Philippe Bihouix : Prophète de l’apocalypse ? (Thinkerview)
▻https://www.crashdebug.fr/diversifion/16026-philippe-bihouix-prophete-de-l-apocalypse-thinkerview
Source : Youtube.com
Information complémentaire :
Philippe Bihouix : Prophète de l’apocalypse ? (Thinkerview)
▻https://www.crashdebug.fr/diversifion/16026-philippe-bihouix-prophete-de-l-apocalypse-thinkerview
Source : Youtube.com
Information complémentaire :
Qui sommes-nous ? - Institut Momentum
▻https://www.institutmomentum.org/qui-sommes-nous
Fondé en mars 2011, l’Institut #Momentum est un laboratoire d’idées sur les issues de la société́ industrielle et les transitions nécessaires pour amortir le choc social de la fin du pétrole. L’Institut Momentum, qui réunit des chercheurs, des journalistes, des ingénieurs et des acteurs associatifs, se consacre à répondre au défi de notre époque : comment organiser la transition vers un monde postcroissant, postfossile et modifié par le climat ?
Le Bonheur était pour demain, Philippe Bihouix, Documents - Seuil | Editions Seuil
▻http://www.seuil.com/ouvrage/le-bonheur-etait-pour-demain-philippe-bihouix/9782021388619
Pendant des siècles, les chantres du #progrès par la technique et la science appliquée ont promis à l’humanité le bonheur pour demain, ou au plus tard après-demain. L’emballement numérique, la perspective de technologies « révolutionnaires » ou « disruptives », les limites sans cesse repoussées, les annonces tonitruantes de milliardaires high-tech ont redonné un nouveau souffle aux promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, de l’immortalité à la conquête spatiale, en passant par les énergies « propres » et la capacité à « réparer » une planète bien fatiguée.
Jean-Marc Jancovici et Philippe Bihouix : Croissance et Effondrement, par Thinkerview
▻https://www.les-crises.fr/jean-marc-jancovici-et-philippe-bihouix-croissance-et-effondrement-par-th
Covoiturage : bienvenue dans un capitalisme de crevards
►http://blog.ecologie-politique.eu/post/Covoiturage-capitalisme-de-crevards
Mais depuis que le covoiturage est devenu une pratique commune, je rencontre plutôt des personnes qui me prennent pour un billet de banque. Les conducteur les plus sympa que je croise désormais, c’est ceux qui ont la fibre commerciale et ont investi dans une plus grosse voiture pour prendre plus de monde et maximiser leur profit. Je finis par adopter le masculin au lieu de l’écriture épicène parce que dans mon expérience (j’ai beaucoup covoituré vers 2010-2011) les conducteurs sont souvent des hommes et les passagères des femmes. Et ça se sent.
#sexisme #domination_masculine
C’est vraiment sournois toutes ces platformes prétenduement de partage. C’est vrai que dès qu’il y a une rémunération monétaire on se met à concurrencé le travail et à détruir les droits des travailleur·euses.
C’est comme une #uberisation qui se cache sous le vernis ethique du « partage ».
La mise en concurrence générale, sous couvert de sociabilité partagée nous programme un devenir #propriétaire et #vendeur
#capitalisme_de_plate_forme #commerce
Joli mot @gastlag je comprend le début « proprié », mais le « tarien » ca implique quoi ? est-ce que c’est pour le son « rien » ?
Je dirais plutôt propriétaire libertarien
@koantig non ce n’est pas un mélange, mais ta proposition souligne qu’au contraire on peut effectivement mettre en parallèle les deux termes. Prolétarien, ce qui relève de l’absence de propriété et de son idéologie. Propriétarien, ce qui relève de la propriété et de son idéologie.
Merci @rastapopoulos tu es plus proche du sens et de l’origine du terme.
