person:pete townshend

  • Le fabricant de guitares iconiques Gibson connaît des difficultés financières
    http://www.konbini.com/fr/entertainment-2/guitares-gibson-bientot-faillite

    Gibson, le célèbre fabricant de guitares et de matériel audio est au plus mal financièrement. La faillite n’est pas encore là, mais semble inévitable.

    Qu’elle soit électrique, acoustique ou basse, il y a de forte chance que vous, si vous êtes guitariste, ayez déjà eu entre les mains, une gratte de la marque Gibson, et particulièrement son modèle phare, Les Paul. C’est en tout cas le cas pour une flopée d’artistes rock tels que B.B. King, Eric Clapton, The Edge, Slash, Bob Dylan, Keith Richards, Pete Townshend ou encore Mark Knopfler. Tant d’ambassadeurs qui pourtant n’empêchent pas actuellement la société basée à Nashville de souffrir de difficultés financières. Créée en 1902, la société basée à Nashville dans l’État du Tennessee serait en effet proche de la faillite après 116 ans de bons et loyaux services.

    La nouvelle nous vient du journal local Nashville Post qui a relevé le communiqué du patron de l’entreprise Henry Juszkiewicz. Conscient de la situation, il a affirmé qu’il voulait éviter la faillite à tout prix. Pour ce faire, il devra restructurer ses dettes et trouver de nouveaux investisseurs. Un redressement qui ne sera néanmoins pas une mince affaire puisque l’actuel PDG se heurte actuellement à un bras de fer avec ses créanciers au sujet de mauvaises décisions commerciales passées.

  • Live Report - Lemon Twigs + Lo Moon au Grand Mix - Lille La Nuit.com
    http://www.lillelanuit.com/live-report/concerts/lemon-twigs-lo-moon-au-grand-mix

    Après un passage au Bistrot de Saint So pour apprécier comme il se doit la nouvelle formule et les nouveaux titres de {TFP} live, il a fallu se dépêcher pour aller au Grand Mix rejoindre la grande soirée qui nous attendait. Les nouvelles chansons de Tim Fromont Placenti sont extrêmement prometteuses et si on est forcément décontenancé par le trio, il est aussi porteur de sacrées promesses. On sait qu’avec ce songwriter, on ne risque ni l’ennui ni la médiocrité. En mouvement, toujours. On en reparlera. 
    A l’arrivée au Grand Mix, on sait tout de suite que c’est un grand soir. On devine ça à des murmures, à des bruissements, à l’impatience, au piétinement général, à l’étuve encore modérée des premiers beaux jours. C’est Lo Moon qui ouvre la soirée avec une jolie pop rêveuse. Le groupe tisse des climats séduisants aux claviers. On les connaît peu mais c’est un projet qui semble très mature et très abouti. C’est déjà une jolie prouesse puisqu’on a envie d’y revenir. On a aussi pensé à Talk Talk dans le phrasé et la mélodie, à certaines colorations de Cure dans le traitement des claviers. Il semble qu’un single seulement soit disponible pour le moment.

    Grosse pression pour les brindilles de citrons, c’est peu dire qu’elles sont très attendues. Le Mix bouge, on cherche l’angle idéal pour voir, un sold out nerveux et piaffant. On s’avoue quelques craintes, un groupe jeté beaucoup trop vite sur la route avec un seul album, ça peut donner une prestation toute de précarité. Pour peu que s’y mêle un peu d’appréhension avec l’option paralysie et ça s’écroule. En fait, on va prendre une grosse, une très grosse claque, un truc à vous remettre d’aplomb d’un seul geste... A vous faire regarder vos chaussures deux ou trois minutes pour masquer votre embarras d’avoir pensé que ça pouvait être léger. Les Lemon Twigs sont totalement et impeccablement au point et ne vont pas se contenter de réciter leur bréviaire pop sous la forme d’un album joué d’un bout à l’autre. Ils iront même chercher une chanson de leur père, Ronnie d’Addario, issue de son tout premier album, Take a show. On assume fièrement la filiation. On osera, au rappel, titiller les Fab Four sur un The End impeccable à deux au chant sur un seul micro et on a deux trois chansons d’avance. Énorme.
    YouTube fourmille de vidéos des frères d’Addario très jeunes en train de s’amuser dans leur chambre avec du Hip-Hop ou de jouer live avec MOTP, Members of the press, un groupe de reprises. Papa n’a pas dû faire grand chose pour les retenir... Et ils montent parfois sur scène avec lui. Ils ne débutent pas en fait, pas du tout. Ils sont totalement prêts. Ça pourrait être ennuyeux et on est parfois gênés devant des groupes trop prédestinés à la carrière typique de fratrie conditionnée au berceau. Sauf que ce soir, on va tout de même avoir une démonstration de talent vrai. Ça change tout. 

