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  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce mercredi 25 janvier 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13086-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, mercredi 25 janvier, ce matin c’est un véritable feu d’artifice en terme de nouvelles, je vous laisse donc découvrir les actualités du jour.

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    25.01.2017

    Penelope Fillon a-t-elle bénéficié d’un emploi fictif pendant 8 ans ? (Le Parisien.fr)

    Cazeneuve, Le Drian et Royal soupçonnés d’irrégularités budgétaires (lexpress.fr)

    Emmanuel Macron aurait financé sa campagne avec l’argent du ministère de l’Economie (RT.com)

    Le chômage recule en 2016 mais explose sur le quinquennat (Le Figaro.fr)

    Le Pape se confie au quotidien espagnol El Pais (Radiovaticana) via Contributeur anonyme

    La fermeture de Fessenheim progresse... un peu (Le point.fr)

    Pour battre Manuel Valls : votons Benoît Hamon le 29 janvier ! Puis rassemblons la gauche au 1er tour (...)

    #En_vedette

  • Travailleurs détachés : « La solution n’est pas un repli nationaliste, mais un syndicalisme transfrontalier »

    https://larotative.info/travailleurs-detaches-la-solution-2040.html

    https://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/local/cache-vignettes/L700xH467/arton2040-062a4-996ff.jpg?1484843410

    Environ 250 000 salariés originaires de différents pays européens travaillent sur le territoire français, sans pour autant y être installés. Les droits de ces travailleurs dits « détachés » sont encadrés depuis 1996 par une directive européenne, mais les employeurs se livrent à une fraude massive. Entretien avec K., salarié dans le bâtiment et syndicaliste.

    Depuis les années 2000, il y a une massification du recours à la main-d’œuvre détachée. Normalement, même si les cotisations sociales sont payées au taux du pays d’origine, le prix du recours au travail détaché devrait être supérieur au salaire minimum français. En effet, il faut ajouter les frais de déplacement, d’hébergement, etc. Ça, c’est la théorie.

    Mais les pourvoyeurs de main-d’œuvre ont trouvé la parade assez rapidement : elle consiste à organiser du travail dissimulé. En apparence, le contrat de travail respecte le droit français, avec un taux horaire qui est globalement respectueux de la convention collective — même si les travailleurs détachés sont généralement payés au SMIC, alors qu’ils devraient être reconnus comme ouvriers qualifiés. Seulement, le temps de travail réel est largement supérieur au temps déclaré.

    Le premier parti politique à avoir mis cette question sur la table, c’est le Front~National, via un communiqué de presse signé par Marine Le~Pen et Florian Philippot. Ils dénonçaient la directive détachement et se prononçaient pour son abrogation. Mais si on abroge cette directive, on perd la protection qu’elle accorde en ce qui concerne l’application de la réglementation du pays d’accueil ! On reviendrait à la situation antérieure, dans laquelle un travailleur provenant d’un pays à faibles coûts sociaux serait payé au tarif en vigueur dans son pays. Le FN est progressivement monté en puissance sur cette question, ce qui a pris au dépourvu les autres partis, qui n’avaient pas bossé le sujet. Et depuis un an, de Mélenchon à Montebourg, tous s’alignent de fait sur la position du Front National.

    #travail #détachement #syndicalisme #nipatrienifrontières cc @rezo

  • Bitch Planet, de Kelly Sue DeConnick
    http://www.monde-diplomatique.fr/mav/150/A/56879 #st

    Dans un avenir indéterminé, les femmes « non conformes » sont emprisonnées à vie sur un satellite surnommé Bitch Planet. Contrainte de projeter une image idéale d’elle-même et de tout faire pour l’atteindre, Penelope Rolle résiste vaillamment à ce conditionnement.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/45907 via Le Monde diplomatique

  • Un an après avoir prédit le Brexit et Trump, Bloomberg annonce Le Pen présidente et un Frexit pour 2017
    http://www.brujitafr.fr/2016/12/un-an-apres-avoir-predit-le-brexit-et-trump-bloomberg-annonce-le-pen-presi

    Marine Le Pen, présidente du Front nationa, en novembre 2016. ALAIN JOCARD/AFP Le magazine américain dévoile son « guide pessimiste » pour l’année 2017 et cela n’a rien de très rassurant. À quoi ressemblera le monde dans les semaines et mois à venir ? Bloomberg...

    • Le dessinateur, Thomas Mathieu, a justement passé la main à une femme, Juliette Boutant, sur le projet Crocodiles. Et il existe d’autres dessinatrices qui traitent des sujets féministes : Catel, Mirion Malle, Muriel Douru… sans oublier Pénélope Bagieu et ses Culottées.

  • Des légumes, des poissons et du houblon cultivés sur les toits ou dans les parkings de Paris

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/11/05/des-legumes-des-poissons-et-du-houblon-cultives-sur-les-toits-ou-dans-les-pa

    Une serre maraîchère de 1 800 m2, bordée d’une prairie, d’un jardin fruitier et d’une ruche ; une ferme aquaponique produisant des légumes et des poissons d’eau douce ; une serre conjuguant potager urbain et bar restaurant locavore… Les lauréats de l’appel à projets Parisculteurs, lancé en avril par la Ville de Paris, ont été dévoilés jeudi 3 novembre. Mêlant paysagistes, agriculteurs, architectes, associations, start-up, 33 équipes ont été sélectionnées pour végétaliser ou cultiver toits, terrasses voire parkings, mis à disposition pour 13 d’entre eux par la Ville de Paris, et pour 20 par des partenaires (bailleurs sociaux, RATP, entreprises privées…).

    S’ils ont tous comme fil rouge l’agroécologie, les projets retenus mettent en œuvre une grande variété de techniques de culture : aquaponie, aéroponie, permaculture, culture en bac, hydroponie champignonnière… « L’imagination et l’inventivité dont témoignent les projets prouvent que notre engagement pour une ville moins minérale, plus végétale et “comestible” n’est pas une chimère, se félicite Pénélope Komitès, adjointe aux Espaces verts de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Ils sont des réponses concrètes au double défi climatique et alimentaire auquel les villes et métropoles sont confrontées. »

    Ces 5,5 hectares de parcelles végétalisées et cultivées vont contribuer à la rétention des eaux de pluie et à la réduction des îlots de chaleurs dans la ville. Et leur production empruntera les circuits courts de distribution. Elle sera vendue sur les marchés et/ou aux restaurants avoisinants, livrée sous forme de paniers aux habitants du quartier, voire directement cueillie par eux. Au total, 425 tonnes de fruits et légumes, 24 tonnes de champignons, 3 tonnes de poissons, 95 kilogrammes de miel et 8 000 litres de bières seront chaque année produits et livrés dans Paris.

  • Moment détente : L’UE réclame près de 340 000 euros à Marine Le Pen
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/12595-moment-detente-l-ue-reclame-pres-de-340-000-euros-a-marine-le-pen

    Bruxelles soupçonne la députée d’avoir salarié avec l’argent européen deux assistants parlementaires qui travaillaient en réalité pour le Front national.

    Bruxelles a Marine Le Pen dans le collimateur. L’organisme antifraude de l’Union européenne (Olaf) réclame près de 340 000 euros à Marine Le Pen, une somme que l’eurodéputée a perçue pour rémunérer deux assistants qui n’auraient en réalité travaillé que pour le Front national, ont indiqué lundi des sources concordantes à Bruxelles.

    L’Olaf a ainsi demandé le 2 août au Parlement européen de recouvrer 339 946 euros, somme correspondant aux salaires versés à deux assistants parlementaires de Marine Le Pen, Thierry Légier et Catherine Griset, selon une source parlementaire et une source proche de l’enquête, confirmant une (...)

