person:philippe martinez

  • Baroud d’honneur ou second souffle ?
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5839

    « Ça va être énorme ! » pronostiquait Philippe Martinez, numéro 1 de la #CGT, à propos de la #manifestation nationale contre la loi Travail prévue ce mardi sur Paris. Au vu de la […]

    #Lutte_des_classes_en_Europe #Récit_de_luttes #Grève #Loi_El_Khomri #lutte_syndicale #Luttes-sociales #Répression-policière #Syndicalisme

  • Le doigt de la CGT
    Joël Saget Jeudi 16 juin 2016
    https://making-of.afp.com/le-doigt-de-la-cgt


    PARIS – Une photo vit sa vie toute seule. Le photographe est là pour l’accouchement, mais après il n’a plus aucun contrôle sur ce qu’elle devient. C’est exactement ce qui s’est passé avec mes photos du secrétaire général de la CGT Philippe Martinez : quand je réalise cette séance de portraits, en avril 2015, ni lui ni moi ne pouvons prédire le succès qu’elle aura un an plus tard, au milieu de la vague de grèves et de manifestations qui secouera la France et qui mettra le leader cégétiste sur le devant de la scène…

  • La CGT tente de casser la lutte contre la loi El Khomri en isolant les grèves
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/jui2016/elkh-j13.shtml

    La peur de ces organisations de voir se développer une lutte de la classe ouvrière contre le gouvernement Hollande fait que la CGT et ses alliés de la pseudo-gauche isolent les travailleurs par branches et empêchent des sections plus larges de la classe ouvrière de se mettre en lutte. Tout en sabotant les grèves, soit en les cassant, soit en démoralisant les travailleurs en faisant pression sur eux pour la reprise du travail, les syndicats tentent de négocier la fin du mouvement avec le PS.

    Alors que les CRS intervenaient contre les travailleurs bloquant les dépôts pétroliers et les raffineries, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez annonçait qu’il voulait négocier avec le gouvernement. Une intervention de Martinez sur le plateau télévisé de BFM-TV confirmait la préparation de la trahison de la CGT.

    Il a déclaré : « J’ai eu pour la première fois en deux mois un appel du Premier ministre. C’est plutôt mieux quand il n’est pas dans une posture ! », a déclaré Martinez. Prié par les journalistes de dire au public ce dont il avait discuté avec Valls, cependant, Martinez a carrément refusé : « Conversation secrète », a-t-il répondu.

    A présent, une rencontre entre le dirigeant de la CGT et la ministre du Travail Myriam El Khomri doit avoir lieu le 17 juin à la demande de Martinez, comme il l’a affirmé à l’AFP. Lors de cette réunion, il sera question du déblocage du pays par des négociations qui devront permettre à la CGT de tenter d’imposer la fin de la grève aux travailleurs, sans changer fondamentalement la loi.

    Ces manoeuvres de la bureaucratie syndicale soulignent la faillite historique de la politique de la pseudo-gauche, dont le Front de gauche et le NPA, selon lesquels la lutte pouvait se développer sous le contrôle des syndicats. Ces organisations, étroitement liées au PS, se sont avérées hostiles à une lutte contre une loi pourtant honnie par 75 pour cent de la population.

    Il serait fatal dans cette situation, de laisser la lutte aux mains d’organisations vouées au compromis avec l’aristocratie financière et à la restriction des grèves au seul cadre national. Il faut donc retirer des mains des organisations syndicales la lutte contre les attaques du patronat et se joindre à la classe ouvrière des autres pays.

    Toutefois, il est de plus en plus clair qu’une lutte menée par des sections isolées de la classe ouvrière ne feront pas le poids face à une élite dirigeante déterminée à utiliser tous les moyens pour casser l’opposition et imposer son diktat.

  • #Julien_Coupat : « La loi travail est l’affront qui fait monter au front »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130616/julien-coupat-la-loi-travail-est-laffront-qui-fait-monter-au-front

    Manifestation du 28 avril à Paris. © CG Le « réseau affinitaire Coupat » est-il derrière les débordements observés lors de la mobilisation contre la loi El Khomri ? #Manuel_Valls l’a dit à l’Assemblée, une note de la #DGSI, qui a fuité dans la presse, l’affirme également. Julien Coupat et Mathieu Burnel, tous deux mis en examen dans l’affaire de Tarnac, répondent dans Mediapart : « Ce qui se passe actuellement dans ce pays, c’est que la politique classique n’offre de toute évidence aucune issue à une situation devenue intolérable, et que de plus en plus de gens en prennent acte. »

