalization.
(In French): An emotional @cafreeland speaks after EU trade deal talks collapse in Wallonia. ▻https://t.co/ZJxWw7yaPW #cdnpoli #hw pic.twitter.com/rta45ZXqnn
— John Paul Tasker (@JPTasker) October 21, 2016
"He told Walloon lawmakers Friday he has nothing against Canada but wants to curb the power of corporations in future EU trade agreements with the U.S. and other countries.
“He acknowledged that his region’s parliament got to play this role ’by chance’ and said that many in Europe likely regretted granting it this power.
” ’But the moment we are given this power, it’s logical we use it,’ he said. While EU trade deals don’t usually have to be ratified by legislatures, the commission decided in July that the 38 national and regional parliaments across the bloc should get a say on CETA. The move came in response to criticism from many European capitals, including Berlin, that the step shouldn’t be decided only in Brussels, amid opposition against what critics said were opaque deals the public had no say in."
]]> CETA : Réactions des Canadiens sur le site du journal Le Devoir. Sur le web, Samedi 22 Octobre, 22h20 heure française, copier collé.
AECG : Freeland revient au pays bredouille _
▻http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/482891/accord-de-libre-echange-canada-ue-freeland-revient-au-pays-bredouille
Jean-Paul Carrier - Abonné
22 octobre 2016 01 h 42
Odieux les conservateurs
On comprend pourquoi notre système démocratique ne fonctionne pas. On se sert de sa tribune pour faire des énoncés ridicules et démagogiques. Quel aspect constructif procure une telle sortie, si ce n’est pour faire plaisir à sa base militante ? Aucune substance, aucune valeur ajoutée sauf des accusations faciles. Est-ce que c’est pour cela que l’on paie nos clowns parlementaires ? Probablement que tout tient dans le terme « Opposition ». Est-ce que le rôle en est un d’opposition ou un de validation et balance ?
IL aurait été beaucoup plus constructif si la députée Candice Bergen avait expliqué comment elle aurait réussi à dénouer l’impasse. Quelles seraient selon elle des avenues potentielles de solution ? Mais, il aurait fallu qu’elle connaisse profondément le dossier en question, utiliser une certaine capacité intellectuelle et faire son travail. Non ! Plus facile de critiquer.
On se surprend que l’électorat se détache du politique.
Yves Côté - Abonné
22 octobre 2016 03 h 41
Les Wallons et nous...
Les média ce matin (samedi) le montrent (enfin) tous.
Par l’attitude hier de Madame Freeland et de ses aides de camp qui ont montré la nature de leur mécontentement, les Wallons goûtent dorénavant à cette attitude historiquement anti-démocratique chronique que le Canada fait connaître aux Québécois depuis deux siècles et demi.
Deux siècles et demi, durée et constance si longue qu’un certain nombre de Québécois en est maintenant à croire que le comportement du Canada britannique à leur égard est justement de la démocratie... Et qu’une politique nationale québécoise qui prend leurs intérêts et leurs particularismes comme centraux, ne peut donc réfléter que des caprices d’enfants gâtés.
Heureusement que non-seulement les Wallons et la Belgique ont assez d’échine pour refuser de marcher courbés, mais qu’ils disposent eux, d’un fonctionnement politique assez original pour ne pas noyer ni leurs besoins, ni leur parole dans un grand tout décisionel où seuls les intérêts des grands nombres en représentation sont respectés...
Nous avons sous les yeux la meilleure démonstration concrète qui puisse être donnée de la différence qui existe entre le fonctionnement du Canada, lui qui ne cesse de vouloir minimiser les besoins spécifiques et véritables des Québécois dans son fonctionnement, et la Belgique qui elle, respecte démocratiquement et constitutionnellement les besoins culturels et linguistiques des Wallons.
Le Canada ne réussissant à lutter contre l’indépendance du Québec que par des tours de passes-passes politiques et de communication, alors que les Wallons se trouvent parfaitement chez eux en Belgique.
Et ce, bien qu’il s’agisse d’un pays en monarchie.
Ceci-dit, la monarchie en question étant la sienne et non celle-là d’un pays lointain qui en plus de s’être imposée par la force des armes, ne ci-maintient que par un colonialisme culturel et politique qui ne cesse de réduire en proportion celle des francophones du Québec...
VLQL !
Pierre Laliberte - Abonné
22 octobre 2016 05 h 41
Temps de passer à d’autres choses...
Désolant de constater la trop grande unanimité de notre classe politique sur les enjeux de « libre-échange » qui sont davantage une façon de contraindre les pouvoirs de nos institutions démocratiques et ont désormais peu à voir avec les barrières tarifaires.