    #En_vedette #Divers

  • Encore et toujours une affaire Patrick Bruel : Jean-Marie Le Pen sera jugé - France Révolution
    http://france-revolution-investigative-reporter.over-blog.com/2016/10/encore-et-toujours-une-affaire-patrick-bruel-jean-marie-le-pen-sera-juge.html

    Le 25 octobre, à la demande de la justice française, le Parlement européen a levé l’immunité parlementaire de Jean-Marie Le Pen. Elle l’accuse d’incitation à la haine raciale pour des propos à l’encontre du chanteur Patrick Bruel.

    Réunis en session plénière à Strasbourg le 25 octobre, les eurodéputés ont levé l’immunité parlementaire de Jean-Marie Le Pen. Ils ont accédé à la demande de la justice française qui souhaite le poursuivre pour incitation à la haine raciale après les propos qu’il a tenus concernant le chanteur Patrick Bruel.

    La lâcheté parlementaire a pu se donner libre court : en effet, c’est à main levée que mon immunité parlementaire a été levée.pic.twitter.com/tj86OqajHW— Jean-Marie Le Pen (@lepenjm)25 octobre 2016
    Les députés européens ont suivi l’avis de leur Commission des affaires juridiques. Cette dernière avait estimé que les propos en cause ne s’inscrivaient pas dans le cadre des fonctions de l’eurodéputé d’extrême droite. La Commission avait également souligné que l’immunité d’un parlementaire européen « ne l’autorise pas à calomnier, diffamer, inciter à la haine ou à proférer des affirmations portant atteinte à l’honneur d’une personne ». 

    Jean-Marie Le Pen, âgé de 88 ans, s’en était pris en juin 2014 dans une vidéo diffusée sur le site internet de son parti, le Front national (FN), aux artistes engagés contre ce parti, tels Guy Bedos et Madonna. Alors qu’on lui avançait le nom de Patrick Bruel, de confession juive, il avait ajouté : « Ecoutez, on fera une fournée la prochaine fois ! »

    Cette phrase avait suscité des critiques virulentes au sein même du FN. Marine Le Pen, sa fille, estimant qu’il s’agissait d’une « faute politique ». Louis Aliot, l’un des vice-présidents du parti d’extrême droite, avait qualifité le choix de ce terme de « stupide politiquement et consternant ». « Le mot fournée que j’ai employé n’a évidemment aucune connotation antisémite, sauf pour des ennemis politiques ou des imbéciles », avait réagi Jean-Marie Le Pen. « S’il y a des gens de mon camp qui l’interprètent de cette manière, c’est que ce sont des imbéciles ! », avait poursuivi le co-fondateur du Front national.

    Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a par ailleurs annoncé le 25 octobre avoir reçu et transmis à la Commission des affaires juridiques une demande de levée d’immunité concernant Marine Le Pen. Elle lui a été adressée par le parquet de Nanterre en banlieue parisienne. Selon une source au Parlement européen, cette demande est liée à une enquête pour « diffusion d’images violentes » ouverte contre la présidente du Front national après qu’elle a diffusé sur son compte Twitter en décembre 2015 des photos d’exactions perpétrées par l’Etat islamique. Elle avait indiqué qu’il s’agissait d’une réponse à un journaliste qu’elle avait accusé d’avoir dressé un « parallèle » entre son parti et l’organisation terroriste. L’examen de cette demande peut prendre plusieurs mois.

  • SONITA

    Sonita a 18 ans. Originaire d’Afghanistan, sans-papiers et illégale en Iran, elle vit dans la banlieue pauvre de Téhéran avec sa sœur et sa nièce. Téméraire et passionnée, Sonita se bat pour vivre sa vie comme elle l’entend et faire carrière dans le rap. Son rêve se confronte aux nombreux obstacles qu’elle rencontre en Iran et au sein de sa famille restée en Afghanistan. Celle-ci, sous l’impulsion de sa propre mère, envisage de vendre Sonita pour 9000$ à un homme qu’elle n’a jamais rencontré.


    http://xenixfilm.ch/fr/film_info.php?ID=7842
    #film #documentaire #réfugiés_afghans #Iran #musique #rap #femmes #genre #mariage_forcé #résistance #visa #passeport

  • Cancer du sein : Quand les craintes des patientes augmentent les mauvais effets des traitements
    http://www.20minutes.fr/sante/1912171-20160823-cancer-sein-quand-craintes-patientes-augmentent-mauvais-e

    Douleurs articulaires, gain de poids et bouffées de chaleur… L’importance des effets secondaires de certains traitements du cancer du sein, notamment l’hormonothérapie dépendrait étroitement des craintes des patientes, celles redoutant le pire souffrant des effets les plus importants.

    • Le résumé dans Annals of Oncology

      Is it best to expect the worst? Influence of patients’ side-effect expectations on endocrine treatment outcome in a 2-year prospective clinical cohort study
      http://annonc.oxfordjournals.org/content/early/2016/08/02/annonc.mdw266

      Background This study aims to determine the role of patient expectations as potentially modifiable factor of side-effects, quality of life, and adherence to endocrine treatment of breast cancer.

      Patients and methods A 2-year prospective clinical cohort study was conducted in routine primary care with postoperative patients with hormone-receptor-positive breast cancer, scheduled to start adjuvant endocrine treatment. Structured patient-reported assessments of side-effects, side-effect expectations, quality of life, and adherence took place during the first week post-surgery and after 3 and 24 months of endocrine treatment.

      Results Of 111 enrolled patients, at 3 and 24 months, 107 and 88 patients, respectively, were assessed. After 2 years of endocrine treatment, patients reported high rates of side-effects (arthralgia: 71.3%, weight gain: 53.4%, hot flashes: 46.5%), including symptoms not directly attributable to the medication (breathing problems: 28.1%, dizziness: 25.6%). Pre-treatment expectations significantly predicted patient-reported long-term side-effects and quality of life in multivariate models controlling for relevant medical and psychological variables. Relative risk of side-effects after 2 years of endocrine treatment was higher in patients with high negative expectations at baseline than in those with low negative expectations (RR = 1.833, CI 95%, 1.032–3.256). A significant interaction confirmed this expectation effect to be particularly evident in patients with high side-effects at 3 months. Furthermore, baseline expectations were associated with adherence at 24 months (r = −0.25, P = 0.006).

      Conclusions Expectations are a genuine factor of clinical outcome from endocrine treatment for breast cancer. Negative expectations increase the risk of treatment-specific side-effects, nocebo side-effects, and non-adherence. Yet, controlled studies are needed to analyze potential causal relationships. Optimizing individual expectations might be a promising strategy to improve side-effect burden, quality of life, and adherence during longer-term drug intake.

  • Policiers à République : la convergence de la peur
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180516/policiers-republique-la-convergence-de-la-peur

    Eric Ciotti et Bruno Retailleau au rassemblement des policiers. © KL Le syndicat Alliance et trois organisations de policiers ont tenu meeting place de la République pour dénoncer les violences et la haine « anti-flics » en présence d’élus de droite et de Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard. Des contre-manifestants, refoulés des lieux, sont partis en manif sauvage.