! Le son « rien » y est un peu pour quelque chose, mais la vrai raison est ailleurs.J’utilise le thème pour désigner l’idéologie et la politique qui souhaite renforcer le pouvoir des propriétaires (étatiques ou non). Comme on peut le voir en suivant les publications marqué par le hashtag, je reprends ce terme suite à une proposition de Murray Bookchin :
►https://www.youtube.com/watch?v=Cnj3dObd6do
Ça me semble important pour cesser de désigner nos ennemis avec un terme fallacieusement détourné de son sens : libéral/libéralisme/libertarien. Ce courant politique n’a jamais défendu la moindre liberté. Les quelques fois où on peut avoir l’impression que les libéraux se battent pour des libertés, c’est souvent uniquement de manière stratégique pour in-fine augmenter l’emprise de la propriété et le pouvoir des propriétaires (Comme on peut le voir dans le documentaire sur l’esclavagisme récemment diffusé par Arte :►https://www.arte.tv/fr/videos/RC-016061/les-routes-de-l-esclavage).
Pour ma part j’ai l’impression que ça s’est dégradé par rapport aux débuts de cette pratique : c’est clairement plus cher (le site de référence se gave un peu plus aussi) et les utilisateurs-trices prennent de plus en plus ça pour un service professionnel, et aussi du côté des passagers, pas seulement des conducteurs-trices (pour ma part je vois pas mal de filles conduire aussi, j’ai pas la même expérience que ce qui est dit dans l’article, mais je suis en province). L’un des derniers que j’ai fait, 2 filles à l’arrière le nez rivé sur leur téléphone pendant tout le trajet, pas un mot après avoir juste répondu aux questions habituelles (sans les poser en retour évidemment). Bref, j’ai l’impression que les gens font de moins en moins l’effort de s’intéresser aux gens avec qui ils voyagent (bon heureusement la conductrice avait un peu de conversation).
Ça me fait aussi penser à une remarque de Philippe Bihouix qui remettait en cause de façon limpide l’aspect « écologique » du covoiturage : ▻https://youtu.be/E7eufCNmfgA?t=33m59s
J’en parlais avec le même type de colère en voyant s’afficher en grosses lettres lumineuses sur les panneaux du périphérique autant que sur les autoroutes, 15 jours avant, le cynisme du message « Avec les grèves, pensez co-voiturage »
Summum de la perversion des responsables politiques qui n’ont jamais rien fait pour sauver les transports publics.
#égologie
merci @aude_v :)
Merci pour ce texte @aude_v
@touti pareil, au point de me demander s’il y avait un moyen de pirater ces panneaux pour leur faire afficher « Grèves SNCF, pensez à la caisse de grève ! ».
La boite prend jusqu’à 20% de com (vend 12e un trajet à 10), et vient d’envoyer un mel triomphal :
De : « BlaBlaCar » <hello@community.blablacar.com>
Objet : Ça bouge sur BlaBlaCar
Date : 15 mai 2018 à 13:50:48 UTC+2
À : dindondelafarce
– BlaBlaCar -
Durant la grève, #touscovoitureurs
Les dernières anecdotes
Depuis un mois, la solidarité bat encore plus fort dans le coeur de la communauté. Les débuts des uns, les expériences des autres... Quelle aventure ! On vous raconte :
? 297 000
membres ont rejoint la communauté depuis le début de la grève. Bienvenue à vous Carole, Jean-Pierre, Karim, Alizée... C’est le début d’une longue histoire avec BlaBlaCar.
? 173 000
membres ont atteint un niveau d’expérience supérieur sur BlaBlaCar grâce à leurs trajets effectués. Dont 20 000 nouveaux Ambassadeurs, bravo !
? Et surtout des milliers de belles histoires
pour tous ces membres qui sont arrivés à destination pendant la grève, comme vous peut-être ? Découvrez leur histoire, ou partagez votre anecdote !