Désolant de constater l’ignorance ou l’inconscience de cette même classe, et leur désir un peu pitoyable de ne pas sortir du rang.
Désolant de voir comment les média abdiquent leurs responsabilités de rechercher et d’informer, pour ne faire écho qu’aux généralités et au caricatures. Ici par exemple on fait les gorges chaudes sur le fait que la « petite » Wallonie a le culot de bloquer un accord de l’UE sans se poser la question des raisons ou sur les larmes de la pauvre ministre Freeland.
Il faudrait que les autorités wallones, comme les citoyens des deux bords de l’Atlantique, qui n’ont pas été (à dessein) parties prenantes de ces négociations, s’inclinent devant la sagesse des négociateurs et des lobbys qui ont tenu le crayon
et ne prennent pas le temps de s’assurer du bien-fondé de documents à valeur quasi-constitutionnelle. Qu’on cite à cet effet P-M Johnson, grassement payé pour faire la promotion de ces accords depuis des années, comme expert impartial a quelque chose d’un peu lamentable.
À l’heure où le programme néolibéral a démontré sa faillite, où on devrait faire de l’enjeu du climat la priorité politique numéro un au niveau international, un accord comme l’AECG est profondément « passé date ». Il est temps de faire place à une nouvelle génération d’accords d’intégration économique qui inverseront la hiérarchie des priorités et donneront des avantages économiques aux entreprises qui respectent les plus hautes normes sociales et environnementales.
Je ne suis pas optimiste pour la fin de cette histoire, car l’establishment politique européen va maintenant s’abattre sur les autorités wallones avec violence. Mais pour le culot démocratique dont elle vient de faire preuve : Vive la Wallonie !
Louis Gérard Guillotte - Abonné
22 octobre 2016 05 h 55
La Wallonie,le lanceur d’alerte !!!
C’est tout de même époustouflant ce qui se passe dans cette Histoire néo-libérale des temps modernes de la Mondialisation à tous crins !! Étonnant de constater l’engouement quasi-aveugle et partisan des classes politiques et économiques pour le
Veau d’Or de la Mondialisation et de la Globalisation dans lesquelles la Souveraineté
des pays démocratiquement constitués est,littéralement sur papier pour l’instant,
bulldozée par les grands comptables homo-économicus des multinationales a priori sans droit ni loi.
Pouvons-nous concevoir et accepter que le boulanger du village s’arroge l’autorité
d’enmagasiner le blé de son pain pour créer la rareté et ainsi augmenter le prix de son pain au détriment du bien collectif ?N’est-ce pas l’ultime objectif des multina-
tionales de créer,en toutes pièces législatives,des monopoles et des cartels monopo-
listisants ?La sacro-sainte loi du Marché !
Le principal écueil à ce traité de libre échange est l’arbitrage.Tel que conçu dans
l’aveuglement général au Veau d’Or depuis sept ans,celui-ci-le Traité-permettrait à une multinationale d’actionnaires anonymes les deux pieds sur la bavette du poêle de leurs paradis fiscaux d’attaquer en justice la Souveraineté des États qui ont,eux,
la responsabilité de défendre et de protéger leur Bien-Être collectif.Nous comprenons
d’emblée que cette posture n’a pas de sens démocratique...pour le moins !
La Mondialisation des multinationales arrogantes est le loup dans la bergerie.Il est,à
proprement parler,édifiant de constater qu’il n’y a qu’un seul berger (Paul Magnette)
pour s’élever au-dessus d’un troupeau meuglant,sourd et aveuglé par le loup déguisé
en Veau d’Or.J’espère que la lucidité walonne fera réfléchir tous ceux qui sont balayés
par le tsunami de ce Traité de dupes.
N.B.:Mon libraire la « Canaille » du Lac-Mégantic me disait avoir reçu « Marché de dupes »
de Robert Schiller ;Éditions Odil Jacob,2016 ;prix Nobel d’économie,Université de
Yale.Je salive à l’idée
Raynald Rouette - Abonné
22 octobre 2016 08 h 40
Depuis l’ A.L.E.N.A en1998, les choses ont changé !
Il semble que les Wallons ont débusqué l’astuce...
Les gouvernements, comme ceux du Québec et du Canada ne représentent plus leur population. Ils ont cédé au LOBBYING des grandes entreprises multinationales.
Le tout se décide dans le secret absolu ! Le diable est dans les détails et les dommages collatéraux ne sont connus qu’après la signature des traités. Dans le traité en cause, les gouvernements permettent aux multinationales d’interférer dans les législations futures, sous peine de poursuite judiciaire, chercher l’erreur...
Le cynisme de la situation est que nos premiers ministres apparaissent de plus en plus comme des représentants de commerce.