    #France #Alliance_Police #chef_de_la_police_urbaine #contre-manifestation #extrême-droite #manifestation #manifestation_sauvage #Police

  • Sisyphe - Cinéphiles, vos choix de films consacrés aux femmes !
    http://sisyphe.org/spip.php?article3731

    Films commentés dans Le féminin au cinéma

    Amerrika (v.o. Ameerka)
    À armes égales (v.o. G.I. Jane)
    Aimée et Jaguar (v.o. Aimée und Jaguar)
    Amour violé, L’,
    Antonia et ses filles (v.o. Antonia’s Line)
    Apocalypse : La 2e Guerre mondiale
    Appel à la justice (v.o. The Accused)
    Autopsie d’une crime (v.o. The Burning Bed)
    À vif (v.o. In the Cut)
    Baboussia
    Bel esprit (v.o. Wit)
    Belle verte, La
    Brodeuses
    Calendrier des girls, Le (v.o. Calendar Girls)
    Camilla
    Cercle, Le (version anglaise The Circle)
    Ces femmes qui tuent (v.o. When Women Kill)
    C’est surtout pas de l’amour : un film sur la pornographie (v.o. Not a Love Story : A Film about Pornography)
    Chaos
    Club de la chance, Le (v.o. The Joy Luck Club)
    Comment l’esprit vient aux femmes (v.o. Born Yesterday)
    Confidences trop intimes
    Couleur pourpre, La (v.o. The Color Purple)
    Dernière marche, La (v.o. Dead Man Walking)br>
    Devenir Colette (v.o. Becoming Colette)
    Du soleil plein la tête (v.o. Eternal Sunshine on the Spotless Mind)
    Earth
    Écoute-moi (v.o. Non ti muovere)
    Emporte-moi
    Étranger, L’ - Le huitième passager (v.o. Alien)
    Extremities
    Femmes de l’ombre, Les
    Feu sacré, Le (v.o. Holy Smoke)
    Filles, Les (v.o. Meisjes)
    Fire
    Fish Tank
    Frida
    Garçons ne pleurent pas, Les (v.o. Boys don’t cry)
    Gazon maudit
    Guerrières, Les (Born in Flames)
    Harold et Maude (v.o. Harold and Maude)
    Haut les coeurs !
    Hors-jeu (version anglaise Offside)
    Impromptu
    I Shot Andy Warhol
    Jardin oublié, Le : la vie et l’œuvre d’Alice Guy-Blaché
    Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles
    Joueuse
    Jour avant le lendemain, Le (v.o. Before Tomorrow)
    Julia
    Lady Chatterly
    Leçon de piano, La (v.o. Piano)
    Légende des baleines, La (v.o. Whale Rider)
    Lucie Aubrac
    Marche pour la liberté, La (v.o. The Long Walk Home)
    Mariages
    Millénium - Le film (v.o. Man Som Hatar Kvinnor)
    Millénium 3, La reine dans le palais des courants d’air (v.o. Luftslottet Som Sprangdes)
    Monster
    Moolaalé
    Mourir à tue-tête
    Notre univers impitoyable
    Nous étions guerriers (v.o. Once Were Warriors)
    Nuits avec mon ennemi, Les (v.o. Sleeping with the Enemy)
    Paradis sur terre, Le (v.o. Heaven on Earth)
    Plages d’Agnès, Les
    Polytechnique
    Portrait de femme (v.o. The Portrait of a Lady)
    Procès de Bobigny, Le
    Quatre minutes (v.o. Vier Minuten)
    Reine des bandits, La (v.o. Bandit Queen)
    Rosenstrasse
    Sarajevo, mon amour (v.o. Grbavica)
    Searching for Debra Winger
    Secret est dans la sauce, Le (v.o. Fried Green Tomatoes)
    Seins dans la tête, Les
    Septième ciel (v.o. Wolke 9)
    Sexe des étoiles, Le
    Sophie Scholl : Les derniers jours (v.o. Sophie Scholl - Die Letzten Tage)
    Soraida, Une femme de Palestine
    Souriante madame Beudet, La
    Souvenirs d’Afrique (v.o. Out of Africa)
    Stella
    Stoning of Soraya M., The (v. o. en farsi)
    Temps de l’avant, Le
    Thelma et Louise (v.o. Thelma and Louise)
    Trafic humain (v.o. Human Trafficking)
    Trois hommes et un couffin
    Trois sœurs (v.o. Paura e amore)
    Un ange à ma table (v.o. An Angel at My Table)
    Une affaire de femmes
    Vent du nord, Le (v.o. North Country)
    Vie secrète des mots, La (v.o. La vida secreta des las palabras)
    Village du péché, Le (autre titre Les bonnes femmes de Riazan)
    Volonté de fer (v.o. Iron Jawed Angels)
    War Zone, The
    Water
    Wendy et Lucy (v.o. Wendy and Lucy)
    4 mois, 3 semaines, 2 jours
    48 heures par jour

    #cinéma #femmes #féminisme

    • D’autres propositions de l’auteure

      Anne Trister, Léa Pool
      Années de plomb, Les, Margarethe von Trotta
      Bagdad Café, Percy Aldon
      Bons débarras, Les, Francis Mankiewicz
      Camille Claudel, Bruno Nuytten
      Chant des sirènes, Le, Patricia Rozema
      Cléo de 5 à 7, Agnès Varda
      Couvre-lit à l’américaine, Jocelyn Moorhouse
      De l’autre côté, Fati Akin
      Des marelles et des petites filles, Marquise Lepage
      Femme de l’hôtel, La, Léa Pool
      Fille à un million de dollars, Clint Easwood
      Gorilles dans la brume, Michael Apted
      Mais qu’est-ce qu’elles veulent ? Coline Serreau
      Ma vie sans moi, Isabel Coixet
      Norma Rae, Martin Ritt
      Petites marguerites, Les, Věra Chytilová
      Playing for Time, Daniel Mann et Joseph Sargent
      Quatre femmes d’Égypte, Tahani Rached
      Rosa Luxembourg, Margarethe von Trotta
      Sans toit ni loi, Agnès Varda
      Séraphine, Martin Provost
      Sonatine, Mireille Lanctôt
      Tout sur ma mère, Pedro Almodovar
      Une femme sous influence, John Cassavetes
      Vieille dame indigne, La, René Allio
      Wanda, Barbara Loden

