person:philippe bernard

  • Brexit : « Les députés britanniques semblent favorables à un accord plus proche de l’UE »
    https://www.crashdebug.fr/international/15503-brexit-les-deputes-britanniques-semblent-favorables-a-un-accord-plu

    Dans le quartier de la City, à Londres, le 16 janvier 2019. ED ALCOCK / M.Y.O.P. POUR « LE MONDE »

    Philippe Bernard, correspondant du Monde à Londres, a répondu aux questions des internautes à la suite du vote du Parlement britannique contre l’accord sur le Brexit.

    Lire aussi : May et le Brexit en sursis après le vote sanction de Westminster

    Lili : Quel est le pronostic pour le vote de confiance ? Comment sont comptées les abstentions, si s’abstenir est permis (dans le vote d’hier aucune abstention n’est rapportée) ?

    Jeremy Corbyn, le chef du Labour, a déposé cette motion de censure hier soir dans la foulée du vote des députés car il l’avait promis en application de sa stratégie de faire tomber le gouvernement May pour déclencher de nouvelles élections législatives. Mais il a peu de chances de (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Le général de Gaulle de René Lévesque Le Devoir - Philippe Bernard - 15 juillet 2017
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/503485/le-general-de-gaulle-de-rene-levesque

    La visite du général de Gaulle au Québec en juillet 1967 a marqué notre histoire nationale. Et son « Vive le Québec libre » du 24 juillet n’est pas passé inaperçu, c’est le moins qu’on puisse dire. Plusieurs événements ont souligné et souligneront le 50e anniversaire de son passage.
     
    Mon propos, qui s’inscrit dans le cadre de cette commémoration, est autre. À partir d’écrits de René Lévesque, je tenterai de dégager son opinion sur ce personnage hors du commun.
     
    Dans un texte peu connu, la préface au livre de Pierre-Louis Mallen, Vivre le Québec libre : les secrets de De Gaulle (Cité-Plon, 1978), René Lévesque écrit : « Pourquoi, comment de Gaulle a-t-il crié “Vive le Québec libre !” ? Rappelons-nous notre stupeur accompagnée d’une brusque et ardente chaleur montant du fond de notre coeur… Que de commentaires, que de tentatives — parfois malveillantes — d’explication a provoqués ce cri qui n’a pas fini de retentir ! » Que faut-il comprendre par « notre stupeur » ? « Des tentatives d’explication » ? Remontons dans le temps.
    La mort d’un géant

    Dans une chronique intitulée « Vive de Gaulle » et parue le 11 novembre 1970, le surlendemain de la mort du général, dans Le Journal de Montréal, Lévesque écrit : « Ils étaient quatre, au temps des géants de la Guerre mondiale. Trois d’entre eux tenaient leur taille de la puissance qu’ils incarnaient [Roosevelt, Staline et Churchill]. De Gaulle, lui, était pratiquement seul. »
     
    Suit un long développement sur la contribution du général à l’histoire contemporaine de la France. Et en terminant : « [S] on fameux cri montréalais lui fut dicté d’abord — comme l’avait été son impulsion décisive au rapprochement franco-québécois — par cette même “francité” jalouse et soucieuse de tous les prolongements de son cher vieux peuple.
     
    Ce qui n’enlève rien à l’écho universel qu’il obtint, ni à l’amorce de reconnaissance qu’il nous valut, ni à la gratitude que nous lui en devons. »

     
    Poursuivons notre marche à rebours. En juillet 1970, Pierre Elliott Trudeau déclare à la BBC de Londres que si de Gaulle n’avait pas parlé du Québec libre, personne n’y aurait songé sérieusement. Lévesque réagit le 16 juillet dans Le Journal de Montréal : « Au moment où de Gaulle passait au balcon, nous étions au contraire tout un groupe à terminer un manifeste souverainiste sur lequel nous n’avions pas eu l’occasion de le consulter ! Je me rappelle que le cri gaulliste — dont la valeur “publicitaire” demeure inestimable — eut même pour effet de retarder un peu notre démarche. Nous ne voulions pas qu’elle parût accrochée à cette intervention du dehors, si prestigieuse fût-elle. »
     
    Cet éclaircissement peut paraître tardif après un quasi-silence de trois ans sur « le cri gaulliste ». Il explique sans doute les réserves de René Lévesque sur l’accueil enthousiaste de certains souverainistes de l’intervention du général.