    Les voix sont au top directement et les leçons d’harmonies vocales ont porté leurs fruits, entre Beatles et Beach Boys. Michael jubile d’être Keith Moon derrière les fûts et il vaut le détour à lui tout seul. Rien n’est approximatif, c’est puissant et précis. Il fracasse toms et cymbales à tour de bras tout en restant très carré, les baguettes tournent dans tous les sens.Ensemble, ils ont déjà une dimension scénique très affirmée et occupent la scène du Grand Mix avec des années de métier derrière eux, très calés.
    C’est à la fois d’abord tranquille et bravache. On crâne dans le bon sens du terme, on se la joue assez gentiment avec distance et humour, Brian promettant de revenir pour régner sur le pays avant de s’excuser de cet abus de pouvoir. Le Grand Mix est bouillant dès la fin du premier morceau. C’est le dernier show en France, ça ajoute peut être un peu de relâchement et de plaisir, Megan Zeankowksi en bassiste impassible, Danny Ayala en complice habitué aux délires des deux frères. Le show tourne complètement et Keith Moon devient Pete Townshend quand Michael quitte ses fûts pour chanter et jouer de la guitare. Il n’a pas la réserve de son frère et arpente la scène en donnant tous les deux mètres des coups de pieds dignes d’un kick-boxer, ça sera parfois beaucoup, voire un peu trop mais ça joue et ça envoie, il riffe le bras suspendu en l’air à la fin des accords comme un Keith Richards jeune et en pleine forme. Les gars sont même capables de venir à trois seulement pour harmoniser sur un simple fond d’accords joué aux claviers (How lucky Am I.).
    C’est très bluffant. Oui, c’est vrai, le pastiche sixties/seventies peut être un peu encombrant parfois mais franchement, ils ont tout pour eux, la folie et la raison. On ne s’est pas fait gentiment convaincre, on s’est fait casser la figure.

  • Chronique - Lemon Twigs « Do Hollywood » - Lille La Nuit.com
    http://www.lillelanuit.com/le-mag/chroniques/lemon-twigs-do-hollywood

    Imaginez l’affaire : deux gamins fous furieux de musique aux commandes du Grand Huit, d’un roller coaster musical qui couvrirait, à chacun de ses loopings tête en bas pris à fond la caisse, une large partie de l’histoire de la pop. Les Twigs sont des freluquets surdoués ayant réussi à assimiler toute l’histoire du grand livre, aidé par un papa musicien professionnel quoique discret, fan de l’album Ram de Paul McCartney. On peut imaginer pire école en matière d’écriture mélodique. On parie d’ailleurs que l’oeuvre de McCa sera réévaluée quand on aura fini de chipoter pour savoir qui était le cerveau musical des Beatles.
    Les deux zigotos filent à toute allure d’un bout à l’autre du disque, exactement calé sur ce moment aussi délicieux qu’excitant où l’on hurle et qui survient quand les wagonnets du grand huit montent très lentement la pente la plus raide avant qu’on lâche tout, dans un espace soudainement vertigineux. Il faut les voir sur scène, comme à Amoeba, sur YouTube, en train de jouer à fond, l’un singeant clairement Keith Moon aux drums, drapé dans la salopette de Pete Townshend, c’est étourdissant et totalement bluffant. Inspiration mélodique, maîtrise des variations de tempo, tout y est.

    Les frères d’Addario ont dressé une sorte de cartographie arpégée et chromatique de tout ce qui s’est fait de bien, en pop plutôt qu’en rock, et du haut de leurs 37 ans, mais à eux deux, ils roulent à tombeau ouvert. On convoque Scott Walker et ses ballades imparables, les Kinks de la très grande époque, celle de Something else ou de Village green preservation society, tout en dentelles anglaises millésimées, la musique baroque et ses cavalcades épiques, l’obsession Beatles, présente partout chez des jeunes gens nourris au dessin animé Yellow Submarine. On roule vite, très vite, au risque de quelques moments difficiles dans les virages pop sucrés pour digérer le copieux gâteau. Ils ont tout le temps d’apprendre à trier plus sévèrement. Ce serait assez peu fair-play de dire qu’il y a ici trop d’idées tant ça fuse, ça explose en pyrotechnie multicolore, de belles bleues en belles rouges, avec un aplomb fantastique, comme à certaines heures d’XTC, le groupe le plus sous-estimé d’Angleterre.
    On reste pantois devant la sûreté vocale générale, les chœurs qui ruissellent, les arrangements savants et millimétriques, cette pop baroque qui mixe les sixties et les délires d’un savant fou comme Ariel Pink, sur le très cartoonesque Haroomata par exemple, ce côté chewing gum rose bonbon et coupe de cheveux digne des footballeurs des années 70, la célèbre mullet. Bowie et McCa, tiens donc, y ont cédé. Trop de références ? Ce serait quand même manquer sérieusement de respect à la teneur de l’écriture, d’autant qu’ils savent tomber la veste des arrangements trop soyeux pour dénuder une chanson jusqu’aux limites de son essence sur How lucky I am. Le plus fantastique premier album de la décennie ? Ce n’est qu’une formule, mais quel plaisir d’écouter un disque aussi jeune et joyeusement barré, un peu foutraque et terriblement talentueux.
    Le 2 avril, vous ne pouvez pas aller aux soixante ans de tonton, vous avez Grand Mix. Vous pourrez même dire que vous avez Piscine, les musées sont gratuits le premier dimanche du mois. C’est totalement vain mais vous pourrez dire que vous y étiez.

  • Jim Marshall: ’They call me the Father of Loud’
    http://www.guardian.co.uk/music/2012/apr/10/jim-marshall-father-loud

    Marshall explained that the idea for the stack came about as a result of a volume war being raged within the Who. “Pete Townshend wanted a cabinet containing eight 12in speakers. I told him it would be impossible to lift – and I was right. So we tried cutting the cabinet in half and putting one on top of the other.”

    #guitare #11