    • Films proposés dans l’enquête réalisée par Thérèse Lamartine

      A Gun in the House, Ivan Nagy
      A Message from Holly, Rod Holcom
      A Mother’s Prayer, Larry Elikann
      Age of Innocence, The, Martin Scorcese
      Alice’s Restaurant, Arthur Penn
      Amelia Earhart, George Schaefer
      Années de plomb, Les, Margarethe von Trotta
      Baise-Majesté, Francine Pelletier
      Bal des actrices, Le, Maïwenn
      Beaches, Garry Marshall
      Blanche et Marie, Jacques Bernard
      Bleus au cœur, Les, Suzanne Guy
      Bostonniennes, Les, James Ivory
      Boys on the Side, Herbert Ross
      Burning Times, The, Donna Read
      Camille Claudel, Bruno Nuytten
      Carrington, Christopher Hampton
      Céline et Julie vont en bateau, Jacques Rivette
      Chant des mariées, Le, Karin Albou
      Cold Comfort Farm, John Schlesinger
      Comtesse blanche, La, James Ivory
      Coup de foudre, Diane Kurys
      Crimes of the Heart, Bruce Beresford
      Cris et chuchotements, Ingmar Bergman
      Cuisine rouge, La, Paule Baillargeon
      Des lumières dans la grande noirceur, Sophie Bissonnette
      Deux actrices, Micheline Lanctôt
      Du coeur à l’âme avec ou sans Dieu, Suzanne Guy
      Duo pour une soliste, Mireille Dansereau
      Eleonor in her Own Words, Mark Cullingham
      Entre elle et moi, Mireille Dansereau
      Erin Brokovich, Steven Soderbergh
      Eva, Joseph Losey
      Femme de Jean, La, Yannick Bellon
      Filles du Roy, Les, Anne-Claire Poirier
      Forbidden Love, Lynne Fernie et Aerlyn Weissman
      Frances, Graeme Clifford
      Gabrielle Roy, Léa Pool
      Garbo parle, Sydney Lumet
      Goddess Remembered, Donna Read
      Grand remue-ménage, Le, Sylvie Groulx
      Groupe, Le, Sydney Lumet
      Heavenly Creatures, Peter Jackson
      Home for the Holidays, Jody Foster
      Heures, Les , Stephen Daldry
      Howard’s End, James Ivory
      I Love you Alice B. Toklas, Hy Averback
      If These Walls Could Talk 1 et 2, N.Savoca, J. Anderson, M.Co.
      Il y a longtemps que je t’aime, Anne-Claire Poirier
      Isadora, Karel Reisz
      I’ve Heard the Mermaid Singing, Patricia Rozema
      Jamais plus toujours, Yannick Bellon
      Journée de la jupe, La, Jean-Paul Lilienfield
      Jupon rouge, Le, Geneviève Lefebvre
      L’amie, Margarethe von Trotta
      Leage of their Own, Penny Marshall
      Legacy of Pain, Francine Pelletier
      Lettre écarlate, La,Win Wenders
      Life and Time of Frieda Kahl, Amy Stechler et Ken Burns
      Lipstick, Lamont Johnson
      Little Women, Gilian Armstrong
      Long silence, Le, Margarethe von Trotta
      L’une chante, l’autre pas, Agnès Varda
      Madeleine Parent- Tisserande de solidarités, Sophie Bissonnette
      Maison des esprits, La, Bill August
      Maman est chez le coiffeur, Léa Pool
      Mansfield Park, Patricia Rozema
      Mon coeur est témoin, Louise Carré
      Moonlight & Valentino, David Anspaugh
      Mrs Dalloway, Marleen Gorris
      Orlando, Sally Potter
      Paradise Road, Bruce Beresford
      Partition pour voix de femmes, Sophie Bissonnette
      Passion Béatrice, La, Bertrand Tavernier
      Persona, Ingmar Bergman
      Plafond de verre, Le, (1992), Sophie Bissonnette
      Plafond de verre, Le, (2004), Yamina Benguigui
      Pour l’amour d’une femme, Luis Mandoki
      Pourvu que ce soit une fille, Mario Monicelli
      Prix d’une femme, Le, Gérard Krawczyk
      Rebelles ou la rage au cœur, Léa Pool
      Réjeanne Padovani, Denys Arcan
      Rumeur, La, William Wyler
      Salmonberries, Percy Adlon
      Sense and Sensibility, Ang Lee
      Sexy Inc., Sophie Bissonnette
      Sofie, Liv Ulmann
      Sonate d’automne, Ingmar Bergman
      Sonia, Paule Baillargeon
      Suzie, Micheline Lanctôt
      Tendre passion, James L. Brooks
      Trois princesses pour Roland, André-Line Beauparlant
      Un rêve japonais, Doris Dörie
      Veronica Guerin, Joel Schumacher
      Volver, Pedro Almodovar
      When Night is Falling, Patricia Rozema
      White Room, The, Patricia Rozema
      Women’s Room, The, Glenn Jordan
      Yentl, Barbra Streisand

    • Suggestions des cinéphiles

      À cinq heures de l’après-midi, Samira Makhamalbaf
      Amélia, Mira Nair
      Alice au pays des merveilles, Tim Burton
      Allemagne, mère blafarde, Helma Sanders-Brahms
      Amour nu, L’, Yannick Bellon
      À tout prendre, (1964), Claude Jutras
      Brick Lane, Sarah Gavron
      Bureaux de Dieu, Les, Claire Simon
      Caramel, Nadine Labaki
      Cherry Blossom, Doris Dörrie
      Choix de Sophie, Alan J. Pakula
      Christine, Christina, Stefania Sandrel
      Corne de chèvre, La, Koziat Rog
      Couleur, La, Tate Taylor
      Courage d’Irena Sendler, Le, John Kent Harrison
      Dame en couleurs, La, (1985), Claude Jutras
      Diablesse, La, Susan Seidelman
      Die Femde - When We Leave, (2010), Feo Aladag
      Donation, La, Bernard Émond
      Enfants du silence, Les, Randa Haines
      Fatma, Khaled Ghorbal
      Fausta, Claudia Llosa
      Femme aux cinq éléphants, La, Vadim Jendreyko
      Fleur de neige et l’éventail secret, Wayne Wang
      For Coloured Girls, Tyler Perry
      Frozen River, Courtney Hunt
      Grandes chaleurs, Les, Sophie Lorrain
      Hamsayeh, Nagmeh Shirkhan
      Helen, Sandra Nettlebeck
      Hérisson, Le, Mona Achache, 2009 (L’élégance du hérisson) Josiane Balasko
      Incendies, Denis Villeneuve
      India Song, Marguerite Duras
      Jeanne M., côté cour, côté coeur, Annie Chevallay, Josée Dayan et Pierre-André Bouta
      Joue-la comme Beckham, Gurinder Chadha
      Kamouraska, (1973), Claude Jutras
      Kids are All Right, The, Lisa Cholodenko
      L’aveuglement, Fernando Meirelles
      L’imposture, Ève Lamont.
      Loin d’elle, Sarah Polley
      Mariage de Rachel, Le, Jonathan Demme
      Mary Shelley, Guylaine Dionne
      Mères et filles, Julie Lopez-Curval
      My Brillant Carreer, Gillian Armstrong
      Nannerl, la soeur de Mozart, René Féret
      Osama, Siddik Barmak
      Palmes de M. Schutz, Les, Claude Pinoteau
      Pink Sari, Kim Longinotto
      Poème, Le, Chang-Dong Lee
      Première fois que j’ai eu vingt ans, La, Lorraine Lévy
      Rien que la vérité, Rod Lurie
      Runaways, The, Floria Sigismondi
      Serveuse, La, Adrienne Shelly
      Serveuses demandées, Guylaine Dionne
      Sur la route de Madison, Clint Easwood
      Source des femmes, La, Radu Mihaileanu
      Trois temps après la mort d’Anna, Catherine Martin
      Tromper le silence, Julie Hivon
      Trou noir (Rabbit Hole), John Cameron Mitchell
      Une journée particulière, Ettore Scolla
      Vie des autres, La, Florian Henckel von Donnersmarck
      Villa Amalia, Benoît Jacquot
      Vision - La vie d’Hildegarde von Bingen, Margarethe von Trotta
      Voleur de vie, Yves Angelo
      Virgin Suicides, The, Sofia Coppola
      Whistleblower, The, Larysa Kondracki
      Winter’s Bone, Debra Granik
      Women without Men, Shirin Neshat

  • Au tribunal, #Mediapart face à la méthode #FN
    https://www.mediapart.fr/journal/france/100416/au-tribunal-mediapart-face-la-methode-fn

    Le directeur de la rédaction de Mediapart, Edwy Plenel, a comparu vendredi 8 avril devant le tribunal correctionnel de Paris. Un proche de #Marine_Le_Pen, élu FN au conseil régional d’Ile-de-France, l’accuse de diffamation. Démonstration, sous le regard de Marianne, des méthodes employées par l’extrême droite vis-à-vis des journalistes.

    #France #Axel_Loustau #extrême_droite #Front_national #Justice #Olivier_Duguet

  • Les preuves de la sauvagerie de proches du #Front_national
    https://www.mediapart.fr/journal/france/210316/les-preuves-de-la-sauvagerie-de-proches-du-front-national

    Mediapart s’est procuré neuf #vidéos où l’on voit le chef du #GUD à Paris, #Logan_Djian, agresser et violenter l’un des anciens responsables de ce groupuscule extrémiste. Mis en examen pour « violences aggravées », Logan Djian a vu sa détention provisoire levée contre une caution de 25 000 euros. Des enquêteurs s’interrogent sur l’origine de cette somme, qui pourrait être liée à une société créée par #Axel_Loustau, trésorier du micro-parti de Marine Le Pen, conseiller régional #FN et responsable du FN dans les Hauts-de-Seine.

