Robert Frank, dans les lignes de sa main (et un peu dans les miennes aussi) | Philippe De Jonckheere (Le Bloc-note du Désordre)
►http://www.desordre.net/blog/?debut=2012-09-16#3002
L’été 1989, je suis descendu des Cévennes pour aller aux rencontres d’Arles visiter, principalement, l’exposition de Robert Frank. Il y avait deux expositions, une première exposition juste au dessus des arènes qui faisait la part belle, ce qui est rare, à quelques originaux de l’époque d’In lines of my hand, et une autre exposition dans laquelle on trouvait quelques images assez quelconques, il faut bien le dire, d’un récent reportage du vieux Maestro — c’est comme ça que j’ai toujours entendu dire Robert Heinecken et Joyce Neimanas, à propos de Robert Frank, the old maestro — qu’il avait reçu en commande de la ville de Birmingham en Géorgie, et dont on apprenait par lecture croisée d’autres articles que le vieux Maestro, donc, n’en avait pas pensé grand-chose lui-même, à la fois de la commande et des photographies qu’il avait prises pour cette dernière. Je ne me souviens plus exactement si je suis descendu à Arles des Cévennes avec mes parents ou si nous nous sommes donnés rendez-vous à Arles avant que je ne reparte aux Etats-Unis, en revanche j’ai le souvenir distinct d’un déjeuner dans un des restaurants de la place du forum, et puis, encouragé par moi, nous étions allés visiter l’exposition au dessus des Arènes ensemble. Source : Le Bloc-note du (...)