NDR C’est fou ce que les Canadiens francophone semblent ne pas tenir à ce traité ! Enfin, je veux dire les citoyens de base, canadiens
]]>Scandaleux ! La Commission européenne menace la Wallonie de ne plus bénéficier du FEDER (Fonds européen de développement économique et régional)
▻http://www.brujitafr.fr/2016/10/scandaleux-la-commission-europeenne-menace-la-wallonie-de-ne-plus-benefici
Vive les Belges ! Au moins eux, leur gouvernement tente de protéger leur intérêts. Le socialiste Paul Magnette, ministre-président de la Wallonie, et le vice ministre-président Jean-Claude Mar... Scandaleux ! La Commission européenne adresse un ultimatum...
]]>Paul Magnette refuse le CETA - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=B5GhqxWeqzQ
#Paul_Magnette refuse le #CETA
]]>CETA : Après la Wallonie, la Bulgarie refuse de signer le traité de libre échange
▻http://www.brujitafr.fr/2016/10/ceta-apres-la-wallonie-la-bulgarie-refuse-de-signer-le-traite-de-libre-ech
Vive les Belges ! Au moins eux, leur gouvernement tente de protéger leur intérêts. Le socialiste Paul Magnette, ministre-président de la Wallonie, et le vice ministre-président Jean-Claude Mar... Alors que l’on annonçait il y a quelques jours une mobilisation...
]]> Paul Magnette : « Le traité #CETA est déjà en train de se découdre lui-même » RTBF Jean-Claude Verset - Mercredi 19 octobre 2016
►http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_non-au-ceta-la-commission-n-a-pas-compris-l-importance-des-convictions-w
La Wallonie ne donnera pas son accord à la signature du traité commercial avec le Canada avant la date fatidique de vendredi. Paul Magnette ne reviendra pas là-dessus. Mais le Ministre-président ne ferme pas la porte et, selon lui, quelques semaines de discussions permettraient de déboucher sur une solution définitive permettant de déboucher sur un traité où « les normes sociales très élevées profiteront à tout le monde ».
The Final Countdown
L’Union Européenne donne encore à la Belgique deux jours, pas un de plus, pour signer l’accord CETA de libre échange avec le Canada. Mais rien n’y fait, Paul Magnette dira non : « Il est Impossible de donner notre accord d’ici vendredi, même si je suis conscient que cela aura des conséquences politiques ». Il n’y aura donc pas non plus de sommet, fin octobre, entre les Européens et le Canada, assume le ministre-président wallon qui estime « raisonnable » de reporter ce conseil sans en fixer la date.
Je ne veux pas de confrontation, mais…
Paul Magnette réfute l’accusation de vouloir la confrontation, « mais ce n’est pas parce que les Canadiens sont nos amis qu’il faut tout accepter ». La faute de ce retard ne viendrait d’ailleurs pas de la Wallonie, mais de la Commission elle-même qui n’a pas compris l’importance des convictions wallonnes. « Cela fait un an que j’ai indiqué à la commissaire Cecilia Malmström , les problèmes majeurs que j’avais avec ce traité. Mais, pendant un ans, l’attitude de la Commission a été de nous dire que nous n’avions pas compris les clauses du traité et qu’il suffisait de nous les réexpliquer. Et cela sans jamais accepter de modifications. Depuis quelques jours, il y a eu des vraies avancées, mais ce n’est pas suffisant ».
Quelques semaines de plus suffiraient
Pourtant, Le ministre-président l’assure, la Wallonie pourrait signer l’accord au traité CETA dans les prochaines semaines « Nous ne sommes, bien sûr, pas contre les accords de commerce. Il faut aider les entreprises wallonnes à exporter davantage ». Mais il dit refuser un traité qui contient de véritables menaces pour les normes sociales et environnementales.
La mobilisation wallonne contre le traité actuel aurait même permis des avancées considérables dans l’élaboration du texte : « Le représentant canadien avait accepté que l’Europe puisse réguler en matière environnementale et sociale, mais à la condition que des entreprises puissent poursuivre les Etats et obtenir des réparations financières. C’était insensé. On ne peut pas dire à une société démocratique qu’elle peut réguler, mais en payant des indemnités aux multinationales. » C’est dans ce domaine précis que Paul Magnette revendique une avancée de taille.
Tribunal d’arbitrage : le point qui fâche
Un autre sujet sensible est le mécanisme d’arbitrage qualifié de « choquant » _ . Soutenu par des associations de juristes et de magistrats, le ministre-président soutient que les systèmes juridictionnels des Etats de l’Union Européenne et du Canada n’ont pas besoin de mécanismes d’arbitrage qui donneraient davantage de droits aux multinationales.