    #France #Comité_invisible #insurrection #loi_sur_le_travail #manifestation

    • Ce que joue Philippe Martinez dans ce conflit, c’est la légitimité contestataire de son organisation par rapport aux autres formations syndicales, et sa propre légitimité contestataire au sein de cette organisation – légitimité qui lui faisait parfaitement défaut même après le dernier congrès de la #CGT. Cela étant, à voir dans tant de villes le nombre de CGTistes qui rejoignent le cortège autonome de tête et défilent, drapeaux au vent, avec les jeunes masqués, quand ils ne s’organisent pas carrément avec eux, on ne peut sous-estimer la distance qui s’est faite, en bien des endroits, entre la direction et sa base. On ne s’explique d’ailleurs pas les postures prises par Philippe Martinez ces derniers temps si l’on ne mesure pas la nécessité, pour la direction, de résorber cette distance.

      À ce point, il n’est pas sûr qu’il y ait encore quelque chose comme « la CGT », qui au reste a toujours été une fédération. Il y a la CGT qui rosse des manifestants à Marseille et celle qui défonce des locaux du PS au Havre. Il y a la CGT qui sabote des lignes téléphoniques en Haute-Loire, autoréduit la facture de centaines de milliers d’usagers d’EDF et celle qui voudrait bien négocier quelques clopinettes avec le gouvernement. Il y a la CGT qui a pour objectif d’être devant la CFDT et celle qui a pour objectif le blocage de l’Euro. Il y a même des SO [services d’ordre – ndlr] qui se battent entre eux, en pleine manifestation, pour déterminer la marche à suivre. Peu de gens y comprennent quoi que ce soit, et certainement pas le gouvernement.

      Cela posé, il ne faut jamais oublier que, depuis le 9 mars, les centrales ne font que suivre le mouvement. L’appel à manifester initial émanait de youtubeurs et d’une pétitionnaire. Les centrales s’y sont jointes parce qu’elles n’avaient pas le choix. Comme on dit à Nantes, « ce n’est pas la manifestation qui déborde, c’est le débordement qui manifeste ».

      La figure du « casseur » occupe depuis des semaines médias, politiques et sociologues. Comment le définissez-vous ?

      Il y a de la casse, indéniablement. Il n’y a pourtant pas de « #casseurs ». Médias, politiques et sociologues devraient moins s’attarder à essayer de cerner les introuvables contours du « casseur » que de se demander simplement : pourquoi, désormais, tant d’actes de casse sont-ils accueillis, dans les cortèges de tête, par des applaudissements ? Pourquoi, lorsqu’une innocente borne d’Autolib’ se fait fracasser, la foule entonne-t-elle un « tout le monde déteste Bolloré » ?

      Au moins depuis l’apéro chez Valls, où le boulevard Voltaire avait été intégralement décrassé de ses banques dans l’assentiment général, au son de slogans fort explicites, il se trouve de plus en plus de gens pour manifester leur approbation de la destruction, quand celle-ci vise des objectifs évidents. Le fait qu’un acte de ravage pur et simple déclenche de la liesse dans les cortèges de citoyens démasqués n’est-il pas plus surprenant, et plus intéressant, que l’acte en lui-même et son mystérieux « auteur » ? Quand on lui montre la lune, l’imbécile regarde le doigt.

      S’il n’y a pas de « casseurs », il y a bien des gens qui s’organisent pour prendre l’initiative dans la rue ou, à tout le moins, pour ne pas subir la gestion de troupeau policière. On comprend sans peine que cela rende hystérique le pouvoir : partout où des gens s’organisent directement, celui-ci est rendu superflu, mis au chômage, destitué. C’est donc ce processus qu’il faut propager partout, dans tous les secteurs de la vie, à toutes les échelles de l’existence. Un hôpital pris en main par les infirmières et les aides-soignantes sera toujours plus respirable qu’entre les mains de managers, comme c’est le cas désormais.

      Que le pouvoir tremble de voir se répandre des processus d’organisation autonomes à la base, et notablement dans les manifestations, n’autorise en rien à entonner la rhétorique anti-casseur. Toute cette rhétorique inépuisable, et vieille comme les manifestations, ne vise qu’à isoler la fraction la plus intrépide, parfois la plus téméraire, des manifestants. Elle vise surtout à couper à chacun d’entre nous l’accès à sa propre faculté de révolte, à nous détourner de la libération que peut former, à un certain point de l’existence, le fait de se masquer, de se ganter et de faire preuve de courage.