    Un certain malaise
    André Duchesne, dans La traversée du Colbert, paru en juin dernier chez Boréal, souligne la discrétion de Lévesque : « Il va dans son coin et attend que l’orage passe. Le cri de De Gaulle a bousculé ses propres projets. »
     
    Certes, dans une lettre à Jean Lesage datée du 2 août 1967, dont l’essentiel porte sur l’avenir du Parti libéral, Lévesque porte un jugement réservé sur le « Vive le Québec libre ». Mais il ajoute : « Il n’en demeure pas moins qu’à mon avis, sa visite a été dans l’ensemble une formidable injection de fierté et, surtout, la plus belle occasion que nous ayons jamais eue de briser notre isolement, de sentir que notre langue et sa culture, bien loin d’être des vieilleries déclinantes, font partie d’un grand ensemble qui, même s’il n’est pas le plus gros, a autant de vie et de santé que tous les autres dans le monde d’aujourd’hui. »
     
    René Lévesque avait cité des passages de cette lettre dans son discours au congrès du Parti libéral d’octobre 1967, mais elle ne sera rendue publique dans son intégralité qu’en 2007…
     
    Quoi d’autre ? Dans Dimanche-Matin, le 30 juillet, dans une chronique qui porte sur les émeutes de Detroit, il écrit, presque à la sauvette, qu’il voit en De Gaulle : « Un homme qui méritait pourtant ce triomphe, qui le mérite encore, qui continue d’avoir droit, pour bien des choses essentielles, à notre reconnaissance comme à notre admiration. »
     
    C’est un peu court. Alors qu’il avait le dimanche précédent consacré la totalité de sa chronique à « l’homme qui fait l’histoire. […] Toute sa vie nous apparaît comme une démonstration des ressources presque infinies de la volonté humaine face à ce que d’autres appelleraient l’impossible ».
     
    Pour René Lévesque, « la France n’a pas besoin de nous. […] C’est nous qui avons besoin de la France ». Et de conclure : « Ce que [de Gaulle] nous indique par sa présence et toute une vie, c’est qu’il est possible de créer l’événement, de faire l’histoire au lieu de la subir. »
     
    Et avant 1967 ?
    À deux occasions, René Lévesque croise la route du général. En 1958, la guerre en Algérie provoque une crise politique majeure en France. Lévesque, dans le cadre de son émission Point de mire, traite abondamment le sujet et ne cache pas son penchant favorable au peuple algérien. Le 31 mai, de Gaulle, désigné premier ministre, forme son gouvernement, puis, le 8 janvier 1959, il devient président de la Ve République.
     
    Comment réagit Lévesque, lui qui estime « que la France [est] engagée dans une aventure sans issue et qu’elle ne [peut] gagner ». Dans La Revue moderne de décembre 1959, il écrit : « Ça va tout seul maintenant. De Gaulle a exorcisé la plupart des mots tabous. Le droit des Algériens de décider de leur sort s’appelle “autodétermination”. […] Les rebelles négocient directement avec les envoyés parisiens à Tunis, à Madrid. »  
    Selon lui, ce revirement révèle « l’unique grandeur de la France qui mérite de durer ». Et de conclure : « Pourvu que de Gaulle dure, encore quelque temps. »
     
    Et le de Gaulle de l’appel du 18 juin 1940 ? Selon Pierre Godin, dans sa monumentale biographie de Lévesque, celui-ci serait « devenu spontanément gaulliste en entendant l’appel lancé par le général aux combattants de la France libre ». À 17 ans, élève au collège Garnier de Québec ? Possible, bien que peu de personnes aient entendu cet appel au Québec, ni en France d’ailleurs.
     