Radio: Philippe Bihouix, Les basses technologies, 2016
▻https://sniadecki.wordpress.com/2017/05/24/bihouix-lowtech
Un appel de la société civile, Crime climatique stop ! vient d’être publié (éd. du Seuil), avec les contributions de personnalités telles que le climatologue Jean Jouzel (vice président du GIEC et ex-CEA), de la journaliste Naomi Klein, ou d’un des initiateurs d’Alternatiba, le Basque Jon Palais. Voici un article de cet ouvrage collectif, signé Philippe Bihouix, ingénieur bordelais auteur de L’Âge des low tech, vers une civilisation techniquement soutenable (éd. du Seuil, 2014), où il démonte l’illusion d’une lutte purement technologique contre le changement climatique.
Les low tech | Racine de moins un
▻http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=2901
Une conférence de Philippe Bihouix, ingénieur, spécialiste de la finitude des ressources minières et de son étroite interaction avec la question énergétique. Auteur de « L’Âge des low tech, vers une civilisation techniquement soutenable », éd. du Seuil, coll. Anthropocène, 2014. Toutes les solutions technologiques existeraient pour une alternative énergétique aux énergies fosilles. Mais c’est oublier que innovations telles que les nano et biotechnologies, l’informatique et les réseaux intelligents, les éoliennes industrielles et les panneaux photovoltaiques, se révèlent grandes consommatrices d’énergie et de ressources minières pour leur production. Le recyclage des métaux utilisés dans les objets high tech se révèle très difficile. Une production basse technologie (low tech) serait la seule alternative (...)
▻http://www.zinzine.domainepublic.net/emissions/RMU/2017/RMU20170401-BassesTechnoBihouix.mp3
Le désastre du numérique à l’école | Racine de moins un
▻http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=2813
En septembre 2014, le gouvernement lance en grande pompe le Plan Numérique pour l’école de la République présenté comme la solution miracle visant à rendre l’école plus juste, plus inclusive et plus efficace. Dans leur livre « Le désastre de l’école numérique » (éd. du Seuil), Karine Mauvilly et Philippe Bihouix dénoncent l’illusion techniciste du gouvernement, la stupidité d’une politique non seulement inefficace mais lourde d’effets pervers, sur les plans éducatifs, psycho-sociaux, environnementaux et sanitaires. Dans cette émission, nous entendrons, Karine Mauvilly et des membres des collectifs Ecran total et de l’appel de Beauchastel qui militent contre la numérisation de tous les aspects de nos vies. Durée : 1h05. Source : Radio (...)
▻http://www.zinzine.domainepublic.net/emissions/RMU/2017/RMU20170213-DesastreNumeriqueEcole.mp3
(@seenthis #seenthis_bug : chez moi depuis quelques mois, la plupart des lecteurs audio de seenthis ne marchent plus, mais certains marchent parfois quand même, difficile de reproduire à 100%. Là ici ça ne marche pas pour moi.)
@kamo, Je sais pas, c’estait dans l’émission originale que j’ai pompée sur Radio Libertaire. Y sont pas dit ce que c’était, mais comme pause musicale, ça dépote ! (du vocal uniquement).
« A l’école, pour éduquer au numérique, il faut d’abord apprendre aux élèves à s’en passer »
▻http://www.bastamag.net/A-l-ecole-pour-eduquer-au-numerique-il-faut-d-abord-apprendre-aux-eleves-a
Les écrans et le numérique prennent de plus en plus de place dans l’enseignement et dans la vie des jeunes élèves. Faut-il en avoir peur, pour la qualité de l’apprentissage comme pour la santé, notamment chez les plus jeunes ? Tout dépend de l’utilisation qui en est faite, clament certains. D’autres appellent à une école sans écran, du moins au primaire et au collège. Karine Mauvilly, historienne et juriste, enseignante en collège, a observé la mutation en cours. Elle est l’auteure, avec Philippe Bihouix (...)