  • Un rendez-vous Martinez-El Khomri le 17 juin
    https://www.crashdebug.fr:443/actualites-france/11903-un-rendez-vous-martinez-el-khomri-le-17-juin

    Article assez succinct, remarquez comme je l’avais pressenti, l’euro est un bon moyen de pression, reste à savoir si le gouvernement veut réellement négocier ou si c’est de la pure communication à l’égard des Français.

    Update 11.06.2016 : Loi travail : les dernières avancées dans les négociations

    Philippe Martinez et Myriam El Khomri ensemble le 10 septembre 2015. - AFP

    La ministre du Travail a invité le numéro 1 de la CGT à la veille de l’Euro 2016, qui risque d’être perturbé par la contestation sociale. Vers une sortie de crise ? Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, engagé dans un bras de fer avec le gouvernement sur le projet de réforme du code du travail, a confirmé jeudi soir que la ministre du Travail Myriam El Khomri l’avait invité à le (...)

    • – Le 17 Juin, c’est le jour ou philippe petain demandait à l’armée française de cesser combat, en 1940.
      – Les États généraux se transforment en Assemblée constituante le 17 Juin 1789.
      – Dicton : « Temps de Saint-Hеrvé n’est pas toujours mauvais. 

  • Un rendez-vous Martinez-El Khomri le 17 juin
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11903-un-rendez-vous-martinez-el-khomri-le-17-juin

    Article assez succinct, remarquez comme je l’avais pressenti, l’euro est un bon moyen de pression, reste à savoir si le gouvernement veut réellement négocier ou si c’est de pure communication à l’égard des Français.

    Update 11.06.2016 : Loi travail : les dernières avancées dans les négociations

    Philippe Martinez et Myriam El Khomri ensemble le 10 septembre 2015. - AFP

    La ministre du Travail a invité le numéro 1 de la CGT à la veille de l’Euro 2016, qui risque d’être perturbé par la contestation sociale. Vers une sortie de crise ? Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, engagé dans un bras de fer avec le gouvernement sur le projet de réforme du code du travail, a confirmé jeudi soir que la ministre du Travail Myriam El Khomri l’avait invité à le (...)

  • Au congrès du #PCF, la #loi_sur_le_travail met tout le monde d’accord
    https://www.mediapart.fr/journal/france/030616/au-congres-du-pcf-la-loi-sur-le-travail-met-tout-le-monde-daccord

    Pierre Laurent et #Philippe_Martinez le 3 juin à Aubervilliers © CG Invité vendredi au congrès du PCF, le secrétaire général de la #CGT Philippe Martinez a déclenché une salve d’applaudissements. À moins d’un an de la présidentielle, la mobilisation contre la #loi_El_Khomri permet à tout ce que compte la gauche hors PS de parler d’une seule voix. Un meeting commun est même prévu le 12 juin.

    #France #loi_travail #parti_communiste #Pierre_Laurent

  • Sur BFMTV, la publi-information au service des patrons
    http://television.telerama.fr/television/sur-bfmtv-la-publi-information-au-service-des-patrons,143191.php

    « Bonjour, je m’appelle Bruno VanRyb. » Que vient-il faire là ? « Je suis un entrepreneur et si je suis là, c’est pour partager mon expérience. » Au beau milieu de l’interview sur BFMTV du leader de la CGT, Philippe Martinez, par Apolline de Malherbe. D’habitude, Bruno VanRyb, « président de BeBrave », est relégué sur BFM Business, abonné aux débats des Experts de Nicolas Doze, où il clame : « Il faut humilier la CGT ! »… Si, ce dimanche, il interrompt l’émission BFM Politique, c’est qu’il est le héros des Dix commandements de l’entrepreneur, un « programme court » (litote désignant une publicité présentée sous la forme d’une chronique ou d’un magazine d’information). Source : Ma vie au (...)

  • Blocage psychologique / C’est l’heure de l’mettre CE MERCREDI 25 MAI 2016 à 18H30, Radio Campus Lille

    Nous sommes encore bien trop gentils.

    Face à l’intense propagande, au mépris de classe, aux matraques et aux lacrymos, face à la morgue de circonstance de l’un et aux haussements de menton virils de l’autre, face à la médiocrité de ces sous-ministres et à l’agressivité des « faiseurs d’opinion », nous faisons preuve d’une patience excessive.


    Maintenant, il faut qu’ils aient peur.

    Pour gagner la première bataille, le retrait de cette loi scélérate, il faudra vaincre le vrai blocage, le blocage psychologique.

    Pris en tenailles entre leur volonté de s’y mettre, et la résignation et la trouille distillées à fortes doses par tous les canaux médiatiques, trop de travailleurs hésitent encore. Les grèves, les manifs, ils voient ça de l’extérieur, en spectateurs. Ils attendent.