Et si les tribunaux d’arbitrage sont un point essentiel du refus wallon, il reste celui de la clause de sauvegarde unilatérale de la politique agricole canadienne. Le Canada veut pouvoir se protéger en cas d’exportation trop importante depuis l’Europe. Paul Magnette dit comprendre cette demande, mais à la condition qu’elle soit réciproque et donc valable aussi en cas d’exportation massive depuis le Canada. Ce qui n’est pas le cas dans le texte actuel.
Le Cheval de Troie américain
Une autre clause litigieuse prévoit que des entreprises américaines installées de manière substantielle au Canada pourrait utiliser le CETA pour bénéficier des clauses canadiennes. C’est ce que les opposants au CETA nomment « le cheval de Troie ». « A ce jour, personne ne peut me dire ce qu’est une ’présence substantielle’ ».
Les conditions d’un « oui » wallon
L’accord wallon n’est pas impossible, rassure Paul Magnette, mais à certaines conditions, dont la première est de rouvrir les négociation : « Le traité est déjà en train de se découdre lui-même. Hier (mardi) au Luxembourg, une clause a été acceptée pour faire plaisir à l’Allemagne. Désormais, une cour constitutionnelle qui rendra un jugement dans un pays pourra suspendre le traité. Et par extension d’autres pays pourront suivre ce jugement par un vote en parlement. Avec des clauses comme celles-là, on est conscient que cela ne marchera pas. Prenons quelques mois. On parle d’un traité qui va concerner des millions de gens. Si on fait un traité qui fixe des normes (sociales et environnementales ndlr) très élevées, tant mieux pour tout le monde. »
Tant pis pour les menaces *
Le ministre-président wallon assure n’avoir reçu des menaces que du monde des affaires : « L’argument est toujours le même : la menace de désinvestir. C’est un risque, mais il y a des principes sur lesquels on ne doit jamais transiger. Il faut pouvoir dire que l’on n’accepte pas les menaces. On voit bien avec Caterpillar qu’il n’est pas nécessaire de prendre des normes pour subir des conséquences épouvantables. Une société sérieuse, installée chez nous pour travailler, ne va pas quitter le pays par mesure de rétorsion. Il y a des moments d’échauffement, mais ensuite on en revient à la raison. »
Et si la Belgique signe malgré tout le traité, sans l’accord wallon, comme le propose le libéral flamand Karel De Gucht ? « Je le regretterai et j’utiliserai toutes les voies légales pour faire valoir les droits de la Wallonie. Mais je me réjouis d’entendre que le fédéral écarte cette piste. »
#union_européenne #canada #etats_unis #Wallonie #arbitrage #normes_sociales_et_environnementales #Cecilia_Malmström
]]>La Wallonie va-t-elle bloquer l’accord de libre-échange UE-Canada ?
▻http://www.brujitafr.fr/2016/10/la-wallonie-va-t-elle-bloquer-l-accord-de-libre-echange-ue-canada.html
Vive les Belges ! Au moins eux, leur gouvernement tente de protéger leur intérêts. Le socialiste Paul Magnette, ministre-président de la Wallonie, et le vice ministre-président Jean-Claude Marcourt lors d’un débat sur le CETA, le 14 octobre 2016. REUTERS/Francois...
]]>La Wallonie va-t-elle bloquer l’accord de libre-échange UE-Canada ?
▻https://www.crashdebug.fr/international/12499-la-wallonie-va-t-elle-bloquer-l-accord-de-libre-echange-ue-canada
Vive les Belges ! Au moins eux leur gouvernement tente de protéger leur intérets.
Le socialiste Paul Magnette, ministre-président de la Wallonie, et le vice ministre-président Jean-Claude
Marcourt lors d’un débat sur le CETA, le 14 octobre 2016. REUTERS/Francois Lenoir
Le traité de libre-échange Europe-Canada, appelé Ceta, doit être adopté par les ministres des Finances de l’UE le 18 octobre prochain. Mais la composante wallonne de la Belgique refuse de donner son accord.
C’est non pour les Wallons. Malgré les pressions internationales, la région francophone de Wallonie a mis vendredi son veto à la signature par la Belgique du controversé traité de libre-échange entre l’UE et le Canada (Ceta). Elle réclame des garanties supplémentaires avant la mise en oeuvre de l’accord. (...)
]]>Le #PS rend hommage au « combat politique » de #Mandela, sous tensions afghanes
Dans la salle, quelques sympathisants de la cause de #demandeurs_d'asile #afghans ont interrompu dimanche midi les discours.
▻http://www.lalibre.be/actu/belgique/le-ps-rend-hommage-au-combat-politique-de-mandela-sous-tensions-afghanes-52a
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