/ #Entretiens, #Société_de_consommation, #Education, A la une
Deux tribunes (pas forcément passionnantes, mais c’est pour l’archive) :
« La France doit renoncer à construire l’aéroport de Notre Dame des Landes »
Giorgio Agamben, Geneviève Azam, économiste, Ludivine Bantigny, Jérôme Baschet, Philippe Bihouix, Christophe Bonneuil, Dominique Bourg, Yves Citton, Florent Compain, François Cusset, Denis Couvet, Amy Dahan, Deborah Danowski, Virginie Despentes, Vincent Devictor, Cyril Dion, Pierre-Henri Gouyon, Émilie Hache, John Holloway, Jean Jouzel, Naomi Klein, Catherine Larrère, Jérôme Leroy, Erri de Luca, Virginie Maris, Bill McKibben, La Parisienne Libérée, Pierre Perbos, Karen Pinkus, Serge Quadruppani, Pierre Rabhi, Marc Robert, Marie-Monique Robin, Kristin Ross, Isabelle Stengers, Eduardo Viveiros de Castro, Patrick Viveret, Médiapart, le 21 février 2016
►https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/210216/la-france-doit-renoncer-construire-l-aeroport-de-notre-dame-des-land
Vous pouvez aussi signer cet appel ici :
►http://act.350.org/sign/NDDL
« Un affaiblissement durable de la France se prépare »
Martine Aubry, Daniel Cohn-Bendit, Axel Kahn, François Lamy et Jean-Marc Germain, Le Monde, le 24 février 2016
▻http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/24/martine-aubry-c-est-un-affaiblissement-durable-de-la-france-qui-se-prepare_4
Pour respecter les engagements pris lors de la COP21, la France doit renoncer à construire l’aéroport de Notre Dame des Landes
Qui a déclaré : « A Paris, il y a eu bien des révolutions depuis des siècles, mais aujourd’hui c’est la plus belle et la plus pacifique des révolutions qui vient d’être accomplie : la révolution sur le changement climatique » ?
Réponse : François Hollande, en clôture de la COP21, la conférence internationale sur le climat, le 12 décembre 2015.
Mais comment parler d’une révolution sans les actes courageux pour la faire advenir ? L’accord de Paris, adopté à l’unanimité en décembre 2015 à l’issue de la COP21, fixe au monde l’objectif de contenir l’élévation de la température de la planète « nettement en-dessous de 2° C » et de « poursuivre l’action » pour la limiter à 1,5° C. Y parvenir réduirait sensiblement les risques liés au dérèglement climatique, qui modifierait de manière irréversible les conditions d’existence sur Terre.
Dès aujourd’hui, les émissions excessives de gaz à effet de serre et les dérèglements qu’elles provoquent accentuent les inégalités sociales et font courir de nouveaux risques sur l’ensemble du globe. Six cent mille morts de désastres climatiques depuis 1995 ; 250 millions de réfugiés climatiques à l’horizon 2050 : derrière ces chiffres, c’est la responsabilité de notre génération qui est en jeu. Tous les chefs d’Etat et de gouvernement ont reconnu cette responsabilité dans l’accord de Paris.
Mais pour véritablement prendre sens, cet engagement doit maintenant dépasser les simples promesses diplomatiques et être mis en œuvre concrètement. Cela passe par la réduction d’activités émettrices de gaz à effet de serre, en particulier la combustion d’énergies fossiles.
L’engagement pris dans l’accord de Paris n’est pas compatible avec la construction d’un aéroport à Notre Dame des Landes sur près de 2000 hectares de terres agricoles et de milieux naturels (qu’habitent de nombreuses espèces protégées), qui générerait un surcroît d’émissions par l’aviation, le bétonnage d’une des plus grandes zones humides du pays, et la destruction de fermes paysannes.
A l’inverse, préserver le bocage fertile et riche en biodiversité de Notre Dame des Landes serait le signe de la maturité d’un pays prêt à s’engager dans la voie nouvelle de la transition énergétique et écologique, dont les générations actuelles comme les générations futures ont tant besoin. Abandonner ce projet ne préserverait par ailleurs pas que l’écosystème local : renoncer à un projet émetteur de gaz à effet de serre contribue également à préserver notre avenir à tou.te.s.