    C’est à leur attention que les postures de fermeté et de sang-froid du pouvoir s’étalent sur les écrans. Il faut maintenir cette idée que rien ne va changer, que rien ne peut changer. Cette position est finalement très fragile. Et l’idée qu’on peut gagner fait son chemin.

    Encore un petit effort. C’est l’heure de l’mettre !

    (Ce mercredi vous entendrez la rue, celle qui parle, à Lille, dans la manif de jeudi dernier, et surtout le piquet installé au dépôt pétrolier de Douchy . Ce jour-là, en plus de tous les résistants présents, on a eu la visite de Philippe Martinez . Nos micros, jamais fatigués, ont tout pris)

    Source : http://www.campuslille.com/index.php/entry/blocage-psychologique

    #audio #radio #Radios_libres #Lille #manifestations #loi_travail #CGT #SUD #Philippe_Martinez #Mai_2016 #Douchy #témoignages

  • Le gouvernement français intensifie la #répression des #manifestations contre la loi Travail
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/mai2016/elkh-m18.shtml

    L’opposition croissante à l’austérité dans toute l’Europe a conduit à une explosion des tensions de classe et, en France à l’émergence d’une #crise de régime. Profondément enracinée, l’opposition populaire à la destruction des droits sociaux fondamentaux par le PS se heurte à la détermination de la bourgeoisie de faire porter le fardeau de la crise capitaliste aux travailleurs.

    Le PS qui a dominé pendant des décennies ce qui passait en France pour une politique de « gauche », avance systématiquement un programme de #contre-révolution sociale. Hollande, depuis son arrivé au pouvoir en 2012, a imposé d’énormes attaques austéritaires, dont des dizaines de milliards d’euros en coupes budgétaires, la Loi Macron de déréglementation en 2015 et maintenant la Loi El Khomri, afin de détruire des droits et des conditions dont les travailleurs ont joui pendant des décennies.

    Hollande est à la tête d’un gouvernement extrêmement faible et réactionnaire. Il n’a survécu politiquement jusqu’à présent qu’en raison de l’opposition des bureaucraties syndicales et de leurs alliés politiques du mouvement #NuitDebout à une lutte plus large pour faire tomber le gouvernement PS. Le dirigeant de la Confédération générale du travail (CGT) Philippe Martinez, s’est moqué publiquement de la revendication d’une grève générale avancée par des manifestants.

    Pour essayer d’écraser l’opposition populaire à son programme, le PS emploie des méthodes ouvertement autoritaires.

    #démocratie

  • Loi travail : les Français(es) restent mobilisés
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11744-loi-travail-les-francais-es-restent-mobilises

    AFP

    Des dizaines de milliers de personnes sont à nouveau au rendez-vous pour cette cinquième journée de mobilisation dans toute la France à l’appel des syndicats. A Paris, le cortège devait rejoindre l’Assemblée Nationale. Mais arrivés à Invalides, des affrontements ont commencé entre certains manifestants et le service d’ordre des syndicats, avant l’intervention des CRS.

    A Paris, le cortège de plusieurs milliers de manifestants, très encadré par les forces de l’ordre, se dirigeait depuis la place Denfert-Rochereau vers l’Assemblée nationale où est discutée la motion de censure de la droite contre le gouvernement. En tête de cortège défilaient Philippe Martinez (CGT), Jean-Claude Mailly (FO), Eric Beynel (Solidaires), Bernadette Groison (FSU) et William Martinet (Unef), encadrés par des services (...)

  • #NuitDebout, mouvement, convergence, horizontalité etc.

    Nuit debout, convergences, horizontalité, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 25 avril 2016)
    http://blog.mondediplo.net/2016-04-25-Nuit-debout-convergences-horizontalite

    [Question inévitable de journal ibérique] Les élections 2017 approchent. Outre le fait que le paysage politique à gauche du PS ne semble pas se prêter à la création d’un nouveau parti, vous affirmez qu’envisager un Podemos à la française serait se méprendre. Pourquoi ?

    La #Constituante est aussi une réponse à cette question. Je crois qu’il nous faut sortir de ce que j’appellerai l’antinomie Occupy Wall Street (OWS) / 15M-Podemos. D’un côté #OWS, mouvement qui a malheureusement fait la démonstration de son improductivité politique directe (ceci dit sans méconnaître tous les effets de Occupy qui ont cheminé souterrainement, et à qui l’on doit sans doute, par exemple, la possibilité aujourd’hui d’un Bernie Sanders). De l’autre 15M qui n’est devenu productif qu’en se prolongeant sous la forme de Podemos… c’est-à-dire sous une forme qui en trahissait radicalement l’esprit des origines : un parti classique, avec un leader classique, classiquement obsédé par la compétition électorale, et décidé à en jouer le jeu le plus classiquement du monde : dans les institutions telles qu’elles sont et sans afficher la moindre velléité de les transformer. L’appel à une Constituante est une manière de sortir de cette contradiction de l’improductivité ou du retour à l’écurie électorale. Il faut que le mouvement produise « quelque chose » mais ce « quelque chose » ne peut pas être rendu au fonctionnement des institutions en place. Conclusion : le « quelque chose » peut consister précisément en la transformation des institutions.