    #France #agression #Financière_AGOS #Financière_Sogax #Loïk_Le_Priol

  • Gérer les ruptures - New York Times
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/141246307693

    Rompre une relation semble être devenu plus compliqué à l’heure de Facebook, rappelle Penelope Green pour le New York Times. Depuis novembre, Facebook a lancé un kit pour gérer ses documents liées aux ruptures (disponible seulement sur mobile et aux Etats-Unis pour l’instant), imaginé par une nouvelle équipe chargée “de la compassion”, permettant de réduire l’information provenant d’un ou d’une ex., de masquer des messages, etc. L’équipe en charge de la compassion a pour objectif de rendre les interactions via FB plus humaines. Ils créent des outils pour aider à faire face à l’intimidation en ligne, à l’agression ou à l’anorexie… et travaillent avec le Greater Good Science Center de Berkeley et le Centre pour l’intelligence émotionnelle de Yale. Des projets sont en cours pour identifier et prévenir les idées (...)

    #psychologie #design

    • Depuis le 1er janvier je suis officiellement genevoise... j’arrête de pleurer en m’identifiant à mes ex-compatriotes tessinois.
      Mais c’est vrai @odilon : je ne ris pas... car c’est une victoire au goût amer. Et qu’on a perdu sur le Gothard.
      Mais soit. C’est quand même une beau score. Nécessaire pour respirer et continuer à lutter.

    • @odilon : sur l’autre initiative, celle contre la spéculation alimentaire :
      Le monde du négoce mesure son impopularité malgré le rejet de l’initiative anti-spéculation

      L’initiative des Jeunes socialistes est refusée par 60% des votants, un score moins massif qu’espéré. Le secteur du trading de matières premières va devoir travailler dur pour améliorer son image

      http://www.letemps.ch/suisse/2016/02/28/monde-negoce-mesure-impopularite-malgre-rejet-initiative-anti-speculation

    • François Cherix : la Suisse face au risque d’une « dictature populiste »

      Dimanche 28 février, les électeurs se prononcent pour la seconde fois en cinq ans sur « le renvoi des étrangers criminels ». Homme de gauche et essayiste, François Cherix est l’une des rares personnalités suisses à dénoncer les dérives de la démocratie directe helvétique, devenue une machine à produire des référendums toujours plus xénophobes.

      De notre correspondante à Genève. - Ce dimanche 28 février 2016, les Suisses sont une fois de plus appelés aux urnes pour se prononcer sur le « renvoi des étrangers criminels ». Une fois de plus car déjà, en novembre 2010, 52,9 % d’entre eux avaient voté en faveur d’une « initiative populaire » lancée par l’Union démocratique du centre (UDC, un parti de droite nationaliste) et qui portait exactement sur le même thème. Le parlement disposait de cinq ans pour inscrire cette votation dans le code pénal. Une modification législative a finalement vu le jour en mars 2015, prévoyant le renvoi des étrangers condamnés pour meurtre, lésion corporelle grave, escroquerie, vol avec effraction, traite d’être humains, pédophilie, trafic de drogue ou encore terrorisme. Un texte déjà considéré comme très dur et stigmatisant par la gauche.

      Mais en 2012, estimant que les choses n’allaient pas assez vite ni assez fort, l’UDC a court-circuité le processus en lançant une seconde initiative, intitulée « Pour le renvoi effectif des étrangers criminels (initiative de mise en œuvre) ». Toujours dans la surenchère et dopés par la crise des migrants qui touche l’Europe, les nationalistes populistes exigent un tour de vis encore plus fort.

      Cette fois-ci, les électeurs se voient proposer d’inscrire directement dans la Constitution le catalogue de tout ce qui peut mener à l’expulsion des étrangers délinquants. Du jamais vu ! Une première liste énumère les manquements à la loi qui conduiront à leur renvoi automatique (du meurtre, au viol en passant par le cambriolage et… l’abus en matière d’aide sociale). Une seconde liste, qui comprend entre autres les lésions corporelles simples, la violence contre les autorités ou la dénonciation calomnieuse, vaudra à leurs auteurs d’être expulsés pour peu qu’ils aient été condamnés dans les dix dernières années, même pour une peine légère. Ce qui viole le principe de proportionnalité et risque d’aboutir à des situations inhumaines.

      « L’Italien né en Suisse et au bénéfice d’un permis C [permis de 10 ans – ndlr] condamné à une amende pour excès de vitesse il y a quelques années et qui se laisse aller un soir à donner un coup de poing à un importun devra être automatiquement expulsé », relevait récemment Le Temps. Le texte de l’UDC fait ainsi table rase de la « clause de rigueur » prévue par le texte parlementaire lié à la première initiative de 2010 et qui permet au juge de tenir compte de la situation particulière des étrangers étant nés ou ayant grandi en Suisse avant de décider de leur renvoi.

      La campagne a été particulièrement vive et un large front – de la gauche à la droite en passant par les milieux bancaires et économiques – s’est constitué contre le texte considéré comme « barbare ». Un appel urgent aux Suissesses et aux Suisses a été lancé par de nombreuses personnalités, hommes politiques et artistes qui estiment que « l’initiative de mise en œuvre » de l’UDC « invalide l’État de droit, viole la séparation des pouvoirs, bafoue les droits humains », et qu’elle soumet les « secondos » (les étrangers nés en Suisse) à « un droit d’exception ».

      François Cherix François Cherix
      Si les derniers sondages indiquent que le texte de l’UDC est en perte de vitesse (46 % de « oui » contre 49 % de « non ») et ne sera sans doute pas adopté, c’est désormais le modèle de démocratie directe qui est sur la sellette. Homme de gauche, essayiste et européen convaincu, François Cherix est l’une des rares voix en Suisse à dénoncer les graves dérives du modèle helvétique. Il est auteur d’un ouvrage à paraître le 8 mars prochain (Qui sauvera la Suisse du populisme ?, éditions Slatkine). Nous l’avons rencontré à Lausanne.

      Est-ce qu’avec cette seconde initiative populaire, l’UDC a franchi une nouvelle étape ?

      François Cherix : Le texte s’inscrit dans une longue série d’initiatives populistes qui désignent des boucs émissaires à la vindicte populaire. Dans ce sens, il n’y a rien de nouveau. Mais la démarche est totalement originale puisqu’elle a été lancée en réponse à une première votation sur laquelle les Suisses avaient dit oui en 2010. C’est une cannibalisation de la volonté populaire. L’UDC court-circuite le processus institutionnel et propose des mesures encore plus drastiques que celles déjà approuvées sur le même sujet. C’est une sorte de putsch qui évacue complètement le travail du parlement, chargé de faire les lois, et élimine aussi la justice suisse avec des éléments applicables automatiquement sans que les juges ne puissent statuer. Pour l’UDC, c’est une manière simple de montrer que le parlement ne fait pas son travail et qu’une fois de plus, le peuple est victime des élites.

      Les derniers sondages donnent l’initiative perdante, donc le pire semble être déjà écarté…

      Oui, sauf grosse surprise, l’initiative ne passera pas. Mais la ligne rouge de l’infamie est repoussée. Comme tous les mouvements populistes, l’UDC ne s’arrêtera pas là. Le parti va continuer à bombarder le système de propositions dangereuses pour l’équilibre des pouvoirs. Il y a beaucoup de choses effrayantes dans les pipelines. Actuellement, l’UDC récolte des signatures pour une proposition qui tend à vouloir éliminer le droit international comme un élément exogène du droit suisse et à fonder le primat du droit suisse [l’initiative « Le droit suisse au lieu des juges étrangers, dite initiative pour l’autodétermination » – ndlr]. D’autres propositions sont en chantier. Contre les étrangers et l’Europe, cela ne s’arrêtera pas non plus. Avec cette prolifération des initiatives populaires sur des sujets dangereux pour la démocratie, on joue à la roulette russe. Cela annonce une forme de dictature populiste.

      On a l’impression qu’en Suisse, il est possible de voter sur tout et n’importe quoi.