Depuis plus de 40 ans, le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes suscite l’opposition résolue et concertée d’agricultrices et d’agriculteurs, d’associations de protection de l’environnement, d’élu.e.s, d’habitant.e.s de la région, de riverain.e.s, de syndicalistes, ainsi que de nombreuses personnes à travers la France. Sur place, les opposant.e.s au projet d’aéroport mènent des expériences riches en enseignements, dans le domaine de l’agroécologie, de la permaculture, de l’habitat léger, etc. La qualité des études qui ont conduit à l’autorisation de l’aéroport est quant à elle contestable, son utilité même est remise en cause, de même que les dépenses que sa construction implique. L’abandon de ce projet, lancé il y a cinquante ans et désormais dépassé, est la seule position cohérente et pragmatique pour l’avenir de notre climat - c’est en effet à l’aune de l’accord de Paris que doit être jugée la pertinence de ce projet.
–----
Premier.e.s signataires :
Giorgio Agamben, philosophe
Geneviève Azam, économiste, porte-parole d’Attac
Ludivine Bantigny, historienne
Jérôme Baschet, historien
Philippe Bihouix, ingénieur et écrivain
Christophe Bonneuil, historien, CNRS
Dominique Bourg, Philosophe
Yves Citton, professeur à l’université de Grenoble-Alpes et co-directeur de la revue Multitudes
Florent Compain, président des Amis de la Terre
François Cusset, historien
Denis Couvet, écologue, professeur au Museum national d’histoire naturelle
Amy Dahan, historienne et sociologue des sciences
Deborah Danowski, philosophe
Virginie Despentes, écrivaine
Vincent Devictor, Ecologue, CNRS
Cyril Dion, écrivain et réalisateur
Pierre-Henri Gouyon, professeur d’écologie au Museum national d’histoire naturelle
Émilie Hache, philosophe
John Holloway, sociologue et philosophe
Jean Jouzel, climatoloque, ancien vice-président du groupe scientifique du GIEC
Naomi Klein, journaliste
Catherine Larrère, philosophe
Jérôme Leroy, écrivain
Erri de Luca, écrivain
Virginie Maris, philosophe, membre du Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité auprès de la Ministre de l’écologie
Bill McKibben, co-fondateur de 350.org
La Parisienne Libérée, chanteuse
Pierre Perbos, président du RAC
Karen Pinkus, professeure de littérature comparée et d’italien
Serge Quadruppani, écrivain, traducteur
Pierre Rabhi, paysan, écrivain et philosophe
Marc Robert, professeur de chimie, Univversité Paris Diderot
Marie-Monique Robin, journaliste, réalisatrice et écrivaine
Kristin Ross, professeure de littérature comparée
Isabelle Stengers, philosophe
Eduardo Viveiros de Castro, anthropologue
Patrick Viveret, philosophe
Contre l’effondrement (4/7) : des terres pas si rares ?
▻http://www.internetactu.net/2016/02/11/contre-leffondrement-47-des-terres-pas-si-rares
Dans nos colonnes, Hubert Guilllaud a présenté le constat très inquiétant du chercheur Philippe Bihouix, qui affirme que l’épuisement des ressources minérales naturelles terrestres, vers lequel nous nous dirigeons constitue un obstacle infranchissable. Au premier plan de cette pénurie annoncée se trouvent les terres rares, un ensemble de 17 métaux, utilisés dans la plupart de nos systèmes technologiques, que ce…
Low tech : comment entrer dans l’ère de la sobriété énergétique pour vivre sans polluer
▻http://www.bastamag.net/Low-tech-comment-vivre-sans-polluer-Entrons-dans-l-ere-des-low-tech-ou-les
Les innovations high-tech, fortement consommatrices de ressources, conduisent les sociétés dans l’impasse. Et si nous prenions le contre-pied de la course en avant technologique en nous tournant vers les low tech, les « basses technologies » ? C’est ce à quoi invite Philippe Bihouix, ingénieur spécialiste de la finitude des ressources minières, auteur de L’âge des low tech. À quoi ressemblerait la vie quotidienne dans cette société durable, où la sobriété ne serait pas subie mais choisie ? Entretien. (...)