    Plus probable, c’est en 1941 qu’il a fait son choix. Louis Francoeur anime alors à la radio une émission pour faire connaître de Gaulle et contrer la propagande du gouvernement de Vichy ; il a pu éclairer le jeune Lévesque.
     
    Lui-même anime une émission sur les ondes de CKCV. Dans Attendez que je me rappelle, il écrit : « On ne rencontrait encore qu’une poignée de gaullistes réduits à se parler entre eux. […] Est-ce là que s’effectua ma conversion ? Chose certaine, j’étais devenu les derniers temps l’un des rares partisans du général de Gaulle. »
     
    La boucle est bouclée
     
    Respect et considération expriment les sentiments que portait René Lévesque pour Charles de Gaulle, en toutes circonstances, y compris à la suite de son « Vive le Québec libre » qui, de son propre aveu, a accéléré les choses, mais a bousculé sa démarche. Or, Lévesque, qui parfois — souvent — bousculait les gens, n’aimait pas être lui-même bousculé. D’où ses réserves à la suite de la déclaration du 24 juillet 1967.
     
    Respect et considération, donc, sans pour autant lui porter culte et vénération, encore moins en le qualifiant de libérateur du Québec. L’avenir du Québec, Lévesque l’a souvent dit et écrit, relève du peuple québécois et de lui seul. C’est ce qu’on appelle la démocratie…

    #Canada #Quebec #Général_de_Gaulle #René_Lévesque #Histoire #Algérie #autodétermination #Démocratie #Libération

     
     

  • Attentat de Londres : « Theresa May prône un Brexit dur qui risque d’affaiblir l’antiterrorisme »
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/06/05/theresa-may-prone-un-brexit-dur-qui-risque-d-affaiblir-l-antiterrorisme_5139

    Philippe Bernard, le correspondant du « Monde » à Londres, a répondu à vos questions après l’attentat qui a fait sept morts le 3 juin sur le London Bridge et au Borough Market.

    Le système n’est jamais à court de bassesses pour pousser sa #propagande pro-européenne (ou pour faire le parallèle avec l’expression "europhobe", sa propagande eurobéate)

  • Vous vous souvenez des attaques au gaz de combat en Syrie le 21 août dernier ? Et les accusations : le régime syrien avait franchi la ligne rouge, etc. Il faut lire de près l’enquête de Seymour Hersh parue dans la London Review of Books

    Whose sarin ?