      Oui, il est très facile de lancer une initiative populaire (les citoyens qui récoltent 100 000 signatures en l’espace de 18 mois peuvent proposer une modification de la constitution fédérale qui sera soumise à une « votation populaire », alors que le « référendum » permet de se prononcer sur une loi déjà adoptée). Comme vous le dites, on peut pratiquement voter sur tout et n’importe quoi : sur des choses anodines comme la largeur des camions, ou encore les cornes des vaches (une collecte de signatures est en cours pour savoir si l’on accorde des subsides aux paysans qui gardent les cornes de leurs vaches). Mais on peut aussi se pencher, comme c’est le cas ce dimanche, sur des objets qui mettent en péril des droits fondamentaux comme le principe de proportionnalité en justice. Ou qui remettent en cause des accords internationaux comme « l’initiative contre l’immigration de masse » adoptée en 2014, en totale contradiction avec l’accord de libre circulation signé avec Bruxelles. Aucun garde-fou, aucun interdit ne peut empêcher la démocratie suisse de défaire la démocratie.

      Depuis une quinzaine d’années, il y a un assèchement de la pensée politique

      Dans une récente tribune publiée dans Le Temps, vous écrivez que le modèle suisse est au bord du chaos. Qu’entendez-vous par là ?

      D’une participation citoyenne, nous sommes passés à une domination de la démocratie d’opinion. Il est utile de rappeler qu’il s’agit d’un système rustique, inventé au XIXe siècle et qui fonctionne avec deux exigences principales : une haute conscience citoyenne et une société à évolution lente, stable, avec des principes d’autorité bien structurés. Or depuis le début du XXIe siècle, nous sommes, et c’est le cas dans toutes les démocraties européennes, dans des systèmes extrêmement rapides, avec des opinions volatiles et extrémistes, sur fond de nouvelles technologies. Nous avons complètement muté. Parce qu’il est aujourd’hui très facile de réunir des signatures, ou de voter comme on met un « like » sur un sondage, nous sommes maintenant dans un système où l’on vote quatre fois par an sur une douzaine de textes.

      Mais ces votations ne jouent-elles pas aussi un rôle de soupape pour les populismes ?

      Non, l’expérience montre que cela ne sert pas de soupape. Bien au contraire. C’est grâce aux votations récurrentes sur des thèmes populistes que l’UDC a grossi, devenant le premier parti de Suisse (29,4 % des voix aux législatives d’octobre 2015). Plus les campagnes xénophobes ou europhobes se multiplient, plus les sentiments et les décisions europhobes et xénophobes imprègnent la politique suisse. C’est la raison pour laquelle l’UDC les a multipliées.

      Cela a donné aux idées populistes une sorte de validation sociétale. Les médias et les citoyens sont obligés de s’en saisir. On est dans un système qui s’autoalimente et qui inféode tout le monde à la même doxa : à savoir qu’il s’agit de la voix du peuple et qu’il faut la respecter. Pendant longtemps, l’initiative populaire était un moyen exceptionnel de créer une situation politique ou d’exercer un contre-pouvoir. C’est devenu un a priori pour faire de la politique en Suisse, un instrument de communication et de conquête de l’opinion.

      Les affiches de l’UDC sur Les affiches de l’UDC sur "les étrangers criminels".

      Vu de l’extérieur, le système est pourtant séduisant. Le « matériel de vote » envoyé aux électeurs suisses est complet, il y a des débats, de nombreux articles dans la presse. On a l’impression que le citoyen peut largement s’informer…

      J’ai moi-même des amis français qui idéalisent le système suisse. Mais quand on vote quatre fois par an, le système a tendance à se déprécier et l’abstention est forte. Depuis une quinzaine d’années, il y a un assèchement de la pensée politique. On est dans une démocratie de type pointilliste qui focalise sur des sujets polémiques, émotionnels et parfois insignifiants, au détriment de choix de société. Il y a aussi une dévaluation de la représentation nationale. Les élus perdent leur pouvoir face à la démocratie directe. Ce qui compte pour les Suisses, c’est de voter, ce n’est plus d’élire.

      C’est un bilan assez effrayant. Pourtant, en Suisse, très peu d’intellectuels ou d’hommes politiques osent s’attaquer à la démocratie directe. Pourquoi ?

      En Suisse, il existe un gigantesque tabou autour de cette question. L’idée de la démocratie directe fait partie des mythes fondateurs. Le pays n’arrive pas à se percevoir comme une démocratie banale qui a des points forts et aussi des points très faibles.

      Il faudrait oser affronter le populisme, thématiser cette question comme un problème de société fondamental. J’essaie d’inciter mes amis socialistes à se pencher sur le sujet, car le pays ne pourra pas faire l’économie de ces débats. Mais pour l’instant, c’est un sujet sur lequel on a les meilleures discussions de couloir, mais jamais de prises de position publiques. Les partis ne veulent pas être présentés comme des ennemis du peuple. Certains cultivent l’illusion que le système va finir par s’autoréguler et que le peuple va finir par comprendre.

      Que faudrait-il faire ?

      Les débuts d’une prise de conscience sont là, mais il faudra encore une ou deux expériences très douloureuses pour qu’on passe à l’acte. Deux réformes seraient fondamentales. La Suisse a absolument besoin d’une cour constitutionnelle. On pourrait avoir un examen a priori des textes d’initiative proposés à signature, avec un certain nombre de paramètres précis qui permettraient de les valider ou non. Ce serait une forme de restriction, mais aussi de sécurité. Cela permettrait d’avoir le meilleur du système et pas le pire. Ensuite, il faudrait augmenter fortement le nombre de signatures requis pour déposer une initiative populaire. Actuellement, 1,2 % des citoyens peuvent mobiliser 100 % des votants sur n’importe quel sujet, y compris les cornes des vaches. C’est totalement déraisonnable.

      Mais l’UDC, qui est le premier parti de Suisse, ne veut pas entendre parler d’une quelconque réforme du système de démocratie directe…

      Oui, nous sommes dans un cercle totalement vicieux. Les mouvements populistes font du système actuel la base de toute l’existence du pays et poussent des hurlements dès qu’on effleure le sujet. Je sais très bien de quoi je parle. Après la publication de la tribune publiée dans Le Temps que vous évoquiez, j’ai eu des réactions fortes d’approbation, même des coups de téléphone de patrons qui disaient : « Maintenant ça suffit, je vous suis complètement. » Mais j’ai aussi reçu, dans des courriels, des menaces violentes venant des populistes…

      Les Suisses ont toujours l’impression qu’ils sont différents des autres

      Christoph Blocher, le leader historique de l’UDC. Christoph Blocher, le leader historique de l’UDC.
      En Suisse, l’UDC, malgré ses positions obsessionnellement anti-étrangers, ses campagnes d’affichage racistes, est considérée comme un parti « classique ». Les médias se prêtent aussi au jeu de cette banalisation. Qu’en pensez-vous ?

      L’UDC est clairement un mouvement populiste de type Front national, il se rapproche aussi des blocs identitaires des pays du Nord. Son corpus intellectuel et programmatique est à 95 % le même que celui de ces mouvements. La seule différence, c’est son orientation ultralibérale du point de vue économique. Le parti a aussi une spécificité. Il est né quand ses leaders populistes, comme Christoph Blocher, ont fait dans les années 1980 une OPA sur un petit parti – le parti agrarien – totalement moribond et qui était en déshérence. Ils ont acheté une coque vide. À cause de cette histoire, l’immense majorité des médias, des élus, des politologues et des citoyens traitent l’UDC comme le parti socialiste, ou comme les partis de la droite bourgeoise, avec les mêmes schémas de pensée et les mêmes grilles de lecture.

      N’est-ce pas aussi une forme de déni ?

