person:philippe murer

  • Pourquoi le pacte de responsabilité va nous mener à la récession

    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20140115trib000809625/pourquoi-le-pacte-de-responsabilite-va-nous-mener-a-la-recession.html

    L’industrie française a effectivement un vrai problème de compétitivité. Mais ce n’est pas en précipitant l’économie dans la récession, en coupant dans les dépenses publiques, qu’on le résoudra. Par Philippe Murer, professeur de finance à la Sorbonne (...)

    #économie #politique #récession #responsabilité #social-démocratie #charlatanisme

  • Plus de monnaie, moins de dette !
    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20131115trib000796010/plus-de-monnaie-moins-de-dette.html

    La dette a notamment pour origine le manque de monnaie en circulation. Comment éviter l’endettement par la création d’argent... Par Philippe Murer, professeur de finance à la Sorbonne
     

    Une quantité d’argent suffisante en circulation est nécessaire pour le bon fonctionnement de l’économie. Tout le monde peut le comprendre. Si la quantité de billets en euros était brutalement divisée par 10, les gens auraient des problèmes pour échanger les marchandises, acheter leur pain tous les soirs : on serait à cours de billet !

    Si on est à cours de billet, l’économie freinerait brutalement faute de moyens de paiement. Sauf si le boulanger et tous les commerçants vous faisaient crédit pour que vous puissiez leur acheter leur pain, leurs vêtements, leurs téléphones. Ou bien si les banques faisaient facilement crédit à tout le monde pour que les gens puissent payer avec l’argent prêtée par les banques.

     Quand l’argent manque, il faut avoir recours au crédit

    Mais l’économie se trouverait un beau jour sous une montagne de dettes et de créances partagée entre tous les participants ! Et nous aurions inévitablement à la moindre saute de confiance, une épidémie de demande de remboursement de dettes qui finirait par une faillite généralisée, personne ne pouvant payer ses dettes puisqu’il faudrait pour cela qu’un autre vous les paie !

    Cette petite fable, grossissant volontairement le trait en divisant par 10 la quantité d’argent en circulation, montre bien que si la quantité d’argent dans l’économie est insuffisante par rapport aux échanges, les dettes et créances se répandent pour compenser ce manque d’argent. Rien que de très logique finalement : l’argent manque, il faut donc faire du crédit ou de la dette pour compenser ce manque. Et cela représente parfaitement bien le problème de toutes nos économies qui croulent sous la dette après 40 ans de croissance de l’endettement.....

    #économie
    #dette
    #Philippe-Murer
    #dette-publique
    #dette-privée

  • ( Reprise ) Jacques Sapir : « Euro, l’éruption peut reprendre à tout moment » - Décryptage - Actualité - Liberté Politique
    http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Jacques-Sapir-Euro-l-eruption-peut-reprendre-a-tout-moment

    Jacques Sapir est économiste, directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). Spécialiste de l’économie russe et des questions monétaires, il a consacré son dernier ouvrage à la crise de la monnaie unique : Faut-il sortir de l’euro ? (Seuil, Janvier 2012). Il est aussi co-auteur, avec les économistes Philippe Murer et Cédric Durand, d’une étude sur les scenarii de dissolution de l’euro, publiée par la Fondation Res Publica. En septembre 2012, nous avions déjà ouvert nos colonnes à cet économiste hétérodoxe. Il y décrivait les conséquences économiques, sociales et politiques de la crise de l’euro. La fin de la monnaie unique apparaissait alors comme inéluctable et souhaitable. Un an plus tard, Jacques Sapir dresse un rapide bilan de l’année écoulée, et pose les enjeux des prochains mois.

     

    Liberté politique – Depuis le précédent entretien, le chômage en zone euro a poursuivi son ascension, le pouvoir d’achat des citoyens a encore baissé, Mario Monti a été démis de ses fonctions par les électeurs et le gouvernement italien demeure fragile, les dirigeants européens se sont affolés à l’occasion de la crise chypriote, plusieurs manifestations de masse contre l’austérité ont eu lieu dans les pays du sud de l’Europe et ont parfois été marquées par des violences comme récemment en Grèce, un livre-anti-euro est arrivé en tête des ventes au Portugal… Malgré tous ces événements, les dirigeants européens n’ont pas changé les règles de l’union monétaire. Ne font-ils que gagner du temps ?

    Jacques Sapir – La stratégie des dirigeants européens est de gagner du temps parce qu’il y a des divergences structurelles sur la question des réformes à mener dans la zone euro. On l’a bien vu avec le projet d’union bancaire, signé en octobre. Dès la fin de l’année, l’Allemagne remettait en cause l’accord. Non seulement il a été réduit, mais le gouvernement allemand prétend que cet accord ne pourra être appliqué qu’après modification des traités ; ce qui repousse l’échéance à 2015, voire à 2016.

    Les dirigeants européens peuvent gagner du temps grâce à la politique de Mario Draghi à la tête de la Banque centrale européenne. Il rachète régulièrement des titres de dettes des pays « à risques » et maintient ainsi les taux auxquels empruntent ces pays à un niveau plus ou moins tolérable (même si des taux à 4,5% sont extrêmement lourds pour un pays comme l’Italie). Il n’y a plus de crise spéculative majeure depuis la fin du printemps, mais comme rien n’est réglé, nous sommes à la merci d’une nouvelle secousse, qu’elle soit économique, politique (un arrêt de la cour constitutionnelle de Karlsruhe, élections italiennes, françaises…) ou sociale. Pour reprendre une formule, nous dansons au dessus d’un volcan. Le volcan est provisoirement endormi. L’éruption peut reprendre à tout moment.

    #économie
    #euro
    #Jacques-Sapir