/ #Entretiens, #Société_de_consommation, #Alternatives_concrètes, #Capitalisme, #Eviter_le_dépôt_de_bilan_planétaire, A la (...)
Du mythe de la croissance verte... - Rue89
▻http://alireailleurs.tumblr.com/post/128763050451
Rue89 Bordeaux publie un article de l’ingénieur Philippe Bihouix, spécialiste de la finitude des ressources et auteur du très intéressant L’âge des low techs : vers une civilisation techniquement soutenable. Un article qui nous offre l’occasion de synthétiser son propos qui mérite d’être attentivement écouté. Pour Bihouix, les scenarii d’avenir énergétiquement vertueux, comme celui que nous dresse le prospectiviste Jeremy Rifkin, le professeur Mark Jacobson (.pdf), l’Ademe (.pdf) ou Negawatt sont tous basés sur des déploiements industriels très ambitieux en matière d’énergie renouvelables. Le problème, c’est le manque de disponibilité et de réserves de ressources en minerai et matières premières - l’épuisement des éléments - pour capter, convertir et exploiter les énergies renouvelables. Infographie : Date (...)
#QNtransitions #transition #écologie #développement_durable #ecology_by_design
S’en sortir par le bas, c’est top ! - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées
▻http://www.nonfiction.fr/article-7209-sen_sortir_par_le_bas_cest_top_.htm
par Fanny Verrax
Pour intéressantes qu’elles soient, ces propositions rejoignent en partie celles d’un Pierre Rabhi ou d’un Serge Latouche, que l’auteur cite d’ailleurs, avec un accent il est vrai plus prononcé sur les questions industrielles en général et les ressources minières en particulier. Mais Phippe Bihouix va plus loin, et aborde de façon tout à fait sérieuse des questions qui le paraissent beaucoup moins. Ainsi sur la question des loisirs nous propose-t-il un tableau comportant le nombre de m² nécessaires par joueur pour différents sports, afin de déterminer quels sports sont les plus gourmands en surface, et par conséquent à éviter. Lecteurs qui frétillez déjà sur vos sièges en vous demandant si vous devriez annuler votre match de dimanche, rassurez-vous : si vous pratiquez le ping-pong , le basket ou le volley, votre « rendement surfacique » est tout à fait honnête. En revanche, amateurs de golf, de foot ou de tennis, il serait bon de vous restreindre – ou au moins de jouer en double (dans le cas du tennis) ! Pour les autres, je vous invite à consulter la figure « Kant appliqué aux sports de balle » .