      Le pays ne s’est pas constitué de manière classique, par la construction d’un sentiment national. Il s’est bâti un peu par un hasard de l’Histoire et les Suisses ont toujours l’impression qu’ils sont différents des autres et que ce qui se passe chez eux est unique. Ils n’ont pas connu les deux dernières guerres mondiales. Ils n’ont pas fait l’expérience des fascismes et du nazisme en tant que mouvements susceptibles de provoquer la ruine du pays. Ici, il y avait autant d’antisémites qu’ailleurs et ils avaient même pignon sur rue. On connaît le rôle de back-office, de plateforme industrielle des nazis que la Suisse a joué durant la Seconde Guerre mondiale. Tout est archi documenté. Mais ce qui est fondamental, c’est l’idée que le danger est ailleurs, que les fascistes et les nazis sont ailleurs. C’est un déni de réalité.

      Pourtant, ici, la parole populiste et ultranationaliste semble être totalement libérée…

      Oui, en Suisse il est très difficile de faire condamner quelqu’un pour des propos racistes. Je me souviens d’une émission à la Radio suisse romande où étaient invités Marine Le Pen et Oscar Freysinger (l’un des leaders valaisans de l’UDC). Ils faisaient ami-ami, se disant en lutte pour défendre les « identités européennes ». Marine Le Pen a alors dit son admiration pour Freysinger et elle a ajouté quelque chose comme : « Malheureusement, en France, je ne peux pas dire tout ce qu’il dit car j’aurais beaucoup plus d’ennuis. »

      La « respectabilité » de l’UDC tient-elle aussi au fait qu’il s’agit d’un parti gouvernemental puisque, sur les sept conseillers fédéraux (ministres), on compte aujourd’hui deux UDC ?

      L’UDC est au gouvernement parce que le conseil fédéral n’est pas au sens propre du terme un gouvernement. C’est un collège, une somme d’individus venus d’horizons différents et qui exercent des fonctions exécutives. Comme pour la démocratie directe, cela a longtemps fonctionné parce qu’on y mettait des UDC modérés et que le parti tolérait encore que ses ministres s’émancipent de la pensée du mouvement. Depuis que Christoph Blocher a fait un passage au conseil fédéral, l’UDC ne joue pas le jeu de la concordance.

      Certains de nos grands rêveurs disent : on va mettre un second conseiller fédéral au gouvernement et ils vont se normaliser. Or, soixante-quatre minutes après l’élection de Guy Parmelin [le dernier ministre UDC à être entré au conseil fédéral – ndlr], le président du groupe UDC au parlement a dit : « On va redoubler d’ardeur, on va lancer des initiatives populaires. » On voit qu’il n’y a aucune normalisation du parti par le passage au pouvoir.

      Le système de concordance est-il lui aussi moribond ?

      La concordance a longtemps fonctionné car, au moins sur la vision de la démocratie et de l’État, il y avait un vrai consensus entre la gauche et la droite. Maintenant, on a un gouvernement avec deux ministres dont le parti veut sortir la Suisse de la Convention européenne des droits de l’homme. Et ils posent tous sur la même photo en souriant. Nous sommes dans l’aberration complète !

      Vous estimez que la démocratie directe helvétique est malade avec ses votes compulsifs sur des thèmes populistes. Mais en France, on souffre d’un manque de démocratie, avec une classe politique totalement déconnectée des réalités…

      La France et la Suisse sont dans des contrastes fascinants. Il y a une nation qui a une grande histoire et un tout petit pays un peu là par hasard. Ils ont une langue commune, mais des systèmes de pensée politique diamétralement opposés. Soit les deux pays s’idéalisent, soit ils se dénigrent. Tous deux ont une propension à faire la morale au monde entier, avec d’un côté l’universalisme français, de l’autre le moralisme suisse.

      Les deux systèmes auraient besoin de perfusions réciproques. Il faut absolument une perfusion de jacobinisme français et de clarté de pensée systémique en Suisse. En France, qui est ma seconde patrie, il y a une violence contenue de gens qui se sentent dépossédés de leur destin. C’est le système du chèque en blanc. J’élis le président de la République et le parlement, mais ensuite je n’ai rien à dire. Je dois subir. Tout vient d’en haut et même dans ma région, je n’ai pas de pouvoir. C’est un système binaire : le peuple contre le roi. Il faudrait introduire en France des éléments de démocratie participative, avoir des processus de consultation plus fréquents. Il faudrait métisser les systèmes.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/270216/francois-cherix-la-suisse-face-au-risque-d-une-dictature-populiste

  • The ruling class meets at Davos - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2016/01/19/pers-j19.html

    The ruling class meets at Davos
    19 January 2016

    On Wednesday, some 2,500 corporate executives, celebrities and government officials will converge at the World Economic Forum in Davos, Switzerland to discuss “improving the state of the world” between skiing the alpine slopes and $1,000-a-plate gala dinners.

    The heads of Goldman Sachs, JPMorgan Chase and virtually every other major bank and hedge fund will rub shoulders with the government officials nominally in charge of regulating them, including US Treasury Secretary Jacob Lew, Commerce Secretary Penny Pritzker and European Central Bank President Mario Draghi.

    #davos #ruling_class #refondation_du_capitalisme

  • Naturaliser la #logique
    http://www.laviedesidees.fr/Naturaliser-la-logique.html

    La philosophe anglaise Penelope Maddy tente depuis une trentaine d’années de naturaliser la logique, c’est-à-dire de fonder ses opérations sur l’expérience la plus ordinaire possible. Un parcours qui la mène de Kant à l’ethnographie, en passant par Wittgenstein.

    Livres & études

    / #naturalisme, logique

    #Livres_&_études

  • L’argent et le #patrimoine des Le Pen provoquent des enquêtes à répétition
    https://www.mediapart.fr/journal/france/231215/largent-et-le-patrimoine-des-le-pen-provoquent-des-enquetes-repetition

    Les Le Pen lors du congrès du #FN, en novembre 2014, à Lyon. © Reuters La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique reproche à #Marine_Le_Pen et son père d’avoir sous-évalué leurs déclarations de patrimoine et a saisi la justice. De l’héritage Lambert, qui a rendu #Jean-Marie_Le_Pen millionnaire en 1976, à l’enquête ouverte en 2013 sur son patrimoine, les questionnements sont nombreux sur la fortune familiale. La présidente du FN fait déjà face à deux enquêtes judiciaires visant son parti.

    #France #argent #compte #déclaration_de_patrimoine #Front_national #Gérald_Gérin #HATVP #micro-parti

  • Penny White : Pourquoi j’ai cessé de détester les « TERFs »

    https://tradfem.wordpress.com/2015/12/19/pourquoi-jai-cesse-de-detester-les-terfs

    Personnellement, ça ne me coûte rien de reconnaître la féminité des transfemmes. C’est un moyen facile et économique de me sentir moralement supérieure et politiquement intègre (et je soupçonne que c’est la raison pour laquelle cette attitude est si populaire dans les milieux féministes libéraux). Heureusement pour moi, être trans-inclusive et féministe radicale est parfaitement cohérent au plan historique. Andrea Dworkin, l’une des éminentes mères fondatrices du féminisme radical, a non seulement accepté les personnes transgenres (qu’on appelait « transsexuelles » au début des années 70), mais a plaidé pour leur accès gratuit à des chirurgies et des traitements hormonaux.
    [...]
    J’accueille donc mes sœurs transgenres et je refuse de les rejeter. Mais je ne rejetterai pas pour autant celles de mes sœurs qu’on qualifie de « trans-exclusives ». J’écouterai leur point de vue avec respect. Je militerai avec elles pour démanteler la misogynie systémique et je lutterai pour libérer les femmes de notre statut, apparemment éternel, de sous-hommes. Et si les transfemmes sont avisées, elles en feront de même.