    Contester sans modération, par Pierre Rimbert
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/RIMBERT/55467

    A cet égard, les idées mises au clou par la #gauche et réactivées par les #mouvements de ces dernières années prolongent une tradition universelle de révoltes égalitaristes. En avril, un panneau destiné à collecter les propositions des participants à la Nuit debout, place de la République à Paris, proclamait : « Changement de Constitution », « Système socialisé de crédit », « Révocabilité des élus », « Salaire à vie ». Mais aussi : « Cultivons l’impossible », « La nuit debout deviendra la vie debout » et « Qui a du fer a du pain » — aux accents blanquistes.

    Espoirs de #convergence

    Au-delà des #socialismes européens, utopique, marxiste ou anarchiste, un pointillé thématique relie les radicaux contemporains à la cohorte des silhouettes insurgées qui hantent l’histoire des luttes de classes, de l’Antiquité grecque aux premiers chrétiens, des qarmates d’Arabie (Xe-XIe siècle) aux confins de l’Orient.

    (…)

    La tâche, de nos jours, s’annonce assurément moins rude. Un siècle et demi de luttes et de critiques sociales a clarifié les enjeux et imposé au cœur des institutions des points d’appui solides. La convergence tant désirée entre classes moyennes cultivées, monde ouvrier établi et précaires des quartiers relégués ne s’opérera pas autour des partis sociaux-démocrates expirants, mais autour de formations qui se doteront d’un projet politique capable de faire briller à nouveau le « soleil de l’avenir ». La modération a perdu ses vertus stratégiques. Etre raisonnable, rationnel, c’est être radical.

    Quand sautera l’ultime verrou par François Cusset | Politis
    http://www.politis.fr/articles/2016/04/quand-sautera-lultime-verrou-34629

    Cette convergence, en revanche, même ponctuelle et bricolée, suppose trois conditions, nécessaires avant d’être suffisantes. Primo, la désignation d’un adversaire commun, autrement plus vaste qu’une seule loi El Khomri de destruction du code du travail, mais moins flou que l’hydre abstraite du Capital – car, des DRH aux élus zélés, ils ont des noms, des postes, des rôles précis. Secondo, le refus du mirage électoral, refus qu’on sent cette fois largement partagé, le roi (des urnes) étant bel et bien nu après des décennies de promesses bafouées et de serments foulés aux pieds. Tertio, et c’est là que le bât blesse : un accord a minima sur les moyens d’action, compte tenu de la réticence croissante aux logiques de la discussion, mais aussi du risque de scission interne porté par les virées nocturnes pour casser vitrines de banques ou agences de Pôle emploi. La marge d’action est étroite, mais le débat doit avoir lieu, après trente ans de tabou sur ces questions : sabotage ou résistance physique relèvent-ils de la « #violence » ?

    Et quels modes d’action effectifs opposer à la violence sourde du système, celle qui menace, épuise, assigne ou sacrifie des vies ? Ce dernier point est évidemment le plus difficile, l’ultime verrou qui n’a pas encore sauté. Quand il cédera, un mouvement uni déferlera en comparaison duquel Mai 68 et décembre 95 auront l’air d’innocentes parties de plaisir. C’est demain, après-demain – au pire la prochaine fois. Mais dès lors qu’ont été franchis tous les seuils du supportable, c’est pour bientôt. Sans aucun doute possible.

    « Nuit debout a attiré ceux qui pensent leurs intérêts particuliers comme universels, et a exclu les dominés », par Par Geoffroy de Lagasnerie http://lemonde.fr/idees/article/2016/04/26/nuit-debout-releve-d-une-conception-traditionnelle-de-la-politique_4909223_3

    D’où les scènes d’incompréhension qu’on a observées entre Nuit debout et les quartiers nord de Marseille, ou entre Nuit debout et les #syndicats. L’absence de ces groupes n’est ni un accident qu’on pourrait combler en allant tisser des liens (même si c’est souhaitable) ni un fait qui s’explique pour des raisons extérieures au mouvement. Elle est une conséquence logique de la construction symbolique du mouvement comme une sphère de citoyens qui refusent de revendiquer et se rassemblent pour débattre et écrire une nouvelle Constitution. Parce que Nuit debout s’est construit autour de la rhétorique du peuple et du commun, il a attiré à lui ceux qui pensent leurs intérêts particuliers comme universels et a exclu les dominés du mouvement. L’inclusion des uns est solidaire de l’exclusion des autres – et toutes sont une conséquence du dispositif social, institutionnel et conceptuel dont ce mouvement est le produit.