Toutes ces mesures, des plus systémiques aux plus anodines, ont comme objectif principal de réduire la consommation globale d’énergie et de ressources. D’après l’auteur, pour être soutenable, notre production d’énergie devrait ainsi atteindre 20 à 25% de notre consommation actuelle, d’où les nombreux changements à effectuer. La question de la faisabilité d’une telle transition occupe donc tout naturellement le dernier quart de l’ouvrage, qui répond globalement (mais on s’en doutait un peu) que oui c’est possible, si chacun y met du sien, d’autant qu’au fond nous serions plus heureux. Et c’est là que mon adhésion à l’ouvrage se fissure un tantinet. Pourquoi ce besoin, chez les décroissants et sympathisants, de nous vendre une mesure nécessaire comme profondément désirable ? N’est-ce pas là imposer une normativité aux relents passéistes qui risque d’éloigner inutilement les plus accrocs à la modernité ? Quelques exemples parmi d’autres : « Apprendre à cliquer sur une souris, est-ce nécessaire en maternelle ? Je n’ai pas appris à cet âge, et pourtant je me débrouille plutôt bien. » . Il me semble qu’on est là sur un autre débat (en l’occurrence deux autres débats puisque s’y rajoute la question de l’éducation) celui de la désirabilité de la décroissance en dehors de toute considération environnementale. Si je peux être sensible à l’humour dont vous faites preuve, M. Philippe Bihouix, permettez-moi de vous dire que le monde que vous décrivez ci-après ne me fait pas du tout rêver : « Je me prends à rêver d’un monde dans lequel, en arrivant chez des amis, au lieu d’apporter un bouquet virtuellement parfumé au kérosène, on proposera à la maîtresse de maison d’aller uriner dans le jardin potager pour rendre quelques nutriments à la terre et augmenter sa production légumière à venir. » Parce qu’en vrai Philippe, je suis désolée de vous décevoir, mais j’ai une confession à faire. J’aime l’odeur des fleurs coupées, et abomination, le goût des nuggets de poulet de chez Macdo ou les voyages vers des terres lointaines. Si mes choix de vie ne reflètent pas toujours mes goûts, si récemment encore j’ai acheté des billets de train pour un voyage professionnel de 15h plutôt qu’1h en avion, ce n’est pas que je ne trouve pas ces avatars de la modernité pratiques et réellement séduisants, mais c’est que j’ai conscience, comme vous, des impasses auxquelles ils nous mènent. Ou comme vous le dites de façon si poétique « Non, nous ne pouvons plus nous permettre de continuer à consommer comme des porcs, à produire et jeter comme des goujats, grâce à l’économie circulaire et aux énergies renouvelables, avec quelques aménagements, ici et là. » . Là on est d’accord Philippe. Mais arrêtez de nous prendre pour un enfant à qui on confisquerait son cornet Miko en lui disant « non mais voilà des choux de Bruxelles, c’est bien meilleur et tu vas te régaler, tu verras ! »
Low-tech : « Il va falloir apprendre à s’appauvrir » - Le nouvel Observateur
▻http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/01/low-tech-va-falloir-apprendre-a-sappauvrir-252389
Philippe Bihouix est ingénieur spécialiste de la finitude des ressources minières et de son étroite interaction avec la question énergétique. En 2010, il coécrit l’ouvrage « Quel futur pour les métaux ? » où il s’attaque à l’utilisation dispendieuse et inconsidérée des métaux et appelle à une économie de la sobriété.
« L’Age des low-tech », son nouveau livre publié aux éditions du Seuil, reprend et élargit ce thème. L’auteur y développe un discours avant tout pratique et pragmatique, loin des idéologies et politiques.
Son approche évite les écueils d’un discours catastrophiste sur le dérèglement climatique, brise les repères habituels et mène pas à pas le lecteur vers une conclusion simple : notre civilisation consomme plus que la planète n’a à offrir.
Croissance verte, développement durable et autres solutions high-tech sont autant d’impasses. Plutôt qu’une sortie de crise « par le haut », préférons une sortie « par le bas » qui nous épargnera bien des souffrances et désillusions.
Quand le monde manquera de #métaux - Retour à l’âge du fer ? - Basta !
►http://www.bastamag.net/article2635.html
L’humanité est accro aux métaux. Câbles électriques et circuits électroniques, transports individuels ou collectifs, électroménager ou BTP... Les métaux sont partout. On en oublierait presque qu’ils constituent une ressource non renouvelable. Comme pour les hydrocarbures, il faut plusieurs millions d’années pour en renouveler les stocks. Or, côté consommation, la tendance est à l’emballement. « En l’espace d’une génération, nous devrions extraire une quantité plus grande de métaux que pendant toute l’histoire de l’humanité », prévient Philippe Bihouix, ingénieur centralien et co-auteur d’un livre de référence sur le sujet.