    http://www.lrb.co.uk/v35/n24/seymour-m-hersh/whose-sarin
    En peu de mots : les services de renseignements savaient que Al-Nusrah disposait (dispose toujours) de capacités de production du gaz sarin ; les capteurs qui avaient averti avec succès, en décembre 2012, que l’armée syrienne avait manœuvré du gaz (on sut plus tard que ce fut pour un exercice) n’avaient rien capté de ce côté dans les trois jours qui ont précédé l’attaque (3 jours = durée de vie maximale d’une munition prête car le gaz érode le contenant) ; le gouvernement US a évité de faire reposer ses accusations du régime syrien sur les rapports des services de renseignement, ne prenant dans ces rapports que ce qui l’arrangeait et l’accusation formulée le 30 août ne reposait pas sur des faits mais essentiellement sur des arguments politiques ; les accusations formulées à nouveau le 10 septembre présentaient comme effectives les procédures qu’aurait (aurait) employé l’armée syrienne si (si) elle avait préparé une attaque (procédures connues depuis décembre 2012) ; les preuves brandies par la presse à la suite du rapport de l’ONU, photos des munitions employées, munitions soit-disant typiques de l’armée syrienne, ont été évaluées par Theodor Postol (MIT) comme des munitions artisanales produites localement ; de même, encore, l’analyse produite par le New York Times, selon laquelle le trajet des projectiles porteurs avait été de 9 km, en provenance directe d’un camp de l’armée syrienne, cette analyse est qualifiée par Postol et un de ses collègues, Richard M. Loyd, de ‘totally nuts’ (pure foutaise) car ces projectiles ne pouvaient avoir parcouru plus de 2 km - et tout cela alors que les USA (services de renseignement, ministères) étaient attentifs à l’utilisation de gaz sarin par al-Nusrah depuis des attaques au gaz de cette armée en mars et en avriL
    J’ajoute que les investigations menées sur place par les inspecteurs de l’ONU avaient pour but d’identifier la nature de l’attaque (quel gaz, où, etc.) mais pas d’identifier qui avait employé cette arme.
    Seymour hersh n’affirme pas que al-Nusrah est l’auteur de l’attaque (il n’existe aucune preuve positive de cela), il se contente de démontrer qu’Obama et ses administrations ont raconté ce qui les arrangeait, qu’ils ont soigneusement écarté tout ce qui pouvait les contredire, que la presse officielle, fidèle serve, a fait de même.
    Pour l’instant, je n’ai encore rien lu ni entendu de nos organes de presse au sujet de l’enquête de Seymoyur Hersh.
    Accessoirement, un article du Huffington Post http://www.huffingtonpost.com/2013/12/08/seymour-hersh-syria-report_n_4409674.html sur les refus de publication essuyés par Seymour Hersh - et comment son article a fini dans une revue intellectuelle londonienne :
    #sarin #syrie #hersh #contre-enquête

  • Guantanamo : M.Obama rappelé à sa promesse de fermer la prison
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/03/28/guantanamo-m-obama-rappele-a-sa-promesse-de-fermer-la-prison_3149703_3222.ht

    LE MONDE | 28.03.2013
    Par Philippe Bernard

    L’administration Obama « reste déterminée à fermer » le centre de détention de Guantanamo ouvert après les attentats de septembre 2001, a affirmé un porte-parole de la Maison Blanche, mercredi 27 mars, alors qu’une grève de la faim débutée le 6 février s’étend parmi les prisonniers. Ce mouvement met en lumière l’incapacité du président américain à tenir cette promesse solennellement faite juste après sa première élection, il y a quatre ans.

    Sur les 166 détenus qui restent incarcérés sur la base militaire située sur une enclave américaine en territoire cubain, environ 90 ont été déclarés libérables depuis des années, dont une majorité sont yéménites. Mais ils restent privés de liberté sans faire l’objet de poursuites judiciaires et sans terme défini, du fait du refus du Congrès de voter les crédits de transfèrement et des difficultés à trouver un pays acceptant de les accueillir.

    C’est, semble-t-il, parmi eux que s’est développé ce mouvement de grève de la faim qui vient d’entrer dans sa septième semaine, secouant l’amnésie de la société américaine sur ce qui reste un vide juridique. Mercredi, la Maison Blanche a fait savoir que « l’équipe présidentielle [surveillait] attentivement » le mouvement de protestation.

    ONZE GRÉVISTES SONT NOURRIS DE FORCE

    L’administration militaire du camp et les avocats des détenus divergent sur les origines et l’ampleur de la grève. Mercredi, les autorités reconnaissaient 31 grévistes (contre 24 une semaine plus tôt) tandis que, selon les juristes ayant visité ou interrogé par téléphone leurs clients, une majorité des 166 prisonniers ont cessé de s’alimenter, certains ayant perdu énormément de poids et mettant leur vie en danger.

    L’administration reconnaît d’ailleurs que onze grévistes sont nourris de force. Le quotidien Miami Herald a publié, mardi, une photo prise à Guantanamo d’un fauteuil de contention où les prisonniers sont sanglés pour être intubés ou perfusés.