    Le secrétaire général de la CGT chez Nuitdebout, la révolution est dans les détails
    https://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=8707

    A part ça, Philippe Martinez était finalement, hier soir, à Nuit Debout, place de la République, à Paris. Je vous le dis, parce que les radios du matin ne l’ont pas dit, qui n’ont parlé qu’arrestations, voitures incendiées, gardes à vue, violence (la condamner ou pas ?), bref, qui ont réduit la journée de mobilisation et de manifs d’hier à un bilan policier. Pas seulement, d’ailleurs. Une radio a aussi découvert que « le mouvement se divise », en opposant une intervention de Lordon à la Bourse du travail ("nous n’apportons pas la paix"), déjà ancienne de plusieurs semaines, à l’interview d’un membre du « media center » de Nuit Debout. Il ne leur aura fallu qu’un mois pour réaliser qu’en effet, sur pratiquement tout, il y a quasiment autant d’opinions que de Nuitdeboutistes (comme d’ailleurs parmi les "Onvautmieuxqueça, qui viennent de scisionner sur la question des medias). Saluons l’exploit.

    Il faut donc lire la #presse, la bonne vieille presse écrite, pour apprendre que le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez s’est rendu place de la République. Bon, ce n’est pas encore la convergence totale. « La CGT se frotte à la Nuit Debout », titre Mediapart, tandis que Le Monde titre sur « la difficile convergence des luttes entre Nuit Debout et les syndicats ». Sur le contenu politique de l’épisode, les deux titres s’accordent à rapporter que Martinez a douché l’enthousiasme des Nuitdeboutistes pour le déclenchement d’une grève générale, en rappelant « qu’une grève ne se mène pas tout seul » (Le Monde), et qu’il « faut user de la salive pour aller convaincre les salariés » (Mediapart).

    S’il faut chercher des scissions, d’ailleurs, des écoles, des chapelles, on peut les chercher aussi dans les narrations journalistiques. Les deux compte-rendus du Monde et de Mediapart sont caractéristiques. Le reportage du Monde s’ouvre sur Martinez (qui, seul, a droit à sa photo). Le récit est centré sur lui, vedette de la soirée, son attente pendant deux heures, le fait que lui seul soit appelé par son nom entier. Les deux heures de prise de parole qui l’ont précédé n’arrivent qu’au troisième paragraphe du récit.

    A l’inverse, le reportage de Mediapart chamboule cette hiérarchie traditionnelle : Martinez (qui n’a droit qu’à la troisième des trois photos) doit patienter jusqu’au huitième paragraphe, derrière Manon et Elsa (coordination nationale étudiante), Fathi (Taxis debout), un représentant d’Infocom CGT (la fameuse affiche), la CGT Air France, la CGT gare d’Austerlitz, Gaël (Sud Postes), Eric Beynel (Solidaires), et deux émissaires de la CNT. Autrement dit, le récit du Monde épouse la hiérarchie traditionnelle, accordant la priorité aux institutions nationales reconnues (la CGT), tandis que celui de Mediapart épouse l’ahiérarchie édictée par l’institution émergente (l’AG de Nuitdebout). Question de point de vue, comme diraient les cinéastes. Où placer sa caméra ? La révolution, comme le diable, est dans les détails.

    cc @nicohaeringer @isskein

  • #Philippe_Martinez (CGT) : « Le gouvernement joue un jeu de dupes »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180416/philippe-martinez-cgt-le-gouvernement-joue-un-jeu-de-dupes

    Philippe Martinez © Rachida El Azzouzi La #CGT tient son 51e #congrès à partir de ce lundi 18 avril. Philippe Martinez, son secrétaire général, répond aux questions de Mediapart. Porté par un contexte social plutôt dynamique, le syndicat reste fragile, tant dans son rapport à un monde du travail de plus en plus éclaté que sur sa position de leader, disputée par la #CFDT.

    #France #loi_sur_le_travail #Nuit_debout #syndicalisme #syndicats #Thierry_Lepaon

  • Loi travail : La CGT attend « énormément de monde » dans les rues…
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11509-loi-travail-la-cgt-attend-enormement-de-monde-dans-les-rues

    Ce jeudi, une nouvelle journée de mobilisation est organisée à l’appel de plusieurs syndicats pour lutter contre la régression sociale.