    Traduction française : Tradfem
    Article original : http://www.feministcurrent.com/2015/11/10/why-i-no-longer-hate-terfs

    #Penny_White est une féministe radicale, écrivaine indépendante qui vit à San Francisco. Elle a un diplôme de master en psychologie, avec spécialisation sur le trauma sexuel dans l’enfance ; elle a travaillé pendant une dizaine d’années comme assistante sociale et paire conseillère pour des personnes avec un handicap mental vivant dans la pauvreté. Penny est actuellement bénévole au Projet Gubbio à San Francisco, qui aide des personnes de tous âges et capacités se trouvant sans logement. Suivez la sur Twitter https://twitter.com/kindsoftheart.

    #terf #féminisme_radical #feminist_current #tradfem

    • A midi, la Cheffe du resto vient nous prendre les assiettes, avec sa veste blanche avec son nom brodé. Je dis « bonjour madame », elle me reprend « bonjour mademoiselle », je lui fais part de mon étonnement, « les féministes ont obtenu qu’on utilise de madame » et là, elle répond « les féministes parfois... » avec moue de réprobation. Je coupe court d’un « votre plat était parfait ». S’en suivent des échanges sur le choix du dessert, et elle repart en insistant sur le mademoiselle (et en insistant aussi sur le fait que tout est fait maison, parce que j’ai eu l’air soupçonneux en insistant que je voulais un dessert maison (oui je suis chiant, je sais)).

      Tout cela pour dire que oui, la façon de traiter de ces sujets est sacrément clivante... et pas toujours avec ceux que l’on imagine...

    • On ne parle pas de la même chose, désolé de m’incruster en quelque sorte, mais pour mon sujet là, la nana qui est contente de me contredire en insistant sur le mademoiselle, j’ai la sensation qu’il s’agit de ce que tu dis : l’identité sociale. L’identité. Le féminisme des « madame » et du « poil aux pattes », c’est le féminisme qui est ressenti, j’ai l’impression, comme une façon de nier l’identité « féminine ». D’où les rejets parfois violents, comme on l’observe sur ce post là, où une femme raconte les commentaires navrants que son texte sur sa volonté de ne plus s’épiler a pu produire et sur ce que cela révèle sur l’état du féminisme... ou de la société... ou de combien le féminisme parfois peut se heurter à l’identité « féminine ». Bref, y-a un truc là dessus à creuser j’ai l’impression.

    • Extrait :

      Une autre pionnière du féminisme radical, Catharine MacKinnon, a dit la phrase suivante à propos des transfemmes : « Quiconque s’identifie comme une femme, veut être une femme et se présente en public comme une femme, en est une en ce qui me concerne. »

      Le lien dans le texte est un entretien, publié le 7 avril 2015, avec #Catharine_MacKinnon, dans lequel elle commente des interventions d’autres féministes ou discute par exemple des lois autour des toilettes :
      https://www.transadvocate.com/sex-gender-and-sexuality-the-transadvocate-interviews-catharine-a-mac

      Mais la phrase est tirée d’un entretien paru le 9 mars 2015 sur le site On Century Avenue, un journal étudiant de NYU Shangai (?) :

      Through the course of this conversation, Dr. MacKinnon provides her stance on the topics of gay prostitution, transgender inequality, and sexist culture.

      (...)

      Certain things that I have had an inkling about have grown over time, for example, concerning transgender people. I always thought I don’t care how someone becomes a woman or a man; it does not matter to me. It is just part of their specificity, their uniqueness, like everyone else’s. Anybody who identifies as a woman, wants to be a woman, is going around being a woman, as far as I’m concerned, is a woman. Many transwomen are more feminist than a lot of born women who don’t much want to be women (for understandable reasons), who don’t really identify with women, some of whom are completely anti-feminist. The fact that they’re biologically female does not improve things.

      To me, women is a political group. I never had much occasion to say that, or work with it, until the last few years when there has been a lot of discussion about whether transwomen are women. I discovered I more or less have always had a view on it, developed through transwomen I know, and have met, including prostituted ones, who are some of the strongest feminists in opposition to prostitution I’ve ever encountered. They are a big improvement on the born women who defend pimps and johns, I can tell you that. Many transwomen just go around being women, who knew, and suddenly, we are supposed to care that they are using the women’s bathroom. There they are in the next stall with the door shut, and we’re supposed to feel threatened. I don’t. I don’t care. By now, I aggressively don’t care.

      Simone de Beauvoir said one is not born, one becomes a woman. Now we’re supposed to care how, as if being a woman suddenly became a turf to be defended. I have become more impassioned and emphatic as I have become more informed, and with the push-back from colleagues who take a very different view. Unfortunately some people have apparently physically defended their transition, also. This kind of change develops your views is a further in response to a sharpening of developments in the world. But the law Andrea Dworkin and I wrote gives “transsexuals” rights explicitly; that was 1983. We were thinking about it; we just didn’t know as much as it is possible to know now.

      http://oncenturyavenue.org/2015/03/harm-is-harm-hello

  • Penny White : Un mot de remerciement aux féministes « carcérales/sexe-négatives »

    https://tradfem.wordpress.com/2015/12/17/penny-white-un-mot-de-remerciement-aux-feministes-carceralessexe-

    Parler de féminisme « sexe-négatif » est une calomnie adressée aux féministes critiques de l’exploitation sexuelle commerciale ; elle l’est à la fois par les masculinistes et par les féministes qui sont partisanes de ce qu’elles appellent le « travail du sexe ». Les féministes critiques de l’industrie du sexe sont accusées d’être « sexe-négatives » parce que nous pensons que le sexe devrait toujours être mutuellement agréable et dénué d’exploitation. Nous luttons contre l’industrie du sexe non seulement parce qu’elle détruit les vies de femmes (et d’enfants) vulnérables, mais aussi parce qu’elle promeut l’idée que les femmes et les filles sont des objets de consommation à l’intention des hommes.

    La notion de « féminisme carcéral », elle, sert à définir toute féministe qui pense que le système juridique pénal devrait protéger et servir les femmes qui sont victimes de viol et d’autres formes de violence masculine (même si beaucoup d’entre nous, y compris moi, sommes opposées à toute incarcération de délinquants non violents). Les personnes qui se disent opposées à ce « féminisme carcéral » pensent sans doute que les victimes de la violence de genre devraient éviter le système pénal, et que les violeurs et agresseurs conjugaux ne devraient jamais faire l’objet de poursuites pénales.

    Traduction française : Tradfem
    Article original : http://www.feministcurrent.com/2015/10/05/a-thank-you-note-to-carceralsex-negative-feminists

    #Penny_White est une féministe radicale, écrivaine indépendante qui vit à San Francisco. Elle a un diplôme de master en psychologie, avec spécialisation sur le trauma sexuel dans l’enfance ; elle a travaillé pendant une dizaine d’années comme assistante sociale et paire conseillère pour des personnes avec un handicap mental vivant dans la pauvreté. Penny est actuellement bénévole au Projet Gubbio à San Francisco, qui aide des personnes de tous âges et capacités se trouvant sans logement. Suivez la sur Twitter https://twitter.com/kindsoftheart.


    #féminisme_carcéral #féminisme_sexe_négatif #féminisme_libéral #tradfem #feminist_current

  • Régionales : le FN en tête dans six régions
    https://www.mediapart.fr/journal/france/061215/regionales-le-fn-en-tete-dans-six-regions

    Couleur des régions après le 1er tour Au soir du 6 décembre, le Front national arrive en tête du premier tour des élections régionales dans six régions (sur treize), avec plus de 28% des suffrages à l’échelle de la #France métropolitaine. En région Paca, Marion Maréchal-Le Pen, tête de liste FN, est à plus de 40 % comme Marine Le Pen dans sa région. Dans ces deux régions, le PS retire ses listes. Nicolas Sarkozy refuse de son côté tout retrait ou fusion de liste avec le PS.

    #élections_régionales_2015 #politique #réactions #résultats