    Le mouvement a été déclenché à la suite d’une fouille au cours de laquelle les corans des détenus ont été touchés par des gardiens, ce qui a été considéré comme une « profanation religieuse ». Mais, selon les militaires en charge de la prison, des interprètes musulmans feuillettent les livres sous le regard de gardiens, en vertu d’une procédure déjà ancienne. Les détenus exigent que les corans soient totalement exemptés de fouille, ce que l’administration refuse.

    La grève est « un événement orchestré pour attirer l’attention des médias », a estimé le capitaine Robert Durand, porte-parole militaire. Les détenus « ont été arrêtés par hasard, leur vie est foutue, on leur a tout enlevé, proteste David Remes, avocat de quinze détenus, tous grévistes, cité par l’AFP. Ils vivent leur douzième année à Guantanamo alors que s’éloigne pour eux la perspective d’en sortir. Cette prison est leur tombeau. »

    IMPRESSION D’UNE PROLONGATION SANS FIN DE LA PRISON

    Devant cette situation, la Croix-Rouge a avancé d’une semaine sa visite régulière de la prison. Ses conclusions ne seront pas rendues publiques. Le Comité international de la Croix-Rouge estime que « les garanties d’une procédure équitable et transparente aideront à soulager la pression mentale et émotionnelle que vivent les détenus, étant donné l’incertitude sur leur sort ».

    La polémique est montée d’un cran, jeudi, avec la requête déposée par les avocats devant un tribunal fédéral de Washington faisant état d’un refus des gardiens de fournir de l’eau potable aux détenus et d’une baisse de la température dans la prison, destinée à saper le mouvement de protestation. Des allégations réfutées par l’administration du camp.

    Depuis son ouverture en janvier 2002, Guantanamo a été secoué par des mouvements récurrents de grève de la faim et par de nombreux suicides. En août 2005, un mouvement avait touché 131 des 505 détenus.

    Récemment, les militaires ont demandé au Congrès de voter des crédits de 200 millions de dollars (156 millions d’euros) destinés à rénover les installations de la prison , confirmant l’impression d’une prolongation sans fin, et démentant les promesses de fermeture réitérées par la présidence .

    • en attendant ...

      A Guantanamo, des détenus se plaignent de manquer d’eau et d’avoir froid
      http://www.romandie.com/news/n/_A_Guantanamo_des_detenus_se_plaignent_de_manquer_d_eau_et_d_avoir_froid76

      WASHINGTON - Des prisonniers de Guantanamo, où plusieurs dizaines de détenus observent une grève de la faim, affirment être rationnés en eau potable et souffrir de températures extrêmement froides dans leurs cellules, ont indiqué des avocats jeudi à l’AFP.

      Une plainte en ce sens a été introduite en urgence auprès d’un tribunal de Washington par un détenu yéménite, dont les allégations ont été catégoriquement démenties par le commandant de la prison John Bogdan et dans une réponse du ministère de la Justice déposée jeudi devant cette même instance.

      Ces allégations sont fausses, écrit le ministère de la Justice dans ce document dont l’AFP a obtenu une copie, en demandant le rejet de la plainte, déposée mardi.

      Le ministère confirme toutefois le dépôt d’une plainte, établie selon lui sur la base d’un coup de téléphone entre le plaignant et son défenseur.

      Le plaignant Musaab al-Madhawani, emprisonné depuis 11 ans à Guantanamo, demande une aide humanitaire d’urgence à ses geôliers pour qu’ils lui fournissent de l’eau potable et des vêtements suffisamment chauds, selon la plainte.

      Le détenu yéménite n’absorbe plus que de l’eau et aucune nourriture en participant à une grève de la faim, en cours depuis 7 semaines pour certains, un mouvement déclenché le 6 février à la suite d’une fouille au cours de laquelle des effets personnels ont été confisqués et des Corans examinés d’une manière perçue par les prisonniers comme une profanation religieuse.

      Or, depuis trois jours, on leur refuse l’accès à de l’eau potable, les gardiens leur disent de boire au robinet, mais l’eau du robinet n’est pas potable à Guantanamo, souligne son avocat Stephen Xenakis.