    Loi travail : nouvelle journée de grèves et de manifestations (20 Minutes.fr)

    Loi Travail. Veillée d’armes chez les lycéens : « Demain sera un grand tournant » (Nouvel Obs)

    Grèves : à quoi s’attendre jeudi (Les Echos.fr)

    Gérard Filoche chez J.-J. Bourdin sur la loi El... par folamour_dailymotion

    Philippe Martinez, numéro un de la CGT, se dit persuadé qu’il y aura « énormément de monde » ce jeudi dans la rue pour réclamer le retrait du projet de loi travail, dans une interview publiée ce mercredi à L’Humanité. « Plus de 200 manifestations connues, défilés et rassemblements sont organisés dans le pays », a ajouté dans un communiqué la CGT, contre 144 prévues le 9 mars. "Il y (...)

  • Scandale : des assassins de chemise auraient retrouvé « un travail » avec la complicité de la CGT - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Scandale-des-assassins-de-chemise-auraient-retrouve-un-travail-avec-la

    Estampillée « info Europe 1 », l’annonce a tout d’une affaire d’État, dans le prolongement de « l’affaire de la chemise arrachée » – qui n’a, rappelons-le, aucun rapport avec « l’affaire des 2900 licenciements » qui d’ailleurs n’existe pas (médiatiquement). Voici les faits, qui sont accablants :

    À la veille d’un rendez-vous au tribunal des Prud’hommes de Bobigny, les quatre ex-salariés d’Air France, licenciés pour leur participation dans l’affaire de la chemise arrachée en octobre, ont retrouvé du travail.
    Selon les informations d’Europe 1, c’est la CGT qui les a recasés. Philippe Martinez, le patron du syndicat, a suivi le dossier en personne, allant jusqu’à recevoir lui-même les quatre licenciés au siège de Montreuil. Grâce au très puissant syndicat du livre, contrôlé par la CGT, ces quatre hommes sont devenus manutentionnaires, notamment chez Riccobono-Imprimeurs. Toujours collègues, ils tournent dans quatre imprimeries, dont l’une est à Roissy, à quelques centaines de mètres seulement des entrepôts où ils travaillaient pour Air France.

    Résumons – en forçant à peine le trait : des individus ayant agressé une chemise, justement punis par un licenciement [1], n’auront purgé que 4 mois de peine, le parrain de la puissante CGT et ses complices du très puissant syndicat du livre ayant organisé leur évasion hors du chômage où ils auraient mérité de croupir jusqu’à la fin des temps. Pis, la bande s’est reconstituée : « toujours collègues », et promus « manutentionnaires », ils opèrent « à quelques centaines de mètres seulement » du lieu de leur précédent forfait.

    La chemise du DRH se porte partie civile. La CFDT dénonce une dérive mafieuse.

  • Emploi : les syndicats tentent de freiner l’offensive patronale sur le licenciement
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11147-emploi-les-syndicats-tentent-de-freiner-l-offensive-patronale-sur-l

    Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez (g) lors d’une réunion sur l’emploi avec le Premier ministre

    Manuel Valls (d) à Matignon, le 11 janvier 2016 © KENZO TRIBOUILLARD

    Les syndicats se sont efforcés lundi de freiner une nouvelle offensive patronale demandant des assouplissements du contrat de travail et du licenciement, au...

    Les syndicats se sont efforcés lundi de freiner une nouvelle offensive patronale demandant des assouplissements du contrat de travail et du licenciement, au cours d’une journée de consultation à Matignon consacrée au plan d’urgence sur l’emploi que prépare François Hollande.

    Le patronat a néanmoins obtenu gain de cause sur les indemnités prud’homales, avec la confirmation de leur futur plafonnement en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, une mesure (...)

  • Méditerranée, mortelle migration - Libération

    http://www.liberation.fr/Migrations,100477

    Méditerranée « Porter secours, c’est une obligation »
    « Porter secours, c’est une obligation »
    grand angle Capitaine du « Leonard Tide », un remorqueur de plateformes pétrolières, Philippe Martinez a sauvé 1828 migrants à la dérive au large de Lampedusa. Il nous livre son récit et ses photographies.

    #migrations #asile #mourir_en_mer #méditerranée

  • Méditerranée « Porter secours, c’est une obligation »

    Capitaine du « #Leonard_Tide », un remorqueur de plateformes pétrolières, #Philippe_Martinez a sauvé 1828 migrants à la dérive au large de Lampedusa. Il nous livre son récit et ses photographies.

    http://www.liberation.fr/monde/2014/10/07/mediterranee-porter-secours-c-est-une-obligation_1116917
    #naufrage #sauvetage #secours #migration #Méditerranée #mourir_en_mer #réfugiés #asile

  • Philippe Martinez, héros inconnu - Par Daniel Schneidermann - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=18021

    Vous ne connaissez pas Philippe Martinez. Vous ne l’avez jamais vu à la télé. Jusqu’à ce matin, je ne le connaissais pas non plus. Il faut dire qu’il n’y aurait pas vraiment de raison. Capitaine du remorqueur de haute mer Leonard Tide, dont la mission consiste à raviltailler une plateforme pétrolière semi-submersible au large de la Libye, Philippe Martinez a sauvé à deux reprises, cet été, des centaines de migrants en perdition, en Mediterrannée.

    interview de 7 minutes :
    http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/l-interview-verite-thomas-sotto/videos/migrants-en-mediterranee-un-capitaine-temoigne-2248303

    ...

    Pour quelles raisons le système médiatique ne s’est-il pas emparé de ce héros ? Est-ce simplement du fait de cette allergie médiatique aux « bonnes nouvelles », à l’actualité positive, allergie que nous disséquons dans notre émission de la semaine ? Est-ce parce que les journalistes considèrent a-priori que leurs lecteurs, leurs auditeurs, seront allergiques à l’histoire de ce marin, qui a sauvé des centaines de migrants en détresse, pour les remettre sains et saufs aux garde-côtes italiens ? Sans doute un peu de tout cela. Sans doute l’histoire de Philippe Martinez (qui en rappelle d’autres) n’est-elle vraiment utile à personne. A propos de l’aide aux migrants en Mediterrannée, la polémique médiatico-politique se polarise autour de Frontex, l’agence de surveillance des frontières européennes. Pour les adversaires de Frontex, pour les partisans d’une politique plus accueillante et plus transparente, le migrant utile est le migrant mort, échoué sur une plage italienne. Pas le migrant sauvé. Et à l’inverse, les partisans d’un renforcement de Frontex ne vont pas héroïser un acte qui a envoyé des centaines de naufragés supplémentaires dans les camps de rétention de Lampedusa et, ensuite, sur les routes d’Europe. Le capitaine Martinez et son équipage naviguent simplement dans les eaux internationales des récits.

    #immigration #presse

  • Ecoutez Martinez, le #capitaine breton qui a sauvé des centaines de migrants

    Vous ne connaissez pas #Philippe_Martinez. Vous ne l’avez jamais vu à la télé. Jusqu’à ce jeudi matin, je ne le connaissais pas non plus. Il faut dire qu’il n’y aurait pas vraiment de raison.

    Capitaine du remorqueur de haute mer Leonard-Tide, dont la mission consiste à ravitailler une plateforme pétrolière semi-submersible au large de la Libye, Philippe Martinez a sauvé à deux reprises, cet été, des centaines de migrants en perdition, en #Méditerranée.

    http://rue89.nouvelobs.com/2014/10/02/ecoutez-martinez-capitaine-breton-a-sauve-centaines-migrants-255220

    #migration #sauvetage #mourir_en_mer #asile #réfugiés #solidarité

  • L’histoire. Le capitaine breton vient au secours de 780 migrants

    http://www.ouest-france.fr/lhistoire-le-capitaine-breton-vient-au-secours-de-780-migrants-2755232

    Philippe Martinez est chargé d’assistance aux plateformes pétrolières. La semaine dernière, au nord des côtes libyennes, il a secouru 4 embarcations de réfugiés à la dérive.

    Entre guillemets

    « Je suis marin depuis l’âge de 16 ans. Mais c’est la première fois qu’il m’arrive de participer à pareille aventure. Le navire que je commande, le Leonard Tide, appartient à une entreprise maritime internationale d’assistance aux travaux pétroliers offshore. Nous opérons au nord des côtes libyennes, pour le compte de la compagnie Total Libye Exploration et Production. Notre travail consiste à ravitailler la plateforme de forage semi-submersible « Zagreb 1 ». Celle-ci se trouve à 75 milles nautiques au nord-ouest de Tripoli, sur le passage des bateaux de migrants qui tentent de gagner Lampedusa, en Italie, à partir de la Libye.

    Très haute et très éclairée, elle sert de point de repère à ces embarcations. Parfois, ils s’arrêtent pour nous demander la route !
    « Aucun n’avait de gilet de sauvetage »

    #asile #migrations #méditerranée #sauvetage_en_mer